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EXPOSITIONS

BACCARAT Pôle Bijou

13 rue du Port +33 (0)3 83 76 06 99 - polebijou.com Après la pluie

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Depuis Baccarat, le Pôle Bijou invite les créateurs contemporains de parures et d’art décoratifs à présenter leur vision du beau temps, celui qui succède immanquablement aux périodes sombres, celui qui chasse les nuages et ouvre les horizons. Béatrice Balivet, Christine Berthet, Bernadette Epitalon, Marion Colasse, Estelle Delphin-Lobel, Élodie Derache, Mélanie Farges, Clémence Gueib, Elisabeth Hans, Géraldine Jannot, Marie Lafaille, Juliette Même, Marie Josée Morato, Delphine Roche de Montgrand, Emmanuelle Stolar Vélon, Michi Suzuki, Aline Thibault, Aurélie Vigne (France) et Nadine Sizaire (Belgique).

Jusqu’au 20 novembre Fabriques en Lunévillois

En parallèle de la présentation du travail des créateurs contemporains, Fabriques en Lunévillois présente des pièces exceptionnelles de cristal, faïence, verrerie d’art, grès, bois, broderie, osiériculture et vannerie, toutes issues du territoire.

Jusqu’au 20 novembre

ÉPINAL Galerie du Bailli

Place des Vosges marietheresechanel.fr

Les Vosges, mon pays

Marie-Thérèse Luc-Chanel présente principalement ses créations réalisées à l’huile au couteau ou au pastel sur la région qu’elle affectionne, sa terre natale. Après plusieurs expositions nationales - notamment à Paris avec Art en Capital au Grand Palais ou au Carrousel du Louvre -, et internationales, cette artiste cotée, sociétaire des Artistes Indépendants, des Artistes Lorrains, médaillée Arts et Sciences et qui a reçu de nombreuses récompenses sera heureuse de retrouver à Épinal ses amis et connaissances...

11 h à 19 h - Du 4 au 9 novembre JARVILLE-LA-MALGRANGE Le Féru des sciences

1 avenue du Général de Gaulle +33 (0)3 83 15 27 27 leferudessciences.eu Machine humaine

Le travail n’est pas ce qui définit l’Homme ou le structure, pourtant il est un passage obligé. Cette campagne photographique n’est pas une étude sur les métiers de la sidérurgie à proprement parler, mais bien celle d’histoires humaines. Pour cette exposition, les photographes Mathilde Dieudonné, Éric Didym et Claude Philippot sont partis à la rencontre des ouvriers et ouvrières du territoire de la Grande Région.

Jusqu’au 30 juin

LUNÉVILLE Château de Lunéville

Place de la 2e DC +33 (0)3 83 76 04 75 chateauluneville.meurthe-et-moselle.fr Conservatoire des broderies de Lunéville : les années 50

Nous sommes au début de cette période faste dite des Trente Glorieuses, qui prend naissance après la 2nde guerre mondiale. Pour la mode, il est désormais temps de retourner aux ateliers, après des années de pénurie. Du style BB au style français, retour sur cet âge d’or qui a rendu à Paris son statut de capitale mondiale de la mode. Si l’accent est mis sur cette décennie, cette présentation évoque également, à travers des pièces d’exception, d’autres grandes périodes pour les broderies de Lunéville, des années 1920 à nos jours.

Commun Sud Jusqu’au 17 mars Jasper

Matthew Genitempo Inspirées par la figure du poète américain Frank Standford, ces photographies d’étendues sauvages et d’ermites ayant choisi de vivre au fond des bois ont été réalisées dans les Monts Ozarks, à la frontière de l’Arkansas et du Missouri.

Galerie du Cri des Lumières / Commun Sud Jusqu’au 6 novembre La Duchesse Élisabeth-Charlotte

Dans l’intimité du pouvoir

Cet automne, le château de Lunéville met à l’honneur une personnalité féminine prépondérante dans son histoire. Aux côtés de son époux le duc Léopold de Lorraine, Élisabeth-Charlotte d’Orléans (1676-1744) est l’une des figures marquantes de l’histoire du château de Lunéville. Le « petit Versailles lorrain » doit beaucoup à cette nièce de Louis XIV, qui a grandi dans les fastes de la cour de France et a su les acclimater en Lorraine. Passionnée d’architecture et de nature, à la fois mère et souveraine, elle a contribué à définir à Lunéville l’esprit d’un lieu remarquable, dont l’exposition vous invite à percer les secrets. Le destin de cette femme hors norme vous sera également conté à travers des visites guidées pendant les vacances de la Toussaint, jusqu’au 5 novembre, les mercredis à 15 h 30, jeudis, vendredis, samedis à 10 h 30, dimanches à 14 h 15 (sauf 1er dimanche du mois).

Jusqu’au 31 décembre 2023 Les visages de la ruralité

Dès l’origine de la photographie, de nombreux photographes ont porté une attention particulière à représenter les multiples facettes de la ruralité. La liste est longue des artistes qui ont produit des œuvres fécondes tant du point de vue formel que de la diversité des thèmes abordés. L’ambition de ce projet est d’offrir à des photographes la possibilité de poursuivre ce travail de radiographie de la société rurale.

Galerie du Cri des Lumières/Commun Sud Du 17 novembre au 24 décembre

NANCY Centre des Mémoires Michel-Dinet

2 rue Jean-Baptiste-Thiéry-Solet +33 (0)3 83 30 90 90 archives.meurthe-et-moselle.fr Étienne Drioton, égyptologue lorrain

Grâce à l’exposition réalisée par le musée Josèphe-Jacquiot de Montgeron (Essonne) et le Cercle scientifique Étienne-Drioton, venez découvrir en détail la riche existence d’Étienne Drioton entre la Lorraine, l’Égypte et la région parisienne.

Jusqu’au 4 novembre 1872-2022 : les 150 ans de l’arrivée à Nancy de la Faculté de médecine et de l’École de pharmacie de Strasbourg

Du 21 novembre au 2 décembre

MJC Desforges

27 rue de la République +33 (0)3 83 27 40 53 mjc-desforges.com Vous arrivez à temps

Schutzauer

+ Apéros d’écriture animé par Georges Auer jeudis 6 et 13 octobre de 18 h 30 à 20 h 30

Jusqu’au 4 novembre MJC Pichon

7 bd du Recteur Senn +33 (0)3 83 37 62 91 - mjcpichon.com Fugue

Photographies d’Angèle Thirion

L’exposition propose la vision d’un monde arraché au temps qui passe. Loin de la fureur de la ville, nous allons suivre le cours de l’eau et, grâce à l’acte photographique, son mouvement sera à la fois figé et décomposé, comme offert à l’éternité. Un monde furtif et déjà fini nous apparaitra alors.

Jusqu’au 9 novembre Corée à cœur

EXPOSITIONS

© Nicolette Humbert

Jouons, détails, Une histoire du verre dans le Grand-Est à l’Abbaye des Prémontrés

Musée des Beaux-Arts

3 Place Stanislas +33 (0)3 83 85 30 01 musee-des-beaux-arts.nancy.fr La distance abolie

Dominique Petitgand (1965)

Depuis plusieurs années, l’artiste travaille autour des notions de son et d’écoute et conçoit des œuvres donnant naissance à de véritables récits et paysages mentaux. Pensée comme un long pointillé sonore à découvrir en parcourant l’ensemble des espaces du musée, La distance abolie s’articule autour d’une série d’installations sonores, principalement vocales, qui habitent le lieu de façon éparpillée, mobile et intermittente. Différents types de dispositifs, aux formats et aux modes de présence et d’activation du son variés, interrogent notre relation au temps, au lieu et au contexte alentour.

Du 5 novembre au 26 mars Architectures impossibles

Comment l’architecture, gouvernée par des règles strictes et des dogmes intangibles, pourrait-elle être impossible ? Partant de cette contradiction, l’exposition kaléidoscopique présentée au musée des Beaux-Arts explore les multiples voies empruntées par les artistes, de la Renaissance à aujourd’hui, pour faire « déraisonner » l’architecture.

Du 19 novembre au 19 mars Visite commentée Les dimanches à 15 h Archi’néma

Cube de Vincezo Natali (1997)

Auditorium du musée 18 h 30 - Samedi 19 novembre

Métropolis de Fritz Lang (1927)

UGC Nancy 20 h 30 - Mardi 29 novembre

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EXPOSITIONS L’art des possibles

« La science-fi ction, c’est l’art du possible » déclarait l’écrivain américain Ray Bradbury. Sous couvert d’anticipation, elle nous parle du présent. Elle est un laboratoire d’hypothèses qui manipulent et extrapolent les normes et dogmes répressifs du monde actuel, ses ambitions, ses a res sociales, ses chances et ses périls...

METZ Centre Pompidou-Metz

centrepompidou-metz.fr

Rassemblant plus de 200 œuvres de la fin des années 1960 à nos jours, l’exposition propose aux visiteurs une immersion dans la SF sur 2300 m². Elle cherche avec les artistes plasticiens, les écrivains, mais aussi les architectes et les cinéastes, à mettre en lumière des liens entre les univers imaginés et notre réalité. En s’appuyant sur les revendications actuelles en faveur d’utopies pour le XXIe siècle, elle vise à susciter des débats, de l’inspiration et une forme d’espoir. Ces dernières décennies ont connu l’avènement d’une forme « liquide » de présent qui désintègre nos certitudes et habitudes, accélère aussi bien les découvertes que leur obsolescence. Dans ce contexte instable, nombre d’artistes s’inspirent de l’univers de la science-fiction pour mener des réflexions critiques. Elle peut plus finement et profondément que d’autres genres interroger les potentiels de l’humain en dépassant notamment les clivages entre science, éthique et politique afin de poser un regard « extérieur » sur l’humanité et ses inventions. En développant les possibilités du présent, en élaborant des récits à partir d’hypothèses scientifiques ou en concevant des modes de vie et des réalités inouïs, la science-fiction est un genre qui met l’homme face à l’altérité radicale. Elle propose une émancipation des discours politiques dominants, elle incarne la différence, l’utopie politique, le renouvellement profond de notre perception. De ce fait, elle est depuis toujours un terreau propice aux mouvements contestataires. Selon le mode des prophéties auto-réalisatrices, la science-fiction continue à forger notre vision du futur et participe à sa construction. Changer d’imaginaire et de sémantique, c’est aussi influencer la trajectoire des sociétés. L’exposition, en ne se focalisant pas sur le prisme dystopique dominant, s’appliquera à œuvrer dans le sens d’une revitalisation et d’une réappropriation volontaire du futur.

Les Portes du Possible

Les traces de l’homme

La vie de Marc Giai-Miniet s’ancre sur un territoire familial dans lequel il s’implique en tant qu’artiste mais aussi, avec Sylvie son épouse, en tant qu’éditeur et découvreur, à l’origine des éditions Le Nain qui Tousse, qui promeuvent la poésie.

NANCY Galerie Lillebonne

galerielillebonnewanadoo.fr

Marc Giai-Miniet est né en 1946 à Trappes, où il vit dans une maison préalablement habitée par son grand-père tailleur de pierre et par son père mécanicien. Il a poursuivi ses études à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en se concentrant d’abord sur la gravure, la peinture et l’aquarelle.

C’est plus tard, grâce - ou à cause - d’un pépin de santé, qu’il se met à fabriquer ses fameuses boîtes.

Dans ses peintures, l’humanité est précisément déshumanisée et en constant contrepoint avec la bestialité. L’homme se transforme, se métamorphose dans un mouvement contraire à son évolution naturelle, pour se rapprocher d’un état larvaire, embryonnaire, où seuls une silhouette, un corps, une esquisse de membres, une tête avec deux gros yeux le caractérisent, cachés par des lunettes dans le refl et desquelles on aperçoit parfois un paysage montagneux et verdoyant, peut-être celui d’un paradis perdu ? Pour ce qui concerne ses boîtes, on pourrait penser qu’on change d’univers, pourtant, il n’en est rien. Marc Giai-Miniet confi ait d’ailleurs qu’il aurait aimé travailler comme décorateur de théâtre. Ça n’a pas pu se faire, alors il s’y est pris autrement. Dans ses boîtes, véritables décors de scène, les protagonistes, bien qu’absents ou quasiment absents, sont toujours là, mais cette fois par procuration. Ce sont leurs attributs qui s’entassent dans les di érents étages, du sombre en bas au plus clair, à mesure qu’on change de niveau. Les traces de l’homme persistent, celles de la bête aussi, car comment ne pas voir dans ces amas de valises des périodes de l’histoire durant lesquelles la Bête était précisément homme, comment ne pas voir que ces laboratoires sont des lieux d’expérimentation et de torture ? Les bibliothèques et leurs livres, les machines, les bureaux, les ateliers, les laboratoires, les dépôts et leurs valises s’empilent les uns sur les autres dans un mouvement descendant qui conduit à la destruction. En 1984 il obtient une bourse du Ministère des A aires Extérieures pour un séjour de plusieurs mois au Centre Franco-Égyptien de Karnak Louxor. Il expose régulièrement en France et à l’étranger et a participé à tous les grands salons parisiens. L’exposition de la Galerie Lillebonne présente une sélection d’œuvres, peintures, boîtes et aquarelles.

Marc Giai-Miniet

14 rue du Cheval Blanc +33 (0)3 83 35 57 74 Vernissage vendredi 18 novembre dès 18 h Du 18 novembre au 17 décembre