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Opinion : Le PMAD expliqué

Contribution de Brent Cowan, Conseiller municipal, District 8 Oneida

Beaucoup d’entre vous ont peut-être entendu parler du PMAD. Il s’agit en fait d’un acronyme pour «Plan Métropolitain d’Aménagement et de Développement». En anglais, cela se traduit par «Metropolitan Land Use and Development Plan» (plan métropolitain d’aménagement et de développement). Mais vous entendrez le même acronyme PMAD dans les langues de Shakespeare et de Molière. Mandaté par la loi provinciale, il établit le cadre de tous les programmes de planification et de tous les règlements de toutes les villes situées à l’intérieur et autour de l’île de Montréal - ce qui nous inclut. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que notre plan d’urbanisme et tous nos règlements d’urbanisme, y compris le zonage, doivent être conformes aux objectifs, aux lignes directrices et aux spécifications énoncés dans le PMAD. Le PMAD lui-même est une création de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), qui est controlée par la Mairesse de Montréal. Lorsque le premier PMAD est entré en vigueur en 2012, la loi a exigé que Pointe-Claire modifie son plan d’urnanisme et ses règlements d’urbanisme afin de les rendre conformes. Si nous ne l’avions pas fait dans les délais prévus par la loi, Montréal devait le faire à notre place et c’est Montréal qui continue de décider si les changements de zonage approuvés par le Conseil sont ou non conformes - le même Montréal (dites Mairesse Plante) qui domine le Conseil d’Agglo... Si Montréal décide qu’un changement de zonage n’est pas conforme au PMAD, il est interdit, peu importe ce que les citoyens de PointeClaire, et leur voix ignorée au Conseil d’Agglo, peuvent en penser.

La même loi s’applique aujourd’hui, alors que le premier PMAD est révisé afin de répondre à la croissance démographique, au réchauffement climatique et aux menaces qui pèsent sur la biodiversité. L’objectif principal du deuxième PMAD est de favoriser, par une densification réfléchie, la construction sur son territoire de 461 000 nouvelles logements d’ici 2041, dont une combinaison de logements sociaux et abordables. Pour ce faire, elle doit conserver l’aire verte autour de l’île de Montréal et s’efforcer de respecter les normes minimales de densification en adoptant l’approche plus durable du développement axé sur le transport collectif (TOD).Le deuxième PMAD doit entrer en vigueur d’ici la fin de l’année 2025.

Des logements à haute densité dans des zones accessibles à pied depuis les terminaux de l’autobus et les gares de REM, de métro et de train seront stipulés par le nouveau PMAD par le biais des minimums de densification. L’objectif est de faire de la ville de 15 minutes une réalité. Cela signifie que la plupart des nécessités et des services de la vie quotidienne, tels que le travail, les achats, l’éducation, les soins de santé et les loisirs, doivent être facilement accessibles en 15 minutes à pied, à vélo ou en transport en commun à partir de n’importe quel nœud à haute densité (TOD) qui sera établi dans les limites de la Communauté métropolitaine de Montréal et que la plupart de ces nouveaux développements se feront à l’intérieur de l’île.

C’est ce que le nouveau PMAD, avec l’autorité de la loi, demandera à Pointe-Claire de réaliser au cours des vingt prochaines années. Il nous appartiendra de trouver les moyens d’y parvenir tout en préservant la qualité de vie qui rend Pointe-Claire si précieuse. Nous pouvons donc déterminer notre propre voie à suivre POURVU que le Montréal soit convaincue que ce que les citoyens de Pointe-Claire disent vouloir correspond à ce que le PMAD révisé exigera.

Il reste a noté que La Mairesse Plante n’a nommé meme un seul représentant des villes défusionnées àla commission de l›Agglo chargée de contribuer au processus de l’élaboration du deuxième PMAD...

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