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EXPOSITIONS

Anonyme, Portrait de dame en Diane chasseresse © MUDAAC - Épinal

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Vitrines éphémères

Conservée en réserves pour la préserver des altérations de la lumière notamment, la collection d’arts graphiques du MUDAAC, fragile par la nature de son support (le papier) et de ses di érentes techniques (crayon, encre, fusain, sanguine, pastel), comprend 4 000 dessins et estampes du XVIIe au début du XXIe siècle.

ÉPINAL MUDAAC

mudaac.vosges.fr

Le MUDAAC en poursuit la (re)découverte avec la 2e édition des Arts graphiques sortent de leur réserve. Cette fois, c’est la collection de pastels qui est mise à l’honneur. Composé d’une vingtaine d’œuvres, ce corpus inédit n’a jamais été étudié. Pourtant, sa composition refl ète à elle seule une large partie de l’histoire de ce médium, dont la précision et la fi nesse d’exécution demeurent exceptionnelles. La singularité de cette technique, longtemps considérée à mi-chemin entre la peinture et le dessin, renforce l’intérêt de ces œuvres, à la fois délicates par le rendu de leur texture soyeuse, et puissantes par leur luminosité. De l’art du portrait, issu des cours européennes du XVIIIe siècle, en passant par des œuvres plus modernes d’artistes lorrains, cette exposition-dossier trouve son point d’orgue avec la présentation rare et inédite d’une version de l’œuvre d’Odilon Redon, Les Yeux clos.

Les arts graphiques sortent de leur réserve

Papiers poudrés : la collection de pastels du MUDAAC 1 place Lagarde +33 (0)3 29 82 20 33 Facebook / Instagram : MudaacEpinal Du 5 février au 5 mai

Autour de l’exposition

Paysages au pastel sec - Ateliers créatifs adultes dès 16 ans Une fois par mois le samedi, pour les débutants comme pour les confirmés, ces ateliers proposent d’explorer les expositions temporaires et les collections permanentes du musée. Des séances originales pour évoluer à son rythme, échanger ses expériences, progresser en groupe et découvrir de nouvelles techniques d’expression plastique.

5 €/séance, matériel fourni - Durée 2 h - Sur rés 10 h 30, 14 h ou 16 h - Samedi 5 février

La collection de pastels du MUDAAC - Visites Mon Patrimoine L’édition 2022 Mon Patrimoine dévoile un aspect méconnu des collections d’arts graphiques du musée, avec l’exposition-dossier Papiers poudrés : la collection de pastels du MUDAAC. Au-delà de l’œuvre phare Les Yeux clos d’Odilon Redon, l’exposition présente une série de portraits, de paysages et de nature du XVIIIe siècle à la seconde moitié du XXe siècle. Les visites guidées seront l’occasion, lors de cet après-midi consacré au patrimoine, d’évoquer également les conditions si particulières de la restauration de l’ensemble du corpus exposé. Dépoussiérer des œuvres à la technique volatile, renforcer un papier grignoté par les insectes ou décoller ce qui n’aurait pas dû l’être, par exemple, font partie des actions réalisées par des restaurateurs afin de sauvegarder le patrimoine.

Gratuit sur rés 14 h, 15 h, 16 h et 17 h - Dimanche 6 février

Des vacances au musée

Ateliers enfants

Le musée propose aux enfants, les lundis, jeudis et vendredis des vacances scolaires, des ateliers pour voyager à travers le temps, les œuvres des collections permanentes et les expositions temporaires. Des rendez-vous à ne surtout pas manquer pour s’initier, manipuler, créer et inventer.

1€/séance, matériel fourni - Sur rés À 10 h 30 pour les 5/7 ans (1 h 30), 14 h pour les 8/12 ans (2 h)

Superpositions colorées et estompes : la magie des pastels secs : Lundi 7 février Mon paysage aux variations colorées : Jeudi 10 février Mon portrait de famille aux pastels à l’huile : Vendredi 11 février Le pouvoir des fleurs : Lundi 14 février Le songe d’une nuit rêvée : Jeudi 17 février Blanc comme neige : Vendredi 18 février Atelier enfants © MUDAAC - Épinal

El Clown mexicano n°4 - Le clown mexicain, gravure au burin sur plomb vers 1891, éd. Vanegas Arroyo coll. Mercurio López Casillas, Mexico © DR

Caricature sociale

Voici l’histoire d’un artiste accompli, un graveur de génie, dont le nom était jusqu’à présent trop méconnu en France : Posada. Pourtant, qui ne connaît ses fi gures de squelettes dansant, riant, jouissant de l’existence à la manière des vivants ?

ÉPINAL Musée de l’Image

museedelimage.fr

Intimement associées à la culture mexicaine, les calaveras sont devenues les motifs récurrents et maintes fois déclinés d’une culture populaire désormais internationale.

Leur auteur, José Guadalupe Posada (1852-1913), est un homme au destin singulier. Jeune dessinateur issu d’un milieu populaire mais pétri de culture classique, il délaisse une carrière toute tracée pour mettre son talent au service de la presse populaire et d’éditions bon marché : illustrations de faits divers et d’événements politiques, contes pour enfants, images religieuses, chansons… Autant de points communs avec la production imagière française et particulièrement celle d’Épinal, qui connaît un âge d’or au XIXe siècle. Le surgissement de l’oeuvre de Posada raconte ainsi la mondialisation éditoriale en cours, les passerelles entre l’Europe et le Mexique. Par sa grande maîtrise technique de la gravure au burin sur plomb et de la zincographie, Posada magnifie des scènes à l’expressivité exacerbée. Auteur de plus de dix mille estampes, il meurt néanmoins oublié. Ses dessins de presse, petits chefs-d’oeuvre de composition tour à tour effrayants ou burlesques, étaient destinés à partir au pilon. Ils ont heureusement été, en grande partie, sauvés. Posada est redécouvert dans les années 19201930 par l’avant-garde artistique et intellectuelle : les peintres muralistes au Mexique - Diego Rivera en tête -, puis les Surréalistes en France, qui voient en lui un précurseur. Sa gloire posthume doit beaucoup à ses calaveras, qui ne représentent pourtant qu’une petite partie de son oeuvre. La diversité et la richesse de sa production méritaient d’être enfi n connues. C’est l’objectif de cette exposition, première rétrospective en France de l’oeuvre de Posada, conçue à partir de l’exceptionnelle collection de Mercurio López Casillas. Elle nous permet d’admirer l’inventivité et la dextérité d’un des grands maîtres de la gravure internationale.

Posada

Génie de la gravure 1ère rétrospective en France de l’artiste mexicain 42 quai de Dogneville +33 (0)3 29 81 48 30 Du 5 février au 18 septembre

LUNÉVILLE Château de Lunéville

Place de la 2e DC +33 (0)3 83 76 04 75 chateauluneville.meurthe-et-moselle.fr D’années 20 en années 20

200 ans de broderies lunévilloises Conservatoire des broderies François-Remy Jusqu’au 13 mars

MAXÉVILLE Galerie Le Préau

INSPÉ de Lorraine - 5 rue Paul Richard +33 (0)3 83 32 30 00 maxeville.fr L’usine éphémère

La Ville de Maxéville a confié à un collectif de trois artistes la mission d’immortaliser un moment exceptionnel d’entraide : la production éphémère de masques textiles sur le site des Brasseries. Une exposition itinérante avec photographies et montages sonores par Josef Guinzbourg, scénographie et dessins par Alain Simon et textes par Francine Ricci. La galerie Le Préau de l’INSPÉ de Maxéville accueille cette exposition avec pas moins d’une centaine de supports imprimés, des impressions hors format, des extraits sonores... Une scénographie qui garde ainsi la mémoire de l’usine éphémère. > Le 17 mars 2020, face à la pandémie de Covid 19, la France se figeait. Avril 2020 : grâce à l’investissement des agents des services techniques de la Ville de Maxéville, une unité de production de masques s’installait sur le site des Brasseries. En partenariat avec le créateur de mode nancéien Davy Dao, le Conseil Départemental de Meurthe et Moselle a ainsi pu lancer l’opération « Un masque pour les Meurthe et Mosellans ». « Ouvrir les yeux et les oreilles pour garder des traces de ce qui se déroulait là. De ces échanges précieux, touchants de simplicité et d’authenticité, nous avons imaginé la restitution de ce que nous avions perçu de la vie de cette usine éphémère par un dialogue entre dessins, photographies, textes et montages sonores. » (Le collectif)

Pass sanitaire obligatoire Entrée libre, du lundi au vendredi de 8 h à 18 h, samedi 5 février de 10 h à 16 h. Visites commentées de groupes sur rés. Jusqu’au 9 février

NANCY Centre des Mémoires Michel-Dinet

2 rue Jean-Baptiste-Thiéry-Solet +33 (0)3 83 30 90 90 archives.meurthe-et-moselle.fr Quelles(s) histoire(s) !

Vivre en Meurthe-et-Moselle de 1871 à l’aube du XXIe siècle

Exposition de portraits de Meurthe-et-Mosellans présentée par les Archives départementales Suite à la défaite française lors de la guerre de 1870-1871, la majeure partie de l’Alsace et une partie de la Lorraine sont annexées par l’empire allemand. Les parties restantes des anciens départements de la Meurthe et de la Moselle sont alors réunies en un seul et même département, la Meurthe-et-Moselle, officiellement créée le 7 septembre 1871. Entre sa création et la fin du XXe siècle, ce jeune département et ses habitants sont les témoins et les acteurs d’une histoire mouvementée, traversée par deux guerres et jalonnée par des périodes de prospérité économique et de crises violentes, qui façonne ses paysages et sa population, et fonde son identité actuelle. L’exposition proposée au Centre des mémoires retrace les 150 ans de cette histoire à travers des chemins de vie de femmes et d’hommes qui, par leur travail, leurs œuvres, leurs luttes, ont contribué à écrire l’histoire de la Meurthe-et-Moselle.

Jusqu’au 27 février Galerie Poirel

3 rue Victor Poirel +33 (0)3 83 32 31 25 poirel.nancy.fr Arts de l’Islam

Un passé pour un présent

Trésors du Louvre, des collections nationales et des régions. La Ville de Nancy prend part à une exposition d’ampleur nationale sur les arts islamiques. La manifestation, pensée par le musée du Louvre et produite par la Réunion des Musées Nationaux, voit 18 villes françaises accueillir chacune 10 œuvres emblématiques des arts de l’Islam. La sélection couvre l’immensité géographique de cette civilisation d’Empire (qui s’est étendue de l’Espagne à l’Inde), toutes les époques de son histoire (du VIIe siècle à aujourd’hui) et toutes les techniques artistiques. Originale dans sa forme et audacieuse dans son propos, l’exposition se donne pour ambition d’apporter aux jeunes générations, et plus généralement au grand public, les éléments d’une connaissance objective de la civilisation islamique et de l’histoire de ses relations avec l’Europe. Son volet nancéien sera accueilli à la galerie Poirel, transfigurée pour l’occasion par la scénographie spectaculaire de Jean-Julien Simonot.

expo-arts-islam.fr #artsislam Entrée libre Visites guidées samedis et dimanches à 16 h 30 et 17 h 30 Jusqu’au 27 mars La calligraphie arabe

Conférence d’Annie Vernay-Nouri, Conservatrice en chef honoraire, Bibliothèque Nationale de France

18 h 30 - Jeudi 3 février Atelier de calligraphie arabe adulte

Dès 16 ans, animé par Main Kafa

14 h 30 à 16 h 30 - Vendredi 11 février Orient-Occident : À la croisée des chemins

Soirée orientale proposée par le Gradus

Tapis dit «Sanguszko», 2e moitié du XVIe siècle, AD10615, Musée du Louvre, Paris © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Raphaël Chipault Ad Musicam - Déambulation musicale dans l’exposition avec l’ensemble Moussafir, présentation d’instruments de musique, visites flash par un médiateur et atelier de calligraphie arabe par Main Kafa.

19 h à 22 h - Vendredi 25 février

Goethe-Institut

39 rue de la Ravinelle +33 (0)3 83 35 44 36 goethe.de/nancy _:* portraits féministes

Photographies de Sibylle Fendt

Depuis le début de l’année 2021, la photographe berlinoise prend en photo des artistes, dont les œuvres et/ou la vie sont marquées par une réflexion sur les rôles et l’identité de genre. L’exposition _:* montre une sélection du travail final, qui comprend 48 portraits de personnalités : des photographes, des acteurs/ rices, des activistes, des musicien·ne·s, que Sibylle Fendt apprécie pour leur singularité, leur intransigeance, leur langage très particulier et le chemin qu’ielles empruntent. Tou·te·s ont en commun une attitude féministe.

Jusqu’au 31 mars

MJC Bazin

47 rue Henri Bazin +33 (0)3 83 36 56 65 mjcbazin.com En présence

Florence Grivot et Géraldine Milanese

Deux femmes, deux sculptrices, dialogue de l’une à l’autre, conversation de terre et de métal, pour figurer une humanité rude et fragile. Dans l’incertitude, trouver le juste endroit et s’y glisser.

Galerie Z Jusqu’au 5 mars

MJC Pichon

7 Bd du Recteur Senn +33 (0)3 83 37 62 91 mjcpichon.com Rares éditions

Rarès-Victor

L’exposition retrace 15 années de créations de l’artiste et montre sous un nouvel angle des travaux inédits, liés à des projets particuliers. À cette occasion, la MJC Pichon publiera, avec l’artiste Rarès-Victor et l’auteur Didier Zanon, un livre pour jeune public dans lequel une jeune fille en talons rédécouvre la ville de Nancy...

Jusqu’au 16 février

L'art du tragique

La zone d’humanité s’engou re dans les œuvres de Pierrette Cornu selon une certaine violence, peu contenue et débordante pour témoigner avec esthétisme d’une société où la survie de l’homme se fait parfois oublier.

NANCY Galerie Lillebonne

14 rue du Cheval Blanc

« À partir d’un chaos assez indescriptible sur la toile doit surgir quelque chose. » Sa technique mixte utilise le plus souvent l’acrylique et d’infimes corps étrangers tels que des débris, assemblés, collés comme matériaux de départ liant ses personnages à la matière. Son geste débridé, brûlant, vindicatif, informe sur la trace humaine d’un corps et d’un esprit en survie. Dans sa peinture, on ne trouve pas de lignes de fuite ni de perspectives, mais l’affrontement, la superposition, la confrontation. Les traits sont des cicatrices apparentes, les zones visibles des indécisions et des renoncements. Pierrette Cornu efface, fragmente. « Rien n’est jamais sûr, ni définitif ou terminé. Mon trait reflète la vraie vie, celle de personnages inadaptés au rythme délirant de notre société contemporaine. Vie imparfaite, rugueuse, banale, fragile, complexe donc intéressante. » L’artiste évoque le thème du déplacement des populations fuyant la violence, les catastrophes économiques, écologiques, montrant une tentative d’évasion dont on connaît la fortune. L’enfermement comme l’ouverture de perspectives, la fuite des corps, les possibilités d’échappatoire et les résidus d’un instant décisif sont agencés comme une somme d’empreintes meurtries où le rouge sanguin récurrent accentue la palette aux tonalités grises et noires. L’artiste donne au corps une question existentielle et révèle le sens tragique de sa destinée où l’espoir est une quête perpétuelle. « Mes personnages le plus souvent empêchés, entravés mais vivants, sortent les uns des autres comme des poupées russes. Mon travail est un témoignage d’humanité par la peinture. Je suis préoccupée par l’état de ce monde brutal, partagé entre espérance et désespérance. » L’empreinte de la mort rôde comme une signature cruelle. Des créatures de cauchemar à la fois menaçantes et bienveillantes renforcent l’inquiétude. Ce sont des loups, des corbeaux… Autant de « totems, et petites créatures sensées protéger du désastre. Ils sont aussi les exemples de liberté, du franchissement des frontières. »[…] Canoline Critiks

Pierrette Cornu galerielillebonne@wanadoo.fr Du mardi au samedi de 14 h à 19 h Jusqu’au 19 février

3 Place Stanislas +33 (0)3 83 85 30 01 musee-des-beaux-arts.nancy.fr Concentration : Aurélie Pertusot

Le musée invite Aurélie Pertusot à présenter une sélection de ses œuvres dans les collections permanentes. Pensé comme un jeu de pistes ou une chasse au trésor, le parcours fait la part belle au son, à l’humour et à la surprise. L’exposition invite les publics a redécouvrir les collections par le biais de pièces sonores, d’installations et de dessins qui soulignent les incongruités du bâtiment, ou mettent en valeur des détails inattendus des lieux, tout en nous invitant à pénétrer dans l’univers poétique et subtil de l’artiste. Elle rassemble une dizaine d’installations interactives, dessins et performances sonores qui, sur un ton décalé, proposent différentes perceptions du temps et de l’espace.

Jusqu’au 27 février Étudiants, exposez-vous

Dans le cadre de projets éducatifs ou associatifs, les étudiants de Nancy posent un regard inédit sur les collections du musée des Beaux-Arts chaque premier dimanche du mois. Venus de tous horizons, ils racontent à leur manière l’histoire des œuvres.

10 h à 18 h - Dimanche 6 février

Muséum-Aquarium

34 rue Sainte-Catherine +33 (0)3 83 32 99 97 museumaquariumdenancy.eu

Bruno Alenda © DR

Attraction, histoires de rencontres

Public ado-adulte - Un regard. Un mouvement. Une odeur. Le rythme cardiaque qui s’accélère. Tous les sens sont en éveil. Et si c’était le coup de foudre ? Que ce soit pour la vie ou pour une nuit, le choix d’un partenaire n’est jamais un hasard. Attraction, désir, séduction… quelle est donc cette mystérieuse force qui pousse chaque animal, chaque humain vers l’autre ? Cette exposition originale invite le public à découvrir les mécanismes, parfois complexes, qui agissent entre deux individus. Alors, déjà sous le charme ?

Jusqu’au 28 août

Influencée par un père naturaliste et fascinée par la collecte de trésors abandonnés, Romane Lasserre présente une collection originale de boîtes entomologiques. Cette artiste céramiste invite à un voyage imaginaire où céramique et entomologie cohabitent dans des univers miniatures curieux.

Jusqu’au 27 mars

PONT À MOUSSON Abbaye des Prémontrés

9 rue Saint-Martin +33(0)3 83 81 10 32 abbaye-premontres.com Trésors oubliés

Cabinet de curiosités

Plus de 80 œuvres offrent une vision de la création plastique décomplexée et vivante, décloisonnant l’art conventionnel. Durant près de trois mois, onze artistes et créateurs s’unissent pour partager un instant de poésie, des rencontres surprenantes et une réflexion à propos de ce qui fait l’art. Véritable cabinet de curiosités artistiques, cette exposition s’ouvre sur les univers de Marianne Amory, Philippe Burnel, Anthony Cools, Cécile Dalcq, Jacqueline Grasset, Angélique Jung, Géraldine Milanese, Régis Moulun, Nicolas Sembeni, Sarah Van den Bliek et Antoine Weyd. Au-delà d’éveiller le regard sur des techniques originales, les artistes abordent dans leurs œuvres, non sans humour ou avec une sensibilité singulière, des thèmes inhérents à l’enfance.

Visites guidées mercredis et samedis à 16 h 30 (sauf 2 avril) Du 5 février au 24 avril

TOUL Musée d’Art et d’Histoire Michel-Hachet

25 rue Gouvion Saint-Cyr toul.fr/cathedrale800ans

800 ans de la Cathédrale

La Cathédrale de Toul, aux multiples facettes

Le caractère emblématique du monument a inspiré de nombreux artistes qui ont cherché tantôt à décrire avec précision le bâtiment, ses détails d’architecture ou ses décors, tantôt à rendre l’effet qu’il produit, imposant sa silhouette dans le paysage urbain.

Jusqu’au 13 mars La Cathédrale Saint-Étienne de Toul en images

Photographies du Groupe Photo Malraux

Jusqu’au 27 mars

VILLERS LÈS NANCY Château Mme de Graffigny

Rue Albert 1er - villerslesnancy.fr

Tré sors oublié s Œuvre de Sarah Van Den Bliek © DR

(IN)visibilité

Gilbert Coqalane

Ce qui est invisible est visible si tant est qu’on ouvre les yeux, qu’on nous aide à voir, qu’on tende l’oreille, qu’on prenne le temps, que le ciel soit dégagé. Même avec ces prérogatives, certains écosystèmes restent invisibles, mais nous savons qu’ils existent. Ils sont cachés, volontairement, de force, pour se protéger, pour se défendre, pour attaquer, pour de multiples raisons ils sont cachés. Gilbert Coqalane vous propose ici de découvrir une série de sculptures et d’installations, mais surtout l’émergence de cet univers sauvage. Un écosystème fragile, bestial, multiple, silencieux composé d’une faune exceptionnelle, sous nos yeux, juste sous nos yeux. Une exposition où les animaux se montrent pour mourir, où les fossoyeurs se cachent pour creuser, mais où le soleil se lève chaque matin. +33 (0)3 83 92 32 40 - certifiecoqalane.net

Du 2 février au 13 mars

Jardin botanique Jean-Marie Pelt

100 rue du Jardin-Botanique +33 (0)3 83 41 47 47 - jardinbotaniquedenancy.eu Planète Nature

Cette exposition accompagne le livre Planète Nature, une aventure originale de vulgarisation scientifique lors de laquelle, accompagnés par leurs institutions universitaires et leurs laboratoires, 10 doctorants ont réalisé un travail de mise en récit et en image de leur thèse avec les illustrateurs Peb & Fox. Des thèses de biomécanique, sociologie, virologie, géologie, physique, chimie, environnement… y sont mises en images avec un ton délibérément décalé.

Jusqu’au 21 février