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VOSGES/MEUSE

Smoking Josephine © Thibault Stipal

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CHÂTENOIS La Scène

Théâtre Ernest Lambert Place du Champ de Foire +33 (0)3 29 94 55 61 ccov.fr Chansons contre !

Ensemble XXI.n

Chansons engagées, chansons dégagées, chansons bêtes et méchantes ou chansons contre le réel…

20 h 30 - Vendredi 4 février

L’école des maris

de Molière Cie La Mandarine Blanche Théâtre dès 10 ans

Il en va du désir de raconter avec poésie la complexité des rapports amoureux mais aussi de mettre en résonance cette pièce de 1661 avec aujourd’hui.

20 h 30 - Vendredi 25 février

ÉPINAL Auditorium de la Louvière

11 rue de la Louvière

Magie d’ombres... Et autres tours

Dès 7 ans - Magicien et passionné de cinéma, Philippe Beau fait partie des rares artistes à pratiquer l’ombromanie.

scenes-vosges.com 20 h 30 - Mardi 1er février

Les belles de nuit

de Magali Mougel Cie 7e Ciel - Marie Provence

Magali Mougel imagine une épopée de l’âge, un road movie automnal, et dresse un portrait sensible et sensuel d’une femme encore pleine de désir, ponctué d’humour et de dérision.

+33 (0)3 29 82 00 25 atpvosges.wix.com/theatre 20 h 30 - Jeudi 3 février

Smoking Joséphine

Quintette à cordes

Un hymne à l’amour tour à tour léger, romantique, dramatique, sarcastique, heureux ou malheureux, qui chante et se joue de nos états d’âme, en tentant d’en extraire la beauté, la fougue et la poésie. Elgar, Falla, Prokofiev...

concerts-classiques-epinal.com 17 h - Dimanche 6 février Quatuor Avena

Le tour du monde en 80 minutes

Un concert apéritif spectacle proposé par le quatuor de saxophones Avena, invitant le public à un voyage musical autour du monde, au cours duquel chaque escale est illustrée par une musique évocatrice des lieux traversés. Bach, Bartok, Piazzolla...

concerts-classiques-epinal.com 11 h - Dimanche 20 février Transe - maître(s)

Texte et mise en scène : Elemawusi Agbedjidji - Cie Soliloques

Dès 13 ans - Au début de l’éternité, au Ciel, Ata Kokorabi, ou Éternel Seigneur des armées, ou Buisson ardent, ou tout simplement Je suis, s’ennuie dans sa grande solitude. Alors il prend la grave décision de créer le monde.

+33 (0)3 29 82 00 25 atpvosges.wix.com/theatre 20 h 30 - Mardi 1er mars

BMI

Bibliothèque Multimédia Intercommunale - 48 rue Saint-Michel +33 (0)3 29 39 98 20 - bmi.agglo-epinal.fr Faune urbaine

Jordan Patenotte alias La Korde Gribouille présente un bestiaire inédit.

Du 1er au 27 février J’ai réussi à sortir de chez moi

Guillaume Sagot s’inspire de la photographie de rue des années 1930/50.

Du 1er au 27 février SubsOner

7 avenue de Saint-Dié congres-epinal.com Salon des antiquaires et de la brocante vosgienne

70 exposants, experts.

Du 18 au 20 février

La Lune en Parachute

46 B rue Saint-Michel +33 (0)3 29 35 04 64 laluneenparachute.com Entre-temps

Œuvres des étudiants de l’École Supérieure d’Art de Lorraine (Épinal)

Jusqu’au 13 février La Souris Verte

Scène de musiques actuelles 17 rue des Etats-Unis +33 (0)3 29 65 59 92 - lasourisverte-epinal.fr

Jahneration © Matthieu Bizeul

Jahneration

Dès les premières sonorités, on comprend qu’ils ont grandi dans le reggae des tréfonds de Kingston et le hip-hop saupoudré de rock californien. 1ère partie : Medhy (condensé d’influences musicales diverses)

20 h 30 - Vendredi 25 février

Avec leur mélange de rock garage mordant, de mélodies électrisantes et de psychédélisme assumé, Les Deuxluxes mettent le feu à la scène et envoûtent la foule partout où ils passent. 1ère partie : La Jarry (rock)

20 h 30 - Samedi 26 février

Lavoir Théâtre Georges Brassens

Rue des Petites-Boucheries

Daniel Zimmermann Quartet

Café Jazz

Poursuivant sa route en marge des codes et des conventions, Daniel Zimmermann met de côté les pop songs de ses Montagnes russes pour une formation plus expérimentale, à l’instrumentation inédite, qui réunit trois belles rencontres et fortes têtes du monde des musiques improvisées. Tromboniste du dernier groupe de Claude Nougaro, de Manu Dibango, Daniel Zimmermann a été en 2014 le premier tromboniste nominé aux Victoires du Jazz suite à la parution de Bone Machine. Au piano, Benoî t Delbecq est une des figures les plus singuliè res de ces vingt derniè res anné es, son jeu d’une grande poé sie s’inspire aussi bien de la musique contemporaine que de l’é lectro. Saxophoniste virtuose et soliste hyper lyrique, Ré mi Sciuto assume ici brillamment le rô le de bassiste au saxophone basse, pari osé sur une telle musique mais ré ussi. À la batterie enfin, le maî tre è s-polyrythmies Franck Vaillant ne cesse de trouver de nouvelles formes d’expressions sonores.

+33 (0)3 29 31 04 85 isabelle.sartori@epinal.fr 20 h 30 - Vendredi 4 février

ÉPINAL Musée de l’Image

42 quai de Dogneville +33 (0)3 29 81 48 30 museedelimage.fr Polichinelle dans tous ses états

De la subversion à l’éducation

Pulcinella en Italie, Polichinelle en France, Punch en Angleterre, Petrouchka en Russie : autant de variations d’un même personnage, incarnation intemporelle de l’irrévérence, qui s’impose dans la culture populaire européenne depuis le XVIe siècle. Reconnaissable à son allure colorée et ventripotente, sa gibbosité (bosse), son nez crochu et son air goguenard, le farceur Polichinelle français est une figure incontournable des imageries jusqu’à la fin du XIXe siècle.

Jusqu’au 27 février Posada

Génie de la gravure

Voir en Expositions

Du 5 février au 18 septembre

NEUFCHÂTEAU Le Trait d’Union

Espace Culturel François Mitterrand 1 rue Louis Regnault +33 (0)3 29 94 99 50 - ccov.fr ApoCalypto

Xavier Thomen

Nouveaux rivages 2021 - Exposition de peinture, collage, sculpture et installation.

Du 4 février au 14 mars Les voyages fantastiques

Cie Les Trottoirs du Hasard Théâtre, cirque, illusion dès 5 ans

Un voyage dans le temps sur le plateau de tournage d’un studio de cinéma du début du XXe siècle.

19 h - Samedi 5 février

REMIREMONT Musée Charles Friry

12 rue du Général Humbert +33 (0)3 29 62 59 13 Jean Montémont (19131959) et l’Abstraction

Présentation d’une trentaine œuvres inédites réalisées à la fin de la vie de l’artiste, à partir de différentes techniques picturales (huiles sur toile, gouaches, aquarelles) : natures mortes abstraites, paysages réalistes, abstraits, dans une veine cubiste.

Jusqu’au 27 février

SAINT DIÉ DES VOSGES Espace Georges-Sadoul

26/28 quai Sadi Carnot +33 (0)3 29 56 14 09 - ca-saintdie.fr La Messe de l’Âne

Biologiste de formation, Olivier de Sagazan est devenu peintre et sculpteur avec l’idée toujours présente d’interroger la vie organique : comment faire une sculpture qui par sa simple existence suscite le sentiment d’une présence ?

20 h 30 - Samedi 26 février

Musée Pierre-Noël

11 rue Saint-Charles +33 (0)3 29 56 14 09 ca-saintdie.fr

La visite de la vieille dame

Cie Les Têtes de bois Théâtre, masques et marionnettes dès 12 ans

Avec ce spectacle, Mehdi Benabdelouhab signe une mise en scè ne contemporaine, poé tique, mê lant masques et marionnettes.

20 h 30 - Mardi 1er février

Les habits neufs de l’empereur

Cie Escale Théâtre d’ombres et de corps dès 7 ans

Il y a très longtemps, dans un pays très lointain, un empereur très puissant aimait par dessus tout les très jolis costumes. Un jour, au palais, se présentent deux tailleurs, escrocs de profession. Ils se vantent de savoir tisser une étoffe merveilleuse, invisible aux imbéciles et aux sots.

10 h 30 - Samedi 5 février

THAON LES VOSGES La Rotonde

7 rue Pierre de Coubertin Minuit

Tentatives d’approches d’un point de suspension CCN2 - Centre chorégraphique national de Grenoble Dès 8 ans

Acrobate, danseur, jongleur, trampoliniste, Yoann Bourgeois poursuit son ascension fulgurante avec la même obsession : la quête de ce qu’il nomme le point de suspension, ce moment qui suit l’élan et précède la chute.

scenes-vosges.com 20 h 30 - Mardi 1er mars

VITTEL Espace Alhambra

38 place de la Marne +33 (0)3 29 08 16 59 ville-vittel.fr Yarol

Hot Like Dynamite a été conçu sur les milliers de kilomètres parcourus pendant la première tournée en solo de Yarol Poupaud et achevé au mythique studio parisien Motorbass.

20 h 30 - Vendredi 11 février

Renaud Hantson

Ce concert hommage permettra de réentendre les plus grands titres de Michel Berger.

20 h - Vendredi 25 février

Meuse

BAR LE DUC Office de tourisme Sud Meuse

7 rue Jeanne d’Arc +33 (0)3 29 79 11 13 tourisme-barleducsudmeuse.fr Petit précis de la maison barisienne

Des façades de la ville haute et de la ville basse de Bar le Duc se dégage une harmonie architecturale, scandée cependant de détails variés qui rendent chaque bâtisse unique. Cette visite vous invite à travers les siècles à la découverte de la facture de la ville, de son style reconnaissable entre tous, et des à-côtés singuliers qui la rendent si vivante.

RDV devant l’OT 15 h - Dimanche 27 février

2022 ORIENTATION, FORMATIONS & FILIÈRES

Comme un vent de changement

Est-ce que vous le sentez, vous aussi, ce vent qui souffle ? Le vent du changement de voie professionnelle, qui redistribue les places et crée de l’espace aux nouveaux entrants. Discrète avant la pandémie, la tendance ne cesse de s’accentuer depuis le déconfinement. De plus en plus d’actifs se lancent dans un nouveau métier. Le pote informaticien qui commence une formation de viticulteur, la RH qui ouvre un cours de yoga, les infirmières qui fuient l’hôpital pour passer en libéral, les ingénieurs qui deviennent profs, les profs qui deviennent formateurs, conseillers Pôle emploi ou guides naturalistes. Parmi les causes de reconversion, il y a le tristement célèbre « burn out ». Mais on a aussi identifié le « bore out » : l’ennui fatal. Et les « bullshit jobs », ces « boulots à la con » propices au « brown out » : la baisse de jus. Sans négliger le conflit entre la passion pour un métier d’engagement et l’impossibilité de l’exercer correctement. Ce mouvement, qualifié parfois de « grande démission », a aussi un impact sur les jeunes qui entament leurs études ou arrivent sur le marché. Il leur offre des opportunités et abaisse l’exigence « d’expérience dans un poste similaire », qui pénalise tant les débutants. De surcroît, cette « grève des candidatures » a transformé en pénurie la tension qui préexistait dans certains secteurs, obligeant les employeurs à offrir de meilleures conditions de travail et à augmenter les salaires. Mais s’il y a une leçon à retenir de ce mouvement, c’est qu’une première orientation n’engage pas pour la vie entière. Voilà de quoi rassurer les lycéens angoissés à l’idée de mal choisir (et leurs parents) ! Que vous soyez en début de parcours ou déjà engagé dans une carrière… Respirez, prenez-le vent et lancez-vous.

# Francis Gérardin

Fauxels / © Pexels

➜ LES CLÉS D’UNE BONNE ORIENTATION Trouver sa voie

Dans la jungle des formations, une boussole est indispensable pour s’orienter. Et dans cette délicate démarche, il vaut mieux être accompagné ! Petit vadémécum pour y voir plus clair.

L’orientation a bien des points communs avec un trek. Le plus évident ? La nécessaire préparation, sauf à accepter le risque de se retrouver n’importe où après avoir pris un chemin au hasard ! C’est à vous de choisir la destination, ou au minimum la direction générale, et de vous renseigner pour vérifier que l’idée que vous vous en faites n’est pas trompeuse. Vous devez aussi évaluer les différents itinéraires menant au but fixé et estimer vos possibilités de réussite. Ce travail de fond est plus simple lorsqu’il n’est pas mené isolément. Ça tombe bien : vous êtes entouré de conseillers ! À commencer par vos proches, famille et amis. Ils peuvent vous parler de leur quotidien, de leurs études ou emplois. Et vous dire s’ils vous y voient. Mais peuvent-ils être totalement honnêtes avec vous ? Plus détachés, vos professeurs sont aussi plus objectifs, et ce sont des connaisseurs en la matière.

ONISEP qui tôt y pense

Les psychologues de l’éducation nationale sont, eux, des spécialistes du conseil en orientation. Ne craignez pas de leur montrer votre ignorance dans le domaine : ils y sont habitués. S’il n’y en a pas dans votre établissement, si vous êtes loin d’un Centre d’information et d’orientation (CIO), ou si vous n’avez que peu de goût pour le contact direct, la plateforme Mon orientation en ligne vous donne les coordonnées pour discuter par téléphone, tchat ou encore courriel avec un conseiller de l’Onisep. monorientationenligne.fr

Derrière cet acronyme se cache l’Office national d’information sur les enseignements et les formations, c’est LA mine de documentation, sur papier et en ligne. Notez qu’il propose un espace aux parents désireux d’aider leur enfant dans son projet : onisep.fr/Parents

Si vous êtes tenté par une réorientation ou une reprise de formation, voyez le portail que l’État a créé pour guider tous les internautes dans leurs projets professionnels ou scolaires : orientation-pour-tous.fr. Vous pouvez aussi consulter des valeurs sûres de la presse : l’Étudiant (sur papier ou web) et studyrama.com. Elles sont très réactives à l’actualité et indépendantes des pouvoirs publics.

Entre passionnés

À un moment donné, vous devrez néanmoins aller sur le terrain. Les salons spécialisés, physiques ou par visioconférence, permettent de rencontrer les représentants de plusieurs établissements, qu’ils soient enseignants ou étudiants. N’hésitez pas à reprendre les coordonnées de ces derniers pour échanger ensuite plus librement. Autre incontournable : les portes ouvertes, qui permettent de découvrir le cadre et l’ambiance des écoles.

Procédez de même pour les métiers qui vous intéressent : rencontrez des professionnels et trouvez moyen de les voir en action. Si votre cursus ne comporte pas de stage en bonne et due forme, demandez-leur l’autorisation de venir au moins les observer. Et si vous n’avez pas le réseau nécessaire, allez-y au culot ! Cela permet parfois d’ouvrir des portes.

En suivant ce processus, vous ne vous mettrez certes pas complètement à l’abri des mauvaises surprises et des déconvenues, mais vous en limiterez la probabilité et la proportion. Vous risquez surtout de troquer le problème du « J’sais pas ! » contre celui du « J’ai trop d’idées ! » Mais quel plus exaltant embarras que l’embarras du choix ?

UN MÉTIER, UNE VIDÉO

Webdesigner, boucher, prothésiste dentaire… Découvrez des dizaines de métiers de façon rapide et ludique en visionnant des films animés qui permettent de se faire une première idée. Et pour aller plus loin, approfondissez vos informations sur Onisep TV !

➜ VIE ÉTUDIANTE Le Crous, facilitateur de la vie de l’étudiant

Améliorer les conditions de vie des étudiants, notamment en leur proposant des aides financières et sociales pour favoriser leur réussite, telle est la mission du Centre régional des œuvres universitaires et scolaires. Une procédure unique appelée Dossier social étudiant (DSE) permet à ce dernier de faire la demande d’une bourse délivrée sur critères sociaux et d’un logement en résidence universitaire. Il suffit de faire sa demande en ligne jusqu’au 15 mai 2022 sur messervices.etudiants.gouv.fr. Une fois le dossier validé, un mail de confirmation de l’enregistrement du dossier est adressé dans les 48 h. La Loi ORE prévoit un versement de la 1ère mensualité avant le 31 août pour tous les étudiants dont le DSE est complet au 15 mai. En 2021, malgré les contraintes de la crise sanitaire, 100 % des étudiants ayant complété leur dossier dans le délai ont reçu leur 1ère mensualité au 31 août. messervices.etudiant.gouv.fr

Action sociale, soutien psychologique

Le Crous a pour objectif d’accueillir, écouter, aider et soutenir les étudiants tout en veillant à la prévention du décrochage ou de l’isolement. En cas de problèmes d’ordre matériel, personnel ou de santé, des assistantes sociales sont disponibles. Le service social joue également un rôle informatif quant aux possibilités de bourse et de logement et peut aussi accompagner financièrement. Parallèlement, des consultations psychologiques gratuites sont proposées par le Crous Lorraine en partenariat avec l’association Apsytude. Ce dispositif permet aux étudiants de bénéficier d’une écoute bienveillante et sans jugement, de soutien et de réponses.

Logement, restauration et jobs étudiants

Besoin d’un logement ? Le Crous vous aide à trouver une chambre dans une des 19 résidences universitaires présentes sur le territoire lorrain. Comme pour les bourses, la demande s’effectue par l’intermédiaire du DSE. Cette solution d’hébergement présente de nombreux avantages : logements meublés, loyers adaptés, pas de taxe d’habitation, aides au logement, veille de nuit et permanence 24h/24 et 7j/7, accès sécurisé, Wifi gratuit, et de nombreux équipements : laveries, salles informatiques, salles de sport, etc. La restauration compte également parmi les missions principales de l’établissement. Différentes structures permettent de proposer aux étudiants des solutions adaptées à leurs besoins tout en étant économiques pour des repas de qualité. En effet, les boursiers bénéficient du repas à 1 € (tarif normal à 3,30 €) et plusieurs labels viennent garantir une alimentation saine, variée et équilibrée. Enfin, le Crous Lorraine facilite la recherche d’emploi étudiant à travers 2 plateformes. D’une part le portail jobaviz.fr recense gratuitement les offres proposées par des employeurs, permettant aux étudiants de concilier emploi et études. D’autre part SOS Emploi permet aux étudiants de trouver des jobs au sein même des structures du Crous Lorraine. jobaviz.fr Afin d’améliorer de façon continue le quotidien des étudiants, le Crous Lorraine s’est engagé dans différents projets de réhabilitation et d’ouverture de nouvelles structures. Un Crous Market’ a ainsi ouvert ses portes au pied de la résidence Boudonville à Nancy. Il propose une offre complète de produits du quotidien mais également de produits Crous et un espace de restauration assise. Autre nouveauté : un pôle social s’est implanté à proximité des services centraux du Crous. Ces locaux permettent aux assistantes sociales de recevoir les étudiants dans des conditions optimales. Sur le secteur de Metz, le tiers-lieu Station P0 est ouvert depuis septembre 2021. Il s’agit d’un espace multimodal de 400 m² permettant d’accueillir les étudiants dans un endroit chaleureux et moderne. À la fois lieu de restauration, de travail et d’animation, il s’affirme comme un espace de convivialité et de rencontre également propice aux révisions et travaux universitaires. Concernant l’hébergement, de multiples travaux de réhabilitation sont en cours sur tout le territoire lorrain. À Metz notamment, les résidences du Saulcy sont en cours de rénovation et un nouveau bâtiment est programmé afin d’élargir les capacités d’accueil. À Nancy, la rénovation de la résidence Monplaisir vient d’être achevée et les travaux de restructuration de la résidence Monbois ont démarré à l’automne 2021. Dans tous les projets, l’accent est mis sur la modernisation.

crouslorraine.fr

FAIRE TOUJOURS PLUS POUR LES ÉTUDIANTS

➜ ALTERNANCE ET APPRENTISSAGE Duo gagnant

Souvent confondus et victimes d’une mauvaise image, l’alternance et l’apprentissage sont néanmoins riches de débouchés prometteurs. On fait le point.

Il convient tout d’abord de donner une définition claire et concrète des deux termes. L’alternance est le système de formation où se succèdent des phases pratiques en milieu professionnel et des phases d’enseignement théorique. Elle permet à la fois de se former à un métier et de s’intégrer à la vie et la culture de l’entreprise. L’apprentissage n’en est que l’une des modalités.

Étudiant ou salarié ?

Les phases théoriques se déroulent dans des établissements du secondaire – lycées professionnels ou agricoles, Centres de formation des apprentis (CFA), Maisons familiales et rurales (MFR) – ou du supérieur, par exemple dans les Instituts universitaires de technologie (IUT), les facs, les écoles d’ingénieurs ou de commerce… L’alternant a le choix entre rester sous statut scolaire / étudiant en enchaînant des stages, et passer sous statut salarié en signant un contrat avec une entreprise, une association, un libéral ou un organisme d’État. Ce contrat peut être de deux types : le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation.

Apprentissage et contrat de professionnalisation

Le contrat d’apprentissage prépare à des diplômes de l’enseignement professionnel et technologique (CAP, bac pro, BTS…) ainsi qu’à des diplômes du supérieur (BUT, licence et mastère pro). Le contrat de professionnalisation vise plutôt une qualification professionnelle (titres du Répertoire national des certifications professionnelles, Certificats de qualification professionnelle ou qualifications reconnues par une convention collective nationale) pour une intégration rapide dans le monde du travail. C’est pourquoi il est également ouvert aux demandeurs d’emploi de 26 ans et plus, aux bénéficiaires de minima sociaux et aux personnes ayant bénéficié d’un contrat aidé.

Bonjour salaire, adieu grandes vacances !

Une fois qu’on a choisi l’alternance se pose la question : être étudiant ou apprenti ? L’apprentissage est le plus souvent préféré, pour trois avantages : le salaire perçu durant le cursus, une meilleure intégration à son terme, des indemnités de chômage en fin de contrat. Mais en contrepartie, les contraintes professionnelles sont exigeantes : responsabilités, relations hiérarchiques, vacances réduites aux congés payés. Sans ignorer la grande tentation de privilégier l’activité en entreprise au détriment de la préparation du diplôme, au risque de le rater.

Coups de pouce de l’État

Mais pour entrer en apprentissage, encore faut-il avoir trouvé une structure d’emploi et un maître de stage. Il faut donc s’y prendre le plus tôt possible et ne pas hésiter à se rapprocher des instances professionnelles que sont les Chambres de commerce et d’industrie, Chambres des métiers et de l’artisanat, Chambres d’agriculture. Aujourd’hui, l’État incite financièrement les entreprises en leur versant une aide pour chaque apprenti accepté : 5 000 euros maximum dans le cas des mineurs, 8 000 euros pour les majeurs. Rajoutons que dans le cadre du contrat d’apprentissage, l’apprenti majeur peut bénéficier de l’aide au financement du permis de conduire. alternance.emploi.gouv.fr

LES AVANTAGES DE L’ALTERNANCE

✔ Obtenir un diplôme : une qualification parmi un large choix de métiers ✔ Bénéficier de la gratuité des frais de formation ✔ Mettre en pratique les enseignements théoriques ✔ Être rémunéré pendant sa formation en tant que salarié ✔ Accéder plus facilement à l’emploi, grâce à l’expérience professionnelle acquise

➜ LES MÉTIERS QUI RECRUTENT La bonne pioche !

Difficile de choisir une orientation sans prendre connaissance des secteurs qui recrutent. En voici une sélection.

Intelligence artificielle, numérique et commerce

Le secteur du numérique est sans aucun doute devenu l’un des plus dynamiques. La crise sanitaire mondiale ayant favorisé l’expansion massive du e-commerce, ce domaine recrute à plein régime : développeur web, data analyst, webmestre, webdesigner, chargé de SEO, community manager, growth hacker… Secteurs clé de l’économie, le commerce et la distribution sont eux aussi en plein essor : lean manager, spécialistes du web marketing, conseiller de vente, chef de rayon, commercial, contrôleur de gestion, traffic manager, chargé de mécénat, etc.

Recrutements en masse dans la santé

Bien évidemment, ces deux dernières années ont mis en évidence des besoins massifs de recrutement dans les domaines de la santé et de l’assistance aux personnes. Tous les professionnels de l’aide à domicile (infirmiers, aides-soignants, auxiliaires de vie ou de puériculture) sont extrêmement recherchés, tout comme les ostéopathes, podologues, diététiciens...

Banque et Bâtiment

Le monde de la banque et de la finance est une valeur sûre, lui aussi : auditeur, conseiller de clientèle, directeur financier, trader, gestionnaire de patrimoine, experts-comptables… Les secteurs de la logistique et du BTP sont également créateurs d’emplois. Pour ce dernier, c’est particulièrement vrai pour les fonctions d’agent de maîtrise, technicien, ouvrier qualifié, ingénieur en bureau d’étude, conducteur de travaux, etc. Le transport et la logistique proposent quant à eux des postes de préparateurs de commandes, magasiniers, conducteurs routiers, livreurs…

Hôtellerie et Restauration

La crise sanitaire a accéléré la pénurie de personnels déjà en cours depuis plusieurs années. Brasseries, hôtels de luxe, restaurants et cafés embauchent sans cesse des apprentis, aides ou commis de cuisine, serveurs, sommeliers, gouvernants, barmans, gérants, réceptionnistes… Des métiers qui ne nécessitent pas forcément de grands diplômes ou de qualification précise, la formation y étant constante.

Shutterstock / © Dmitry Kalinovsky

DES OFFRES D’EMPLOI SONT ACCESSIBLES PAR ICI

➜ Zoom sur une spécificité régionale Les métiers du vin

Réputées pour leurs champagnes, vins d’Alsace ou de Bourgogne, les régions Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté comptabilisent à elles deux quelque 20 000 exploitations viticoles, pour lesquelles la demande en ouvriers est très élevée et où l’on peine à recruter. Les postes vont de la production (ouvrier vigneron, conseiller viticole, ouvrier de chai) à la vente (technico-commercial, sommelier), en passant par les métiers de la transformation (caviste, œnologue).

➜ LES MÉTIERS DE LA BANQUE Montée en gamme

Les nouvelles technologies ont imposé au secteur de grands changements et une montée en qualification dont bénéficient les employés.

Le secteur bancaire est un acteur majeur du marché de l’emploi dans l’Hexagone. Avec 35 300 embauches en 2020, selon une étude de la Fédération bancaire de France datant de novembre 2021, la banque est ainsi l’un des premiers employeurs du secteur privé du pays. Mais les profils des postes sont en pleine transformation, avec des emplois de plus en plus qualifiés et spécialisés. Fini les guichetiers à l’ancienne, déjà mis à mal par l’arrivée des distributeurs automatiques et désormais victimes de l’avènement du numérique et des Smartphones. Aujourd’hui, une grande majorité des clients utilisent en effet applis et sites internet pour effectuer leurs opérations courantes et gérer leurs actifs. Résultat : ils ne viennent plus en rendez-vous en agence que pour poser des questions pointues. Le conseiller est désormais un spécialiste capable de proposer du sur-mesure à chacun de ses interlocuteurs.

L’alternance et le CDI à l’honneur

Dans ce domaine, les banques cherchent des collaborateurs expérimentés et, pour cela, privilégient la voie de l’alternance. C’est leur manière de repérer et de garder les recrues prometteuses, qu’elles embauchent ensuite de préférence en CDI (99 % des salariés en poste !). Une opportunité qu’offrent peu de secteurs. Pour y débuter, les étudiants peuvent s’engager dans des formations rapidement professionnalisantes, comme le BTS Banque, conseiller de clientèle (particuliers) ou entreprendre un cursus plus général, par exemple les BUT Gestion des entreprises et des administrations et Techniques de commercialisation.

Vers plus de spécialisation

Le principal acteur dans le secteur, c’est l’ESBanque (esbanque.fr), née de la fusion du Centre de formation de la profession bancaire et du réseau de 14 CFA Banque. Ses campus de Strasbourg, Nancy, Reims ou Dijon et ses centres de cours de Troyes, Metz, Belfort, Besançon et Mâcon proposent des formations allant jusqu’à des mastères spécialisés (bac +6). Car les établissements bancaires sont de plus en plus friands des candidats ayant un diplôme supérieur à bac +3.

Les jeunes diplômés de niveau bac +4/5 représentent en effet plus de la moitié des recrutements (58 % en 2020), principalement dans les fonctions de management et de support : gestionnaires de back-office, data analysts, analystes de crédit, fiscalistes, juristes, traders, spécialistes de la cyber-sécurité, de la qualité ou de la gestion de risque.

Une part croissante de cadres

Pour accéder à ces postes de haute qualification, il y a aussi les diplômes d’écoles d’ingénieurs. Voire les doctorats universitaires. Par exemple de mathématiques dans le cas des créateurs d’algorithmes de marché. D’ailleurs, le secteur possède un autre atout : les banques favorisent la promotion interne de leurs salariés pour les fidéliser. Résultat, 63 % des personnes embauchées en CDI ont le statut de cadre, avec tous ses avantages. Des raisons de plus pour dire banco !

99%

DES SALARIÉS EN CDI

91%

DES DIPLÔMÉS TROUVENT UN EMPLOI EN MOINS DE 4 MOIS !

➜ LES ÉCOLES DE COMMERCE Des diplômés très prisés

Les écoles supérieures de commerce forment les futurs cadres du management, du marketing, des ressources humaines ou de la finance. Des études qui ont le vent en poupe !

Les ESC ont vocation à enseigner comment les entreprises s’inscrivent dans le monde économique. Voilà pourquoi les matières y sont si variées : marketing, gestion, compta, management, éco, droit, sciences po, langues, communication, etc. Une diversité qui n’a d’égale que les domaines auxquels préparent ces business schools : RH, finances, vente, logistique, achats…

Du concret

Elles délivrent un enseignement concret grâce à des professeurs pour beaucoup issus du monde professionnel, privilégiant l’étude de cas pratiques, avec une place importante donnée aux stages, en France comme à l’international. La vie étudiante y est aussi une matière à part entière : sympathiser n’est pas futile, car il s’agit de se tisser un réseau pour l’avenir.

Après le bac ou une prépa

De nombreuses écoles sont accessibles directement après le bac, via Parcoursup, tandis que d’autres sont ouvertes après une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE). Dans tous les cas, l’admission se fait au moyen de concours, presque toujours payants, mais le plus souvent communs à plusieurs établissements : Bachelor EGC et Ecricome Bachelor pour les cursus en 3 ans ; Sésame, Accès et Pass pour les cursus en 4 et 5 ans. Si vous avez décidé de passer par une prépa pour entrer dans une Grande école de commerce, vous devrez également passer par la case concours, via le BCE, qui mutualise les épreuves de 19 écoles, ou via Ecricome prépa, qui réunit les concours de 5 établissements.

L’admission parallèle

Moins classique, mais en plein essor, l’admission parallèle permet aux établissements de diversifier les profils dans leurs promos. Elle concerne les étudiants titulaires d’un bac+2 (ou plus !) et est accessible via des concours spécialement dédiés comme Passerelle 1 et 2, Tremplin 1 et 2 ou Ambitions +.

Trouver son école

La France compte plus de 200 écoles de commerce. Avec une facture annuelle moyenne de 11 000 €, le coût de la scolarité est souvent un critère déterminant. Privilégiez les écoles dont les diplômes sont reconnus par l’État et les labels nationaux et internationaux ! Le réseau des Écoles de gestion et de commerce (EGC), adossé à celui des Chambres de commerce et d’industrie, présente quant à lui l’avantage d’être accessible par l’alternance.

Travailler en France ou à l’étranger

Avoir un diplôme d’école de commerce en poche, c’est s’ouvrir les portes de nombreux secteurs, de la banque à l’industrie, en passant par la finance ou l’informatique, voire même l’économie sociale et solidaire. Pour vous ouvrir aux opportunités internationales, les ESC vous donnent aussi la possibilité de partir à l’étranger dans une université partenaire ou encore de passer un double-diplôme !

40 766 € / AN

c’est le premier salaire brut moyen (avec primes) d’un jeune diplômé, selon l’enquête 2021 de la Conférence des grandes écoles.

LES PRINCIPALES ESC DU GRAND EST ET DE BOURGOGNE

L’EM Strasbourg Business School, l’ECS Strasbourg (Portes ouvertes le 29/01), l’ESCM Strasbourg (Job dating les 03-04/03 et journée portes ouvertes virtuelles le 17/03), la Burgundy School of Business à Dijon, l’ICN Business School à Nancy, l’ISTA Business School Textile Mode Cuir à Mulhouse.

➜ LES MÉTIERS DU NUMÉRIQUE La réalité est virtuelle !

Crise sanitaire oblige, les entreprises accélèrent leur transformation digitale.

On pensait le marché du matériel informatique arrivé à saturation, porté essentiellement par le renouvellement périodique. Mais la Covid 19 a incité les particuliers à améliorer leur équipement, tout en poussant les entreprises à étoffer leur parc d’ordinateurs portables et à sécuriser un réseau éparpillé hors les murs. Cela fait l’affaire des techniciens comme des connaisseurs des systèmes et des réseaux. À nouveaux besoins, nouveaux logiciels, que grandes entreprises et start-ups imaginent, développent et testent pour l’internet classique aussi bien que pour l’internet mobile – avec chacun leurs spécialistes. Pour ne pas rater le coche, il s’agit pour les entreprises de développer et soigner l’ergonomie et l’attractivité de leurs sites : c’est la mission des architectes web, webdesigners et UX designers.

Ne pas se laisser dépasser

Qui dit sites et réseaux sociaux, dit aussi community managers et modérateurs chargés de fidéliser les clients-internautes et de veiller au respect des règles, voire de la loi. L’expert en e-Réputation est de plus en plus consulté par les entreprises (voire même par les particuliers) soucieuses de leur image publique. À la fois redoutée et espérée, la 5G va faire exploser le nombre d’objets connectés, tout comme celui des développeurs en systèmes embarqués ! Elle facilitera aussi la diffusion de la réalité virtuelle, d’où un besoin croissant en ingénieurs VR. L’intelligence artificielle (IA) requiert elle aussi des ingénieurs spécialisés. Moins connus, les coachs de chatbot apprennent aux assistants-robots comment répondre aux besoins des humains. Autant d’activités où sont collectées des masses de données qui doivent ensuite être traitées par des data analysts, stockées par des ingénieurs « cloud computing » et protégées par des spécialistes dont la rémunération est à la mesure de la valeur de ces informations !

Vigie-pirate

Le diplôme minimum pour exercer un métier du digital, c’est le bac pro systèmes numériques. Il permet de commencer comme technicien de maintenance – une profession occupée également par les titulaires du BTS Systèmes numériques option informatique et réseaux (SNIR), et par ceux d’un des quatre BUT informatique existants. Ces derniers sont des diplômes bac +3, pouvant mener à des mastères ou à des écoles d’ingénieurs. Les bac +5 se taillent la part du lion dans ce secteur, avec les spécialisations les plus pointues à bac +6. Certains des as de la cybersécurité sont ainsi formés à l’École nationale supérieure des Mines de Nancy via le Mastère spécialisé® cybersécurité : attaque et défense des systèmes informatiques. Le must !

191 000 NOUVEAUX POSTES SONT À POURVOIR DANS LE NUMÉRIQUE ! Source : Pôle Emploi

PLUS DE 650

FORMATIONS ARTISTIQUES SONT DISPONIBLES VIA PARCOURSUP !

➜ LES MÉTIERS DES ARTS APPLIQUÉS De l'or dans les mains

Vous avez un bon coup de crayon, une imagination débordante ? On loue votre créativité et votre habileté ? Les études d’arts appliqués sont peut-être faites pour vous…

Les études supérieures ne sont pas indispensables pour créer les objets du quotidien : l’artisanat reste accessible sans passer par le bac. Mais celui-ci donne accès à des formations permettant d’acquérir une précieuse culture artistique et qui associent au geste créatif processus industriel et actions de communication. Elles sont délivrées dans des écoles d’arts appliqués. Certaines sont publiques, d’autres privées. Pour ces dernières, il est essentiel de s’assurer du sérieux de l’enseignement. Vérifiez qu’elles sont reconnues par l’État et que leurs diplômes sont inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles, comme c’est le cas pour l’Institut supérieur des arts appliqués de Strasbourg (LISAA).

Trouver sa voie

Côté études courtes, le diplôme national des métiers d’art et du design (DN MADE) est accessible via Parcoursup aux bacheliers et aux titulaires d’un diplôme de niveau équivalent, comme le brevet des métiers d’art par exemple. Progressif et individualisé, ce bac +3 permet d’acquérir des compétences dans les métiers d’art et le design. Sa première année est consacrée à la découverte, théorique et pratique, de tous les arts. Durant les deux suivantes, l’étudiant travaille la spécialité qu’il a choisie parmi les 14 proposées : graphisme, numérique, espace, mode, patrimoine, innovation sociale... L’enseignement fait la part belle au concret, grâce à des stages (en France ou à l’étranger) et à un mémoire. Sans oublier le projet personnel dont l’examen conditionne la validation de l’année ! Ce diplôme, au grade de licence, vise l’insertion directe dans diverses professions : ébéniste, horloger, infographiste, designer, modeleur…

Et après ?

Le DN MADE permet aussi de poursuivre encore ses études. En particulier de briguer le diplôme supérieur des arts appliqués (DSAA). Ce bac +5 forme des chefs de projet en communication visuelle, des directeurs artistiques, des designers graphiques ou des illustrateurs dans les domaines de l’édition, de la publicité ou de la communication. On le prépare dans des lycées – Le Corbusier d’Illkirch-Graffenstaden (DSAA design mention produit) par exemple – ou dans une des sept écoles supérieures d’arts appliqués de France, comme les prestigieux établissements parisiens Boulle (DSSA design mention produit) et Olivier-de-Serres (DSAA conception-création).

LET THE MUSIC PLAY

Placé sous la tutelle des ministères de l'éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la culture, le Centre de formation de musiciens intervenants (CFMI) est un département de la Faculté des arts de l’Université de Strasbourg. Il prépare, en 2 ans, au diplôme universitaire de musicien intervenant (DUMI), reposant sur l’interaction de l’artistique et du pédagogique, de la pratique musicale personnelle ou collective et de l’expérience sur le terrain. Un flyer de présentation du cursus est téléchargeable sur le site de l’école ainsi qu’un descriptif des tests d’entrée.

Pour les candidats au DUMI (rentrée en septembre 2022), deux sessions d'épreuves auront lieu les 21-22/04 et 16-17/06. Dépôt des candidatures sur la plateforme eCandidat à partir de février.

L’inscription en année préparatoire pour préparer le DUMI en trois ans après le bac se fait via Parcoursup. L’ajout d’une matière permet de faire un double cursus DUMI / Licence de musicologie (option classique ou musiques actuelles)

➜ LES MÉTIERS DU SANITAIRE ET SOCIAL L'esprit de service

Dans le secteur de la santé, les opportunités sont nombreuses et variées. Et les années à venir seront marquées par le développement du « care », gourmand en emplois.

La bonne réforme

Depuis la suppression du numerus clausus national, qui limitait le nombre de carabins, chaque faculté de médecine peut fixer l’effectif de ses étudiants, en collaboration avec son Agence régionale de santé (ARS). Un moyen de s’adapter aux besoins des différents territoires et d’en éliminer les déserts médicaux. La suppression de la première année commune aux études de santé (PACES) va aussi dans le bon sens : pour les recalés au concours final, elle s’apparentait trop à une année perdue. Désormais, les aspirants aux études de médecine, pharmacie, odontologie (dentiste) et maïeutique (sage-femme) préparent les épreuves d’admission tout en se ménageant un vrai plan B.

Un éventail de formations possibles

Trois parcours de formation sont désormais possibles : un parcours dans différentes mentions de licence avec option « accès santé » (L.AS), un parcours d’accès spécifique santé (PASS) avec une option à choisir dans une autre discipline de licence et enfin, un parcours constitué par les formations paramédicales. Les études de santé restent toutefois difficiles et longues. En particulier celles de médecine : huit à douze années après l’admission, selon la spécialisation. Mais il n’est pas indispensable d’être médecin pour prendre soin de son prochain. La pandémie a montré l’importance de chaque rouage du système sanitaire et mis en évidence le manque de moyens humains. Les perspectives de recrutement sont claires et importantes.

Un secteur en plein boom

Selon une étude de l’INSEE, 2 000 postes nouveaux devraient être créés chaque année dans le domaine de la santé dans le Grand Est pour arriver à quelque 200 000 emplois en 2030. Elle souligne le boom des recrutements à venir concernant les aides aux personnes dépendantes (à domicile ou en institution) et les agents hospitaliers. De quoi susciter les reconversions et offrir des opportunités de retour à l’emploi ! L’INSEE pointe aussi les besoins croissants en puéricultrices, auxiliaires de puériculture et éducateurs de jeunes enfants. Aux deux extrémités de la vie, nous avons de plus en plus recours aux structures collectives pour prendre soin de ceux qui nous sont chers.

UN LARGE ÉVENTAIL DE MÉTIERS, OÙ PRÈS DE 90%

DES DIPLÔMÉS TROUVENT UN EMPLOI EN 6 MOIS !

➜ L’INDUSTRIE DU MÉDICAMENT Pharma is big !

La pandémie a renforcé une tendance lourde du marché du travail : l’industrie pharmaceutique pète la santé et attire de nombreux candidats.

Si les postes proposés par l’industrie du médicament sont d’une grande variété, ceux liés à la qualité et à la sécurité sont plus que jamais demandés, mais marketing, vente ou encore production ne sont pas en reste, d’autant que le recrutement se fait tous azimuts. Le niveau d’études de prédilection est certes celui d’ingénieur, mais sont aussi recherchés les profils les plus variés, du bac professionnel jusqu’au doctorat.

Une centaine de métiers

Tournée vers l’avenir, l’industrie pharmaceutique comporte plus de 100 métiers : chargé de recherche, galéniste (qui met au point les formes pharmaceutiques des médicaments et les procédés de fabrication, que ce soit en comprimés, gélules, pommades…), responsable production, chef de produit, etc. À chaque étape du cycle de vie du médicament correspondent des métiers spécifiques. En matière d’embauche, les perspectives sont bonnes pour les opérateurs et opératrices de production et de maintenance, les responsables de pharmacovigilance, les professionnels des études cliniques, les spécialistes de l’analyse de données (biostatisticien, bio-informaticien, data analysts...), du contrôle et de l’assurance qualité ou encore des affaires réglementaires.

Un bassin d’emploi à proximité

Voilà qui apparaît d’autant plus intéressant que Bâle et les régions limitrophes suisses et françaises sont un des épicentres mondiaux de la pharma, concentrant les sièges sociaux des deux poids lourds du secteur que sont Roche ou Novartis ainsi que de toujours plus nombreuses et innovantes start-up de la biotechnologie. Témoin de ce dynamisme, l’industrie pharmaceutique suisse comptait environ 47 000 salariés en 2020, soit près de deux fois et demie plus qu’en 1996 ! Et parmi eux, plusieurs milliers de frontaliers...

Strasbourg à la pointe des formations en biotech

On le sait moins, mais la capitale alsacienne constitue un cluster biotechnologique complémentaire à celui de Bâle. Si on y trouve quelques grands noms du secteur, comme les groupes américains Lilly à Fegersheim et Merck à Molsheim, sa vraie richesse est ailleurs. L’université de l’eurométropole n’est-elle pas en effet la seule au monde à compter 4 prix Nobel en exercice dans le domaine des sciences de la vie ? Son école supérieure de biotechnologie (ESBS), avec ses diplômes d’ingénieurs et ses différents mastères (bac +5), irrigue l’écosystème rhénan de l’industrie pharmaceutique et des biotechs.

➜ EMPLOI Ayez le réflexe Meurthe-et-Moselle !

Chaque année, le Conseil départemental 54 recrute une centaine de personnes. Il emploie 3 000 agents et propose 140 métiers différents.

Vous êtes en recherche d’emploi ? Avez-vous songé à regarder du côté du conseil départemental de Meurthe-et-Moselle ? Vous pensez peut-être que c’est une administration avec uniquement des gens qui travaillent dans des bureaux, à Nancy, mais pas seulement. Le département emploie 3 000 agents qui exercent plus de 140 métiers différents. À Nancy bien sûr, où sont installés les locaux du centre administratif départemental, mais pour un tiers seulement. 70 % des emplois sont localisés partout en Meurthe-et-Moselle.

Les opportunités de carrière sont riches

De Longwy à Briey en passant par Longuyon, de Pont-à-Mousson à Nancy en passant par Nomeny, de Toul à Colombey-les-Belles en passant par Neuves-Maisons, de Lunéville à Blâmont en passant par Baccarat : on peut trouver, près de chez soi, un emploi dans des domaines aussi variés que le travail social et médico-social (assistants sociaux, éducateurs spécialisés, assistants familiaux, puéricultrices, médecins), le numérique (développeurs, chefs de projet, ingénieurs système), l’aménagement et le bâtiment (techniciens et ingénieurs des routes et des ponts, chargés d’études, maintenance de bâtiments, ingénieurs ou techniciens bâtiment), sans oublier les services administratifs (contrôleurs de gestion, gestionnaires administratifs et financiers, responsables de services, etc.). N’hésitez pas à postuler auprès de la direction des ressources humaines du département !

DES OFFRES D’EMPLOI SUR LINKEDIN ET PAR ICI

© Ridofranz

Créer ou reprendre une entreprise Aquérir une qualification (diplôme, titre professionnel…)

Préparer les épreuves du permis de conduire

CPF

COMPTE PERSONNEL DE FORMATION

Réaliser un bilan de compétences

> Formation continue

Bougez, évoluez !

Nouveaux besoins, nouveaux métiers : réussissez votre transition et donnez un souffle nouveau à votre carrière.

Certifier un socle de connaissances et de compétences Bénéficier d’un accompagnement à la VAE

(validation des acquis de l’expérience)

OBJECTIF : NOUVELLES COMPÉTENCES

À l’heure où le monde change de plus en plus vite, il est impensable de rester cantonné à sa formation initiale. La formation continue est là pour vous aider à gagner en compétences. Elle se fonde sur 2 piliers : le devoir des entreprises de participer à son financement et le droit des salariés à se former sur leur temps de travail. Ces actions de formation peuvent être organisées par l’employeur dans le cadre de son plan de formation ou, sur le mode de l’alternance, lors de périodes de professionnalisation. Mais le salarié peut aussi en prendre lui même l’initiative.

Les dispositifs de financement

Deux mécanismes permettent au salarié de suivre la formation de son choix sans perte de salaire : le compte personnel de formation (CPF) et le projet de transition professionnelle (PTP), modalité particulière de mobilisation du CPF permettant aux salariés désireux de changer de métier de financer des formations certifiantes tout en bénéficiant d’un droit à congé et d’un maintien de sa rémunération. Dans ce mécanisme propice à la reconversion, il lui est possible d’obtenir un financement des Fongecif et des Opacif. Les non-salariés – agriculteurs, artisans, libéraux, auto-entrepreneurs, etc. – doivent s’adresser quant à eux à leurs propres organismes collecteurs. Les salariés ont également droit à un congé pour faire un bilan de compétences ou valider des acquis de leur expérience (VAE).

Eduform : le label qualité

Reste à savoir auprès de qui se former ? Quelque 50 000 organismes se disputent le marché. Les sociétés privées y représentent 80 % des acteurs de formation, mais toutes ne sont pas fiables. Il est prudent de vérifier si la société que vous voulez solliciter possède le label Eduform délivré par le ministère de l’éducation. En règle générale, ce sont les structures publiques et parapubliques qui donnent le plus de garanties de sérieux. Les Services de formation continue des universités (SFC) et le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) préparent à des diplômes du supérieur. Les Greta (qui mutualisent les compétences et les moyens de plusieurs établissements publics d’enseignement), les établissements agricoles et les unités de l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa), préparent quant à eux à des diplômes du secondaire ainsi qu’à des qualifications professionnelles.

Rallumer le feu

Ces organismes s’adressent également aux plus de 25 ans éloignés du monde du travail. Principal levier pour aider ces personnes à découvrir l’entreprise ou à y reprendre pied : le contrat de professionnalisation. Il s’adresse aux demandeurs d’emploi, bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation spécifique de solidarité (ASS) ou de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) ainsi qu’aux personnes ayant bénéficié d’un contrat unique d’insertion (CUI). Parce que la formation continue, dans certaines situations, c’est la formation qui commence pour de bon.

➜ LES MÉTIERS DU BTP Une valeur sûre

Les emplois du BTP sont faits pour celles et ceux qui aiment le concret et les travaux variés. Chaque année, le secteur recrute environ 60 000 personnes.

Parmi les premiers employeurs de France, le bâtiment propose des débouchés sur l’ensemble du territoire, dans les milieux ruraux comme les villes. Au moins 30 métiers sont accessibles par le biais de contrats de travail classiques (CDI, CDD) ou en alternance (contrat d’apprentissage ou de professionnalisation). Entre majors du secteur, petites et moyennes entreprises (PME) et structures artisanales, ce sont plus de 694 000 entreprises qui emploient 1,3 million de salariés, d’après les derniers chiffres de l’Observatoire des métiers du BTP. Chaque année, les besoins en recrutement représentent plusieurs centaines de milliers de professionnels, tous niveaux de formation confondus : ouvriers et compagnons professionnels qualifiés (maçon, couvreur, électricien, peintre, plombier, menuisier, etc.), techniciens bureau d’études ou encadrement de chantier et ingénieurs.

Formations tous niveaux

Le secteur compte énormément de profils de type CAP, brevet professionnel (BP) ou bac pro. Un échelon au-dessus, l’automatisation et le besoin de pilotage d’équipes vise plutôt des profils de type BTS, DUT, mais également des bac +3 (licence et bachelor). Quant aux ingénieurs (bac +5), ils sont très recherchés dans le BTP. D’une façon générale, l’alternance est un précieux moyen d’acquérir des compétences et de débuter.

Pénurie de main d’œuvre

Le dispositif de la Fédération française du bâtiment intitulé « 15 000 jeunes talents bâtisseurs » fait partie du plan « 1 jeune, 1 solution » et concerne tous les métiers et toutes les fonctions. Il s’appuie sur des mesures nationales visant à former durablement aux compétences du secteur et à dynamiser l’emploi dans les territoires prioritaires. L’objectif est de signer 15 000 contrats de travail et stages, dont des contrats d’apprentissage ou de professionnalisation en vue d’un emploi stable.

De belles perspectives d’évolution

L’évolution est toujours de mise dans le BTP : changement de fonctions, de métiers, prise de responsabilités. C’est l’un des rares secteurs où l’on peut débuter avec un CAP et devenir par la suite chef d’entreprise !

POURQUOI PAS VOUS ?

La Fédération du BTP de Meurthe-et-Moselle travaille sur l’emploi, les compétences et la formation, en lien avec les entreprises adhérentes du département. L’objectif ? ✔ Faciliter l’entrée des jeunes dans la vie professionnelle en mettant les candidats à l’alternance et à l’emploi en relation avec les entreprises qui sont prêtes à les accueillir. ✔ Orienter et former les jeunes

vers les secteurs et les métiers

d’avenir avec des parcours individualisés pour les décrocheurs entre 16 et 18 ans, et des places dans les centres de formation et écoles supérieures de la profession pour obtenir des diplômes allant du Certificat d'aptitudes professionnelles (CAP) à l’école d’ingénieurs. ✔ Accompagner des jeunes éloignés de l’emploi en construisant des parcours d’insertion sur-mesure grâce à des financements Pôle emploi et Opco de la construction.

➜ LES MÉTIERS DE LA MÉTALLURGIE Le métal, une occasion en or

Pièce maîtresse d’une industrie autrefois condamnée, la métallurgie française vit aujourd’hui de belles heures. Ses entreprises ont grand besoin de professionnels formés aux techniques les plus récentes.

Dans le Grand Est, le mot métallurgie évoque une époque glorieuse ; celle où les hauts-fourneaux, fleurons de l’industrie française, faisaient la fierté et la richesse de la Lorraine. Il évoque aussi la crise qui a entraîné leur démantèlement, laissant penser que, dans le sillage de la sidérurgie, la métallurgie était vouée à disparaître. Pourtant, il n’en est rien. En France, le secteur aux 43 000 entreprises emploie 1, 324 million de salarié et plus de 83 000 équivalents temps plein (ETP) en intérim. Notre grande région reste par ailleurs au-dessus de la moyenne nationale avec 139 000 emplois et 9 800 ETP. Sans négliger, à nos frontières, les entreprises luxembourgeoises, suisses et allemandes. Ici, c’est la construction auto et ses équipementiers qui occupent le plus de salariés : 25 000. Viennent ensuite la forge, le traitement et l’usinage des métaux : 14 400. La fabrication de machines et d’équipements d’usage général (14 000), la réparation et l’installation de ceux-ci (13 800) suivent de près. Mais tous les secteurs de l’économie recourent à la métallurgie.

Verte grâce à la matière grise

Ces effectifs ne devraient plus diminuer car, après plusieurs décennies de retrait, le temps semble venu d’arrêter de délocaliser, voire même de relocaliser. Le made in France ne relève plus seulement du patriotisme économique, il est partie prenante de la lutte contre le réchauffement climatique et, avec la Covid, il est devenu un enjeu de souveraineté : les Français ne veulent plus dépendre, pour leurs besoins essentiels, d’usines installées à l’autre bout du monde. Face au dumping environnemental ou social de la concurrence lowcost, les entreprises hexagonales n’ont eu d’autre choix que de miser sur la recherche et les techniques les plus modernes pour proposer des produits haut de gamme, en utilisant des process de pointe : impression 3D, machines connectées, lignes de production en réalité augmentée, big data, simulation numérique, etc.

Rapport de force favorable

De nouveaux postes apparaissent et les anciens évoluent, ce qui ouvre de belles perspectives aux nouveaux diplômés et pousse les entreprises à accentuer l’effort de formation continue. C’est indispensable dans un secteur où de nombreux métiers sont en tension, des ingénieurs d’étude en Recherche & Développement aux chaudronniers, en passant par les forgerons, soudeurs et tuyauteurs. Pour ces professionnels, le rapport offre / demande permet de choisir son employeur, ce qui, de nos jours, est un confort peu courant. Surtout pour des fonctions accessibles par des formations courtes, y compris sans le bac. Reste cependant une tendance : favoriser les poly-compétences de ses salariés afin de pouvoir s’adapter à des marchés variés et en pleine mutation. Pour rester tranchante, une lame doit repasser régulièrement au feu de la forge !

1,324

MILLION DE SALARIÉS

FABRIQUEZ VOTRE AVENIR

Leader de la formation industrielle en Lorraine, le Pôle formation UIMM Lorraine s’adresse aux apprentis, salariés d’entreprise et demandeurs d’emploi, à tout moment de leur vie. 1 700 apprentis, 3 000 salariés et 600 demandeurs d’emploi sont formés chaque année, en partenariat avec 3 000 entreprises. 90 % des apprentis décrochent un emploi dans les 6 mois suivant la fin de leur cursus. Avec 7 sites, dans un esprit campus, le Pôle formation UIMM Lorraine couvre une large partie de la région (Maxéville, Henriville, Metz, Yutz…).

Formations de pointe

Plus de 50 formations diplômantes et qualifiantes sont dispensées en CAP, bac professionnel et BTS dans tous les secteurs de l’industrie : mécatronique, transformation du métal, génie mécanique et productique, etc. Les licences professionnelles et mastères sont réalisés en partenariat avec la Faculté des sciences et technologies de Vandoeuvre, l’ENSGSI, l’IAE Nancy, l’IUT d’Épinal, l’IUT de Metz, l’IUT Yutz-Thionville, entre autres. Les formations d’ingénieurs sont conduites avec le CESI école d’ingénieurs, l’ENIM, l’ENSEM, l’InSIC, TELECOM Nancy et le CNAM.

Choix de vie

Le Pôle formation UIMM Lorraine accompagne les salariés en développant des parcours de formation – courts, longs, à distance – professionnalisants. Un guide annuel téléchargeable sur le site présente l’ensemble des formations dispensées. Les formations pour demandeurs d’emploi, ouvertes toute l’année, conduisent à des métiers recruteurs dans la soudure, la chaudronnerie ou encore la maintenance industrielle. Les Mardis de l’industrie proposent des rencontres avec des formateurs techniques et des employeurs locaux.

➜ LES MÉTIERS DE L’AGRICULTURE L’avenir est dans le pré

L’agriculture propose des métiers qui ont du sens et sont stratégiques pour notre futur à tous. Des métiers bons pour soi, bons pour la planète et bons pour la société !

Une exploitation sur deux sera à céder dans les années qui viennent et de nombreux jeunes agriculteurs choisissent désormais de s’associer. Cherchant à augmenter leurs revenus, beaucoup élargissent leur activité en fabriquant et en vendant des produits fermiers directement aux consommateurs ou en louant des gîtes, sans parler de ceux – de plus en plus nombreux – qui optent pour la conversion à l’agriculture biologique.

L’agriculture 2.0

Logiciels de gestion de troupeaux, robots, drones chargés de surveiller les exploitations... L’agriculture connectée impacte de plus en plus l’activité agricole et fait apparaître de nouveaux besoins du côté des métiers du conseil. De plus, des start-up spécialisées dans le numérique se positionnent sur ce créneau.

Pénurie de main d’œuvre

Le secteur, qui fait office de deuxième employeur de France, peine souvent à recruter. Sont particulièrement recherchés les conducteurs et mécaniciens d’engins agricoles, les agents d’élevage bovin ou porcin, les agents et les chefs de culture, en particulier dans le maraîchage et l’horticulture, tout comme les agents viti-vinicoles polyvalents. Quant aux commerciaux, ceux ayant une compétence en agronomie ou en agro-équipement sont promis ici à de belles carrières !

Des formations pour tous les niveaux

Plusieurs niveaux de formation sont possibles selon son profil et son projet : CAP agricole ou BPA (brevet professionnel agricole) pour acquérir les bases du métier ; bac professionnel ou BP (brevet professionnel) pour gagner en technicité et être capable de gérer une équipe ; BTSA à bac + 2 pour approfondir le côté gestion d’entreprise. Certaines sont généralistes et visent la polyvalence, comme le CAP agricole métiers de l’agriculture, le bac pro conduite et gestion de l’entreprise agricole ou encore le BP responsable d’entreprise agricole. D’autres sont plus spécialisées sur un type de culture comme le bac pro conduite de cultures agricoles, le CAPA travaux forestiers ou le bac pro maintenance des matériels option matériels agricoles, par exemple.

Vers plus de responsabilités

Des licences professionnelles (bac +3) des mastères et écoles d’ingénieurs (bac +5) préparent à des postes de technicien supérieur, de conseiller dans les domaines de l’amélioration des plantes, des productions végétales ou animales, de l’aquaculture, du technico-commercial, de la transition agroécologique, etc. Pour devenir vétérinaire, cap sur l’une des quatre écoles nationales vétérinaires (accès direct après le bac pour 6 ans d’études ou après un bac +2 pour 5 ans d’études). Pour devenir œnologue, il faut préparer le diplôme national d’œnologue, en 2 ans après une licence de biologie, chimie ou agronomie.

POUR COMMENCER

Environ 12 % de l’activité agricole est réalisée par des travailleurs saisonniers. L’opportunité pour les jeunes en formation de découvrir différents modes de production et d’affiner leur projet !