Le journal des 50 ans

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Création et réalisation graphique : Catherine Sergent, Frank Bouron, Benjamin Cohen - Impression : C l’imprimerie - Tirage : 2000 exemplaires

s t n e m e remerci : Micheline Baleta, Cathy Bokan, te nen ma per e uip l’éq de ion cat sans l’impli Queiroz, Ce livret n’aurait pu être réalisé Mathieu Marie-Eugénie, Zeca , dez nan Fer no ria Ma isLu en, modeste ouvrage en Frank Bouron, Benjamin Coh participé à la réalisation de ce ont qui ux bre nom x, ceu s tou uire ici Catherine Sergent. Merci à uses de ne pas avoir pu reprod exc lle mi et es nag oig tém , tes otos, tex nous adressant documents, ph a, ces éléments. glade, Marie-Thérèse Arbon l’intégralité, trop riche de tous An n Jea iet, Ab hie Sop : participation Delafosse, Nous remercions pour leur in, Jennifer Coeuret, Olivier auv Ch ard Gér ch, Blo e lèn Hé , Nadya Hellal, Carmen Arias, Marthe Barnet Guez, Frédérique Guillaumin, ane Eli , elle ant Fr nie An et Le Bars, Jean-Claude Ferrand, Bob Léone et Nicolas Jonchère, Yann le, sel Joi ric édé Fr as, Ili nne , Fabie tiane Normand, Annie Hives, Michel Houzeaux yeux, Michèle Meiranésio, Chris Ma ar Pil au, rpe Ma s que Jac , re, Annick Lepinçon, Chantal Maire audeau, Monique et Guy Roudiè Rig ain Al t, vos Pré ard Gér , res ois Peyriè Suriano, Guy Pascal, Alain Perrin, Franç Laurent Seingier, Christiane , ria ma nta Sa ette Gin a, lib Sa Françoise Sabarly, Jacques é. nd ma Ver Serge Thomassin, Annie chelle Honquert, Coeuret, Sébastien Guerel, Mi er nif Jen nt, me Clé tte igi a(Br a Taleb-Benali, Francis Randri Le Conseil d’administration tih Fa , gré Na ny Da io, nés ira Me c, Bernard précieuse dans Fabienne Ilias, Christine Jarnia r leur collaboration et leur aide pou ier erc rem à t tien ra) Ser hie Olivier Delaporte, Maire ; mamonjisoa, André Roger, Sop eur nsi Mo : re nai nte qua ons du Cin faires l’organisation des manifestati ançois Peyrières, Directeur des Af Fr eur nsi Mo ; re ltu Cu la à t -adjoin ecteur du Carré Madame Florence Napoly, Maire nsieur Guillaume Damerval, Dir Mo ; d lou -C int Sa le Cel La de l liam, Culturelles ; Le Crédit Mutue nicipale ; Madame Jasmine Til mu ue hèq liot bib la de le sab pon oseck, Res des Arts ; Madame Chantal Wl ipales Responsable des archives munic Ariel Mella. , Franck Parisis, Alain Perrin, ron Bou ank Fr s, me ony An : ins Crédit photos/dess MJC-Maison Pour Tous 70 bis avenue des Etangs 78170 La Celle Saint-Cloud www.mjclcsc.fr 01.39.18.45.15 mjclcsc@hotmail.fr


éditos ne, Maire ouis-René Duches seil Il y a 50 ans, L loud, et le Con -C nt ai S le el C de La MJC. la auguraient in , al ip ic la un m ion, créée sur at ci so as le el uv ent, Cette no plein développem en s or al e un m com toujours à des valeurs un faisait référence en œuvre depuis es is m et s ue défend rmation rture à tous et fo ve ou : le èc si im de atique culturelle. pr la r pa é et nn ye est à la cito années, la MJC 50 s ce t an Dur nouvelle aison Pour Tous, core devenue MJC-M t son ouverture en ui ad tr i qu n io at appell et à tous es les générations ut to à e rg la us pl les quartiers. pour la commune de re ai en lieu Part ville, la de l’animation is lo irs permanente, de n io at rm fo de couvertes nviviaux, de dé au éducatifs et co grâce JC, M la s, ue artistiq les et des ntaines de bénévo ce s de t en m ue t vo dé sont succédé, es y s’ i qu ls ne profession e et ns la vie social da ée cr an t en m solide nc à la . Je souhaite do culturelle locale reux ous un très heu T ur Po n so ai MJC-M céder à ses us engage tous à vo et re ai rs ve ni an ns culturelles ! nouvelles tentatio , Maire Olivier Delaporte

Un « Journ al des 50 a ns » ! Il fa bien ça pour llait raconter 50 ans d’Histo et d’histoires ire… ! Que de so uvenirs, de découvertes, rencontres, de créations de ! En 50 an MJC a été le s la vivier de nom bres d’activ et événemen ités ts culturels toujours prés aujourd’hui ents sur la Ville . Véritable « laboratoire cult MJC sont n és la biblioth urel », de la èque, le ciném Vivre Parm i les Autres a, … Bon nombre de personnes , des bénévo des adhéren les, ts, des p ermanents, artistes, d des es spectate urs, de s visiteurs on imples t dans leur c œur un petit de cette Mais bout on. Alors la v oilà cette H istoire, fru soirées con it de viviales, d e d’échanges retrouvaille s, téléphoniqu es et d’ede recherch m ail, es cocasses via internet réseaux s et les ociaux. D es témoig des anecdote nages, s et des in terviews dr émouvants, ôles, sympathiqu es, surprena Partez à la nts… découverte d’un demide vie cultu s iècle relle enracin ée dans la v La Celle Sa ille de int-Cloud. Bernard Mei ranésio, Prés ident de la M JC


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es ars avaient d g s le : e, ’ u 8 6 oq ’ 62 A l’ép ob’ et il e réparation. éparer des m r e ir fa e « L’atelier d d icoûtait cher mis à dispos a it Ç a . v a es r tt u le y te mob e direc aient de garage. L es gars pass s L a . p s it on a v ti a a r a ’y n s rép n n’avait pour faire le des mob’. O er r a ép tion un local r à cheaprès-midi tils étaient a i ou ed es m d a s c r on u d le he, argent de poc ramenaient. pas tous de l’ er en allait cherch C et certains n J O M . r la oi r s a i p tés samed e ma ansantes du près. Comm a it a en m a r Les soirées d les ce. A la ez elles et on isait confian fa e m les filles ch on , ques un magasin avait des dis e it n a O n l. te e oo lc èr a m sans ambianc vait un bar n faisaient l’ oi c u d MJC, il y a es p et des grou qu’on passait ans la principale. on de radio d ti ta s e n u dans la salle it a ion v it une émiss radio. Il y a a v e a d y on il ti i ta id s La tout rès-m s samedi ap usique liait MJC, tous le l’époque des Yéyés, la m était en tait /réponse, on on ti es u q spéciale. C’é , iz it un jeu qu de jeunes. » on is a ça. Il y ava m e deau tr u Alain Rigau avec une a compétition

dans

s e u q i t s a arts pl

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ent de la danse « L’enseignem et l’action contemporaine enée autour culturelle m contribué à ont beaucoup tité culturelle construire l’iden de la MJC. » res. François Peyriè


cultur

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« J’ai été anim atrice poterie de 71 à 94. C cette époque q ’est à ue nous avons lancé les anim scolaires mais at ions pend mi-groupe, nou ant le temps scolaire ! Par d es recevions les élèves à la MJ alternance avec C en la d de 40 classes co anse et le soutien scolaire. Prè s ncernées. Dans les cours de poterie, je reçois des enfa handicapés, d nts ans mes cours cl assiques (2 p cours), on m ar élange enfants « normaux » handicapés ! et Premiers éch anges, prem regards sur l’au ie rs tre… Apprend re à vivre ensem Au même mom ble. ent, je suis les cours de sociol avec Jacques S og aliba. A la dem ie ande d’une mam et avec un petit an groupe des cou rs de socio égal parents d’élève ement s, nous créons u n groupe d’aid enfants handic e aux apés qui devie ndra « Vivre les autres » ! parmi Je me so uviens auss i des su week-ends où perbes j’apprends à d ’autres adhéren rudiments de ts les la confection d u foie gras. La était ma deuxi MJC ème maison. J ’ai appris beau choses. C’était co u p de très formateur. Monique Roud ière

Sciences

quelques St Quentin. Ils font slle ai rs Ve de lté cu bre nt nés à la fa minant, un petit nom ter se s de étu « Les Méli-Mélo so s Le . sposition le nom de Méli-Mélo r met une salle à di leu i qu spectacles et prennent d ou Cl tin eureusement, l de La Celle Sa e, ce prêt s’arrête. H qu rejoint le centre socia di ri ju ce ten is ex créer . Mais sans Ils proposent alors de . ns lio ub un soir de la semaine tr de pe ou urs de ce petit gr cents. » la MJC, vient au seco s enfants et des adoles de ion Laurent Seingier at in st de à s er des ateli


N O S I A M e m è 2 U O e une 1èr « En 63, Kennedy est assassiné . On avait une télévision pour dix appartements, on ent end ça à la télévision... Je me précipite à la MJC, per sonne n’était au courant. Tout d’un coup, il y a 30/40 jeu nes qui viennent discuter de Kennedy alors qu’on s’en foutai t complètement. On s’est retrouvé toute une bande à parler de ça. C’était le départ des premiers débats à la MJC. » Alain Rigaudeau embre d’élèves et m onnes. ts en r a p e d les pers ociation hérent d’ass ière de responsabiliser une collégiale. d a , d u lo C re man e créer le Saint68 à La Cel réfléchit à la meilleu ie (sauf trésorier) et d 19 en é iv r r A ch «A ue » MJC. Le C ir de hiérar la « politiq nes , ir en v a du CA de laest prise de ne plus avoollégiale. l’ r s person léchir su La décision e à tour de rôle cette c créés. Le but est de réf serrer les liens entre le étions plus s Chacun animds « séminaire » sont ends permettaient de resue lors des CA où nou q s en k ie ee k d w n ee Ces profo Des w e de la MJC. ions plus ap Guy Roudièr et l’idéologie le. Possibilité de réflex de la collégiations administratives. » sur les ques

On finissait les soirées en faisant la vais selle tous ensemble. Je ne faisais pas la vaisselle chez moi, mais je faisais la vaisselle ici ! Donc c’est ça l’esprit de la MJC ! » Annie Vermandé


la eux liée à l’alcoolisme et ez ch e cil ffi di n tio ua en sit s « La MJC, pour ceux souffler après les cour nt aie ven s Il . on ais m ière t violence, était leur prem chez eux. Pour la plupar s pa it lla n’a ça e qu n tait bie avant de rentrer, on sen Alain Rigaudeau » . on ais m e ièr em pr r t leu des jeunes, la MJC c’étai gue airie près de la synago pr la ns da , JC M la e de . « A l’occasion d’une fêt création d’un grand mur la à é cip rti pa s on av us no pour (qui n’existait pas encore) était à notre disposition ue cr re ter de es iqu br s de mer Une livraison de 5 tonne ite les assembler pour for su en et oix ch tre no de rs les peindre avec les couleu Monique Roudière ce mur participatif. » icité. la convivialité et la simpl « Pour moi, la MJC =

»

Marthe Barnet

« Le mot qui rassem ble tout c’est la CONVIVIALI TE. » Alain Rigaudeau

« Avec l’ASTI, pend ant la fête de l’aïd, on faisait le méchoui dans le parc. Marité , une personnalité ex ceptionnelle, était la référente de l’ASTI, elle fédérait les gens. » Léon e Jo nchère « Arrivée en 1953, étant donné « l’anatom ie » de la ville, le cloisonnement des ensembles immobiliers , notamment les divers niveaux finan ciers, la MJC était au départ et par définition, un lieu d’échan ge, de confrontation, de com munication idéal ! » Françoise Sabarly « Je suis un pur prod uit MJC. » Monique Roudière « J’ai grandi avec la M JC. Ma première activ ité à la MJC de La Ce l’atelier poterie. J’ai au lle Saint-Cloud a été ssi participé aux activité s danse classique et jeu Je suis devenue une béné x de société. vole active dans la techn ique du spectacle et su Merci a la MJC de La r les manifestations. Celle Saint-Cloud pour tout ce qu’elle m’a appo rté. » Jennifer Coeuret


e u q è h t biblio

« Ce service a été créé par des bénévoles (dont Eda Denniel) au sein de la MJC en 1962. En 1987, après 15 ans de développement, ce service a été transféré au 4 place de Bendern et ses compétences ont été confiées à la Ville de La Celle Saint-Cloud. En 2004, la bibliothèque jeunesse du Centre social a été transférée à la bibliothèque municipale, dotant cette dernière d’un réel service en direction du jeune public.

odernise en En 2005, elle se m atisation de commençant l’inform e ouvre son ses fonds. En 2010, ell atisé et son service de prêt inform des années, site internet. Au fil bibliothèque et petit à petit, la in de la vie a pris sa place au se celloise. dispensable Devenue un lieu in lturel de la dans le paysage cu bibliothèque ville, une nouvelle rvices sera dotée de nouveaux se lodoaldiens proposée aux Cello-C .» dans un futur proche Chantal Wloseck


r car is arrêtée de travaille su e m je , 64 19 En « ant. Mais très vite le tr fa en ier em pr on m eu j’ai MJC jour en passant à la vail me manquait. Un j’ai petite bibliothèque, e un jà dé t ai av y où il vite, je ur l’agrandir. Très proposé mon aide po cuper. par semaine m’en oc suis venue deux fois pe de y avait aussi une trou Je me souviens qu’il uaient à la MJC. Ils fabriq théâtre qui répétait . Il y umes et leurs décors st co rs leu es êm m xeu ’il falance. Je me disais qu bi am e nn bo e un t ai av les jeunes à « fréquenter les er en am d’ r ye sa es lait D encé à intégrer des B. m m co nc do ai J’ ». livres me de ent là considérées com qui étaient à ce mom petit, a fonctionné. Petit à la sous-lecture. Et ça s liens discussions et lier de j’ai pu déclencher des nes là. » d’amitiés avec ces jeu Françoise Lienard


s ‘ ‘ p u o c 0 0 4 ‘ x u a Du ciné-club Le ciné-club

Dès l’année 19 63, la MJC pr opose parmi u dizaine d’activit ne és, un ciné-club et peu après, d séances mensuel es les, le dernier samedi du moi Il diffuse des fi s. lms tels que « Yvan le terrible « Le cuirassé Po », temkine » et « 0 de conduite » En janvier 1972, . 6 films sont proj etés sur des suje d’actualité, don ts t le premier sur l’école. Entre 19 et 1979, est créé 78 le ciné-club enfa nts qui fonction une fois tous les ne 15 jours.

« Les jeunes organisaient le ciné-club. On se refilait les films (Zapata, …). Il y avait des débats après, ça nous faisait nous exprimer. Il y avait un noyau de mecs qui se connaissaient tous. On faisait un peu de pub donc on avait des 20-25 ans avec nous. » Alain Rigaudeau

t fut vait brûlé e a l I . e ir a e avait in conté qu’ell it extraord a r ta é a s 2 u e o é s s n inder qui rcial d’Ely les des film L e u x m ic a ll m e M o p c e e s d e taines d a au centr ec la fille trouver cer e « Le ciném uguration eut lieu av r t e r e h c ’ina recher restauré. L de sa vie à e ti r a p e d ran rmand passé une g ère. » Christiane No on p créés par s


Les ‘400 coups’

sme le traumati b a it ér v n u res ition a créé . » F.Peyriè a « La dispar ém in c u d énévoles auprès des b

« Les 400 coups ont éveillé une sensibilité cinéphile qui m’a donné l’idée de démarrer un cinéclub français à Göteborg en Suède sous le signe du bénévolat. » Nicolas Jonchère les névo it é b s e rena on d icati t qu’il p l p i im nde nger éta JC. » inçon a r g da ep ne aM ait u mais le nces de l nnick L v a y A a a « Il le ciném t les fin e pour l’énergie toute

Dans les années 80, la MJC trav aille sur un proj de réouverture d et ’une salle de ciné ma sur Elysée 2 fermée depuis pl , usieurs années. Après réfection de salle, achat d e matériel, etc… sur les fonds propres de la M JC, le projet se co ncrétise enfin le décembre 1981 pa 9 r l’ouverture des « 400 coups ». Deux projectionni stes travaillent sur le cinéma, av une commission ec de bénévoles créé e pour assurer la caisse, l’accueil, la programmat ion, l’animation cinéma. La prem du ière année, il est projeté pas moins de 70 films. Le premier, « Le F aussaire », puis « Diva», « Cou p de torchon », « 2001, l’Odyssée de l’espace »… En mars 1983, le cinéma inaugu re son premier festival de film s d’Opéra, dura nt une semaine, puis réitère ce fe stival les trois an nées suivantes. En 1986, les ch arges liées au ci né ma deviennent trop lourdes pou r la MJC. Après de multiples difficultés, la d écision d’abandon ner le cinéma es prise et la derni t ère séance a lieu en février 1988. Il est finalement re pris par la muni cipalité en mars 1988, puis ferm é. Il sera rempl ac é par ‘’le cinéma du théâtre’’ que tous connaissent aujourd’hui.


l’iep age difier l’im o m à é u contrib blics. » « L’IEP a iant les pu if s er iv d en de la MJC eyrières François P

Dans le cadre de la « loi Del ors » du 16 ju sur la forma illet 1971 tion permanen te , u n Nanterre. Deu I.E.P est créé x étudiantes à ob ti en nent de l’I.E délocalisation .P la d’un profess eur à Bougiv à La Celle S al, puis aint-Cloud p our dispenser gratuits. En 19 des cours 77, l’I.E.P. n e peut plus fa venir des pro ire interfesseurs gratu itement. Les Bougival et d Villes de e La Celle S aint-Cloud a prendre les co cceptent de urs à leur ch arge. Un an p les cours son lus tard, t les suivants : so ci ol gie, économie ogie, psychol , prise de p oa ro le , arabe, inform tique, biolog ie, cinéma, aenvironnemen musique, mém t, histoire, oire, gestion mentale, art porain, arch contemitecture et u rbanisme. C rience de cou ette expérs de l’I.E.P ., reprise da communes, ns d’autres permet aux participants comprendre de mieux leur entourag e, de mieux quer, de mie communiux analyser les problèmes de mieux co de société, mprendre les systèmes écon politiques et omiques, budgétaires, d e p a rt iciper davanta à la vie sociale ge .

la formation permanente) nous avons demandé à « Suite aux réunions de Chatou et Delors (lois sur » enseigner aux « mères au foyer » retenues à la maison. Nanterre que ce soit le professeur qui se déplace pour Françoise Sabarly


« L’I.E.P de l’université de Nanterre, avait opté pour la pédagogie ouverte à tous les publics. L’expérience de la MJC était d’amener la culture et le savoir au plus près du vécu des gens dans leur environnement et leur cadre de vie. La sociologie se voulait au plus près des questions auxquelles se confrontaient les auditeurs. Comment intégrer le savoir dans la vie et comment s’appuyer sur lui pour créer, dans la commune, de nouvelles activités collectives ouvertes aux autres : exemple : « Vivre parmi les autres ». » Jacques Saliba

« Créés à Bougival en 1971, les cours de l’IEP (Institut de Formation Permanente) essaiment à la MJC de La Celle Saint-Cloud. Au cours de toutes ces années, les cours se multiplient à la demande des participants et sous l’impulsion des directeurs de la MJC, du CEP (ancien IEP) et des responsables. En 1985, un cours particulièrement innovant (puisque sans animateur permanent) est ouvert à Bougival. Autogéré, ce groupe existe toujours et se réunit depuis plusieurs années dans les locaux de la MJC. Je voudrais témoigner de ces possibilités d’échange, d’ouverture, de convivialité et d’amitié offertes à qui veut y participer. Venir à la MJC est un vrai plaisir. » Léone Jonchère


s t n e m e n é v é Les

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! y attendait pas s’ e n on et teur, est arrivé ation du direc tr « Et puis 68 es u q sé la s ur ! Aprè ps livrée C’était l’horre é quelques tem ét a C J M la s une eau, t et moi j’avai ai n Jacques Marp ve e n e n n i pas Plus perso Alors, je n’a à elle-même. ! es vr li es j’ai ait m ar semaine, p is obsession, c’ét fo x eu d reshabitudes, ompagnait et cc ’a changé mes m i ar m vant les ir ! Mon mon poste ! A continué à ven is ra u ss ’a J . ce s’est tan ec un jeune qui av tait à bonne dis ié it m ’a d ée m’étais li avec moi mait discuter événements, je ai l I e. d n ba ais la ef de n triste état m u s avéré être le ch an d t ai ét èque. ! La MJC était la biblioth é et lire des BD g u bo as p it ui n’ava uf lui. Il avait sa , ls ou la seule pièce q sa s u to garde s, ils étaient jouait « mon il Quand je venai , p u co u D sur eux. la main mise outée. t ils m’ont éc E du corps » ! x. eu ec av tions. s discuté aucoup de ques J’ai longtemp be é os p t es s’ ode, on « bouffer » par r se is Après cet épis la se as poser l ne fallait p fallait leur pro On savait qu’i il s, p m te e mêm est venue les jeunes et en t là que l’idée en om m ce à st ques C’e présidente quel quelque chose. ce vi é ét ai j’ A, dont de crée le CPE ard Françoise Lien années. »

Mai 68 : Dès la rentrée de se ptembre 67, on sent une tension s’instal ler, les incidents se répètent. Le climat va en se dégradant : indifférence, agress ivité, opposition en vers les membres du C onseil d’Administr ation et permanents . Mai 68, à la suit e d’incidents violents lors d’un débat su r les événements, la MJC est envahie pa r une cinquantaine de garçons qui occupe nt les lieux et vont jusq u’à demander la démission du direct eur. Selon les jeune s, la MJC ne correspo nd plus à leurs besoins. Le dialogue devient impossible . Ils enferment le direct eur et ses deux adjo ints jusqu’au lendemai n matin. Pendant ce temps, les garçons mangent, dorment, boivent, jouent, dans ent dans les locaux toute la nuit. Ils la issent ces derniers dans un état de déla brement lamentabl e. Le feu est mis dans l’entrée de la MJC . Juin, la MJC ferm e ses portes jusqu’à la rentrée.

Articl e Les N d’André R o ouvell es de V ger pour ersail les 17 /06

/1968


Arbre de la liberté : « La célébration du bicentenaire a été un moment fort pour la reconnaissance de la MJC grâce à l’arbre de la liberté et au label du Bicentenaire. Cela a joué pour sa notoriété. » François Peyrières

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« L’arbre de la L iberté, un tilleul pl anté avec solennité resté le fidèle tém le 24 mars 1989, oin du projet de la est MJC qui a partic Bicentenaire de la Ré ip é à la célébration volution Française du et en a confié la conc au groupe « Histo eption et la réalisat ire » du C.E.P. (Par ion is-X Nanterre). Ce groupe d’amat eurs passionnés d’ Histoire : neuf fe une suédoise, une mmes, un homm allemande ; des ré e ; pu blicaines … et un ses initiatives d’en royaliste, a décidé faire un Bicentenai pa r re mémorable. Le point fort de l’action menée pa r ce groupe étai vingt-cinq tableaux t une exposition intitulée : « Aux so en urces de la France m le patronage de la oderne » qui obtien Mission du Bicent dr a enaire et recevra le travail. Il bénéfi logo officiel pour ciera également du son concours spontané collectionneurs priv et sans réserve de és, d’associations et de clubs, de profes Nanterre… » seurs de l’Universit é de Christiane Surian

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s e n u e j r u e t c e S yer re du fo tu er v u o l’ voit d’un 82-1983, temps aidé im à r u L’année 19 ate yer met ». Un anim ences. Le fo n a m er « Le barok p es par d ns une fois nt chargés o o s ti a r u im te n c a je b o des ons, concerts et es, effracti en place des roblèmes (cambriolag ep nnent rapid ie es v D ) x e. eu in a li sem et des 1988, des règles ourquoi, en p t s ’e C e. non respect c el sa pertinen r jeune auqu er u h te c ec ta s e en L t . men onté ités fermé et dém la suite vers des activ r le Barok est a p s. ché s’oriente ation, patinoire, séjour il était ratta it u ans éq k » situé d telles que : o r a es r b u le ie r « té ex cueil MJC n lieu d’ac derrière la , es r êt en f « C’était u s 87. abriqué san mé vers 19 éf er r f p é it ét et a p l un es. I certs, par les jeun : sorties con és it v ti c a et autogéré es s i de nombreu lade… » C’était auss voile, d’esca e rières d es g ta s ki, François Pey séjours de s

break jeunes ont vu le jour : des stages de és ivit act es utr d’a C MJ e vell nou Avec la création de la des Princes... dance, de djing, des sorties au Parc interviennent à chaque lisés par les jeunes sont montés et ils réa nt me ière ent ges tra mé rts édiens. cou Des ge. Ils jouent aussi les apprentis com nta mo on, tati cap re, itu écr : tion étape de la réalisa ent maîtres du n atelier rap où les jeunes sont égalem d’u n atio cré la est e dat en jet pro Le dernier r sont proposés. formations aux enregistrements leu projet : des stages d’écriture et des


La bourse aux jouets

« La Bourse aux Jouets, j’y ai participé pendant près de vin gt ans, jusqu’à sa fin, et je l’a encore autant d’années. urai fait volontiers Sa préparation était déjà un e fête ! Chaque année appor tait son lot de nouvelles recru participer à l’événement tant es, impatientes de la bonne humeur régnait déj à à cette première réunion, ag goûter préparé par quelques rémentée d’un bon unes. Suivaient les journées d’ « enr egistrement » des jouets, str essantes quelquefois, mais tou d’anecdotes plus ou moins jours émaillées cocasses : il arrivait par exe mp le qu’une maman vende un un peu complexe que person jouet mécanique ne, même pas elle, ne savait faire fonctionner ; tout le mo de son idée, et un gros tohunde y allait alors bohu s’ensuivait. Parfois au ssi un jeu intéressant à une ment distrayait les autres tab tab le d’enregistreles, et tout le monde s’en mê lait. Parlons aussi des innom d’agrafeuses qui n’ont pas brables histoires les bonnes agrafes, de gomme s qui disparaissent, de mines cassent et des piles qui ne son de crayons qui t jamais les bonnes !!! D’une manière générale, l’ambiance pour le moins bruyante et an ces jours-là était imée. Le jour de la vente, tou jours un samedi, maris, am étaient réquisitionnés. is, frères ou cousins Enfin, la vente terminée, ven ait l’heure des comptes (bien moins calme que l’Heure du enfants !) Pendant que d’auc Conte pour les uns rangeaient la salle, d’autr es (les supposés plus sérieu pour « travailler ». Puis x… ) s’attablaient le semi-sérieux laissait pla ce au festif ! Ces agapes s’a discussions surréalistes et sou ccompagnaient de vent d’épisodes peu glorieux ma is drôles : j’ai en mémoire un de peaux de mandarines et un e bataille rangée e course-poursuite musclée de verres d’eau ! Autant dir fiesta, le recrutement des vol e qu ’à la fin de la ontaires pour le lendemain ma tin, (retour des invendus et règ pas simple ! lements) n’était Voilà, on se séparait, triste s que ce soit déjà terminé, mais heureux d’avoir vécu quasi-rituel de la Bourse au l’épisode annuel et x Jouets, dans cette ambiance de camaraderie si particuliè re. » Michèle Houzeaux


Les Bâtiments

MJC sud

MJC no rd

« Un jour je suis rentrée dans la la pente. Il s’est mis à tomber MJC avec ma voiture j’étais garée dans partir à 18 h00, je rentre dan de la neige verglaçante. Je vais pour Je suis partie, je suis rentrée s la voiture, je défais le frein à main. voiture était emboutie. Vieille madans le mur qui n’avait rien mais ma is solide la MJC ! » Ginette Santamaria

« Soirée très conviviale po ur la destruction. Intéressant, no s deux années nomades avec comme locau x « le bourg ». Annick Lepinçon

999) estruction (1

d MJC en pleine


dedans. J’avais été « farfouiller » . JC M la de s sol ssou dans les ds à la tête. « Tout n’avait pas brûlé sortie, j’étais noire des pie is éta j’en d an qu t tai c’é e un oir nts, et puis j’ai rencontré me Mais le plus beau de l’hist cu do s de x, au rce mo s d’extirper de é des petits Tout était noir, j’ai essayé e que moi. Ils m’ont donn îch fra s plu ire mo mé la i avait certain nombre de gens qu de la MJC. » petit récit pour les 30 ans le é nn do a i qu ce r pie Annie Vermandé pa bouts de

2

MJC vers 196

MJC depuis

2001

« Ce n’était pas un luxe de la reconstruire ! » François Peyrières

« A part Beauregard, il n’y avait pas d’autres MJC dans le 78 en 1962. La MJC de référence c’était Colombes. » Alain Rigaudeau


e s n a d e n u , u e i un l ique de rs chorégraph ou rc a p r ie . m , le pre ns Beauregard a d eu En juin 1986 li a pace une danse » lieu dans l’es n u « Un lieu, ir st ve in , ntempot simple Le principe es ce de danse co n a rm fo er p des e ir un ndit grâce à ra g t public et offr en em n vé mp, de tants. L’é lle, de la Sie raine aux habi vi la e d es rs u écifiq ure. Le parcou lt u C subventions sp la e d ectacle u Ministère ir par un sp so L’Adiam et d le e in rm s, ue se te ertaines année C . n er chorégraphiq d en B uette. Zag place avec une guing it de la Cie Zig u rs ou p se ême jour e danse » » a lieu le m « Un lieu, un se n a d e n u nts , n lieu r les commerça a p ée En 1994, « U is n a g or ition de re brocante t la 10ème éd es que la premiè c’ , 5 9 19 n E dern. de ces années, rs u co de la place Ben u A . MJC ne danse » nnalisée. La io « Un lieu, u ss fe ro p t de tion s’es r des raisons ou p on la manifesta ti ta es ar er cette manif importante p op tr décide d’arrêt e u en ev d financière participation bventions. rapport aux su


« Un lieu, un e danse,… et la sono ambulan Le succès pop te. ulaire de la m a n ifestation alla apporter un p nt grandissan eu d’innovation t, il fallait en même tem fantaisie à la p s que plus d’é « danse-prom clat et de en ade » à travers Beauregard, en les pelouses et faisant suivre allées de les groupes de sur lesquelles danseuses des elles allaient se m usiques produire. J’ai proposé a lors de suivre le cortège avec j’utilisais pou le moyen de lo r aller travail comotion que ler tous les jou manifestation rs : ma Vespa ! L , après bien en e jour de la tendu des essa la Vespa se p is particulièrem résente au dép ent pointus, art, entourée batterie de voit des danseuses, ure posée au ba une grosse s du tablier là pieds (ce qui où le conducteu condamne le fr r met les ein !... Mais on magnétophone n’ira pas trop et un énorme h vi te !), un aut parleur su ça fait un peu r le porte baga « circus »… g e a m rriè a is ça fonctionn apparemment e et le public es re… ! » Alain Perri t ravi… n

estation MJC ! « L’exemple parfait d’une manif une manifestation qui Une manifestation MJC, c’est participants. Ce sont est générée par les adhérents et les se. L’exemple parfait eux qui développent quelque cho attirait le public local. c’est Un lieu, une danse, qui ent dans le domaine de C’était un parcours essentiellem le parcours. Ça s’est Beauregard. Les gens suivaient la suite. Ça corresétoffé avec des décors, etc... par était développé par la pondait à un esprit différent qui -même ». Les voisins MJC, c’est à dire : « Le faire soi t le monde participait, venaient voir par curiosité. Tou pouvaient faire ci ou ça. on leur demandait est-ce qu’ils te de l’environnement. C’était une participation complè » Alain Perrin


e u q i s u la m 2 à la Antoine au cinéma d’Elysée c ave t son i ald Rin d rar Gé les Problèmes et rtin Circus au « Milieu des années soixante, plus tard le Chanteur de Ma a ser i qu s ing nd Wi les r) c Blanc ave el Verdier (Chant,lead guita ch Mi , Celle Saint-Cloud, Gérard nt) ha (C u tho Ber de atterie) les Gypsies avec Clau assin (Basse), Guy Berthy (B om Normandy à Vaucresson et Th rge Se o) an (Pi ini dr an Armand Aless Harold Kay avec Alain Marc ( Rythm guitar) kebox numéro 1 présenté par Ju rd ega ur Bea de C MJ la ect de animent une émission en dir la MJC !). i j’ai joué au ping-pong dans qu e ntr aumarel, il (co e ité inv me com ll r la première fois Gérard Ch France Ga pou ise cro je e qu le, rab mo mé te époque C’est au même endroit, à cet o avec les Clashes. ge, premier emble au sein de Nuage Rou chante My Generation des Wh ens er jou e iss pu n l’o e qu r années, pou rmonica) , Gérard Il faudra attendre quelques Mongin (Chant,guitare, ha uis Lo n Jea c ave s, çai an Fr (Basse), rn r, banjo), Serge Thomassin ita groupe de Country and Weste gu el ste l da (Pe h’ zac Lo itar), Jean Yves Chaumarel (Chant, lead gu sgue, le label bien connu, un pa Vo ez ch Alain Giri ( Batterie). t tra con un né sig ir juin 1975. ncé en 1971, après avo val de la Celle Saint-Cloud en Cette aventure, qui a comme sti Fe au a ner mi ter se ) ère t (Midi premi repartiront pour sage télé avec Danielle Gilber ly Bob’s à Disney Village et ils Bil au ilé jub t cer con un r 5 pou s de la MJC. » Le groupe se reformera en 199 loud et pour les quarante an -C int Sa lle Ce la de e âtr thé Serge Thomassin dix ans, joueront encore au

Les studios K’Rock Notes

Créé à l’initiative de la MJC et du CPEA, K’Rock Notes regroupait les jeunes musiciens qui répétaient dans un local mitoyen de l’ancien « foyer-club » à côté de l’école H. Duna nt. « A cette époque le sociologue Marc Touché qui étudiait ce que l’on appelait alors les « musiques amplifiées » et qui à ce titre rendait visite à K’Rock Notes disait qu’il faudrait dans l’avenir prévoir des chambres insonorisées dans les maisons de retraite car les résidents aurai ent avec eux leurs amplis guitare et leur batterie… ça y est, on y est ! (les survivants des Beatles et des Rolling Stones ont aujourd’hui 70 ans !) » François Peyrières


Interview d’Olivier Delafoss

e dit Oldelaf « Salut Olivier, nous fêton s cette année les 50 ans de la MJC, ta première « ren MJC, c’était il y a 10 ans. contre » avec la Peux-tu nous raconter com ment tu es arrivé à la MJC MJC de la Celle Saint-Clou ? » J’ai connu la d grâce aux soirées « Chan sons Cons ». J’en avais fai au Café Ailleurs à Paris où t quelques éditions l’on a commencé Oldelaf et Mr D. Or c’est là aussi qu Lebars, l’ancien prog. Il m’ e j’ai connu Yann a proposé de faire vivre le concept à la MJC. C’est ce concerts complets ont suivi qu e l’on a fait. Des . D’autres avec les Petits Hu mains ou pour des soirées « Ton meilleur souvenir à spéciales. la MJC ? » Je crois qu’il s’agit du bœuf après la soi avec les DSLZ, Florent Vi rée Chanson Con ntrigner et les Blaireaux. Il y avait beaucoup de mo vraiment de la chaleur de nde et je me rappelle ce moment musical dans la rotonde d’accueil. « Une anecdote rigolote à nous faire partager ? » M atthieu et Fred des Blérots proposé un jour de monter de RAVEL m’ont un groupe à 3, « La Clop e » et la MJC avait accepté en résidence. On est venu po de nous accueillir ur bosser mais ils n’étaient pas vraiment d’accord tou qu’ils voulaient faire du pr s les deux sur ce ojet. Ils s’engueulaient un peu sur les structures et je me mêler de ça alors j’alla ne voulais pas trop is faire le pitre devant le bu reau de Cathy, dans l’accu Le groupe n’a jamais vraim Brie Noir eil. ent vu le jour. Par contre, depuis, je vis avec Cathy et « Le tube du moment c’est on a 3 enfants... « La Tristitude », si on le transpose aurais tu une pet finir ?» La Tristitude, c’e ite MJCsitude pour st quand Frank jette à la po ubelle mon vieux brie noir. .. Il comprendra… » « Les Blérots de R.A.V.E. L. et la MJC de La Celle Saint-Cloud sont liés puisq ouvert les portes pour y rép ue la MJC nous a éter à de nombreuses repris es. C’est d’ailleurs lors de nous avons composé la mu ces répétitions que sique de «Sous mes Cheve ux» et «Les Girafes du Bo jouons encore aujourd’hui rd de Mer» (que nous sur scène). A la Celle Sa int-Cloud nous avons parta chapiteau, avec La Rue Két gé le plateau, sous anou et Ceux Qui Marchent Debout… Puis lors du Festival…alo rs que nous assurions la pr emière partie de Sayan Su été confrontés à un public pa Crew, nous avons qui ne nous attendait visibl em ent pas (c’est un euphémism subi des jets de chewing gu e)… Nous avons ms et de canettes ! Malgré tout, ça reste un chouette c’était aussi le jour de la souvenir puisque naissance du petit gars de 2 d’entre nous. Ce même comme ingé son un jeune ga soi r, nous avions rçon, rencontré par hasard … qui visiblement n’était pa Il se trouve que quelques an s doué pour le job… nées plus tard, ce cher Olivi er Germain est devenu notre il était plus que talentueux ingé lumière et là, ! La MJC de la Celle Saint -Cloud aura été notre maiso années, une maison où il fai n pendant quelques sait bon retrouver les copain s (Oldelaf et Mr D. notam machine à café. Joyeux an ment) autour de la niversaire, bonne continuatio n et à bientôt ? » Fred. Joiselle des Blérots de R.A.V.E.L.


JC depuis 1999 Guitare, Ils sont passés à la M bin de la Simone, Alex et sa Al e, ari n-M Jea ain Al , our ize, Akil’t ldes,

rlotta Va 400 Crew, Adonis, Africabl ar et Bémols, Caféïne Crew, Ca Baz re, Lib rio Bar s, Bam L, l, Clint, Clitoscratch, Corbier, Alexis HK, Alioune K, Aube ade Cit s, ère im Ch s, eer Ch ., arlotte Etc per, Djunz, Ceux qui marchent debout, Ch Debout sur le zinc, Didier Su né, ph Da il, nak Da t, rte qua er mouzes T, Fizcus, Courir les Rues, Cyrille Vanni Experence, Fatals picards, Fem B, ily Em , kim Ela z, ope -L tto Green, Dr. Swan, Dreems, Duo Bro Frenetek, Funky Beats, Gate 13, s, ette squ nci fra les et as Veg is , Franc bains, K.Wha, Florent Vintrigné, Floxxx, Fonetik et, Joseph Cantalou, Joyeux Ur art Qu O JC s, res exp t ien Or z gz, Guava Jelly, Gush, Host’ill, Jaz Kétanou, La Tumba Realtin Rue La , cier d’A tte eve e, La Cr Blaireaux, La Barbouille, La Chavanné diot, Le Chameau, Les Ma nt ure La ar, ug La a, fants des autres, L’affiche Technique, Lamd terne, Les Calfats, Les En lan la de its Bru Les back, ., Les Blérots de R.A.V.E.L ments de Léo, Les Ogres de Bar rle Hu Les s, olo Gig Les re, vai s du cal erte, Lilicub, Les Filles de rengaine, Les Fil tes, Les Victimas de la Su ret Bou ites Pet Les , ins ma rry Les Patanas, Les Petits Hu rk’us, MASS, Melting Vibes, Me Ma ne, lai rjo Ma s, per Pop rie ltosh, Ma age Rouge, Loïc Lantoine, Macadancecar, Ma Naya, Nerijhe, Néry, None, Nu ic, son vie Mo , uce Mo , lon Me eur eous Gratoons Jazz Laundr,Mon Côté Punk, Monsi o, PPFC, Prince Chameaux, Rag Pol on, icti add onk Ph , aco aw estre Pad Olivier D, Oldelaf et Mr D, Sandrine Adrien, Sébastien Paind ew, Cr pa Su ïan Sa ge, Rou r, Sta e Point The Beroots Band, Jamaïca, Raskapopoulos, Red Fiv ri, Stéphy, Stuck in the Sound, nga Sou d, Lea So’ a, rci Ga t ra, gen , Tri-Balles Purple, Ultima Ho Trio, Selecta, Semtazone, Ser Rod Tot m, ieu Th n, llie Ju ry ier titud’z, Th The Boatles, The Frebeez, The La bumba, Zaï Band... Virginie Chiottes, We insist, Za


d a r t l a b u a s e t t e u g Des guin

suite aux JC participe en M a L e. u q ri .P le la danse folklo rdins de l’I.M à ja s ée le cr s sa n an d co t e, fu onde ! l musett première soirée de refuser du m ette, repas et ba ée u g g li in u ob t G En 1967, une es la C t J et la M le en organisan e 200 personnes d s lu Fêtes de la Vil p , 5 9 19 rtifice. Juin soir du feu d’a

« Comm ent vous dire… le trac lors de ma prem ière prése ntati on de l’inst rume nt, voyage musi cal dans un réper toire à faire décou vrir. Y aura-t-il du mond e ? Tout a déma rré en Octobre 1997, ils étaien t 6 ? Et certa ins sont toujours là ! L’anc ienne MJC nous accu eilla it, on squa ttait déjà la salle de poter ie ! Qui dit « diato » dit fête et bal, des amis sont venus nous prête r main forte pour nos prem iers « bals de Janvi er », on resta it timid emen t entre nous. Au fil des ans le group e s’étoffait, et voilà que la MJC dût faire peau neuve ! Gran d group e dans une petit e pièce surch auffé e ; les « p’tits coins » où, juché s sur un escal ier, nous tentons de faire dans er les visite urs… … Petite fraye ur de ma part l’ann ée où nous avons occup é la chau fferie pour un jeu d’om bre musi cal dura nt tout un après-mid i et que le soir je fus infor mée de la prése nce d’une vipèr e dans la dite chau fferie ! Et la musi que dans tout ça ? Elle coule, roule, tourbillon ne et me dépa sse, dépos ant dans ma mém oire un paquet d’ém otion s. Les élève s, d’abord, leurs fami lles, et leurs amis, avec qui nous avons fondé « Akil’ tour », group e solid e qui sait ce que faire dans er veut dire, ça, c’est une GRANDE joie et une petit e fierté ! « Mes petit s » qui ont gran di et n’ont plus besoi n de moi, ils comp osent et ont leur propr e group e… D’aut res les suive nt avec bonh eur. Nos belle s fêtes, dont celle, inoubliabl e des « 10 ans ». Les yeux qui brill ent lors des inscr iptions des nouve aux... « Oui, c’est sûr, c’est bien de cet instr umen t-là que je veux jouer ! » Les yeux qui brill ent lors des débu ts de bal de certa ins… « Je trans pire des touch es ! » Voilà, cela fait bient ôt quin ze ans que nous pous sons et tiron s l’accordéon, à moin s que ça ne soir l’inve rse ? Allez donc savoi r… » Fred Guill aumi n


témoignages pa au début d’une telle r un très ancien ex-directeur qui partici pou , che pro tout et loin très fois la , les à t Déjà 50 ans ! C’es ndaire de mai 68 bien sûr, mais, au-delà lége peu e lqu que ode péri La ent… enn théâtre. Deux éclaiaventure. Des tas d’anecdotes revi préparée toute une année par le groupe née tour te Cet e. tag par de ents r mom s traces de vrais et bon de Pâques, les communes de Touraine pou nces vaca les ant dur ie, plu la s sou té de monter sur reurs en « mobylettes » avaient prospec le personnage du « Petit Prince » refusa nd qua pe trou la de me Dra . ons tati d’Indre et Loire, Maire trouver des lieux de représen e réception par Madame la Sous-Préfet cett Et r… cœu de es pein ses de on ts du rais les planches, en t les histoires du cru, autour des produi ntan raco s nou pal nici mu seil Con son ée comme un défi par d’une petite commune, avec tout an de quelques quarante couverts, lanc vel nou de ée soir e cett re enco Ou ! ble terroir… Indescripti nter par chacun des acteurs ? Cela fait raco à otes ecd d’an bien com fait cela C, ? Combien de le Conseil de Maison… 50 ans de MJ les différentes générations d’adhérents par s vécu ents mom s bon de es, tag par tions utiles, agréables et combien de rencontres, de bles, de challenges relevés, combien d’ac ossi imp is par de bien Com ? rs sieu per à une plu rêves réalisés à t d’avoir pu, à un moment donné, partici c’es i, ’hu urd aujo e ionn ress mp m’i qui nombre considérable qui permettent de grandir ? Ce é. Que les relais aient été assurés par un tag par sir plai le et perm qui ce , cun i-siècle telle invention par cha de telles perspectives, et ce sur un dem à cru ont qui es tiqu poli de els, ionn ent la peine de d’adhérents, de bénévoles, de profess le possible, là où on se donne collectivem mb ense e vivr n d’u enir l’av à nt qua est à mes yeux rassurant ce qui a trait à l’âme, au étymologiques que l’« Anima », c’est s aire ionn dict les s dan pas on litNe s’« Animer ». Marpeau souffle, au principe de vie… » Jacques


. « Souvenirs… Souvenirs De l’avenue des Haras à l’a venue des Sources, il n’y av ait que quelques centaines les copines allaient à la « de mètres à parcourir pour MJ ». On disait MJ mais savoir si on n’oubliait pas la culture po cale… Il fallait bien se dé ur autant surtout la cultu placer, le téléphone n’étan re musit pas encore branché en 19 l’autre solution était de se 74 ni chez les unes ni chez donner directement RDV lor les autres ; squ’on se croisait au bahu son prénom. Alors ça com t du grand nom de Hugo, mençait toujours comme ça Victor de : toc, toc, toc, eh oui y’avait Christine est là SVP ? Sa pas d’interphone non plus… lut, tu vas à la MJ ce soir, Bonjour tout à l’heure, demain ?? pratiquement tout notre tem (Question idiote puisqu’on ps libre) mais il fallait bie y passait n rameuter tout le monde personne… Une fois prêtes, surtout en cas de concert et on passait donc chercher la n’oublier troisième puis la quatrièm garçons faisaient de même e et ainsi de suite… De leu . Et tout ce beau petit mond r côté, les e d’ados se retrouvait pour faut pas rater ». Nous on l’événement : « y’a Kiki qu était fan de lui, des autres, i joue ce soir de Momo, de Jean-Mi, d’H de l’autogestion… Nous n’a arry, de l’ambiance, de l’a dhérions pas nous y étion utonomie, s scotchés tout simpleme deuxième maison ! D’ailleu nt dès que l’on pouvait, c’é rs, une année, les animateur tait notre s étaient arrivés avec de qu J’entends passer une couch oi refaire un « p’tit coup de e de peinture dans les locau jeune ». x. Les garçons donnèrent un un peu plus de temps à la coup de main et nous, nous couture, points arrières, à pa ssions la main, à l’ancienne, à la con le lieu : c’était chez nous qu fection de coussins pour ag and même ! On n’avait pa rémenter s d’argent mais on avait de 400 coups ce qui n’allait s idées ! On y faisait gentim pas chercher bien loin, se ent nos limitait à des flirts dans nous devions faire notre ap les coins on avait 15 ans qu prentissage de la vie en ref and même et aisant le monde avec les plu à la MJC et plus encore. » s grands… C’était comme Fabienne Ilias ça en 74/75


« A l’évocation des douze années dédiées à la MJC de la Celle Saint-Cloud, de 1973 à 1985, se bouscule une multitude de souvenirs. Factuels, ils se télescopent tant, que les contextes où ils prirent forme tendent à m’échapper ; sans doute que les moments rayonnants, avantageux, surgissent plus vite et plus forts que les périodes de doute, celles aussi de l’incertitude des risques assumés à travers lesquels je me suis engagé, jusqu’à déclencher l’incompréhension ou la méfiance et leurs conséquences parfois. Y était associé l’élan de ceux qui, nombreux, unis par des liens symboliques ou tangibles, vivaient et faisaient vivre dans une chaîne de proximités généreuses et désintéressées les vertus du projet d’Éducation populaire dont nous héritions et voulions assurer la permanence : responsables divers, usagers, adhérents, administrateurs, des collègues bien sûr, des amis souvent. La plupart assurent encore aujourd’hui, ici ou autre part, la perpétuation de cet humanisme civilisationnel représenté par l’Éducation populaire dont les effets, jamais irrévocables, nous paraissent plus que jamais nécessaires. Je dis « vertus » de l’Éducation populaire pour éviter les équivoques des « valeurs » dans un monde où elles se mêlent à des versions hétéroclites, c’est dans ces dernières que, mes collègues et moi, avons puisé pour orienter nos entreprises dans cette ville. Ceci reste un de mes meilleurs souvenirs, pas une anecdote donc, mais ces moments enflammés passés à construire des activités culturelles et éducatives au cœur de ce quartier de Beauregard. La MJC, soumise aux « bandes » comme l’on dit aujourd’hui, une en particulier, éprouvait un tel état de terreur que les activités s’étaient dispersées en d’autre lieux de la ville. On était éloigné de la configuration de la MJC du quartier nord où l’on cirait le parquet. Là bas, « en haut », nous pouvions accueillir en répétition celui que nous connaissons maintenant sous son nom, avec son groupe de l’époque « Joint de culasse », avant de créer la « Mano Negra », Manu Chao. Il chantait du Rock rebelle sous l’œil de son mentor directeur de la MJC de Saint-Cloud. Plus tard y fut élaboré dans l’enthousiasme le projet du cinéma qui a pris forme dans les salles abandonnées d’Élysée 2. Son nom, « Les 400 coups », avait été trouvé par Alain Louédec, animateur opiniâtre du Cinéma et des activités « Nord ». Je me rappelle que c’est parce que nous sollicitions les compétences des uns et des autres, qu’avec un faible budget, nous avons résolu toutes les questions techniques, juridiques et financières qui se présentaient, pour pouvoir enfin y présenter une programmation régulière sous l’étiquette « Art et Essai ». Au Sud, les fêtes du quartier sur la grande pelouse, les concerts en public et dans la salle de la MJC rénovée et métamorphosée de nos mains, - il fallait en effet être manuel aussi - les expos, etc, ont, je crois, redonné vie au quartier, fait émerger un sens et une qualité de relations qui a permis d’évacuer progressivement les frayeurs passées. C’est dans cette « économie » de l’ouverture, dans un environnement global vers les groupes d’habitants de Beauregard, l’œuvre de l’Éducation populaire comme je le dis plus haut, que s’ancrent souvenirs et anecdotes. Parmi celles-ci, petites ou grandes, la façon dont nous avons créé le secteur de l’animation scolaire montre le climat qui régentait les volontés de l’époque. J’étais allé voir le Maire de la ville, Lucien R. Duchesne, pour lui en présenter l’ébauche et les exigences budgétaires. Après un silence, avec son regard à la fois malin et rayonnant, il m’avait donné son accord : « vous aurez l’argent nécessaire » m’avait-il dit. De là a commencé une inimaginable aventure. S’y condense l’ensemble des expériences mises en chantier en ces temps sous les auspices de l’Éducation populaire ; articulées aux autres bien sûr, comme celles qui ont accompagné les séjours à la montagne au cours desquels nous avons mis sur la neige des centaines de personnes, jeunes et adultes, obligés d’utiliser nos propres voitures quand le car n’était pas assez grand. » Gérard Prévost


« Pour moi la MJC de la Celle Saint-Cloud, c’est des voyages entre la MJC du Nord et celle du Sud, entre deux mondes, deux histoires différentes... Au Nord, les soirées dans « la chaudière épaisse ». Au sud, les jeunes, les associations d’immigrés, les fêtes. Une codirection expérimentale avec Gérard Prévost et une équipe d’animateurs assez conséquente dont nous n’avions aucun mode d’emploi Au Sud, des jeunes à gérer, tout le temps et partout. Souvent des tensions. Par exemple, des retours de Paris le soir tard où je trouvais la MJC pleine de monde, alors que nous l’avions fermée quelques heures plus tôt. Des fêtes sur la plaine de Beauregard où il fallait tout installer, où il pleuvait souvent, et que nous finissions sur les genoux avant d’aller boire un coup à Paris à 5 heures du matin avec ma complice Annick Lepinçon. Des artistes comme Leny Escudero ou Bernard Lavilliers que nous recevions pour 3 sous avec un bonheur immense. Des festivals rock grandioses sur la plaine de Marly le Roi avec toutes les grandes stars du moment. L’aventure du cinéma « les 400 coups » qui était comme une nouvelle croisade dans laquelle nous nous lancions avec tout à inventer. Le souvenir de Jean-Luc Hives avec qui nous avons lancé la première bobine. La Ronéo qui nous avait coûté si cher sur lequel Gérard tirait le programme toutes les semaines... L’animation scolaire et notre entrée dans les écoles pour des ateliers de pratiques artistiques, que nous avons initiée et qui apparaissait alors comme un ovni alors qu’elle est maintenant au cœur de toute action culturelle. Pauvre Claude Ducrocq qui me laissait faire à cause de notre estime commune. Les fêtes avec l’Asti et Marithé Arbona où nous apprenions la cuisine du Maghreb, mais aussi le dialogue interculturel et les cours d’arabe lancés après l’exposition d’Hassan Massoudy. L’atelier poterie avec Monique Roudière qui était le centre de la MJC et nous ravitaillait en goûters et autres gourmandises. Les premiers pas en danse, en travail pédagogique et artistique avec Anne Minot et Blandine Courel qui ont ensuite donné lieu aux parcours chorégraphiques dans Beauregard. La naissance de l’IEP avec l’université de Nanterre. Une grande première qui a changé notre trajectoire. Des aventures menées tant bien que mal au milieu des conflits et des tensions avec la passion au cœur et de beaux compagnonnages, de jeunes, d’adhérents, d’animateurs, d’administrateurs et de partenaires associatifs. Impossible de citer tous les noms qui me reviennent. Il faut juste savoir qu’avec la plupart de tous ceux-là nous partageons encore, après de longues années, une complicité sans faille.» Chantal Maire


« Le témoignage que je peux faire serait idéal, si je veux parler simplement, car cette période fut pour nous idéale. Nous rencontrions l’Autre, l’Autre que nous, l’Autre en nous, et nous étions heureux. La MJC et en l’occurrence Chantal Maire et Annick Lepinçon, nous éclairèrent toujours sur des aspects que nous voyions moins qu’elles : c’est pourquoi nous ne fûmes jamais dans l’illusion, et jamais dans la tristesse. C’était toujours fécond : nos danses, nos discussions, nos rencontres, nos couscous… Aujourd’hui encore, je pense que nous pouvons toujours rencontrer l’Autre… Je pourrais égrener plusieurs pages de personnes que nous pouvions appeler dès que nous en avions besoin : elles étaient là. Je vous souhaite de continuer dans cet esprit, car je reste persuadée que la rencontre avec l’Autre est l’avenir du monde. » Marie-Thérèse Arbona, ancienne présidente de l’ASTI

Aux âmes Etc* « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années » a dit le jeune Pierre du Lycée Corneille. Et en un demi-siècle à peine, la Maison des Jeunes et de la Culture de La Celle Saint-Cloud (ça fait moins mal…) a milité pour le développement personnel de chaque individu afin de leur permettre par les loisirs, l’éducation et l’offre culturelle (Expo, Théâtre, Concert.) qu’elle propose, de s’épanouir et de trouver sa place dans la société. Aux âmes, graines d’adhérents, d’artistes, et de citoyens, la M.J.C. est votre terreau, Ecce Terra. *ETC. est l’abréviation de la locution adverbiale issue du latin médiéval et cetera desunt, qui signifie « et les autres choses manquent », et qui est utilisée pour montrer qu’une liste n’est pas exhaustive. Cette expression, qui est parfois redoublée plaisamment, a le même sens que les points de suspension (…), ce pourquoi ils ne sont pas employés simultanément. » Y.L.B. un presque quarantenaire de passage de janv. 1999 à sept. 2007


« J’ai connu la MJC dans les années 1995 grâce au Soutien Scolaire piloté par l’ASA (qui s’occupait des études des jeunes de Victor Hugo, de la sixième à la troisième). C’était les derniers jours de la vieille MJC, toute taguée et bringuebalante, mais lieu de rencontre actif de beaucoup de jeunes du quartier. Le sous-sol n’était guère attrayant (odeurs d’égout) et donnait sur le terre-plein par des vitrages grillagés. Les premières élèves étaient des filles, les garçons se contentant de faire les cons dehors, de taper sur les vitres pour attirer l’attention des filles. Michèle occupait une petite salle contigüe destinée au modelage et nous échangions sur les « difficultés de la vie d’enseignant». L’enseignement des maths, qui demande tout de même un peu de concentration, était on ne peut plus difficile. Mais des renforts sont arrivés de l’ASA, des élèves aussi, qui ont dépassé les 25. Mariana, forte en ornithologie, propose (en 1996 peut-être) de créer un groupe Nature. Les premières sorties ont lieu dans le parc de Beauregard. Un petit groupe de fidèles, féru de nature, se constituera. Tout le monde appréciera les connaissances botaniques d’Henri et les découvertes d’oiseaux, au cours de balades qui nous éloignaient de plus en plus de La Celle Saint-Cloud. C’est à ce moment qu’on a fait appel au minibus du pré d’Orient, dont Jean-Claude Ferrand était directeur. Parmi les sorties mémorables, il faut citer celle du lac du Der où nous nous sommes levés à cinq heures du matin, pour voir l’envol des oies sauvages sous une pluie battante. Puis Mariana, attendant un bébé, a eu d’autres préoccupations. Le groupe nature, composé essentiellement de personnes âgées qui avaient des difficultés à voir ou à entendre les oiseaux de petit calibre, perdait son guide ornithologique ; il se transforma en Nature et Patrimoine, car une grosse partie des effectifs Nature était partant pour des visites de jardins, de châteaux et autres lieux d’intérêt. Il a même été décidé de consacrer un long week-end chaque année à la découverte d’une région pas trop éloignée de Paris. On louait un gîte d’étape dont l’équipement laissait parfois à désirer, comme celui de Chinon où le micro-ondes n’a pas permis de cuire des œufs au lait, qu’il a fallu finir sur un barbecue. Tout le monde a apprécié la location par l’intermédiaire d’Annick, d’une péniche des MJC d’Ile de France sur le canal de Briare et les pique-nique sur les rives le soir, au soleil couchant. Je me rappelle que nous avons fait beaucoup d’envieux, les gens nous prenant pour des privilégiés, cadres nantis d’entreprises richissimes. Elisabeth s’est longtemps chargée de l’organisation des sorties. Et puis les adhérents ont vieilli, certains ont disparu et le groupe s’est disloqué, faute de combattants. » Jean Anglade


« 30 années passées à la MJC ! 1977-2007, cela frise l’épitaphe. Je me souviens… Des 20 ans dans les anciens locaux, bassines et saladiers dispatchés dans les salles d’activités quand il pleuvait, des inondations répétitives dans le sous sol, arrêt de la chaudière… De mon trousseau de clefs (une quarantaine), réduit en un passe unique dans les nouveaux locaux. Des années 80 foisonnantes. Forte demande et implication de nombreuses associations de Beauregard (Asti, Fcpe) qui ont permis l’organisation d’événements culturels marquants, notamment les fêtes et concerts sur la grande pelouse. Des grandes aventures des « 400 coups » ou d’ « Un lieu une danse » où il fallait savoir satisfaire les délires créatifs des plasticiens : aller chercher au petit matin du sable blanc, bien blanc surtout dans une carrière auprès de Fontainebleau pour transformer un bac à sable de Beauregard en piscine, faire élaguer un arbre sur la grande pelouse pour les besoins d’une chorégraphie, ou bien installer la chorale de l’AssArtX sur le toit du centre commercial de Bendern ou encore draper la porte de Bendern. Je revois les yeux ahuris du responsable de la Siemp, quand je lui présentais les projets. Que d’énergie et d’arguments déployés pour le rassurer et le convaincre ! Des voyages culturels (Grandes expositions, Bruxelles, Amsterdam etc.). Curieuse de tous les événements culturels, j’avais envie de les partager tous. Des séjours de ski, moments magiques intergénérationnels, Des soirées festives, leur logistique et intendance, les déménagements incessants surtout pour les activités de plein air (frigo, friteuse, buvettes sans oublier les chaises et les tables…), avec une équipe de bénévoles toujours présente. Maintenant je vois régulièrement un ostéopathe !... De la bourse aux jouets, manifestation qui pendant une quinzaine d’année a fonctionné avec une trentaine de bénévoles, Des annexes de la MJC sud (les voisins), doux refuges dans les moments de grande fatigue ou de découragement… De la fête de la démolition, De nos années « Nomades »… Garder le lien avec les adhérents dans les activités dispatchées dans toute la ville. Ma période VRP pour continuer à faire exister la MJC sur Beauregard ! Du cinéma sur la grande pelouse et du Festival Etc., De la nouvelle structure avec des espaces extraordinaires, pour accueillir, inventer, créer : la rotonde, la terrasse et la cuisine ! Quel confort !... … Et voilà ! La MJC a cinquante ans. Bien ancrée dans la Ville, elle se porte à merveille. Cela n’a pas toujours été facile, les crises ont été surmontées, parce que tous les acteurs, professionnels et bénévoles ont toujours œuvré dans le même sens pour développer, privilégier l’action culturelle, créer du lien social et pour entretenir un riche partenariat avec la Ville. Préparons nous pourquoi pas, à fêter le centenaire de la MJC ! Pour moi ce furent 30 années passionnantes d’activité professionnelle, ouvertes sur une multitude de champs d’actions différents. Jamais de monotonie, ni d’ennui. Une richesse humaine extraordinaire ! » Annick Lepinçon


s n o i t s e u q n e c la mj • Benji Ton meilleur souvenir à la MJC ? Fin d’un festival de la Chanson Con. On se retrouve dans la rotonde. Oldelaf, Debout sur le Zinc, Florent Vintrigné entame d’after… Le public qui est resté est aux anges Si la MJC était une chanson ? Le Mont Saint-Michel d’Oldelaf… Pour la choré ! Si la MJC était un animal ? Un kangourou, pour la rotonde, ventre de la MJC, c’est comme à la maison Si la MJC était une couleur ? Bleue… comme la salle bleue. Depuis l’ancienne MJC, elle porte ce nom. Si la MJC était un film ? Les grandes gueules… hmmm hmmm ;-) Une devise ou un slogan ? « Pas de problème » • Bernard Ton meilleur souvenir à la MJC ? Chaque jour qui passe devient mon meilleur souvenir Si la MJC était une chanson ? C’est extra de Léo Ferré Si la MJC était un animal ? Une Licorne Si la MJC était une couleur ? Un arc en ciel Si la MJC était un film ? La belle et la Bête Une devise ou un slogan ? Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait... • Catherine Ton meilleur souvenir à la MJC ? La satisfaction tous les jours d’apporter du plaisir aux autres Si la MJC était une chanson ? Y’a le printemps qui chante Si la MJC était un animal ? La colombe symbole de la liberté, de l’harmonie, d’espoir et de sociabilité Si la MJC était une couleur ? Pas une… toutes celles de l’arc en ciel qui nous inonde tous les jours Si la MJC était un film ? Les 400 coups bien sûr ! Une devise ou un slogan ? Action, Réfléxion, SensationS… • Cathy Ton meilleur souvenir à la MJC ? les bœufs dans la rotonde Si la MJC était une chanson ? Aux champs Elysées ou L’ile aux enfants Si la MJC était un animal ? Une grosse baleine… Si la MJC était une couleur ? … Bleue Si la MJC était un film ? L’auberge espagnole Une devise ou un slogan ? La MJC Excite Ta Culture…


• Christine Ton meilleur souvenir à la MJC ? La 1ère pièce de théâtre de ma fille, elle avait 10 ans !! elle en a 21 aujourd’hui Si la MJC était une chanson ? Souvenirs, souvenirs Si la MJC était un animal ? Une mouette… et pourquoi pas ? Si la MJC était une couleur ? Verte Si la MJC était un film ? La vie est un long fleuve tranquille Une devise ou un slogan ? La maison pour tous et tous pour la maison • Dominique Ton meilleur souvenir à la MJC ? Il y en a plein ! Mais je pense que c’est «la maison de l’évasion» en permanence. Autrement : le karaoké, jam session... Si la MJC était une chanson ? Je Chante de Charles Trenet Si la MJC était un animal ? Un chien, car fidèle à ses engagements. Si la MJC était une couleur ? Vert, comme espérance. Si la MJC était un film ? Un film ou on oublie tout ! comme quand tu es à la MJC, par exemple un film déjanté : Y-a-t-il un pilote dans l’avion ? Une devise ou un slogan ? 50 ans ! La MJC de la Celle Saint-Cloud ! toujours là ! • Fabienne Ton meilleur souvenir à la MJC ? Le festival à la MJC SUD avec Magma entre autre deux jours et pratiquement deux nuits de fête et de musique…un petit Woodstock !!! Si la MJC était une chanson ? La maison bleue de M. Lefôrestier Si la MJC était un animal ? Des inséparables Si la MJC était une couleur ? Vert (l’espérance) Si la MJC était un film ? L’auberge espagnole Une devise ou un slogan ? Un pour tous… Tous pour un • Frank Ton meilleur souvenir à la MJC ? Mon entretien d’embauche Si la MJC était une chanson ? Wake Me Up Before You Go-go Si la MJC était un animal ? Un caméléon Si la MJC était une couleur ? Bleu Si la MJC était un film ? Forrest Gump Une devise ou un slogan ? Toujours présent... • Luis Ton meilleur souvenir à la MJC ? Mon passage sur scène lors de la soirée dîner spectacle espagnole Si la MJC était une chanson ? Yo soy (Ultima Hora ) Si la MJC était un animal ? Un serpent (celui qui est emmuré dans la rotonde) Si la MJC était une couleur ? Vert Si la MJC était un film ? Ah ben d’accord/12 hommes en colère Une devise ou un slogan ? Un pour tous, tous pour un !!!


• Mathieu Ton meilleur souvenir à la MJC ? Les barres de rires qui tombent gratuitement entre collègues. Chacun à sa manière est un distributeur de bonne ambiance. Si la MJC était une chanson ? Il en faut peu pour être heureux - Le livre de jungle Si la MJC était un animal ? Un pokémon en évolution Si la MJC était une couleur ? Saumon parce que c’est une couleur qui remonte le courant Si la MJC était un film ? Babe, parce que je l’ai vu il y a pas longtemps Une devise ou un slogan ? Une maison qui éclabousse d’art et de culture ! • Micheline Ton meilleur souvenir à la MJC ? Le distributeur à friandises pour les Bounty au coco Si la MJC était une chanson ? ‘Viens à la maison de Cloclo Si la MJC était un animal ? Un petit chien comme Bounty Si la MJC était une couleur ? Bleu Si la MJC était un film ? Le monde de Nemo Une devise ou un slogan ? À la MJC, venez comme vous êtes ; c’est une Maison Pour Tous • Sophie Ton meilleur souvenir à la MJC ? Ce sont toutes les belles rencontres que j’y fais, l’accueil de l’équipe permanente, la qualité des musiciens et des techniciens... La liste est longue... Si la MJC était une chanson ? La chanson de Sinclair, Ensemble. Si la MJC était un animal ? Un suricate, vivant en communauté, curieux de tout, vigilant et bienveillant pour les siens. Si la MJC était une couleur ? Le jaune, le soleil, la chaleur, la vivacité... Si la MJC était un film ? Stayin Alive», la chance et l’espoir pour tous. Une devise ou un slogan ? Il n’est pas de réussite qui ne se partage • Zéka Ton meilleur souvenir à la MJC ? Ma première boom en 1994. Si la MJC était une chanson ? Raoul le Pit Bull de Oldelaf Si la MJC était un animal ? Un serpent. Si la MJC était une couleur ? Rouge. Si la MJC était un film ? L’auberge espagnole (pas très original, je l’accorde) Une devise ou un slogan ? Excite Ta Culture C’était « Le petit questionnaire de Proust de la MJC » vu par des membres du Conseil d’Administration et les permanents.

A suivre...



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