Paul Savary portfolio d’architecture
Habitat
Maisonée de 60 personnes - Tournai (Belgique)
02 - 05
Ma 01 - 2021
Patrimoine
Transformation d’une grange - Louvain (Belgique)
06 - 09
Ma 01 - 2021
Logement
Logements collectifs - Froyennes (Belgique)
10 - 13
Ba 06 - 2021
Territoire
Apiculteur - La Louvière (Belgique)
14 - 15
Ba 05 - 2020
Habitat
Un cuisinier inspiré par la nature - Site fictif
16 - 19
Ba 05 - 2020
Équipement culturel
Cité de la musique sur le port - Anvers (Belgique)
20 - 21
Ba 04 - 2020
Contexte
Espace d’exposition - Ault (France) Ba 03 - 2019
22 - 23
Habiter
Maisonée de 60 personnes - Tournai (Belgique) Ma 01 - 2021
L’îlot approprié
L’idée du projet est d’apporter un regard nouveau sur la manière d’habiter et de voir la maison comme une ville : comme un réseau, un tissu compact et resserré, reliant et combinant de petits et grands espaces, où l’on peut se retrouver seul, à deux ou à trois, ensemble ; pour partager les biens communs de communautés de différentes échelles, ou encore pour laisser place aux activités plus solitaires. Lors d’une balade à Tournai, nous avons découvert un site caché, merveilleux et inconnu de tous, se prêtant à merveille pour ce programme. Ce quartier est complètement hermétique centré sur un espace vert, inexploité et il a alors paru intéressant d’ouvrir cet îlot historiquement en lien avec le quartier et de le proposer à nouveau aux habitants. Ce cœur d’îlot est à une échelle totalement différente des jardins l’entourant et se situe à un niveau où le relief de la ville est plus important, c’est pourquoi il y a des différences de niveaux remarquables. 02
La particularité première du site se situe au niveau de sa topographie. En effet, ce lieu est construit sur 3 strates offrant ainsi 3 rapports différents. Au rez-de-chaussée, nous nous trouvons au niveau d’un vaste espace vert fermé et inexploité, cet espace est maintenant habité par un ensemble d’équipements (scènes, gradins…) qui permettent de redynamiser ce lieu. Le r+1 vient épouser le niveau des jardins supérieurs est en fait un lieu propice au travail. Les jardins sont aménagés de façon à créer un espace vivant de calme et de sérénité favorisant l’intégration. Le r+2, dans le prolongement de la muraille, propose un univers unique en lien avec l’hygiène. Un vaste bassin commun, implanté sur le haut de la muraille, propose aux habitants un lieu majestueux offrant un panorama sur les toits et clochers de Tournai.
Corrélation entre privé et commun
Plan et coupe perspective R+2
03
04
R+2 : Des espaces habités à la muraille
Inscription dans le tissu médiéval
R+1 : Des jardins aux espaces habités
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Patrimoine
Transformation d’une grange - Louvain (Belgique) Ma 01 - 2021
Révéler la charpente
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Un espace vivant
Cette grange construite au XIIème siècle propose un volume très important, et une magnifique charpente qui sont ses principaux atouts. Elle n’est aujourd’hui plus utilisée et a été rachetée par UCLouvain dans les années 2000. L’objectif est de la transformer en cafétéria afin d’appartenir à un nouveau programme pour la faculté agroalimentaire qui étudiera dans la ferme juste à côté. L’espace est très ouvert et libre, il est tramé par des colonnes en brique ainsi que sa charpente. L’intention était donc de garder ce volume sans le décomposer. La mise en place d’un espace de vente, d’une cafétéria avec sa cuisine ainsi qu’un espace de détente permettront de la revaloriser. La travée du fond dans la longueur accueillant tous les espaces techniques, cuisine, sanitaire, lieu de stockage, afin de libérer au maximum le reste de la grange. Une mezzanine se situe au-dessus de cette travée permettant de se rapprocher de la charpente mais aussi d’avoir une vue d’ensemble sur la grange.
RDC : Appropriation du volume
07 LTARC 2050 Question d’Architecture Patrimoine module B
FERME DE LAUZELLE
v2
0
50
100
LEMERCIER SAVARY Pau MEINSIER A
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Réinterprétation des lieux
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Logement
Logements collectifs - Froyennes (Belgique) Ba 06 - 2021
Les quartiers environnants manquent d’espace vert et public afin de créer une réelle communauté au sein du quartier de Petit Maire. La stratégie du projet repose sur l’alternance de trame urbanisée et agricole préservée. Apportant des microquartiers reliés par des cheminements transversaux variés. 10
Agriculture, paysage et habitat
La rencontre entre trame agricole et cheminements transversaux articule les différentes échelles de paysage : les séquences se créent alternant entre microquartiers et perspectives sur les échappées des prairies, les champs, le potager et le bois. Les parcours quotidiens s’ouvrent ainsi sur un grand paysage fabriquant des séquences diversifiées à travers des typologies d’espaces publics aux échelles variées, du domaine aux espaces publics, jusqu’aux aires de jeux, placettes et cours à l’intérieur de chaque microquartier. Le projet se connecte aux quartiers environnants par différents axes ayant pour enjeu de redynamiser le quartier. Finalement, les enjeux du projet sont d’avoir un corps social solidaire sous forme de microquartiers qui permettent de réguler le territoire en mélangeant agriculture, pâturages et habitat. En construisant de manière compacte et en vivant collectivement, on libère de l’espace qui peut être transformé en un paysage collectif généreux au profit des habitants et des zones résidentielles environnantes. Le projet propose ainsi une diversité d’habitat et de manière d’habiter dans un paysage varié permettant une multitude d’atmosphères, de vues et d’ambiance nouvelle dans ce lieu actuellement inoccupé.
Paysage collectif
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Perspective vers les champs
RDC : Habiter entre 4 paysages
Le bâtiment est entouré de 4 paysages qui sont le ruisseau, le champ, le potager et les arbres. L’enjeu est donc de permettre d’habiter à la fois avec ces grands sols et avec la cour. C’est pourquoi le projet joue d’une alternance entre plein et vide (espaces nuit / espace jour) permettant de proposer des logements traversants et généreux.
Habiter la cour, vivre avec les paysages
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Tous les logements sont pensés de manière à favoriser les liens sociaux avec la cuisine tournée vers la cour et le salon / salle à manger vers l’un des 4 paysages. La cour est un réel lieu d’interaction sociale qui peut être appropriée par chaque habitant, permettant par exemple de recevoir des invités ou encore de se retrouver entre amis. Le projet permet donc aux habitants de profiter pleinement des opportunités sociales qu’offre la cour et à la fois des grandes étendues qui se situent tout autour.
Plan et coupe : Des champs à la cour
Habiter la cour, vivre avec les paysages
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Territoire
Atelier d’un apiculteur - La Louvière (Belgique) Ba 05 - 2020
Dialogue avec le paysage
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Echelle du territoire
Situé proche de l’ascenseur n°1 du canal du Centre, le programme consiste en un logement d’apiculteur attenant à son commerce, ses ateliers, au champ de colza et ses ruches. La cantine des Italiens est un lieu chargé d’histoire qui permettait de loger les nombreux travailleurs italiens qui ont migré après la Seconde Guerre mondiale Le projet s’implante le long du canal historique du Centre, dont l’utilité première était industrielle, aujourd’hui délaissé. Il y a donc un enjeu important afin de dynamiser ce lieu et d’apporter aux habitants et promeneurs un endroit agréable leur permettant de découvrir le travail de l’apiculteur.
Le volume vient s’implanter en lien avec la « cantine des Italiens », créant un dialogue équilibré entre eux. Le logement de l’apiculteur se trouve dans la continuité de son commerce et ses ateliers, situé légèrement plus bas et s’approchant du canal afin qu’il puisse profiter d’un cadre de vie exceptionnel lorsqu’il est chez lui. Les visiteurs se promènent le long de la coursive débouchant sur le canal et permet d’offrir des vues d’un côté sur les ateliers de l’apiculteur et de l’autre sur l’étendue des champs.
Du canal aux ateliers
Cadrage vers les ruches
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Habitat
Un cuisinier inspiré par la nature - Site fictif Ba 05 - 2020
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Un cuisinier aimant faire découvrir son univers à travers l’art culinaire. Recevant ses convives dans sa cuisine tournée vers la nature, dont la chaleur de la préparation au bois profite à l’ensemble du logement. Un logement occupant un angle pilier d’un l’ilot dense, sur une parcelle étroite, mettant en scène le chêne en bout de parcelle, que l’on découvre du pied à la cime. Des rapports physiques et visuels se font avec celui-ci, avant de découvrir l’entièreté de la trame verte, suscitant à amener la nature à la cuisine. Des jeux de hauteurs et d’ouvertures qualifient les espaces leur permettant de dialoguer ensemble avec la nature et offrant ainsi à la famille un cadre de vie idéal et généreux au sein de la ville. Un logement éveillant l’imagination par la nature que le cuisinier retranscrit dans son univers. « Je pratique une cuisine d’auteur, singulière, sincère. Je l’ancre avec humilité dans mon territoire que j’explore dans tous ses aspects, naturels et humains. » Alexandre Gauthier.
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Cadrage sur la végétation
Dès l’entrée, le visiteur est dirigé vers la couronne de l’arbre. La relation avec l’arbre se fait depuis le pied de celui-ci, là où se trouve la cave à vin, par contact physique avec la terrasse de la chambre principale, et vue au-dessus de la cime des arbres pour les enfants.
RDC : De la rue au jardin
L’îlot urbain est dense et la parcelle en occupe le coin, le chêne au bout dans le mince creux, est l’un des enjeux principal du projet. L’idée est de donner des perceptions différentes de l’arbre et de l’ensemble de la trame verte, par des espaces qualifiés avec des doubles hauteurs et vues favorisant la relation entre l’homme et la nature. 18
Il y a une importance pour un cuisinier à la relation entre les humains et leur environnement naturel, qui s’invite dans la cuisine. Ce sont des éléments qui sont retranscrits dans le projet, à travers des liens avec l’arbre, la trame verte et le jardin, ainsi que les différents jeux de hauteurs reliant les espaces favorisant la relation entre l’homme et la nature, réunis par la chaleur de la cuisine au bois. La cuisine est un espace à part entière, vu comme le monde du cuisinier, directement lié au jardin et à l’arbre. C’est une cuisine ouverte, où le cuisinier fait face à ses invités. Il est directement relié à la cave et permet une entrée secondaire, permettant une facilité d’utilisation lors de la cuisson ou de la préparation et du stockage des aliments.
Découverte de l’univers du cuisinier depuis l’entrée
Des espaces généreux
R-1 : L’univers du cuisinier
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Équipement culturel
Cité de la musique sur le port - Anvers Ba 04 - 2020
RDC : De la rue au jardin
Le projet donne des directions jouant des principales caractéristiques du site qui sont le vent, la verticalité et la force de l’Escaut en opposition au calme de l’eau du port. Le principe de l’organisation longitudinale permet aux espaces de fonctionner indépendamment les uns des autres tout en s’interconnectant au centre et permettre des interactions entre la cafétéria, la salle d’orchestre et la médiathèque. 20
Empilement des coups d’archet
Il y a dans le geste du musicien des similitudes avec celui du peintre : des gestes plus ou moins rapides et amples, équilibrés par le poids des mains. C’est ce qui est retranscrit dans le projet : une superposition d’éléments individuels assimilée à des coups d’archet qui mit tout ensemble forme un « tout » mélodieux et harmonique. Chronophotographie des gestes du musicien
Espace central de circulation
L’empilement des différents coups d’archet a révélé l’importance de l’espace qui allait les relier, celui-ci sera le centre de la distribution du bâtiment, ce sera donc un lieu de passage, mais aussi de rencontre, il se doit d’être particulièrement lumineux et spacieux, en lien presque direct avec la cafétéria et la terrasse. Les poutres prennent principalement appui sur les ascenseurs ou à certains endroits au sol dans le bâtiment. Cela donne un aspect très mouvementé, un désordre ordonné à l’image du prestissimo dans la musique classique qui désigne la partie où le tempo est très rapide.
Fluidité des espaces
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Contexte
Monumentalité de la falaise Espace d’exposition - Ault (France) Ba 03 - 2019 Situé proche du bois de Cise, sur un site privilégié entre plaines, falaises et mer. Environnement à la fois chaotique et poétique, éveillant l’imagination par les reflets sur la mer et la falaise. Entre monumentalité de la falaise et beauté de la flore. Le projet s’implante en haut de la falaise au bout d’un chemin le long de celle-ci. En se dirigeant vers le bâtiment, on remarque un volume flottant et lointain, par lequel on entre par le dessous en logeant un mur qui nous coupe petit à petit du site afin de le redécouvrir ensuite.
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RDC : Un espace simple et ouvert
Légèreté de la toiture
Le bâtiment consiste en un espace d’exposition temporaire permettant de profiter à la fois des œuvres présentes dans l’exposition et du site. Offrant aux visiteurs la possibilité de redécouvrir le site sur lequel ils se trouvaient auparavant, en proposant chacune de ses caractéristiques une par une.
Au premier niveau, un monde d’imagination s’ouvre au visiteur offrant les caractéristiques du site avec parcimonie par diverses ouvertures sur le ciel, l’horizon, la mer et certaines vues lointaines sur les falaises. De légers niveaux permettent d’appréhender les ouvertures de différentes manières en fonction de si l’on se trouve plus bas ou plus haut. Enfin, un espace vert extérieur connecte le visiteur à la matérialité du sol. Offrir les caractéristiques du site une par une et minutieusement permet d’éveiller les sens et l’imagination, mais également de mieux comprendre chaque élément du site avant de redécouvrir celui-ci entièrement, mais d’un nouveau regard lorsqu’il quittera l’espace d’exposition.
Cadrages
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