NOUVEAU ! le mag des ados écolos
PROTÉGEONS NOTRE PLANÈTE !
bimestriel - n°5 - décembre 2007/janvier2008
autour du monde
. . . E G A COUR
S ! O N U F Y s e l r u o p d u a h Coup de c igrateurs... animaux m
!
SPéCiaL BD .
France métropolitaine : 3,90 € - DOM : 4,50€ - TOM: 570 XPF BEL/LUX : 4,30€ - CAN : 7.35$CAD- SUISSE : 7,60 CHF
SEPT autour du monde, magazine bimestriel publié par les éditions Cabrera, EURL au capital de 5000 € • Siège social : 17, rue Henry Monnier 75009 Paris • Rédaction : 5 rue des Messageries 75010 Paris • Tél. 01 53 34 84 72 • Courriel : septautourdumonde@yahoo.fr • Publication régie par la loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse • Comité de direction : Alice Bréchet, Mathilde Bréchet, Laurence Jehanno • Dépôt légal : décembre 2007 • Création : 4 novembre 2006 • Distrib ution : Messageries Lyonnaises de la Presse • Impression : IPPAC Imprimeries de ChampagneZ.I. Les Franchises - 52200 Langres • ISSN : 19562055 • Commission paritaire : en cours • Directrice de la publication et rédactrice en chef : Mathilde Bréchet • Secrétaire de rédaction : Aurélie Streiff • Publicité : Miguel Ramis • Maquette : M. Carrier
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ACTUS
Sciences : Cache-cache de CO2 > Dans l’oeil du satellite > Yellow submarine. Actu : Hamburger contre poisson cru > Le mont Blanc a grandi > Concours de maisons solaires Nature : coccinelles à l’attaque > Le retour du bison > Alerte animaux menacés + BD : Mancholand
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REPORTAGE : A la
recherche de la comète perdue
Illustrations couverture © Franck Steinberg/Fotolia. Ont collaboré à ce numéro : P. Baverey, O. Boutet, M. Bréchet, M.R. Carrier, M. Ramis, Zako Sapey-Triomphe. Crédits photos et illustrations : p. 3 : illustration, Prisca Baverey. BD : François
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Roussel et Pet • p. 6 et 7 : BD, Olivier Boutet. Photos : PhotoDisc®. David Luquet/Observatoire Océanologique de Villefranche. •
Zako, jeune reporter de 9 ans, a visité le plus haut téléscope du monde au Chili.
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EXPÉRIENCE : LA MONTEE DES EAUX
p. 8 et 9 : Illustrations : M. Ramis et Edward White/Fotolia. • p. 10 à 12 : Zako Sapey-Triomphe. Jean-Jacques Cordier/Fotolia®. p.14 et 15 : Emilia Stasiak/Fotolia et Photodisc®. BD : Olivier Boutet • p. 16 à 23 : PhotoDisc® Corbis® Natural World. NJ/Fotolia. Franck Steinberg/Fotolia. H. Guyot/OPIE. Martyn Starkey/Fotolia. • p. 24 et 25 : Anthony Cocain et Brunot Deléonet, extrait de Nature Rebelle/ éditions Michalon. • p. 28 : “Défi pour la Terre”, Ademe. Mindscape/ Strass Productions • p. 29 : BD François Roussel/Max Milo BD • p. 30 à 35 : BD Pet/Grad-éditions • p. 36 et 37 : Illustrations : M. Ramis photos : M. Bréchet et Christophe Guyard • p. 38 et 39 : illustrations Pat Masioni. • p. 40 à 45 : Textes : M.R. Carrier illustrations : Prisca
Faites l’expérience ! L’association Les Petits Débrouillards vous proposent de découvrir le secret de la montée des eaux.
Baverey. + Cahier Sept ensemble : p. 1 : Prisca Baverey. La rédaction n’est pas responsable de la perte ou de la dé térioration des textes & photos qui lui sont adressés pour appréciation. La reproduction même partielle de tout matériel publié dans ce magazine est interdite.
Papier labellisé FSC (Forest Stewardship Council) qui garantit l’exploitation durable de la forêt et le respect des travailleurs. .
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MÉTIER : Auteur de
bandes dessinées
Portrait du dessinateur congolais Pat Masioni.
26+ Sept ensemble
Sommaire n°5 - décembre 2007/janvier 2008
le journal des associations 16 pages Spécial assoc’ >>> Junior Associations : Comment récolter des fonds pour financer vos projets ? >>> La JA du mois : Le club des 13 écolos en herbe >>> Mon école porte le label éco-école >>> Les Jeunes Reporters pour l’Environnement : ils mènent l’enquête ! >>> Calendrier : les ateliers Nature & découvertes. Annuaire : trouvez les Junior Associations dans votre département.
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courage...
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FuYons ! 40
Chaque année, des milliers d’animaux migrent pour se nourrir, se reproduire ou mettre bas. Sur leur chemin périlleux, ils croiseront des mers, des montagnes, des prédateurs... et les hommes.
Les aventures de Sept :
La cabane de Tara Le Yarros a accosté en Serbie, l’occasion de visiter la réserve naturelle de Tara. Mais un malheur arrive au professeur Swyckx... Seuls dans les bois, Sept et ses amis parviendront-ils à trouver de l’aide ?
Sciences Cache-cache de CO
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Il y a urgence. La consommation d’énergie dans le monde ne cesse d’augmenter, ce qui signifie aussi une augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Dans de nombreux pays, une technologie est à l’essai : le captage et stockage de CO2. Il s’agit de capter le dioxyde de carbone à la source (usine) pour l’injecter et le stocker dans la terre. Pas n’importe où, bien sûr : dans des gisements de pétrole ou de gaz naturel épuisés, des gisements de charbon inexploités et des “aquifères” profonds (grottes souterraines contenant de l’eau). Comme souvent, c'est l’observation de la nature qui a donné cette idée aux scientifiques. Il existe en effet, à l’état naturel, des gisements de gaz carbonique enfouis sous terre. “C’est bien, confie M. Benhamou, chercheur au CNRS, mais le meilleur capteur de CO2 c’est encore la chlorophylle ! Nos forêts valent toutes les technologies du monde. “
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e
it l l e t a s u d il ’œ l s n Da Jamais notre planète n’avait eu si peu d’intimité ! Une myriade de satellites la photographie chaque jour et diagnostique son état de santé. Grâce aux satellites, les scientifiques étudient les changements de paysages en fonction des catastrophes naturelles, de l’urbanisation, des déforestations, des pratiques agricoles. Ils dressent les cartes des fleuves, vérifient la hauteur des rivières, l’état de la végétation, la puissance des précipitations, l’humidité des sols. Ils observent l’humeur des océans, anticipent les tempêtes, les inondations, la mauvaise qualité de l’air... En 2008 naîtra SMOS, un satellite unique de cartographie des zones humides. En 2012, ce sera GPM, un projet international pour mesurer en temps réel les précipitations mondiales...
Quant à l’Europe, elle va lancer en 2008 le projet GMES*, qui regroupera l’ensemble des données environnementales recueillies par les satellites, mais aussi sur terre, en mer et dans les airs. Observation à la loupe pour une future protection rapprochée. * Global monitoring for environment and security
Yellow submarine
Le “glider”, un sous-marin poids plume de 2 mètres de long et 50 kilos, plane ces derniers temps en Méditerranée. Programmé par les chercheurs du CNRS*, il va permettre de mieux comprendre les océans, leurs courants marins et l’évolution des microorganismes comme le plancton végétal. Une fois dans l’eau, le glider (qui veut dire planeur en anglais) oscille entre la surface et 500 mètres de profondeur pour mesurer la température et la salinité de l’eau. Mais la grande révolution est qu’il est piloté par les chercheurs depuis leur bureau et qu’il prend des mesures sans arrêt (toutes les secondes) et partout (tous les mètres). Les bateaux océanographiques, eux, récoltent des données tous les 10-20 km environ. De plus, le glider permet de mesurer la concentration de l’eau en oxygène et en phytoplancton. Le plancton végétal a deux rôles cruciaux : il est à la base de la chaîne alimentaire et il contribue à la séquestration de CO2 puisque comme toute plante, il se nourrit de dioxyde de carbone (principe de la photosynthèse). Petit, mais costaud ce planeur ! *Centre national de la recherche scientifique
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Hamburger contre poisson cru
news Tous Africains ?
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L’homme moderne (Homo sapiens) est bien apparu en Afrique subsaharienne. Une étude anglo-nipponne a conduit à cette révélation. Elle portait sur l’analyse de 6 000 crânes de moins de 2000 ans et 800 tests génétiques sur des hommes vivant aujourd’hui.
Colombe verte Le réchauffement climatique, si l’on ne fait rien, pourrait être source de tensions et de guerres. C’est le message du jury qui a décerné le prix Nobel de la paix à Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis qui milite pour le respect de l’environnement ; et au Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat : le Giec, qui a rendu récemment un rapport alarmant sur l’état de la planète.
La banquise fond et les traditions du Grand Nord avec elles. A cause du réchauffement climatique, les peuples de l’Arctique, Inuits, Yakoutes, Sâmes, Nenetses, sont contraints de changer leurs modes de vie traditionnels. De nombreuses familles, autrefois nomades, se sédentarisent et s’installent en ville où le travail ne manque pas. Depuis que la fonte des glaces s’accélère, la région est plus accessible. Un passage maritime a même rouvert au Nord-Ouest, et relie l’Asie à l’Europe. Alors, comme la région est très riche, les compagnies minières et pétrolifères affluent. Les touristes, eux aussi, sont de plus en plus nombreux. Ils viennent voir ce Grand Nord autrefois inaccessible, ils prennent des photos, jouent aux aventuriers et se font peur en apercevant un ours polaire. Déjà, les langues locales, les traditions culturelles, sociales, alimentaires s’effacent doucement. Le hamburger vat-il remplacer le poisson cru ? Pas tout de suite heureusement. Certains se battent pour conserver leurs modes de vie et leur identité.
On en rajoute une couche ! Préparez-vous à rayer dans vos manuels de Géo. Le mont Blanc a grandi de 2,15 mètres en deux ans ! Il fait désormais 4 810,90 mètres, une altitude record. Depuis 2001, tous les deux ans, des géomètres experts escaladent le mont Blanc, pour mesurer son altitude par GPS, mais aussi pour relever suffisamment de points près du sommet pour modéliser en 3 D la calotte glaciaire. Tout ce sport permet d’étudier et de comprendre l’évolution de celle-ci. Conclusion : alors que les glaciers de moyenne altitude sont menacés de disparition à cause du réchauffement climatique, les glaciers de haute altitude, eux, grossissent. Ce phénomène s’explique par des vents d’ouest plus fréquents, amenant plus de précipitations. Or, en été, les températures sont douces. C’est donc une neige collante qui tombe et s’agglutine aux sommets. Une neige pot de colle, à qui le mont Blanc doit un petit bonus de 2,15 mètres.
Washington, jeudi 4 octobre. De nombreux jeunes s’affairent. Ils sont étudiants en architecture, ingénierie, mécanique ou électricité et ils ont participé au “Solar Decathlon 2007”, un concours de maisons solaires entre vingt universités américaines et européennes. Leur mission : concevoir, construire et faire fonctionner entièrement à l’énergie solaire, la maison la plus agréable et la plus économe en énergie. Ces maisons seront jugées selon dix critères (d’où le nom décathlon). 120 000 personnes sont venues visiter ces bicoques solaires sorties tout droit de l’imagination d’étudiants américains, allemands, espagnols, québécois, mexicains... Chaque équipe a reçu 100 000 dollars par le ministère américain de l’écologie qui organise la compétition.
Aux universités de trouver des sponsors pour financer le reste. Chez les concurrents, l’excitation est palpable... L’heure des résultats est arrivée... And the winner is... L’équipe allemande et sa maison futuriste toute en verre ! Son système d’isolation est révolutionnaire : les murs disposent de micro capsules de paraffine qui, en devenant solides ou liquides selon la température, permettent de stocker la chaleur. De plus, des panneaux de bois s’inclinent automatiquement en fonction de la lumière pour économiser l’énergie. Grande classe !
Un, deux, trois soleil !
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reportagE e| u r a p s i |d e t è m o |c |recherche|de|la
|À|la
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Je m’appelle Zako et je suis à moitié Chilien à moitié Français. Tous les ans, je vais au Chili et cette année, je suis parti faire un reportage sur le VLT, le plus grand télescope du monde. Sur place, j’ai interviewé Olivier Haineau, un scientifique parti à la recherche d’une comète disparue.
Le désert d’Atacama est le plus sec au monde. En été, la température à l’ombre est de 40° et de -1° la nuit.
désert d’Atacama
CHILI se trouvant à 130 km. On dirait que les étoiles vont nous tomber sur la tête, c’est incroyable... Le mont Paranal est donc le site idéal pour l’observation du ciel, exception faite C’est au Chili, en plein désert d’Atacama des tremblements de terre réguliers. Les (le plus sec de la planète !) que se trouve le bâtiments ont d’ailleurs été construits VLT, the Very Large Telescope, un ensemble en fonction des normes parasismiques. de quatre télescopes géants, les plus La seconde ennemie est la lumière. Pour grands du monde. Le VLT est un projet observer les étoiles, il faut le noir complet, européen qui accueille alors à 18h, tous les des astronomes du volets se ferment monde entier... Seuls Olivier croit aux extraterrestres. et le dôme central les scientifiques ont Il dit qu’étant donné le nombre est recouvert d’un le droit d’entrer et les impressionnant voile de galaxies inexplorées, l’une journalistes, comme géant. d’elles est sûrement habitée. moi ! Au fait, je me présente : Zako, neuf Mais d’après lui, ils ne sont pas 18h. C’est aussi l’heure ans, Franco-Chilien, très avancés sinon, ils nous à laquelle Olivier passionné d’astronomie Hainaut se met à auraient déjà trouvés... ! et reporter pour Sept travailler. Il dort le autour du monde. Cet jour et étudie la nuit. été, j’ai passé deux Comment le décrire ? Il fume la pipe, il a une jours dans la zone protégée du VLT. Olivier barbe et il est Belge... en gros, c’est un vrai Haineau, spécialiste des comètes, m’a capitaine Haddock ! expliqué les ficelles de son métier et m’a révélé sa mission : retrouver la comète de Boethin, disparue dans l’espace. Le VLT est perché sur le mont Paranal, à 2 635 mètres d’altitude et la température à l’ombre en été est de 40°C et -1°C la nuit. Ce site a été choisi pour ses qualités atmosphériques excellentes : là-bas, le ciel nocturne est débarrassé des nuages 363 nuits par an. Il n’y a pas non plus de pollution lumineuse, la ville la plus proche Olivier est un ASTRONOME (qui étudie le ciel) et non un ASTRONAUTE (qui occupe un vaisseau spatial). Le premier a les pieds sur terre et le second, la tête dans la lune !
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nature Cocci à l’attaque !
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Du jamais vu à Strasbourg : des milliers de coccinelles ont envahi un immeuble ! Mais ce phénomène s’est aussi produit dans de nombreuses maisons du NordEst de la France. Ces insectes cherchaient tout simplement un peu de chaleur, car les températures sont tombées brutalement à la fin du mois d’octobre. Il s’agit de coccinelles asiatiques introduites en France en 1982, comme d’autres états d’Europe et d’Amérique du Nord l’avaient fait auparavant. Objectif : lutter contre les pucerons (nourriture favorite des coccinelles) sans utiliser d’insecticide.
on is b u d r u o t e r Le Disparu au Moyen-âge, le bison est de retour en France ! Il existait déjà quelques élevages et réserves çà et là. Mais cette fois, c’est un troupeau entièrement sauvage et libre qui a été réintroduit dans les Alpes maritimes. Ces énormes ruminants pouvant faire jusqu’à deux mètres de haut et peser une tonne, sont venus de Pologne. Ils doivent leur liberté à Patrice Longour, un spécialiste de la faune
Mais très vite, la coccinelle asiatique s’est révélée agressive envers nos coccinelles indigènes dont elle mange les larves. Aujourd’hui les scientifiques réfléchissent à un moyen de l’éliminer sans provoquer l’extinction des espèces autochtones. Des pièges à phéromones (cette hormone que dégagent les mâles pour attirer les femelles) pourraient être une solution.
sauvage, qui s’est battu des années pour leur réintroduction. “Il existe 3 000 bisons dans le monde, explique-t-il, or, il en faudrait 5 000 pour éviter leur disparition”. Voilà donc deux ans qu’un troupeau de bisons cohabitent avec les cerfs, chevreuils, chamois et renards. Franc succès jusquelà. Patrice Longour a même remarqué un progrès pour la biodiversité : là où passent les bisons, poussent 30 à 40 espèces végétales, contre cinq ou six auparavant.
Alerte rouge ! Une espèce (animale ou végétale) disparaît toutes les 20 minutes. D’après l’Union mondiale pour la nature (UICN),16 300 spécimens sont menacés d’extinction : un quart des mammifères, un oiseau sur huit, un tiers des amphibiens et 70 % des plantes. Les grands singes, dont le gorille des plaines, pourraient n’être qu’un souvenir d’ici vingt ans, victimes de la déforestation, de la chasse et des guerres civiles. En Asie, il ne reste presque plus de vautours à tête rouge, empoissonnés par un médicament donné au bétail. En Inde et au Népal, les barrages et autres aménagements de rivières ont réduit de 98 % l’habitat des crocodiles, dont les trois quarts ont disparu. Or, si un maillon se casse, c’est toute la chaîne qui est perturbée. Prenons l’exemple des abeilles, très menacées par les pesticides notamment. Sans ces butineuses, il n’y a pas de pollinisations, donc pas de fruits, ni de légumes. L’homme dépend de l’équilibre naturel. Il est donc vital, pour lui aussi, de le protéger.
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Les baleines. De nombreuses baleines migrent chaque année dans les régions polaires très riches en plancton et krill (petites crevettes). Lorsque l’hiver arrive, elles migrent dans des mers plus chaudes comme le Pacifique pour s’accoupler. Pendant la gestation (12 mois), elles repartent faire le plein d’énergie et reviennent mettre bas dans les mers chaudes, plus hospitalières pour un baleineau. Les tortues marines. Elles parcourent des milliers de kilomètres entre leur site d’alimentation et la plage où elles vont pondre. La plupart reviennent toujours sur le site où elles-mêmes sont nées. Les oiseaux. Chaque automne, des millions d’oiseaux européens migrent vers des terres plus chaudes comme l’Afrique du Nord ou l’Afrique équatoriale. D’autres, comme les canards de Russie et de Scandinavie viennent hiverner chez nous. Les grues ou les oies, elles, font une halte en France, puis rejoignent l’Espagne. Au printemps, chacun regagne son pays d’origine pour se reproduire. Ci-contre, un canard colvert
16 Les poissons. Les poissons migrateurs comme l’alose, l’anguille, le bar, le brochet, l’esturgeon, le saumon ou la truite, partagent leur vie entre la mer et la rivière. Ils parcourent parfois de très longues distances pour se reproduire en mer. Seule l’anguille fait le chemin inverse et vient pondre en rivière. Il y a aussi les poissons de mer, comme le thon, qui entreprennent de longues migrations pour se reproduire. Les insectes. De nombreux insectes comme certains papillons (Monarque, Vulcain, Belle Dame, Soucis...) ou libellules migrent chaque année. La plupart font des migrations aller-retour sur plusieurs générations. Le papillon adulte migre, pond et meurt. Sa progéniture fait le chemin retour.
Baleines, hirondelles, saumons, tortues vertes, papillons Vulcain... De nombreuses animaux migrent chaque année, à la même période. Ils entreprennent un voyage plus ou moins long, pour se nourrir, se reproduire ou mettre bas. Lorsque les beaux jours reviennent, ils repartent vers leur région d’origine, et le cycle recommence. La migration, chez ces espèces, serait le résultat d’une lente évolution à travers les siècles. Pour s’adapter aux changements climatiques naturels, certains n’avaient pas d’autre choix que de déménager une partie de l’année dans leurs “quartiers d’hiver”, situés dans des contrées plus hospitalières.
e g a . . r . u o c
S ! O N FUY s e l r u o p d u a Coup de ch igrateurs... animaux m
Les herbivores. En Afrique de nombreuses antilopes migrent à la saison sèche en quête de pâturages plus verts : les gnous (accompagnés des zèbres), les springboks (ci-contre) et les oryx, les cobes à oreilles blanches, les élans du cap. Dans le reste du monde, il y a la saïga, petite antilope des steppes de Russie et des régions montagneuses du Kazakhstan ; les bisons et les caribous d’Amérique du Nord, appelés rennes dans les régions arctiques, etc.
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Mon école est écolo ! Connaissez-vous Eco-Ecole ?
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C’est un label international d’éducation à l’environnement. En clair ? C’est un titre que possèdent 200 écoles, 50 collèges et 50 lycées français qui se mobilisent pour la planète. Ils sont même 20 000 à l’échelle mondiale, répartis dans 40 pays ! Pendant une année, les professeurs, les élèves et le personnel de l’établissement travaillent mains dans la main sur quatre thèmes : l’alimentation, les déchets, l’eau et l’énergie. Aidés par des parents d’élèves, des associations locales et les élus locaux, ils mènent l’enquête pour trouver comment réduire la facture énergétique de leur école. Tous ensemble, ils décident des progrès à réaliser et fixent des objectifs concrets. Ensuite, place à l’action ! En fin d’année, les élèves créent un éco-code sous une forme artistique : affiche, exposition, chanson, danse, pièce de théâtre... qui exprime la prise de conscience des participants et leurs actions tout au long de l’année. Et si tous ont été sérieux, le jury Eco-Ecole leur décerne le précieux label.
Dans chaque “Sept autour du monde”, retrouvez les initiatives des écoles et collèges labellisés Eco-Ecoles. www.eco-ecole.org
Le label Eco-Ecole est délivré par la Fondation pour l’éducation à l’environnement en Europe (FEEE). Cette fondation fait la promotion de l’éducation à l’environnement dans le monde scolaire à travers les programmes Eco-Ecole, Jeunes reporters pour l’environnement (JRE) et le Stockholm Junior Water Prize (meilleur jeune reportage en anglais). Créée en 1983, elle est présente dans 46 pays dans le monde. Elle développe aussi le tourisme durable à travers les labels Pavillon bleu et la Clef verte.
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Cheque d économie...
de CO2
L’an dernier, le collège Saint Julien au Mans, dans la Sarthe, a obtenu le label Eco-Ecole. Il s’était fixé de réduire de 5 % les émissions de CO2 du collège. Pari réussi !
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opportunités d’économies d’énergie et des actions pour motiver tout le monde. Le tableau des économies d’énergie a été affiché dans différents lieux du collège, ainsi qu’une affiche qui présentait le projet et une fiche d’information réalisée par les élèves. Un chéquier a aussi été créé pour permettre aux élèves de comptabiliser les économies d’énergie qu’ils ont faites chaque mois à leur échelle. Enfin, un éco-club a réalisé deux films d’animation et un site Internet relatant cette année engagée pour la planète.
associations
Notre projet intitulé “Luttons ensemble contre les gaz à effet de serre” visait à réduire les émissions de CO2 du collège de 5 % en cinq mois. Nous devions modifier nos habitudes et nos comportements de tous les jours, en matière de chauffage, de déchets, d’eau, d’électricité et de transport. A partir des factures, les élèves ont calculé les dépenses en électricité, eau, chauffage et achat de papier. Ils ont ainsi identifié des
Ils mènent l’enquête !
Il n’y a pas d’âge pour devenir Tintin ou Loïs Lane. Ou si : 11 ans. C’est l’âge requis pour devenir Jeune reporter pour l’environnement. Chaque année, une quarantaine de groupes participent au programme JRE de la Fondation pour l’éducation à l’environnement en Europe (FEEE). Ils mènent l’enquête, dévoilent un problème écologique près de chez eux et proposent des solutions pour changer les choses. Retrouvez dans le prochain “Sept autour du monde” des nouvelles de ces rois de l’info. Et pour plus d’infos : www. jeunesreporters.org + www.youngreporters.org
Bonnes résolutions !
défi pour la terre
Avec Polo, relevez le défi pour la Terre ! Dans chaque numéro, Sept autour du monde fait un zoom sur un des bons gestes pour l’environnement. C’est bientôt noël ! Cette année, je file dans le Sud retrouver mes cousins. Nous partons en train, c’est bien plus écologique ! Saviez-vous qu’un avion émet 30 fois plus de gaz carbonique que le train sur une même distance ?
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Ma prochaine mission sera de faire passer aux parents un permis de bonne conduite. • Tout d’abord, pour les petits trajets, il serait mieux de prendre les transports en commun. Ils consomment 5 fois moins d’énergie par passager qu’une voiture particulière. • Pour aller à l’école, au collège ou au bureau, le partage de voiture, ou covoiturage, est une autre bonne idée, écologique et conviviale. • La conduite “patte de velours”, c’est-à-dire pas agressive, permet de réduire jusqu’à 40 % de consommation de carburant (et est plus agréable pour les passagers...). • Et s’ils décident de remplacer leur vieille voiture, je leur conseille un véhicule électrique, au gaz naturel ou hybride. Et je boycotterais les 4 x 4 (qui consomment deux fois plus) ! Alors vivent la marche à pieds, les rollers, le vélo et bien sûr, vive noël ! Pour en savoir plus : www.defipourlaterre.com
Concours : gagnez 30 JEUX ! VIDEOaSnd Ué psarhlauFaonïa dation Recomm (voir p 50). Nicolas Hulot
oyer ous env aux n e d t la, il suffi r mail : “Halte nnées. Pour ce pa do os coor rrier ou o. par cou s !” ainsi que v t leur jeu vidé r n o ie r n v n e c o brac iers re te prem Les tren
Sept autour du monde 17 rue Henri Monnier, 75009 Paris septautourdumonde@yahoo.fr
Planche extraite de la BD Des Bêtes, de François Roussel aux Editions Max Milo BD.
La cabane de Tara Un épisode des aventures de Sept autour du Monde. écrit par M.R. Carrier et illustré par Prisca Baverey Résumé des épisodes précédents : A bord d’un voilier solaire conçu par la fondation Yarros, six étudiants font le tour du Monde pour témoigner de l’état de la planète. Ils sont accompagnés par un couple de scientifiques, Angela et Salvatore, et par le Professeur Zwyckx, concepteur du projet. Un septième enfant s’ajoute à ce groupe. Il s’agit de SEPT. Mais ce petit garçon, apparemment normal, a d’étranges capacités. Cachés sous sa chevelure, des circuits électroniques régissent ses fonctions et il communique naturellement avec les autres ordinateurs. Mais lui, sait-il qu’il n’est pas tout à fait comme les autres ? Journal de bord du Yarros : 24 novembre – 157ème jour de navigation. 44°49’ Nord – 20°27’ Est, Belgrade, Serbie. Capitaine Salvatore
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Notre voyage commence à traîner en longueur et l’équipage se plaint de cette relative inactivité. Après avoir quitté la mer Blanche, nous avons redescendu la mer Baltique, puis la mer du Nord jusqu’à Amsterdam. Depuis plus de trente jours, nous traversons l’Europe centrale par les fleuves, en empruntant le Rhin jusqu’à Mayence, puis le Main jusqu’au Danube en passant par Vienne, Bratislava et Budapest. Notre objectif : rejoindre la mer Noire à Constancia, en Roumanie. Je me demande si le Professeur Zwyckx avait bien conscience des inconvénients de ce trajet fluvial. Bien
sûr, ceci nous a permis de pénétrer au cœur de l’Europe, et de rencontrer de nombreuses associations de protection de l’environnement travaillant le long de ces cours d’eau. Mais notre principal problème est météorologique. Il pleut, encore et encore ! L’équipage s’ennuie, surtout Sept, qui tourne en rond et s’impatiente. Pendant que le Yarros parcourt 100 ou 120 kilomètres par jour, le Professeur emmène toute l’équipe avec le monospace pour effectuer des visites à l’intérieur des pays. Nous les avons laissés à Strasbourg pour qu’ils rejoignent les Alpes et y passent Bouba
Astrid
Angela
Salvatore Félix
Duti
Pr. Zwyckx
Sept Luu
Enia
les autorités nous autorisent enfin à quitter le port, le professeur est parti avec la moitié de l’équipe pour visiter le parc national de Tara, à 150 kilomètres au sud. Avec Duti et Astrid, ils vont tenter de photographier quelques espèces rares d’oiseaux, voire même des ours bruns, avec un peu de chance. Pendant ce temps, Angela emmène le reste de la bande en ville pour se réapprovisionner. Je crois qu’elle a aussi trouvé un petit marché regorgeant de produits artisanaux, dont quelques vêtements. Comme elle le dit souvent : “Ce n’est pas parce qu’on est écolo qu’il faut s’habiller comme un sac de pommes de terre !”. Le Parc Naturel de Tara
sept à suivre...
quelques jours. Nous nous sommes rejoints ensuite à Vienne, en pleine forme et complètement revigorés. Surtout Astrid, qui adore la neige et le froid. Le plus malheureux de tous, c’est le pauvre Bouba. Il passe le plus clair de son temps dans sa cabine. Les écouteurs vissés sur les oreilles, il écoute du reggae toute la journée. Au début, Angela a bien tenté de le faire sortir un peu de sa coquille, mais il déteste tellement le froid qu’il s’est rapidement réfugié dans le carré. Pour compenser son manque d’énergie, il nous concocte chaque jour de nouvelles recettes étonnantes. Ce garçon a vraiment tout pour devenir un grand cuisinier ! Et, au moins, derrière ses fourneaux, il est assuré d’avoir bien chaud. Depuis que nous avons pénétré en Serbie, les problèmes administratifs n’ont pas cessé. Dans ce pays traumatisé par une longue guerre ethnique, tout est en train de se reconstruire. Dès que nous accostons dans un village, des habitants se pressent autour de nous et proposent de nous vendre quelque chose. Quand ce ne sont pas des individus étranges qui viennent réclamer un bakchich en liquide, sous prétexte de payer une taxe quelconque, un droit de stationner ou de pêcher. Zwyckx, qui parle un nombre impressionnant de langues slaves, parvient souvent à nous sortir de ces situations épineuses, et la discussion s’achève souvent autour d’un verre de vin et de quelques saucissons et fromages partagés. Il nous reste une dizaine de jours avant d’atteindre la mer Noire. Ensuite, cap au Sud, vers la Méditerranée puis l’Afrique. Ce sera la fin des soucis pour Bouba et le début du calvaire pour Astrid. Décidément, il est difficile de satisfaire tout le monde ! Pendant que j’attends à bord que
Au milieu de la forêt de Tara, le monospace du Yarros est arrêté au bord du chemin. A plus de 1.500 mètres d’altitude, les arbres sont couverts d’une fine couche de neige fondante. Le professeur Zwyckx est penché sous le capot du véhicule à propulsion hybride, le corps dépassant à moitié à l’extérieur. Il profère à voix basse un chapelet de jurons qu’il serait malvenu de reproduire ici. Derrière lui, Astrid tend une lampe torche pour tenter de l’aider.
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u monde
utour d a t p e s e d n io t la selec
e r v i l u d n o l a s special uil e r t n o m e d e s s jeune Visite poétique
De grandes photos aériennes des plus éblouissants paysages de notre planète, de superbes dessins en noir et blanc associés à des textes plein de poésie... c’est un nouveau regard sur la Terre que nous offre ce très bel ouvrage, préfacé par le désormais célèbre Yann ArthusBertrand. A contempler à tout âge, et sans modération. Et pour approfondir ses connaissances, un lexique en fin d’ouvrage présente les 100 mots clés du développement durable. De “Agriculture biologique” à “Tri sélectif”, devenez incollables en écologie !
Je serais les yeux de la Terre... Alain Serres et Zaü Ed. Rue du monde 107 p., 25,50€
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Histoire de famille Si chacun admet aujourd’hui que le singe est notre lointain cousin et que l’Homme n’a pas toujours eu cette apparence, il n’en a pas toujours été ainsi. En effet, la “théorie de l’évolution” de Darwin semblait totalement inacceptable au XIXe siècle et fut à l’origine de nombreux scandales, avant de s’imposer comme une évidence. C’est l’histoire de ce cheminement scientifique que raconte ce petit livre facile à lire et très intéressant.
Comment l’homme a compris que le singe est son cousin Juliette Nouel-Rénier Ed. Gallimard jeunesse. 63 p., 7.50€
La vie en vert Voici la bible de l’environnement à destination de tous ceux qui veulent approfondir leurs connaissances en matière de développement durable : réchauffement climatique, recyclage, préservation des ressources naturelles... tous ces grands thèmes sont abordés avec précision, mais non sans humour. Un Etat des lieux de la planète assortit de nombreuses suggestions et conseils, imprimé sur papier 100% recyclé, pour devenir un parfait petit écologiste en herbe.
L’encyclo verte Véronique Corgibet & Christophe Besse Ed. Casterman 93 p., 18,50€
Trucs et astuces Comment fabriquer un abri à chauves-souris ? Un mini sousmarin ? un labyrinthe végétal ? Une girouette ? Comment calculer l’âge d’une tortue ou communiquer avec un chien ? Comment survivre dans la nature avec trois fois rien ? Comment créer un langage codé ou se repérer grâce aux étoiles ? Toutes les réponses à ces questions et à bien d’autres sont dans cette encyclopédie qui fourmille d’informations, d’anecdotes, d’astuces en tout genre et de bonnes idées d’activités liées à l’environnement. Les illustrations sont très drôles et on y apprend une tonne de choses. Un remède imparable contre l’ennui.
L’encyclo à malice Hélène et Robert Pince Ed. Plume de carotte 217 p., 19.9€
1001 merveilles Cet ouvrage grand format nous embarque dans un fabuleux voyage autour du monde, à la découverte de ses merveilles les plus remarquables: fascinantes beautés de la nature ou réalisations humaines audacieuses, des peintures de la grotte de Lascaux aux vertigineux grattes ciels des villes contemporaines en passant par les splendeurs des vestiges de l’antiquité. Abondamment étayé de photos, dessins, cartes et encadrés, cet atlas offre une présentation claire qui éveillera toutes les curiosités et vous donnera à coup sûr le goût de l’aventure. Une petite merveille !
Atlas des merveilles du monde Dominique Joly Ed. Casterman, 95 p., 22,5€
Les pieds dans l’eau Amoureux des océans, cette encyclopédie est faite pour vous ! Très instructive, elle vous donne toutes les clés pour apprendre à mieux connaître, respecter et protéger le littoral ainsi que les espèces végétales et animales qui peuplent cet environnement. De nombreuses expériences, des conseils pour la pêche à pied, ou encore des recettes faciles à réaliser font de ce livre le compagnon idéal pour des vacances en bord de mer.
Mers et plages Michèle Mira Pons Ed. Acte Sud junior 301 p., 27€
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La ville : hier, aujourd’hui, demain. De Paris à Pékin, de Rio à Dakar, la moitié de l’humanité est citadine et les villes ne cessent de s’agrandir. Mais comment sont-elles nées ? comment fonctionnent-elles ? Et surtout, que peut-on faire, à l’avenir, pour y améliorer la qualité de vie ? C’est à toutes ces questions que ce livre tente de répondre, par des tests, des activités et une foule de conseils. Un document passionnant et très instructif. Ca se bouscule dans les villes, l’aventure de l’urbanisme de Babylone à nos jours Bruno Goldman & Sandrine Saison Ed. Hatier 63 p., 9,90€
Histoire vraie
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Leïla a neuf ans quand elle quitte l’Algérie avec sa famille, pour rejoindre son père venu travailler comme ouvrier dans une usine de la banlieue parisienne. A travers son journal intime, elles nous livre le récit de la difficulté de s’intégrer dans ce pays nouveau qu’est la France: déracinement, pauvreté, racisme, sont évoqués avec ses mots d’enfant. Mais jamais elle ne perd de vue son ambition : elle ne veux pas travailler dans les mêmes conditions que son père et rêve de devenir médecin. Une histoire passionnante et très émouvante illustrée de dessins superbes, et complétée par un cahier documentaire qui aide à mieux comprendre le contexte de l’époque. Le cahier de Leïla, de l’Algérie à Billancourt Valentine Goby – Ronan Badel Ed. autrement 80 p., 14,50e
Enfance volée On estime à 300 000 le nombre d’enfants qui sont utilisés comme combattants dans des guerres à travers le monde: en Asie, en Amérique latine, et surtout en Afrique. Contre la promesse d’une vie meilleure, ils doivent quitter leur village, vivre séparés de leur familles et sont détenus dans des conditions désastreuses. Ce livre nous raconte l’histoire de Moussa, l’un de ces enfant-soldats : forcé de porter une arme, il voudrait retrouver les siens, sa maison et son école. Un récit bouleversant, soutenu par Amnesty international, une association qui milite pour faire connaître et pour dénoncer le triste sort qui leur est réservé. Moussa, enfant-soldat Françoise Guyon Ed. grandir, 12€
Citoyen toi-même ! Rien de tel qu’un peu d’humour pour apprendre avec entrain : nationalité, droits de l’homme, démocratie, partis politiques... tous ces sujets sont abordés dans ce guide de la citoyenneté. Une mine d’informations restituée sous forme de bandes dessinées, d’encadrés, de tests et même de petits jeux. Pour que civique rime avec ludique.
Champion du monde de la citoyenneté Stéphane Frattini & Stéphanie Ledu Ed. Milan jeunesse 95 p., 9,90€
Chers compatriotes ! Pourquoi on vote ? Mais aussi, quelle est la différence entre dictature et démocratie ? C’est quoi la loi ? Quel est le rôle du président ? Autant de question qui trouveront des réponses dans ce petit livre très joliment illustré. Alternant récit et documents, il aide à réfléchir aux grands problèmes de notre société. Pourquoi on vote ? Edith le Cornulier Ed. autrement junior 47 p., 9€
l’info décortiquée Si le monde des médias vous fait rêver ou que vous envisagez d’y faire carrière, ce petit livre très documenté va vite vous sembler indispensable. Presse, télévision, Radio, Internet... on y apprend tout ce qu’il faut savoir sur les moyens de communication et sur la diffusion de l’information. Avec des interviews et des reportages sur les différents métiers, c’est une véritable fenêtre sur le monde professionnel. En plus il contient un cahier pratique avec de nombreuses pistes et conseils pour vous lancer dans la création de votre propre journal. Une bonne occasion de se faire une première expérience. Les clés des médias ; comment se fabrique l’information ? Ed. Milan 124 p., 12,5€
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Tous ensemble ! “Cercle de carbophages”: drôle de nom pour désigner un club dont tous les adhérents ont jurés de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour réduire les émissions de gaz à effets de serre dans l’atmosphère. A l’initiative de Lancelot et de sa jeune sœur, ce mouvement va prendre une ampleur telle que tous les jeunes de France vont s’unir dans une lutte sans merci contre le réchauffement climatique. Un très beau roman d’actualité, basé sur de sérieuses données scientifiques. Alors n’attendez plus, et vous aussi et rejoignez le cercle ! Le cercle des carbophages Sylvia Khone Ed. Le Pommier 239 p., 13€
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Prenez les manettes et protégez la planète ! Voici, Ushaïa le jeu, un jeu vidéo en 3D palpitant et très instructif. Dans la peau de Lena Green, membre active de l’organisation de protection de la nature “Les sentinelles Ushuaïa”, vous partez à la poursuite des biotrafiquants. Ces hommes sans foi ni loi se livrent notamment au braconnage, au Botswana en Afrique. Votre objectif : contrer leurs agissements et accomplir certaines missions, comme sauver des Inuits bloqués dans la glace, réparer une pompe à eau dans un village africain, désamorcer des pièges à lions... Ushuaïa, le jeu est un jeu vidéo d’aventure écologique soutenu par la Fondation Nicolas Hulot. Il permet, tout en s’amusant de comprendre les grands problèmes environnementaux tels que le braconnage, la déforestation, le réchauffement climatique. Ushuaïa, le jeu (PC) A la poursuite des biotrafiquants 39,99 €
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