paperJam Economie & Finance - Mars 2007

Page 36

ACTUALITÉ · Luxembourg

Pas moins de 50 caisses ont été déposées au pied des abribus en ville…

C r éati o n

Elsa: spécialistes du droit social

Photo: Push the Brand

Une contribution au développement de cette matière juridique.

C o m m u n icati o n

Vraie pagaille pour fausse alerte La campagne de communication d’ING, pour le moins imaginative, n’est pas passée inaperçue… Si le degré de réussite d’une campagne de communication se mesure à son retentissement et aux réactions qu’elle suscite, alors l’action de street marketing menée par l’agence Push The Brand pour le compte de la Banque ING au Luxembourg a clairement atteint les sommets. Les caisses de bois (il y en avait 50 au total) déposées au pied des affiches abribus montrant une jeune femme mordue au cou et contenant tout l’attirail du parfait chasseur de vampires (au total, deux tonnes de gousses d’ail et plus de 1.000 chapelets et croix de bois…) ont en effet été à l’origine d’une sacrée pagaille au centre-ville de Luxembourg, au premier jour de la campagne, le 6 février. Il faut dire qu’en pleine heure de pointe, parkings souterrains et rues se trouvant dans un rayon de 200 mètres autour de l’Avenue Émile Reuter, où se trouvait l’une de ces caisses assimilée à un «colis suspect», ont été bouclés par les services de police, le temps qu’une unité spéciale vienne sur place pour constater le caractère pleinement inoffensif de l’objet du délit… Inoffensif, sans doute, mais pas pour les nerfs des centaines d’automobilistes pris au piège pendant plus d’une heure. Il s’agissait, de surcroît, d’une annonce «muette», puisque le nom d’ING n’a été dévoilé qu’une semaine plus tard, selon le principe bien connu du teasing… L’ampleur prise par les événements a poussé l’agence Push The Brand à faire, dans un premier temps, amende honorable via un communiqué d’excuses, puis, le jour où fut dévoilé le nom de la banque, à distribuer, par de charmantes hôtesses, pas moins de 15.000 croissants aux sorties pédestres des parkings de la Ville ainsi qu’au centre Hamilius. La dernière expérience vécue à Luxembourg en matière de street marketing avait été un peu moins mouvementée, encore que… En mai 2006, lors du lancement du projet VoIP de Tele2, avec Parlino, la campagne «They do exist» créée par Interact, était appuyée par une multitude de… nains de jardin en plastique jaune, invitant le client à surfer sur le Web. Pas d’alerte au «colis suspect», donc, mais en moins de 24 heures, le service d’hygiène de la Ville avait fait le ménage… || J.-M. G.

Quinze avocats ayant une expertise reconnue dans le domaine du droit social se sont regroupés au sein d’Elsa, Employment Law Specialists Association, Luxembourg. Une initiative déjà répandue dans la plupart des autres pays européens, mais qui manquait encore au Grand-Duché. La vocation d’Elsa est notamment de faire évoluer le droit social et de favoriser les contacts et les échanges d’idées et d’expériences entre les spécialistes du droit social luxembourgeois, au sens large du terme. La présidence a été confiée à Me Marielle Stevenot (Étude Noble & Scheidecker).

Environnement

CO 2 : la voie du dialogue Place est faite pour de nouvelles industries. Le Luxembourg n’ira pas devant la Cour européenne de justice, comme le ministre de l’Environnement, Lucien Lux, l’avait envisagé, suite à la réduction des quotas d’émission de CO2 aux industries à forte intensité énergétique, imposée, le 29 novembre dernier, par la Com­mission européenne. Le Luxembourg avait deux mois pour introduire un recours en justice contre cette décision mais il a préféré le dialogue plutôt que la confrontation, ce qui a porté ses fruits. La Commission européenne, qui imposait une réduction des émissions de CO2 attribuées aux industries les plus polluantes de quelque 32%, à savoir de 3,95 millions de tonnes à 2,69 millions de tonnes, réserves comprises. Sur ces 3,95 millions de tonnes de CO2, le plan national réservait 3,17 millions aux 15 installations luxembourgeoises existantes, 590.000 tonnes à une réserve pour les «nouveaux entrants» au système et 190.000 tonnes pour la vente aux enchères. Après négociation, la Commission a revu sa position et accepté que ces 2,69 millions de tonnes concernent non pas les émissions totales, mais les quize installations industrielles existantes, ce qui laisse entrevoir la possibilité d’accueillir de nouvelles industries sur notre territoire. || F.R.

36 PAPERJAM MARS 2007

04_36_news_lux6.indd 36

17.02.2007 0:38:48 Uhr


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.