Fontainebleau 2017

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43RD NATIONAL SELECTION CONFERENCE OF EYP FRANCE

FONTAINEBLEAU 2017


CONTENTS Editoria l Interview d’une des HO : Eloïse Faverolle

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Stor yline

La photographie Eyes of Fontainebleau 2017

What’s your ultimate role within EYP ? A day in the life of a journalist See you somewhere in Europe


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EDITORIAL Dear reader, You will find in between this pages some thoughts of the participants of the 43rd National Selection Conference of EYP France. This is our greatest pleasure to share this precious content with you all.

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Fontainebleau 2017 has ended a bit more than a week ago now. This session will stay in our memory as one of the greatest projects of this year, and we would like to thank every participant who gave a little bit of himself to it. Even though we went through challenging times, we faced it all together and could enjoy the happy moments even more. We hope that this session was only the beginning of your EYP journey and that you found yourself even more passionate about this organisation than you were when you arrived in Fontainebleau. Indeed, EYP is a journey, and for a lot of you, this is only the beginning. If you persevere in this organisation, we promise you that you will find much more than what you expect : friendships you never thought you could share with someone, cultures you never knew about, travels across Europe with the people you love and respect the most.

That is what we found in EYP, and we hope that you will experience the same priceless moments. It will change you as a person, but only in the best way : you will get richer of memories that you will cherish forever. EYP does that to someone, it changes you. The overwhelming amount of smiles, hugs and connections that you live throughout your EYP journey, make you a better person. Someone you never imagined you could become. As Editresses of Fontainebleau 2017, we appreciate the amount of love the participants of the session were able to provide. May you have been a delegate or an official at this event, you made Fontainebleau 2017 a joyful, incredible and lovely experience for everyone, and we would like to thank you for that. We also thank our Media Team Members, Anna, Marc, Romain, Suzannah, Sylvie and Tjeerd, for their amazing work throughout the session, their passion and creativity ; this could never have been possible without you all, and we had the best team we could have dreamt of. Happy reading, Camille and Patricia, Editresses of Fontainebleau 2017.


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CAMILLE & PATRICIA


INTERVIEW D’UNE DES HO : ELOÏSE FAVEROLLE

By Romain Prina & Sylvie Selvaratnam

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1 : Qu’est-ce que ça fait de voir la session qu’on organise depuis des mois se concrétiser ?

4 : Quelles qualités faut-il avoir pour être HO ?

C’est perturbant. Aujourd’hui, je suis passée dans les couloirs pour voir si les commissions allaient bien. C’était touchant de voir les délégués travailler sur les problématiques avec lesquelles je travaillais depuis déjà pas mal de temps. Quand je repense à la session du Puy en Velay où j’étais déléguée il y a 1 an, et au fait que les orgas avaient 5 ans d’expérience alors que moi je me retrouve à leur place aujourd’hui, c’est gratifiant.

C’est bien d’être rigoureux et assidu. On a essayé d’avoir un leitmotiv contre la procrastination : L’avenue demain mène à la place jamais. D’ailleurs, malgré tout, on a zappé pas mal de devoirs scolaires ces dernières semaines. Je pense qu’il faut un lien très fort entre les HOs, qu’ils/elles se soutiennent et ne doivent pas se contredire devant les autres orgas. Lise et moi formons un duo complémentaire parce que je suis lunatique et émotive alors que Lise est beaucoup plus calme. D’ailleurs les orgas non plus ne doivent pas se contredire devant les délégués, autrement c’est très problématique. En outre, il faut être altruiste, compréhensif devant les autres parce qu’être HO n’est pas un pouvoir mais une fonction. Je donne les directives et les autres peuvent faire les choses à leur manière. Il faut cependant savoir trancher et prendre des décisions quand il faut pour que ça avance.

2 : Comment vous est venu le thème de la session ? Pourquoi la révolution digitale ? Nous n’avons pas choisi le thème de la session. On avait plutôt en tête le développement durable, ce qui s’est avéré être un peu contradictoire au vu de tous les déchets qu’on a fait... Nous l’avions évoqué mais finalement c’est le PEJ France qui a choisi la révolution digitale. 3 : Aujourd’hui avez-vous des regrets ou des choses que vous auriez faites différemment ? On essaie de ne pas avoir de regrets. On a fait du mieux qu’on pouvait. Mais en vivant la session, je me rends compte qu’on aurait parfois pu faire les choses différemment. En fait, ce n’est pas vraiment des regrets, mais juste dommage sur certains points comme cette histoire de Wi-Fi qui aurait été un plus. On se dit que, parfois, avec un mail de plus on aurait pu changer significativement les choses.

5 : Quels sont vos conseils pour les futurs HO ? Mon conseil pour les prochains HOs, ce serait avant tout une bonne communication, absolument, c’est crucial. D’ailleurs, ça vaut aussi pour toute l’association au-delà du cadre de la session. Nous, nous avions fait un groupe secret sur Facebook où on postait les choses vraiment importantes pour pouvoir y revenir après. Puis, sur Messenger, on avait créé deux conversations : un groupe entre nous et un autre incluant les membres du PEJ France.


Le premier nous permettait de nous lâcher ou de nous parler de manière plus personnelle. Les « boucles mails » sont à proscrire. De manière générale, j’aurais voulu avoir plus régulièrement des retours sur les directives qu’on a donné avec Lise parce que, souvent, il a fallu déléguer le travail ; ce qui rendait la communication essentielle. On doit pouvoir se donner des informations de manière simultanée et continue. En somme, au sein du groupe, il faut de la prospection, de l’introspection et même une certaine forme de rétrospection. 6 : Comment avez-vous connu le PEJ ? J’étais en première, c’était le 11 septembre 2016, j’avais entendu Adèle Sulvic en parler. Elle était dans notre lycée à l’époque. Quand elle a parlé d’organiser une session, nous n’avions retenu que « Parlement Européen des Jeunes » et « Partir à l’étranger ». Malheureusement, il ne restait plus qu’une semaine pour les candidatures et il fallait prévenir nos parents ainsi

que trouver 6 autres personnes. Heureusement, les deadlines ont été reportées et nous avons été sélectionnés. 7 : Combien d’orgas faut-il pour gérer une session nationale ? À la base, nous étions 9 dans notre délégation, puis il y en a 2 qui n’ont pas voulu se lancer dans l’organisation dès le départ. Nous n’étions plus que 7, c’est vrai qu’on aurait pu trouver d’autres personnes mais ça ne s’est pas fait. Ça ne s’est pas fait parce qu’intégrer quelqu’un qui n’avait pas vécu la session du Puy en Velay, ce n’était pas envisageable pour nous ; il y avait un lien qui s’était forgé entre nous et on voulait vraiment le garder intact. Mais sinon, je pense qu’avec 10 personnes, nous aurions pu avoir un résultat vraiment abouti. Toutefois, il faut garder en tête que plus nous sommes nombreux, plus nous avons des difficultés à maintenir l’harmonie au sein de l’équipe, et, surtout, c’est très difficile de trouver un horaire qui convienne à tout le monde.

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8 : « Pain au chocolat » ou « chocolatine » ? Pain au chocolat ! Je préfère pain au chocolat parce que je viens de Fontainebleau. Plus sérieusement, je vois cette diversité comme une richesse culturelle française, j’accepte ses différentes identités. 9 : Combien de temps faut-il pour organiser une session nationale d’après toi ? Sachant qu’on a un peu stagné pendant les grandes vacances, en réalité on a eu que 4 mois, et ce n’était pas assez. Si on prend du recul, on a fait beaucoup de choses sur la fin. Idéalement, il faudrait toujours étaler le travail pour que le principal soit terminé assez tôt, et puis, ensuite, le perfectionner au fur et à mesure. Il faudrait, pour reprendre la métaphore de Montaigne, « prendre le temps de digérer le travail. » 10 : Entre des délégués à l’heure mais turbulents ou des délégués très en retard mais cools, tu choisirais quoi ? Je ne veux pas me prononcer pour Lise mais je pense qu’elle aurait choisi la deuxième option. Je préfère la première parce que logiquement, si les délégués sont à l’heure, nous avons plus le temps de faire des choses cools et finalement, certes, ils pourraient être pénibles, mais je vois ça comme une marque de dynamisme. J’aime quand c’est vivant, quand ça bouge. J’ai du mal avec le retard parce que le programme qu’on a mis du temps à préparer n’avance pas.

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11 : Ananas sur la pizza ? Non.


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STORYLINE : One

by one, participants wrote down one sentence

each in order to create a story. By Sylvie Selvaratnam

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« Once upon a time, a ghost appeared and that ghost was once at the 43rd french National Session in Fontainebleau. It’s a « mise en abyme ». His name was Warult and he is Red-headed. So, he eats carrots and he has a dead rat with him. He sells kidneys to his friends, but he is really nice ! And he loves making jokes. He declared « ENVI is the best committee ! » But he realized that he was wrong. So, he said that « ECON was really the best committee. » But he saw then its topic and was scared. Then the dead rat came to life again and said : « BRAVO NIELS ». Then he started to sing « Johnny Depp, Johnny Depp » as if he was drunk. He is happy. Then when he met him, he said « Ha, bah je suis ravi, c’est super ça ! » Suddenly, the aliens kidnapped the dead rat and so in order to save it, Warult used his ginger fierceness to kill the alien with one glance … Impressed, the dead rat started dancing around to show off his amazing skills, when suddenly, Santa Claus appeared in the sky, carrying tons of gifts. Santa Claus told the rat that his dream was to meet the “French fries” delegation. » « Il était une fois, un fantôme qui est apparu à la 43ème Session Nationale à Fontainebleau. C’est une mise en abyme. Son nom était Warult, il mangeait des carottes et il était roux. Il transportait aussi un rat mort avec lui. Il vendait parfois des reins à ses amis, mais il était vraiment sympa ! Il aimait faire des blagues. Un jour, il a déclaré : « ENVI est le meilleur comité ! » Puis il a changé d’avis en disant que c’était faux et il a fait une nouvelle déclaration : « ECON est le meilleur comité ! » Cependant, il aperçut le sujet de leur comité et il prit peur. Puis, le rat mort revint à la vie et ses premiers mots furent : « BRAVO NIELS ». Le rat ressuscité commença à chanter à tue-tête : « Johny Depp, Johny Depp » comme s’il était ivre. Il était vraiment heureux. Soudain, le rat ressuscité fut kidnappé par des aliens mais pour le sauver, Warult utilisa sa férocité de roux pour tuer les aliens en un seul regard... Impressionné, le rat ressuscité commença à danser pour démontrer toutes ses capacités, quand soudainement, le Père Noël apparut dans le ciel avec une tonne de cadeaux. Il parla au rat en annonçant que son rêve était de voir la délégation faite de frites belges. »


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LA PHOTOGRAPHIE Une vie chargée d’histoire

La photo à vue le jour grâce à de nombreuses innovations technologique, technique, optique, chimique, mécanique et informatique. La chambre noir, la réflexion et réfraction de la lumière sont des phénomènes indispensable pour qu’un appareil photo puisse fonctionner. Connue déjà depuis longtemps au XI siècle dans le Traité d’Optique.

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Cette histoire commence avec Aristote (384-322 av. Jc) qui connaissait le principe de la chambre noir repris ensuite par Ibn Al-Haytham ( 965-1038) et enfin par Léonard De Vinci ( 1452-1519). Suite à des expériences, des chimistes on découvert que la lumière noircissait le chlorure d’argent. Jacques Charles parvint à fixer une ombre sur une feuille de papier imbibée de chlorure d’argent et placée dans une chambre noir. Thomas Wedgwood (1771-1805) fit la même expérience mais en utilisant du nitrate d’argent qui donna de meilleur résultat. Enfin, en 1819, John Herschel décrit les propriétés de l’hyposulfite de sodium comme un ingrédient important pour fixer sur la feuille de papier.

By Marc Bourdilla

Vers 1826, Joseph Nicéphore Niépce parvient à fixer des images de qualité moyenne sur des plaques d’étain recouvertes de bitume de Judée (une sorte de goudron naturel ayant la propriété de durcir à la lumière). Cette première «photo» a nécessité une pose de plusieurs heures. La date officielle de l’invention de la photographie est de 1839 : François Arago présente à l’Académie des sciences le daguerréotype, une amélioration de l’invention de Niépce due à Louis Jacques Mandé Daguerre qui réduit le temps de pose à une demi-heure. Même si ces images ne pouvaient être produites qu’en un seul exemplaire à la fois pour un résultat d’une qualité aléatoire, la longue histoire de la photographie est en marche. Les progrès techniques permettent la réduction de temps de pose, l’amélioration de l’optique permet une évolution dans la stabilité de l’appareil, mais aussi de leur poids et du prix; se qui l’a rendu plus accessible au publique.


George Eastman invente les surfaces sensibles et souples et le film en celluloïd. Cette étape importante de l’histoire de la photographie va permettre de stocker plusieurs images dans l’appareil. Autre étape importante dans l’histoire de la photographie: le premier procédé véritablement pratique de photographie en couleurs apparaît au début du XXème siècle. Il s’agit de l’autochrome, inventé par les Frères lumière en 1903 et commercialisé à partir de 1907, avec pour support la plaque de verre.

Le film sensible est remplacé par des capteurs électroniques de l’image.

Ce n’est qu’en 1935 que la photographie en couleur se répand réellement. XXIème siècle, l’histoire de la photographie entre dans l’ère numérique : les techniques informatiques permettent de transformer une image en une série de points, les pixels.

L’avancée de cette technique permet à tous d’avoir un appareil a porté de main tout le temps. Le numérique nous permet de stocker plus facilement nos photos, mais aussi d’implanter des appareils photo dans nos portables qui rivalisent avec le monde de la photographie d’aujourd’hui.

Cette technologie marque donc une rupture complète avec les procédés physico-chimiques qui étaient à l’origine de la technique photographique. La résolution de ces capteurs (le nombre de pixels qu’ils sont capables d’analyser) évolue très rapidement et l’évolution technologique semble condamner la technique argentique à ne subsister que sous forme d’expression artistique.

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L’impact de la photographie sur notre societe

L’image nous submerge, elle est omniprésente et indispensable dans notre société, qui a été sous l’emprise de la presse écrite. Contrairement aux reportages écrits, qui nécessitent des traductions pour être compris, l’image est universelle et permet de transmettre une quantité d’informations et d’émotions inégalables à un spectateur sans distinction de langues. De plus on peut avoir des doutes sur ce qu’on lit, mais l’image en ellemême peut être convaincante pour le spectateur et peut lui transmettre des émotions qui changent son opinion. Nombres d’entre nous utilisent la photo pour communiquer. Snapchat et instagram sont de loin les réseaux sociaux les plus utilisées pour échanger avec de simples images. Facebook, et messenger sont d’autres plateformes qui utilisent ce principe. Nous pouvons nous poser la question: qui a le plus d’influence ? Le spectateur sur l’image ou l’image sur le spectateur ? Selon Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de Libération, « une bonne photo est essentielle au journal, parce qu’une bonne photo c’est un article plus concis et plus frappant, ça donne une esthétique à l’information »

En effet, l’image est utilisée pour provoquer chez le spectateur un acte d’achat, l’œil du passant doit être automatiquement attiré par la couleur et la luminosité que renvoie la photo. Cela doit pousser ce dernier à en savoir davantage en favorisant le désir de lecture. C’est pour cela que « la une » d’un magazine est minutieusement choisie car c’est la page la plus importante, elle est la seule à être visible avant l’acte d’achat. La photo de couverture doit faire acheter le magazine. Les images ont également le pouvoir de bouleverser les gens dans leurs convictions, de faire avancer les choses. Prenons l’exemple d’un cliché obtenu par Marc Riboud, Photographe professionnelle française. La photo a été prise en 1967, lors d’une manifestation contre la guerre du Vietnam. Cette jeune femme nous montre à sa manière le conflit. Ses vêtements, la fleur et ses cheveux courts font référence à l’anticonformisme. Elle incarne d’une certaine façon la communauté Hippie et ses valeurs. Elle est isolée face à une brigade de soldats armés qui pointent leurs armes vers son visage. Face à cela elle semble sereine et son geste de recueillement évoque la douleur, la paix et le calme qu’elle souhaite partager.


Cette photo a eu un impact sur la manière de voir la guerre du Vietnam. Cela nous montre bien quel impact peut avoir la photo sur nous et notre société. La photo fut aussi utilisée dans l’histoire pour promouvoir une idée. Durant la seconde guerre mondiale la propagande était de loin le moyen le plus utilisé par de nombreux pays comme les États-unis, l’Allemagne et la Russie. L’homme a aussi un impact important sur la photo. Et aujourd’hui, elle est en perpétuelle évolution.

V I S I O N P E R S O N N E L L E D E L A P H O T O

15 Eloïse Faverolle membre du groupe d’organisateur de la session (HO) : «La photo c’est l’expression de sentiment, on communique et on transmet des sentiments à la personne qui verra le cliché. »


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By Tjeerd bakker


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By Anna von gross


A DAY IN THE LIFE OF A JOURNALIST By suzannah berke

It was the first day of the French National Session, my first job as a journalist, my first time even holding a camera worth more than the price of a cheap phone, and I was entirely out of my depth. I wasn’t certain that the french I had would be sufficient enough to order a pizza, let alone understanding complex resolutions and political debates. I had been introduced to my colleagues the previous day, an eclectic mix of people from all over the world; France, Sweden/ Germany, Switzerland, Sri-Lanka, The Netherlands and of course, I myself was from Ireland.

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Where one had brought an entire computer and monitor set, another was in a similar situation to mine - cameraless. This small incident of solidarity was a small comfort which I grasped onto tightly. Of course, there were the Editressess. Both from Switzerland, anyone could tell that they would be a power-couple from the first glance. Simultaneously the most supportive and determined, they were the people who would consistently “show you the door” and yet were the first to check to ensure their team was complete when travelling. (I still believe that the promise of Swiss chocolate may have been our sustaining motivation throughout the long nights and early mornings of the week.) Our group had formed an inexplicable bond through the transfer of Canadian insults, eekhoorn translations, Irish slang, food, introduction to the world of Brandon Woelfel, along with the constant musing of the whereabouts of Marc (a fellow journalist). Our first media team meeting was accompanied by the horrific news of the lack of Wi-Fi and more disastrously, electrical sockets.

It would become an issue later in the day, however at the time, we managed. The taping of flow-charts, post-its and random other paraphernalia along the walls of the historic building, although about a century out of date, set the atmosphere and we set down to work. Ideas were plentiful and constantly forthcoming, nobody was concerned with the time that would be required to implement, create and edit the multitude of proposed projects and assignments. The harder part of the planning came when the reduction of numerous projects was proposed, and though in hindsight I acknowledge that we barely scraped our last projects out in time, we had at the time, clung to our projects in defiance. Our reluctance to discard these ‘creations’ was greatly lessened, however when the epiphany dawned on our little group of eight that we would somehow have to schedule everything into a calendar. I won’t say that we dropped our projects like flies, however I will admit that it quickly became far easier to ‘weed-out’ any ‘recyclable ideas’. A ripple of excitement could be felt throughout the entire committee at the first sighting of the delegates. Although we may not admit it, we all sat gawking through the window at the long procession of delegates, claiming they looked young and reminiscing about our delegate days. We had all begun to sit up a little taller and fiddle with our cameras in excitement, (I had since obtained the use of one of our editor’s cameras, and had a very basic understanding of its functions and capabilities, sadly I would later discover at the least opportune moment that video capability was not included


in its list of merits). Honestly, we were dying to dash out and size up the delegates in person, learn a few names, maybe even jump the gun and snatch a few unofficial shots as a warm-up. The good-will lasted about as long as it took us to reach the bag room and realise that they had somehow managed to steal our prime bag-storage location. In somewhat of a sulk, we proceeded to the massive gardens for team building documenting, where we discovered it was far more entertaining to snap photos of other officials than of posing delegates. Perhaps this was somewhat fueled by our petty grudges, however once the delegates began to ignore our lurking, stalker presence prowling about their merry group of singing, dancing and just plain makinga-fool-of-themselves circle, we pounced on the opportunity to finally take the awkward

natural photos we had all been waiting for. I feel obliged to admit that at this point in time, I was making my own, smaller rounds of my fellow journalists, shamefully seeking advice on photos, locations of settings and more likely than not, how to turn on my camera. Although I was apprehensive upon each approach, each time I walked away confident, comforted and (usually) more informed. It came time for the translocation of each committee to their respective rooms/locations. Chaos ensued. It should have been simple for me, not only had I been standing beside my assigned committee for the past 5 minutes, I was also friends with both of the Chairs. What’s more, the tallest person in the entire session happened to be one of the Chairs (shoutout to Arne), and yet I lost the group.

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I ended up in a random committee room and was greeted by the amused pitying eyes of various officials, and the curious eyes of the delegates who were silently deciphering whether I belonged in their little committee or not. Even they came to the conclusion that I was an outsider, and I left the room in awkward disgrace, welcomed but out of place. Walking carefully and hurriedly down the deceptively slippery muddy paths with my camera clutched tightly in both hands to avoid any plausible accidents, I attempted to traverse and locate my committee. The flip side to my dilemma was the opportunity it granted me to explore the castle grounds and decipher my camera settings. I was lucky enough to happen upon a fellow ‘journo’ dashing about in search of a tripod - honestly it was more valuable than gold for us - and they pointed me in the right direction while I pointed them in (accidentally) in the wrong one.

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I eventually arrived to the long hall which was rumoured to contain statues destined for the Louvre and terrible lighting. It turned out both were true when I was greeted by a security guard sitting on a statue in a lengthy, atmospherically dark room. The incredible stained glass windows were unfortunately for the most part boarded up, leading to a lighting which I discovered was , and yet I feel obliged to give credit to Romain (another fellow journo), who somehow managed to take the best profile pictures of the session with his incredible photography skills under the worst possible conditions. I had finally resigned myself to a sky-high ISO setting when, low and behold, the camera died. I of course panicked, as all inexperienced people would in the possession of another’s expensive device, and checked to see if I had somehow afflicted irreparable damage by taking too many terrible photos - illogical, I am aware - but of course it was only the battery. In most instances ‘only the battery’ would have been a small matter, however it had catastrophic implications. Planning on unplugging a display light to steal its respective plug,

I remember weighing up the security guard and the worth of dimly-lit photos and giving up. That evening was the Opening Ceremony and Eurovillage. We attempted to dress smart by donning a suit jacket, but were entirely shownup by the delegates who pulled out all the stops, going so far as to sacrifice pride for a ketchup bottle costume - thank you teachers you led to our endless entertainment - and bringing the most valuable commodity for an EYP official - food. They certainly knew how to bribe their way into our hearts, and I can tell you with absolute certainty that my best photos of the session are all on the topic of food, did we really wait for the Jury to arrive to taste…? Maybe I’ll be forgiven if I can accurately describe the agony my arms were in by the end of filming the unending list of speeches in the opening ceremony? Or point out a few profile pictures up on facebook that I have spotted and am nearly certain came from my SD card… Honestly, the day ended as I never believed it would, but looking back on it, I wish it never had. The only reason I made it through was by the support and tolerance afforded to me by all officials of the session. Thank you to the organisers for their scenic settings and sacks of baguettes (imported from Italy?), Board for their explanation of EYP gossip, photogenic outfits and love of Christmas, Chairs for their ability to point out every time my camera was on the wrong setting, Delegates for being incredibly photogenic and not moving too often in photos (and of course for teaching me French), and most importantly Journos and Editors for helping when my computer went on vacation, my camera died, my pictures deleted or my brain just wasn’t computing. Thank you for making my ‘first day in the life of a journalist’ as incredible as the people who were in it.


SEE YOU SOMEWHERE IN EUROPE Dear reader,

We can assure you that our Media Team put all its heart in this issue, and that each article was written with love and passion. We hope that you could feel our concern in these pages. Do not hesitate to take a look at your pictures every now and then and smile about the past ; it feels good to remember the friends you made, the moments you shared, the five days you spent with us. This is what a Media Team is about : creating memories that will last for a lifetime. We tried and we dare to say that we succeeded in making this session unforgettable for all participants. We hope that you enjoyed all of our projects and reading this issue as much as we enjoyed creating them. It has been a long way for all of us. As the issue is one of our last projects, you are now almost done with Fontainebleau 2017. It does not mean that you will forget this session ; we made sure to capture every important moment for you to come back to and remember it. Fear not, for this is not a farewell, but a simple goodbye. Goodbye because we know that you will be back in EYP someday, and that we will see each other again, somewhere in Europe.

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