POINTS À RÉFLÉCHIR
Dans nos champs Helge By
Est-ce que la probabilité d’un taureau à échouer son test de semence est héréditaire? Pendant cette saison de vente de taureaux, jamais nous avons enregistré un si haut taux d’échec de test de semence ou bien, une décision reportée. Un hiver qui a apporté un climat froid, étendu de janvier à mars a joué un rôle sur les résultats sans aucun doute. Certains test échoués sont le résultat d’un coup de froid mais une hausse du compte de gouttelettes dans les tubules proximal a aussi été remarqué. Est-ce que ces résultats s’expliquent par un taureau qui a combattu le froid en se levant seulement pour aller manger et se coucher dans la paille au lieu de se promener et s’exprimer comme il le fait à l’habitude lors des journées plus chaudes? Je ne suis pas certain comment expliquer ces résultats mais pourrait-il y avoir un lien génétique à ce phénomène qui aurait refait surface à cause du climat glacial de cet hiver? Sur la route, Candace a analysé les données de certaines ventes pour essayer d’établir une tendance. Premièrement, j’avoue que nous avons pas assez de statistiques pour émettre des données accrues mais je vous invite à consulter votre programme et de voir si vous trouver un schéma. Lors d’une vente, huit sur douze taureaux provenant du même géniteur (ou 66%)ont eu une décision reportés sur le test de semence, un autre géniteur dans la même vente avait 3 de ses 6 taureaux (ou 50%) et un autre avait 7 de ses 21 progénitures (ou 33%) avec le même sort. En approfondissant mes recherches, j’ai découvert que 3 femelles ont eu des taureaux avec des résultats échoués ou reportés dans les deux dernières années. Lors d’une autre vente contenant beaucoup d’échec ou des décisions reportées, nous avons compté 8 de 12 progénitures provenant du même 8
taureau (ou 66%), un autre géniteur comptait 8 de ses 14 fils (57%) et un troisième dont 6 de ses 27 taureaux (ou 66%) qui ont reçu le même sort. Coïncidence? C’est probable. Jetez un coup d’oeil sur votre troupeau et essayer de reconnaitre une tendance entre les géniteur et les femelles et faite-moi signe si vous en reconnaissez. J’ai remarqué une tendance entre les producteurs. Certains d’entre eux aiment comparer les résultats de leur vente avec d’autres éleveurs, même durant la même vente. Laissezmoi vous dire que c’est une perte de votre temps et de votre énergie sans aucun gain. Nous ne pouvons jamais comparer des pommes avec des pommes. Aucun élevage est identique, aucune alimentation est la même, aucun programme de marketing se compare, chaque service à la clientèle est unique et nous ne pouvons pas tirer aucun bénéfice à cette mentalité. Une approche plus positive serait d’analyser certaine questions après votre vente: Quel était l’atmosphère lors de la vente? Est-ce que mes clients sont venus? Ais-je vendu autant de taureaux que l’an passé? Est-ce que ma progéniture était de la même qualité que l’an dernier? Y avait-il une raison pour laquelle certains taureaux ne se sont pas vendus? Qu’est-ce que je peux faire de différent l’an prochain pour améliorer mes résultats? Essayez d’être objectif. Si vous pondérez sur ces questions et vous continuer de vous efforcer sans trouver exactement ce qu’il s’est passé, demander l’avis de quelqu’un dont vous faite confiance qui saura vous donner une réponse objective. Lors de la réponse, rester calme et non défensif. Vous n’avez pas à croire cette personne mais cela vous fera songer. L’une des choses dont je crois qu’il faut toujours mettre beaucoup d’emphase est la préparation des animaux avant la vente. Lors de la journée des photos, les sujets doivent être à leur meilleur. Une photo prise à Charolais Banner • May 2019
la lumière du midi pour le catalogue et l’entretien de ceux-ci jusqu’au jour de la vente. Des photos de qualité avec des sujets bien préparés seront des facteurs influençables sur la clientèle, ceux qui le feuilletteront votre catalogue et ceux qui demanderons des renseignements. Une mangeoire sélective est une bonne façon d’habituer les jeunes taureaux aux grains afin de les préparer pour les photos. Il y a de cela plusieurs années, j’ai fait une rencontre intéressante avec un producteur d’une quatre-vingtaine d’années à l’exposition de Denver. Je lui ai demandé ce qu’il pensait de ce type de mangeoire et de quelle genre de mélange selon lui serait bénéfique à introduire avant le sevrage. Selon lui, une ration de grains entier d’un tier d’avoine, de blé et d’orge respectivement serait la bonne concentration. Suite à cette réponse, j’ai questionné son raisonnement pour son choix de grain entier. Il m’a demandé si j’avais déjà remarqué l’usure du ciment sous un séparateur de crème et que si je l’avais fait, je comprendrais son raisonnement. Si l’acide lactique peut endommager le ciment, on ne doit pas s’inquiéter pour le veau qui mangera du grain en entier. Il disait que même deux semaine après le sevrage que la concentration d’acide lactique présente dans l’intestin suffisait. Je ne dit pas que vous devriez tous faire la même chose mais j’ai trouvé son raisonnement très intéressant. Un sevrage hâtif facilitera une croissance et un gain de qualité rapide comparé à une alimentation exclusive au fourrage ou un manque possible de lait à un certain stade de croissance. Commencer les grains tôt avec des petites portions et plus avantageux qu’essayer de compenser plus tard lorsque vous remarquer une lacune. C’est dans cette période que les dommages à certains organes ou membres se produisent. continued on page 10