Nouvelle Vague #254 – Eté 2019 – Guide des festivals

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Zamdane Zamdane, le jeune rappeur marseillais, est en pleine ascension, mais garde la tête sur les épaules, ayant une vision à long terme de sa carrière. En 2018, il a enchaîné deux EP, très différents pour montrer l’étendue de son talent. L’un à base de rap mais aussi de pop (« 20’s »), et l’autre sous le format de cinq freestyles. Sélectionné pour les Inouïs du Printemps de Bourges, nous l’avons interrogé pour savoir comment il vivait ce récent succès. Tu as été sélectionné dans le cadre des Inouïs du Printemps de Bourges, pour la région Provence Alpes Côte d’Azur, qu’est ce que cela représente pour toi ? Premièrement c’est une fierté. Je suis vraiment content. J’ai pu défendre ma musique et mes titres, dans un festival, sur une des plus grandes scènes de France. C’est quelque chose qui me tient vraiment à cœur. Le plus important c’est de faire kiffer le public présent, leur rendre ce qu’ils me donnent. Comment vis-tu le fait de passer d’inconnu du public à étoile montante du rap français, en seulement un an ? Honnêtement, je travaille avec des équipes au top. Ils sont présents autour de moi. Que ce soit mon manager, mon ingé-son qui est aussi mon beatmaker et mon backeur, qui est mon meilleur ami. On bosse vraiment tous les quatre, en plus des personnes qui peuvent nous encadrer à côté, donc je ne suis pas seul à porter ça. On vit l’aventure à plusieurs, ce qui est plus facile à vivre et nous permet de rester les pieds sur

terre, de ne pas s’enflammer. Rester serein et continuer à bien bosser. Ce que j’estime le plus important c’est de rester focaliser et continuer à parler aux gens, à produire de la bonne musique. Continuer son chemin. Depuis quand fais-tu du rap ? L’histoire est assez insolite. En fait, j’ai grandi au Maroc, je ne suis arrivé en France qu’à 17 ans. Quand j’ai repassé mon bac, j’ai rencontré mon meilleur ami (son backeur), qui lui était dans le rap. Je ne connaissais pas vraiment le rap français et ça m’a giflé. Il a partagé sa passion avec moi et me l’a transmise. C’est comme ça, que j’ai commencé. Sur la pochette de ton EP « 20’s », tu es dessiné avec le costume d’Albator, pourquoi ? De base c’est une carte inspirée de Yu-Gi Oh. Je suis un fan de mangas japonais et j’avais envie de la mettre en avant, dans mon premier projet. Il y a eu plusieurs étapes de réalisation et au final ça a donné cette pochette.


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