Rendez Vous

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Avec la proximité des fêtes de fin d’année, la Ville de Luxembourg se pare de mille lumières dans les rues et sur les places publiques, créant ainsi cette atmosphère festive dans laquelle il fait bon flâner en ville, se laisser tenter par les vitrines alléchantes des magasins, goûter un Glühwein aux différents marchés de Noël ou simplement se réjouir des nombreuses animations qui égrènent ces semaines de Winter Lights. Ce début de décembre coïncide aussi avec la fête de clôture de Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007. Il était donc légitime d’ouvrir ces pages au coordinateur général de l’a.s.b.l. 2007, Robert Garcia. Il dresse un premier bilan de l’année culturelle qui, sous l’enseigne d’un cerf bleu susceptible de pérennisation a, depuis le 8 décembre 2006, donné lieu à des centaines de manifestations et d’événements culturels, ainsi qu’à une nouvelle impulsion à la coopération culturelle dans la Grande Région, Luxembourg en étant le principal centre d’attraction. C’est également au terme de l’année que se tiendront les débats budgétaires au conseil communal. Un exercice à la complexité fascinante qui a une incidence directe sur le quotidien de tous les clients de la Ville. Le troisième thème phare de ce dernier numéro de l’année est dédié au Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg, une institution qui n’a pas attendu l’année culturelle pour démontrer son dynamisme et sa passion de l’innovation et qui, déjà, nous fait vibrer au tout aussi passionnant «après-2007». A quelques jours de sa fête nationale, nous vous présentons la communauté roumaine, très présente dans la vie économique, sociale et culturelle de la ville, et ceci d’autant plus depuis l’­adhé­ sion de la Roumanie à l’Union européenne le 1er janvier 2007. Du côté de la rubrique Passion commune, Romain Reuland, con­ cierge de l’école Batty Weber de Limpertsberg, nous fait découvrir sa faramineuse collection de jouets de toutes sortes. Au titre des curiosités, impossible de ne pas tomber sous le charme de cet album insolite intitulé «Rufus m’a dit…», signé Christian Aschman. C’est à ras de terre que le photographe a installé son appareil moyen format, offrant ainsi de nouvelles perspectives de la capitale et de ses usagers. Sans oublier vos rubriques habituelles, les points forts d’une activité culturelle très chargée en décembre, le coin sport consacré à l’escrime, les nouveautés du monde du commerce ainsi que les actualités pratiques de la ville. Au nom de mes collègues du collège échevinal, je vous souhaite d’excellentes et joyeuses fêtes de fin d’année! Paul Helminger, Bourgmestre de la Ville de Luxembourg

Photo: David Laurent

Un numéro qui ne manque pas de chien

A “best ������ in ��������� show”��������� edition �������� With the upcoming Christmas holidays, the City of Luxembourg has decorated the streets and public squares with thousands of lights, thus creating this festive atmosphere in which it feels good to stroll about the city, let yourself be tempted by the mouth-wate­ring shop windows, taste a Glühwein at the different Christmas markets or simply enjoy the many events going on during these Winter Lights weeks. The beginning of December also coincides with the closing party of Luxembourg and Greater Region, European Capital of Culture 2007. Therefore, it seemed only logical to dedicate these pages to the general coordinator of the a.s.b.l 2007, Robert Garcia. Marked by a blue stag that leaves a lasting impression, the first conclusions that can be drawn from the cultural year are that, since 8th December 2006, it has given rise to hundreds of cultural shows and events, as well as a new boost to cultural coope­ration in the Greater Region, with Luxembourg being its main centre of attraction. It is also at the end of the year that the budgetary discussions will take place at the local council. This fascinating and complex business has an impact on the everyday life of all clients of the City. The third main theme of this last edition of the year is dedicated to the Grand Théâtre of the City of Luxembourg, a cultural institution which did not wait for the cultural year to demonstrate its dynamism and its passion for innovation and which has us already buzzing for an exciting “post 2007”. A few days before its national holiday, we introduce to you the Roma­ nian community, very present in the economic, social and cultural life of the city, even more so since Romania’s membership to the Euro­ pean Union on 1st January 2007. Under the heading Passion commune, Romain Reuland, concierge of the école Batty Weber de Limpertsberg, shows us his staggering collection of toys of all sorts. Speaking of oddities, it is impossible not to to be charmed by the unu­ sual portfolio titled “Rufus told me…”, by Christian Aschman. The photographer set up his medium format camera at ground level, thus offering new perspectives of the city and its inhabitants. Of course, you will also find all the usual headings, the highlights of numerous cultural activities in December, the sports corner dedicated to fencing, the news from the business world as well as practical news of the city. On behalf of my colleagues from the College of Aldermen, I wish you a Merry Christmas and a Happy New Year! Paul Helminger, Mayor of the City of Luxembourg

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Sommaire The Magazine includes portraits, interviews, stories and a portfolio.

Rendez-Vous presents the highlights of events, exhibitions and the Cin math que programme.

Magazine 6 Le dernier brame Le 8 décembre prochain, le rideau s’abattra sur l’année culturelle. Le cerf bleu est-il, pour autant, promis à une mort rapide? Eléments de réponse et ultime regard.

22 Question d’argent Courant décembre, le budget 2008 de la Ville de Luxembourg sera voté. La conclusion d’un long processus dont la complexité est proportionnelle aux enjeux et ambitions qui y sont liés. Tentative de déchiffrage…

44 Konzept geglückt

Highlights 69 Spectacles et loisirs Une sélection des événements du mois.

94 Expositions Une sélection des expositions du mois.

110 Cinémathèque Les différents cycles, les événements live, et le programme du week-end en détail.

Für Theater-, Opern- und Tanzliebhaber ist der Besuch der auch als „Neien Theater“ bekannten Bühne am Glacis ein Muss.

52 «Rufus m’a dit…» Soucieux de partir à la rencontre de la gente canine fréquentant les chemins de la capitale, Christian Aschman a choisi de se mettre «à sa hauteur». Un patchwork insolite réalisé à cinq centimètres du sol, autant de points de vue d’une certaine forme de diversité sociale. 03_Sommaire.indd 4

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Find the monthly features in Rubriques.

Rubriques 16 Carte thématique

Vademecum is a pocket size day-to-day agenda.

Unis derrière la volonté de proposer des produits de qualité, les pâtissiers se battent, à Luxembourg, pour préserver et enrichir leur savoir-faire. Etat des lieux.

30 City News Informations pratiques, nouveautés shopping, nouvelles adresses... Les temps forts de l’actualité citadine.

38 International Communities 162 nationalities live in Luxembourg…. Including 800 Romanians.

64 Sports Doyenne incontestable des sports de combat en Europe, l’escrime s’est imposée il y a quelque 125 ans en terre luxembourgeoise. Découverte d’une Fédération à la santé de fer.

116 Adresses utiles Musées, institutions, théâtres, discothèques… Guide pratique.

118 Passion commune

Vademecum 6 Agenda Concerts, théâtre, danse, visites thémathiques, programmes cinéma... Classement jour par jour.

36 Expositions Musées, galeries, institutions... toutes les expositions du mois.

48 Listing, cartes, adresses utiles Pour retrouver toutes les adresses des différents lieux en ville.

Assurément nostalgique, Romain Reuland a mis près de 18 ans afin de rassembler une impressionnante collection de jouets d’un autre âge. Visite guidée.

120 Luxembourg utile Les initiatives se multiplient dans la Capitale, même pendant les fêtes de fin d’année.

126 Courrier des citoyens Véritables espaces de citoyenneté, les forums de la Ville permettent aux résidents ou utilisateurs de la Ville de Luxembourg d’obtenir, rapidement, des réponses qualifiées. Voici une sélection de problématiques abordées via ce service.

128 Groupes politiques Les partis représentés au Conseil Municipal ont l’occasion de se positionner autour d’un thème choisi.

130 Prochainement Chaque mois, un aperçu des événements et manifestations à venir.

Fonctionnelles à partir du 2 décembre, les illuminations de fin d’année vont habiller la ville jusqu’aux fêtes de l’Epiphanie célébrées au début du mois de janvier. Ce manteau lumineux représente quelque 428 heures d’éclairage, d’une puissance totale de 600 kilowatts, contre 779 l’année passée. Une baisse expliquée par le remplacement d’ampoules à faible densité et d’une durée de vie plus longue, représentant un gain d’énergie notoire. Quelque 30.000 ampoules sont ainsi utilisées pour les différentes décorations lumineuses, et une cinquantaine de sapins scintillants sont disséminés dans toute la Capitale. Huit kilomètres de câbles sont nécessaires aux différents branchements aériens et une cinquantaine de décorations à motifs étoilés viennent illuminer la Capitale. Pour toute panne ou information sur l’éclairage public, Service de l’électricité de la ville: 47 96 28 28. Réclamations: 47 96 29 72.

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Luxembourg 2007

Le dernier brame Le 8 décembre prochain, le rideau s’abattra sur l’année culturelle. Le cerf bleu est-il, pour autant, promis à une mort rapide? Eléments de réponse et ultime regard dans le rétroviseur avec le chef d’orchestre de l’année bleue, Robert Garcia.

C

Photo: Julien Becker pour Blitz

omme il y eut un avant et un après 1995 (lorsque Luxembourg fut, pour la première fois, Capitale européenne de la Culture), il y aura un avant et un après 2007. Que ceux qui en doutent épluchent la presse ou se concentrent sur les zincs de la capitale: à l’échelle locale, en tout cas, le bleu a alimenté tant de conversations, rempli tant d’agendas qu’il semble effectivement difficile d’être passé au travers. Pour savoir si la mue sera davantage politique, structurelle, conceptuelle ou transfrontalière, il faudra cependant attendre un bilan définitif qui devrait, lui aussi, mettre en scène nombre de commentateurs. Interrogé à chaud, Robert Garcia semble en tout cas prêt à défendre l’exercice, chiffres et intentions à l’appui: «Nous avons parfois eu besoin de nous battre pour convaincre, mais les résultats sont là. Prenons le seul exemple de l’exposition ALL WE NEED à Esch. Le premier mois, nous avons accueilli 3.000 visiteurs. Nous avons, par la suite, frôlé les 30.000 visiteurs! Le plus dur fut certainement de combattre les a priori, de bouleverser les habitudes et d’inviter les particuliers à se déplacer. Mais une fois ce pas accompli, ils furent, dans leur très grande majorité, séduits par ce que l’on avait à proposer». ‡

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The numbers that count

Si Dysfashional – Adventures in post style n’a attiré que 7.500 personnes, les expositions organisées à la Rotonde 1 ont réussi à crédibiliser le lieu. Aussi, Assorted Cocktail, de Martin Parr, a-t-elle recueilli quelque 7.500 visiteurs, contre 8.000 pour le Douleur Exquise: Sophie Calle, mis en scène par Frank Gehry et Edwin Chan. Juste en face, le festival des jeunes publics, TRAFFO, a fait le plein avec pas moins de 20.000 spectateurs. Du côté des institutions, le Casino a atteint le même chiffre avec (l’excellent) ON/OFF, la rétrospective Michel Majerus au Mudam ayant, elle, culminé jusqu’aux 40.400 visiteurs. Soit l’équivalent de la population dénombrée dans les rues, à l’occasion de la fête d’ouverture. Reste à savoir si ce score sera égalé le 8 décembre prochain pour le dernier opus.

Whilst Dysfashional – Adventures in post style only attracted 7,500 people, the exhibitions organised at Rotonde 1 succeeded in giving the place credibility. Also, Assorted Cocktail, by Martin Parr, had some 7,500 visitors, compared to 8,000 for the Douleur Exquise: Sophie Calle, directed by Frank Gehry and Edwin Chan. Just on the opposite site, the youth festival, TRAFFO, was visited by no less than 20,000 spectators. Looking at exhibitions in institutions, Casino achieved the same number with (the excellent) ON/OFF, the Michel Majerus retrospective at the Mudam which itself totalled up to 40,400 visitors, i.e. the equivalent of the population counted in the streets at the time of the opening party. It remains to be seen whether this score will be equalled on 8 December for the last opus.

Photo: André Moria

Les chiffres qui comptent

Douleur Exquise: Sophie Calle

‡ Et «Roga» de souligner le cadre d’interven-

tion qui régit une Capitale européenne de la Culture: «On peut longuement discuter du concept qui a été développé, je suis prêt à l’assumer. Mais il ne faut pas oublier que tout ceci est tenu de s’inscrire dans un cahier des charges très précis. Il s’agit avant tout de mettre en lumière le potentiel d’une région, ensuite de réunir des artistes européens. Nous nous sommes efforcés, sur cette base, de développer une double intention: ‘Dépasser les frontières et oser l’inattendu’. Si l’on s’en réfère à cette proposition, on peut dire que notre programme fut, avec les exemples du programme Trans(ient) City, de la programmation de l’EXIT07 ou de la Halle Paul Wurth conforme à nos objectifs, allant souvent encore au-delà des projets exceptionnels proposés par les grandes institutions pour 2007… Nous sommes même allés explorer de nouvelles frontières, jusqu’aux limites parfois de la prise de risque… L’exemple de Trans(ient) City (projet qui s’appuyait notamment sur un programme d’intégration de l’art contemporain dans l’espace public, voir notre édition précédente, ndlr.) est très parlant sur ce point. Ce projet partait d’un très bon constat, l’idée était très bonne. Nous avions l’espoir, peut-être trop élevé, que la population allait davantage s’approprier

ces œuvres, allait oser s’aventurer dans des lieux habituellement peu fréquentés. Nous avons beaucoup appris depuis».

De l’avenir du concept Au fil de l’année, de nombreuses délégations ont exploré les recoins de l’année culturelle. Parmi celles-ci, l’ensemble des villes candidates, jusqu’à des horizons parfois très lointains. Robert Garcia: «Nous avons reçu jusqu’à celle de Ravenne, en Italie, qui postule pour… 2019! Indéniablement, le principe de l’élargissement à une région entière, comme c’était le cas ici, a fait son chemin. De ces rencontres, je garde en tout cas l’impression qu’il est plus que jamais important de se préserver de la tentation de dénaturer le concept initial…». Le dénaturer pour glisser vers l’événementiel à tous crins? Un risque réel auquel Robert Garcia appose, déjà, une contreproposition: «Je crois que si c’était à refaire, il faudrait recentrer le projet autour d’un festival plus indépendant qui permettrait notamment à une partie – la plus qualitative – de la scène locale, de se libérer d’un certain provincialisme».

Où il est question de promotion de jeunes artistes, un registre que Roga glisse, dans ce bilan à chaud, dans la colonne ‘crédits’: «Nous avons incontestablement réussi à intégrer de jeunes artistes dans l’année culturelle. En fait, soyons clairs, nous n’avons écarté aucun projet qui ne soit venu à nous avec une structure concrète et une démarche cohérente et qualitative. Il suffit de voir ce qui s’est passé autour des projets du collectif LX5, de Dance Palace, de Ni vu ni connu pour ne citer qu’eux… Au départ, ce n’était pas forcément gagné. A l’arrivée, ces initiatives ont fait la preuve incontestable de leur pertinence». En contrepoint du soutien appuyé à cette scène émergente, Robert Garcia pose un regard plus mesuré sur la rhétorique liée à la logique des festivals: «En 2007, nous avons notamment contribué à initier des événements que l’on espère pouvoir pérenniser. Je ne peux pourtant que constater une certaine frilosité des décideurs sur ce point. Il y a un négativisme, un manque d’audace dont nous devons absolument nous libérer, c’est une discussion à conduire au plus vite pour que ces efforts n’aient pas été faits en vain». Autre point d’achoppement, le rythme soutenu des manifestations: «Il est clair que la masse d’événements était telle qu’il ‡

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Venir à la fête de clôture

Coming to the closing party

Le 8 décembre, une «offre exceptionnelle» des transports publics vous permettra de rallier facilement les festivités. Ainsi, outre l’offre régulière en trains (www.cfl.lu, T 24 89 - 24 89, www.mobiliteit.lu, T 24 65 - 24 65) des lignes spéciales et gratuites de bus seront mises en place à destination des villes du Quattropole: Metz, Saarbrücken, Trier (vers / à destination de) Luxembourg. Pour ces dernières, la réservation sur Internet est obligatoire (www.luxembourg2007.org) et le nombre de places, limité. Navettes Park&Ride «2007» gratuites, Service Rollibus mis gratuitement à disposition des personnes à mobilité réduite… l’ensemble de l’offre est à découvrir sur www.luxembourg2007.org, rubrique mobilité.

On 8 December, an “exceptional offer” of public transport will enable you to get to the festivities quickly. Hence, other than the regular offer in terms of trains (www.cfl.lu), T. 24 89 – 24 89, www.mobiliteit.lu, T. 24 65 – 24 65), special free bus lines will be put in place to get to the cities of the Quattropolis: Metz, Saarbrücken, Trier (to) Luxembourg. For the latter, reserving on the internet is a must (www.luxembourg2007.org) and the number of places is limited. Free Park&Ride “2007” shuttles, Rollibus Service, made available free of charge to persons with reduced mobility… the entire offer is there to be discovered on www.luxembourg2007.org, under the heading mobility.

Les Grandes Personnes

‡  aurait été difficile de se rendre à tout. Je n’ai, moi-même, pas réussi à le faire. En novembre, par exemple, pour tout voir, il aurait fallu visiter trois à quatre expositions par jour…».

Deus ex machina Au chapitre des enseignements, c’est dans la nature même des publics que Roga trouve matière à enseignement: «D’après les nombreuses statistiques réalisées, 80% du public culturel est non luxembourgeois. Cette réalité d’un public culturel complètement cosmopolite devra incontestablement être prise en compte par les pouvoirs publics. EXIT07, dont l’ambition avouée était, au travers de sa programmation, de cibler un public jeune a très clairement fait la démonstration de cette nouvelle réalité». Plus personne n’ignore, désormais, qu’un projet de structure permanente construite sur une ossature 2007 est actuellement en pleine gestation. Une ‘mise à profit’ des enseignements réalisés au fil de l’année? Robert Garcia: «Même s’il est trop tôt pour en parler (au moment de l’interview, ndlr.), il est clair qu’il y a, à Luxembourg comme sur la Grande Région, un besoin évident de médiation

auquel il faut répondre. En 2007, nous avons réussi à soutenir le dynamisme de la Grande Région, nous avons mobilisé beaucoup de créateurs, nous avons également mis sur la sellette la question de la culture pour les plus jeunes, le succès rencontré par les programmes présentés à la Rotonde 2 en étant la démonstration (la Ville de Luxembourg a d’ailleurs introduit, dans son budget 2008, une ligne de crédit au projet TRAFFO, il devrait donc être reconduit, ndlr). Nous avons réussi une formidable exploitation des friches industrielles. Que ce soit aux Rotondes, au CPCA de Bonnevoie, sur les terres Paul Wurth, à Belval… Nous avons permis la création de nouveaux lieux, pour des disciplines qui étaient retombées dans l’oubli depuis 1995. Ne serait-il pas dommage de commettre la même erreur? Il y a notamment un manque évident de communication en direction des jeunes porteurs de projets, le public a exprimé son souhait de connaître l’actualité de la scène émergente… donc oui, nous pensons à l’après 2007. Mais avant cela, nous nous apprêtons à marquer, au travers d’une fête de clôture exceptionnelle, la fin de cette aventure-ci». Le 8 décembre, le rendez-vous est donc pris entre le quartier de la gare et de la ville haute,

pour une manifestation plurielle, entre déambulations et points de rencontres. Robert Garcia: «Cette fête de clôture ne sera pas un festival supplémentaire, mais bien un événement bilan qui reprendra implicitement les grandes orientations de l’année. Cette fête en ville et en plein air sera un compromis. Outre les incontournables discours officiels, ce sera une fête de la rue, avec tout son cortège de disciplines artistiques (voir encadré). Nous proposerons également une ultime DJ Party, à l’échelle de la Grande Région. Précisons d’ailleurs que la soirée à la Rotonde 2 sera gratuite, mais uniquement accessible sur réservation. Cette fête de clôture s’arrêtera, à Luxembourg, à 1 heure du matin, mais les plus jeunes pourront poursuivre la fête en prenant l’un des trains spéciaux à destination de la Rockhal d’Esch-surAlzette et du festival Electricity qui, lui aussi, fera appel aux forces créatrices de la Grande Région. C’est déjà une manière de tendre le relais, de ne pas subir un effet de décompensation. Cette fête de clôture s’inscrira d’ailleurs à la veille de l’ouverture du Centre National de l’Audiovisuel à Dudelange, nous inviterons les participants à notre fête à s’y rendre. Il faut profiter de la dynamique engagée en 2007, et cela le plus rapidement possible». Alexis Juncosa

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The last bell O

n 8 December, the curtain will fall on

the cultural year. Does this bring an end to the blue stag? In search of answers, we have spoken with the man behind the weel of the blue year, Robert Garcia, who gives us a glimpse into the rear-view mirror of 2007. As there was a pre and post 1995 (when Luxem­bourg was, for the first time, the European Capital of Culture), there will be a pre and post 2007. May those who doubt this scrutinise the press or focus on the capital’s bars: on the local scale, in any case, blue has been the subject of so many conversations and filled so many agendas that it actually seems difficult to get away from it. To find out if the metamorphosis will be more political, structural, conceptual or of a cross-border nature, however, we do have to wait for the final report which should, also, stage many commentators. In any case, when asked spontaneously, Robert Garcia seems more than prepared to defend the year and bases his answers on numbers and intentions. “Some­times we had to fight to convince, but the results are there.

Take the simple example of the ALL WE NEED exhibition at Esch. In the first month, we had 3,000 visitors. After that, we came close to 30,000 visitors! The hardest thing was, of course, fighting prior assumptions, overturning habits and inviting individuals to travel. But once this was accomplished, they were mostly attracted by what we had to offer”. And “Roga” emphasises on the framework which governs a European Capital of Culture. “We can discuss the concept which was developed at length; I am ready to assume it. But you must not forget that all this had to be incorporated in a very specific brief. Above all, this means showcasing the potential of a region, then bringing together European artists. On this basis, we tried very hard to develop a two-fold intention: ‘Reaching beyond borders and daring to take on the unexpected’. If we refer to this proposal, we can say that our programme did, with the examples of the Trans(ient) City programme, of the EXIT07 programme or of the Paul Wurth Space, indeed, comply with our objectives, often going well beyond the exceptional projects proposed by

Carnaval volant

T’es In, t’es Out

You’re In, you’re Out

Détaillées dans nos pages Highlights, les festivités du 8 décembre défieront notamment la gravité. En effet, entre le troupeau de girafes de la compagnie éponyme, les neuf personnages haut perchés d’Ulik et le Snob, la grue vivante de la Compagnie Transe Express et les différents effets pyrotechniques annoncés, vos cervicales risquent d’être soumises à rude épreuve. Heureusement, un grand bal disco (dès 21h, Place Guillaume II) vous permettra, grâce au know how très fluo de DJ Brunsch et du Bortsch Orkestra, de remettre tout en place à grands renforts de déhanchés. Côté électro, rendez-vous à la Rotonde 2 dès 21h30 pour le dernier événement du genre. Attention: la réservation est obligatoire: www.luxembourgticket.lu, tél.: 47 08 951.

Detailed in our Highlights pages, the festivities of 8 December will particularly defy gravity. Indeed, between the herd of giraffes from the eponymous company, the nine high perched characters of Ulik and the Snob, the living crane of the Transe Express Company and the different pyrotechnic effects announced, your necks are likely to be put to a tough test. Fortunately, a huge disco ball (from 9pm onwards, Place Guillaume II) will, thanks to the highly fluorescent know-how of DJ Brunsch and the Bortsch Orkestra, enable you to put everything back in place with copious amounts of swaying. If you’re looking for electro, go to Rotonde 2 from 9.30pm onwards for the last event of its kind. NB: reservations are a must: www.luxembourgticket.lu, tel.: 47 08 951.

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the large institutions for 2007… We even went off exploring new frontiers, sometimes as far as taking risks… Trans(ient) City (a project which particularly relied on a programme integrating contemporary art in the public arena, see our previous edition) is a good example of this. This project started with a very good basis, the idea was great. We had hoped, maybe exaggeratedly, that the population would appropriate these works, would dare to adventure into places they usually hardly visited. We have learned a lot since”.

The future of the concept Over the year, numerous delegations have explored the nooks of the cultural year. Among these, all the candidate cities; sometimes from remote horizons. Robert Garcia: “We received an application from Ravenna, in Italy, which is applying as a candidate for… 2019! Undeni-

ably, the principle of extending to an entire region, as was the case here, made its way. From these meetings, I always have the impression that it was more important than ever to protect oneself from the temptation to distort the initial concept“. Distorting it to slide towards the dyed-in-thewool event-driven concept? A real risk to which Robert Garcia already appends a counter-proposal: “I believe that it had to be redone; the project had to be refocused around a more independent festival which would particularly enable one part – the most qualitative – of the local scene to free itself from a certain provincialism”. When it comes to promoting young artists, Roga tends to put this in the “credits” column of this first assessment. “We have undisputedly succeeded in incorporating young artists in the cultural year. Indeed, let’s be clear, we did not set aside any project which came to us with a concrete structure and a consistent, qualitative approach. Simply look at what happened around the Dance Palace, the LX5 collection and the Ni vu ni connu projects, to mention just a few… It

wasn’t necessarily a success from the get go. But in the end, the relevance of these initiatives was undisputedly proven. As a counterpoint to the support given to this emerging scene, Robert Garcia takes a more measured look at the rhetoric related to the logic of festivals: “In 2007, we particularly contributed to initiating events which we hope to be able to carry on. Yet, I can only observe a certain amount of intolerance of the decisionmakers on this point. There was negativity, a lack of courage from which we absolutely must free ourselves; this is a discussion to be had as quickly as possible so that these efforts were not made in vain”. Another stumbling block was the high pace of the events: “It is clear that the mass of events was such that it would have been difficult to see everything. Even I didn’t manage to see it all. In November, for example, to see everything, you would have had to visit four exhibitions a day…”. It is in the very nature of the audiences that Roga finds lessons to be learned: “According to the many statistics, 80% of the cultural public ‡

Photo: Luxembourg 2007

DJ Roga @ BINGO SONORE

Bye bye EXIT07 Pas encore fermé, mais déjà regretté, le bar des rotondes reprendra, au fil de la dernière semaine, les ingrédients qui ont fait son succès. On y vivra ainsi un best of du déjà célèbre BINGO SONORE (mercredi 5/12), un best of des BE MY GUEST jazz par Greg Lamy, pas moins de onze invités reviendront sur la scène de L’exit07 (6/12)… L’ultime soirée de L’exit07 avant la fermeture aura lieu le vendredi 7 décembre, avec une programmation musicale décalée et innovante. Et ce, jusqu’au petit matin. www.myspace.com/exit07

Bye bye EXIT07 Already missed before it closes its doors, the bar des rotondes will, over the last week, make good use of the ingredients which have made its success. Here you will also experience a best of from the already famous BINGO SONORE (Wednesday 5/12), a best of BE MY GUEST jazz by Greg Lamy, no less than eleven guests will return to the stage of the exit07 (6/12)… The last night of the exit07 before closing on Friday 7 December, with a staggering and innovative musical programme which will go on into the early hours. www.myspace.com/exit07 13 04_S1_Lux 2007 (final).indd 13

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‡ is not from Luxembourg. This reality of a

fore be renewed). We succeeded in making formidable use of industrial wasteland. Whether at the Rotondes, at the Bonnevoie CPCA, on the Paul Wurth grounds, in Belval… We enabled the creation of new places, for disciplines which had been forgotten since 1995. Wouldn’t it be a shame to make the same mistake? There is particularly an obvious lack of communication directed at young project managers; the public expressed its desire to find out the latest about the emerging scene… so yes, we are thinking about the post 2007. But firstly, our endeavour is to mark the end of this adventure by an exceptional closing party.

Deus ex machina On 8 December, wanderings and meeting points will be put into place to blur the borders between the station district and the uppercity. Robert Garcia: “This closing party will not be an additional festival, but indeed a balancing event

which will implicitly recapture the great focuses of the year. This outdoors city party will be a compromise. Other than the essential official speeches, this will be a street party, with its entire procession of artistic disciplines (see enclosed text). We will also propose an ultimate DJ Party on the Greater Region scale. We should further specify that the party at Rotonde 2 will be free of charge, but only accessible with reservations. This closing party will end, in Luxembourg, at 1 o’clock in the morning, but youngsters can continue to party by taking one of the special trains to Rockhal d’Esch-sur-Alzette and to the Electricity festival which will also call upon the creative strengths of the Greater Region. This is already a way of holding out the relay, of not suffering an effect of decompensation. This closing party will also be part of the eve of the opening of the Centre National de l’Audiovisuel in Dudelange. We invite the participants in our festival to go there. You have to make the most of the dynamics involved in 2007, and do so as quickly as possible”.

Photo: Julien Becker pour Blitz

thoroughly cosmopolitan cultural public must undisputedly be taken into account by the public authorities. EXIT07, whose confessed ambition, throughout its programme was to target a young audience, very clearly demonstrated this new reality”. Everyone is now aware that a permanent project built on a 2007 framework is currently in full gestation. “Profit making” on the lessons learned over the year? Robert Garcia: “Even if it is too early to talk about it (at the time of the interview), it is clear that, both in Luxembourg and in the Greater Region, there is an obvious need for mediation to which we must respond. In 2007, we also succeeded in supporting the dynamics of the Greater Region, we got a lot of creators on board and we also put the issue of culture for the young people in the hot seat. The success met by the programmes presented to the Rotonde 2 was a demonstration of this (the City of Luxembourg furthermore introduced, in its 2008 budget, a credit line for the TRAFFO project; it should there-

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La cerise sur le gâteau Unis derrière la volonté de proposer des produits de qualité, les pâtissiers se battent, à Luxembourg, pour préserver et enrichir leur savoir-faire. Etat des lieux.

Jean Paul Nickels, maison Namur

S

i l’amalgame entre pâtissiers et boulangers

tend à gagner du terrain, Luxembourg fait office de dernier rempart. Tom Oberweis, Président de la Fédération des Pâtissiers: «Ce sont des branches très distinctes. Notre profes­ sion est d’ailleurs de plus en plus soumise à une approche très scientifique, nécessitant une grande technicité et un long savoir-faire. Si, depuis un certain temps, nous sommes soucieux d’élever le niveau de formation disponible, c’est précisément parce que nous savons que la survie de la profession passera par ce souci permanent de la qualité». Une priorité que maîtrise parfaitement Jean Paul Nickels, véritable maître à penser d’une enseigne, Namur, fondée en 1863 par Nicolas Namur, au terme d’un apprentissage épique: «C’est, au départ, pour fuir la famine qu’il quitta le Luxembourg. Il rejoint d’abord Metz, puis Paris, afin d’apprendre le métier. Quelques années plus tard, il rallia New York, s’installa à Sacramento en Californie et y ouvrit une pâtisserie rapidement reconnue. C’est le début de la Guerre de la Sécession qui le contraint à revenir au pays. Imposer le genre dans un pays qui ne disposait pas, jusque-là, de véritable culture pâtissière fut un défi audacieux. C’est pourtant, aujourd’hui, une véritable réalité sociologique. Si vous allez jusqu’à Trèves ou Metz, vous ne trouverez pas de tradition comparable», lancet-il. Il est vrai que si le Bamkuch (un gâteau à la broche aux mille parfums), les petits sablés ou les tartes à pâte levée font notamment office de spécialités nationales, le Luxembourg dispose d’une gamme plus qu’étendue de produits, dont la réputation n’a plus de frontières. Jean Paul Nickels: «Certains nous connaissent pour nos

petits fours, d’autres pour notre glace à la fraise, notre Mont Blanc bénéficie d’une notoriété internationale…». Mais c’est du côté des chocolats que se recoupe, d’une maison à l’autre, la tendance. Tom Oberweis: «C’est indéniablement devenu un produit à la mode. Paradoxalement, la directive chocolat (qui permet désormais à des produits contenant des matières grasses végétales de profiter de l’appellation chocolat, ndlr.) nous a rendu service. Une partie de la clientèle a choisi de venir chez nous, parce qu’elle sait que l’on ne travaille qu’à partir de produits nobles».

Un métier fascinant Un argument repris, de concert, par Jean Paul Nickels: «Notre tradition chocolatière remonte à l’un de nos plus emblématiques représentants, Georges Namur. C’est en Suisse qu’il acquit ce savoir-faire. D’ailleurs, au goût, notre chocolat ressemble énormément à celui que l’on peut trouver là-bas». Très typiques, les Knippercher, de petits chocolats amplement courtisés, servent de tête de gondole à une gamme impressionnante de déclinaisons, toutes travaillées avec une aspiration profonde à l’artisanat, tous produits confondus. Jean Paul Nickels: «Nous disposons, dans nos ateliers, d’outils de travail, mais pas de machines. Nous n’achetons pas de produits semi-finis, comme cela se fait beaucoup. Nos pâtisseries sont véritablement fabriquées chez nous, elles n’y sont pas seulement ‘traitées’. Lorsque nous faisons, par exemple, des marrons glacés, nous sommes d’un bout à l’autre de la chaîne», explique-t-il. Miser sur la qualité pour résister à l’explosion des stratégies industrielles et aux grandes franchises internationales. Un pari payant? «Nous l’espérons, lance Tom Oberweis. Mais pour y arriver, nous devons nous inspirer de l’énergie formidable qui existe, par exemple, en France. Le métier de pâtissier est fascinant. Il permet de créer, d’inventer, tout en restant à l’écoute de la clientèle. Nous sommes notamment très attentifs aux différents groupes de population qui composent le Luxembourg, parce qu’ils influent sur la nature de la demande». Présents à la Foire de Printemps, auteurs de la Semaine de la truffe, concepteurs d’une «tarte automnale», actifs pour les vitrines de Noël, les pâtissiers luxembourgeois ne semblent espérer qu’une chose, inviter les consommateurs à choisir la qualité. Jean Paul Nickels: «Il est temps de ne plus se laisser dicter nos choix. Nous disposons, au Luxembourg, de pâtisseries d’une rare qualité. Profitons-en! Goûtez, tout simplement, faites-vous un avis par vousmême». Alexis Juncosa

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The icing on the cake by the desire to offer quality U nited products, confectioners are trying, in Luxembourg, to preserve and enhance their know-how. We have dressed an inventory. Whilst the hotchpotch of confectioners and bakers is steadily growing, Luxembourg is the last line of defence. Tom Oberweis, President of the Fédération des Pâtissiers: “These are very distinct professions. Our profession is increasingly subject to a highly scientific approach, requiring a certain technical mastery and a great deal of know-how. If, for some time, we have been concerned about increasing the level of training available, it is precisely because we know that the profession’s survival requires this constant concern for quality”. This is a priority mastered perfectly by Jean Paul Nickels, the mastermind behind the brand Namur, founded in 1863 by Nicolas Namur, in terms of epic learning: “Initially, he left Luxembourg to escape the famine. First of all he went to Metz and then Paris to learn the trade. A few years later, he went to New York, settled in Sacramento in California and opened up a rapidly renowned patisserie. It was the start of the American Civil War which forced him to return to the country. Establishing this trade in a country which, up until then, did not have a real confectioner culture was a daring challenge. However, today it has become a sociological reality. If you go as far as Trèves or Metz, you will find no comparable tradition”, he says. It is true that whilst the Bamkuch (a layered cake with a thousand flavours), little short-crust biscuits or dough tarts are national specialities, Luxembourg has a more than extensive range of products, that

are renowned even in the neighbouring countries. Jean Paul Nickels: “Some know us for our petit fours, others for our strawberry ice cream, our Mont Blanc has an international reputation…” But when it comes to chocolates, the trends intersect. Tom Oberweis: “It has undeniably become a fashionable product. Paradoxically, the chocolate derivative (which now enables products containing vegetable fat to benefit from the name, editor’s note) has helped us. Part of the clientele decided to come to us because they know that we only use noble products”. This argument is reiterated by Jean Paul Nickels: “Our chocolate making tradition dates back to one of our most emblematic representatives, Georges Namur. He gained this know-how in Switzerland. Furthermore, our chocolate is very similar in taste to what you can find over there”.

An effort on quality The Knippercher, a typical product, are small, highly-coveted pieces of chocolate that headline an impressive range of products, which are all created with a remarkable craftmanship. Jean Paul Nickels: “In our kitchens, we have tools, but no machines. We do not buy semifinished products as others do. Our cakes are really made in our shops; they are not only sold there. For example, when we make marrons glacés, it goes from one end of the chain to the other, he explains. The effort here is put on quality, to counter the explosion of indus-

trial strategies and large international franchises. A winning bet? “We hope so”, says Tom Oberweis.

A fascinating trade “But to get there, we let ourselves be inspired by the formidable energy that exists in France, for example. The confectioner’s trade is fascinating. It enables you to create, to invent, whilst still listening to the clientele. We are particularly attentive to the different target groups on the Luxembourg market, because it is they who influence the demand”. Luxembourg confectioners are present at the Spring Fair, have invented the Truffle Week and designed an “autumnal tart”, and are actively decorating shop windows for Christmas. Yet they seem to hope for only one thing: to invite consumers to choose quality. Jean Paul Nickels: “The time has come to no longer have our choices dictated to us. In Luxembourg, we have patisseries of a rare quality. Let’s make the most of them! Taste everything and then make up your own mind.�”

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Budget

Question d’argent Courant décembre, le budget 2008 de la Ville de Luxembourg sera présenté par sa rapporteuse, Simone Beissel, puis voté. La conclusion d’un long processus dont la complexité est proportionnelle aux enjeux et ambitions qui y sont liés. Tentative de déchiffrage du «projet le plus important de l’année», dixit le premier échevin de la ville, François Bausch.

Illustrations: Elisa Kern (xGraphix)

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ravaux de voirie, construction de bâtiments, salaires, investissements, grands projets ou petites dépenses… Chaque seconde de la vie d’une commune est régie par un budget dont la réalisation tient de la plus minutieuse alchimie. Comment s’attaque-t-on à une telle falaise, comment choisit-on les projets à conduire et ceux à écarter? C’est dès les prémices de l’été que s’ouvrent, traditionnellement, les discussions. François Bausch, premier échevin en charge des finances: «Notre directeur des finances émet au préalable une circulaire budgétaire interne, qui, soumise aux services, reprend les priorités et orientations du collège échevinal (lire par ailleurs, ndlr). Vers la fin juillet, une réunion met en présence le collège, le directeur financier ainsi que le directeur des services techniques. Il est notamment, ici, question de planification à moyen et long termes». Ce n’est qu’au retour de la trêve estivale que s’engage, véritablement, le débat de fond. François Bausch: «De fin septembre à début octobre, le collège s’attaque à cette esquisse de budget. ‡ 23

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Quelques chiffres 83.800, c’est le nombre de résidents présentés au titre du budget rectifié 2007. Une hausse de 8% de la population qui aura une incidence certaine sur la clé de répartition, via le Fonds de dotation. 20%, c’est la baisse constatée de la consommation du gaz sur le même exercice, en raison d’un hiver relativement clément. 625,3 millions d’euros, c’est l’estimation faite au titre des dépenses ordinaires pour l’exercice 2008.

A few figures 83,800 is the number of residents presented by virtue of the rectified 2007 budget; an 8% increase of the population which will have a certain impact on the distribution key, via the allowance Fund. 20% is the reduction observed in the consumption of gas over the same financial year, due to a relatively clement winter. 625.3 million euros is the estimate made by virtue of ordinary expenses for the financial year 2008.

‡  Parmi ces trois séances du collège, une journée entière est intégralement dédiée à l’étude du budget. Le collège aborde alors les dépenses et les recettes article par article». Avancées sur devis, ces dépenses et recettes sont minutieusement passées à la loupe, soupesées une à une. François Bausch: «C’est à ce moment précis que le collège prend ses responsabilités. Il s’efforce de remodeler ses chiffres, ce qui est un exercice particulièrement difficile, car chaque service défend avec beaucoup de motivation ses aspirations. L’expérience nous apprend pourtant qu’il est compliqué de conduire, dans les temps, l’ensemble des projets mis sur la table. Il faut donc hiérarchiser les priorités, faire acte de raison». Véritable produit d’un jeu d’équilibriste réalisé avec chaque service, le budget est ainsi arrêté dans sa version finale vers la fin octobre. François Bausch: «Le dernier en date fut présenté le 6 novembre dernier à la commission des finances, qui est tenue de donner son avis avant le vote au conseil. Le cadre général fut évoqué, puis l’ensemble des membres du collège s’est entretenu avec les membres de cette commission», explique-t-il. Parallèlement, chaque année, un membre issu de la majorité est choisi afin d’émettre un rapport budgétaire appelé à être présenté au conseil communal. Pour cette édition 2008, il s’agit de

Simone Beissel. Une rapporteuse qui, forte de son passé d’échevin, aura à cœur, en décembre, d’offrir une lecture aussi exhaustive que ‘vivante’ de ce budget: «Pour prendre une image, nous disposons, à l’échelle de la ville, d’un ‘mini-parlement’. Le conseil communal autorise son collège échevinal – qui incarne le pouvoir exécutif, à mettre en œuvre la politique de la ville. Il donne l’autorisation ‘financière’ de lever des ressources et de réaliser des dépenses. Dans cet exercice, c’est la loi communale qui nous sert de base légale (voir encadré)».

In/out «Au chapitre des recettes, la vente d’énergie représente, à elle seule, 31% du budget global de l’année. Mais c’est un chiffre fortement contrebalancé par le coût d’achat de cette même énergie, ainsi que le coût lié à la gestion, l’entretien et le développement de l’infrastructure inhérente, explique François Bausch. Le second poste de rentrée est lié à la collecte de l’impôt commercial auprès des entreprises (24%, ndlr). 17% proviennent, ensuite, du Fonds Communal. Il s’agit d’un grand pot établi au niveau national par le ministère de l’Intérieur, des fruits de la

recette de l’autorité publique (TVA, taxe automobile, impôt commercial, etc…) que ce ministère attribue d’après certains critères de répartition, dont la superficie de la commune, la population résidente… Ce n’est qu’ensuite que l’on arrive aux autres recettes dans lesquelles il faut inclure l’impôt foncier, différentes subventions…». Une lecture immédiate qui permet de briser une grande idée reçue: «Au regard de ces chiffres, il est évident qu’en aucun cas une politique d’augmentation des taxes individuelles ne pourrait être conduite avec pour but d’assainir le budget de la commune. Leur part est si faible dans le budget que ce serait un acte inutile». D’autant plus inutile que pour Simone Beissel, la situation que connaît la ville est plutôt favorable: «C’est, typiquement, un budget de continuité et d’investissement que l’on va soumettre au vote. Il peut être mis en œuvre parce que les finances sont saines, solides et stables». Investir ou redistribuer? Si la question se pose en période de conjoncture favorable, François Bausch n’affiche aucune hésitation quant à l’option à défendre: «Nous choisissons d’investir, parce qu’il est vital que la ville reste compétitive. Il est d’ailleurs nécessaire de mettre face à face les chapitres recettes et dépenses pour appréhender la situation. La plus grande part des ‡

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‡  dépenses ordinaires est celle liée au personnel, elle représente 42% du budget global. C’est une charge incompressible à laquelle il faut être très attentif. Ensuite, vient l’achat d’énergie, qui engloutit 24% du budget de la commune, devant les produits de l’exploitation (20%), l’administration et le bâtiment (6% chacun) et enfin, la flotte de véhicules (2%)».

Question de priorités Ce développement structurel, la Ville en a d’ailleurs fait son cheval de bataille, aux côtés des grandes priorités que constituent le logement, la mobilité et le système scolaire. Il n’est dès lors pas surprenant que ces thématiques recueillent la majorité des grands investissements 2008. François Bausch: «Nous nous battons, par exemple, pour obtenir davantage de mixité dans la ville. Il est donc indispensable de réduire la pression dans le champ du locatif. Nous allons investir à cette fin, en 2008, 10,6 millions d’euros, avec notamment la création de 43 appartements à la Rocade de Bonnevoie. Dans ce même chapitre, les primes d’acquisition seront augmentées de 20%, l’aide au loge-

ment dans un secteur dit protégé le sera dans les mêmes proportions». En charge, également, du portefeuille de la mobilité, François Bausch se réjouit également des innovations appelées à être estampillées 2008: «Le seul point du transport en commun sollicitera, à lui-seul, quelque 53 millions d’euros, soit près de 10% du budget global de la capitale. L’innovation principale, cette année, sera l’investissement dans un système d’exploitation des bus par satellites. Ce système, dont le coût est estimé à 5 millions d’euros (dont 2,8 en 2008 et le reste pour 2009, ndlr.), améliorera de manière significative la qualité du service offert. Ce sera tout bénéfice pour les utilisateurs». Pour Simone Beissel, la question de l’eau sera également au cœur des préoccupations de l’année 2008: «La Ville de Luxembourg dispose, sur son territoire, de nombreuses sources dont 38 répondent aux normes d’hygiène en vigueur. Il est important que l’on se serve de cet atout pour réduire notre dépendance». Et nos interlocuteurs de souligner l’importance des «8,5 millions d’euros ainsi investis dans l’infrastructure du réseau d’eau potable, dans la mise en ordre des cours d’eau… La station d’épuration de Beggen profitera, pour sa part, d’une rénovation estimée, dans le bud-

get 2008, à 15,5 millions d’euros». Logements pour personnes âgées à Merl, 8 millions débloqués pour la construction d’infrastructures scolaires (nouvelles), accompagnement des plus démunis par l’introduction de nouvelles aides «notamment dans l’énergie»… Une approche point par point dont François Bausch tient à défendre la cohérence globale: «La comptabilité communale est très transparente, elle est même accessible à tout citoyen, dès que le budget est voté. Le vote du budget profite d’une organisation très démocratique! En outre, nous ne sommes pas seuls maîtres à bord. Le ministère de l’Intérieur contrôle ces comptes, c’est notre autorité supérieure». Et le premier échevin de conclure: «Nous nous efforçons, au travers de ce budget, de construire une politique dans laquelle toutes les catégories de population se reconnaissent et se retrouvent. Nous nous efforçons aussi de limiter les frais de fonctionnement. La population sur la capitale est en augmentation, nous devons anticiper l’amplification de ce phénomène, cela passera par une modernisation – dans tous les domaines – de la ville, qui a effectivement un coût. C’est tout cela qu’il faut prendre en compte dans la présentation d’un budget». Alexis Juncosa

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Vote du budget: les grandes lignes

Vote on the budget: the outlines

La loi communale du 13 décembre 1988, disponible dans son intégralité sur le site www.vdl.lu, explique que l’administration communale est tenue d’établir annuellement un budget comprenant toutes les recettes et toutes les dépenses à effectuer au cours de l’exercice financier pour lequel il est voté. Le budget est proposé par le collège des bourgmestre et échevins qui en justifie les dispositions. Il est voté par le conseil communal avant le début de l’exercice financier. Le budget voté est soumis par le collège des bourgmestre et échevins au commissaire de district, qui le transmet avec ses observations éventuelles au ministre de l’Intérieur. Avant de procéder au vote du budget, le conseil communal arrête, sous l’approbation du ministre de l’Intérieur, les prévisions actualisées des recettes et des dépenses de l’exercice en cours sous forme d’un budget rectifié, qui est établi et voté dans les mêmes conditions et selon les mêmes règles que le budget. A partir de ce moment, le collège des bourgmestre et échevins établit les rôles et les titres de recettes et surveille la rentrée des fonds.

The communal law of 13 December 1988, available in its full version on the website www.vdl.lu, explains that the communal administration must draw up a budget on an annual basis including all the revenue and all the expenditure to be made during the financial year for which it is voted on. The budget is proposed by the College of Aldermen which justifies its provisions. It is voted on by the communal council before the start of the financial year. The voted budget is submitted by the College of Aldermen to the district commissioner who sends it with his potential observations to the Minister of the Interior. Before voting on the budget, the communal budget sets, under the approval of the Minister of the Interior, the updated forecasts of the revenue and expenditure of the current financial year in the form of a rectified budget which is drawn up and voted on in the same conditions and according to the same rules as the budget. From this moment, the College of Aldermen establishes the roles and the titles of revenue and supervises the return of the funds.

Question of money I

n December, the City of Luxembourg’s 2008 budget will be presented by its reporter, Simone Beissel, and then voted on. This will be the conclusion of a long process whose complexity is proportional to its related stakes and ambitions. An attempt to analyse “the most important project of the year”, according to the city’s deputy mayor, François Bausch. Road works, construction of buildings, salaries, investments, large projects or small expenses… Every second of the life of a municipality is governed by a budget whose realisation comes from the most meticulous alchemy. How do we tackle such a cliff, how do we decide on the projects to be undertaken and those to be set aside… The discussions traditionally start at the beginning of the summer. François Bausch, deputy mayor in charge of finance: “Our director of finance first of all issues an internal budgetary circular which, submitted to the departments, lists the priorities and directions of the College of Aldermen (read elsewhere, editor’s note). Towards the end of July, a meeting brings together the College, the director of finance as well as the director of technical services. Here, it particularly is a question of medium and long term planning”. It is only upon the return from the summer break that the fundamental discussion really starts. François Bausch: “From the

end of September to the start of October, the College sets down to this draft budget. A full day of these three meetings is entirely dedicated to studying the budget. The College then deals with the expenses and the revenue, item by item”. Put forward on estimate, these expenses and the revenue are meticulously studied and weighed up against each other. François Bausch: “This is the exact time when the College takes its responsibilities. It endeavours to remodel its numbers, which is a particularly difficult exercise as each department defends its aspirations with a lot of motivation. Experience teaches us, however, that it is complicated to carry out, in time, all projects put on the table. We therefore have to put the priorities in order, through an act of reason”. A genuine result of a balancing act carried out with each department, the budget is thus drawn up in its final version towards the end of October. François Bausch: “The last one to date was presented on 6 November to the finance commission which has to give its opinion before the vote in the council. The general framework was mentioned, then all the members of the College talked with the commission” he explains. In parallel, every year, a member from the majority is chosen to issue a budgetary report which has to be presented to the communal council. For the 2008 budget, this person is Simone Beissel. She is a reporter who, thanks to being a former alder-

man, will, in December, be intent on giving a reading, as exhaustive as “lively”, of this budget: “To take an image, we have, on the town scale, a ‘mini-parliament’. The communal council authorises its College of Aldermen – which incarnates the executive power’ – to implement the city’s policy. It gives the ‘financial’ authorisation to raise resources and make expenses. In this exercise, it is the communal law which we use as a legal basis (see enclosed text)”.

In/out “When it comes to revenue, the sale of energy represents, alone, 31% of the year’s total budget. But this figure is largely offset by the purchase cost of this same energy, as well as the cost related to the management, upkeep and development of the inherent infrastructure”, explains François Bausch. “The second post-summer break item is related to collecting the business tax from companies (24%, editor’s note). 17% comes, then, from the Communal Fund. This is a large pot built up at the national level by the ministry of the Interior, the fruit of the public authority’s revenue (VAT, car tax, business tax, etc.) which this ministry assigns in accordance with certain distribution criteria, including the surface area of the municipality, the resident population, etc. It is

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only then that we get to the other revenue in which you have to include land tax, different subsidies, etc.” An immediate reading which enables a large perceived idea to be crushed: “With regards these figures, it is obvious that a policy to increase individual taxes could be conducted with the aim of making the commune’s budget healthy under no circumstance. Their percentage is so small in the budget that this would be a pointless act”. Even more pointless given that, for Simone Beissel, the city’s situation is rather favourable: “It is, typically, a budget of continuity and investment which will be submitted to the vote. It can be implemented because the finances are healthy, solid and stable”. Invest or redistribute? If the question is raised during a favourable economic climate, François Bausch shows no hesitation as to the option to be defended: “We decide to invest, because it is vital that the city remains competitive. It is, furthermore, necessary to compare the revenue and expenditure in order to understand the situation. Most of the ordinary expenses are accounted for by the cost of the personnel. This represents 42% of the total budget. This is a fixed cost to which we need to be very attentive. Then comes the purchase of energy, which devours 24% of the municipality’s budget, in front of the operating (20%), the administration and the building (6% each) products and finally the fleet of vehicles (2%)”.

The city has made this structural development its battle horse, alongside the major priorities which are housing, mobility and the education system. It is therefore not surprising that these themes take in the majority of the large investments of 2008. François Bausch: “We are fighting, for example, to obtain more mix in the city. It is therefore essential to reduce the pressure in the domain of renting. To this end, in 2008, we will invest 10.6 million euros, particularly with the creation of 43 apartments in Rocade de Bonnevoie. Still on this subject, the acquisition premiums will be increased by 20% and housing aid in a socalled protected sector will be increased in the same proportions”. Also in charge of the mobility portfolio, François Bausch also enjoys innovations likely to be stamped 2008: “The public transport point will solicit, alone, some 53 million euros, i.e. almost 10% of the capital’s total budget. The main innovation, this year, will be the investment in a system of operating buses by satellite. This system, whose cost is estimated at 5 million euros (including 2,8 in 2008 and the rest for 2009, editor’s note), will significantly improve the quality of the service offered. This will be a benefit entirely for the users”. For Simone Beissel, the water issue will also be the centre of concerns for the year 2008: “The City of Luxembourg has, on its territory, numerous sources, of which 38 comply with the health standards in force. It is important

to use this asset in order to reduce our dependence”. And our contacts emphasise the importance of the “8.5 million euros thus invested in the drinking water network’s infrastructure, in the organisation of bodies of water, etc. The Beggen purification station will, for its part, benefit from a renovation estimated, in the 2008 budget, at 15.5 million euros”. Housing for the elderly in Merl, 8 million released for the construction of (new) school infrastructures, support to the most disadvantaged through the introduction of new aids “particularly in energy”… A point-by-point approach whose overall consistency François Bausch is keen to defend: “The communal accounting is very transparent; it is even accessible to every citizen, once the budget it voted on. The budget’s vote benefits from a very democratic organisation! Furthermore, we are not the only masters on board. The Ministry of the Interior audits these accounts and is our higher authority”. And the deputy mayor concludes: “Through this budget, we endeavour to construct a policy in which all population categories are recognised and found. We also try to limit the operating costs. The population in the capital is increasing; we have to anticipate the amplification of this phenomenon and this will mean a modernisation – in all domains – of the city which effectively has a cost. All of this has to be taken into account in the presentation of a budget”. 29

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City News

Regards sur la ville Informations pratiques, nouveautés shopping, nouvelles adresses et endroits à découvrir... Les temps forts de l’actualité citadine sont recensés au fil de ces pages, véritables fenêtres ouvertes sur la capitale en mouvement. Practical information, shopping news, new addresses and places to discover... The major topics of the city news can be found on the following pages, displaying the capital in motion.

Illustration: Kosmo

Nationalité, Citoyenneté, Identité et Intégration en questions Sous cet intitulé, ce forum se tiendra les 10 et 11 décembre 2007 au Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster. L’accent sera mis sur les incidences de la présence croissante de migrants sur la cohésion sociale et l’identité des pays européens, tous confrontés au déclin démographique. Seront évoqués, dans une démarche comparative, les mérites et les inconvénients des deux principaux modèles, à savoir le droit du sol et le droit du sang. Les modèles d’intégration sont un peu partout en crise, d’où la recherche de nouvelles approches comme la double nationalité, d’actualité au Luxembourg et ailleurs, l’évolution des pratiques en matière de naturalisation, voire une citoyenneté de résidence ou la citoyenneté européenne en gestation qui permettraient de dépasser en une synthèse supérieure le lien par trop étroit et contraignant entre identité nationale et intégration. Le forum réunira des spécialistes du Luxembourg, de France, d’Allemagne et d’autres pays européens. Il est ouvert au public. Questions on Nationality, Citizenship, Identity and Integration Under this title, the forum will be held on the 10th and 11th December 2007 at the Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster. The focus will be on the impacts of the growing presence of immigrants on the social cohesion and the identity of European countries, all facing a demographic decline. As a comparison, the advantages and disadvantages of the two main models, i.e. the jus soli and the jus sanguinis, will be discussed. The integration models are facing a crisis almost everywhere, hence the search for new approaches. These include dual nationality, current status in Luxembourg and elsewhere, the evolution of practices in terms of naturalisation and even residency or European citizenship in gestation. These would enable the too tight and constraining link between national identity and integration to become more than a superior synthesis. The forum will be joined by specialists from Luxembourg, France, Germany and other European countries and is open to the public. Rens.: Institut Pierre Werner, tél.: 49 04 43 1, www.ipw.lu

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City News

Le temps s’arrête en ville Un peu plus d’un demi-siècle après la création de la boutique, Goeres Horlogerie quitte le quartier de Belair et investit le centre de la capitale luxembourgeoise en s’installant rue Philippe II, aux côtés d’autres enseignes prestigieuses. Sur quatre étages, la maison a regroupé ses collections luxueuses, telles que les bijoux Wellendorff, les perles Schoeffel, les montres Chanel et Hublot, ainsi que ses services administratifs. Les marques Rolex et Patek Philippe ont également apporté leur contribution à l’agencement, en ajoutant au caractère unique du magasin. Time stands still in the city Just over half a century after creating its store, Goeres Horlogerie is leaving the Belair district and is setting up shop on rue Philippe II, in the centre of the Luxembourg capital, alongside other prestigious brands. On four storeys, the shop houses its luxury collections, such as Wellendorff jewellery, Schoeffel pearls, Chanel and Hublot watches, as well as its administrative services. The brands Rolex and Patek Philippe are also adding to the unique character of the store. Goeres Horlogerie, 22 rue Philippe II, Luxembourg. www.goeres.lu

Photo: Etienne Delorme

La créativité pour la vie Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le Sida (samedi 1er décembre), l’Aidsberodung en collaboration avec les Maisons des Jeunes du Grund et de Clausen d’Inter-Actions, a choisi de sensibiliser le public en initiant une chaîne de solidarité s’exprimant par la création d’un Quilt for Life. Une centaine de personnes ont accepté le défi en réalisant une pièce (de 1 x 1 mètre) du Quilt par la décoration d’une toile, que ce soit par la peinture ou autrement. De nombreux artistes luxembourgeois ont, quant à eux, réalisé des œuvres originales sur le thème du sida. Ces œuvres et le Quilt seront dévoilés lors du vernissage (01/12 à 17h) à l’Abbaye de Neumünster. Un Solidarity Candle y sera également allumé, en signe de soutien à toutes les personnes vivant avec le virus HIV résidant au Luxembourg. Les personnes souhaitant témoigner de leur solidarité pourront acheter symboliquement une bougie au stand de l’Aidsberodung installé le 1er décembre au Roude Pëtz à Luxembourg-ville (Grand-rue). Creativity for life Within the context of World AIDS Day (Saturday, 1st December), the Aidsberodung in collaboration with the Maisons des Jeunes du Grund et de Clausen d’Inter-Actions, has decided to raise public awareness by starting a chain of solidarity creating a Quilt for Life. Some hundred people accepted the challenge to each make one square (1 x 1 metre) of the Quilt, decorating a piece of fabric either by painting or by any other means. Numerous Luxembourg artists have, for their part, created original works on the theme of AIDS. These works and the Quilt will be unveiled during the exhibition opening (01/12 at 5pm) at the Abbaye de Neumünster. A solidarity candle will also be lit there, as a sign of support to all persons living with the HIV virus residing in Luxem­bourg. People wishing to show their solidarity can symbolically buy a candle at the Aidsberodung stand set up on the 1st December at the Roude Pëtz in Luxembourg-city (Grand Rue). Journée mondiale de lutte contre le Sida, samedi 1er décembre 2007. Rens.: www.aids.lu 31

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City News

Photo: Concept Factory

La Roumanie en fête

Hotcity: offre élargie Permettant aux nomades de l’Internet de surfer alors qu’ils se déplacent en ville grâce à un réseau d’antennes wifi, Hotcity se veut aussi être une plateforme de communication rapprochant l’administration communale et les commerçants des citoyens et des visiteurs de la capitale luxembourgeoise. Disponible gratuitement depuis juillet dans la Ville-haute, le réseau prend de l’ampleur: grâce à un partenariat avec l’Entreprise des P&T, il entre dans sa phase II et devrait s’étendre dans les prochaines semaines aux quartiers de la gare, puis, courant 2008, couvrir l’ensemble du territoire de la ville. L’offre de Hotcity s’élargit également, puisque le potentiel sera utilisé pleinement au niveau des contenus avec l’extension de l’offre pour la recherche localisée de magasins, de restaurants… Un autre partenariat avec SES Astra devrait permettre d’accroître l’offre de diffusion à la télévision mobile. Hotcity: extended service Enabling internet users to surf even when they are in the city via a network of wifi access points, Hotcity is also a communication platform bringing together the communal authorities and local traders with those visiting the Luxembourg capital. Available free of charge since July in the upper part of the City, the network is extending: thanks to a partnership with the P&T Luxembourg, Hotcity launches its second Phase and should be extended in the coming weeks to the station districts, with the aim to cover the entire city in 2008. Hotcity’s offer is also extending since the potential will be fully used on the content level with the addition of a search service which allows the user to find local shops, restaurants, etc. Another partnership with SES Astra should enable the broadcasting offer to be extended to mobile television. www.hotcity.lu

Depuis 1990, après la chute du communisme, la Roumanie célèbre sa Fête Nationale le 1er décembre. Cette date représente un moment symbolique important pour la constitution de la Roumanie moderne, celui de l’union de tous les territoires habités par les Roumains dans une seule entité. L’union fut accomplie sous le règne du roi Ferdinand Ier de Roumanie, (né prince Ferdinand de Hohenzollern-Sigmaringen), à Alba Iulia, ville transylvaine, après le vote de la Grande Assemblée Nationale pour l’unification des régions de la Transylvanie, du Banat, de la Crisana et du Maramures avec la Roumanie, ville historique où, en 1922, le roi Ferdinand fut couronné roi de tous les Roumains. Cette année, la fête nationale roumaine prend une saveur particulière puisque le pays a fait son entrée dans l’Union européenne et a participé pour la première fois au programme des Capitales culturelles européennes, en partenariat et avec le soutien du Grand-Duché, donnant lieu à de nombreuses manifestations culturelles au Luxembourg et à Sibiu en Roumanie. (voir Highlights). Romania in celebration Since 1990, after the fall of communism, Romania has celebrated its National Holiday on the 1st December. This date is an important symbolic moment for the establishment of modern Romania, that of the union of all territories inhabited by Romanians in a single entity. The union was accomplished under the reign of King Ferdinand I of Romania, (born Prince Ferdinand of HohenzollernSigmaringen), in Alba Iulia, a Transylvanian town. The union was created after the vote by the Great National Assembly on the unification of the regions of Transylvania, Banat, Crisana and Maramures with Romania, the historic city where, in 1922, King Ferdinand was crowned king of all Romanians. This year, the Romanian national holiday is of great importance since the country has become a member of the European Union and has participated for the first time in the European Capital of Culture Programme, in partnership and with the support of the Grand Duchy, giving rise to numerous cultural events in Luxembourg and in Sibiu in Romania. (see Highlights). L’Athénée Roumain de Bucarest est une des premières institutions culturelles appartenant à l’Etat moderne roumain.

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City News

Cinq étoiles grand-ducales

Photo: Etienne Delorme

Intégré dans le projet de rénovation urbaine encouragé par la Ville de Luxembourg, le Sofitel Luxembourg Le Grand Ducal ouvre ses portes courant décembre dans le quartier de la Rocade de Bonnevoie. Surplombant les quartiers historiques classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO, à deux pas de la gare (TGV) et du centre-ville, ce nouvel établissement de prestige, dont la conception a été confiée au Luxembourgeois Marc Werner, offre une allure architecturale résolument contemporaine. S’élevant sur sept étages, Le Grand Ducal, entièrement décoré dans un style moderne et épuré par Philippe Capron du bureau Inter Art, primé aux Hermes Awards, dispose de 128 chambres (dont des suites), offrant toutes le confort et les équipements technologiques les plus modernes, une Board Meeting Room dotée d’équipements de pointe destinée aux rencontres professionnelles, un salon de thé et un espace fitness. Bénéficiant d’une vue panoramique exceptionnelle, le restaurant gastronomique Top Floor, posé au dernier étage, est parrainé par le renommé chef alsacien Antoine Westermann. La cuisine sera orchestrée par Sébastien Perrot, ayant officié dans de réputés hôtels parisiens. Trois salles à manger privatives et le Coco Mango, bar lounge, viennent compléter l’offre. Five Grand-Ducal stars Part of the urban renovation project encouraged by the City of Luxembourg, the hotel Sofitel Luxembourg Le Grand Ducal opens its doors in December in the Rocade de Bonnevoie district. Overlooking the historic districts classed as UNESCO World Heritage, a stone’s throw from the train station (TGV) and the city centre, this new, prestigious establishment, whose design has been entrusted to the Luxem­bourg-based architect Marc Werner, offers a completely contemporary architectural style. On seven storeys, Le Grand Ducal, entirely decorated in a modern, clean style by Philippe Capron from the firm Inter Art, awarded at the Hermes Awards, has 128 rooms (including suites), and offers all the comfort and the most modern technological equipment, a board meeting room equipped with high-tech equipment designed for business meetings, a tea room and a gym. Benefiting from an exceptional panoramic view, the gastronomic restaurant Top Floor is sponsored by the renowned Alsace chef Antoine Westermann. The kitchen will be run by Sébastien Perrot, who has been in charge in renowned Parisian hotels. Three private dining rooms and the Coco Mango lounge bar will complete the offer. Sofitel Luxembourg Le Grand Ducal, 40, boulevard d’Avranches, Luxembourg.

Les designers de mode portugais ont désormais leur boutique dédiée dans la capitale luxembourgeoise. Urbanshoes a ouvert ses portes il y a quelques semaines et présente une large gamme de chaussures et accessoires de mode (des sacs aux bijoux) ultra tendance et exclusivement made in Portugal. La nouvelle enseigne dispose de marques et de signatures de jeunes valeurs montantes du monde de la mode aussi prestigieuses et réputées internationalement que Miguel Vieira et Luís Onofre. Urbanshoes offre ainsi une vitrine représentative et originale de ce qu’offre la création lusophone dernier cri dans l’univers de la mode. “Iber-trendy” shoes! Portuguese fashion designers now have their own dedicated store in the Luxembourg capital. Urbanshoes opened its doors a few weeks ago and has a wide range of high fashion shoes and accessories (from bags to jewellery) that are exclusively made in Portugal. The new store has brands and signatures of young rising stars of the fashion world as internationally renowned and prestigious as Miguel Vieira and Luís Onofre. Urbanshoes thus offers an original shop window that is representative of what the very latest in Portuguese design has to offer the fashion world. Urbanshoes, 25, boulevard Royal, Luxembourg.

Photo: Inter Art Etudes

Des chaussures «Iber-tendance»!

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Nouveautés en bref: Véritable temple du naturel, Lush (60, Grand-Rue, Luxembourg) est internationalement reconnu pour la fabrication de tous ses cosmétiques à la main et avec des fruits et légumes frais, sans ajouts de conservateurs ou de produits d’origine animale. Une vraie philosophie estampillée sur tous les produits où le client retrouve non seulement le détail de la fabrication mais également le nom de la personne qui a confectionné le produit! News in brief... A real temple of nature, Lush (60, Grand-Rue, Luxembourg) is internationally renowned for its hand-made cosmetics, made with fresh fruit and vegetables, with no added preservatives, using only vegetarian products. All of Lush’s cosmectics are true to this philosophy. On each product, customers receive details about the manufacturing as well as thew name of the person who made it! Autre lieu olfactif ayant ouvert à Luxembourg-ville, l’enseigne lettonne Stenders (24A, avenue de la Porte-Neuve, Luxembourg) diffuse une large gamme de savons, de boules et laits de bain, de lotions et pommades et autres produits naturels inspirés des saisons et également fabriqués à la main. Another olfactory location that has opened in Luxembourg-city is the Latvian store Stenders (24A avenue de la Porte Neuve, Luxembourg). This store has a wide range of soaps, bath balls and milks, lotions and pomades and other natural products inspired by the seasons and also hand-made.

And the playlists winner is…

Les fêtes de fin d’année approchent à grands pas. Pour combler petits et grands, trouver le cadeau qui fera plaisir, les magasins seront ouverts les dimanches 2, 16, 23 et 30 décembre. The end-of-year parties are approaching quickly. To delight both young and old and find the present they’ll adore, shops will be open on Sunday 2, 16, 23 and 30 December.

Photo: Etienne Delorme

Lush fabrique tous ses cosmétiques avec des fruits frais

Entre octobre 2006 et juillet 2007, le Mudam invitait les amateurs de musique à proposer librement leur playlist, diffusée tous les mercredis au Mudam Café. Un jury composé de professionnels du monde de la musique a procédé à une sélection et a désigné le lauréat du concours, qui a réuni près de 38 participants. Grand vainqueur: Red aka Boy of the Bipolar Neighbor aka Fred du d:qliq, qui verra ainsi sa sélection produite et distribuée sous le label Mudam Playlist. Arrivaient en deuxième position, Frédéric Silvestrini aka Little Dash et ex aequo à la troisième place, les playlists de Stéphane Courcy de Rosa – Sonic – Hélio Camacho. And the playlists’ winner is… Between October 2006 and July 2007, the Mudam museum invited music fans to freely suggest their playlist, broadcast every Wednesday at the Mudam Café. A jury made up of professionals from the world of music then selected and appointed the winner of the competition which had close to 38 participants. And the winner is: Red aka Boy of the Bipolar Neighbor aka Fred du d:qliq, who will thus see his selection produced and distributed under the label Mudam Playlist. Frédéric Silvestrini aka Little Dash came in second place, with the playlists of Stéphane Courcy de Rosa – Sonic – Hélio Camacho in joint third.

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REMERCIEMENTS : ARC INTERNATIONAL

Vertigo / collection les contemporains “Vertigo” - design D. Rode. Table de repas rectangulaire (L. 210 x l. 100 x H. 76,5) avec allonges. Structure en médium plaque Alpi® type ébène. Disponible en teinté wengé. Piétement en inox brossé. Existe dans d’autres dimensions et sans allonges. Buffet (L. 240 x l. 57 x H. 74). 2 portes coulissantes, 1 tiroir intérieur. Chaise (L. 43,5 x l. 59,5 x H. 91,5). Structure en acier satiné, habillée de cuir (disponible en différents coloris). Bureau (L. 170 x l. 77 x H. 77). Console (L. 165 x l. 82 x H. 40). Table basse (L. 160 x l. 72 x H. 34). BERTRANGE : en face du shopping center La Belle Etoile • 126A, rue de Mamer • Téléphone: 31 95 57 - 1 Ouvert du lundi au vendredi de 10 heures à 19 heures et le samedi de 9 heures à 18 heures, sans interruption. www.roche-bobois.lu


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International Community 162 nationalities live in Luxembourg, including 800 Romanians. 162 nationalités cohabitent à Luxembourg, dont 800 Roumains.

Giving the Future a Past “As well as this Europe that remains to be built… there is a Europe we inherited and which we in turn shall leave to others. The future cannot be built without memory.” Andrei Plesu, Romanian philosopher and former Minister for Foreign Affairs.

P

Sorina Capp, directrice adjointe de l’Institut européen des Itinéraires culturels

Photos: Andres Lejona

reserving the memory and the linked cultural heritage among European states was the initial goal of the Council of Europe’s Cultural Routes Program in 1987. Drawing inspiration from the very first Santiago Routes of the XIth century, when pilgrims traveled to Rome and Jerusalem, the concept remains the same. The idea is that in recognizing its shared history, the result will solidify the concept of the “European citizen” – focusing on that which unites the member states, rather than on what divides them. Romanian Sorina Capp is the directrice adjointe of the European Institute of Cultural Routes that coordinates the 24 officially recognized cultural routes in 49 countries. “It started as a cultural cooperation among countries with the first pilgrim route – Santiago de Compostela. We never imagined the program would become so expansive. Every day there is a new proposal!” ‡ 39

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Networking Opportunities

Des opportunités de créer des réseaux

Razvan Radu, originally from Bucharest, came to Luxembourg as a result of a decision one afternoon that, in his words, “changed my life.” Having to decide quickly among European scholarships in 1998, he based his choice of Luxembourg on a 4-hour tour of the city that he had taken the summer before. “It was a sunny day in July. I walked through the city and thought it was fantastic.” Razvan’s enthusiasm for Luxembourg continues as he now heads the Romania-Luxembourg Business Forum, a non-profit support organization that promotes networking opportunities between Romania and Luxembourg. “It is an economic exchange; our goal is to create opportunities for businesses. Members from many sectors of the business community lend support. Luxembourg is one of the top 20 investors in Romania.” The Forum has helped organize Romanian participation in the Festival of Migration, among other local events. The idea is to increase awareness of the Romanian culture and character as well. “We are very flexible and open-minded!” D.F.A.

Razvan Radu, originaire de Bucarest, est arrivé au Luxembourg à la suite d’une décision prise par un bel après-midi qui, selon ses termes, «a changé ma vie». En 1998, alors qu’il devait faire son choix parmi plusieurs bourses européennes, il a opté pour le Luxembourg en se basant sur une excursion de 4 heures qu’il y avait faite l’été précédent. «C’était une belle journée ensoleillée du mois de juillet. J’ai déambulé dans la ville et l’ai trouvée fantastique». L’enthousiasme de Razvan pour le Luxembourg ne s’est jamais démenti et il dirige aujourd’hui l’association Romania-Luxembourg Business Forum, une asbl dont l’objectif est de développer les réseaux entre la Roumanie et le Luxembourg. «C’est un échange économique, et notre but est de créer des opportunités d’affaires avec le soutien de membres issus de nombreux secteurs du monde des affaires. Le Luxembourg fait d’ailleurs partie du top 20 des investisseurs en Roumanie». Le forum a aidé à organiser la participation roumaine au Festival des Migrations, entre autres événements locaux. «Nous sommes très flexibles et ouverts aux autres cultures».

Razvan-Petru Radu, Président de l’association Romania-Luxembourg Business Forum

‡  There are now cultural itineraries that journey through a network of art, history, architecture and music. Routes span a diverse spectrum, from Mozart’s Europe to the influences of the Viking Age. Some paths have religious connections, such as the travels of Sigeric, the Archbishop of Canterbury. Other itineraries explore fortified castles and archeological sites while still others link landscapes and gardens throughout Europe. A single itinerary may cover as many as ten countries. Not every proposal for itineraries makes the cut. “It has to tell a story about Europe,” Sorina emphasizes. “It must cross borders and have a strong network throughout to support it.” The trans-border aspect is key. “For example, in Sicily you can see in one building the influences of both the Normans and the Arabians. These routes trace the rich influences that we all share.” In her offices at the Centre Culturel de Rencontre, Abbaye de Neumünster where the Institute of Cultural Routes is now based, Sorina Capp points out a huge stone marker. “It is the first marker for tracing the routes of St. Martin. It is a project of the ‘Youth in Progress’ program

– putting young people in charge of researching and implementing a specific itinerary.” As a Romanian, Sorina understands well the multicultural influences in her own country. In Sibiu, for example, the historical and architectural stamp can be seen in Gothic arcades, Renaissance houses and Baroque churches. But something else has shaped the landscape of Romania, especially in Transylvania, which offers a direct connection to Luxembourg. “The Saxon influence is undeniable in Sibiu. They actually speak a kind of Luxembourg language. The architecture, the ordered gardens – this is not Romanian. This is Saxon.” Sorina explains how settlers from the RhineMoselle region founded Sibiu in the XIIth century. They created ‘Siebenbürgen’, the seven fortified cities, as well as massive, fortified churches. “There still exists this partnership between Luxembourg and this part of Romania. They speak the same language. They understand each other.” It is no accident, then, that Sibiu shared the title of European Culture Capital with Luxem-

bourg this year. Embracing the theme of “Crossing Borders”, Sibiu chose “City of Culture/City of Cultures”, celebrating the ethnic diversity within the city, as well as its shared history with neighboring countries Hungary and Bulgaria. There were festivals throughout the country earlier in the year, as well, when Romania marked its official entry into the European Union. As Romania takes its solid place in the European Community, it has also raised its own international profile through tourism, promoting its rich heritage to other European communities. This has already paid off economically, and there are long-term goals to preserve the historical sites that suffered neglect during the years of the communist regime. The goal mirrors the concept behind the Cultural Routes Project itself – recognizing and protecting the common history that all Europeans share. Andrei Plesu: “Give us a chance for the future and we in turn will give you a piece of your past. We are part of your heritage. Help us save it.” Deborah Fulton Anderson

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The Nine O’Clock Report

Le Nine O’Clock Report

As Senior News Editor, Europe, for the daily Romanian newspaper Nine O’ClockRomania, Carmen Dinu is constantly on the road between Brussels, Luxembourg and Strasbourg. Her particular focus is to report on European and International Affairs as well as on the European Commission. “Every day is a challenge. You are right in the middle of events.” Nine O’Clock is the first and only publication of its kind, and for twelve years it has been publishing articles on foreign politics, business, finance and sports. It is written in English and targeted at the many foreign residents in Romania, as well as businessmen and tourists. “They wanted it to be the first ‘read’ that people would see when they arrived at the office and were drinking their first cup of coffee. That’s why it’s called Nine O’Clock.” It was also meant to be a bridge between the burgeoning financial markets in Romania and ‘the democratic West’.” The formula has been so successful that two other publications, in French and Italian, are now available. D.F.A.

En tant que rédactrice en chef de la rubrique européenne pour le quotidien roumain en langue anglaise Nine O’Clock-Romania, Carmen Dinu est constamment sur les routes. Ses reportages se concentrent sur les affaires internationales et européennes ainsi que sur la Commission européenne. «Chaque jour représente un nouveau défi. Vous êtes véritablement au cœur des événements». Nine O’Clock est la première publication de ce type et est unique en son genre: depuis douze ans, elle publie des articles sur la politique étrangère, les finances et le sport. Rédigée en anglais, elle s’adresse aux étrangers résidant en Roumanie, aux hommes d’affaires et aux touristes. «Ils voulaient que ce soit le premier journal que les gens puissent lire en arrivant au bureau et en sirotant la première tasse de café de la journée. C’est pourquoi il est intitulé Nine O’Clock. Le but était de jeter un pont entre les marchés financiers bourgeonnants en Roumanie et la démocratie occidentale». Deux autres publications, l’une en français et l’autre en italien, sont aujourd’hui également disponibles.

Carmen Dinu, rédactrice en chef, Nine O’Clock Romania

Créer un passé pour l’avenir A l’instar de cette Europe qu’il nous est donné de construire aujourd’hui, n’oub­li­ ons pas qu’il existe une Europe dont nous avons hérité et que nous cèderons à notre tour aux autres. L’avenir ne peut se bâtir sans la mémoire du passé», Andrei Plesu, philosophe roumain et ancien ministre des Affaires étrangères. Préserver la mémoire et le patrimoine culturel des différents états européens, tel était l’objectif initial du programme des Itinéraires culturels créé par le Conseil de l’Europe en 1987. S’inspirant des tout premiers Chemins de Saint-Jacques de Compostelle du XIe siècle, époque où les pèlerins partaient de Rome pour rejoindre Jérusalem, le concept reste le même. L’idée est la suivante: le concept de «citoyen européen» doit sortir renforcé d’une démarche de reconnaissance de notre histoire commune, en mettant l’accent sur ce qui unit les états membres plutôt que sur ce qui les sépare. La Roumaine Sorina Capp est la directrice adjointe de l’Institut européen des Itinéraires culturels, qui coordonne les 24 itinéraires culturels reconnus officiellement dans 49 pays. «Tout a commencé comme une coopération culturelle entre les pays, avec le premier chemin de pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Jamais

nous n’aurions pu imaginer, à l’époque, que ce programme prendrait une telle ampleur. Chaque jour, nous recevons une nouvelle proposition!». Il existe à l’heure actuelle des itinéraires culturels qui parcourent les domaines de l’art, de l’histoire, de l’architecture et de la musique. Ces itinéraires abordent des thèmes très variés, de l’Europe de Mozart aux influences de l’ère des Vikings. Certains sont teintés de religion, comme le voyage entrepris par l’archevêque de Canterbury, Sigéric, pour se rendre à Rome. D’autres explorent les châteaux forts et les sites archéologiques, tandis que d’autres encore s’intéressent aux paysages et aux jardins. Un seul itinéraire peut couvrir pas moins de dix pays. Pourtant, toutes les propositions d’itinéraires ne sont pas retenues. «Il faut que l’itinéraire nous relate une histoire liée à l’Europe», précise Sorina. «Il doit traverser les frontières et être soutenu par un réseau solide de connexions». L’aspect transfrontalier est fondamental. «En Sicile, par exemple, un seul bâtiment peut révéler les influences normandes et arabes à la fois. Ces itinéraires retracent les références historiques que nous partageons tous». Dans ses bureaux du Centre Culturel de Rencontre, à l’Abbaye de Neumünster où siège aujourd’hui l’Institut européen des Itinéraires

culturels, Sorina Capp nous indique une énorme borne en pierre. «C’est la première borne qui a tracé les chemins de Saint-Martin. Il s’agit d’un projet du programme «Jeunesse en action», qui charge les jeunes de mener des recherches et de mettre en œuvre un itinéraire spécifique». En tant que Roumaine, Sorina saisit parfaitement les influences multiculturelles dans son propre pays. A Sibiu, par exemple, l’empreinte historique et architecturale apparaît dans les arcades gothiques, les maisons de style Renaissance et les églises baroques. Mais le paysage roumain est également marqué par autre chose, surtout en Transylvanie, qui offre une connexion directe avec le Luxembourg. «L’influence saxonne est indéniable à Sibiu. On y parle aujourd’hui une langue qui s’apparente au luxembourgeois. L’architecture et l’agen­ cement des jardins n’ont rien de roumain. C’est du pur saxon». Sorina nous explique alors comment des colons en provenance de la région Rhin-Moselle ont fondé Sibiu au XIIe siècle. Ils ont créé «Siebenbürgen», les sept cités fortifiées, ainsi que d’imposantes églises fortifiées. «Ce lien historique existe toujours entre le Luxembourg et cette partie du territoire roumain. Ils parlent ‡ 41

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Kicking the Habit

Arrêter la cigarette

Dr Robert Rusu was an Emergency Room surgeon in Romania. He also used to smoke. After moving to Luxembourg and working towards a doctorate in psychology at the University of Metz, Dr Rusu is now a specialist in a new field of preventative medicine: tabacologie, or the treatment of nicotine addition. “I get the tough cases that are referred to me by other general practitioners. For each case, I design an individual program.” From the initial questionnaire – to determine the level of addiction and method of treatment – to the last drag on the last cigarette, it can often take a year. “Motivation is key. We can use behavioral therapy or nicotine patches, or a combination. Each case is unique.” Whether in his role as an intern in general practice with the University of Luxembourg or in his work with the behavioral aspects of addiction, Dr Rusu believes it is important to treat “the whole patient.” This means finding a balance between straight medical solutions (prescribing tests and drugs) and social, emotional and environmental values as well. “It is a problem we’ve neglected for many years”. D.F.A.

Le Dr Robert Rusu exerçait jadis comme chirurgien urgentiste en Roumanie. Il était également fumeur. Après avoir déménagé au Luxembourg et s’être consacré à un doctorat en psychologie à l’Université de Metz, le Dr Ruzu est désormais spécialisé dans la tabacologie ou le traitement de la dépendance à la nicotine. «Je reçois les cas difficiles qui sont recommandés par d’autres praticiens généralistes. Pour chaque cas, je conçois un programme individuel». Entre l’entretien de départ et la dernière bouffée de la dernière cigarette, il peut souvent s’écouler un an. «La motivation est le facteur clé. On peut recourir à la thérapie comportementale ou aux patches de nicotine, ou encore combiner les deux. Chaque cas est unique». Qu’il revête sa blouse blanche d’interne en médecine générale à l’Université de Luxembourg ou qu’il traite des aspects comportementaux de la dépendance, le Dr Rusu pense qu’il faut soigner «le patient dans sa globalité»: faut trouver un équilibre entre les solutions médicales et les facteurs sociaux, émotionnels et environnementaux. «C’est un aspect que nous avons négligé pendant de nombreuses années».

Dr. Robert Rusu, Médecin Généraliste en Formation Spécifique à l’Université de Luxembourg

‡  la même langue. Ils se comprennent». Ce n’est donc pas un hasard si Sibiu partage cette année le titre de Capitale culturelle européenne avec le Luxembourg. Embrassant le thème «transfrontalier», Sibiu a choisi pour slogan «Ville de la culture – Ville des cultures», pour célébrer la diversité ethnique de la ville ainsi que son histoire commune avec ses pays voisins, la Hongrie et la Bulgarie. Le début de cette année a également été émaillé d’une série de festivals à travers tout le pays, en hommage à l’entrée officielle de la Roumanie dans l’UE. Alors que la Roumanie s’ancre solidement dans la Communauté européenne, elle en profite pour relever son image internationale par la promotion touristique et invite les autres états européens à venir découvrir la richesse de son patrimoine. Les retombées économiques ne se sont pas fait attendre et l’objectif à long terme est de préserver les sites historiques qui ont été négligés pendant les années de régime communiste. Cet objectif reflète bien le concept qui sous-tend le projet d’Itinéraires culturels lui-même: reconnaître et protéger l’histoire commune que partagent tous les Européens. Andrei Plesu : «Donnez-nous une chance pour l’avenir et en échange, nous vous donnerons un morceau de votre passé. Nous faisons partie de votre héritage. Aidez-nous à le sauver».

Romania Facts

For More information Romanian Embassy Ambassador: HE Vlad Alexandrescu 41, boulevard de la Pétrusse L-2320 Luxembourg http://luxemburg.mae.ro Romania Luxembourg Business Forum www.romlux.org Nine O’Clock Romania www.nineoclock.ro Romania in Luxembourg 01.12-15.12.07 Romanian Film Festival, Esch-sur-Alzette, Thionville, Sarreguemines, Longwy www.kulturfabrik.lu

About Romania Population 22.276.056 (July 2007) Capital: Bucharest Government: Republic National Day: 1 December (1918) Chief of State: President Traian Basescu. Head of government: Prime Minister Calin Popescu-Tariceanu Where Romanians work EU institutions, industry, investment firms, language schools Famous Romanians George Enescu, composer Constantin Brancusi, artist Ilie Nastase, tennis player How Do You Say? Good day! Good morning! Good evening! Buna ziua! Buna dimineata! Buna seara!

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Grand Théâtre

Konzept geglückt Für  Theater-, Opern- und Tanzliebhaber ist der Besuch der auch als „Neien Theater“ bekannten Bühne am Glacis ein Muss. International gefeierte Künstler und anspruchsvolle Produktionen sorgen für ein Programm, das dem Vergleich mit dem Ausland mehr als standhält.

L

uxemburg soll europäisches Format bekommen. Wenn das Pei-Museum und die Konzerthalle auf Kirchberg fertig gestellt sind, wird hier ein spannendes kulturelles Dreieck entstehen, in dem das Theater mithalten muss. Ich möchte den Ort beleben und auch verstärkt ein jüngeres sowie internationales Publikum ansprechen“, wünschte sich Intendant Frank Feitler in einem Interview 2003, kurz bevor das „Grand Théâtre“ nach fünfjährigen Renovierungs- und Sanierungsarbeiten wieder eröffnet werden konnte. Dass sich das ambitiöse Anliegen in der Zwischenzeit als überaus erfolgreich erwiesen hat, beruht auf verschiedenen Faktoren. Zum einen wohl auf Frank Feitler selbst, der es mit seinem Team geschafft hat, die Kulturszene Luxemburgs mit spannenden Eigenproduktionen in Zusammenarbeit mit dem Kapuzinertheater sowie innovativen Inszenierungen, darunter etliche internationale Weltpremieren wie z.B. von der renommierten Choreographin Sasha Waltz, nachhaltig zu beleben.

Frischer Wind

Photo: Andres Lejona

Das Theater wurde nicht nur im Hinblick auf Innenausstattung und Bühnentechnik rundum erneuert, auch inhaltlich weht seit 2003 ein frischer und für manche Besucher vielleicht auch hin und wieder stürmischer Wind. Dennoch habe man, so Feitler, seit der Wiedereröffnung sicher mehr Zuschauer dazu gewonnen als „Stammkunden“ verloren. Viel Anklang findet das Programm zunehmend ‡ 45

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Hochmodern

Le Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg a été construit à l’occasion du millénaire de la ville, entre 1960 et 1964, d’après les plans de l’architecte parisien Alain Bourbonnais. Il a rouvert ses portes en octobre 2003 après une extension et une rénovation complètes du bâtiment (notamment une très coûteuse opération de désamiantage, la mise en place d’équipements scéniques ultramodernes et la création d’un parking souterrain) commencées en 1998. Il dispose d’une grande salle (943 places), ainsi que d’une seconde salle, le «studio» (installation modulable offrant de 100 à 400 places). Fort de sa triple vocation, il présente ainsi des pièces de théâtre en différentes langues, des opéras et des spectacles de danse. Renseignements et réservations: tél.: 47 08 95 1, fax: 47 08 95 95. Du lundi au vendredi de 10h à 18h30. www.theatres.lu www.luxembourg-ticket.lu�

Photo: Pino Pipitone

Das „Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg“ wurde zur Tausendjahr-Feier der Stadt Luxemburg zwischen 1960 bis 1964 nach Plänen des Pariser Architekten Alain Bourbonnais errichtet. Nach umfangreichen Arbeiten zur Erweiterung und Renovierung des Gebäudes (u.a. eine sehr kostspielige Asbestsanierung, die Installation einer hochmodernen Bühnentechnik sowie die Einrichtung eines unterirdischen Park­ hauses), die 1998 begannen, wurde es im Oktober 2003 wieder eröffnet. Es verfügt über einen großen Saal (943 Plätze) und einen zweiten Saal, das „Studio“ (eine veränderbare „Black Box“, die zwischen 100 und 400 Plätze umfassen kann). Als Dreispartenhaus bietet es Theater in verschiedenen Sprachen, Oper und Tanz. Infos und Reservierungen: T 47 08 95 1, F 47 08 95 95. Montags bis freitags von 10 bis 18.30 Uhr. www.theatres.lu www.luxembourg-ticket.lu

Résolument moderne

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‡ bei den zahlreichen nicht-luxemburgischen Einwohnern, die immerhin 70% der Gesamtzuschauerzahl ausmachen. Vor allem im englischsprachigen Bereich wurden zahlreiche Anstrengungen unternommen. So konnten u.a. Produktionen mit Schauspielstars wie Ralph Fiennes verpflichtet werden. Für 2008/2009 ist ein ganzer Monat mit englischen und amerikanischen Inszenierungen aus Oper, Tanz und Theater geplant. Besonders erfolgreich sind generell die Sparten Oper und Tanz, deren Vorstellungen fast immer ausverkauft sind. Das Theater tut sich dagegen etwas schwerer und kann nur bei sehr bekannten Stücken auf ein zahlreiches Publikum hoffen. ����� „Wir ������ hören ���������������������� von den ausländischen Künstlern allerdings immer wieder, wie neugierig, aufgeschlossen und aufmerksam das hiesige Publikum ist. Insofern ist unser Konzept, einen anspruchsvollen Spielplan mit ungewöhnlichen Akzenten anzubieten aufgegangen. Das freut mich rückblickend am meisten genau wie die gute Zusammenarbeit mit der Verwaltung der Stadt Luxemburg“, sagt Frank Feitler. Der ehemalige Philosophie- und Deutschlehrer hat sich vor seinem jetzigen Job künstlerisch vor allem als Drehbuchschreiber („Schacko Klak“, „Three shake-a-leg steps to heaven“, „Black Dju“), Regis-

seur luxemburgischer Themenabende sowie als Dramaturg in Basel und Hamburg einen Namen gemacht. Seine internationalen Kontakte kommen ihm nunmehr bei der Verpflichtung ausländischer Künstler und Ensembles zugute. Die Resonanz auf die Luxemburger Spielstätte ist manchmal jedoch schon fast zu groß: „Das Haus hat im Ausland einen sehr guten Ruf, und wir sind bekannt für unsere Gastfreundschaft. Sowohl unsere Verwaltung als auch die Technik ernten sehr viel Lob und Anerkennung. Ein wichtiger Punkt ist hierbei sicher, dass wir uns im organisatorischen Bereich um größtmögliche Flexibilität bemühen“, erklärt Frank Feitler.

Auch ohne Fahnen Ein weiterer Trumpf des Theaters ist seine moderne technische Ausstattung und die leistungsfähige, flexible Hauptbühne, die in einem Umkreis von 500 km kaum Konkurrenz findet. Das „Studio“ wurde aus seinem einstigen Schattendasein erlöst und wieder in den Theaterbetrieb integriert. Es kann als Werkstattbühne genutzt und dank des flächendeckend verlegten Bühnenbodens überall bespielt werden. Eine begehbare, oberhalb des Saals verlaufende

Galerie für die Technik sowie ein mobiles, variables Zuschauerpodest sorgen für zusätzliche Flexibilität. Hier kommen vor allem alternative Produktionen zum Zug. Seine neue Bestimmung verdankt das „Studio“ nicht zuletzt der asbestbedingten Komplettsanierung der Innenräume, die zu völlig neuen Überlegungen führte, wie die Spielstätte künftig genutzt werden könnte. Die etwas triste 60er Jahre Ästhetik des Gebäudes blieb dagegen unangetastet. Seit Frank Feitler dort das Zepter schwingt, werden Fassade und Bühnenturm abends immerhin farbig beleuchtet und sorgen für eine einladende Optik. Das Einzige, was dem Theater-direktor momentan noch Kopfzerbrechen bereitet, ist die Tatsache, dass auf dem Vorplatz keine Fahnen aufgehängt werden können. Da das Theater oft auch zu offiziellen Empfängen ausländischer Staatsgäste oder wie beim Nationalfeiertag zu einer Feierstunde mit dem diplomatischen Korps genutzt wird, ein kleiner Schönheitsfehler: „Hier warten wir noch auf einen Geistesblitz des Architekten“, so Frank Feitler. Eingefleischten Theatergängern dürften die unbeflaggten Masten, solange die hohe und innovative Qualität des Spielplans weiterhin aufrecht erhalten wird, dagegen wohl weniger am Herzen liegen. Vibeke Walter

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C’est important de savoir

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Medea

Le succès au rendez-vous P our les passionnés de théâtre, d’opéra et de danse, la scène du rond-point Schuman, également connue sous le nom de «Neien Theater», est un incontournable. Des artistes de réputation internationale et des productions ambitieuses proposent un programme qui soutient largement la comparaison avec l’étranger. «Luxembourg doit prendre une dimension européenne. Lorsque le Musée Pei et la Salle de concert de Kirchberg seront achevés, nous disposerons ici, avec le Théâtre, d’un triangle culturel exceptionnel. C’est un lieu que je souhaite animer tout en me tournant davantage vers un public plus jeune et international», déclarait son directeur Frank Feitler dans une interview réalisée en 2003, peu avant que le Grand Théâtre rouvre ses portes après cinq ans de travaux de rénovation et d’assainissement.

Un souffle nouveau Son incontestable succès depuis lors est dû à différents facteurs. Pour commencer, à Frank Feitler lui-même. C’est en effet lui et son équipe qui, par leur ténacité, sont parvenus à animer

la vie culturelle de Luxembourg par des productions en collaboration avec le Théâtre des Capucins et des mises en scène innovantes, notamment des premières mondiales de la fameuse chorégraphe Sasha Waltz. La rénovation complète du théâtre ne s’est pas seulement appliquée à l’extérieur et aux équipements scéniques. Depuis 2003, il y souffle également un vent nouveau, voire décoiffant pour certains de ses visiteurs. Cependant, selon M. Feitler, le nombre de nouveaux spectateurs depuis la réouverture l’emporte sans conteste sur celui des «habitués». Le programme remporte en effet un succès croissant auprès des non-Luxembourgeois, qui continuent à représenter 70% du public. C’est en particulier dans le domaine anglophone que de nombreux efforts ont été entrepris. Cela a permis de rendre possible, entre autres, des productions des stars telles que Ralph Fiennes. Pour 2008/2009, des mises en scène anglaises et américaines – opéra, danse et théâtre – sont ainsi prévues pendant un mois entier. L’opéra et la danse sont généralement plé­bi­ scités, les billets des représentations étant qua­ siment toujours vendus à l’avance. Le théâtre a, quant à lui, la partie moins facile et ne doit

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Cendrillon

s’attendre à un public nombreux qu’en produisant des pièces très connues. «Pourtant, les artistes étrangers ne cessent de nous répéter à quel point le public d’ici est curieux, ouvert et attentif. Jusqu’ici, nous nous sommes atta­chés à offrir un programme à la fois ambitieux et quelque peu inhabituel. Rétrospecti­­vement, je suis particulièrement heureux de la qualité de notre coopération avec l’admi­nistration de la Ville de Luxembourg», commente Frank Feitler. Avant d’occuper sa fonction actuelle, cet ancien professeur de philosophie et d’alle­ mand s’est fait un nom dans le monde artistique comme auteur de scénarios (Schacko Klak, Three shake-a-leg steps to heaven, Black Dju), réalisateur de soirées thématiques luxem­ ­bourgeoises, ainsi que comme dramaturge à Bâle et Hambourg. Du fait de cette obligation d’inviter des artistes et des troupes étran­ gers, ses contacts internationaux lui sont aujourd’hui précieux. Le rayonnement de la scène luxembourgeoise est parfois presque trop grand: «La maison jouit d’une très bonne réputation à l’étranger, et nous sommes connus pour notre hospitalité. Qu’il s’agisse de notre gestion ou de la technique, les louanges et la reconnaissance nous ont

été accordées généreusement. Sur ce point, il est important de noter que nous nous efforçons d’offrir le plus de flexibilité possible dans le domaine de l’organi­sation», explique Frank Feitler.

Même sans les drapeaux L’autre atout du théâtre réside dans ses équipements techniques modernes et sa scène principale, modulaire et performante, quasiment sans rivale dans un rayon de 500 km. Le «studio» a, quant à lui, été sorti de l’ombre et réintégré à l’activité du théâtre.  Il peut servir de scène de répétition et, grâce à son plancher mobile, permet d’effectuer des enregistrements n’importe où. Une galerie technique au-dessus de la salle et sur tout le pourtour de celle-ci, ainsi qu’un podium mobile à géométrie variable complètent la flexibilité de l’installation. Y sont présen­tées avant tout des productions alternatives. Sa nouvelle vocation, le «studio» la doit en particulier au ­désamiantage complet des espaces intérieurs. Cette opération a conduit

à repen­ser les possibilités d’utilisations futures des installations. L’esthétique un peu terne des années 60 du bâtiment est toutefois restée inchangée. Depuis que Frank Feitler a pris la direction, l’éclairage de la façade et de la tour occupée par la scène le soir leur a en revanche redonné des couleurs. Le seul casse-tête auquel le directeur du théâtre reste confronté pour le moment est que les drapeaux ne sont pas autorisés sur la place devant le bâtiment. Celui-ci étant fréquemment utilisé pour accueillir des hommes d’état ­étrangers ou, lors de la fête nationale, le corps diplomatique, il s’agit là d’une petite faute de goût: «Nous attendons encore une illumination de la part de l’architecte», commente Frank Feitler. Tant qu’une programmation de qualité et innovante est au rendez-vous, il est peu probable que les spectateurs s’offusqueront de la présence de mâts sans drapeaux.

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Photo: Joris Jan Bos

Alexander Ekman LAB 15

Highlights

Temps forts

Von Dezember 2007 bis März 2008 stehen zahlreiche interessante Koproduktionen und Welturaufführungen auf dem Programm:

La période de décembre 2007 à mars 2008 se signale par de nombreuses coproductions et tournées mondiales:

DEZEMBER 2007 Welturaufführung der neuen Kreation von Fredéric Flamand Koproduktion Ballet de Marseille und Grand Théâtre de Luxembourg im Rahmen von Luxemburg und Groß­ region, Europäische Kulturhauptstadt 2007. Les Mamelles de Tirésias/Le Bal Masqué Oper, Eigenproduktion mit luxemburgischen und belgischen Sängern, Orchester: Les Musiciens, luxemburgisches Kammerorchester. Weihnachten im Theater, Programm für Kinder Bubak d’Murmeldéer Cendrillon, Oper für Kinder, Koproduktion mit der Brüsseler „Opéra Monnaie“ (Januar 08) JANUAR 2008 L’Etoile, Oper von Chabrier Koproduktion Angers/Nantes Opéra und Grand Théâtre Orchestre Philharmonique du Luxembourg

DECEMBRE 2007 Tournée mondiale pour la nouvelle création de Frédéric Flamand Coproduction du Ballet de Marseille et du Grand Théâtre de Luxembourg dans le cadre Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007. Les Mamelles de Tirésias/Le Bal Masqué Opération, production propre avec des interprètes luxembourgeois et belges; orchestre Les Musiciens, orchestre de musique de chambre luxembourgeois. Noël au théâtre, programme pour les enfants Bubak d’Murmeldéer Cendrillon, opéra pour enfants, en coproduction avec l’Opéra de la Monnaie de Bruxelles (janvier 2008) JANVIER 2008 Opéra «L’Etoile d'Etienne Chabrier» Coproduction Opéra d’Angers/Nantes et du Grand Théâtre Orchestre Philharmonique du Luxembourg

FEBRUAR 2008 Il Sant‘ Alessio Barockoper von Landi Koproduktion Théâtre de Caen, Grand Théâtre de Genève, Théâtre des Champs Elysées, Opéra de Nancy, Grand Théâtre Die Inszenierung wurde von der Presse bei der Premiere in Caen hochgelobt. Alle Rollen sind von Männern besetzt.

FEVRIER 2008 Opéra baroque Il Sant’ Alessio, de Landi Coproduction du Théâtre de Caen, du Grand Théâtre de Genève, du Théâtre des Champs Elysées, de l’Opéra de Nancy et du Grand Théâtre. Lors de l’avant-première à Caen, la mise en scène a été littéralement encensée par la presse. Tous les rôles sont tenus par des hommes.

MÄRZ 2008 Welturaufführung einer neuen Creation vom Ballet de Biarritz Koproduktion Ballet de Biarritz, Grand Théâtre

MARS 2008 Présentation d’une nouvelle création du Ballet de Biarritz dans le cadre d’une tournée mondiale Coproduction du Ballet de Biarritz et du Grand Théâtre

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Soucieux de partir à la rencontre de la gente canine fréquentant les chemins de la capitale, Christian Aschman a choisi de se mettre «à sa hauteur». Un patchwork insolite réalisé à cinq centimètres du sol, autant de points de vue d’une certaine forme de diversité sociale.

«Rufus m’a dit…» “Rufus told me…” Anxious about going off in search of the dogs roaming the capital’s streets, Christian Aschman decided to “stand up tall”. An unusual patchwork created five centimetres above ground shows many points of view of a certain form of social diversity.

Rufus, route d’Esch 52 10_portfolio.indd 52

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Bonito, rue du Palais de Justice

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Shinto, asile pour animaux, Gasperich

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Tarou-Jeff, rue Notre-Dame

Slow, Chiquita et Rocky, rue de la Poste 61 10_portfolio.indd 61

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Bella, Fetschenhaff

Duke York, Schueberfouer 63 10_portfolio.indd 63

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Sport

En garde! Doyenne incontestable des sports de combat en Europe, l’escrime s’est imposée il y a quelque 125 ans en terre ­luxembourgeoise. Découverte d’une Fédération à la santé de fer.

P

Photos: Andres Lejona

eu de disciplines sportives peuvent s’enorgueillir d’une telle longévité. Malgré le temps qui s’écoule et la valse des modes, l’intérêt pour l’escrime n’a jamais véritablement subi de désintérêt. Bien que les duels à la pointe du jour, les règlements de compte entre gentilshommes rompus à l’art subtil d’épéiste, appartiennent désormais à la légende, l’esprit est resté intact, inaltérable. Aujourd’hui, l’escrime est reconnue comme une pratique sportive complète, exaltant des vertus aussi bien physiques que philosophiques telles que le courage et le respect de l’adversaire, en résumé une école de la vie avant la lettre. C’est d’ailleurs le point de vue défendu avec force par Armand Lemal, président de la Fédération Nationale et Président du Cercle grand-ducal d’escrime Luxembourg: «A mon sens, l’apprentissage du maniement des armes dépasse le simple cadre sportif. Il requiert une certaine condition corporelle ainsi qu’une coordination nécessitant une formation préalable, mais également une discipline stricte, un respect des règles et de l’autre qui sont absolument indispensables. Le rituel du salut, de la poignée de main à la conclusion du combat et le système de sanction en cas de mauvais geste ou d’attitude discourtoise témoignent de cette volonté d’imposer un code d’honneur toujours très vivace chez les pratiquants. Il faut vaincre, certes, mais pas à n’importe quel prix, ne pas humilier son adversaire, apprendre à gagner et à perdre en faisant preuve d’une certaine humilité. Les valeurs prônées par le code sont, pour tout adepte digne de ce nom, la base de la pratique». Aujourd’hui, la Fédération compte plus de 300 escrimeurs se partageant entre les fidèles de l’épée et les partisans du fleuret, le Luxembourg n’ayant pas de tradition du sabre. Les qualités essentielles d’un bon escrimeur sont la souplesse, l’endurance, la vivacité et l’anticipation, qui, vu la rapidité des assauts, demeurent la pierre angulaire de ce sport si exigeant. Cependant, il n’y a aucune limite d’âge préconisé. Ainsi, les plus jeunes pourront dès ‡ 65

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L’escrime en bref

Fencing in brief

L’escrime est un art martial qui plonge ses racines dans le fondement même de la civilisation européenne, elle trouve d’ailleurs ses lettres de noblesse dès l’aube du moyen-âge. Dans sa version classique, la pratique emploie trois armes différentes: l’épée, le fleuret et le sabre. L’escrime est régie par la Fédération Internationale d’Escrime (FEI) dont le siège est installé à Lausanne. Elle compte 121 pays membres à travers le monde.

Fencing is a martial art whose roots are buried in the very foundation of European civilization. Its credentials can be found since the dawn of the Middle Age. In its traditional version, the sport uses three different weapons: the epée, the foil and the sabre. Fencing is governed by the International Fencing Federation (FEI) whose headquarters are in Lausanne. It has 121 member countries throughout the world.

L’escrime emploie trois armes: l’épée, le fleuret et le sabre. Fencing uses three different weapons: the epee, the foil and the sabre.

‡   cinq ans s’essayer aux joies des armes. Il y a indubitablement une motricité spécifique à acquérir, un sens tactique primordial à développer et une créativité à exacerber, mais au terme de quelques leçons, sous le regard attentif d’un maître d’armes éclairé, ils verront rapidement leurs réflexes s’améliorer, leur lucidité au combat s’aiguiser, avec certainement beaucoup moins de risques de blessures que dans de nombreux sports plus modernes, du fait de la fluidité de la plupart des mouvements: «La sécurité est garantie par le respect de règles et du code, mais également par un matériel adéquat. Ce matériel vous est fourni gracieusement au cours des premiers essais, de même que les conseils avisés d’un maître d’armes toujours présent lors des entraînements. Actuellement, cinq clubs se partagent les locaux de la Fédération en rotation, ce qui permet d’offrir l’opportunité au grand public d’expérimenter la discipline quasiment tous les jours de la semaine et quelques fois les week-ends», souligne Monsieur Lemal. Sport olympique de la première heure, l’escrime a encore de beaux jours devant elle et devrait refaire peau neuve lors des jeux de Pékin. Mais avant cela, la Coupe du Monde Dames d’escrime se tiendra au Centre National d’Escrime le 23 février prochain, le top 30 international devrait être au rendez-vous. Lim Sung Jin La Fédération Nationale compte près de 300 membres pratiquants. Cinq clubs s’entraînent en alternance quotidiennement dans les locaux du Centre National d’Escrime situé dans l’ancien hall d’exposition de la rue Ermesinde, dès 16 heures. Les premiers assauts sont gratuits et le matériel adéquat est mis à votre disposition dans un premier temps. www.escrime-fle.lu

En garde! F

encing, the undisputed doyen of com-­

bat sports in Europe, gained recognition some 125 years ago on Luxembourg soil. Dis-­ cover a federation with an iron constitution. Few sport disciplines can be proud of such longevity. However, in spite of the time passing and the change of trends, interest in fencing has never really declined. Although duels at daybreak and settlements between gentlemen trained in the subtle art of fencing, now belong to legend, the spirit has remained intact, unalterable. Today, fencing is known as a complete sport exalting virtues both physical, obviously, and philosophical such as bravery and respect of one’s opponent; in brief a precursor school of life. Furthermore, this point of view is greatly defended by Armand Lemal, president of the National Federation and President of the Cercle grand-ducal d’escrime Luxembourg: “In my opinion, learning to handle weapons goes beyond the framework of sport. It requires a certain

physical condition and coordination entailing prior training, but also a strict discipline and an absolutely essential respect of the rules and of the adversary. The greeting ritual, the handshake at the end of the fight and the penalty system in case of a bad gesture or a discourteous attitude are proof of this desire to impose a code of honour that is forever strong in fencers. Of course, winning is important, but not at any price, you shouldn’t humiliate your opponent, rather learn to win and lose by demonstrating a certain humility. The values advocated by the code are, for any adept worthy of this name, the basis of the sport”. The National Federation has almost 300 practicing members. Five clubs train in rotation daily on the premises of the Centre National d’Escrime located in the old exhibition hall on rue Ermesinde from 4pm onwards. The first combats are free of charge and the appropriate equipment is made available to you. www.escrime-fle.lu

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Depuis juillet 2007, la Ville de Luxembourg vous offre un accès mobile à Internet au centre-ville. Avec votre ordinateur portable ou votre téléphone mobile, vous pouvez consulter vos emails, surfer sur Internet et rechercher des informations pratiques. Hotcity est un outil d’avenir, d’interactivité et de dialogue pour vous qui vivez la ville.

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L’ Internet mobile en ville

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Adresses utiles Musées, bars, discothèques, galeries d’art, théâtres, salles de spectacles, services de l’Administration de la Ville de Luxembourg… Une sélection d’adresses pour aller danser, assister à un spectacle ou assurer un suivi administratif.

Musées

CASINO LUXEMBOURG – FORUM D’ART CONTEMPORAIN 41, rue Notre-Dame (Centre) T 22 50 45, F 22 95 95 www.casino-luxembourg.lu info@casino-luxembourg.lu lu-ve 11-19h, ma fermé, je 11-20h, sa-di 11-18h

MUSEE D’ART MODERNE GRAND-DUC JEAN – MUDAM 3, Park Dräi Eechelen (Kirchberg) T 45 37 85 1, F 45 37 85 400 www.mudam.lu info@mudam.lu lu-di 11-18h, ma fermé, me 11-20h

MUSEE NATIONAL D’HISTOIRE ET D’ART Marché-aux-Poissons (Vieille ville) T 47 93 30 1, F 47 93 30 27 1 musee@mnha.etat.lu ma-di 10-17h, je 10-20h

KASEMATTEN-THEATER / SAAL TUN DEUTSCH 14, rue du Puits (Bonnevoie) T 29 12 81 (Réservations) www.kasemattentheater.lu MUSEE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE – NATUR MUSEE 25, rue Münster (Grund) T 46 22 33 1, F 47 51 52 www.mnhn.lu musee-info@mnhn.lu ma-di 10-18h

VILLA VAUBAN GALERIE D’ART DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 18, avenue Emile Reuter (Centre) www.vdl.lu Fermée pour rénovation

Théâtre

MUSEE D’HISTOIRE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 14, rue du Saint-Esprit (Vieille ville) T 47 96 45 00, F 47 17 07 www.musee-hist.lu musee@musee-hist.lu ma-di 10-18h, je 10-20h

GRAND THEATRE 1, Rond-point Robert Schuman (Limpertsberg) T 47 08 95 1 (Réservations) F 46 57 77 www.theater-vdl.lu grandtheatre@vdl.lu

THEATRE DES CAPUCINS 9, place du Théâtre (Centre) T 47 96 40 54 (Standard) T 47 08 95 1 (Réservations) F 46 50 65 www.theater-vdl.lu capucins@vdl.lu

THEATRE OUVERT LUXEMBOURG – TOL 143, route de Thionville (Bonnevoie) T 49 31 66 www.tol.lu

Cinémas

CINEMATHEQUE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 17, place du Théâtre (Centre) T 47 96 26 44 (Standard) T 29 12 59 (Info programme) F 40 75 19 www.cinematheque.lu cinematheque@vdl.lu

THEATRE NATIONAL DU LUXEMBOURG 194, route de Longwy (Merl) T 2644 12 70, F 26 44 13 70 www.tnl.lu

CINE UTOPIA 16, avenue de la Faïencerie (Limpertsberg) T 22 46 11 www.utopolis.lu

THEATRE DU CENTAURE 4, Grand’Rue (Centre) T 22 28 28 (Réservations) F 26 27 06 33 www.theatrecentaure.lu

UTOPOLIS KIRCHBERG 45, avenue J. F. Kennedy (Kirchberg) T 42 95 95 (Standard) www.utopolis.lu

Lieux de spectacles

CENTRE CULTUREL DE RENCONTRE ABBAYE DE NEUMÜNSTER 28, rue Münster (Grund) T 26 20 52 1, F 26 20 19 80 www.ccrn.lu contact@ccrn.lu

CONSERVATOIRE DE MUSIQUE de la ville DE LUXEMBOURG 33, rue Charles Martel (Merl) T 47 96 55 55 (Standard) T 47 96 54 32 (Réservations) F 44 96 86 www.vdl.lu cml@vdl.lu

DEN ATELIER 54, rue de Hollerich (Hollerich) T 49 54 66 1

PHILHARMONIE 1, Place de l’Europe (Kirchberg) T 26 32 26 32, F 26 32 26 33 www.philharmonie.lu

ROTONDES 62, rue de Bonnevoie (Gare/Bonnevoie) T 26 62 2007 www.luxembourg2007.org

SANG A KLANG Rue Vauban/rue des Trois Glands (Pfaffenthal) www.bluesclub.lu

Informations touristiques

LUXEMBOURG CITY TOURIST OFFICE 30, place Guillaume II (Centre) T 22 28 09, F 47 48 18 www.lcto.lu

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Discothèques Barbarella 36, rue Joseph Junck (Gare) T 49 57 36 Byblos Club 58, rue du Fort Neipperg (Gare) T 24 87 33 21 L’Elite 75, route d’Esch (Hollerich) T 44 29 31 Fashion Club 1, rue Joseph Heintz (Hollerich) T 26 18 71 87

Organisateurs d’événements

Melusina 145, rue de la Tour Jacob (Clausen) T 43 59 22

lu-ve 8-17h

Muko Muko 14, avenue de la Faïencerie (Limpertsberg)

ESPACE PAUL WURTH/ LX5 1, rue de l’Acièrie, Luxembourg www.luxembourg2007.org; www.lx5.net

Vip Room 19, rue des Bains (Centre ville) T 26 18 78 67

Sports pour tous Le programme Sports pour tous mis en place par le ser­­­­vice des Sports de la Ville de Luxembourg propose une large gamme d’activités spor­tives à tous ceux et celles qui sont soucieux de leur bien-être physique. Aînés, adultes et jeunes à partir de 16 ans peuvent participer à plus de 140 cours organisés dans les différents quartiers de la ville. Les cours sont conçus de manière évolutive afin de tenir compte des aptitudes physiques individuelles des participants. Ils sont dirigés par des moni­teurs de la Ville de Luxem­bourg. L’inscription peut se faire tout au long de l’année. Rens.: Service des Sports de la Ville de Luxembourg, 5, rue de l’Abattoir, L-1111 Luxembourg. T 47 96 24 63, 47 96 44 24. Hotline: 691 98 24 63

Côté pratique PERTE/VOL DE CARTES DE CREDIT (24h/24) IMPOSITIONS communales

White 21, rue des Bains (Centre ville) T 26 20 11 40

FONDATION DE L’ARCHITECTURE ET DE L’INGENIERIE 1, rue de l’Aciérie (Hollerich) T 42 75 55, F 42 75 56 www.fondarch.lu lu-je 9-12h30, 14-17h (bureau) lu-ve 10-12h, 14-18h, sa 11-15h (bibliothèque)

SOLISTES EUROPEENS LUXEMBOURG T 46 27 65, F 22 98 14 www.sel.lu

UNITED INSTRUMENTS OF LUCILIN 10, rue de Cessange Leudelange T 621 35 53 55 www.lucilin.lu

INFO-VIDEO-CENTER 5, avenue Marie-Thérèse (Centre) T 44 74 33 40 ma-di 13-18h

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU LUXEMBOURg 1, Place de l’Europe (Kirchberg) T 22 99 01 1 T 47 08 95 1 (Réservations) F 22 99 98 www.opl.lu

Piscines

BONNEVOIE Rue des Ardennes (Bonnevoie) lu, ve, sa 8-20h30. ma, je 7-20h30. di 8-12h. T 47 96 28 89

Billetterie LUXEMBOURG TICKET 1, rond-point Robert Schuman (Limpertsberg) Réservation et vente par téléphone: T 47 08 95 1 F 47 08 95 95 lu-ve 10-18h30 www.luxembourgticket.lu Points de vente en ville: Grand Théâtre (Limpertsberg) Luxembourg City Tourist Office (Place Guillaume II) Conservatoire de Musique (Merl) Centre culturel de Rencontre – Abbaye de Neumünster (Grund) Rotondes (Gare/Bonnevoie) Pavillon Grand-Ducal (Gare)

ETat civil Hôtel de Ville 42, place Guillaume ll L-2090 Luxembourg T 47 96 – 26 30 F 47 36 53 Lu–ve 8–17h, Sa 9h30–11h30 Naissances, mariages, décès, légalisation de signatures, copies conformes

BIERGER-CENTER Centre Hamilius 51, boulevard Royal L-2449 Luxembourg T 47 96 22 00 F 26 27 09 99 Bierger-center@vdl.lu Lu–ve: 8–17h Registre de la population (inscriptions et radiations), certificats, inscriptions sur listes électorales, titres d’identité, passeports, recensements, cartes d’impôt, légalisations de signatures, copies conformes, recherches d’adresses, vignettes de stationnement résidentiel, déclarations de chiens, paiement des factures communales, etc.

9, bd F.D. Roosevelt T 47 96 26 84 F 22 91 36 Lu–ve 8–11h30, 13h30-16h30 Taxes communales

RECETTE COMMUNALE Bâtiment administratif Rocade 3, rue du Laboratoire L-1911 Luxembourg T 47 96 20 20 F 22 03 36 lu-ve 8h30-11h45, 13h30 -16h30 Recette communale (Encaissement des factures)

OFFICE SOCIAL CENTRE BADANSTALT 12, rue des Bains (Centre) ma-ve 8-21h30. sa 8-20h. di 8-12h. T 47 96 25 50

Naturalisations: T 47 96 26 40 / 41 86 Info-Conseils / assistant social T 47 96 27 51

24, côte d’Eich L-1450 Luxembourg Tél.: 47 96 23 57 Fax: 46 92 01 lu-ve 8-11h30, 13h30-16h30 Aide aux démunis, nuits blanches et taxe sur les amusements publics

BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE CENTRE E. HAMILIUS CENTRE AQUATIQUE D’COQUE 2, rue Léon Hengen (Kirchberg) lu 12-22h. ma-ve 8-22h. sa 8-18h30. di 9-13h30. T 43 60 601

CAPEL – CENTRE D’ANIMATION PEDAGO­ GIQUE ET DE LOISIRS 4-10, rue de l’Ecole (Mühlenbach) T 47 96 24 42 www.vdl.lu

51, bd Royal (Centre) T 47 96 27 32 http://bimu.vdl.lu bibliotheque@vdl.lu ma-je 15-19h, me 10-12h, 15-19h, ve 13-18h, sa 15-1h7

American Express, Bancomat, Eurocard MasterCard, Visa: 49 10 10 Diners Club: 22 76 36

PERTE DE TELEPHONES MOBILES (24h/24) Luxgsm: 80 02 43 21 Vox: 80 06 16 06 Tango: 80 07 77 77

URGENCES Urgences médicales, pom­ piers:112 (24h/24) Pompiers - ambulance: 44 22 44 Police grand-ducale: 113 (24h/24)

Pour faire apparaître votre établissement dans ce listing ou faire connaître son actualité, envoyez un mail avec vos coordonnées complètes à l’adresse suivante: news@rendez-vous.lu Photos: Raymond Faber, Villa Vauban, Date: 12. 11. 1994, Réf. 1994/151 nég.17, © Copyright Photothè­ que, Ville de Luxembourg | © Christophe Olinger | Olivier Minaire | © Patrick Fabre & Sean Hudson | Carlo Hommel, Cinéma Utopolis, Date: 27. 05. 1999, Réf. 1999/133 nég. 12, © Copyright Photothèque, Ville de Luxembourg | © Christophe Olinger, © Patrick Fabre & Sean Hudson | Olivier Minaire | RGBretouche | Philippe Hurlin | Jean Huot | G. G. Kirchner | barth&design

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Passion commune

Passion d’adulte et cœur d’enfant Assurément nostalgique, Romain Reuland a mis près de 18 ans afin de rassembler une impressionnante collection de jouets d’un autre âge. Visite guidée d’un havre entièrement dédié à son enfance, une époque toujours chère et assurément non révolue.

L

’histoire commence il y a une vingtaine d’années, avec le décès de son grand père agriculteur, lorsque la ferme familiale doit être vidée. A cette occasion, de nom­breux souvenirs longtemps restés dans l’oubli refont brusquement surface. Dans l’amoncellement d’objets accumulés au fil du temps, des jouets anciens (bois, fer blanc, mécani­ques antiques,...) surprennent et attendrissent Romain qui se remémore les joies de la prime enfance et les heures occupées par ces merveilles.

Collectionneur de rêves Il n’en faut pas plus pour que la magie opère, et ces premiers trésors découverts ne seront que la genèse d’une passion sans concession, voire frénétique, une quête dédiée au passé en général et aux glorieuses années 50 en parti­cu­ lier, l’épicentre de l’enfance de Romain Reuland. Depuis, tous les week-ends du collectionneur averti sont consacrés à chiner, de brocantes en bourses spécialisées, de foires à l’Internet. Tous

les moyens sont mobilisés afin de s’approprier l’objet rare qui jadis le faisait rêver à la lumière des vitrines de magasins aujourd’hui disparus: «A l’heure actuelle, la majorité de mon temps libre est voué à ma marotte. Je voyage beaucoup en Allemagne, en Belgique, au Luxembourg et en France afin d’assouvir cette passion. Ma collection est aujour­d’hui constituée de plus de 300 pièces provenant principalement de ces pays, même si je possède également quelques jouets d’exception produits en Chine ou au Japon. Je suis avant tout attiré par le souci du détail, la simplicité de l’objet, le soin apporté aux lithographies, aux dessins, à toute la symbolique que l’objet véhiculait à l’époque. Bien entendu, le côté nostalgique prend toute sa dimension. Enfant, je me souviens de ces vitrines illuminées par les modèles réduits Shuco, l’un des fleurons des jouets allemands. Mes camarades et moi avions l’habitude de nous planter devant la vitrine de Lassner, célèbre magasin de la Place Guillaume aujourd’hui disparu, pour admirer ces merveilles durant des heures. Adulte, j’avoue ressentir une certaine émotion chaque fois que j’arrive à retrouver ces mécanismes qui m’ont fait jadis tant fantasmer».

Mais l’intérêt de notre docteur en jouet ne se limite pas à la constitution de cette collection exceptionnelle. Romain Reuland voit dans son modeste violon d’Ingres une manière de témoigner du passé, une manière alternative et poétique de revisiter l’histoire régionale. Là où le commun des mortels verra un simple objet d’amusement enfantin, Romain y décèlera une histoire, un contexte historique et social, une opportunité de rencontre avec les personnes qui ont autrefois chéri ses objets. «A l’époque, les jouets étaient considérés comme un luxe, bien loin des produits de consommation de masse qui sont majoritaires actuellement. De nos jours, les enfants ont un rapport aux jouets qui est différent. Dans nos contrées, la plupart ont un accès aisé à ce type de plaisir et par ce fait, l’objet a beaucoup perdu de son caractère exceptionnel. Pour ma part, j’essaie toujours de rencontrer les gens qui me vendent les pièces afin qu’ils me racontent leur histoire, qu’ils me divulguent le secret de l’objet. Souvent, selon la région prospectée ou la période explorée, je constate des différences assez importantes. Par exemple, dans les années 50, le nord et le sud du pays étaient beaucoup plus pauvres que Luxem-

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Passion commune

Photos: Andres Lejona / Collage: xGraphix

Romain Reuland est employé par la Ville de Luxembourg depuis près de 34 ans. Jardinier paysagiste de formation, il fut, pendant 20 ans, concierge attitré du hall sportif de Hamm avant de reprendre la loge de gardien de l’école primaire et préscolaire du Limpers­berg. Depuis treize ans, il est ainsi responsable du confort de plus de 150 écoliers et de 25 enseignants.

bourg ville et les pièces que l’on peut dénicher dans ces parties du pays sont généralement mieux conservées et plus chargées de sens, simplement parce qu’elles revêtaient un caractère tout à fait inhabituel, un signe d’aisance particulier dans ces milieux modestes. L’affectivité liée aux jouets est également significative. Quelques fois, certaines personnes se délestent de leurs jouets d’enfance afin de faire fi du passé, une manière comme une autre de couper les liens avec une époque qu’ils veulent oublier, un joug auquel ils ne veulent plus se plier». Il y a cinq ans, lors d’une nuit des musées épique, il a exposé quelques dizaines de pièces et, là où certains y ont vu une futilité infantile, beaucoup se sont laissés aller à leurs propres souvenirs, réveillant une partie d’eux-mêmes qu’ils avaient sans doute trop longtemps occultée. Car après tout, une fois devenu homme, seule la taille de nos jouets change, mais c’est toujours la magie qui nous pousse en avant. Romain Reuland l’a compris mieux que quiconque puisqu’en une vingtaine d’années, il a su conserver intacte son âme d’enfant, au gré des voyages, des rencontres, se bâtissant un univers coloré par les ���� Sung ����� Jin ��� joujoux chers à ses vertes années. Lim

Passionate grown-up, child at heart A ssuredly nostalgic, Romain Reuland

has taken almost 18 years to build up an impressive collection of toys from another age. Guided tour of a haven entirely dedicated to his childhood – a time forever dear and certainly not over. The story begins about twenty years ago. With the death of his farmer grandfather, the family farm had to be emptied. At this time, many souvenirs for a long time forgotten resurfaced abruptly. In the pile of objects accumulated over time, old toys; wood, white iron, antique mechanics surprised and moved Romain who suddenly remembered the joys of childhood and the hours spent with these marvels. It did not take long for the magic to work and these first discovered treasures would only be the start of an uncompromised or even frantic passion – a quest dedicated to the past in general and to the glorious 1950’s in particular, the epicentre of Romain Reu-

land’s childhood. “At the moment, most of my spare time is devoted to my hobby. I travel a lot to Germany, Belgium, Luxembourg and France to satisfy the passion. Today, my collection is made up of more than 300 pieces, mainly coming from these countries, even if I also have a few exceptional toys produced in China or in Japan. Above all, I am attracted by the concern for detail, the simplicity of the object, the care put into the lithographs, the drawings, and to the entire symbolism which the object had at the time”.

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Luxembourg utile

Décembre est là, les fêtes de fin d’année approchent à grands pas… Les odeurs de cannelle, de vin chaud vont planer sur la ville, les illuminations scintiller et les marchés de Noël s’installer dans la Capitale. Pendant ces fêtes, la Ville reste à votre écoute et a dans sa hotte toute une série d’initiatives… December is upon us and the Christmas parties are coming around quickly… The smells of cinnamon and warm wine will hover over the city, the lights will sparkle and the Christmas markets will set up in the Capital. During these holidays, the City continues to listen to you and carries in its sack a whole series of initiatives… 120 16_luxembourg utile.indd 120

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Luxembourg utile

Fin d’année en fêtes

Illustrations: Vera Capinha Heliodoro (xGraphix)

Valobois, projet-pilote en matière de bois de chauffage La convention signée en 2007 entre la Ville de Luxembourg et la société coopérative Co-labor agissant dans le domaine de l’insertion des personnes en quête d’emploi, constitue la base du projet-pilote Valobois (Valorisation locale de bois de chauffage), également soutenu par l’Etat. Le projet Valobois consiste à ce qu’une équipe de trois à quatre personnes récupère du bois de qualité dans les forêts de la ville, qui n’est pas utilisé par le secteur marchand, et le conditionne en bois de chauffage ensaché en vue de la commercialisation. Ce projet-pilote doit prouver la rentabilité commerciale de cette activité. Deux sortes de bois de chauffage sont proposées: du bois d’allumage et du bois de chauffage (hêtre) en bûches de 30 cm, ensachés dans des filets de 10 kg. Les sachets sont vendus au prix de 4 euros au Service Hygiène de la Ville de Luxembourg (rue du Stade) et par la société Co-labor s.c., 105 route d’Arlon à Luxembourg.

Valobois, firewood pilot project The agreement signed in 2007 between the City of Luxembourg and the cooperative company Co-labor acting in the domain of the integration of people seeking employment is the basis of the Valobois (Local promotion of firewood) pilot project, also supported by the State. The Valobois project consists of a team of three to four people picking up quality wood in the city’s forests, which is not used by the merchant sector, and packs it into bagged firewood in view of being sold. This pilot project has to prove the commercial profitability of this activity. Two types of firewood are offered: kindling wood and firewood (beech wood) in 30cm woodpiles, bagged in 10kg string bags. The bags are sold at the price of 4 euros at the City of Luxembourg’s Health Service (rue du Stade) and by the company Co-labor s.c., 105 route d’Arlon, Luxembourg. 121

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Luxembourg utile

Patinoire de Kockelscheuer

Modifications des tournées du Service d’Hygiène Lors des fêtes de fin d’année, les tournées d’enlèvement des ordures ménagères, du papier, du verre et des sacs bleus des collectes Valorlux effectuées par le Service d’Hygiène subiront les modifications suivantes: lundi 24.12 avancé au samedi 22.12 mardi 25.12 avancé au lundi 24.12 mercredi 26.12 remplacé par jeudi 27.12 jeudi 27.12 remplacé par vendredi 28.12 vendredi 28.12 remplacé par samedi 29.12 mardi 01.01 remplacé par mercredi 02.01 mercredi 02.01 remplacé par jeudi 03.01 jeudi 03.01 remplacé par vendredi 04.01 vendredi 04.01 remplacé par samedi 05.01 Les mardi 25 décembre, mercredi 26 décembre 2007 et mardi 1er janvier 2008, le centre de recyclage à la route d’Arlon restera fermé. Pour toutes vos questions en matière de déchets, un seul numéro de téléphone: 47 96 36 40, les jours ouvrables de 8h à 16h. Changes to the Sanitation Service rounds During the Christmas holidays, the rounds for removing household waste, paper, glass and the Valorlux blue collection bags carried out by the Sanitation Service will undergo the following changes: Monday 24.12 brought forward to Saturday 22.12 Tuesday 25.12 brought forward to Monday 24.12 Wednesday 26.12 replaced by Thursday 27.12 Thursday 27.12 replaced by Friday 28.12 Friday 28.12 replaced by Saturday 29.12 Tuesday 01.01 replaced by Wednesday 02.01 Wednesday 02.01 replaced by Thursday 03.01 Thursday 03.01 replaced by Friday 04.01 Friday 04.01 replaced by Saturday 05.01 On Tuesday 25 December, Wednesday 26 December 2007 and Tuesday 1 January 2008, the recycling centre on route d’Arlon will remain closed. There’s just one number for all your questions on waste: 47 96 36 40, on working days from 8am to 4pm.

Lëtzebuergesch léieren mat MP3 Pour faciliter davantage l’apprentissage de la langue luxembourgeoise, la Ville met à disposition des élèves des textes accompagnés d’un enregistrement audio. Autour de l’acquisition d’un vocabulaire de base, ils peuvent s’entraîner en matière de prononciation, et d’accentuation des mots et ainsi améliorer leur compré­hension orale. La brochure Lëtzebuergesch léieren mat MP3 peut être consultée sous format PDF et les fichiers texte et audio peuvent être téléchargés sur le site www.vdl.lu. Les fichiers audio sont également disponibles pour balladodiffusion au format iTunes et XML: Pour le logiciel Podcast iTunes: itpc://service.vdl.lu/podcast/bierger-center/ letzebuergesch/podcast.xml Pour d’autres types de logiciel Podcast: http://service.vdl.lu/podcast/bierger-center/ letzebuergesch/podcast.xml Lëtzebuergesch léieren mat MP3 To make it easier to learn the Luxembourg language, the City is making available to pupils texts accompanied by an audio recording. Around the acquisition of a basic vocabulary, they can train themselves in terms of pronouncing and accentuating words and thus improve their oral understanding. The brochure “Lëtzebuergesch léieren mat MP3” can be looked at in PDF format and the text and audio files can be downloaded on the website www.vdl.lu. The audio files are also available for podcasting in iTunes and XML format: For the “iTunes” Podcast application itpc://service.vdl.lu/podcast/bierger-center/ letzebuergesch/podcast.xml For other Podcast application types: http://service.vdl.lu/podcast/bierger-center/ letzebuergesch/podcast.xml

La patinoire de Kockelscheuer, entièrement réaménagée cette année, est à la disposition des amateurs de glisse tous les jours de la semaine aux horaires suivants: Lundi de 16 à 22h, du mardi au jeudi de 12h à 22h, les vendredis de 12h à 23h et les samedis et dimanches de 10h à 23h. Adresse: 42, route de Bettembourg, Luxembourg-Kockelscheuer. Tél.: 46 74 65 ou 46 73 06. Autobus: ligne 5, arrêt «Kockelscheuer-Patinoire». Kockelscheuer ice rink The Kockelscheuer ice rink, entirely redeveloped this year, is available for skating fans every day of the week at the following times: Mondays from 4pm to 10pm, from Tuesday to Thursday from 12pm to 10pm, Fridays from 12pm to 11pm and Saturdays and Sundays from 10am to 11pm. Address: 42, route de Bettembourg, Luxembourg-Kockelscheuer. Tel.: 46 74 65 or 46 73 06. Bus: line 5, stop „Kockelscheuer-Patinoire“.

Call-a-Bus – le bus sur demande En semaine, le système Call-a-Bus de la ville vous offre la possibilité de prendre l’autobus au moment de votre choix. Il suffit d’appeler le numéro 47 96 47 97 au moins 45 minutes avant le départ souhaité en indiquant l’heure de départ ainsi que les arrêts de départ et d’arrivée qui doivent être situés sur le territoire de la Ville de Luxembourg. Le bus, dont le retard maximum ne dépassera pas les 10 minutes, emmènera éventuellement d’autres passagers en chemin. Le trajet ne sera donc pas nécessaire­ ment le plus direct. Call-a-Bus fonctionne du lundi au samedi entre 9 et 20 heures. Le prix d’un trajet en Call-a-Bus est de 5 € par personne. Call a Bus – the on-demand bus In the week, with the Call-a-Bus system, the city provides users with the chance to take a bus whenever they want. Simply call the number 47 96 47 97 at least 45 minutes before the desired departure, indicating the departure time as well as the departure and arrival stops within the city limits. The bus, whose maximum delay will not be more than 10 minutes, may pick up other passengers along the way. The journey will not necessarily be the most direct one. Call-a-Bus runs from Monday to Saturday between 9am and 8pm. The price of a journey on Call-a-Bus is 5 euros per person.

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Luxembourg utile

«Energieberoder» – Conseils en énergie La Ville de Luxembourg a mis en place l’Energieberoder, un nouveau service qui vous aidera à optimiser votre habitation sur le plan énergétique en offrant des conseils coordonnés et centrés sur les nouvelles constructions, sur l’assainissement complet d’habitations et sur des mesures spécifiques telles que l’utilisation de l’énergie solaire ou le renouvellement du chauffage. Le service «Conseils en énergie» vous aidera à prendre des décisions en matière de besoins énergétiques, de confort et de coût de réalisation. Pour de plus amples informations: tél. 47 96 24 86, fax 47 96 76 38 ou par e-mail energieberodung@ vdl.lu “Energieberoder” - Energy advice The City of Luxembourg has put in place the Energieberoder, a new service which will help you optimise your home energy-wise by offering coordinated advice focussed on the new constructions, on the complete cleaning up of homes and on specific measures such as the use of solar energy or the renewal of heating. The “Energy Advice” Service will help you make decisions in terms of energy, comfort and realisation cost needs. For further information: tel. 47 96 24 86, fax 47 96 76 38 or by email energieberodung@vdl.lu

Marchés de fêtes Dans le cadre du programme Winter Lights, trois marchés de Noël vont s’installer dans la capitale. Le Marché de Noël, Place d’Armes, ouvrira le 30 novembre à 18h avec un accompagnement musical proposé par la Chorale d’Grënnësch Spatzen. Le Marché de l’Avent sur le Parvis de la Gare Centrale, ouvrira le 30 novembre à 16h30, l’encadrement musical étant assuré par Bounewéger Nuechtigailercher. Ce marché est organisé en collaboration avec la direction de la Société nationale des Chemins de Fer Luxembourgeois. Et le Marché de Saint Nicolas, Place de Paris, autour du sapin de Noël orné de milliers de lumières, sera ouvert à partir du 30 novembre à 17h, encadrement musical également offert par Bounewéger Nuechtigailercher. Les trois marchés étant ouverts tous les jours jusqu’au 24 décembre de 10h30 à 20h. Une nocturne au Marché de Noël aura lieu le 8 décembre jusqu’à minuit.

Christmas markets As part of the Winter Lights programme, three Christmas markets will be set up in the capital. The Christmas Market, Place d’Armes, will open on 30 November at 6pm with musical accompaniment provided by the Grënnësch Spatzen Choir. The Advent Market, on Parvis de la Gare Centrale, will open on 30 November at 4.30pm, with the musical accompaniment being provided by Bounewéger Nuechtigailercher. This market is organised in collaboration with the management of the Luxembourg national railway company. And the Saint Nicholas Market, Place de Paris, around the Christmas tree decorated with thousands of lights, will be opened from 30 November at 5pm with musical accompaniment also provided by Bounewéger Nuechtigailercher. All three markets are open every day until 24 December from 10.30am to 8pm. A late-night opening of the Christmas Market will take place on 8 December until midnight.

Cortège et fête de Saint Nicolas Cette année, Saint Nicolas passe par la ville de Luxembourg le 2 décembre. Le cortège empruntera l’itinéraire suivant: à 14h, accueil de St Nicolas au hall de la Gare Centrale (encadrement musical: Bigband Spectrum et la Tram’s Musek). 15h: Arrivée du cortège sous les sons des «Klésechersbléiser» à la Place de Paris, avec visite du Marché Saint Nicolas et de la Clinique Ste-Thérèse. 15h45: Départ du cortège vers la Ville Haute. 16h30: Arrivée du cortège au Marché-aux-Poissons. 17h: Arrivée de Saint Nicolas à la Place Guillaume II (encadrement musical Bounewéger Nuechtigailercher) et distribution des cadeaux aux enfants sous le chapiteau.

Saint Nicholas feast day and procession This year, Saint Nicholas is passing through the city of Luxembourg on 2 December. The procession will take the following itinerary: at 2pm, St Nicholas is welcomed at the Central Station hall (musical accompaniment: Bigband Spectrum and the Tram’s Musek). 3pm: Arrival of the procession to the sounds of the “Klésechersbléiser” at Place de Paris, with a visit to the Saint Nicholas Market and the Clinique SteThérèse. 3.45pm: The procession sets off towards the Upper City. 4.30pm: Arrival of the procession at the Marché-aux-Poissons. 5pm: Arrival of Saint Nicholas at Place Guillaume II (musical accompaniment by Bounewéger Nuechtigailercher) and handing out of presents to children in the marquee.

Gare Shopping Shuttle A l’instar du City Shopping Bus circulant entre le Champ du Glacis et le Centre-ville, la Ville vient d’introduire le Gare Shopping Shuttle. Le trajet du bus est le suivant: Place de Paris, rue Origer, avenue de la Gare, Viaduc et boulevard Roosevelt, et pour revenir: Pont Adolphe, avenue de la Liberté et Place de Paris. Le bus circule à une cadence de douze minutes, le lundi de 13h30 à 18h, du mardi au samedi de 10h30 à 18h. Les utilisateurs pourront ainsi facilement se déplacer entre le Centre-ville et la Gare pour effectuer leurs emplettes. Le Gare Shopping Shuttle est gratuit. Gare Shopping Shuttle Just like the City Shopping Bus running between Champ du Glacis and the City-centre, the City has just introduced the Gare Shopping Shuttle. The bus’s route is the following: Place de Paris, Rue Origer, Avenue de la Gare, Viaduc and Boulevard Roosevelt, and coming back: Pont Adolphe, Avenue de la Liberté and Place de Paris. The bus runs every twelve minutes, on Mondays from 1.30pm to 6pm and from Tuesday to Saturday from 10.30am to 6pm. Users will therefore be able to move about easily between the Citycentre and the Station to go shopping. The Gare Shopping Shuttle is free of charge.

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Courrier des citoyens Rendez-Vous magazine Grof vu Bouneweg, 6 novembre, 22h

Pierrematthieu, 8 novembre, 22h21

Re: magazine RENDEZ-VOUS

Suggestion pour le magazine de la ville

De Rendez-Vous ass am Fong geholl en Cadeau fir all Mensch aus der Stad, deen e well hun. Inhaltlech, a wei en gedreckt ass, a wat dra steet ee kulturelle Bijou aus Pobeier - vun onschätzbarem Wert. Leider ass seelen en Text op Daitsch dran, emmer nemmen dei “francophone-dominant” Ausdrocksweis aan enger “méisproocheg Stad”. Schued dat dei Beilag “Vademecum” elo esou op dat klengt A6 Format reduzeiert ginn ass. Virdrun war dat en schlankt Heichformat, elegant an gudd liesbar. Et muss een zenter kuerzem eben e Brell hunn, fir den “Vademecum” liesbar ze man, dann geet et... Dovun ofgesinn ass de Programm vun der “Philharmonie” hannert der rouder Breck net mei wichteg ewei de “Kasemattentheater” zu Bouneweg. Ech sinn en ganz groussen Fan vum “RendezVous”. Dat eenzegt waat mech wierklech verwonnert, sinn Parkplaz-Lieserbreiwer am «Courier des citoyens». Do fehlt et menger Meenung no un politesch, differenzeierten, ausdrockstaarken Themen.

J��e suggère �������� que ���� ce ��� magazine ��������� soit ����� conçu ��������� en demi-format. Tout en conservant son côté beau et classieux, il sera, en outre, pratique. Nous pourrons le glisser dans un sac, le lire dans le bus, le train. Le format actuel est trop grand et peu pratique. Et puis, ce sera une économie de papier de 50%, donc autant joindre l’utile à l’agréable. Gardenia, 9 novembre 8h49 Re: magazine RENDEZ-VOUS

Bonjour, Je reçois le magazine Rendez-vous depuis son lancement ou presque et je le trouve très bien conçu, intéressant et complet. Je conseille systématiquement aux nouveaux arrivants dans la ville de se le procurer car il fournit un bon aperçu des sorties envisageables dans toutes sortes de domaines. J’apprécie en particulier la rubrique sur les différentes nationalités présentes dans la ville, c’est très instructif. Bref, continuez ainsi!

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Véritables espaces de citoyenneté, les forums de la Ville de Luxembourg permettent aux résidents ou utilisateurs de la ville d’échanger sur des thématiques telles que l’urbanisme, la culture, les sports, le shopping, l’université… Voici une sélection de messages collectés.

Commerce

Skatepark

vun hei, 27 octobre 12h50

medoc, 10 novembre 20h06

Re: Problème des horaires des magasins et de certains services publics dans notre capitale

Re: skatepark-Hollerich

Je suis toujours très étonnée de lire qu’à l’étranger, tout est ouvert le soir et le dimanche. Ceci est complètement FAUX!!! J’ai longtemps habité à Paris, et à part le Virgin et la Fnac sur les Champs, TOUS LES MAGASINS ferment entre 18h et 19h! Et les supermarchés, au plus tard à 20h. Il est complètement faux de croire qu’à l’étranger, tout est toujours ouvert! Je pars souvent en déplacement à l’étranger et je peux vous assurer que les magasins ferment partout et que très peu de villes sont ouvertes le dimanche! Les consommateurs se plaignent que des «petits» magasins, entreprises familiales, ferment. Et pour cause: dans les petits commerces, le patron est toujours présent. Il devrait donc, à votre avis, être présent 7 jours sur 7, de 9h du matin à 9h du soir? Pas étonnant que les «petits» magasins ferment et soient remplacés par des chaînes internationales sans patron présent.

Je trouve que le skatepark à Hollerich est très bien et je connais beaucoup de personnes et de jeunes qui vont là et qui sont très contents; il y a de tout comme rampes et tout le monde peut bien s’amuser… Pour ceux qui n’aiment pas, je suis d’accord qu’ils doivent rester en dehors; s’ils réagissent avec agressivité et ne tolèrent pas le règlement et le personnel, il faudrait que les responsables et la commune se chargent de ce problème et les mettent dehors, car des personnes qui ne respectent pas ce site n’ont rien à faire là et gênent aussi les autres et le bon climat du grand public, pour qui ce hall est fait....

Participez, vous aussi, à ces forums en vous rendant à l’adresse suivante: http://forum .vdl .lu

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Groupes politiques

Demain, c’est aujourd’hui Chaque mois, Groupes politiques offre une tribune libre aux partis représentés au Conseil communal de la Ville de Luxembourg. Entièrement consacrés à l’initiative et à la force de proposition, ces espaces d’expression permettent aux partis d’exprimer leurs points de vue sur les thèmes importants de la Ville.

«Culture: Comment doit-on aborder l’après-2007?»

Photo: Julien Becker pour Blitz

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Groupes politiques

DP De toute façon, bien avant l’année culturelle 2007, des liens se sont tissés, jour après jour, dans la Grande Région. Luxembourg est devenue, il y a des années déjà, une capitale économique, attirant des travailleurs frontaliers de France, de Belgique et d’Allemagne. Ce sont eux que nous rencontrons tous les jours, sur notre lieu de travail, dans nos magasins et nos hôpitaux. C’est avec eux que nous entretenons des rapports d’amitié, des relations profes­ sionnelles ou commerciales, parfois aussi de cohabitation et de voisinage. Ils font partie intégrante de notre vie quotidienne depuis longtemps, mais sans aucun doute, l’année culturelle 2007, consacrant la région culturelle qu’est la nôtre, aura apporté une plus-value importante à une longue tradition de contacts. Plus qu’auparavant, nous avons eu l’occasion de visiter des expositions ou autres projets culturels transfrontaliers, plus qu’avant, des liens de coopération se sont établis entre artistes luxembourgeois et artistes de la Grande Région. Certes, les artistes régionaux auront peut-être avec les nôtres des problèmes com­ muns, ces difficultés bien connues de percer au niveau national dans un grand pays. Ils auront eu l’occasion, de part et d’autre de la frontière, de nouer des contacts et de faire des échanges d’amitiés. Ils auront aussi eu l’occasion d’élargir leur public, de se faire mieux connaître. Ce sont ces rapports-là qui vont durer. Ce sont aussi, très probablement, les habitudes de ne pas nous arrêter à nos frontières étroites, de les franchir allègrement pour faire des excursions,

LSAP des visites culturelles à l’étranger qui vont rester. Il importera de poursuivre les efforts au niveau de la politique culturelle, de la publicité surtout. Des concepts de publicité commune, sur Internet ou sur des supports traditionnels, seront sans aucun doute d’un apport important pour maintenir cet élan culturel régional, transfrontalier qui a été créé. L’ouverture des frontières peut rimer avec l’ouverture d’esprit, qui est toujours promue par la culture et qui contribuera à souder encore davantage, dans l’avenir, des voisins. Colette Mart cmart@vdl.lu

Notre pays et sa Grande Région viennent de vivre une année culturelle très riche. Il y eut des événements pour tous les goûts, même si une frange importante de la population a conti­ nué à vivre sa vie sans profiter de l’offre parfois trop importante. A l’évidence, il faudra tirer, en toute transpa­ rence, un bilan honnête des évidentes réussites et des échecs de cette année 2007. Une telle analyse critique est impérieuse, non pas pour châtier tel ou tel organisateur de «non-événements», mais pour en tirer les leçons pour l’offre culturelle à venir. Pour y aboutir, point n’est besoin d’organiser une mul­ titude de colloques et d’autres soliloques. Il faut surtout écouter les artistes luxembourgeois qui, trop souvent, ne sont pas prophètes en leur pays, comme vient de nous le rappeler Serge Tonnar. Loin de moi l’idée de plaider contre les échanges culturels régionaux ou internatio­ naux, mais il faut soutenir la création à Luxem­ bourg, soutien évidemment non limité aux seuls Luxembourgeois. Depuis la première année culturelle – 1995 – l’Etat a énormément investi dans les infra­ structures culturelles, notamment dans la Capi­ tale. La Ville se doit de prendre le relais et d’augmenter son budget culturel pour soutenir la création à Luxembourg. La culture est fille de créations tous azimuts. Joanne Goebbels Stater Sozialisten joannegoebbels@hotmail.com 129

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En couverturE Photographie Christian Aschman

est édité par Mike Koedinger Editions pour le compte de la Ville de Luxembourg.

Prochainement Sur cette page, retrouvez à chaque parution, les manifestations (fêtes, foires, concerts, festivals...) qui vont ponctuer l’actualité dans les prochains mois.

COMITE DE REDACTION Corinne Briault, Georges Fondeur, Alexis Juncosa, Mike Koedinger, Géraldine Knudson, Christiane Sietzen REDACTION Courrier BP 728, L-2017 Luxembourg Téléphone 29 66 18-1 E-mail info@rendez-vous.lu Corinne Briault corinne.briault@rendez-vous.lu Alexis Juncosa alexis.juncosa@rendez-vous.lu DIRECTION ARTISTIQUE Guido Kröger, Elisa Kern (xGraphix) SECRETARiat DE REDACTION Delphine François, Nathalie Lemaire SUIVI DE production Rudy Lafontaine, Christelle Néant DIFFUSION Rudy Dropsy (-28) diffusion@mikekoedinger.com PHOTOGRAPHIE Christian Aschman, Etienne Delorme, David Laurent, Andres Lejona

Jusqu’à février 2008 Winter Lights Festivités d’hiver de la ville avec une panoplie de manifestations: concerts Gospel, expositions, cortège de la Saint Nicolas, ventes dominicales…

Vendredi 25 janvier Louis Mazetier Dans le cadre de Chill at the Phil, de grands musiciens de jazz vous garantissent un début de soirée relaxant. Louis Mazetier est doué d’une extraordinaire double compétence: pianiste Stride reconnu dans le monde entier, il est – aussi! – médecin à Paris. Philharmonie, Luxembourg

ILLUSTRATION Elisa Kern, Vera Capinha Heliodoro, Nathalie Petit COLLABORATIONS Deborah Fulton Anderson, Lim Sung Jin, Vibeke Walter Mise en page xGraphix, M&V Concept ABONNEMENTS Recevez Rendez-Vous gratuitement chez vous en envoyant vos coordonnées par mail à l’adresse suivante: rendez-vous@vdl.lu (objet du mail: abonnement) ou par téléphone: 47 96 41 14. PUBLICITE TEMPO S.A. Téléphone: 29 66 18-1 E-mail: info@tempo.lu Web: www.tempo.lu

Les 12 et 13 janvier Cendrillon Conte de fées en quatre actes, d’après le conte de Perrault (Livret de Henri Cain), adapté pour les enfants. Histoire simple, heureuse et touchante, ce conte a inspiré de très nombreuses adaptations à la scène lyrique, chorégraphique, dramatique et même à l’écran. Grand Théâtre, Luxembourg

Samedi 19 janvier Babyshambles No band of recent times has split opinion as much as Babyshambles. But this, at last, is the moment both fans and doubters have been waiting for - because Babyshambles’ second album Shotter’s Nation showcases the band at their very best. This stunning new full-length album from ex-Libertines leader, Pete Doherty, is a major leap forward. Ripe with lyrical insights, Doherty’s main themes are present and truthful - his troubles with youth, music, love and addiction are all revealed. Den Atelier, Luxembourg

Samedi 26 janvier Cleaning Women Dans le cadre de Pops & Cinema. Film: Protozanov, Aelita. Aelita, reine de Mars, est le personnage-clé du film de sciencefiction du même nom (1924), l’un des chefs-d’œuvre du cinéma muet russe d’avant-garde. Au rayon des bandes originales futuristes: l’ensemble finlandais Cleaning Women manie avec virtuosité des tambours de machine à laver, des boîtes de conserve et des étendoirs, le tout dans des solos de guitare rock et timbres électroniques spécialisés. Philharmonie, Luxembourg

Les 30 et 31 janvier Les Grands Ballets Canadiens de Montréal La compagnie présente deux nouvelles pièces Toot-Noces, Minus One, spectaculaires et merveilleusement théâtrales, créées spécialement pour cette troupe de danseurs exceptionnels. Grand Théâtre, Luxembourg

paraît onze fois par an. Tirage 35.000 exemplaires Impression Imprimerie Centrale S.A. Imprimé sur papier cyclus Dimanche 10 février Buergsonndeg Héritée de l’époque celtique, cette tradition veut qu’à la tombée de la nuit des croix en bois soient brûlées dans la vallée de la Pétrusse afin de chasser symboliquement les mauvais esprits de l’hiver. Luxembourg-Ville

Prochaine parution le 27 décembre 2007 Organisateurs / producteurs Pour être annoncés dans les pages Highlights du magazine et de son supplément Vademecum, vos événements doivent parvenir à la rédaction exclusivement via le lien www.rendez-vous.lu/agenda et dans le respect des délais suivants: Edition janvier 2008: avant le lundi 3 décembre 2007 Edition février 2008: avant le jeudi 27 décembre 2007 Edition mars 2008: avant le jeudi 31 janvier 2008

Samedi 1er mars Queens Of The Stone Age After their terrific set recently at our Rock-A-Field open air this summer, Queens Of The Stone Age have decided they want to play den Atelier in Luxembourg again... A real treat for fans to see Josh Homme and his band back in an intimate club setting once more den Atelier being the smallest venue the band is scheduled to play on their entire world tour. Den Atelier, Luxembourg

Tous les événements seront, dans la limite de l’espace disponible et de leur pertinence, publiés dans le calendrier Au jour le jour de Vademecum (avec une priorité accordée aux événements organisés dans ou aux alentours de la Ville de Luxembourg). La rédaction se réserve le droit de réaliser une sélection d’événements qui seront présentés dans les pages Highlights, une priorité étant accordée aux institutions culturelles de la Ville de Luxembourg (dans la limite d’un quota défini). Aucun événement livré incomplet (photos et textes au format) ne sera pris en compte. Afin de promouvoir au mieux votre événement, nous vous conseillons d’insérer, en complément, une publicité. Renseignements: www.tempo.lu/rendezvous © Ville de Luxembourg / Editions Mike Koedinger S.A. Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans autorisation écrite au préalable de l’éditeur.

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