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EN BREF Itinérance : un nouveau défi qui préoccupe
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Pomerleau précise qu’ « il est crucial de mettre en place des initiatives de prévention, et pour ceci, nous travaillons en collaboration avec la ville d’Ottawa. C’est d’ailleurs un gros rôle que les intervenants jouent au Centre de ressources communautaires, auprès des personnes en situation précaire. »
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Malika Guenniche, conseillère en vente et en investissement chez Brigil, et Matthew Luloff, le conseiller municipal d’Orléans-Est-Cumberland, lancent une pelletée de terre en l’air pour marquer la cérémonie d’inauguration de la quatrième tour de Brigil de Petrie’s Landing près de l’autoroute 174 et du chemin Trim. Parmi les personnes présentent se trouve le président de Brigil, Gilles Desjardins (deuxième à partir de la droite). PHOTO : FRED SHERWIN
Andrée Poulin reçoit un doctorat honorifique
OTTAWA – Le 10 juin dernier, l’écrivaine polyvalente originaire d’Orléans, Andrée Poulin, a reçu un doctorat honorifique de la Faculté d’éducation de l’Université d’Ot tawa. Militante de la littérature jeunesse et ancienne journaliste, elle a reçu cet honneur « [e]n reconnaissance de son impact remarquable sur les jeunes leaders et de sa contri bution au domaine de la littérature de la jeunesse francophone », peut-on lire sur le site web de l’université. « Vous êtes ici aujourd’hui, car vous avez terminé vos études. Mais j’espère que vous n’avez pas fini d’apprendre. Continuer d’apprendre, c’est s’adapter au changement, relever des défis, se réinventer, s’épanouir. Quand on apprend, on nourrit aussi sa créativité. S’intéresser aux autres, poser des questions, s’ouvrir à l’inconnu, ça rend notre vie excitante, ça remplit notre quotidien de découvertes et d’émerveillements », a déclaré Mme Poulin lors de son discours devant les diplômé.e.s.


Fête multiculturelle à l’église St-Joseph d’Orléans
ORLÉANS – Pour souligner le dimanche de la Pentecôte, la paroisse St-Joseph d’Orléans a organisé le 28 mai dernier une fête multiculturelle à la suite de la messe de 11 h 30. Au total, quelque 200 personnes provenant majoritairement d’Orléans et représentant près de 25 nations étaient présentes lors du dîner partage. Invités à préparer assez de nourriture pour nourrir de cinq à dix personnes, les convives avaient reçu la consigne de cuisiner un plat typique en plus de porter des vêtements représen tatifs de leurs lieux d’origine. Ainsi, les gens présents ont pu goûter à des mets du Canada, du Burundi, du Pérou, de Tahiti, de la Côte d’Ivoire, et du Viêt Nam, pour n’en nommer que quelques-uns. L’événement a aussi permis d’unir des chrétien.ne.s de diverses confessions, incluant catholiques, orthodoxes et protestants. L’abbé Apol linaire Ntamabyaliro envisage de répéter l’événement en 2024, avec des nouveautés, comme de la musique des pays représentés.
Le conseiller municipal d’Orléans-EstCumberland, Matthew Luloff s’est exprimé sur la question en entrevue. « Il s’agit d’un nouveau défi à Orléans, et on continue à explorer des solutions avec nos partenaires et les autres niveaux de gouvernement, pour assurer qu’Orléans, ainsi que tous les autres secteurs d’Ottawa aient accès à des logements abordables ainsi qu’à des services. » Il confirme également que l’établissement d’un centre de jour ou d’un foyer d’hébergement n’est pas considéré pour l’instant par la ville.
Finalement, Mme Pomerleau raconte une histoire inspirante qui démontre bien l’impact des services offerts par le centre.
et non-traités, qui était abandonnée par son entourage et qui se révélait méfiante à l’égard des intervenants. Tranquillement, en lui donnant accès aux toilettes et en lui offrant les services de base, nous avons appris à la connaître, gagné sa confiance et pu entrer en contact avec sa mère. Nous avons pu la référer aux bons services, et maintenant elle a un logement. »
Pour Mme Pomerleau, cette histoire illustre la valeur des services offerts aux personnes démunies.
Elle montre que l’itinérance n’est pas une situation définitive, mais plutôt une étape qui peut être surmontée avec le bon accompagnement et les bonnes ressources. Cette histoire d’espoir nous rappelle que chaque personne mérite une chance de rebondir et de construire un avenir meilleur.
En tant que communauté, nous pouvons travailler ensemble pour soutenir et réintégrer les personnes sans abri à Orléans. En favorisant la compréhension,