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Le remplacement du pont Valois au Marais

Les travaux de remplacement du pont Valois ont débuté le 8 novembre. Ils vont durer environ 4 mois.

Des dégâts importants avaient été provoqués par le choc d’un poid lourd en 2018 contre le pont Valois. En effet, une inspection de la structure avait mis en évidence que l’ouvrage était très fortement corrodé. En septembre 2019, un tablier provisoire a été mis en place au-dessus du pont, et une passerelle piétonne flottante a été rajoutée au début de l’année 2020. Des travaux ont été engagés pour rénover le pont Valois et de fait, la passerelle provisoire pour les piétons a été déplacée (pour sécurité). L’étude de sécurité préconise le maintien de l’écluse de voirie et d’une circulation alternée sans feux tricolores, la limitation en tonnage et en gabarit. Une étude de sol a été réalisée (2 campagnes de sondages en août 2020 et février 2021), Jusqu’à 19 mètres, le sol s’est révélé tourbeux, de qualité très médiocre puis un terrain plus porteur lui succède. Il y a donc nécessité de creuser des fondations profondes jusqu’à 22 mètres.

Type d’ouvrage retenu : le choix d’un pont fixe Profil en travers : 3 mètres de largeur, 1 trottoir d’1,40m de largeur. Un portique en béton armé constitué d’un tablier à poutres préfabriquées encastré sur des palplanches métalliques battues dans le sol. Ce nouveau pont permettra une desserte terrestre sécurisée et facilitée du Marais. Ces travaux sont pris en charge par le Département pour un montant d’environ 800 000 € HT.

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1-2 Vue en plan du nouveau pont.

(photo en haut à gauche) Compte tenu de son intérêt patrimonial, une partie du pont mobile existant a été démontée soigneusement par le Département et remise à la Commune pour être installée et mise en valeur sur la véloroute voie verte. Il a été déposé chez Mévital pour une remise en état.

Un bastion anglais du XVIème siècle livré au public pour les Journées du Patrimoine

Il est un secteur de Guînes que l’on connaît sous deux appellations : le Moulin Taufour ou encore le Vivier Mouchon...

Voilà deux noms qui font référence à un très ancien moulin qui utilisait l’eau comme force motrice. Les bâtiments vétustes de ce moulin ont disparu afin de laisser place à un futur béguinage pour seniors, projet porté par Habitat Hauts-de-France. Avant cela, les futurs aménageurs ont dû laisser la place aux archéologues et, au cours de deux phases de chantier, ceux-ci ont mis à jour un pan de muraille anglaise (avril 2019) avant d’étendre leurs travaux au bastion d’angle qui fermait la basse-cour du château (fouilles de cet été 2021). La fouille d’un tel élément de défense représente une fabuleuse découverte archéologique et elle éclaire de façon éclatante l’ampleur des fortifications anglaises entamées à partir de 1540. Rappelons qu’à cette époque, Calais, Guînes et toute la proche région étaient encore possessions anglaises ; un pied à terre bien pratique pour les Anglais depuis 1350. Ce bastion d’angle de la forteresse devait être consacré à stocker armes, poudre, boulets, car c’est ainsi que les archéologues ont interprété la présence de plusieurs petites salles découvertes sur le site.