Ruesch hans l'impératrice nue clan9 bibliothèque dissidence nationaliste nationalisme

Page 254

SUPPLÉMENT À L’ ÉDITION DE 1986 laboratoire craignant que leurs profits ne soient menacés par toute limitation de la vivisection. D’ailleurs, le fait que Patricia Curtis ait avoué plus tard à l’auteur que son article n’avait pas été censuré et qu’elle n’ignorait rien de tout ce qui concerne la vivisection, montre qu’elle avait délibérément caché des renseignements d’importance vitale en sa possession. Aux USA, toutefois, les «infiltrés» font figure d’amateurs si on les compare à leurs homologues de Grande Bretagne. Dans ce dernier pays, en effet, les sociétés de protection animale et les ligues antivivisectionnistes ne sont pas infiltrées secrètement, non. Elles sont carrément dirigées par d’anciens vivisectionnistes ou des gens ayant travaillé dans des laboratoires. La plus jeune des grandes sociétés antivivisecionnistes, qui a pour nom Animal Aid, ne s’est maintenue dans sa «pureté origi nelle» que peu de temps et a tôt fait d’être dirigée par le Dr Gill Langley qui avait auparavant pratiqué la vivisection. L’activité principale de cette société consistait à persuader ses membres que, du moment que la vivisection demeure «momentanément» indispensable, la seule solution était de verser de l’argent au «Fond pour les méthodes alterna tives» qu’elle dirigeait. C’est ainsi que des sommes considérables que les gogos de Grande Bretagne sacrifient régulièrement dans l’espoir qu’elles serviront à mettre un terme à l’expérimentation animale, se retrouvent dans les mains des vivisectionnistes qui sont en fait les véri tables bénéficiaires de ce «Fond pour les méthodes alternatives» lequel leur permet, dans bien des cas, d’acheter davantage d’animaux de laboratoires. Notons au passage que le propre mari de Gill Langley est un employé de la firme CIBA de Londres. La menace de procès onéreux en diffamation (ou prétendue telle) est la tactique habituelle des firmes pharmaceutiques pour empêcher la propagation de nouvelles compromettantes fournies par de sincères défenseurs des animaux et, le plus souvent, cette menace est efficace. Un article, qui aurait dû figurer à la une de tous les journaux des pays se flattant continuellement de posséder une presse libre, n’a pu, à ce jour, se faufiler que dans la modeste feuille de chou ayant pour nom Charlestone Gazette of West Virginia, qui a publié le 2 février 1986 ce qui suit, sous le titre : David contre Goliath . Une pauvre petite organisation de volontaires fait l’objet de brimades légales de la part d’une puissante société multinationale qui lui a intenté une procès en diffamation pour plusieurs millions de dollars afin d’étouffer les critiques que cette organisation avait osé formuler à son encontre. - 257 -


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.