La Romance Frenchy In the Spotlight - Septembre 2014

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Mille et une pages I Septembre 2014

Romance Frenchy

La

In the Spotligth

Interviews HV Gavriel Juliette Di Cen Emily Blaine Marie Vareille Georgia Caldera Cassandra O’Donnell Angela Behelle Emma Cavalier Sophie Jomain

Toutes les grandes dames de la romance française réunies dans un numéro !

Les métiers d’ÉDITRICE et de TRADUCTRICE

SOUS LES PROJECTEURS… © Tous droits réservé. Mille et une pages. 2014. Toute reproduction est interdite.


Parce que vous le valez bien

Romance made in France

La

MUP

RecommandĂŠ par Mille et une pages


Edito Vous n’avez pas pu échapper à la déferlante de romances made in France depuis quelque temps dans les rayons de votre librairie. À cette occasion, nous revenons avec un numéro spécial Frenchy qui donne la part belle aux romancières de talent de l’hexagone. Dans ce hors-série, vous ferez plus ample connaissance avec les reines françaises de la romance en tout genre : HV Gavriel, Juliette Di Cen, Emily Blaine, Marie Vareille, Sophie Jomain, Angela Behelle,

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! Sommaire ! Juliette Di Cen

6

Angela Behelle

14

Emily Blaine

20

Cassandra O'Donnell 24 HV Gavriel

28

Georgia Caldera

38

Marie Vareille

44

Emma Cavalier

48

Sophie Jomain

54

Sous les projecteurs 58 Tu es accro quand

66

Cassandra O’Donnell, Georgia Caldera et Emma Cavalier. Mais aussi Jade Baiser, traductrice et Sophie Lagriffol, éditrice. Ces belles personnes ont eu la gentillesse, la générosité et la disponibilité de bien vouloir nous accorder une interview, et ce malgré la période estivale. Grâce à elle, nous pouvons vous présenter ces petits bijoux de la littérature française qu’il faut absolument compter dans sa bibliothèque, si ce n’est pas déjà fait ! Vous découvrirez aussi leurs projets en cours, leurs actualités… mais pas que ! À travers leurs écrits, la romance est abordée sous toutes ses formes. Qu’elle soit entre hommes, dans le milieu militaire, contemporaine, paranormale ou érotique, la romance est dans tous ses états. Le mois d’octobre est propice à enrichir votre Pile À Lire, vous ne trouvez pas ? Alors qu’attendez-vous pour vous procurer leurs ouvrages et ainsi participer à leur réussite amplement méritée ? Inutile de vous dire que nous sommes addicts aux romances Frenchy à Mille et une pages ! Angèle & Nine


La Romance… Qu'est-ce que c’est ? La romance est un genre littéraire qui se concentre sur les relations sentimentales entre deux personnes, tout en parvenant à émouvoir le lecteur et en optant pour une fin heureuse, ou pas. Bien souvent considérée comme un genre mineur, elle jouit aujourd'hui d’un vrai engouement auprès des lecteurs et voit son statut revalorisé et démocratisé. Il faut savoir que la romance se décline en plusieurs sous-genres : La romance contemporaine (RC) situe ses intrigues au moment où les auteurs les ont écrites. Elles reflètent les mœurs de leur temps. La romance érotique (RE) se caractérise par un contenu sexuel explicite et peut contenir des éléments de n'importe quel sous-genre. La romance historique (RH) se déroule avant la Seconde Guerre mondiale en Angleterre, Ecosse et France. La romance entre hommes (MM)— de l’anglais Male/Male — ne ce veux ni sociale ou militante, elle aspire à faire le lien entre la passion et les contraintes de la vraie vie. La romance paranormale (RP) mélange une fiction romantique avec des éléments qui relèvent du fantastique. La military romance se situe dans le milieu militaire ou bien ses héros en sont d’ancien membre.

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Les histoires sont actuelles. Le romantic suspense (RS), en plus de la relation entre les héros, implique une intrigue ou un mystère à résoudre. Les lectrices, généralement la cible des romances, sont friandes de ses romans frais qui ne cessent de se réinventer. Et ce malgré la publicité inexistante ou souvent négative que véhiculent les médias pour ce genre littéraire. Mais les chiffres parlent d’eux-mêmes et prouvent que ce genre, dans toute sa diversité a de beaux jours devant lui, puisqu'il est de plus en plus plébiscité et apprécié. Les auteures de romances sont généralement anglo-saxonnes. Depuis quelques années des écrivaines françaises émergent et, disons-le, elles n’ont rien à envier à leurs aînées. On ne peut que se réjouir, car il y a bel et bien une patte frenchy. Ce genre est dominé par les éditions Harlequin, Milady et J’ai lu (qui déclinent plusieurs labels en fonction des sous-genres), les éditions Textes Gais, Reines-Beaux et Dreamspinner Press France. Mais aussi l’auto éditions. En espérant que cet écrit vous ait un peu plus éclairé sur ce genre que nous affectionnons et qu’il vous donne envie d'en explorer tous les contours…

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Source : Wikipedia


Avec lequel de ces messieurs je vais passer un moment ? Le beau gosse, le businessman ou le Bad Boy…

t c i d d a c i t n a m Ro … r i n e v e d z e s O

Recommandé par Mille et 11 une pages


Juliette Di Cen !Interview

Auteure de military romance épicée

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Bonjour à tous vos lecteurs et votre équipe ! J’écris notamment sous le nom de plume Juliette Di Cen, de la romance érotique en milieu militaire, même si je tente de m’en échapper de temps en temps… Trentenaire pour les quarante prochaines années (les 40 ans ne passeront jamais par moi !) je suis sous-officier dans l’armée de terre depuis plus de 15 ans, mariée, un chat en prime.

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Quel est votre parcours en tant qu’écrivaine ? Vivez-vous de vos écrits ? 
 Je n’ai aucune formation littéraire en dehors d’un bac L (lettres et langues) et quelques années de fac sans rapport avec l’écriture. Des amis qui aimaient ma manière d’écrire sur certains forums m’ont encouragé plus d’une fois à sauter le pas. L’exemple de jeunes auteures francophones auto-éditées ou éditées par des éditeurs pure players m’a donné envie de me lancer. J’ai réfléchi à ce que je pouvais apporter au genre. Grâce à ma profession, je côtoie du bôgoss à fort potentiel héroïque tous les jours, c’est une sacrée chance ! Sachant que la military romance est un genre quasi inexistant en France (à part chez les auteurs anglo-saxons), il y avait là un créneau à investir. C’est ainsi qu'Apprivoise-moi a vu le jour. D’abord envoyé à un de ces éditeurs numériques, le manuscrit a été rejeté via un message succinct mais instructif. J’ai sorti une dose d’humilité de mes chaussettes (où s’était réfugié mon ego), et j’ai retravaillé mon récit. Puis j’ai entendu parler du système d’autoédition proposé par Amazon.

Irrésistible ! Juliette Di Cen sait manier avec talent, dialogue et humour poilant et des scènes hots très bien écrites.

Mille et une pages


Dès la sortie de l'ebook, la machine s’est emballée ; les premiers bons commentaires sont tombés, et Angela Behelle m’a contacté pour intégrer sa maison d’édition (que j'ai quitté après une unique collaboration pour L’homme enragé). L’expérience a été enrichissante, humainement parlant, et m’a aussi permis de déterminer la façon dont je souhaitais continuer mon aventure.Quant à la question financière, pour vous donner une idée, sur l’année 2013, avec quatre tomes sortis à l’époque (dans le désordre de la série renommée "Cœur d’homme, âme de soldat") cela aura représenté un petit treizième mois. C’est loin de l’idée que se font les lecteurs sur la rémunération d’un auteur. En tout cas, impossible d’en vivre à moins d’être hyper productive (ça tombe mal, je suis une feignasse) et de sortir minimum 1 titre par mois.

Concernant la série, un dernier épisode sous format ultra court est en cours d’écriture. Il prend pour vedettes Sandrine et Joffrey, que l’on a croisés en filigrane dans les tomes précédents. Avec eux, je prends plus de temps parce qu’ils ont besoin d’avoir une identité de héros mieux construite, après avoir été de simples seconds rôles voire des figurants. C’est un tome que je dois à mes lecteurs. Mais je bute un peu dessus donc il repose dans mon ordi en attendant de retrouver la forme !

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Pourquoi avoir privilégié le format "nouvelle" plutôt que celui du roman ?
 D’abord parce que je tiens mal la route sur de longues distances. J’ai une patience limitée et ne suis pas fan du remplissage… Oui bon, quand j’écris du long, pour l’instant, c’est juste ultra nul. En vérité, les formats courts m’ont permis de me faire la main, et de gagner en qualité et en assurance. En tant que lectrice, je privilégie les nouvelles pour un moment de détente. Aussi, c’est un format qui m’est venu naturellement. Pendant mes permissions, j’ai plus de temps et peux me consacrer à la lecture de gros romans plus consistants. J’admire véritablement les auteurs qui parviennent à écrire plusieurs centaines de pages en conservant l’intérêt au plus haut.

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Votre série dans le milieu militaire a un franc succès, avez-vous prévu d’écrire un épilogue ? Un franc succès ? Surtout en piratage alors, grrrrrrr ! Apprivoise-moi, mon titre phare s’est vendu jusqu’à maintenant à environ 1400 exemplaires. J’avoue ne pas savoir à partir de combien de ventes, un ebook est considéré comme un succès par les éditeurs. On est très loin des dizaines de milliers d’exemplaires vendus par les auto-édités américains…

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Les histoires de vos héros ont-elles été inspirées de la vie réelle ? Définitivement ! Les passages purement professionnels (y compris la première altercation entre Claire et Markus ou la déco de Noël dans le bureau du capitaine de Aucune promesse) sont des scènes vécues, des anecdotes de mission. Seules les romances relèvent de la plus pure invention.

Cette série militaire est hautement érotique, d’où vous vient l’envie d’écrire dans ce registre ? Merci pour le compliment ! Mon objectif était de rendre la série la plus excitante possible sans trop basculer dans la mièvrerie où la vulgarité… Venue très récemment à la romance historique, j'ai remarqué avec surprise que l’érotisme ne datait pas d’hier en littérature féminine ! Je crois donc que les codes moraux ont évolué, et que nos lectrices n’ont plus besoin de se cacher pour revendiquer ces lectures épicées. Mais que cette littérature existe depuis plus de vingt ans.
 Ironiquement, ce sont mes premières lectures numériques qui m’ont donné envie d’investir ce registre. Dès que j’ai eu ma liseuse, j’ai recherché de nouvelles lectures (je lisais beaucoup de bit-lit à l'époque) et suis tombée sur l’époustouflante série de Frédérique de Keyser Luxuria puis par hasard sur les romans de Christy Saubesty et Angela Behelle. Ce fut le déclic.
 C’est un genre que j’apprécie depuis toujours parce qu’il est adulte, excitant, et permet de fantasmer en toute liberté.

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Quels sont vos prochains projets d’écriture, pouvez-vous nous en parler ? Désormais, j’écris sous deux pseudos différents, dont un avec lequel je privilégie les thèmes plus… noirs. Le problème, c’est que je me suis un poil emmêlé les pinceaux, par excès d’enthousiasme en inversant deux titres correspondant à ces deux univers très différents. Ça fait un peu schizophrène, expliqué ainsi, mais ce deuxième nom de plume me permet une liberté qui m’est désormais moins accessible sous Juliette Di Cen. La preuve, mon tout dernier ebook, Derrière tous nos masques qui change de registre et joue avec le thème de la relation déviante et la folie, a été accueilli fraîchement par des lectrices habituées à la romance contemporaine hot. Ici, la relation n’a rien de conventionnelle. Elles se sont senties mal à l’aise, parfois effrayées. Cela requiert parfois une certaine expérience de l'érotica pur et dur pour lire sans être heurté par le sujet. En projets officiels, j’ai donc l’épilogue de ma série militaire sur le feu et un véritable roman que je vais enfin prendre le temps d’écrire. Aucune autre ambition que de distraire avec de la romance épicée.

Généralement, il n’a pas conscience du boulot de documentation que ça peut requérir. Avec ma série, c’était du gâteau, j’avais déjà les connaissances du milieu militaire. Mais avec un autre univers, il n’y a pas de mystère, il faut bosser !
 Quoi qu’il en soit, je ne saurais écrire sans insérer une histoire d’amour au milieu. L’amour, c’est ce qui fait vibrer le monde ! Derrière mon sale caractère, je suis un bout de guimauve !!!

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Comment trouvez-vous l'inspiration de vos romans ?
 Il peut s’agir d’un personnage dans un film (généralement, je suis très bad guy, le héros me faisant invariablement ronfler), un fantasme, une scène du quotidien… bref, tout peut me servir de point de départ. Je me mets à la place de l’héroïne et je me laisse guider par l’histoire que je voudrais vivre… C’est sûrement un défaut qui rend mes personnages féminins interchangeables. Mais dans un sens, j’espère aussi que ça rende mes héroïnes plus humaines, moins artificielles.

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Pourquoi avoir opté pour être auteur en autoédition, est-ce un choix ?
 Comme expliqué dans mon parcours, j’ai débuté par l’autoédition après avoir été écartée par un éditeur numérique. Paf, la Juliette qui a dû revoir sa copie ! Toutefois, Les éditions La Bourdonnaye m’ont bien vite récupérée. De cette collaboration riche en rebondissements, je peux affirmer que ce que j’ai appris

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Envisagez-vous d’écrire autre chose que de la romance ? Si oui, quel genre? 
 J’aimerais bien. Le fantastique m’attire, j’en suis une grosse consommatrice ; Mais pour en écrire, il y a un énorme travail de recherche à effectuer. Le lecteur a un produit fini en main.

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de l’écriture, je le dois exclusivement à Angela Behelle. Elle a été un guide aux précieux conseils. Par la suite, lorsque mon éditeur a tenu à ce que je lui cède définitivement les droits d’Apprivoise-moi, succès que je ne dois qu’à mon propre travail, j’ai refusé. Nous nous sommes quittés cordialement d’un commun accord. Honnêtement, au vu du marché français actuel de l'ebook et à moyen terme, je pense qu’un auteur capable d’effectuer lui-même tous les travaux (écriture, relecture, couverture, service presse et mise en ligne) n’a aucun intérêt à passer par un éditeur pure player, s’il n’y a pas à la clé la promesse d’une diffusion papier de son œuvre par un véritable éditeur…

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Quels sont vos auteurs de référence ? Si par auteurs de référence, vous entendez ceux qui auraient pu m’influencer, je dirais que je n’en sais fichtrement rien, peut-être parce qu’il y en a trop ! Il faudrait en trouver un avec un humour absurde, un romantique qui aime les personnages forts et les romances ébouriffantes, un qui apprécie les descriptions très visuelles, un épileptique spécialiste de la narration hachée… En revanche, s’il s'agit d’auteurs dont je suis vraiment, vraiment fan, sans surprise, Jane Austen, Dean R. Koontz, Kresley Cole, J.R. Ward et J.K. Rowling.

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Prévoyez-vous de rencontrer vos lecteurs ? Si oui, à quelle occasion ? Non, aucune rencontre ne sera possible tant que je serai militaire. D’abord parce que dans l’érotisme, se dévoiler est une prise de risque énorme. Ensuite parce qu’avec mon milieu professionnel, je préfère éviter que mes collègues, parfois trèèèèès loin d’être fins, ne spéculent sur ce qui est réel de ce qui est inventé…

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Qu'aimeriez-vous dire à vos lecteur ? Ami lecteur, si tu lis des ebooks, que tu aimes l’humour à deux balles, la folle passion entre des héros légèrement siphonnés, si l’armée t’intéresse, n’hésite pas à me lire !

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Dernière question, on est curieuses, que lisez-vous en ce moment ? Du sexe, du classique et du thriller en alternance ! Un ebook érotique chaud bouillant indiqué par une copine de lecture : Le juge. Le dernier Jane Austen terminé par Juliette Shapiro : Sanditon. Et pour finir : Tempête blanche de Preston et Child. Mais mon vrai dernier coup de cœur, je le dois à un camarade, Gilles Milo-Vaceri chez HQN : Luxure à la cour ; de la romance historique, de l'espionnage à la cour versaillaise, des froufrous vaporeux et vénéneux, et des scènes hot splendides.

Parutions Derrière tous nos masques J'ai vingt-et-un ans, et on vient de ramasser mes morceaux sur un trottoir crasseux du centre-ville. Quel manque de bol, ça fiche en l'air tout mon planning. Habituellement, je suis la broyeuse de chair, la chasseuse. Pas le gibier ! Mais les temps changent... Pourtant, être plongée dans le coma avait tout du bon plan de vacances. Ou pas. Quand j'ai reconnu le chirurgien qui a remis mes os dans le bon ordre, j'ai eu comme un doute. Quelle coïncidence ! Rien de moins qu'une vieille connaissance de traque... Aujourd'hui, je suis à sa merci, livrée sur un plateau, le corps offert en guise de vaste terrain de jeu. Fichu karma, ça va me rendre dingue ! Mais... et si je l'étais déjà ? vacances. Ou pas.

! ! ! ! ! Octobre ! !

Info+

Vous pouvez suivre Juliette Di Cen sur sa page Facebook. Ses ouvrages sont disponibles sur toutes les plateformes.

Au commencement Sandrine l'a aimé sans condition. Il a détruit leur relation sans hésitation. De retour en France après une affectation Outremer de deux ans, Joffrey s'est résigné. Comment lutter contre une passion ravivée, malgré la certitude d'avoir été trahi ?

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Série L’homme enragé Markus Faranti, adjudant-chef traumatisé par une série d'expériences professionnelles et personnelles douloureuses, ne parvient pas à se départir d'une violence incontrôlable. Le jour où dépassant les limites, il insulte une de ses jeunes collègues, il ignore que son dérapage va lui permettre de remonter la pente.

Apprivoise-moi Lorsque Amélia découvre l'infidélité de son fiancé, la fuite semble être la meilleure solution. Ce serait dommage de tout gâcher en redécorant l'appartement avec les tripes de l'indélicat ! Malgré l'humiliation, le soulagement d'être libérée d'une histoire qui ne l'épanouissait pas précipite la rupture. Dans le train qui la ramène chez elle, sa rencontre avec un collègue militaire va tout bouleverser. L'homme est beau, viril et accessoirement, se trouve au sommet de l'échelle des fantasmes de la jeune femme. Saura-t-elle saisir sa chance, ou sa peur de l'engagement va-t-elle encore tout gâcher ?

Aucune promesse

Avis

L'adjudant Emma Lemaire est une professionnelle. Une de celles qu'on envie, qu'on critique, qu'on adore détester. Une reine des glaces qui vous assassine d'un simple coup d'oeil désapprobateur. Ou une miss catastrophe qui risque de mettre le feu à un régiment en allumant une simple bougie... Lassée de ce statut dans lequel elle ne se reconnait pas et d'un poste haut placé qui bride son besoin d'aventure, Emma parvient à quitter son état-major et se fait affecter dans une compagnie combattante, à l'occasion d'un court séjour en Polynésie française.

Vivant

Avis

Sur un coup de tête et guidée par un coup de blues, Alix décide de laisser ses inhibitions au placard pour le plus grand plaisir d'un beau militaire. Encore faut-il qu'elle assume ses actes, mais l'homme va se charger de les lui rappeler. L'adjudant Franck Lacec, meilleur ami de Markus Faranti accepte de devenir sa cible de coeur, avec l'espoir d'avoir trouvé dans ce pétillant sergent la perle rare. Le temps qui leur est imparti avant son départ en Afghanistan suffira-t-il à créer des liens affectifs assez puissants et durables ?

Apaisé

Avis

Depuis que l'adjudant-chef Markus Faranti a avoué ses sentiments à sa subordonnée, le sergent-chef Claire Moretti, leur relation se construit à l'envers. Plutôt que de laisser leur histoire s'installer progressivement, l'homme, terrifié à l'idée d'être de nouveau rejeté, a précipité sa jeune collègue dans un tourbillon de passion quelque peu étouffant. Lorsqu'une ombre surgie de son passé tente de détruire l'équilibre qu'ils ont fini par trouver, Markus, craignant de perdre la femme qu'il aime, décide de dissimuler l'événement à sa compagne.

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Angela Behelle

Interview…

Auteure de romance érotique

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous parler de votre parcours d’écrivain ? Je m’appelle Angela Behelle, j’ai un peu plus de 40 ans, je suis mariée et maman d’une ado de 15 ans. C’est d’ailleurs pour répondre à une demande de cette dernière que j’ai mis le doigt dans l’engrenage de l’écriture, il y a de ça 5 ans environ, en imaginant des histoires pour elle. Depuis, je n’ai plus arrêté et j’ai eu l’immense chance de pouvoir exploiter cette opportunité jusqu’à la publication.

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Quelle a été votre réaction lorsque votre premier roman a été publié ? Ce fut un mélange assez étrange de joie et d’inquiétude. La joie, ça peut se comprendre. Quelqu’un vous a fait confiance et vous a affirmé que ce que vous avez écrit valait la peine d’être diffusé. Mais on est jamais totalement serein au moment de la sortie d’un livre. Passé le bonheur d’euphorie, on se soucie de l’accueil que lui réserveront les éventuels lecteurs.

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Vous attendiez-vous à un tel succès ? Ça vous surprend ? À vrai dire, je n’imaginais pas avoir plus de 10 lecteurs, vu le segment étroit dans lequel je m’engageais.

C’était sans compter sur la vague 50 nuances dont le premier volume est sorti presque en même temps que mon tome 1. Ce hasard a changé la donne, j’en ai grandement bénéficié. J’en ai été surprise, oui, agréablement… il va sans dire.

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Comment expliquez-vous le succès de la romance érotique en France ? Le phénomène 50 nuances a permis d’outrepasser une certaine pudeur des lectrices. Oui, il y a un lectorat pour l’érotisme, mais pas n’importe lequel. Il suffit de jeter un oeil sur les titres proposés dans la rubrique « érotisme" de certains sites de ventes en ligne pour comprendre pourquoi les femmes n’allaient pas spontanément vers ce genre. Aujourd’hui, l’offre nombreuse et variée permet qu’elles trouvent enfin les lectures qui les séduisent. Et surtout, elles ont décidé d’assumer leurs goûts.

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Comment faites-vous face aux mauvaises critiques, je pense à celles qui ont fait suite au premier tome de votre série "La société" ? Comme tous les auteurs débutants, j’ai réagi vivement aux premières critiques d’autant que certaines ont été très virulentes. Pour un premier essai, je me suis confrontée à du lourd.


Info+ Vous pouvez suivre Angela Behelle sur son blog. Ses ouvrages sont disponibles sur sur toutes les plateformes.

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Aujourd’hui, je les affronte avec beaucoup plus de détachement, et ce grâce aux encouragements que j’ai reçus à l’époque et que je reçois encore très régulièrement. Avec l’expérience, je sais qu’il est impossible de faire l’unanimité, et heureusement, si je puis dire. Ce serait triste et pauvre si nous devions tous penser la même chose. Certes j’apprécie de lire de bons commentaires, mais je comprends aussi ceux qui me font des reproches. Ce que je déplore quelquefois, c’est la brutalité des propos et la violence verbale de certaines personnes avec lesquelles on a pourtant jamais eu le moindre rapport. On ne ressort jamais complètement indemne de ce genre d’exercice, on apprend, on digère, mais on n’oublie pas.

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Et sur votre nouveau roman "Voisin, Voisine" ? Voisin, Voisine est une romance qu’on peut qualifier de "subtilement érotique". C’est un one-shot, donc il n’est pas besoin de s’interroger sur la suite des événements. Celles qui ont lu La Société y retrouveront mon style habituel, je ne le cache pas, d’autant que c’est ce qu’on me réclame (lol). Celles que l’érotisme poussé de la série rebutait y trouveront peut-être une meilleure occasion de me découvrir. Il est bon de savoir avant de se lancer qu’avec moi, rien n’est jamais tout à fait rose dans mes histoires. Ce serait faux de prétendre que Voisin Voisine est une romance légère. C’est une histoire d’amour avant tout, mais l’amour peut être parfois compliqué.

Parlons un peu de vos projets. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le tome 8 "Le premier pas" de la série "La société" ? Le tome 8 de la Société s’intitule Le premier pas. Il sortira aux éditions La Bourdonnaye le 9 décembre 2014.

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Le résumé est le suivant : Au sein de la Société, il existe une règle fondamentale selon laquelle les compétences et les qualités des adhérents peuvent être mises à contribution, à tout moment, en faveur de la communauté. C’est en vertu de ce principe qu’Alexis Duivel se présente, un soir, au cabinet de Frédérique Roche, kinésithérapeute de son état, et accessoirement élément actif de l’organisation clandestine. La mission de la demoiselle, si elle l’accepte : remettre un jeune accidenté de la route sur pieds. Mais connaissant le caractère turbulent de son amie, Alexis ne compte pas sur l’application stricte du seul règlement pour obtenir sa coopération. Comme à son habitude, le vice-président de la Société préfère user d’arguments très persuasifs qui vont rapidement expédier la jeune femme en Provence, au chevet d’un homme qui pourrait bien lui réserver certaines surprises.

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Ce titre fait partie des tomes pairs, je pense que les habitués savent ce que cela signifie. Un peu moins de sexe et quelques informations supplémentaires sur le fonctionnement de la Société. Il faut dire que nous abordons tranquillement la fin de l’histoire, il va être temps d’opérer un virage.

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La

Société

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Quels sont les secrets d’une bonne romance érotique selon vous ? Si je le savais !!!! Je ne suis pas certaine qu’il y ait de recette miracle. Si vous analysez la plus célèbre d’entre elles, par exemple, 50 nuances, certains crient au chef-d’oeuvre, d’autres le qualifie de daube du siècle. Pour ce qui me concerne plus particulièrement, j’ai été parfois frappée par l’accueil qu’ont réservé les lectrices à certains de mes titres par rapport à d’autres alors que moi, je m’attendais à autre chose. Au fond, il n’y aura jamais d’unanimité sur la définition d’une bonne romance érotique. Ma recette à moi : j’essaye de varier les scénarios, les ambiances, les personnages pour offrir un panel dans lequel chacun puisse piocher ce qui lui convient le mieux. Je pense aussi que plus le sujet est lourd, plus il faut faire léger. Enchaîner les scènes de sexe sur 500 pages n’est pas des plus digestes. Le choix du vocabulaire aussi est important, c’est notamment ce qui nous différencie (nous, les ptites françaises) des traductions. Enfin, comme son nom l’indique, une romance est une romance. Certains m’ont fait le reproche que mes fins sont toujours prévisibles… j’aimerais leur répondre que c’est évident, sinon ce ne serait pas une romance, mais un drame. Or je suis une romantique dans l’âme. Je ne suis pas certaine qu’on me pardonnerait de zigouiller Alexis Duivel à la fin ou de faire s’écraser l’avion privé de Daniel Sitrange dans le dernier épisode… encore que…

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Pourquoi avoir choisi d’écrire de l’érotisme ? Comme je vous l’ai dit un peu plus haut, j’ai commencé par écrire des histoires pour ma fille, dans un genre fantastique ou très très romantique. Mais au fil de mes essais, je me suis heurtée à une certaine lassitude. À près de 40 ans, on n’envisage pas forcément les choses sous le même aspect et de devoir jeter un voile pudique sur le texte chaque fois que le scénario atteignait le stade des relations intimes était plutôt frustrant pour moi. Un jour, mon mari m’a dit sous forme de boutade : "Tu n’as qu’à écrire une version érotique".

Une plume toute en élégance et sensualité. C’est avec plaisir qu’on se laisse emporter par les écrits d’Angela Behelle.

Mille et une pages

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Je l’ai pris au mot, mais je ne pensais pas y puiser autant de plaisir. Quand j’ai terminé Qui de nous deux ?, c’était foutu, j’avais attrapé le virus et j’ai enchaîné sur tout le reste.

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Comment vous vient l'inspiration de tous vos personnages ? Et que ressentez-vous lorsque vous écrivez le mot "FIN" et que vous quittez vos héros ? L’inspiration… là encore, c’est un mystère. Il arrive que je me réveille avec un scénario complet en tête. Parfois, l’idée surgit alors que je trempouille dans mon bain. Mon imagination n’est jamais au repos, au grand damne de mon mari (lol). Quand j’écris le mot "fin", il me faut parfois quelques jours pour me détacher de l’histoire. Mais avec l’expérience, ça devient plus facile. Et puis, après la phase d’écriture vient celle de la correction qui prend beaucoup de temps et qui permet de refermer le fichier avec le sentiment d’y avoir consacré toute votre attention. Par ailleurs, certains persos, comme Alexis Duivel reviennent régulièrement dans les tomes suivants. Et la réédition en poche me donne l’occasion de les voir prendre un second départ. J’ignore, par contre, ce que je vais ressentir à la sortie du tout dernier tome de La Société. Cette aventure aura occupé tellement d’années… là, j’appréhende un peu le grand vide. J’aime tellement créer de nouveaux personnages et jouer les marionnettistes. J’ai parfois deux ou trois textes entamés en même temps. Donc, je m’amuse à passer de l’un à l’autre au gré de mes envies. C’est passionnant, mais je sais que je fatigue

souvent mon entourage avec mes idées qui surgissent tout le temps. J’ai promis de me calmer après La Société.

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Avez-vous prévu de rencontrer vos lecteurs ? Si oui à quelle occasion ? Pour le moment, non. Je continue de préserver mon anonymat. Ceci dit, celles et ceux qui me suivent savent que je suis accessible facilement et prête à répondre à leurs questions. L’avantage des réseaux sociaux et de mon blog, c’est qu’ils me permettent de toucher TOUS mes lecteurs ou presque. Les salons ou les foires du livre n’accueillent, au fond, que ceux qui peuvent se déplacer et font pas mal de déçus de n’avoir pas pu être présents. Ainsi, je ne fais pas de jaloux.

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Qu’aimeriez-vous dire à vos lecteurs ? Qu’ils me font vivre une expérience riche et intense et que, pour ça, je les remercie du fond du coeur.

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Dernière question, on est curieuses, quelle est votre lecture du moment ? Je suis en plein travail d’écriture. Dans ces moments-là, je ne lis rien de peur d’être perturbée ou alors des choses que je connais déjà. Je viens de finir L’affaire Prothéro d’Agatha Christie que j’ai lu pour la Nième fois. Par chance, j’avais un peu oublié qui était l’assassin lol. Ma prochaine lecture est programmée pour les vacances qui s’annoncent. Ce sera Un barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras. J’aime beaucoup son style et je n’ai encore jamais eu l’occasion de lire ce roman. À découvrir donc.


Parutions 03/09

Avis

Voisin, Voisine Le plus difficile n’est pas de découvrir sa véritable nature, c’est de connaître ses limites. Jusqu’où est-on prêt à aller ? Voilà bien une question que je ne m’étais jamais posée. Et pourtant… Andréa est professeure d’anglais dans un lycée parisien. Partagée entre son métier qu’elle adore et son travail de traductrice de romans, elle mène une vie tranquille et insouciante jusqu’au jour où l’appartement vide juste en face de chez elle accueille un nouveau propriétaire qui offre, à lui seul, un spectacle pour le moins attrayant. Quelques regards et politesses échangés à distance suffisent à établir un lien conventionnel et innocent. Mais lorsque ce très séduisant voisin l’invite chez lui pour lui déconseiller de mettre des rideaux à ses fenêtres, la donne change brusquement et le jeu qui s’instaure devient diablement sexy !

La Société

Un élève aussi farouche que séduisant, une société secrète, un lent apprentissage mené de main de maître qui éveille son corps et comble ses désirs les plus inavouables…

Avis

Avis

Avis

09/12 19


!Interview

Emily Blaine Auteure de

romance contemporaine

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous parler de votre parcours d'écrivain?

texte et c’était inespéré, vu la longueur, qu’il soit édité.

Eh bien bonjour. Je m’appelle Emily et je ne donne pas mon âge (par principe !). J’ai quelques cheveux blancs, deux enfants, un mari, un appartement et j’ai tendance à voir le verre à moitié plein (même quand il est vide !). Mon parcours d’écrivain est assez simple et pavé de gros coups de chance. En avril 2013, j’ai gagné, avec 3 autres participants, un concours d’écriture de nouvelles, avec à la clé une publication chez Harlequin-HQN. A la suite de ce concours, j’ai envoyé Dear You, qui a été accepté et publié en 7 actes. Grâce au succès en numérique, Dear You va maintenant être édité en format papier, en trois volumes d’ici le mois d’octobre.

Vous attendiez-vous à un tel succès ? Ça vous surprend ? Je ne m’y attendais pas vraiment, mais je ne peux pas nier que cela fait plaisir. Cela surprend surtout par l’ampleur et la vitesse à laquelle tout s’est fait : les réactions des lectrices, leur impatience, leur attachement aux personnages. Au-delà du succès, ce sont surtout ces éléments qui font chaud au cœur. On fait plaisir aux gens et forcément ça galvanise.

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Quelle a été votre réaction lorsque votre premier roman a été publié ? J’étais déjà très épatée d’avoir gagné un concours. À la base, j’ai fait ce concours pour…le perdre. Être éditée n’était pas un but dans ma vie, j’écrivais pour le plaisir et pour faire plaisir aux autres. J’ai donc été plutôt contente. Mais il est vrai que quand Dear You a été signé, j’ai vraiment sauté de joie. J’aime beaucoup ce

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Quels sont les secrets d'une bonne romance selon vous ? C’est une bonne question… Je ne crois pas qu’il faille se plier à un cadre à chaque fois. Ça lasse très vite. Par principe, une romance doit faire rêver, mais surtout, je pense qu’une romance réussie, c’est une romance où on s’attache aux personnages, où on aime détester le héros parce qu’il est aveugle, où on veut secouer l’héroïne parce qu’elle ne réagit pas. Il faut vivre l’histoire. Enfin, je dirais qu’il faut du dynamisme, des dialogues, de l’humour, un brin d’émotion (mais pas trop…). C’est ça qui donnera l’alchimie au couple de héros, qui va définir leur


relation et qui va faire soupirer (ou non !) les lectrices.

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Comment faites-vous face aux mauvaises critiques ? J’ai eu de la chance, je n’en ai pas eu beaucoup. Pour Passion sous contrat, on m’a reproché la trop courte longueur de l’histoire. Vu que c’était dans le cadre du concours, je ne pouvais pas faire mieux. Sur Dear You, ce que j’ai lu, c’était surtout de l’impatience d’attendre entre chaque publication (ce qui est donc bon signe !). Les mauvaises critiques sont nécessaires. Si on vous dit tout le temps que c’est bien, comment peut-on progresser ?

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Pouvez-vous nous donner une petite exclusivité sur votre prochain livre Colocs (et plus) ? Ce livre sortira le 3 octobre prochain. Cela parlera donc de colocation, comme vous l’aurez deviné, de cuisine, d’amitié, de désir… Bref, de romance quoi ! J’ai par ailleurs posté, sur ma page Facebook, un minuscule extrait qui vise à et à vous faire découvrir la tonalité de l’histoire : "les deux héros sont têtus et passent leur temps à se chercher".

Des livres qu’on lit comme on regarde une comédie romantique. Une plume vraiment plaisante, l’auteure use d’un sens de l’humour et d’une repartie sans pareille.

Mille et une pages 21


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…………….. Quels sont vos projets d’écritures ? Je suis en ce moment en pleine correction d’une romance qui paraîtra à Noël. Les projets d’écriture reprendront : une nouvelle romance que j’espère pouvoir sortir en mars 2015. Il sera question de soleil californien, de célébrité et…de surf.

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Avez-vous dans l’idée d’écrire un autre genre que la romance ? Je crains que non. Je ne sais pas faire autre chose. Et j’aime vraiment ça de toute façon, je ne me lasse pas d’inventer des histoires.

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Que ressentez-vous quand vous écrivez le mot "FIN" et que vous quittez vos héros ? "Fin" est un mot que je déteste. Vous comprenez donc la longueur de mes livres maintenant. Pour Dear You, quand j’ai tapé le point final, j’avais un grand sourire aux lèvres. Je me suis dit "c’est comme ça que ça doit se terminer". J’étais heureuse que mes personnages soient heureux, fière d’être arrivée au bout. Pour Colocs (et plus), j’ai presque versé ma larme. J’étais tellement attachée à eux que j’aurais pu encore en écrire. De manière générale, les fins me posent toujours problème : comment finir VRAIMENT une histoire, alors que paradoxalement c’est souvent là où tout commence pour les héros ? Les lectrices ont souvent imaginé comment cela

allait finir, il faut parvenir à ne pas les décevoir et à ne pas gâcher son histoire.

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Avez-vous prévu de rencontrer vos lecteurs ? Si oui à quelle occasion ? Des séances de signatures doivent être organisées ici et là autour de la sortie de Dear You. Je n’ai pas encore les dates et les lieux, mais je les communiquerai dès que possible.

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Qu’aimeriez-vous dire à vos lecteurs ? Eh bien merci de votre patience, de votre fidélité, de votre sens de l’humour, de sacrifier votre sommeil. Je suis heureuse, vraiment, de vous accompagner un peu dans votre quotidien.

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Dernière question, on est curieuses, que lisez-vous en ce moment ? Je ne lis…rien. Je sais, c’est triste. Je suis dans mes corrections et du coup, pour éviter de me polluer l’esprit, j’évite de lire en même temps. Pendant mes vacances, j’ai lu du Mary Higgins Clark : rien à voir avec la romance, et très facile à dévorer, une vraie lecture de détente !

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Info+

!Vous pouvez

suivre Emily Blaine sur son blog. Ses ouvrages sont disponibles sur sur toutes les plateformes.


……………. Parutions

Avis

Pourquoi choisir ?

Rencontrer l’héritier le plus puissant (et le plus canon) de la région en étant déguisée en fée clochette : DONE. Voir son vieux van agonisant ressuscité par un audacieux brun aux yeux clairs (véritable incarnation du fantasme du bûcheron) : DONE. Devenir l’organisatrice de la soirée la plus select du coin…mais accepter une proposition un peu limite du commanditaire : DONE. Trouver l’amour ET choisir entre Costume-Trois-Pièces et Vieux-JeanDélavé : PAS DONE (du tout)

Passion sous contrat Quand elle apprend qu’elle va être l’assistante d’Alexandre Kennedy, le grand patron de l’entreprise où elle travaille, Sarah voit d’abord cela comme une bénédiction : terminés les caprices de sa chef tyrannique ! Sauf qu’Alexandre exige aussitôt d’elle une conduite impeccable et une disponibilité maximum, au point qu’elle se retrouve bien vite obligée de passer une grande partie de ses soirées et de son temps-libre à ses côtés. Pourtant, même s’il lui mène une vie impossible, avec ses exigences et ses contradictions, Sarah ne peut se résoudre à mettre fin à cette situation intenable…

Avis

Dear you l’intégrale

Bienvenue au Peninsula, palace de rêve au cœur de la ville qui ne dort jamais. Moi : Kathleen, 25 ans, rêveuse tendance fleur bleue. Statut : célibataire… pour l’instant. Avant, ma vie sentimentale se limitait à lire les petites annonces de la rubrique « Rencontres » du New Yorker. Avant, j’étais la concierge de luxe désespérément romantique du Peninsula, l’un des plus beaux cinq étoiles de New York. Avant, j’avais envie de trouver l’amour. Aujourd’hui, je dois décider qui sera mon grand amour. Parce que, oui, il semblerait que Cupidon m’ait enfin entendue, et qu’il ait rattrapé le retard accumulé en décochant trois flèches. Trois, rien que ça ! Et voilà que je me retrouve à devoir choisir entre un client richissime et odieusement séduisant, un collègue barman qui a tout du petit ami idéal, et un mystérieux correspondant qui me comprend mieux que personne. Bienvenue dans ma vie.

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Un petit air de Pretty Woman pour ce conte de fée moderne qui ravira tous les amoureux de la romance.

Dear you

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03/10

Mille et une pages

Peninsula Acte 1 à 7

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CassandraO’donnell INTERVIEW

Auteure de romances paranormales et historiques

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Je m'appelle Cassandra O’Donnell, je suis Française et auteure de livres publiés chez J'ai lu et Flammarion.

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Comment êtes-vous devenue écrivaine ? Et vivez-vous de vos écrits ? Je suis devenue écrivaine par hasard… j'avais pris une année sabbatique pour rester auprès de mes enfants et comme je ne sais pas rester sans rien faire, je me suis lancée dans l'écriture du premier tome de Rebecca kean. Eh oui, en effet, maintenant, j'ai la grande chance de pouvoir vivre de mes écrits...

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Pourquoi avoir choisi un nom anglophone ? Au moment où J'ai lu a décidé de publier Rebecca Kean, il n'y avait aucun auteur francophone d'urban fantasy dans les grandes maisons d'édition. Les lecteurs ne faisaient pas confiance aux auteurs français du genre (les éditeurs non plus, du reste). Afin d'éviter tous les préjugés qui existaient alors, j'ai donc choisi d'écrire sous pseudo anglo-saxon.

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Votre série Rebecca Kean, qui compte 5 tomes à ce jour, rencontre un succès phénoménal,

pourquoi d’après vous cette série plaît autant ? Je pense que le succès de la saga vient en grande partie de l'humour contenu dans les dialogues mais peut-être faudrait-il poser directement la question aux lecteurs, je crois que ce sont eux qui sont le plus à même de pouvoir y répondre....

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Vous avez obtenu le prix Merlin pour "Potion macabre", comment avez-vous vécu cette récompense ? J'ai été ravie parce que le prix Merlin est un prix décerné par les lecteurs et non par un jury de professionnels. C'est une vraie reconnaissance...

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Pouvez-vous nous dévoiler une exclusivité sur le prochain tome de Rebecca Kean ? Et nous préciser la date de parution ? Le prochain Rebecca Kean (le tome 6) devrait sortir en début d'année 2015 et comme on approche du final, il y aura de nombreuses révélations mais je ne peux rien dire pour le moment...

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Concrètement combien de tomes prévoyez-vous d’écrire dans cette saga ? Et quel est le calendrier approximatif des parutions ? Il y a 7 tomes (il n'en reste donc plus que deux) un publié en 2015, l'autre en 2016...


Avez-vous d’autres projets en cours ? Pouvez-vous nous en parler ? J'écris une saga fantasy pour les enfants, Malenfer dont le premier tome sortira le 15 octobre chez Flammarion ainsi qu'une comédie policière qui sortira chez J'ai lu l'année prochaine, une dystopie avec un auteur de chez Gallimard etc...en fait, j'ai de nombreux projets en cours....

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Envisagez-vous d’écrire une romance contemporaine ? Non. Je ne suis pas une véritable auteure de romance. Je vais bien entendu poursuivre la saga des Soeurs Charbrey mais ce n'est pas le genre dans lequel je me sens le plus à l'aise...

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Je remarque que vous êtes très à l’aise avec le milieu paranormal, estce à dire que vous en lisez ? Si oui lesquelles ont votre préférence ? Je lis bien sûr de nombreux livres fantastiques (fantasy, urban fantasy, horreur, SF...) et j'aime "l'imaginaire" parce que ça offre une grande liberté mais je me sens aussi très à l'aise dans d'autres types de lecture. Paradoxalement, j'ai un tempérament plutôt cartésien même si ça peut paraître, (à priori), contradictoire.

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Quels sont vos auteurs favoris ? Hugo, Colette, Tolkien, Dickens, Ilona Andrews, Wilde, etc…

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Prévoyez-vous de rencontrer vos lecteurs bientôt ? Si oui, à quelle occasion ? Je vais bientôt les rencontrer lors du salon de Nancy, le tout premier salon de la rentrée littéraire qui aura lieu début septembre.

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Haletant de bout en bout ! Cassandra O’Donnell a décidément sa place dans le monde fermé des grandes dames de la Bit-lit… Fan de cette série passionnante qui tape fort !

Mille et une pages


Qu’aimeriez-vous dire à vos lecteurs ? Un grand merci. Ils m'ont fait un accueil formidable, ils m'ont soutenue et ont été présents dès le début à mes côtés...je les trouve incroyables...

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Dernière question, on est curieuses, que lisez-vous en ce moment ? Signe suspect de Patricia Cornwell.

Rebecca Avi s Kean

Parutions

Sans orgueil ni préjugé (Les sœurs Charbrey #1) Le mariage ? Morgana Charbrey ne veut pas en entendre parler ! Sa passion dévorante pour les sciences emplit suffisamment sa vie sans qu’elle ait besoin de s’encombrer d’un époux. Cette soif d’indépendance, elle la dissimule derrière une prétendue maladie qui la contraint à rester recluse chez elle, à l’abri des regards courroucés de la haute société. En accompagnant sa jeune sœur Rosalie faire ses débuts à Londres, Morgana était loin d’imaginer que sa beauté et son caractère emporté attireraient l’attention de l’insupportable et ô combien séduisant comte Greenwald…

Site dédié à la série


Rebecca est une sorcière de guerre née dans le clan des puissantes et dangereuses Vikaris. Condamnée à mort, traquée par les siens, elle vit clandestinement avec sa fille, Leonora, parmi les humains. Ravissante jeune femme brune, au teint pâle et aux grands yeux verts, et mince, elle est en parfaite condition physique mais ne possède pas de force ou de rapidité particulière. Ses défenses résident principalement dans ses pouvoirs magiques. En raison de sa nature inhumaine et de son éducation, elle n'est pas imprégnée de morale judéo-chrétienne et ne différencie pas le bien et le mal de la même façon que la plupart des gens. Pragmatique, impitoyable et sans remord, elle n'hésite pas à tuer, torturer et à commettre tous les actes qu'elle juge nécessaires à la réussite de sa survie ou de sa mission. Nommée Assayim par le Directum du Vermont, elle a pour tâche de faire régner la loi et l'ordre parmi la communauté surnaturelle. A la fois flic, juge et bourreau, elle traque et élimine tous les délinquants qui sévissent sur son territoire
 et intervient comme médiatrice dans les conflits qui opposent les membres des six clans. C’est une guerrière émérite mais elle fait preuve d'une grande loyauté envers ses proches. En donnant naissance à sa fille Leonora et en apprenant à vivre avec les humains, elle a réussi à acquérir au fil du temps une certaine sensibilité et une capacité à éprouver des émotions en dépit de sa nature Vikaris et parvient peu à peu à nouer des relations presque normales avec son entourage. Source : Rebecca Kean


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hv avriel

Auteure de romance entre hommes

Interview Bonjour, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
 Bonjour à vous. Vous commencez par la question la plus difficile ! Alors voyons, j’écris de la romance MM sous le nom de plume de HV Gavriel depuis deux ans environ. Je suis mariée depuis plus de 17 ans avec celui qui partage ma vie et supporte mes lubies. Je ne vous dirais pas mon âge, ça me déprime. Dans ma tête, j’ai toujours 25 ans, même si mon miroir n’est pas d’accord avec moi (de toute façon, nous sommes fâchés à mort, je ne le regarde plus). J’ai un métier très prenant, stressant et chronophage, qui a le mérite de mettre un toit sur ma tête, de quoi manger dans mon assiette, et des impôts dans les caisses de l’État. Mais qui de ce fait me laisse très peu de temps libre pour assouvir mes passions que sont la lecture et l’écriture et la peinture. Alors je rogne désespérément sur toutes les activités non absolument indispensables, telles que le sport, le sommeil, la détente, ou les sorties ! Vous l’aurez compris, je ne suis pas de ces auteurs zen qui contemplent la nature pour ressourcer leur moi profond ( de toute façon, j’aime pas la

campagne, il y a plein de bêtes qui piquent et qui rampent), mais une urbaine surbookée, façon wonderwoman sous caféine qui jongle pour entrer 5 journées en une seule … jusqu’au moment où je m’effondre, les piles à plat, pour faire l’étoile de mer sur mon canapé. Que vous dire de plus ? J’aime les voyages, l’art, la bonne cuisine, les chiens.

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Pourquoi signer vos écrits sous un nom masculin ?
 Intéressant, pourquoi pensez-vous qu’HV Gavriel est un nom masculin ? Il n’en est rien pour moi, il est neutre, c’est ce que je souhaitais pour ne pas être immédiatement cataloguée en littérature masculine ou féminine. Ce nom de plume s’est imposé tout de suite, comme une évidence, une extension, une partie de moi qui ne s’était pas encore exprimée (et non, je ne suis pas schizophrène ! Nous ne sommes que trois dans cette tête). Le H me correspond, le V est un personnage de roman qui m’a marqué, et Gavriel un clin d’œil à mon ange personnel.


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Magistral ! Des romans ancrés dans notre temps, on n’est pas simplement lecteur mais on vit avec les personnages leurs déboires, leurs passions, leurs peines… Il faut sans conteste compter avec HV Gavriel dans le paysage littéraire de ce genre.

Mille et une pages

Info+

Vous pouvez suivre HV Gavriel sur sa toute nouvelle page Facebook. Ses ouvrages sont disponibles sur toutes les plateformes.

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Quel est votre parcours en tant qu’écrivaine ? Et pourquoi des romances gays ?
 Parcours, c’est un bien grand mot alors que je n’en suis qu’au début du chemin (enfin, j’espère !). Quant aux romances gays, je n’en sais toujours rien, ce n’est pas une décision consciente de ma part. J’ai toujours inventé beaucoup d’histoires dans ma tête, et nourri mon imagination par mes lectures, mais aussi par la vie autour de moi, un couple qui marche dans la rue, une silhouette à une fenêtre, un fait divers, une conversation surprise à la table d’un café, tous ces instants volés, ces éclats de vie que j’engrange dans ma mémoire. Mais je n’ai jamais pensé à écrire. Jusqu’au mois d’avril 2012. Là, j’ai commencé à rêver d’un jeune homme en fuite. Un jeune gay. C’était Lucas, que vous découvrirez très bientôt, dans Les loups de Riverdance, une série Bit-lit dont le premier tome sortira en novembre chez Milady. Il ne me quittait plus, ni la nuit, ni le jour. Touchant, exaspérant, il parasitait mes pensées, se disputait avec son homme quand je me brossais les dents, se battait quand j’essayais de m’endormir (mon mari en a gardé quelques bleus aux jambes ou aux bras pendant des semaines !) et se livrait à des ébats érotiques pendant que je conduisais. J’ai fini par craquer, et le 1er Mai, j’ai décidé de jeter sur le papier – ou plus exactement sur l’écran de mon ordinateur – certaines des scènes qui m’obsédaient littéralement. Je n’ai plus arrêté d’écrire depuis. Pas le temps de finir une histoire qu’une autre surgit, une autre vie, un autre personnage qui exige de moi que je lui donne corps et sang… et je m’exécute.

D'après vous, d'où provient l'engouement du public féminin pour les romances gays ?
 Je ne suis pas sociologue, donc ma réponse n’engage que moi, mais je pense que plusieurs facteurs se rejoignent. D’abord une certaine lassitude sans doute d’une romance hétérosexuelle de plus en plus stéréotypée et répétitive, produite quasiment à la chaîne, et qui remplace l’originalité par la surenchère dans l’érotisme, voir la pornographie. Un de temps en temps, c’est sympathique, mais n’avoir que ça, ça lasse. La romance MM, encore assez nouvelle, et particulièrement en France où elle émerge à peine depuis trois ou quatre ans, apporte en contraste beaucoup d’innovation, de fraîcheur dans les scénarios, de renouveau. Ensuite, sans doute aussi de l’intérêt pour ce que peuvent vivre au quotidien les homosexuels, alors que les débats pour ou contre le mariage gay agitent tous les pays occidentaux, et que la dépénalisation de l’homosexualité devient une urgence dans les autres. Sans vouloir transformer toutes les lectrices en militantes, il est certain que les thèmes de l’homophobie, le coming-out, les difficultés avec la famille ou les collègues de travail, ou dans la vie quotidienne, qui traversent plus ou moins fortement l’ensemble des romances MM y apportent du ressort dramatique, de l’intérêt, et souvent ce petit supplément d’âme qui fait de plus en plus défaut à la romance classique. Il y a sans doute également dans cet engouement l’aspect fruit défendu, car certaines doivent encore se cacher de leurs parents/mari/amies ou collègues, pour lire du MM, et la transgression


constitue un attrait non négligeable dans une vie moderne étouffée par les normes et les règles en tout genre. Et enfin, la part de fantasme et de voyeurisme, ne soyons pas hypocrites. Deux hommes ensemble, c’est très excitant. Quand les scènes sont bien écrites, c’est torride, passionné, et ça nous donne des bouffées de chaleur.

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Comment vous est-il venu l’idée des personnes de Bastien (Journal d’une robe noire) et de Justin (Justin’Love) ?
 J’étais en train d’écrire l’histoire de Lucas quand m’est venue celle du Journal. Lucas tombant amoureux d’un homme plus âgé, je me suis demandé ce que pouvait éprouver et devenir un jeune homme qui perdrait avec son compagnon, celui qui était autant un substitut de père qu’un modèle et un amant… Et immédiatement est apparu le personnage de Bastien, sa personnalité, son passé, ses traumatismes, sa terrible peur d’être abandonné. Je n’ai pas eu à chercher, ou me questionner, il était là, vrai, réel. Jacques, Théo sont apparus tout aussi naturellement. Le seul que je n’attendais pas, c’est Bruno, le beau marin aux yeux verts…Il a surgi de manière impromptue, d’un très vague souvenir adolescent, et il s’est imposé, avec ses tatouages et ses lourds bagages. Pour Justin, c’est un peu différent. Je finissais d’écrire le Journal, et j’avais besoin et envie d’une histoire un peu plus légère et drôle. Une scène m’est venue en tête, (classée X), d’un jeune blondinet tout heureux des attentions de son partenaire d’un soir, blessé de s’apercevoir qu’il n’avait pas retenu son prénom, et n’osant le montrer, gardant son beau sourire lumineux jusqu’à ce qu’il puisse aller pleurer dans sa voiture… la scène a évolué, Justin est resté. Et ce qui devait être un petit « truc guimauve » s’est transformé en long roman, avec du rire, mais aussi des larmes. Une lectrice l’a qualifié d’arc en ciel « soleil + pluie + plein de couleurs » et c’est une image qui m’a touchée. Tous mes personnages naissent comme ça, d’un coup, en une fraction de seconde, alors que j’imagine vaguement une scène, ou que je songe à un embryon de scénario, et c’est autour d’eux, et en fonction d’eux, de leur personnalité, de leur caractère, de leurs

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émotions, que va se construire l’histoire, le ton du roman. Je ne sais pas vraiment où ils m’emmènent, et c’est ça qui me plaît. Hormis dans mes écrits d’urban fantasy, où il faut bien prévoir un cadre, une intrigue, ce qui fait à la fois la difficulté et l’intérêt de la chose, par rapport à la romance.

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Est-il prévu une suite pour ses deux superbes romans ? Non, en tout cas pas dans l’immédiat. Mais j’ai tellement aimé Bruno, que j’ai eu du mal à me séparer de lui. J’aurais même aimé qu’il finisse avec Bastien, mais ça n’était pas possible, pour Bastien, ça a toujours été Théo. Donc, je ne suis pas quitte avec lui. Il n’est pas impossible que j’écrive un jour son histoire, même si je ne la vois pas vraiment comme une suite au Journal. De même, toute la troupe de Justin’Love me manque, et peut-être que Drama Queen reviendra sur les devants de la scène pour nous raconter sa vie, ses amours et ses emmerdes. Mais ce n’est pas pour tout de suite…Enfin, sauf à ce que je gagne au loto et puisse consacrer tout mon temps à l’écriture !

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Avez-vous écrit d’autres histoires qui ne sont pas publiées ? Si oui, prévoyez-vous de les éditer prochainement ? Oui, j’ai plein de choses en cours ! Tout d’abord, mon tout premier manuscrit, un roman d’Urban Fantasy, qui raconte l’histoire de Lucas, ce jeune homme au caractère bien trempé qui m’a empêché de dormir plus d’un mois et m’aura transformée en auteur, va bientôt paraître. Sous le titre Les loups de Riverdance, tome 1 : Lucas, il va sortir chez Milady en novembre 2014.

C’est une énorme joie pour moi, s’agissant de mon tout premier bébé, et d’une maison d’édition qui m’a procuré mes plus beaux plaisirs littéraires depuis sa création. Car je ne crois pas l’avoir encore dit (shame on me !), mais je suis une grande fan de SF, de Fantasy, d’Urban et accessoirement, de Paranormal Romance. Grande joie donc, grande fierté, et aussi gros gros stress !! Le tome 2 est en cours d’écriture. Ensuite, une de mes nouvelles déjà éditées en numérique chez Textes Gais, Un cadeau de Noel, devrait être publiée en papier au sein d’un recueil de nouvelles sur le thème de Noel, sur la base d’un AT lancé par Textes gais, et dont les droits seront reversés au Refuge, une association qui me tient à cœur. De nombreux auteurs, et non des moindres, ont déjà envoyé leurs textes, et ce sera, je pense, une belle œuvre collective, pour une belle cause. Toujours dans la catégorie Nouvelle, je suis en train de finaliser un texte pour le recueil Mix de Nouvelles volume 3. Il s’agit également d’un projet collectif regroupant des auteurs francophones de MM membres du forum Mixdeplaisir, (le seul exclusivement dédié aux romans et fictions MM), au profit du forum (pour le faire vivre et financer notamment des achats de livres pour les concours). J’en profite pour faire un peu de publicité à ce forum génial, très complet, convivial et interactif, et préciser aux lectrices intéressées que de très nombreux auteurs de MM francophones y sont présents et acceptent de se livrer aux indiscrétions des Mixous et au jeu des questions/ réponses. Je vous y retrouverai avec plaisir si vous voulez en savoir plus sur moi.

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La ville de Nice occupe une place centrale dans vos romans, prévoyez-vous de situer votre prochaine histoire dans une autre ville ? S’agissant de ma ville de naissance, dans laquelle j’ai grandi et vécu, et que j’affectionne particulièrement, c’est normal pour moi de situer mes romances dans un cadre que je connais bien. Je ne vois pas l’intérêt de délocaliser, sauf si c’est nécessaire au regard de l’histoire. C’est pourquoi dans Un cadeau de Noel, Erwann, mon beau breton, se retrouvait piégé dans une de ces grandes tours parisiennes. Et Les loups de Riverdance se situent aux USA, dans l’Etat de Washington. Pouvez-vous imaginer des loups-garous organiser leur pique-nique familial au Mont Boron, ou des Vampires truster les chaises bleues de la Promenade des Anglais pour admirer la mer ? Moi non. Impossible et pas crédible. Ce n’est pas parce que l’on écrit du fantastique que l’on peut écrire n’importe quoi ! En tout cas, moi je ne peux pas. Et puis de toute façon, Lucas ne m’a pas laissé le choix, puisqu’il est américain, né dans une petite ville infestée de religieux (Dieu sait peut-être pourquoi, pas moi, je ne suis que l’auteur ! ). J’ai juste choisi l’endroit où il rencontrerait son destin, la meute de Riverdance et l’homme de sa vie, une ville imaginaire entre lac et montagnes des North Cascades, pas très loin de la frontière canadienne. Terres indiennes, réserves naturelles, pumas, lynx, loups, aigles, tout était réuni pour planter le décor. Un autre de mes romans en cours se situe à Paris, les autres à Nice. 33


Quelles sont vos références en matière de romance gays ? Pouvez-vous nous citer quelques auteurs ou ouvrages que vous affectionnez dans ce genre ? Références ? Je n’aime pas ce mot. J’aurais préféré préférences ! Des références, je n’en ai pas, en littérature comme dans ma vie, je fuis autant que faire se peut les modèles, les références, les guides, les icônes, j’essaye de rester un esprit libre, même s’il m’arrive comme à tout le monde de suivre parfois le troupeau. En tant qu’auteur, je m’efforce de ne pas me laisser influencer par ce que je lis, de garder mon propre style, mes propres histoires, au plus près du quotidien, de la psychologie des personnages, de leurs émotions, sans me soucier des codes du genre, de ce qui se fait ou pas, de ce qui plaît ou qui plaît moins. Ce serait facile de s’inspirer des auteurs à succès de romance anglo-saxonne pour plaire au plus grand nombre (Dreamspinner restant encore notre principal fournisseur de rêves, même s’il n’est plus le seul), mais je n’écris pas pour que ce soit facile, je n’écris pas pour vendre plus (même si je ne refuserais pas un peu de beurre dans mes épinards) ni même pour plaire (même si j’aime qu’on m’aime, et que je pleure d’émotion quand je vois une bonne critique), j’écris par ce que je n’ai pas le choix, que les histoires naissent en moi et que je dois les mettre par écrit. Ce n’est pas un hobby, un loisir, c’est un besoin, et il y a beaucoup de moi dans chacun de mes personnages ou leurs histoires. Des préférences, des auteurs ou des livres que j’affectionne, il y en a beaucoup. Grande fan des romances

anglo-saxonnes, je me prosterne devant les romans de TJ Klune (L’ours la Loutre et le Moustique ; Ceux que nous sommes). J’aime la chaleur de DW Marchwell, la douceur acidulée de Piper Vaugnh, les émotions de Rowan Speedwell, la plume élégante de Catt Ford ; Mais aussi Andrew Grey, Mary Calmes, Amy Lane, Cate Sherwood, Cardeno, Max Vos, KC Wells, Mary Saxton, Le duo Roux et Urban, KC Burn… J’ai aimé aussi Mercedes Lackey avec la trilogie du Dernier Herault mage. Il y en a trop pour tous les citer Sans oublier le MM francophone: Claude Neix, dont le Cœur de démon m’a fait découvrir le Yaoï il y a quelques années, et dont les romans historiques m’enchantent, Eric Jourdan avec l'Amour brut, Cathy Devignard et son Camion au bout de chemin, mais j'apprécie aussi les romans de Christelle Verhoest, ceux de Vd Prin, Céline Mancellon, Eve Terrelon, Diablotin, Cyprien Sade, Maxime Desrochers, les fictions de Ven Yam, Jaiga, Oidche, Lily Myst et son Twillight, Axelim, et de nombreux jeunes auteurs pleins d’imagination et de talent, qui je l’espère , parviendront à faire entendre leur voix et leur différence demain.

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Quel est votre livre du moment ? Un plan de secours, de River Jaymes, une romance MM éditée en France par MxM Bookmark, la petite maison d’édition qui monte, qui monte. Ce livre est un pur bonheur !

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Quels sont vos prochains projets d’écritures ? J’ai un roman en cours d’écriture et déjà bien avancé, que j’espère arriver à terminer en fin d’année, et publier


début 2015, probablement chez Textes gais. Une histoire assez dure, mais pleine d’espoir, sur deux couples. Le tome 2 des Loups de Riverdance, également en cours, et qui devrait paraître premier semestre 2015 chez Milady Une idée de romance qui me chatouille depuis un moment, sur un ton plus léger et humoristique… Et plusieurs projets à divers stades d’avancement, en stand by faute de temps, mais qui finiront bien par éclore !

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Avez-vous prévu de rencontrer vos lecteurs ? Si oui à quelle occasion ? Pour le moment, non, mais à cette heure j’ignore encore les projets de Milady pour le lancement de Lucas, donc, rien n’est impossible. Il faudrait que je crée une page auteur sur facebook pour faire passer les informations me concernant, mais je n’ai toujours pas eu le temps ….

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Qu’aimeriez-vous dire à vos lecteurs ? Merci mille fois. Merci d’acheter mes livres, de les lire, de les aimer. Merci de laisser, parfois, vos commentaires, sur Amazon, Booknode ou ailleurs… vous n’imaginez pas ce que ça représente. Merci à certains d’entre vous de parler de Bastien, Théo, Justin, Janko, Drama Queen et les autres comme s’ils existaient vraiment. Qu’ils vous touchent, vous amusent, vous exaspèrent, que vous vouliez les serrer dans vos bras ou leur mettre un coup de pied aux fesses, vous les maintenez en vie. C’est une incroyable sensation, et une inépuisable source de joie.

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Avis

Avis

Journal d’une robe noire

Justin’Love

Le journal, c’est celui de Bastien, jeune orphelin devenu avocat promis à un bel avenir. Il cache sous son masque lisse de garçon trop sage, une nature passionnée, un cœur à vif, une sensualité éperdue.Entre rire et larmes, joies et drames, Bastien nous raconte sa vie, ses doutes, et sa quête absolue de l’amour. Marqué du regret des mains fortes d’un père trop tôt disparu, Bastien cherche sa voie. Il rencontre l’amour pur et fou du jeune Théo, son ami de toujours, sa moitié d’orange, avec qui il connaîtra les premiers émois. Il connaîtra l’amour tendre de Jacques, son mentor et compagnon, auprès de qui il se construira avant que le destin ne les sépare. Il passera par l’amour sauvage de Bruno, le rude marin aux yeux verts, à qui il abandonnera bien plus que son corps. Bastien devra parfois se perdre pour mieux se retrouver, et devenir un homme. Entre ombre et lumière, un parcours initiatique sensuel et émouvant, qui ne vous laissera pas indifférent.

Justin est un jeune coiffeur, résolument gay, incurablement romantique et délibérément optimiste. Il poursuit sa quête du bonheur sans jamais se laisser abattre. Bien qu'il mette tout son cœur à embrasser des crapauds dans l'espoir qu'ils se transforment en prince charmant, rien n'y fait. L'époque n'est plus aux contes de fées. Jusqu'au jour où il rencontre Mister Perfect en la personne de Louis. Beau, riche, cultivé, attentionné, l'amant parfait. Le bonheur, enfin ? C'est sans compter sur les caprices du destin, qui se joue du pauvre Justin. Il se heurte à Roberto, sombre, passionné, violent qui… refuse d'admettre son homosexualité. Entre la perfection chic et la passion destructrice, entre l'ombre et la lumière,Justin peine à faire son choix, et se débat, sous le regard de Janko, le prof de sport, le confident, l'ami, le sex-friend. Ah, Justin et ses hommes !

P Nouvelle arutions

Un cadeau de Noël Erwann tente d’oublier un passé douloureux en se tuant au travail. Il y réussit si bien qu’à la veille de Noël, étant le dernier à partir, il s’aperçoit qu’il se retrouve seul enfermé dans les bureaux de la société qui l’emploie. Seul ? Non car un jeune et sexy Père Noël s’y trouve également résident malgré lui. Les deux jeunes hommes condamnés à passer le réveillon ensemble vont se découvrir, se réchauffer, créer des liens… Un beau conte de Noël !

21/11

Les Loups de Riverdance #1 Lucas


Rentre omance hommes

La

Un sujet passionnant à découvrir Recommandé par Mille et une pages


Interview

Georgia Caldera

Auteure de romances paranormales et contemporaines

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? J’ai 32 ans, je suis née en Touraine et je suis auteur… et illustratrice à mes heures perdues. J’ai un master 2 en Art-thérapie et j’ai été professeure de danse orientale durant plusieurs années, parallèlement à mes études, mais c’est vers l’écriture que j’ai finalement décidé de me tourner.

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Quelle a été votre réaction lorsque votre premier roman "Les larmes rouges" a été publié ? Cela s’est fait en plusieurs étapes, en fin de compte. D’abord, mon manuscrit a été accepté aux Editions Cauchemars. J’en ai été ravie, mais la maison d’édition a fait faillite quelques mois plus tard, avant même la parution de mon roman. Cécile Guillot, qui connaissait mon travail, a rapidement accepté de publier Les Larmes Rouges aux Editions du Chat Noir. Le livre est enfin sorti, dans de bonnes conditions, l’équipe éditoriale étant très compétente, et ça a été une vraie joie. L’accueil du public a été plutôt positif, et grâce aux votes des lecteurs, j’ai reçu le prix Merlin 2012 pour ce premier roman. À partir de là, tout est allé crescendo, puisque J’ai Lu m’a

proposé de reprendre la série dans leur collection semi-poche. Même si, par la force des choses, le temps que le premier tome reparaisse aux Editions J’ai Lu, la sortie du tome 2 a dû être repoussée, je suis on ne peut plus heureuse de ce parcours, mouvementé, mais très plaisant !

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Pour ce livre, vous avez reçu le prix Merlin en 2012, une belle reconnaissance ? Absolument. Les Editions du Chat Noir est une petite maison d’édition, distribuée dans quelques librairies seulement, et essentiellement visibles sur le net ou lors de salons fantastique. Le fait que les lecteurs des Larmes Rouges se soient mobilisés pour voter pour mon roman est vraiment très gratifiant, je leur dois énormément et je leur en suis extrêmement reconnaissante.

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Votre univers se situe dans le gothique, qu'est-ce qui vous attire dans ce style ? J’ai toujours aimé les univers sombres, et particulièrement la littérature gothique, dans laquelle ils sont si bien mis en avant. Ce qui me plaît, c’est le contraste, la poésie qui peut se dégager d’un récit macabre, lorsque


Une romance rafraichissante et maitrisée de bout en bout ! Un livre à la hauteur de mes espérances, tant d’un point de vue du style de Georgia Caldera, que de la qualité des dialogues, de l’humour et du déroulement de l’histoire.

Mille et une pages

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l’horreur côtoie le romantisme, quand on ne sait plus si on est émerveillé ou épouvanté. C’est ce genre d’émotions bien spécifiques que j’ai tenté de transmettre aux lecteurs à travers ma série Les Larmes Rouges.

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Récemment, vous vous êtes essayé à la romance contemporaine avec "Hors de portée", est-ce que l’exercice vous a plu ? Oh oui, beaucoup ! C’était à la base une sorte de défi. J’avais une idée, l’envie était là également, mais dans mon entourage, on craignait que je ne m’y retrouve pas dans ce genre, du fait de l’absence totale de fantastique. Mais en vérité, j’ai écrit ce récit très naturellement, et j’y ai pris un grand plaisir. C’était très agréable d’introduire un peu d’humour dans le texte, exercice dont je n’avais absolument pas l’habitude, très plaisant aussi d’utiliser un style plus simple et direct que pour mes précédents romans.

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Avez-vous l'intention d'écrire une suite ? Tout à fait, c’est une expérience que je souhaite renouveler. Deux tomes supplémentaires sont d’ailleurs prévus, Hors de Question, et Hors de Propos, lesquels pourront très bien être lus indépendamment les uns des autres. Nous y retrouverons Scarlett et Aidan, mais ils ne seront plus sur le devant de la scène et laisseront la place à d’autres personnages.

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En septembre sortira le premier tome de votre série « Victorian Fantasy », pouvez-vous nous en parler un peu ? La série se situe à mi-chemin entre de la romance paranormale, dans le sens où dans chaque tome sera développée une nouvelle romance entre des personnages possédant des pouvoirs magiques, et de la fantasy, pour ce qui est de l’univers. Dans le premier tome, Dentelle et Nécromancie, on suit Andraste, une sorcière aux faibles pouvoirs ayant été toute sa vie retenue plus ou moins prisonnière entre les murs du coven familial, et subitement convoquée au palais royal ; et Thadeus, un nécromancien maudit, issu d’une des familles les plus puissantes du pays… Au programme : romance, aventures, intrigues de cour et magie

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Est-il difficile de dire "au revoir" à vos personnages ? Que ressentezvous à ce moment-là ? Oui, assez, je le reconnais, certains d’entre eux me manquent beaucoup par la suite. Mais il est toujours préférable de laisser ses personnages tandis qu’ils nous plaisent encore plutôt que de trop les exploiter. Je tiens à éviter cet écueil, donc j’essaie de me renouveler le plus possible, et c’est aussi pour cette raison qu’il est bon, je pense, d’expérimenter plusieurs genres.

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Quels sont vos prochains projets d’écritures, pouvez-vous nous en parler ? Dès mon retour de vacances, je compte démarrer l’écriture du tome 2 de ma série Victorian Fantasy, puis j’enchaînerai avec Hors de Question, la suite en quelque sorte de Hors de Portée, et ainsi de suite. Peut-être qu’un projet de série fantastique Young-Adult viendra s’intercaler parmi tout ça, mais rien n’est encore sûr pour le moment.

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Qu'est-ce qui vous plaît dans le métier d'écrivain ? De pouvoir passer mes journées dans des univers imaginaires, en compagnie de personnages qui vivent des aventures haletantes, et de restituer le tout sous la forme de mots. Pour moi, il n’existe rien de comparable…

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Quels sont vos auteurs de référence ? Dans le genre fantastique, il y a d’abord Anne Rice, dont je suis une grande fan, et que j’ai pu rencontrer l’année dernière, lors d’une conférence suivie d’une séance de dédicaces à Paris. Un grand moment, que je ne suis pas près d’oublier, c’est certain ! Viennent ensuite les auteurs plus classiques, avec qui j’ai découvert le genre, tels que Edgar Allan Poe, Bram Stoker ou encore Sheridan Le Fanu. Mais il y a aussi J. K. Rollings, pour sa série Harry Potter, que j’ai adoré.

Puis des auteurs de fantasy, comme Brandon Sanderson ou Philip Pullman. Et également des auteurs de romances historiques, en tête : Lisa Kleypas et Lorraine Heath.

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Envisagez-vous de rencontrer vos lecteurs ? Si oui, à quelle occasion ? Oui, bien sûr. J’adore rencontrer mes lecteurs ! Je le fais d’ailleurs régulièrement, lors de salons fantastiques ou même généralistes. À la rentrée, je participe d’ailleurs, entre autres, au salon Le Livre sur la Place, à Nancy, les 12 et 13 septembre, et aux Halliénnales, du côté de Lille, le samedi 11 octobre.

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Qu’aimeriez-vous dire à vos lecteurs ? Merci à eux de faire vivre mes histoires !

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Dernière question, on est curieuses, quelle est votre lecture du moment ? Alors en ce moment je lis le premier tome de Blood Song d’Anthony Ryan, un livre de fantasy très prometteur, dont j’apprécie beaucoup la lecture.

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Vous pouvez suivre Georgia Caldera sur son blog et sur sa page Facebook. Ses livres sont disponibles sur toutes les plateformes.

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Parutions

Les larmes rouges

« Le temps n’est rien, il est des histoires qui traversent les siècles… »

Hors de portée (#1)

Avis

Sa spécialité ? Fuir toute relation. Et on peut dire que Scarlett est docteur ès « disparition au petit matin ». Inutile de lui parler relation sérieuse, confiance et stabilité, elle en est incapable. Si investissement il y a, c est dans la société de décoration d intérieur qu'elle vient de créer avec sa cousine, ancienne mannequin déjantée, et qui lui prend le plus clair de son temps. Pourtant, face à son nouveau client, le très entêté et séduisant M. Mufle-Connard, plus connu sous le nom d Aidan Stern, le savoir de Scarlett ne lui sera d aucun secours. Mais parviendra-t-il vraiment à guérir les blessures du passé ?

Dentelle et Nécromancie (Victorian Fantasy #1) D’aussi loin que remontent ses souvenirs, Andraste, issue d’une longue lignée de sorcières, vit dissimulée aux yeux du monde. Son univers restreint ressemble à s’y méprendre à une cage dorée, elle qui ne rêve que de s’envoler. Une invitation de la main même de la Reine vient bousculer les plans de sa grand-mère qui dirige la famille. Et une requête royale ne se refuse pas… à moins de souhaiter perdre la tête. Sa découverte du monde commence, à mille lieues de ce qu’elle imaginait. La cour est pleine de dangers, de rumeurs et de règles qu’elle ne maîtrise pas. Mais sa plus grande erreur est de succomber au regard aussi noir que la nuit de lord Thadeus Blackmorgan…

10/09


Adoptez la

Romance

Made in France

C'est bon pour le moral ! TestĂŠ et approuvĂŠ par Mille et une pages http://milletunepages.wordpress.com

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Marie Vareille

Auteure de romance contemporaine

Interview Pouvez-vous vous présenter en quelques mots 
 Je m’appelle Marie, j’ai 29 ans et je vis à Paris. Je travaille en tant que Community Manager et responsable événementiel pour un site web. J’aime les livres, les mots, les histoires, aller au cinéma le dimanche soir, les desserts pleins de crème, surtout devant une bonne série, et écouter de la musique à fond sur mon iPhone dans le métro.

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Quel est votre parcours en tant qu’écrivaine ?
 Bonne question… J’ai commencé en lisant des livres, beaucoup de livres. Quand j’étais petite, j’écrivais des poèmes et j’avais même commencé plusieurs romans (très niais!) mais je ne suis jamais allée au bout. Et un jour, j’étais encore étudiante, j’ai décidé que j’allais me mettre à écrire sérieusement, une heure par jour, jusqu’à ce que je termine enfin quelque chose ! J’ai fini un premier roman, ça m’a pris deux ans, il a été refusé par 25 maisons d’édition. J’étais vexée, mais j’affichais les lettres de refus à l’intérieur de mon armoire. Je les ai toutes gardées ! Puis j’ai entamé l’écriture d’un deuxième roman, Ma vie, mon ex et autres calamités et j’ai eu plus de chance le deuxième coup !

J’ai aussi un blog : fan-de-chick-lit, parce que j’adore lire des comédies romantiques et parler de celles qui m’ont vraiment plu. Je travaille sur un deuxième roman, mais j’ai encore du mal à considérer que je suis écrivain.

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Comment avez-vous réagi quand votre roman a été publié ?
 C’est bizarre, c’est un moment dont je rêvais depuis très longtemps et puis, j’ai été tellement surprise que ça arrive vraiment que je n’ai pas vraiment réalisé. J’ai reçu un email de City Editions, ils me disaient qu’ils étaient intéressés. Je n’y ai pas cru, je me suis dit “j’attends de signer le contrat, ils vont probablement changer d’avis”, quand j’ai reçu le contrat, je n’y croyais toujours pas, je me suis dit “j’attends le chèque d’avance, ils vont probablement changer d’avis”, j’ai reçu le chèque d’avance et là je me suis dit “ah, ben tien, peut-être que ça va vraiment arriver alors”… Et puis quand j’ai reçu le livre chez moi, j’ai lâché une petite larme quand même :)

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Avez-vous l'intention d'écrire une suite à ce premier roman ? Peut-être, au début je ne pensais pas, mais beaucoup de gens m’en parlent, alors peut-être un deuxième tome, plus focalisée sur le personnage de


Avis

Juliette a un amoureux, un job, un appartement et trente-et-une paires de chaussures. Mais toutes les bonnes choses ont une fin : du jour au lendemain elle se retrouve célibataire, chômeuse et sans logement ! Elle déprime pendant des jours devant Gossip Girl en engloutissant des kilos de Chococookies. Jusqu’à ce qu’une série de quiproquos rocambolesques la contraigne à affronter sa plus grande terreur, l’avion, et à s’envoler pour les Maldives à la poursuite de son ex et de sa mystérieuse nouvelle copine. Évidemment, là non plus, les choses ne tournent pas comme elle l’avait imaginé. Elle rencontre notamment un jeune homme, certes très beau, mais aussi très désagréable…

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er

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Un livre drôle, touchant, léger et qui fait du bien au moral ! Un premier roman qui tient toutes ses promesses, à savoir, se détendre, rire et passez un merveilleux moment de lecture.

Mille et une pages

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Chiara, on verra ! J’aime bien créer de nouveaux personnages aussi.

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Selon vous, quels sont les secrets d'une bonne romance ? J’aimerais le savoir ! Je pense que pour que leur histoire nous intéresse, les personnages doivent être attachants, mais ne surtout pas être parfaits. Mon histoire d’amour préférée est celle de Scarlett et Retth dans Autant en emporte le vent et les personnages sont justement très complexes avec des personnalités très fortes. Personnellement, j’aime aussi qu’il y ait un peu d’humour dans la romance, je trouve que ça dédramatise un sujet qui peut être lourd.

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Combien de temps consacrez-vous par jour à l’écriture ? J’essaye d’écrire au minimum 2h30 par jour. Si je peux faire trois, c’est mieux.

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Quels sont vos prochains projets d’écritures, pouvez-vous nous en parler ? J’ai presque terminé une deuxième comédie romantique, ce n’est pas une suite de Ma vie, mon ex et autres calamités, mais c’est le même genre d’histoire. Je travaille aussi sur un roman à destination des adolescents, une dystopie en deux tomes, mais ça prend plus de temps.

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Envisagez-vous d’écrire d’autre genre romance ? Si oui laquelle ? Non, je ne pense pas, je ne me sentirais pas d’écrire une romance qui ne soit pas en même temps une comédie. En revanche, je suis

intéressée par d’autres genres littéraires, où la romance, même si elle est présente, n’est pas l’élément central de l’intrigue.

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Quels sont les auteurs qui vous ont marquée ? Quand j’étais adolescente, Jane Austen, les soeurs Brontë, Albert Cohen pour Belle du Seigneur et Boris Vian pour L’Écume des jours. Plus récemment Victor Hugo, dont j’ai lu Les Misérables.

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Prévoyez-vous de rencontrer vos lecteurs ? Si oui à quelle occasion ? J’ai fait une séance de dédicaces en juin dernier. Je serais au Salon du Livre d’Évreux le 7 décembre et à la Librairie Leveille de Bazas (33) le 21 décembre.

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Qu’aimeriez-vous dire à ceux qui n'ont pas encore lu votre livre ? De le lire bien sûr ! En plus pour la rentrée, le roman prolongera un peu leurs vacances, puisque la moitié se passe aux Maldives…

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Dernière question, on est curieuses, que lisez-vous en ce moment ? Sur ma table de nuit, j’ai Les Quatre Grâces de Patricia Gaffney et La vie épicée de Charlotte Lavigne de Nathalie Roy.

Vous pouvez suivre Marie Vareille sur son blog et son site Fan de chick-lit. Mais aussi sur sa page Facebook.

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s n i m e h c s e l s Tmoèneunt à la e c n a m Ro Mille et une pages http://milletunepages.wordpress.com


Emma

Cavalier

Auteure de romance érotique

Interview Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous parler de votre parcours d'écrivain? Grande amoureuse des livres depuis toute petite, j'ai dû attendre l'âge de 34 ans pour voir mon rêve de devenir écrivain se réaliser. En 2011, j'ai publié mon premier roman, Le Manoir, aux éditions Blanche. Franck Spengler, mon éditeur, m'a ensuite renouvelé sa confiance en me proposant de travailler sur un projet de romance érotique. C'est ainsi qu'est née La rééducation sentimentale : une trilogie qui aborde la question du sentiment amoureux et de la sensualité à différents âges de la vie.

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Quelle a été votre réaction lorsque votre premier roman a été publié ? Une grande surprise ! Quand j'ai écrit Le Manoir, c'était avant tout pour me faire plaisir et je ne pensais pas avoir une chance d'être un jour publiée. Mon roman a vu le jour un an avant l'arrivée en France de Cinquante nuances de Grey ; à l'époque, l'idée d'une romance érotique dans l'univers

BDSM paraissait originale, voire saugrenue...

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Vous attendiez-vous à un tel succès ? Non, pas du tout. J'étais très angoissée de la façon dont mon livre serait reçu. En fait, toutes les critiques ou presque ont été très positives. Beaucoup de gens se sont reconnus dans mon écriture, mes personnages ou dans l'histoire que je racontais.

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Comment trouvez-vous l’inspiration de vos romans ? L'inspiration vient souvent au moment où on l'attend le moins et une fois qu'on a une histoire dans la tête, impossible de s'en débarrasser ! Le déclencheur est souvent un détail, un livre que j'ai aimé, une histoire entendue au travail ou à la radio... Mon imagination se met à broder, et c'est parti !

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Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans le métier d'écrivain ? La possibilité de tout inventer.

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Une plume au rythme parfait qui sait émoustiller nos sens avec une écriture simple, contemporaine qui nous touche réellement. Tout en finesse et en délicatesse Emma Cavalier vous emmène jusqu’aux portes de la sensualité.

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Pouvez-vous nous parler du troisième tome de votre trilogie "Un sentiment d'éternité" ? Il raconte l'histoire d'Etienne et Valérie, un couple qui se sépare après quinze ans de vie commune. On vit leur rupture à travers les yeux de leurs proches : leurs amis, leurs parents, leurs enfants... qui vont revivre avec eux leurs souvenirs pour les aider à aller de l'avant. Ce roman, qui me tient très à cœur, sort du schéma traditionnel de la romance même s'il raconte une histoire d'amour plus puissante et plus intense que tout ce que j'ai écrit auparavant. C'est un livre qui parle d'amour pas seulement sous l'angle du coup de foudre et de la séduction : il est question de tolérance, d'attachement, de pardon et surtout de compréhension de l'autre.

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Prévoyez-vous d'écrire des "nouvelles" sur les héros de "La rééducation sentimentale" ? Je ne prévois rien, mais je ne l'exclus pas non plus. Mes personnages ont une fâcheuse tendance à faire un peu ce qu'ils veulent, ils pourraient tout à fait décider de ressurgir...

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Est-ce que vous vous posez des limites lors de l'écriture de scènes érotiques ? Pas vraiment... Tout est possible en littérature et c'est cela qui est bon ! Par contre j'essaye d'éviter les scènes de sexe complètement gratuites qui n'apportent rien à l'histoire.

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Avez-vous dans l’idée d’écrire un autre genre que la romance érotique ? Je me suis essayée au polar et à des choses plus classiques, mais quoi que je fasse il y a toujours du sexe dedans ! Je suis incorrigible...

Quels sont vos prochains projets d’écritures, pouvezvous nous en parler ? En ce moment je travaille sur la suite de mon premier roman, Le Manoir, qui est devenu une trilogie. Ce n'était pas du tout prévu au départ, mais je n'ai pas réussi à me faire à l'idée de les quitter pour de bon. Ecrire une suite est un défi intéressant, il faut réussir à réinventer son propre sujet et cela m'amuse beaucoup.

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Que ressentez-vous quand vous écrivez le mot "FIN" et que vous quittez vos héros ? Le baby-blues est terrible ! La période la plus difficile c'est l'attente entre la fin de l'écriture et le moment où le livre arrive enfin tout chaud de l'imprimerie. Dans certains cas cela peut prendre des années... Lorsque j'ai terminé le dernier tome de La rééducation sentimentale, j'étais tellement triste qu'il m'a


fallu un mois pour m'en remettre.

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Que diriez-vous à ceux qui n'ont pas encore lu vos livres, pour leur donner l'envie ? Je sais que les lecteurs ont été abreuvés de romances érotiques toutes plus ou moins construites sur le même modèle depuis quelques mois. L'originalité de mes romans, c'est de raconter des histoires qui pourraient vous arriver, à vous, à votre meilleure amie, à votre voisin... Sans pour autant sacrifier la part de rêve et de fantasme dont chacun a besoin pour s’évader.

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Prévoyez-vous de rencontrer vos lecteurs ? Si oui à quelle occasion ? Malheureusement ce n'est pas très facile à prévoir, mais je participe aux salons et aux dédicaces dès que j'en ai l’occasion.

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Qu’aimeriez-vous dire à vos lecteurs ? J'aimerais leur dire merci, un immense merci... Parce que ce sont leurs commentaires, leurs encouragements, leurs critiques et surtout leurs émotions qui donnent irrépressiblement envie de continuer à écrire. C'est ma plus belle récompense.

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Dernière question, on est curieuses, que lisez-vous en ce moment ? Je viens de finir la trilogie Hunger Games de Suzanne Collins, et j'enchaîne avec du Marguerite Duras. Il faut savoir varier les plaisirs !

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Vous pouvez suivre Emma Cavalier sur sa page Facebook ou son Blog. Ses ouvrages sont disponibles sur toutes les plateformes.

Le Manoir a reçu le prix Eros d'Evian 2011 dans la catégorie meilleur premier roman. Le Manoir est le récit de Pauline, jeune archiviste chargée de mettre de l'ordre dans les documents accumulés dans une demeure consacrée depuis un siècle à des pratiques et des rencontres sadomasochistes. Totalement ignorante de cet univers, Pauline découvre un monde étonnant de fantasmes. À cette découverte troublante que nous suivons au gré des documents classés par Pauline, se mêle une expérience bien réelle avec son employeur, Julien, qui lui impose des règles en fonction de ses caprices.Aux prises avec cet homme qui associe allègrement la souffrance avec le plaisir, la complicité avec la brutalité, Pauline se retrouve face à elle-même, à ses propres désirs et à ses propres choix.

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Parutions

"Je réalisai alors le bonheur indicible que c'était d'avoir un tel confident, quelqu'un qui dispose de toutes les clés et à qui l'on peut absolument tout dire. Parce que l'amour qui nous liait était plus fort que toutes ces petites contingences." — Valérie (Un sentiment d’éternité)

Avis

Avis

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s e l s n a d r e b Tfioletm s de la e c n a Rom RecommandĂŠ par Mille et une pages


Sophie Jomain

Auteure de romances contemporaines et paranormales

Interview

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Que préférez-vous dans l’écriture ? L’évasion, sans aucun doute. Vivre des aventures toutes aussi différentes les unes des autres. Mais j’aime aussi l’intimité, le calme et la sérénité qu’elle apporte. C’est comme si on entrait dans un univers dont on est le seul à posséder les clés.

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Quelle a été votre réaction lorsque votre premier roman a été publié ? Je crois que mon enthousiasme a été bridé par le fait que j’avais payé pour qu’il soit publié, puisque j’avais signé un contrat participatif. Ce n’était donc pas une surprise en soi. Ce qui l’a été en revanche, c’est l’accueil qui lui a été fait. Il m’a littéralement grisée.

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Vous excellez dans le registre paranormal avec votre série Félicity Atcok. Combien de tomes prévoyez-vous encore d’écrire ? Il y en aura six, et je viens de terminer le quatrième Les anges sont sans merci qui sortira le 13 octobre prochain.

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Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce tome ? À la fin du tome trois, j’ai laissé Felicity dans une situation désastreuse. Elle vit un véritable cataclysme. Les vampires ne sont pas présents cette fois, mais les fées seront de la partie, les métamorphes aussi. C’est dans ce tome que je donnerai la réponse à la grande question que tout le monde se pose.

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L’écriture de cette série est entrecoupée d’autre roman que vous publiez. Est-ce à dire que vous avez besoin d’une pause entre chaque tome ? Non, absolument pas. Je souhaite simplement ne pas trop faire attendre les lecteurs entre chaque tome de chaque série. Ce qui explique l’alternance dans l’écriture.

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L’héroïne de cette série a beaucoup d’humour, d’où viennent vos influences ? Les San Antonio de Frédéric Dard m’ont beaucoup inspirée. J’avais envie d’un personnage qui utilise des expressions si peu communes qu’on en reste bouche bée et s’en souvient. Je voulais que ce soit sa particularité.


Votre prochain livre intitulé D’un commun accord est annoncé pour novembre 2014, pouvez-vous nous en dévoiler le sujet ? Eh bien, il s’agit en fait de la suite de Cherche jeune femme avisée sorti aux éditions J’ai lu en mars dernier. Cette fois, j’ai fait un focus sur les personnages de Jane et Martin qu’on a découverts dans l’opus précédent. Ce n’est pas un secret, je me suis inspirée du conte d’Andersen, Le vaillant soldat de plomb. Martin va perdre une jambe à cause de Jane. Leur relation sera désormais basée sur la culpabilité et la vengeance. L’histoire est plus sombre que la précédente, plus sulfureuse aussi, si bien qu’elle pourrait presque se classer dans la catégorie des romans érotiques, quoiqu’un peu plus soft quand même. Jane devra gagner le cœur Martin qui pense en être désormais dépourvu.

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Votre incursion dans la romance contemporaine est saluée par la critique, avez-vous pris plaisir à l’écrire ? Énormément. Pour être honnête, je ne crois pas m’être autant amusée dans l’écriture d’un livre. Je ne savais pas si j’allais être capable de le faire, je m'en retrouve d’autant ravie et honorée qu’on ait apprécié Cherche jeune femme avisée.

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Quels sont vos prochains projets d’écritures ? Je prévois l’écriture du premier Spin Off des Étoiles de Noss Head, celui dédié à Pitt, un personnage récurrent de la série.

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Laquelle de vos héroïnes vous ressemble le plus ? Elles me ressemblent tout un peu et montrent un trait de caractère que je possède. Je le disais dans une précédente interview, Felicity est un peu « bonne poire » comme moi, Hannah est soupe au lait et Gabi est spontanée.

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Quels sont vos auteurs de références et ceux qui vous inspirent ? Je n’ai réellement d’auteurs de référence, je lis des choses très différentes les unes des autres. Mais il y a des auteurs qui m’ont marquée, comme Camus, Süskind, Rowling, Eco. Et plus récemment, j’ai découvert Gabaldon comme un peu tout

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le monde, et Moning. Ces deux femmes m’impressionnent beaucoup

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Avez-vous prévu de rencontrer vos lecteurs ? Si oui à quelle occasion ? Pour cette fin d’année, nous pourrons nous rencontrer aux Halliennales (59) le 11 octobre, à la librairie Bédéciné de Toulouse le 17 octobre, au Valjoly’maginaire (59) le 26, à Franqueville en Normandie le 16 novembre, et au salon du livre de Colmar les 22 et 23 novembre.

Qu’aimeriez-vous dire à vos lecteurs ? J’aurais beaucoup de choses à leur dire, mais celle qui me vient d’abord à l’esprit est qu’ils sont ma plus grande motivation.

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Dernière question, que lisez-vous en ce moment Le bûcher des sorcières, de Diana Gabaldon.

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Parutions Avis Cherche Jeune Femme avisée Quand il voit débarquer dans son cabinet la ravissante, mais ô combien extravagante Gabrielle Géris, Adrien de Bérail est loin d’imaginer qu’il se laissera convaincre de l’embaucher comme baby-sitter. Veuf et très accaparé par son métier d’avocat, il lui faut de toute urgence une personne capable de prendre soin de ses deux chérubins, Paul et Sophie, tout juste âgés de neuf ans. C’est donc en dépit de ce que lui crie la raison qu’il accepte sa folle candidature.Une personnalité audacieuse et un toupet incroyable pour un petit mètre soixante sur talons… Qui sait ? La jeune femme pourrait bien se révéler être la perle rare…

Un conte de fée moderne ! Sophie Jomain réussit le tour de force de nous embarquer de la première à la dernière page avec un sourire niais sur le visage même si l’histoire est banale.

Mille et une pages


Les Anges mordent aussi (Felicity Atcock #1) J’ai vraiment pas de bol, il aura suffi d’une morsure, d’une seule, pour que je me retrouve embarquée dans une histoire sans queue ni tête. Je ne sais pas exactement comment ça a commencé, et je ne sais pas non plus de quelle manière tout cela va finir. Quoi qu’il en soit, celui qui fera en sorte que les jeunes vampires arrêtent de s’enterrer dans mon jardin, sera mon héros. Et si en plus il est beau, riche et intelligent, je ne me plaindrai pas ! Je veux retrouver ma vie d’avant, tranquille et… ennuyeuse à mourir. Sauf qu’en voulant éloigner les ennuis, il arrive qu’on en attire d’autres… à plumes.

Les anges ont la dent dure (Felicity Atcock #2) Je crois que cette fois, c’est sûr, je suis née sous une mauvaise étoile. J’ai d’abord découvert les vampires, puis les anges, ensuite les entre-deux, les démons, et maintenant, voilà qu’on me jette des sorts et qu’on accroche des poulets égorgés à ma porte. Il ne manquait plus que ça ! Daphnée, ma colocataire, affirme que c’est parce que j’ai un mauvais karma, tu parles ! Quoi qu’il en soit, j’allais devoir me sortir au plus vite de ce pétrin, mais c’était sans compter que j’avais une deuxième préoccupation : Greg le Bulldozer. Il avait l’air d’avoir de sérieux problèmes. C’était plus fort que moi, il fallait que je m’en mêle, même si à coup sûr, j’allais au-devant de sacrés ennuis.

Les anges sont de mauvais poil (Felicity Atcock #3) La fièvre du samedi soir a brûlé et mon jardin se retrouve une nouvelle fois envahi par les vampires. J’aurais dû savoir que j’allais au-devant de sacrés ennuis en acceptant de les héberger. Ma stupidité me perdra, me voilà encore plongée dans une histoire que j’aurais préféré éviter. Ce coup-ci, ce sont les changelings qui me tournent autour et ils ne sont pas de très bon poil. En ajoutant deux ou trois fées au décor, un fiancé mégalo et un lycan sexy à mourir, c’est l’explosion assurée. Il n’y a pas à dire, je suis un authentique aimant à problèmes

13/10

Les anges sont sans merci (Felicity Atcock #4) 08/10

Les étoiles de Noss Head

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s e l s u o S s r u e t c e j pro

Once upon the time


TRADUCTRICE

Jade Baiser

Interview

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous parler de votre métier de traductrice ? Bonjour, je m’appelle Jade Baiser (c’est un nom de scène comme les auteurs ou les acteurs, mon petit moment d’immodestie) et je suis à la base une dévoreuse de livres. J’étais, il y a encore de ça quatre ans, ce qu’on appelle la ménagère moyenne. Mariée, avec deux fils que j’adore (j’adore mon mari aussi, bien sûr !) Tous les jours, j’allais faire un travail de bureau, sans passion ni véritable empressement. La seule chose qui me passionnait à l’époque (mis à part ma famille, évidemment) c’était la lecture. Et la langue anglaise, n’oublions pas la langue anglaise. J’ai toujours aimé ça, et j’avais découvert quelque temps auparavant la romance MM, en anglais évidemment, il n’y avait pas vraiment de marché de la romance MM en français à cette époque. En 2010, j’ai perdu mon travail et je me suis retrouvée avec plein de temps devant moi pour assouvir ma passion. Cela a également été pour moi l’occasion de découvrir Facebook et tous les auteurs Anglo-Saxons qui gravitaient sur ce réseau social et qui semblaient si proches de leurs lecteurs. J’ai pris contact avec certains d’entre eux, ceux dont j’avais lu et aimé les livres, et je me suis retrouvée baignée dans ce monde. J’ai également rencontré d’autres écrivains que je ne connaissais

pas (toujours des auteurs de romance MM) et certains sont devenus de très bons amis. C’est d’ailleurs par l’intermédiaire de l’un d’eux que j’ai appris que Dreamspinner Press (DSP), maison d’édition Américaine spécialisée dans la romance MM, recherchait des traducteurs pour conquérir le marché français. Et je me suis lancée. Au bout de quelque temps et après quelques traductions, Dreamspinner Press m’a offert le poste de Coordinatrice Française (sûrement parce que j’étais sans emploi dans le sens traditionnel du terme et que j’avais donc beaucoup de temps libre, et peut-être également parce qu’ils étaient satisfaits de mon travail… du moins, c’est ce que j’aime à croire !).

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Que préférez-vous dans ce métier ? J’aime beaucoup de choses. Premièrement et principalement, j’ai l’occasion de faire de ma passion de la lecture un travail. Avoir l’occasion de lire des livres et être en quelque sorte payée pour le faire… Et puis j’adore pouvoir faire partager ma passion pour la romance Gay à des Français qui ne lisent pas l’anglais. Ensuite, et ce n’est pas négligeable non plus, je travaille chez moi, dans mon salon et à mon rythme. Croyez-moi, c’est quelque chose de très agréable. Pour tout dire, je n’ai même pas l’impression de travailler !

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Comment sélectionnezvous vos adaptations ? Estce l’auteur qui vous contacte ou bien vous qui faites la démarche ? Eh bien, en ce qui concerne les traductions de DSP, ce sont eux qui décident ce que je traduis. Ils ont commencé par faire traduire des auteurs qui ont beaucoup de succès auprès des lecteurs américains, puis ont affiné leur sélection par rapport à l’accueil que le lectorat français avait fait à certains auteurs. Et puis, comme je l’ai déjà dit, j’ai noué de très bonnes relations avec des écrivains et évidemment, ils ne sont pas tous publiés par DSP. Alors pour ceux dont j’avais vraiment aimé les histoires et qui s’auto-publiaient (c’est obligatoire, car pour un live publié chez un éditeur, il faut l’accord dudit éditeur pour faire une traduction) je me suis mise à traduire leur livre, d’abord en toute amitié, juste parce que je voulais que les lecteurs français les découvrent. Je savais que leurs histoires auraient du succès en France. DSP avait ouvert la voie, et je me suis simplement glissée dans le créneau. Puis, victime de mon succès (oui, un autre petit moment d’immodestie !) j’ai été contactée par d’autres auteurs qui m’ont demandé de traduire leurs livres.

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Combien de temps mettez-vous pour traduire un roman ? Cela dépend. Certains livres sont plus durs à traduire que d’autres. Par exemple, la série Ty & Zane publiée chez DSP ou les livres d’Havan Fellows traduits en freelance. Ces livres contiennent une bonne dose d’humour qui est très difficile à traduire. Ou encore les livres historiques avec leur langage spécifique qu’il faut bien retranscrire ; je pense à Rien de moins que Toi de Lee Brazil ou La Bâtarde de la Destinée d’Hank Edwards qui se déroulent respectivement dans la Régence


Anglaise et au moyen-âge. Mais dans l’ensemble, il me faut environ un mois pour traduire 100 pages. Cela peut paraître beaucoup, mais traduire pour traduire est facile ; faire en sorte que le lecteur retrouve la plume et le style de l’auteur, c’est une autre paire de manches, et cela prend du temps.

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Rencontrez-vous des difficultés dans votre métier ? Si oui, lesquelles ? Bien sûr, si c’était si facile, toute personne parlant plus ou moins bien anglais pourrait le faire. Et ce n’est pas le cas ! Comme je l’ai dit un peu plus haut, il faut savoir retranscrire le style de l’auteur. Il ne faut pas que lorsque vous lisez une histoire, vous y retrouviez le style du traducteur. Alors, bien sûr, il y aura toujours un peu du traducteur dans une traduction (que de répétition !) mais ce ne doit pas être ce qui se remarque le plus.

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Vos traductions sont dorénavant signées Juno traduction, pourquoi ce changement ? Tout simplement parce que la traduction d’un livre ne se limite pas à… la traduction. Tout comme l’auteur a besoin de quelqu’un pour relire son travail avant de le publier, un traducteur a besoin de son relecteur. Et dans mon cas, de sa relectrice. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais vous ne trouvez que le nom du traducteur sur un livre. Le relecteur n’est jamais cité. Et pourtant, il (ou elle) fait un travail indispensable. J’ai donc une relectrice, Valérie Dubar, et je trouvais un peu injuste que seul mon travail soit reconnu. Nous avons alors décidé de nous associer officiellement et avons créé Juno Traductions.

Maintenant (du moins en ce qui concerne mes traductions en freelance) le nom de Valérie apparaît sur le livre, mais également sur Amazon. Alors vous voyez, c’est très simple. Ce n’est qu’une question de reconnaissance du travail accompli. Et nous fonctionnons tellement bien ensemble que nous allons nous diversifier et traduire également des romans hétérosexuels. Il y en aura ainsi pour tous les goûts ! Alors surtout n’hésitez pas, venez consulter notre page sur Facebook pour vous tenir au courant que nos nouvelles sorties !

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Dernière question, avez-vous des astuces ou conseils pour d’éventuels lecteurs qui souhaiteraient exercer ce métier ? Eh bien tout d’abord, ne vous contentez pas de traduire mot à mot. Il faut quelque fois changer toute une phrase pour exprimer ce qu’a voulu dire l’auteur. Si le style est un peu haché, c’est-à-dire fait de beaucoup de phrases courtes (ce qui se fait beaucoup en langue anglaise mais ne passe pas très bien en français), n’hésitez pas à regrouper deux ou même trois phrases pour qu’elles n’en fassent plus qu’une (la même règle s’applique dans le cas contraire, lorsqu’une phrase est beaucoup trop longue, ne pas hésiter à la couper !). Et surtout, SURTOUT, prenez le temps dont vous avez besoin. Il ne sert à rien de traduire le plus vite possible si vous mettez ensuite plus de temps pour faire toutes les corrections que votre relecteur aura signalé.

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TRADUCTIONS

Info+

Vous pouvez vous procurer les traductions de Jade Baiser sur le site de Dreamspinner Press France.

Avis Avis


S N O I T C U D A JUNO TR book uctions sur : Face ad Tr o n Ju re iv su Vous pouvez

Avis

Juno, nom latin de Junon, était la reine des Dieux mais également la protectrice du mariage. Tout le monde sait que Valérie et moi sommes de ferventes supportrices du mariage, ou plutôt devrais-je dire de TOUS les mariages. Ensuite, le quatrième mois du calendrier romain aurait été nommé JUIN en son honneur. Or, nous avons décidé d'officialiser notre union en juin 2014. Sachez également que nous comptons nous diversifier et vous offrir aussi des histoires (MF). Nous n'abandonnons pas pour autant les romances MM. Mais la diversification a du bon. Donc, attendez-vous à lire toutes sortes d'histoires avec nous. Voilà, nous espérons que vous nous resterez fidèles, et peut-être même que vous parlerez de nous autour de vous.

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s e l s u o S ecteurs proj

H Collection HQN !Harlequin HQN est une

maison d’édition numérique consacrée exclusivement aux auteurs francophones. Polar, Thriller, Romance, Erotisme, Chick-lit… Tous les genres de la fiction sont chez HQN !
 Si comme nous, vous avez soif de belles histoires, découvrez leurs auteurs et leurs univers. N'hésitez pas à envoyer vos manuscrits à manuscrits@harlequin.fr.


EDITRICE

Interview

Sophie Lagriffol

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous parler de votre métier d’éditrice ? J’ai le plaisir d’être l’éditrice de la collection HQN depuis un peu moins d’un an. En tant que telle, je travaille avec des auteurs francophones en vue de la publication numérique de leur texte.

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Que préférez-vous dans ce métier ? Le métier d’éditrice est très stimulant car il permet de côtoyer des univers riches et variés. Chaque texte est un nouveau monde à découvrir, à sculpter, à valoriser. HQN est en outre très ouvert en termes de genres littéraires : ainsi, je peux travailler une semaine sur un thriller très sanglant pour me plonger ensuite dans une romance sexy. Impossible de se lasser !

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Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans votre métier ? Ne pas pouvoir me dédoubler ! Nous tenons vraiment à accorder à chacun des textes que nous publions une attention et un soin tout particuliers ; cela limite donc le nombre d’ouvrages que nous pouvons publier sur un an. La qualité éditoriale est primordiale dans la collection ; il faut donc être patient !

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Comment sélectionnez-vous les ouvrages que vous publiez ? HQN bénéficie d’un tri des manuscrits qui s’organise en plusieurs étapes. La première lecture vise à éliminer les ouvrages qui ne correspondent pas à

notre ligne éditoriale. Les manuscrits ainsi filtrés sont ensuite étudiés par le comité de lecture afin de déterminer s’ils répondent à nos critères de sélection.

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Quels sont d’après vous, les critères indispensables pour qu’un livre soit bien accueilli ? Si la réponse était connue, chaque publication serait un succès ! L’accueil d’un livre dépend d’un nombre important de critères : le genre de l’ouvrage, les tendances littéraires du moment, le calendrier de publication, etc. Chez HQN, nous sommes attachés à la qualité des éléments paratextuels : titre, couverture, texte de quatrième de couverture sont préparés avec soin afin qu’ils reflètent au mieux et de façon attractive l’univers du texte dont ils sont les relais. Je pense qu’une réflexion autour de ces éléments est essentielle pour qu’un livre puisse rencontrer son public.

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Dernière question, avez-vous des astuces ou conseils pour les personnes qui souhaiteraient exercer ce métier ? Comme c’est souvent le cas, l’expérience est une condition importante pour pouvoir travailler dans le monde de l’édition. Je conseille donc de multiplier les stages et de privilégier les formations en apprentissage afin de mettre en application les savoirs théoriques et être en mesure de se constituer un réseau professionnel.

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o r c c a Tu es

E R U T C E Quand À LA L TU AS DÉJÀ PLEURÉ OU RI EN PUBLIC À CAUSE D’UN LIVRE

TU

POINT DE CONNAÎTRE LIS ENCORE ET ENCORE TES LIVRES PRÉFÉRÉS AU PAR CŒUR LES RÉPLIQUES

TU TU

AS TOUJOURS UN LIVRE DANS TON SAC

N TU ES EN MANQUE NE PEUX PAS PASSER UN JOUR SANS LIRE, AU SINO

TU TU

TE RELÈVES LA NUIT POUR FINIR TON BOUQUIN

LA DERNIÈRE PÉPITE EN MENS À TES PROCHES AFIN DE T’ISOLER ET LIRE TA POSSESSION

TU

LIVRE MARQUANT PENSES À TE FAIRE TATOUER UNE CITATION D’UN

TU TA TU

TON ARGENT POUR PRÉFÈRES NE PAS FAIRE LES SOLDES ET GARDER LISTE DE LIVRES À LIRE DÉPASSE TA TAILLE

ACHETER DES LIVRES

LLES PAR LEUR PRÉNOM CONNAIS TOUS LES NOMS D’AUTEUR ET TU LES APPE

MÊME

SI TA

PILE

À

LIRE

IES EST GIGANTESQUE, TU ACHÈTES TOUTES LES SORT


DATES DES TU PASSES TON TEMPS SUR INTERNET POUR CONNAÎTRE LES PROCHAINES SORTIES E TU AS DÉJÀ REPOUSSÉ UN RENDEZ-VOUS POUR FINIR UN LIVR TU TE DIS

T'EN LIT "ALLEZ ENCORE UN CHAPITRE ET J'ARRÊTE" ET QU'EN FAITES

10, VOIR TU FINIS TON LIVRE TES VACANCES IDÉALES ? LIRE, LIRE ET LIRE …

TU

JOUR DE SORTIE FAIS LE PIED DE GRUE DEVANT TA LIBRAIRIE LE

TU

ÈQUE EST AS DES PETITES MANIES ET DU COUP TA BIBLIOTH

« INTERDICTION TU

DE TOUCHER

»

’ESQUIVE LIS EN MARCHANT ET TU ES DEVENU MAÎTRE DE L TU

RAYON PASSES DES HEURES DANS UNE LIBRAIRIE OU AU

“LIVRE“

D’UNE GRANDE SURFACE

UN

AGE D’UN DE TES BOUQUINS PRÉNOM TE RAPPELLE AUTOMATIQUE LE PERSONN

TU

EST TELLEMENT BON OUBLIES DE MANGER OU DORMIR, CAR TON LIVRE IOTHÈQUE ET TU DESSINES DES PLANS POUR AMÉNAGER TA BIBL CLASSER TES LIVRES…

TU

GE OU LE ROSE DES PENSES COULEURS, IL TE VIENT À L’ESPRIT LE ROU COLLECTIONS

TU

J’AI

LU ET

HUGO ROMANS

POUR TOI D’ÊTRE PARS EN VACANCES, C’EST VRAIMENT IMPORTANT DOUBLEMENT ÉQUIPÉ

(PAPIER

ET NUMÉRIQUE)

TU ES EN EXTASE QUAND TU RENIFLES UN LIVRE TES NOUVELLES "ROCK STAR’' SONT DES AUTEURS

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Remerciements

Lorsque nous avons eu cette idée folle de réaliser un Spotlight spécial de rentrée axé sur La Romance Frenchy, on ne pensait pas, mais alors vraiment pas, que cela se passerait aussi bien. En juillet dernier, on a pris la décision de solliciter les auteures françaises que nous souhaitions absolument interviewer, et de mettre à l’honneur deux métiers indispensables dans l’édition. Pour concrétiser notre envie, nous avons rédigé des questions personnalisées et les avons adressés à chacune d’entre elles. 
 Bien sûr, on était conscientes que ça n’allait pas être simple puisque notre blog et notre page sont encore "jeunes" et que peut-être elles seraient inaccessibles… mais Carpe diem ! Et waouh énorme surprise et claque… toutes les personnalités sollicitées ont répondu présentes avec un réel enthousiaste à l'idée de participer à notre projet. 
 Inutile de vous dire qu’on était stupéfaites et sonnées durant quelque temps. À vrai dire on n'en revenait pas ! Mais une fois la jouissance passée, une énorme pression s’est abattue sur nos épaules.

C’est donc avec acharnement que nous nous sommes attelé à mettre en images ces fabuleuses auteures bourrées de talents que compte notre pays. Nous espérons avoir rempli notre objectif et vous avoir donné envie de lire ou relire leurs livres à compter ABSOLUMENT dans sa bibliothèque. On tient tout particulièrement et sincèrement à remercier HV Gavriel, Georgia Caldera, Emily Blaine, Angella Behelle, Emma Cavalier, Marie Vareille, Cassandra O’Donnell, Sophie Jomain, Jade Baiser et Sophie Lagriffol, parce que sans elles, ce projet n'aurait pas pu voir le jour. Nous souhaitons leur exprimer notre gratitude inconditionnelle pour leur confiance, leur disponibilité, leur gentillesse et leur humour. Merci pour tous ces échanges partagés qui nous ont fait un plaisir immense.
 On espère que vous apprécierez ce Spotlight autant que nous avons eu plaisir à le réaliser.

! is fo e n u t e le il m i c r Me Angèle & Nine


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t

Hell

1001etunepages@gmail.com

Interviews : Propos recueilli par Angèle & Nine pour Mille et une pages

!Photographes : Julia Savchenko, truelove-

photos, Stephen Mulcahey, Ilona Wellmann, Ilina Simeonova, Igo Pavloff, Sebastian cviq, VishStudio,

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Photos : Couple, Femme page 24, Femme page 29, wallpaper romance, Soldat, Homme, Femme masque, Homme costume, Modèles Joost VanderHulst et Pierre Olivier Beaudoin, hommes pages 28, couple page 41, Couple page 47, Jambes page 49, Page 58, Nestling, couple, Wallpaper Paris, Jambes pages 64,

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t ô t n e i b s è r A t


La Romance Frenchy


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