EXPOSITIONS

En suivant les pas curieux de la jeune Lili, Nicolas Kempf (scénariste) et Eric Rückstühl (dessinateur) nous invitent à remonter le temps à bord du train de l’Histoire pour (re)découvrir les moments marquants de la ville de Bischheim.... Une exposition mêlant planches dessinées et documents d’archives, avec en point d’orgue la maquette originale du TGV, créé aux ateliers SNCF de Bischheim.

Tsiganes, Gitans, Roms, Bohémiens, Manouches... Ceux que l’on appelle les Gens du voyage forment une mosaïque de communautés dont les noms et les origines se perdent dans les méandres d’une histoire complexe et souvent fantasmée. Exposition de l’auteur de BD KKrist Mirror sur l’internement dans les camps durant la seconde guerre mondiale et en particulier des Tsiganes + visite en sa présence vendredi 1er avril à 18 h.

Installé dans le parc du musée, le Projet Eumélanine est une recherche artistique au long cours centrée sur l’animal de compagnie et d’élevage et permet à l’artiste Apolline Grivelet, familière d’un travail sur le vivant, de développer à l’aide de croisements de races déjà existantes une lignée originale de poules.

L’exposition propose un dialogue original entre des œuvres d’art de la collection Würth et des spécimens du Musée Zoologique de Strasbourg, une rencontre entre une collection d’art et une collection scientifique, entre un musée privé et une institution publique.

L’artiste expose ses œuvres majeures, hommes et femmes longilignes en bronze, aux figures mélancoliques. Une trentaine de pièces monumentales sont installées dans le Parc du Château, entre la façade XVIIIe dessinée par l’architecte Salins de Montfort et le port de Saverne. Les visiteurs découvrent à l’intérieur d’autres œuvres à taille humaine, troublantes par la déchirure qu’elles portent en elles, étonnamment familières pour celui qui y pose son regard. Marquant l’acmé de ce cheminement, la galerie du musée de Saverne accueille une cinquantaine de sculptures et dessins de l’artiste, dans une scénographie faisant la part belle à la puissance évocatrice des œuvres.

Le parcours de Marcelle Cahn dans l’histoire de l’art du XXe siècle se situe à ses débuts à l’orée des courants expressionnistes et puristes, et s’épanouit dans les années 1950 au travers d’une abstraction libre, dotée tout à la fois de fantaisie et d’une grande rigueur, dont les tableaux-reliefs et les spatiaux des années 1960 sont un remarquable aboutissement. De l’infiniment petit à la quête d’un espace tantôt architectonique, tantôt poétique et musical, l’artiste a développé un langage épuré et sensible, dépourvu de tout dogmatisme. Plus de 400 oeuvres et documents issus des collections publiques et privées de France et de l’étranger traduisent toute la singularité de l’artiste.

Au milieu des années 1990, le peintre Stéphane Belzère (né en 1963), nourri de cultures française, suisse et allemande, décide d’installer son chevalet dans la salle dite des Pièces Molles du Museum d’Histoire Naturelle de Paris. C’est là le départ d’une aventure picturale qui durera jusqu’à maintenant, au fil de laquelle l’artiste va habiter sa toile d’un motif récurrent, sinon obsessionnel : le bocal.

En 1909, Nancy accueille une manifestation d’ampleur : l’Exposition internationale de l’Est de la France. Elle entend démontrer la vitalité économique et culturelle de ces territoires, aux portes de l’Empire allemand. L’exposition revient sur cet événement en présentant les acteurs, les enjeux culturels et politiques, dans le contexte de durcissement des relations entre France et Allemagne, mais aussi en l’envisageant du point de vue de la construction des identités régionales.

Tout au long de son parcours, Folon a témoigné d’une curiosité inlassable pour des univers graphiques très différents, comme celui des affiches pour le cinéma (La rose pourpre du Caire de Woody Allen). Mais c’est dans le registre du dessin satirique que l’oeuvre de Folon s’inscrit pleinement : il s’est attaché à illustrer les grands maux de la société contemporaine avec des modes d’expression diversifiés.

© Fondation Folon

Pendant deux mois, la photographe explore le territoire de Givors, longe le fleuve et ses deux rivières. Elle marche de longues heures, photographie et ramasse sur sa route des morceaux de verre et de charbon.

Le musée de l’Image Populaire et le Fonds Régional d’Art contemporain (FRAC) Alsace présentent des œuvres de leurs collections questionnant en écho certains moments de l’existence, grandes étapes de la vie, transformations de l’être humain.

Elle utilise l’acrylique pour donner une intensité différente à la verticalité des troncs d’arbres et à la frondaison luxuriante qui les entourent.

Foto Heinz Pelz, Karlsruhe

Sigmar Polke, Die Schuhe des Yeti, 1994, SGK, Sammlung Garnatz © The Estate of Sigmar Polke, Cologne VG Bild-Kunst, Bonn 2022,

Sigmar Polke (1941–2010) compte parmi les artistes les plus significatifs de l’art du XXe siècle. La curiosité, l’esprit et une ironie sous-jacente ainsi que la critique de la société et des réflexions philosophiques sont caractéristiques de son œuvre. Dotée de plus de cent pièces, cette exposition, conçue en collaboration avec le musée Kunstforum Ostdeutsche Galerie Regensburg, propose un aperçu complet de l’univers de Polke entre 1963 et 2009. Plus de dix ans après sa mort, l’œuvre de Sigmar Polke n’a rien perdu de son actualité, de sa fascination ni de sa force d’inspiration. L’exposition regroupe les pièces maîtresses de l’artiste lors de toutes ses phases de création : peintures, graphiques, photos, films, objets et livres d’art. Elle attire principalement l’attention sur les principes de la dualité et des contrastes qui tissent le fil conducteur du travail de l’artiste.

Radio Daisy, La cabine téléphonique © Léna d’Azy

Cette exposition vous entraîne dans les petites et grandes histoires des constellations et de leurs noms grâce à des spécimens, photos, contes et jeux.

Pour célébrer le centenaire de Radio Tour Eiffel, la première station de France, Cécile Léna convoque une multitude de personnages dans une scénographie composée de six mini boites dont chacune contient un décor précis, fin, fait de perspectives et de détails mis en lumière.

Écrivain et poète, Pontus de Tyard fut également un catholique modéré alors que les guerres de religion faisaient rage. Evêque de Chalon-sur-Saône de 1578 à 1594, il paya le prix de son soutien politique sans faille aux rois de France tandis que la Ligue s’emparait de la cité.

Un double regard photographique sur la situation nord-irlandaise, historique et contemporain.

Le photographe s’immerge dans les rites carnavalesques du Nord-Ouest de l’Espagne et du Portugal d’une manière qui lui est tout à fait propre.

Dans sa pratique artistique, Thomas Cartron questionne la nature de l’image photographique et ses postulats, dans son utilisation, sa relation à la technique et la matérialité.

Une déclinaison de l’exposition conçue par le Musée de l’Homme/Muséum national d’Histoire naturelle (Paris) qui aborde de façon pluridisciplinaire et ludique un sujet qui nous touche tous : l’alimentation. En quoi l’Homme, en tant qu’espèce, se définit-il par ce qu’il mange ? Comment l’acte de se nourrir, vital et quotidien, façonne-t-il en même temps nos identités à travers des pratiques culturelles, des rituels ou des interdits ? Quel rôle a joué l’alimentation dans notre évolution ?

Dans le cadre du Mois de la photo de la Ville de Belfort Cette exposition invite le spectateur à poser son regard sur une série de photographies de cinq œuvres chorégraphiques de Héla Fattoumi et Éric Lamoureux, directeurs de VIADANSE. Captées par les photographes Laurent Philippe et Maitetxu Etcheverria, ces images dévoilent l’univers de pièces centrées sur la représentation du féminin.

Né au Congo-Brazzaville, il est arrivé en France à l’âge de dix-neuf ans pour poursuivre ses études à Belfort puis à l’école d’art de Metz. Cette expérience personnelle et sa posture d’explorateur de nouveaux territoires infuse un travail proche de l’autofiction, une subjectivité, un regard qui passent par la création d’un personnage central, Kanye, autour duquel se greffent une partie de ses œuvres.

Dans le cadre du Mois de la photo de la Ville de Belfort A travers 8 photographies, espaces abandonnés, exploration urbaine, vieilles façades, et détails seront présentés, faisant la part belle à Belfort où la plupart des clichés ont été pris. Mais saurez-vous les reconnaitre ?

Lorsque Claude Rutault repeint les murs de sa cuisine en recouvrant un tableau par inadvertance en 1973, il apparaît à l’artiste qu’une toile et son mur cohabitent dans un rapport qui est loin d’être neutre.

Cette exposition collective rassemble des œuvres de la collection du Frac FrancheComté relevant de la dimension performative au sens large du terme, autrement dit des œuvres ayant à voir avec les notions de duré e, d’é phé mè re, de mouvement et de vivant.

Objets d’étude ou muses, épouses ou maîtresses, femmes du monde ou de la rue, les modèles féminins jouent un rôle prépondérant dans le processus de création. Prêtant leurs traits à la réalisation de portraits, de scènes de genre, ou mettant leur corps à nu, de nombreuses femmes ont fréquenté les ateliers de Gustave Courbet et ont contribué à la démarche picturale du peintre par leurs liens personnels, par leur image et le regard porté sur elles. Modèles issus de son environnement familial ou intime, ou modèles professionnels, le peintre franc-comtois élabore tout au long de sa carrière une production au service du vrai, parfois scandaleuse, souvent audacieuse.

+ Rococo Disco - Marijke Vasey Dans les deux expositions monographiques présentées au 19 Crac, les œuvres sont contaminées et revitalisées par les arts décoratifs, par leurs techniques (céramique, tapis, papier peint et encadrement), et les motifs ornementaux qui en découlent.