C’est quoi l’au delà, c'est où ? de Maria Consola-Rizzo by nicolas dehorter

Du même auteur M. Vignato RIZZO, Scritti di Logica di G.W.Leibniz, RADAR SpA, Padova, (Italie), 1972, pp.172. M. CONSOLA RIZZO, F.P.L./Teoria y Application, un lenguaje Formal de Programation, Revue HERMENEYA, Caracas (Vénézuéla), 1976, N.1. M. CONSOLA RIZZO, FRANCK CONSOLA, FRANCISCO IGLESIAS, Systema General de Validation (Census ‘81), O.C.E.I., Caracas, Dec.1983 M. CONSOLA RIZZO, AYSSAR MIDANI, Un exemple de réalisation d’un Système-Expert à partir d’un SGBD Relationnel, Journées «Des bases de données au Bases de connaissances», AFCET, Sophia Antipolis, (France), Septembre 1987. M. CONSOLA RIZZO, Expertise et expression des connaissances : Une redé!nition des termes dans la pratique quotidienne, Revue Internationale de Systémique, Dunod, Vol.6, N°1, Paris, 1992. J.M. NAVARRO, M. CONSOLA RIZZO, < SELENE > – Un logiciel d’aide à la sélection optimale des échangeurs de chaleur, AFCET/INTERFACES N°101, Paris, Avril 1991. M. CONSOLA RIZZO., Cognition, Précognition et mémoire : peut-on sortir de l’espace-temps ?, Deuxième Congrès Européen de Systémique, Prague, 1993 M. CONSOLA RIZZO, C. MEYER BISCH, M. FALCY, A network paradigm to detect similarities in a Data Base concerning Indistrial Health Survey, IPMU’92, Mallorca, July 1992 et WCNN, World Congress on Neural Networks, San Diego, California, 1994. M. CONSOLA RIZZO, Cognition, Precognition and Memory – Beyond the SpaceTime Continuum?, 14e Congrés International de Cybernetique, Namur, 1995. M. CONSOLA RIZZO, Peut-on représenter différents Espace-Temps ? XVe Congrés International de Biomathématique, Paris, Septembre 1995. M. CONSOLA RIZZO, La navigation dans les grands fonds documentaires ou Les cyber-livres du XXIe siècle, IIème Congrès Européen de Systémique, Roma, Octobre 1996. MMEHANG, C’est quoi l’Au-delà ? C’est où ?, Questions-réponses simples sur l’Au-delà, Plessis Saint Jean, Ed. de l’Association, pp.128, Septembre 2011 (Pseudo de Consola Rizzo MR)

Maria R. Consola Rizzo dite MmeHang

C’est quoi l’Au-delà ? C’est où ?

Société des Écrivains 3

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« Ne rejetez pas tout en bloc, N’acceptez pas tout sans ré!échir… Gardez votre discernement ! La liberté commence où l’ignorance "nit. » Victor Hugo

« Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, mais de vous le dire… » Sainte Bernadette

« Et je vous retrouverai tous devant le cercueil de votre "ls ou de votre mère : c’est là l’épreuve suprême ! c’est là où l’esprit triomphe ou le désespoir s’installe… » Mmehang

Chaque question-réponse est comme un éclair dans un ciel noir : un seul éclair n’apporte pas assez de lumière pour y voir, mais cinquante éclairs génèrent un feu d’arti"ce, et le ciel et la Terre apparaissent au voyageur ébloui… Mmehang

« Toute vérité passe par trois stades En premier lieu on la ridiculise ; En deuxième lieu on s’y oppose violemment ; En"n on l’accepte comme si elle allait de soi. » Schopenhauer

Mmehang, Contemplations, dessin fractal, 1992.

Il y a des questions qu’on se pose de temps à autre, comme : « C’est quoi l’Au-delà ? C’est où ? » Est-ce que vous, cher lecteur, pouvez y répondre sans avoir un pincement au cœur, sans malaise, sans penser aux chers disparus, sans tourner en rond ? Eh bien, voilà un petit livre avec des réponses simples, pratiques sur l’Au-delà, réponses cherchées depuis longtemps par le biais d’études, d’expériences, de recherches, de publications, dans différents groupes de travail de diverses religions… Questions-réponses sur tout ce que chacun de nous a toujours cherché à savoir, étant croyant, athée ou agnostique, face à la mort d’un proche ! Quelle pieuse illusion, vous penserez-vous immédiatement ! Il n’existe aucun témoin puisque personne n’est jamais revenu d’un cimetière ! En effet, un corps en putréfaction suit les lois de la nature, ne se recompose pas, ne redevient ni sain ni vivant. C’est bien vrai ! En revanche, qu’advient-il de ce qui dirigeait ce corps : l’esprit, la conscience, la mémoire, l’énergie, où sont-ils allés ? Putré"és ? Non, ils ne sont pas de la même nature, ils ne sont pas faits de chair et d’os. Et alors ? Eh bien, ils continuent toujours à exister, mais sous une autre forme ! Ce petit livre vous expliquera le comment et le pourquoi de cette survie. Il vous proposera aussi une méthode simple pour la prouver : Sortir de son corps et y revenir ! C’est possible ! Des centaines de personnes, même actuellement, l’ont expérimenté, soit en mode involontaire soit volontairement. Il existe beaucoup de témoignages ! (Voir les questions-réponses et les notes.) Quelle meilleure preuve pouvons-nous avoir de la survivance de notre moi, de notre conscience ? Avertissement : Si vous êtes sûr et certain que notre vie n’est qu’un « éclair entre deux néants », ce petit livre n’est pas pour vous. Par contre, si vous avez des doutes, lisez-le et gardez-le précieusement ! Ce que vous aurez appris vous sera très utile, au moment de votre mort, lorsque vous verrez votre corps couché dans un cercueil et amené au cimetière ou brûlé et lorsque vous chercherez à crier à vos proches en pleurs que vous êtes toujours vivant, mais que personne ne vous entendra…

C’est qui, Maria R. Consola Rizzo/Mmehang ? « J’amène avec moi le soleil d’Italie et le plaisir de vivre, la passion pour la recherche et le savoir, l’amour des Arts et des Lettres. J’amène avec moi les souvenirs troublants d’une autre réalité, d’un autre monde. Étant toujours à la recherche du pourquoi et du comment des choses, j’ai parcouru les sciences de la matière et du cerveau, l’histoire ancienne, les religions, les traditions millénaires : j’ai douté, j’ai souffert, j’ai trouvé !

Mmehang, Dans la cour avec Hélène, détail, huile sur toile, 1992.

À ma mère et à sa foi inébranlable en Dieu.

Mmehang, Portrait de ma mère, 1988 (sculpture en béton, sur un cadran solaire en pierre du XVIIIe siècle.)

et à mon mari pour son soutien constant et ses encouragements dans tous mes projets.

Mmehang, Portrait de mon mari, huile sur toile, 1986.

Avant-propos L’origine de ce projet d’écriture remonte loin dans ma vie. Son but principal était de laisser un « testament spirituel » à mes enfants et à ma famille. On peut trouver cela surprenant et inhabituel, mais je ne pensais pas vraiment diffuser ces textes. Par la suite, je me suis rendue compte que toutes ces connaissances acquises pendant plusieurs années et toutes mes expériences pouvaient intéresser, et peut-être aider, des jeunes sans repères ou d’autres personnes en détresse. Dans la région agricole où je vis, les églises des villages ne sont ouvertes que pour les enterrements de ceux qui le demandent et il n’y a plus de curé pour les cérémonies funèbres. Ce sont des laïques bénévoles qui les assurent. Nos grandes confessions religieuses s’occupent de réglementer la vie des « vivants », bien plus que de chercher à les informer sur ce qu’est l’Au-delà et sur ce qu’on va trouver après la mort ! Elles négligent leur raison d’être… Le vide spirituel est tel (selon l’historienne du village) qu’il y aurait plus d’agriculteurs qui se suicident que d’agriculteurs qui meurent en paix dans leur lit ! Et ceci indépendamment de leurs revenus. Les crises, soi-disant économiques, n’ont rien à voir avec cela. L’athéisme triomphant d’une part et l’intégrisme aveugle de l’autre n’apportent rien de bon à notre société. Et quand je vois autour de moi les suicides de jeunes (et moins jeunes), la drogue, l’alcool ou les dépressions, on peut se demander si notre civilisation techno actuelle à cause du « tout fric » véhiculé, n’a pas raté le plus important : le bonheur de vivre et de pro"ter de ce que l’on a…

Naître et mourir sont bien les choses les plus importantes de la vie ! Cependant, si la naissance est prévue d’avance, attendue et source de joie généralement, c’est l’inverse qui arrive en cas de décès, parce qu’on vit comme si on devait vivre éternellement ! Cette attitude, mêlée à un athéisme plus ou moins déclaré, nous rend aveugles, impuissants et désespérés face à la mort. L’humain qui vient de mourir est comme l’enfant qui vient de naître : fragile, traumatisé, ignorant de ce qui lui arrive, regrettant le ventre maternel douillet pour le nouveau né, ou le corps d’où il vient de s’extraire, pour le défunt. C’est la même naissance, mais sur deux plans, dans deux mondes différents. Voilà la grande, l’ultime vérité : peut-on la démontrer ? Toutes religions confondues, combien de personnes dont la foi est inexistante ou faible, ne savent quoi dire ou quoi faire face à un mourant, sauf pleurer ? Ou pensent que la vie humaine est « un éclair entre deux néants », ou que nous sommes comme les marionnettes qui font « un petit tour et puis s’en vont… » On ne sait plus, ou on ne veut plus accompagner nos chers mourants, leur parler, les veiller, prier avec eux, les consoler, les préparer au grand saut dans l’Au-delà. L’angoisse muette d’une part, et la détresse de l’autre, bloquent toute communication. Par contre, si on sait ce qui va advenir de nous après notre mort physique, on n’aura plus peur de mourir. Nul besoin d’adhérer à une quelconque confession religieuse pour être convaincu de notre survie. Nous (et je dis bien « nous » parce que plusieurs personnes m’ont assistée dans cette démarche) avons conçu quelque chose de simple, un petit guide d’une centaine de petites pages, pas plus.

Un condensé, que j’espère simple et clair, rassemblant nos connaissances sur l’Au-delà, tout au moins les notions de base. Bien sûr, tout ce qu’y est consigné a déjà été amplement développé dans d’autres livres, dans des centaines de publications, sur plusieurs sites internet. Mais combien de personnes ont le temps de lire tous ces livres, de faire la part des choses, de trier le vrai du farfelu, du possible, du spéci"que à une civilisation ou voire même du faux, et de faire des expériences ? J’ai eu le temps et les moyens de le faire, je considère presque comme un devoir de « restituer » ce que j’ai reçu. Paris, juillet 2011, Maria R. Consola Rizzo/Mmehang.

Précision importante : En ce qui concerne nos connaissances de base sur l’Au-delà, ce petit livre aurait pu être écrit dès que l’homme préhistorique a commencé à enterrer rituellement ses morts…

Mmehang, Univers en expansion, Dessin fractal, 1992.

I. Questions générales

« Ne dis pas peu de choses en beaucoup de mots, mais dis beaucoup de choses en peu de mots. » Pythagore

Introduction Pourquoi ce livret ? Ce livret constitue un résumé des informations auxquelles l’Humanité entière a pu avoir accès et a pu transmettre concernant l’Au-delà, depuis les plus anciennes civilisations jusqu’à nos jours. Seules les connaissances qui se recoupent ont été prises en compte. Il s’agit d’une immense richesse spirituelle qu’il faut mettre à disposition de tous, sous une forme simple, intuitive et sans prétention d’exhaustivité. Le véritable auteur c’est l’humanité entière ! Rien n’a été ajouté, rien de nouveau n’a été créé dans ces textes. Par contre, il ne s’agit pas d’un simple assemblage de récits. Chaque réponse a été élaborée à partir des notions de base communes aux différentes traditions multimillénaires : religieuses, ésotériques ou philosophiques. La notion de « survivance », par exemple, est présente dans toutes les civilisations, les plus primitives comme les plus évoluées. Et lorsque le recoupement ne pouvait pas se faire, à cause de conceptions spéci"ques à une tradition religieuse précise, une section a été créée avec les réponses correspondantes. À qui s’adresse ce livret ? Ce livret s’adresse aux parents, pour leur permettre de répondre aux questions des enfants et des adolescents. Il s’adresse aux jeunes qui n’ont pas reçu d’enseignement religieux, et qui cherchent des réponses aux interrogations de la vie, qui ressentent un mal de vivre et un manque de valeurs.

Il s’adresse aux personnes âgées, qui ont perdu la foi ou croient de manière super"cielle, ou qui doutent, et que la perspective proche du néant effraye et désespère. Il donne des réponses à tous ceux qui se posent des questions sur l’Audelà et ne trouvent pas de réponses dans leurs croyances ou dans leur athéisme déclaré. Il s’adresse en"n à ceux qui sont désespérés par la mort d’un proche chéri et qui se posent les éternelles questions : « Où vont nos chers disparus ? Les reverrai-je un jour ? Et comment ? Sous quelle forme ? » Il est possible que ce livret agace ou perturbe ceux qui adhèrent à une confession religieuse, mais il ne contredit aucune croyance ! Son but n’est pas non plus de faire du prosélytisme. Nous aurons beaucoup de détracteurs, nous le savons. Nous savons aussi que depuis toujours l’ignorance, la peur et la désinformation constituent les armes du pouvoir. Comment est-il construit ? Il y a trois parties : le chapitre principal de questions-réponses, un chapitre sur les grandes religions actuelles et un troisième chapitre constitué de notes et de témoignages anciens et modernes. On peut le lire d’une traite, soit le feuilleter comme une revue, ou encore rechercher une question ou un thème bien précis, en le consultant comme dans une encyclopédie. Le contenu est en revanche développé sur plusieurs niveaux, selon l’âge, la curiosité, la culture et l’envie d’aller plus loin du lecteur. Bonne lecture !

Question 1. C’est quoi l’Au-delà ? C’est où ? Réponse : Usuellement et en ce qui nous concerne, nous les humains, appelons « Au-delà » un état ou un lieu où va se trouver notre moi après notre mort corporelle. Bien entendu, cette dé"nition présuppose la croyance en la survivance de ce « moi » après la mort du corps. S’il n’y pas de survivance, il n’y a pas d’Au-delà ! On entend ici par « moi » notre conscience, avec nos émotions, nos souvenirs, notre caractère, notre intelligence, ce qui fait notre individualité et notre personnalité. Or l’Au-delà ce n’est pas le ciel, ce n’est pas les entrailles de la Terre, ce n’est pas les étoiles, ce n’est pas notre ville et pourtant il est partout, sous une forme que nous ne voyons ni détectons à l’aide de nos sens ou avec nos instruments de mesure. Mais l’Au-delà ce n’est pas seulement ce qui existe au-delà de nos perceptions, au-delà de ce que nous pouvons voir, entendre, sentir, toucher, détecter. L’Au-delà c’est surtout des niveaux d’êtres ou de choses qui s’interpénètrent, mais qui ne communiquent pas, sauf exceptionnellement. On pourrait aussi parler de mondes parallèles presque étanches. L’adverbe « presque » signi"e que, même si cela n’arrive que dans des cas fort rares, des contacts et des échanges d’informations sont possibles et se réalisent depuis toujours. De là viennent nos connaissances sur l’Au-delà. Dans l’Au-delà, il y a plusieurs états. Un exemple simple pour expliquer cette situation c’est l’eau : elle a plusieurs états (liquide, solide, glace, neige, vapeur), mais c’est toujours de l’eau et selon son état elle peut être partout ou dans un lieu bien précis.

C’est où l’Au-delà ? Il est partout et nulle part ! La vapeur d’eau, elle est où ? un peu partout, mais précisément nulle part. On peut dire la même chose aussi de l’air, de la lumière. Il n’y a pas un lieu précis, comme on a fait croire aux populations pendant des millénaires, par exemple dans les profondeurs de la terre : l’enfer (Hadès) pour les Gréco-romains, ou le ciel et le paradis pour les Chrétiens. Assigner un « lieu » simpli"ait la transmission des connaissances de l’époque sur l’Au-delà et facilitait leur acceptation. Si la « matière » occupe une place, un lieu, ce qui n’est pas matière la traverse et va au-delà, comme ces particules émises par le soleil, les neutrinos, qui traversent la Terre et notre corps et se perdent dans l’in"ni. L’Au-delà est à cheval entre les deux, il traverse la matière et la surpasse.

Photo d’un « orbs », objet ou être (?) invisible à l’œil nu, mais qui apparaît quelquefois sur les photographies. (Photo d’Anne B, la « tête » entourée de rouge, l’ensemble contrastée par Mmehang, pour visualiser le « corps ».)

Note : Les physiciens contemporains af!rment que la matière visible ne représente que 4 % de l’univers : de quoi sont composés les 96 % restants ? Et lorsqu’on descend avec nos microscopes au cœur de la matière, on ne trouve que du vide, traversé par des champs électromagnétiques pulsants, de l’énergie pure ! (Et nous nous moquons des primitifs « animistes »…)