PAROLE D’OPTICIEN(NE) I ALEXANDRE MYLÔNAS, OPTICIEN DE SANTÉ
Paroles d’opticien(ne)
Alexandre Mylônas, opticien de santé Votre magasin porte deux noms, Z!NN et K!DZ OPTIC, quelle en est la raison ? A l’origine, l’histoire de K!DZ OPTIC a démarré à Tours. Il s’agissait alors du premier opticien spécialiste des enfants en France …
C’était très novateur à l’époque ! Extrêmement novateur, à tel point que beaucoup de personnes de la profession ne saisissaient pas l’intérêt de consacrer un magasin entier aux lunettes pour enfants, alors qu’aujourd’hui ce concept pousse dans tous les sens. En 2010, un second magasin a vu le jour à Nantes. Dès 2016, certains confrères se sont intéressés de près aux enfants. Alors, pour prendre le contrepied, K!DZ OPTIC a ouvert son savoir -faire aux adultes, mais pas sous le nom de K!DZ OPTIC, qui n’était plus en adéquation avec ce nouveau public, mais sous l’enseigne Z!NN, Repaire de lunettes avec son « i » inversé en point d’exclamation comme dans K!DZ OPTIC. À cette époque, j’étais « jeune » stagiaire de 40 ans et j’ai pleinement contribué à cette évolution …
Et vous avez pris la direction du magasin ? J’ai repris le magasin de Nantes à Nicolas Bonnarde, créateur historique du concept, parti à la retraite, et sa fille a conservé celui de Tours qu’elle anime toujours. 32
D É C E M B R E
I
J A N V I E R
De stagiaire à propriétaire, vous n’avez pas perdu de temps, c’était votre ambition en tant qu’opticien ? A l’origine, je suis un professionnel de la communication qui avait envie de changer de perspectives, j’ai démissionné de l’agence pour laquelle je travaillais et j’ai fait un bilan de compétences très salutaire. Il s’est avéré que le métier d’opticien est apparu car il rassemble des qualités qui me correspondent bien : la dimension créative, l’aspect relationnel, l’empathie, l’écoute, être utile avec une approche paramédicale… J’ai dit banco et ai obtenu mon diplôme en 2017. Pour pratiquer le métier puisque j’étais en alternance, j’ai poussé la porte de Nicolas Bonnarde dont j’avais entendu parler parce qu’il sortait des sentiers battus. J’ai d’abord été son stagiaire, son apprenti puis son salarié pendant plus de 5 ans, période pendant laquelle il m’a formé à l’optique enfant, très différent de ce que l’on peut apprendre à l’école. Je pense ne pas l’avoir déçu puisque je suis encore là et qu’il m’a transmis son magasin !