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Semaine de quatre jours à L’Étoile-de-l’Est
Suite de la page 1 concentration en matinée avec les matières importantes comme le français ou les mathématiques, alors que l’après-midi doit être consacré à divers projets pédagogiques. Il est aussi important de voir comment « la cité », pour reprendre ses termes, va tenir compte du besoin des parents, ne seraitce que pour le transport des enfants. Une analyse du projet dans un an sera importante d’après Mme Boultif.
Catherine-Sophie Ménard, co-présidente du conseil d’école, salue « ce projet innovateur ». À ceux qui auraient des objections, elle rappelle deux fois plutôt qu’une qu’il s’agit d’un choix des parents « C’est du cas par cas. » Selon elle, nombre de parents y voient beaucoup d’avantages comme celui de passer plus de temps en famille.
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Son de cloche différent chez Nicolas Blanchard. Dans une lettre qu’il a adressée à M. Marc Bertrand, le directeur de l’éducation au CECCE, et qu’il a fait suivre à L’Orléanais, le père de famille explique que la COVID-19 a entraîné des conséquences sur l’apprentissage scolaire. « Dans ce contexte, je crois qu’il est crucial de mettre en place des mesures qui aideront les étudiants à rattraper le temps perdu et à combler les lacunes de leur apprentissage. Une semaine scolaire plus courte ne fera qu’aggraver cette situation en réduisant le temps d’enseignement disponible. »
Quant à Julie McClure, enseignante d’arts à l’Étoile-de-l’Est, si elle déplore pour le moment un certain « inconnu » entourant le projet, comme plusieurs de ses collègues, elle se dit « excitée » face au nouvel horaire.
Et ce ne sont pas les 38 minutes par jour supplémentaires qui lui font peur afin que tous les élèves aient le même nombre d’heures d’enseignement. « Ça changerait ma vie ! », assure l’enseignante, qui aurait ainsi plus de temps en famille pour voyager, mais sans doute aussi pour ses corrections et la préparation de ses cours.