2006

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Migros Rapport Annuel 2006





Migros Rapport Annuel 2006



Table des matières

Photos Photos

11

Rapport annuel 1

Tableau des indicateurs

77

2

Rapport des présidents

79

3

Évolution des résultats consolidés du groupe

82

4

L’organisation de Migros La communauté Migros Gouvernance d’entreprise Assemblé des délégués Administration FCM (Conseil d’administration) Direction générale FCM Direction FCM Organe de contrôle FCM Réviseur des comptes du groupe

84 85 89 90 91 91 91 91

5

Chiffres d’affaires

92

6

Investissements

93

7

Réseau de distribution Migros 2006

95

8

Commerce de détail Panorama du commerce de détail Migros Parts de marché M-Cumulus M-Infoline Les dix coopératives Écologie et affaires sociales Labels éthiques Engagement Standards écologiques et sociaux Projets éthiques Développement durable, environnement, énergie Chiffres écologiques

97 99 100 100 101 108 108 109 111 114 116 118


Assurance qualité/sécurité alimentaire Assortiment food-/near food Assortiment non food Marchés spécialisés Wellness Fitnessparcs Golfparcs Restauration Autres canaux de vente au détail LeShop.ch et migros-shop.ch Ex Libris Groupe Globus

9

128 129 130

132 135 135 136 136 137 137 138 138 139 139 140 140 140 141 141 142

Entreprises de services Hotelplan Limmatdruck Migrol Banque Migros

11

127 127 128

Industrie Migros Préface Bischofszell Produits Alimentaires Chocolat Frey Estavayer Lait Jowa Mérat Mibelle Micarna Midor Mifa Mifroma Mifroma France Entreprises Migros Birsfelden (MBB) Riseria Taverne Seba Aproz Walter Leuenberger Entreprise commerciale au sein du groupe industriel Scana Alimentation

10

119 120 123 124

143 144 144 146

Logistique et informatique Centre de distribution Migros de Suhr (MVS) Entreprise de distribution Migros de Neuendorf (MVN) Logistique et transport Services informatiques

148 148 149 149

12

Les médias Migros

151

13

Sponsoring

152

14

Politique économique

153

15

Personnel et ressources humaines

155


16

Pour-cent culturel

160 165

Répartition du Pour-cent culturel

17

Fondations

166 166 166 168

Fondation Gottlieb et Adèle Duttweiler Institut Gottlieb Duttweiler (IGD) Fondation Prix Adèle Duttweiler

Chiffres 1

Chiffres du groupe Migros Rapport sur la situation financière Compte de création de valeur du groupe Indicateurs du groupe sur cinq ans Bilan du groupe Compte de résultat du groupe Tableau de financement du groupe Variations des capitaux propres consolidés du groupe Migros Annexe aux comptes du groupe Principes de présentation des comptes Notes sur le bilan du groupe Notes sur le compte de résultat du groupe Notes sur le tableau de financement Indications particulières Rapport du réviseur

2

171 177 178 179 180 181 182 183 189 198 202 203 205

Chiffres de la Fédération des coopératives Migros Indicateurs de la FCM sur cinq ans Bilan de la FCM Compte de résultat de la FCM Notes relatives au rapport financier Annexe Rapport de l’organe de contrôle

206 207 209 210 216 218

3

Périmètre de consolidation Migros

219

4

Termes spécifiques utilisés dans les comptes du groupe

225

Adresses

226

Index

230

Biographies

231

Nous remercions cordialement

232

Impressum

233



Mon Produit Préféré Migros

69 femmes et hommes expliquent leur préférence pour la Migros et dévoilent leurs articles favoris. 46 petites déclarations d’amour photographiées par Jeff Burton, Gareth McConnell, François Halard, Lukas Wassmann, Dino Simonett, Serge Hoeltschi, Anoush Abrar / Aimée Hoving, Gianni Jetzer, Felix Lehner / Eugene Tsai.


A l’occasion, tu peux m’envoyer du flan! Migros? Ça alors, je ne m’y attendais pas! J’étais en train de parcourir des lettres de plusieurs pages de ma grand - mère couvertes d’une petite écriture serrée. J’y recherchais des anecdotes sur Leni Riefenstahl, Maria Schneider et sa fi lle Romy. En vain. Mais voilà que je tombe à mon grand étonnement sur le mot Migros dans une lettre du 8 juin 1955. Quoi? ma grand - mère parle de Migros, elle qui était une baronne autrichienne, certes ruinée, mais fort consciente de son rang, pour ne pas dire hautaine. Et cela à une époque où la conscience des marques n’était guère développée. Ma mère étudiait alors à Genève, et ma grand - mère lui écrivait ceci: « Comme je te l’ai dit, le fl an de Migros n’était pas si mauvais que ça – seulement il a besoin d’un peu plus de temps pour prendre.» Une suffi sance toute aristocratique: le flan n’était pas si mauvais que ça … En d’autres termes, ma grand - mère en raffolait au point que malgré le temps de préparation un peu plus long, elle souhaitait absolument en avoir encore. A la phrase suivante déjà, toujours concernant cette affaire de fl an Migros, elle demandait sans ambages: « A l’occasion, tu peux m’en envoyer.» Lorsque dix ans plus tard je suis venu au monde, ma mère était devenue une dame bien du quartier du Zürichberg. Ce qui n’a pas empêché Migros de continuer à faire intimement partie de notre univers familial. Ainsi, au décès de ma mère, voilà trois ans, j’ai retrouvé dans ses papiers sa part sociale de Migros Zurich, numéro 318 952. Sur le certificat est imprimé un dessin style « défense spirituelle du pays ». On y voit en fi ligrane un solide paysan tendant la main à un couple avec deux petits enfants. A l’article 2 des statuts imprimés au verso: « La coopérative a pour buts: a ] de mettre, par une action commune, à la disposition de ses membres et de la population en général des marchandises et des services de qualité à des conditions avantageuses; b ] de leur faciliter l’accès aux valeurs culturelles.»

Hommage au flan et au self - service Plus encore que les prix avantageux, ma mère appréciait le côté pratique de Migros. Elle était ouverte à la modernité et ne voyait pas pourquoi elle aurait dû faire la queue et sortir son porte - monnaie dans x magasins alors qu’on peut tout acheter au même endroit. Et si je m’en rappelle aujourd’hui encore avec une telle précision, c’est qu’elle ne manquait jamais de rabâcher cette histoire de gain de temps et de qualité de vie à tous ceux qui avaient l’audace de parler dédaigneusement des supermarchés. Mais je me souviens aussi des fl ans, des « fl ans caramel » surtout. Dans le carton se trouvait un petit sac en plastique contenant du caramel liquide ainsi que deux autres sachets remplis de poudre à dissoudre dans du lait qu’il fallait ensuite porter à ébullition. Les deux emballages étaient synonymes de deux saladiers remplis de fl an. C’étaient les meilleurs du monde, quasiment une preuve de l’existence de Dieu! Et tandis qu’un premier plat refroidissait au frigo, je faisais des pieds et des mains pour m’adjuger le deuxième. Je commençais par déguster la peau qui se formait à la surface du fl an encore bouillant avant de manger le reste à la cuillère, mélangé au caramel liquide. Les fl ans caramel de Migros comptent au nombre de mes souvenirs d’enfance les plus heureux. Ils sont un bon exemple de toute la charge symbolique que peuvent receler des produits préférés: l’amour du pays, le bonheur, la tendresse.


Loués soient les cabas Migros! Aujourd’hui, comme je dois lutter constamment pour pouvoir entrer dans mes costumes taillés pour dandys à la taille mannequin, les doubles sachets de fl an caramel sont désormais tabous. A la place, pour le repas de midi, j’avale une petite salade achetée au magasin Migros de la Kernstrasse. Ou à titre totalement exceptionnel – gare aux hydrates de carbone du riz! – un sushi king. Mais l’article Migros le plus important pour moi depuis de nombreuses années reste le cabas en papier. Il suffi t de devoir faire ses emplettes à l’étranger pour mesurer à quel point ce précieux objet peut vous manquer. Aux Etats - Unis, on prend dans ses bras un monstre informe en papier brun dépourvu de poignées. En Allemagne, il n’y a rien d’autre que des petits sacs de plastique ultrafi n qui se fendent pour un oui ou pour un non. Comparativement, quel coup de génie que les cabas Migros, agréables à porter et résistants à la déchirure. Combien de fois ai - je déménagé les milliers de livres de ma bibliothèque tout simplement dans des sacs Migros plutôt que dans des cartons que l’on arrive à peine à traîner sur le sol tant ils sont lourds? Un au bout de chaque bras, cela va tout seul. Et vos amis qui sont supposés vous aider ne pourront plus vous objecter des problèmes de dos. Je connais même plusieurs antiquaires allemands qui viennent spécialement en Suisse afi n de se procurer des quantités massives de sacs Migros pour leurs ouvrages. Tout au long de l’année de mon baccalauréat, le cabas Migros me suivait déjà partout. Comme gymnasiens, nous avions commencé par troquer nos cartables contre des sacs en plastique. La grande fierté était de se promener avec des sacs « Discomarkt » ou « Musigkiosk », mais ces marques de disquaires faisaient encore trop bon chic bon genre. Car pour le contestataire invétéré que j’étais, le sommet du raffi nement, de la mise en scène du je - m’en - foutisme absolu, c’était le cabas Migros.

Migros, c’est cool et moderne Si le sac Migros était non seulement pratique mais encore « cool », comme on dit aujourd’hui, le mérite en revient au marketing. Dans les années quatre - vingt, Migros a commencé à faire de l’excellente publicité, en se donnant des airs juvéniles et quelque peu effrontés. Les sacs en papier sur lesquels on pouvait lire « Sie können Sack zu mir sagen » [ Vous pouvez m’appeler « sac de nouilles » ] était une nouveauté qui ne passa pas inaperçue. De même, l’idée d’imprimer des œuvres d’art sur les cabas. Un autre coup de génie de Migros fut le lancement de la marque M - Budget. L’entreprise a réussi à profi ler une gamme d’articles bon marché comme étant les produits de prédilection des gens décontractés et sûrs d’eux, cela sans jouer sur la corde de l’excitation méprisable que suscite l’avarice. On aime Migros aussi parce que cette marque n’a pas peur d’être jeune et dans le vent.

Migros, le bon côté de la Suisse Récemment, au migros museum d’art contemporain, j’ai pu voir ma première œuvre d’Annie Sprinkle et j’y ai découvert Cosey Fanni Tutti. Deux artistes ayant travaillé dans l’industrie du sexe et qui, sur la base de leurs expériences, sondent leur identité sexuelle. Quel contraste avec la bigoterie des grands distributeurs américains, dont les racines plongent dans le Midwest au conservatisme pur et dur. Des gens qui n’hésitent pas à se poser en censeurs et vont jusqu’à bannir de leur assortiment le chef - d’œuvre de Nirvana « Nevermind » parce que sur le couvercle du CD s’étalait la photo d’un bébé nu nageant dans une piscine. Des gens qui n’ont pas la moindre considération pour leurs employés, comme le raconte de manière poignante la journaliste d’investigation américaine Barbara Ehrenreich dans son best - seller « Nickel and Dimed ». Un livre pour la réalisation duquel elle a accompli divers petits jobs. Aussi, je me réjouis d’autant plus de l’existence d’un groupe comme Migros qui, certes, doit constamment se réinventer, tout en étant profondément enraciné dans le corporativisme suisse. Les statuts imprimés sur le certificat de la part sociale de ma mère exigeaient une politique sociale nivelant les différences et l’accès à la culture. Migros s’y emploie encore et toujours, raison pour laquelle elle fait partie intégrante d’une Suisse moderne qui signifie quelque chose pour moi. Au - delà des souvenirs de ses fl ans caramel et de l’extraordinaire solidité de ses cabas. Thomas Haemmerli


Franz Ambauen et Anémone [ 76 ], paysan de montagne, Buochs

« Anémone aime bien le shampoing Curl. Quand elle doit se produire sur scène, je la lave toujours avec. Ça lui donne de belles boucles et puis elle sent si bon. Les chèvres sont mes meilleures amies. Parmi les quadrupèdes, je veux dire.»



Dorothée Vogel [ 48 ], styliste, Zurich « Qui l’eût cru, il n’existe en Suisse qu’une seule ficelle d’emballage blanche torsadée. C’est celle de la Migros, j’en achète depuis vingt ans. D’ailleurs, entre - temps, elle est devenue un peu plus épaisse. A vrai dire, je la préférais plus fi ne. Ce n’est pas très important, mais quand même. J’en ai besoin pour suspendre mes modèles. Ils sont blancs, eux aussi. L’effet est génial.»


Polo Hofer [ 62 ], musicien / graveur litographe, Oberhofen « La Migros a des crayons de couleur Bellcolor. Ils donnent de la couleur au papier et à la vie. Hourra! L’art, c’est beau, et le beau, c’est bien.»


Jeremy Wolf [ 26 ], Swiss Branch Manager American Apparel, Zurich « Les citrouilles des Grisons sont toutes petites, c’est rigolo. Si l’on veut de grosses citrouilles, belles et bien faites, mieux vaut aller à la Migros. D’ailleurs, il n’y en a pas à Küblis, c’est bien dommage. De Migros, pas de légumes. Ça, des légumes, il n’en manque pas à Küblis.»


Igor Podladtchikov [ 23 ], étudiant, Zurich « En plus de mes études, j’ai cinq projets musicaux. Et je travaille pour me payer ce hobby onéreux. La vie est si courte!»


Alfredo Häberli [ 43 ], designer, Zurich « Parfois, je traîne un peu au Migros Brico - Loisirs, juste pour m’inspirer. Je suis un grand fan de design anonyme, vous savez ces choses conçues un jour par quelqu’un et qui maintenant sont là … simplement là. Il y en a des tonnes au Do it + Garden. Moi aussi, j’en ai un plein tiroir de ces outils achetés là - bas dont on ne sait même pas à quoi ils servent. Mais il arrive toujours un moment où l’on en a besoin.»


Giorgio Cossi [ 43 ], peintre artisan, Davide Cossi [ 8 ], écolier, Ascona « Chaque année, nous faisons un risotto pour mardi gras. Ici, sur la piazza. Avec des produits Migros, bien entendu!»


Nick [ 7 ], Fiona [ 5 ], Zurich « Peindre, notre grande passion. Les couleurs de la Migros sont si intenses. Ça, c’est l’univers, et nous, nous volons tout autour!»



Anita Giovanoli [ 80 ], agricultrice de montagne, Soglio « Les bonbons de la Migros sont délicieux. Malheureusement, il n’y en a pas au magasin près de notre ferme, où nous faisons tous nos achats. C’est vrai qu’il n’a pas plus de 25 mètres carrés. Ce sont les petites privations de la vie à la montagne! Pourtant, chaque journée passée ici est inoubliable.»


Danco Giovanoli [ 77 ], agriculteur de montagne, Soglio « J’ai un faible pour les millefeuilles de la Migros. Nos petits - enfants m’en apportent toujours quand ils viennent nous visiter, ici à la montagne. Notre ferme est à 80 kilomètres de la Migros la plus proche.»


Adah - Lynn [ 4 ], Fafa Lanfranconi [ 36 ], Adrian Ehrat [ 37 ], graphiste, Zurich « Pour Adah - Lynn, tous les magasins où il y a à manger sont des Migros. Souvent, elle n’a pas tort, nous faisons pratiquement toutes nos courses à Migros. Pour la lessive, nous achetons Total … pour être Total top avec des fringues Total propres.»


Melinda Gibson [ 21 ], assistante photographe, Londres « Parfois, j’en ai la nausée, ici à Londres, de ce culte voué à la consommation. Quand je visite la Suisse, je trouve la Migros franchement rafraîchissante – quand on y achète quelque chose, on n’a pas l’impression de jeter son argent dans la gueule du loup capitaliste. Les plaques de choco en sont d’autant meilleures.»


Philippe Chevrier [ 47 ], deux étoiles au guide Michelin, Satigny « Déjà comme enfant j’aimais les têtes de choco de Migros par - dessus tout. Et aujourd’hui encore de même.»


Alexis Saile [ 34 ], artiste, Zurich «J’adore l’incroyable diversité des produits de la Migros. Elle fi nirait même par me faire tourner la tête.»


Andrea Staka [ 34 ], cinéaste, New York « Quand j’étais petite, il n’y avait que deux sortes de pain à notre Migros, je m’en souviens très bien. Maintenant, la Migros me fait l’effet d’être multiculturelle et en même temps très suisse. Je bois souvent du Yogi thé en travaillant, quand je lis ou j’écris.»


Corsin Billeter [ 16 ], écolier, Uster « Le matin, avant d’aller à l’école, je me tape toujours un Energy Drink M - Budget. Pour me réveiller. Comme écolier, j’ai pas les moyens de me payer un Red Bull. D’ailleurs, l’Energy Drink M - Budget est tout aussi bon. A midi, j’m’en descends un autre. Juste pour rester éveillé.»


Simone Bargetze [ 29 ], cascadeuse, Hollywood « Chez ma grand - mère, il y avait toujours des Fideli. D’habitude, on les met dans la soupe, disait - elle, mais moi, je les aime comme elle, juste avec du beurre et de l’aromate Mirador. Chaque fois que je reviens en Suisse – en ce moment j’habite aux Etats - Unis – ma copine veut toujours me préparer des plats supers, mais moi, je n’ai envie que de Fideli avec du beurre et de l’aromate Mirador. Au début, elle était un peu déçue. Maintenant, c’est elle qui en est folle, des Fideli.»



The Delilahs: Sonja Zimmerli [ 22 ], Muriel Rhyner [ 20 ], Isabella Eder [ 20 ], Steinhausen « La foule se déchaîne, la coiffure tient bon. Avec le hair - spray de la Migros.»



Jörg Abderhalden [ 28 ], lutteur, Nesslau

« L’eau n’est pas que de l’eau. Ma préférée à moi, c’est Aproz.»



Melanie Winiger [ 28 ], comédienne, Zürich « Migros est pour la Suisse ce que les Rolling Stones sont pour le Rock ’ n ’ Roll. Un culte!»



Thomas Kröni [ 28 ], vendeur, Zurich « Je craque pour les femmes qui portent des sous - vêtements de la Migros!»


Nicolle Lidi [ 14 ], écolière, Wallisellen « A la Migros de Wallisellen, j’achète toujours des chewing - gums et parfois, aussi, du savon.»


Joel Eschbach [ 22 ], journaliste, Sissach

« Je trouve la Migros sympathique parce qu’elle est authentique. Et pas chère.»




Georgina Casparis [ 25 ], illustratrice, Uitikon « Quand je vivais à Londres, je revenais toujours avec une grande valise pleine de produits Migros après un séjour en Suisse. A chacun sa façon de rester chez soi.»

Matthias Hartmann [ 44 ], administrateur du Schauspielhaus de Zurich, Zurich « Je sais exactement où trouver mon poulet à Migros. Parfois, j’en achète même deux. Et je les cuisine ensuite pour mes amis. Avec du curry.»


Allan Porter [ 73 ], photographe / auteur, Lucerne ÂŤ I shop only at Migros.Âť


Olaf Breuning [ 36 ], vidéaste Christian Wassmann [ 32 ], architecte Gianni Jetzer [ 37 ], directeur Swiss Institute Barbara Corti [ 34 ], directrice assistante 303 Gallery Makiko Aoki [ 26 ], créatrice de mode Pamela Rosenkranz [ 27 ], artiste conceptuelle Sara van der Heide [ 30 ], peintre New York

« Ici, à New York, il suffit de penser aux produits M - Budget pour que la Suisse nous manque.»


Felix Lehner [ 48 ], directeur de la fonderie d’art de St - Gall, St - Gall, Urs Fischer [ 34 ], artiste, Berlin / Los Angeles « Ici, à la fonderie d’art de St - Gall, nous avons produit une immense sculpture pour une exposition d’Urs Fischer: un teddy - bear croisé avec une lampe de chevet, de sept mètres de haut. Après l’exposition, on nous a demandé de couler en bronze trois exemplaires de cette œuvre – nous ne pouvions naturellement pas le faire tout seuls, alors nous avons conclu un partenariat avec une entreprise de Shanghai. Lors de mon premier séjour, l’été passé, j’ai amené avec moi un sac plein de chocolats de la Migros. L’équipe chinoise était un peu désemparée à la vue de cette soupe brune qu’étaient devenues les plaques par 35 degrés à l’ombre. Mais, six mois plus tard, en hiver, mon petit cadeau a fait sensation.»



Ajana Calugar [ 28 ], étudiante, Johan Olzon [ 27 ], Chief Operational Officer label de mode Qvest, Zurich « Migros a vraiment tout. Et du style aussi. Et elle est sympa, chaleureuse, accueillante et le Pour - cent culturel est super et les oranges aussi, et il faut vraiment ouvrir une Migros à la Langstrasse!»


Raquel Lehmann [ 45 ], Jürg Marquard [ 62 ], Relations publiques / éditeur, Herrliberg « Ces nouvelles pommes chips au sel de mer et au poivre noir de Sélection sont un vrai luxe. Les voilà qui épousent à la perfection notre devise: bois, mange et sois heureux!»


Wolf Bühler [ 36 ], musher et biologiste, Grosswangen « La Migros est vraiment mon magasin préféré. On y trouve tout – enfi n, presque tout. Mais si l’on y vendait aussi maintenant de la nourriture pour chiens de compétition, ce serait presque trop. Quoi qu’il en soit, il y a toujours pour moi les boules de Berlin. Les meilleures du monde.»


Laurent Bovey [ 27 ], musicien, La Croix « Voilà presqu’un an que je dors sur mon lit de papier - toilette. Très bien d’ailleurs. Et seul. Et oui, je suis célibataire.»


Anchal [ 16 ], Adarsh [ 18 ], Anjum [ 46 ], Arun [ 46 ] Amirtham, Sankar Chattopadhyay [ 56 ], Altendorf « Pour le lassi à la mangue, il faut des mangues, du yaourt nature, du lait, un peu de jus de citron et du sucre. La Migros, c’est un peu l’Inde au coin de la rue.»



Lukas Wassmann [ 27 ], photographe, Paris / Zurich « C’est mon bateau en contreplaqué FSC de la Migros, avec une lasure blanche. Sur le lac de Sils. J’ai toujours voulu construire une forme originale en contreplaqué. Le système est super simple. C’est un peu comme des Legos.»



Toni Flückiger [ 27 ], sculpteur à la tronçonneuse, Grünenwald

« En tant qu’artiste indépendant dont l’outil de travail est la tronçonneuse, j’ai quelquefois besoin de modèles pour mes sculptures. Je les trouve à la Migros. Comme tout le reste.»



Jürg Lehni [ 29 ], designer, Hektor [ 5 ], Ballwil « Voici Hector. C’est une machine portable pour asperger les murs. En termes techniques. Mais, à vrai dire, c’est un petit être à part entière, délicat, fougueux et un tantinet lunatique. Il travaille de préférence – et le mieux – avec des couleurs en spray de la Migros à base d’eau et d’un peu de dissolvant, qui, grâce à la faible pression, ne le déséquilibrent pas et sentent à peine, même dans un espace clos. Il nous a donc fallu quelquefois exporter ces atomiseurs pour des expositions à l’étranger, emballés aux normes IATA comme produit à risque de classe 2.1, UN 1950. Une diva, cet Hektor.»



Roman Signer [ 69 ], artiste, St - Gall « Les petits tabourets de la Migros, j’adore les faire sauter en l’air.»



Erik de Laurens [ 24 ], étudiant en design, Lausanne « La marionnette est faite à partir de produits Migros et symbolise pour moi la créativité de la Migros, sa proximité aussi.»


Hans - Peter Fricker [ 58 ], CEO WWF Schweiz, Zurich « Je remercie sincèrement Migros de proposer toujours plus de produits FSC à base de bois provenant d’exploitations forestières durables et de les commercialiser avec tant d’entrain. Pour le bien de la nature et de l’humanité!»


Michi Braumandl [ 35 ], commerçant indépendant, James [ 2 ], Zurich « Il en va des bouées comme de tout à la Migros: pas chères et pourtant de bonne qualité. Pas vrai, James? James for President!»


Virginia Maissen [ 44 ], rédactrice de mode et styliste, Zurich «J’aime les cornichons. Craquants, juteux, aigres-doux. J’en ai toujours un pot d’un litre et demi à la maison.»


Toni Frick [ 39 ], agriculteur, Urnäsch « Chaque année, ici à Urnäsch, nous fêtons deux fois le Nouvel An, à la Saint - Sylvestre et le 13 janvier. Ce sont les Silvesterchläuse, les Nicolas de Sylvestre. A six, nous passons de maison en maison, avec force sonnailles et jodels, pour souhaiter la bonne année aux gens. Ça fait un bon bout de chemin à parcourir. Alors il nous faut des chaussures confortables, avec de bonnes semelles bien étanches – je ne jure que par le modèle de randonnée Meindel de la Migros.»



Patrick Frey [ 56 ], éditeur, Beat Schlatter [ 46 ], comédien, Zurich Frey: « Pour moi, cet endroit, le Dutti Park, symbolise l’engagement culturel de la Migros, vaste et visionnaire.» Schlatter: « Pour moi, il signifie premier joint et premier baiser.»


Fulvio Pelli [ 56 ], avocat, Lugano « Ce combat permanent pour imposer les meilleurs prix est tout simplement magnifique!»


Stefan Gubser [ 50 ], comédien, Zurich « J’ai grandi à Bregenz, en Autriche. Ma mère avait l’habitude de nous emmener de l’autre côté de la frontière pour faire nos courses à la Migros.»


Jenny Robinson [ 21], étudiante, Jan Fisler [ 20 ], étudiant, Lydia Flammer [ 20 ], étudiante, Zurich « M - Budget est simplement la réponse à notre budget!»



Migros Rapport Annuel Chiffres 2006



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Migros Facts

Indicateurs

INDICATEURS EN MILLIONS CHF CHIFFRE D’AFFAIRES DU GROUPE Variation annuelle (en %)

2006

2005

20 644 +1,3

20 385 +0,4

14 668 +0,3

14 621 –0,2

1 545 7,5

1 460 7,2

632 3,1

607 3,0

754 3,7

699 3,4

1 396 6,8

1 378 6,8

466

319

989

1 127

17 624 10 704 60,7

16 782 9 634 57,4

116

112

79 194

81 049

1 993 543

1 982 033

590

590

1 227 728

1 202 013

– CHIFFRE D’AFFAIRES DES COOPÉRATIVES (Suisse et étranger) Variation annuelle (en %) – EBITDA en % du chiffre d’affaires du groupe – EBIT en % du chiffre d’affaires du groupe – BÉNÉFICE DU GROUPE en % du chiffre d’affaires du groupe – CASH-FLOW en % du chiffre d’affaires du groupe – FREE CASH-FLOW INVESTISSEMENTS – TOTAL DU BILAN › Capital propre, y compris intérêts minoritaires › en % du total du bilan – DÉPENSES À BUTS CULTURAUX, SOCIAUX ET POLITICO - ÉCONOMIQUE – EFFECTIF DU PERSONNEL (Nombre de personnes en moyenne annuelle) – COOPÉRATEURS MIGROS (sociétaires) – TOTAL DES SITES DE VENTE – TOTAL SURFACES DE VENTE (m2)

RAPPORT ANNUEL


De gauche à droite : Gisèle Girgis, Urs Riedener, Jörg Zulauf, Herbert Bolliger, Claude Hauser, Jakob Knüsel, Andreas Münch


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Migros Facts

Rapport des présidents

Un rêve s’est réalisé. Au tout début, il y a le camion-magasin Migros. Il symbolise un vieux rêve. Celui que plus personne ne souffre de la faim, parce que des denrées de qualité sont à la portée de toutes les bourses, même des moins garnies. En Suisse, vers 1925, la liste des achats alimentaires n’est pas longue: lait, pain et pommes de terre. Le beurre ne se consomme qu’en couche fine sur du pain. Une plaque de chocolat est un luxe. Le poulet est réservé aux repas de fête. Quant aux bananes, ananas et noix de coco, on ne les connaît que par le roman de « Robinson Crusoé ». Malgré cette frugalité, les dépenses consenties pour la nourriture représentent à cette époque la moitié du revenu des ménages. Aujourd’hui, quelque quatrevingts ans plus tard, elles représentent 10 % et le choix de l’acheteur est plus vaste que jamais.

Le cap des deux millions de coopérateurs franchi pour la première fois Il y a bien longtemps que le rêve de Gottlieb Duttweiler est devenu réalité. Pour y arriver, il a lutté pied à pied, allant jusqu’à la désobéissance civique s’il le fallait. Ce comportement lui a valu les foudres des politiciens, des autorités et de ses concurrents. Rien ne l’a arrêté. Il poursuit son combat sans relâche, avec une seule préoccupation en tête : satisfaire les désirs des consommateurs. Des désirs qu’il a comblés avec de nouveaux produits et des concepts marketing audacieux. Il a encouragé les ménagères à s’organiser en groupes de consommatrices, fondé une agence de voyages, une banque, a créé des fabriques agro-alimentaires et racheté des entreprises existantes. Il a procuré des emplois très convoités dans tout le pays et, pour assurer la pérennité de son rêve, il fit cadeau de son entreprise à tous ses clients et clientes. Le nombre des copropriétaires franchira cette année le cap des deux millions. Ces derniers peuvent être fiers de leur Migros et l’expriment volontiers, comme ils l’ont fait l’an dernier en nous adressant d’innombrables messages encourageants lors du rachat de Travelhouse SA, de la reprise partielle de Cash+Carry Angehrn, ou du rapprochement avec Denner. Un soutien dont nous leur savons gré et qui nous conforte dans la poursuite de l’œuvre de Duttweiler.


Migros Facts

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Migros, c’est le top! Au fil des années, « Migros » s’est imposée comme la marque suisse ayant la meilleure image. Pour sa part, le Reputation Institute de New York* a conduit une étude sur l’image des 200 plus grandes firmes du monde. Migros s’est classée au 15e rang, juste derrière des multinationales comme Barilla, Lego, Samsung ou Kraft Foods, mais devant Tesco, Walt Disney, Canon ou Nokia. Cette analyse, que nous n’avons ni commandée ni payée, confirme ce que nos propres enquêtes démontrent à chaque fois: Migros est l’entreprise suisse bénéficiant de la plus grande confiance auprès de la population. Deux raisons expliquent ce bon classement : nous offrons le meilleur rapport qualité prix et nous sommes un employeur responsable. Comme en 2006, nous opérerons cette année des réductions de prix pour plus de 100 millions de francs et continuerons à élargir la gamme M-Budget. C’est à Migros que le panier de la ménagère demeure le meilleur marché. Quiconque fait régulièrement ses achats chez nous réalise en moyenne une économie de 10 %. Voilà pourquoi la fréquentation de nos magasins était en hausse en 2006. Les unités de production ont renforcé leur position grâce à l’augmentation de leurs exportations. Un succès qui assure le maintien de quelques milliers de places de travail en Suisse, et prouve la compétitivité de notre industrie à l’étranger. Migros veut être un employeur exemplaire. L’an dernier, avec nos partenaires sociaux internes et externes, nous avons intégré une série d’améliorations dans la nouvelle Convention collective nationale de travail (CCNT). Entrée en vigueur au 1er janvier 2007 pour une durée de quatre ans, elle demeure l’une des plus progressistes de Suisse et la meilleure du commerce de détail. C’est une réalité que la campagne menée par le syndicat Unia contre Migros ne pourra mettre en doute. Syndicat qui n’a que pour seul objectif de dénigrer systématiquement l’entreprise.

* «The World’s Best Corporate Reputations 2006 – The Global Rep Trak 200», Reputation Institute, New York


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Migros Facts

Des solutions communes à des problèmes globaux Migros garantit de bonnes conditions de travail aux collaborateurs et s’engage également au plan éthique à l’échelle mondiale : un effort qui porte sur le développement durable et le commerce équitable. Nous avons élaboré voici neuf ans un code de conduite à l’attention de nos fournisseurs de produits textiles. Il se résume à huit principes que tout producteur doit respecter pour protéger les travailleurs. Cette initiative a rencontré un écho réjouissant et depuis trois ans, plus de septante firmes européennes collaborent désormais à la définition de critères communs, les bases établies par Migros ayant en partie servi de modèle. Nous en sommes particulièrement heureux, car les problèmes globaux ne peuvent être résolus que dans le cadre d’une collaboration à grande échelle. Merci! Si le groupe Migros dans son ensemble et ses nombreuses entreprises ont connu en 2006 un développement favorable, nous le devons en premier lieu au dévouement de nos collaboratrices et collaborateurs. Nous sommes également reconnaissants à nos fidèles partenaires commerciaux ainsi qu’à nos clientes et clients qui nous renouvellent leur confiance jour après jour.

Claude Hauser, président du conseil d’administration FCM

Herbert Bolliger, président de la direction générale FCM


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Migros Facts

Evolution des résultats consolidés du groupe CHIFFRE D’AFFAIRES DU GROUPE (millions CHF) 20 000 19 824

20 013

20 303

20 385

20 644

2002

2003

2004

2005

2006

15 000

10 000

5 000

0

EBITDA (millions CHF) 1500

1200

900

1 268

1 290

1 397

1 460

1 545

2002

2003

2004

2005

2006

600

300

0

BÉNÉFICE DU GROUPE (millions CHF) 800

600 178

372

545

699

754

2002

2003

2004

2005

2006

400

200

0


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Migros Facts

CHARGES DE PERSONNEL (millions CHF)

EFFECTIF DU PERSONNEL (nombre de collaborateurs)

5000 80 000 4000 4 396

4 499

4 488

4 517

4 481

83 149

81 600

82 272

81 049

79 194

2002

2003

2004

2005

2006

60 000

3000 40 000 2000 20 000 1000 0 0

2002

2003

2004

2005

2006

POUR-CENT CULTUREL (millions CHF) 120

90

60 123

114

114

112

116

2002

2003

2004

2005

2006

30

0

INVESTISSEMENTS (millions CHF)

FREE CASH-FLOW (millions CHF) 450

1200

300 900 43

301

319

466

2004

2005

2006

150 600 1 208

1 319

996

1 127

989

0

300

2003 –162

–150 0

2002

2002

2003

2004

2005

2006


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Migros Facts

La communauté Migros

10 COOPÉR AT I V E S F ÉDÉR ÉE S

2006 : 1 993 543 sociétaires (+0,5 %)

AAR

ASSEMBLÉE DES DÉLÉGUÉS

442 098 sociétaires (+0,7 %) BÂLE

171 393 sociétaires (–1,8 %)

Président 100 membres issus des dix comités coopératifs régionaux 10 membres issus des dix administrations régionales

GENÈVE

ADMINISTRATION (CONSEIL D’ADMINISTRATION)

113 169 sociétaires (+1,6 %)

Président LUCERNE

166 998 sociétaires (+0,6 %) NEUCHÂTELFRIBOURG

– – – –

1 représentant de la FCM (CEO) 1 représentant de chacune des coopératives régionales 2 représentants du personnel 7 à 9 membres externes Comités: Ressources humaines et rémunération, Audit, Finances, Commerce de détail Migros

109 864 sociétaires (+0,8 %) DIRECTION GÉNÉRALE SUISSE ORIENTALE

386 277 sociétaires (+1,0 %)

Président de la direction générale Etats-majors

TESSIN

84 208 sociétaires (–0,1%)

DÉPARTEMENT I

RH, Affaires culturelles et sociales, Loisirs

DÉPARTEMENT II

Marketing

DÉPARTEMENT III

Logistique et informatique

DÉPARTEMENT IV

Industrie

DÉPARTEMENT V

Finances

VALAIS

69 915 sociétaires (+1,6 %) VAUD

149 214 sociétaires (+0,2 %) ZURICH

299 407 sociétaires (+0,7 %)


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Migros Facts

Corporate Governance

Le choix de la transparence En matière de communication, la communauté Migros applique une politique d’ouverture et de transparence maximum vis-à-vis de ses clients, de ses collaborateurs, de ses partenaires commerciaux et du grand public. « Migros est, par excellence, l’entreprise qui s’engage avec enthousiasme pour la qualité de vie de ses clientes et ses clients ». Pour être à la hauteur de l’objectif qu’elle s’est fixée, Migros, en sa qualité de numéro un du commerce de détail en Suisse, répond à l’aspiration de ses clients, de ses collaborateurs, de ses partenaires commerciaux et du grand public à une communication ouverte et une transparence maximum. L’adaptation des structures aux exigences du temps, opérée en 2002, a permis à Migros de faire un pas supplémentaire vers plus de transparence et d’établir un rapport équilibré entre conduite des affaires et contrôle. Une séparation claire entre le management opérationnel et l’administration en tant qu’organe stratégique a pu être établie.

Forme juridique La Fédération des coopératives Migros (FCM) est une structure qui regroupe les coopératives régionales, les entreprises appartenant à la FCM et les fondations Migros. Ensemble, celles-ci forment la communauté Migros.

Structures Tous les clients domiciliés dans le rayon d’activité d’une coopérative peuvent devenir coopérateurs et, ce faisant, propriétaires de Migros. Ce sont dix coopératives fédérées qui détiennent le capital de la Fédération des coopératives Migros, et leurs comptes annuels sont approuvés par les coopérateurs de chaque région. La Fédération des coopératives Migros coordonne les activités de la communauté Migros et définit sa stratégie. Elle se charge de la couverture des besoins des coopératives fédérées par l’achat centralisé et la production en commun de marchandises. Les organes de la FCM sont l’assemblée des délégués, l’administration (le conseil d’administration), la direction générale et l’organe de contrôle.


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Assemblée des délégués A l’instar d’une assemblée générale, l’assemblée des délégués est l’organe suprême de la FCM. Elle regroupe les représentants des dix coopératives fédérées, soit 110 délégués, et ses débats sont dirigés par un président indépendant. Au nombre de ses compétences figurent en particulier l’adoption et la modification des statuts FCM, l’élection et la révocation des membres de l’administration, la dissolution de la FCM ou sa fusion avec d’autres fédérations de coopératives, l’approbation du rapport d’activité et des comptes annuels, la décharge à l’administration et à la direction générale ainsi que l’élection et la révocation de l’organe de contrôle. Les 110 délégués des dix coopératives Migros se sont réunis deux fois pour traiter les affaires statutaires. A l’ordre du jour 2006 figuraient également l’expansion dans le sud de l’Allemagne et la poursuite du financement du musée Migros à charge du Pour-cent culturel. Le bureau de l’assemblée des délégués, qui prépare les affaires figurant à l’ordre du jour, devait décider en décembre s’il fallait soumettre à l’assemblée le projet de participation à l’entreprise Denner en tant que nouvelle politique commerciale ou si cette décision relevait de la compétence de l’administration. Il en a conclu que sous la devise « Denner reste Denner », l’affaire était conforme aux statuts et que la décision était donc du ressort de l’administration. Le groupe de travail « Fonds d’aide » a discuté pendant quatre séances des contributions du fonds destinées à des aides ciblées en Suisse et à l’étranger; après avoir examiné les demandes, il a sélectionné les projets ou organisations qui devaient recevoir un appui. Le groupe de travail « Rapport annuel de l’administration » s’est également réuni par deux fois pour délibérer au sujet des projets du rapport et des comptes annuels à l’attention de l’assemblée des délégués ; il a pris position en formulant des suggestions. La commission des statuts constituée en 2004 a poursuivi ses travaux relatifs à la nouvelle version des statuts de la Fédération des coopératives Migros et a soumis en automne un projet de nouveaux statuts à tous les organes intéressés, pour consultation. Le travail reprendra en 2007 après l’évaluation des positions reçues.

Administration (conseil d’administration) S’agissant de la composition de l’administration, un rapport équilibré entre membres issus de l’entreprise et membres externes est recherché. On veille également au cumul des charges au sein de la communauté Migros. Le président de l’administration, le représentant de la FCM (CEO), les représentants des dix coopératives fédérées (d’ordinaire leur directeur) et deux représentants du personnel constituent les membres Migros aux côtés de neuf personnalités indépendantes et appartenant au monde de l’économie. Cet organe définit des objectifs commerciaux et idéaux de la communauté Migros et en surveille le respect. Il nomme les membres de la direction générale et approuve la stratégie ainsi que l’organisation de la FCM, et de la communauté Migros dans son ensemble. L’administration a tenu sept séances en 2006 pour traiter de ces sujets.


Migros Facts

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Comités L’administration approfondit son travail dans le cadre de comités permanents. Ceux-ci sont constitués d’administrateurs indépendants choisis en fonction de leur spécialité. Le Comité Ressources humaines et rémunération est chargé de veiller à ce que les postes de la direction générale soient occupés par les personnes les plus compétentes possibles. Il évalue en particulier les candidats sélectionnés et émet une recommandation à l’intention de l’administration qui se prononce en dernier ressort. Il détermine les salaires des membres de la direction générale dans une fourchette préétablie. Enfin, il apporte son appui à l’administration pour le choix des membres des administrations des sociétés affiliées et des conseils des fondations de la communauté Migros ainsi que pour fixer la rémunération de ces organes. En 2006, le comité Ressources humaines et rémunération a tenu cinq séances. Le comité d’Audit soutient l’administration dans sa tâche de haute surveillance de la révision en se mettant en rapport direct avec l’organe de contrôle externe et le service de révision interne. Dans l’exercice de sa mission, le comité d’Audit a libre accès au management, aux livres comptables et autres documents de toutes les entreprises appartenant au groupe Migros. Il travaille selon les « règles Best-Practice » en vigueur dans les grandes sociétés publiques, et présente à intervalles réguliers un rapport à l’administration sur les résultats de ses contrôles et propose au besoin des mesures à prendre. Les membres du comité d’Audit se sont réunis à cinq reprises pour traiter 44 points d’ordre du jour. Le comité Finances est chargé de contrôler si les projets d’investissement d’envergure soumis par la FCM et ses sociétés affiliées, notamment les propositions de rachat ou de vente d’entreprises, respectivement de secteurs d’activité, sont conformes à la stratégie, à la planification et aux directives arrêtées. Il veille également à l’engagement des fonds nécessaires. En 2006, le comité Finances a tenu huit séances. Le comité Commerce de détail traite de tous les sujets regroupés sous l’enseigne M orange, en particulier les stratégies touchant le commerce de marchandises et la distribution. Il émet des propositions à l’intention de l’administration. Il établit les plans d’action et les priorités en vue d’atteindre les objectifs budgétaires. Il contrôle les budgets et décide des mesures à prendre en cas d’écart. En 2006, les seize membres du comité Commerce de détail (les six membres de la direction générale FCM et les dix directeurs des coopératives fédérées) se sont rencontrés à huit reprises.

Direction générale La conduite opérationnelle des affaires de la Fédération des coopératives Migros et de ses sociétés affiliées incombe à la direction générale, notamment à son président qui en porte la responsabilité globale. Ce dernier est autorisé à donner des directives aux cinq autres membres de la direction générale qui sont responsables de leurs départements respectifs, à savoir: Ressources humaines, Affaires culturelles et sociales, Loisirs ; Marketing ; Logistique et Informatique ; Industrie ; Finances.


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Migros Facts

Rémunérations Salaires de la direction générale Les six membres de la direction générale de la FCM (y compris son président) ont reçu au total 3,8 millions de francs en 2006 (2005 : 3,7 millions de francs). Ils n’ont touché ni prime ni autre indemnité. Honoraires des membres de l’administration Les membres de l’administration de la FCM ont reçu au total 0,98 million de francs en 2006 (2005: 0,80 million de francs). Ce montant inclut également les indemnités de séance allouées aux membres des comités. Sur cette somme, 0,36 million de francs (2005 : 0,36 million de francs) a été versé au président tandis que les neuf membres externes ont touché le reste, soit 0,62 million de francs (2005 : 0,44 million de francs). Le président de la direction générale et les directeurs des coopératives affiliées n’ont perçu aucune rémunération en qualité d’administrateur de la FCM. Honoraires de l’organe de contrôle et autres honoraires Pour les prestations fournies en leur qualité de contrôleurs des comptes ainsi que pour d’autres services en matière d’évaluation d’entreprises, conseils fiscaux, révision interne et contrôles préalables, PricewaterhouseCoopers (PwC) et Mitreva ont facturé les montants suivants :

CONTRÔLE DES COMPTES EN MILLIERS DE FRANCS

2006

PWC Fédération des coopératives Migros, groupe Globus, groupe Hotelplan, Banque Migros, Caisse de pensions Migros, fonds de placement et comptes annuels 2 877 consolidés du groupe Migros MITREVA Autres sociétés du groupe 3 384

AUTRES PRESTATIONS

TOTAL

2005

2006

2005

2006

2005

2 158

668

864

3 545

3 022

3 531

801

235

4 185

3 766


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Migros Facts

Assemblée des délégués Durée du mandat : du 1er juillet 2004 au 30 juin 2008 (état au 1er janvier 2007) Bureau de l’assemblée des délégués Président : Kurt Pfister – vice-présidente : Conchita Büchi, Migros Aar Autres membres : Nicolas Bürgisser, Migros Neuchâtel-Fribourg – Charlotte Grant, Migros Zurich – Johanna Widmer, Migros Genève L’assemblée des délégués a siégé à deux reprises en 2006.

Délégués M IGROS A A R Aeby Walter, Worben Agner-Heller Katharina, Liebefeld Bhend Adrian, Grossaffoltern Brogli Werner, Möhlin Brönnimann Martin1, Thoune Büchi-Jucker Conchita, Schüpfen Hausmann Ernesto, Widen Lehmann Jean-Luc, Konolfingen Meier-Bruhin Ruth, Ittigen Nold-Meier Ursula, Köniz Rothenbühler-Käsermann Corinne, Muri Santini Roland, Egliswil Studer-Bussmann Lydia, Schönenwerd Studer-Rohrer Beatrice, Bettlach Sutter Hans Peter 2 , Krauchthal Thomi-Keller Eva 3 , Bienne

M IGROS BÂ LE Böhi Dieter, Liestal Buser Monica, Tenniken Jeker Monika, Reinach Limbeck Lothar, Pratteln Linder Karl1, Bâle Mutschler Ernst, Bâle Sarbach Suzanne, Hagenthal-le-Bas Vergeat Dagmar, Bâle Zuber Christian 2 , Soyhières M IGROS GEN ÈV E Anthonioz Bernard 2 3 , Genève Buchser-Theler Agnès, Genève Gal Martine, Genève Graisier-Stoeckli Monique, Genthod Guy Chantal, Genève Lawrence Graham, Vandœuvres Seematter Violeta, Prangins Tinguely-Oderbolz Monique, Vésenaz Widmer-Wirth Johanna, Thônex

M IGROS LUC ER N E

M IGROS VA L A IS

Amstutz Gotthard 3 , Rothenburg Arcon Christine1, Oberägeri Betschart Marianne 2 , Emmenbrücke Bühlmann Monica, Baar Christen-Schuler Marie, Zoug Duss Roland, Zoug Gerhard-Frieden Ruth, Zoug Pfammatter Matthias, Meggen Püntener Esther, Bürglen

Ceccarelli-Pitteloud Marie-Andrée 3 , Martigny Kalbermatter Germaine, Baltschieder Marcoz Sabine, Aproz Mooser Trudy 2 , Baltschieder Morand Christophe, Martigny Morand Pascal, Monthey Ruffiner André1, Loèche-Ville M IGROS VAU D

M IGROS N EUC H ÂTEL -F RI BOU RG Berset-Oberson Monique, Vaulruz Bürgisser Nicolas, Giffers Caperos-Heer Agnès 2 , Neuchâtel Dell’Acqua Dominique, Chézard-Saint-Martin Fellrath Nathalie, Marin Guignard Eric, Neuchâtel Hofner Jean-Patrice, Couvet Virdis Yerly Dominique 3 , Marly

Angéloz-Niedermann Doris, Echandens Chappuis-Briaux Valérie, Lussery-Villars Duvoisin-Miéville Rose-Marie, Bonvillars Marendaz Bernard, Mathod Pittet Bernard, Pampigny Rochat Manuela 2 , Pully Reymond-Candaux Paulette, Le Brassus Stern Werner, Pully von Ritter Franca 1, Lausanne M IGROS ZU RIC H

M IGROS SU ISSE ORI ENTA LE 3,

Bont Hans-Ruedi Arbon Cajochen-Forst Josef, Appenzell Eberle-Signer Maria, Goldach Grüninger Roland, Widnau Hindermann Martin, Frauenfeld Merlo Bertram, Pfäffikon Mörtl-Luff Cindy, Hettlingen Rickenmann Heinz1, Wattwil Trüssel-Ackermann Barbara, Laax Vögeli-Baldamus Claudia, Langwiesen Wegmüller Hanspeter 2 , Winterthour Wohlgenannt Norbert, Wolfurt Wyss-Schlichtherle Birgit, Buchs

Büchel Tony1, Pfäffikon Donau-Elsener Loredana, Zurich Dudler Gertraud 2 , Greifensee Grant Charlotte, Bülach Hediger Esther, Greifensee Koch Rolf 3 , Herrliberg Meyer Marianne, Mellingen Mohler Johanna, Schleinikon Schönbächler-Baruffo Elisabeth, Einsiedeln Schweizer Helmer, Bassersdorf Sieber Lüscher Martina, Horgen Sigg Marcel, Uster Zürcher Sergej, Zurich

MIGROS TESSI N Bernaschina Tiziano, Ascona Cassina Giuseppe 2 , Cureggia Ceschi Aldo, Minusio Klaus Roberto, Lugano Cassarate Scascighini Pia, Minusio Schmid Simone, Giubiasco Vitta Christian, S. Antonino

1 Groupe de travail «Rapport annuel de l’administration» 2 Groupe de travail «Affaires particulières» 3 Groupe de travail «Fonds d’aide»


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Migros Facts

Administration FCM (Conseil d’administration) Durée du mandat 1er juillet 2004 au 30 juin 2008 Données personnelles des membres de l’administration Président

CLAUDE HAUSER (1942 CH), Président du conseil d’administration depuis 2000, lic. ès sc. éco., MBA, IMD Mandats: Clinique Générale-Beaulieu SA (prés.) ; CIES – The Food Business Forum (Board of Directors) Comité : RH et rémunération (prés.) Représentant FCM

WERNER KRÄTTLI ( 1951 CH), Membre depuis 1996 directeur Migros Bâle Mandat : groupe Globus Comité : Commerce de détail Migros

GUY VIBOUREL (1951 F), Membre depuis 2000 lic. ès sc. éco., directeur Migros Genève Mandats : Centre Balexert SA, Ilem SA, Simga SA, Migros France SA (prés.) ; Centre de distribution Migros Suhr MVS Comité : Commerce de détail Migros

HERBERT BOLLIGER (1953 CH), Membre depuis 1997 lic. ès sc. éco., président de la direction générale de la FCM Mandats : Banque Migros AG ; Hotelplan AG ; groupe Globus (prés.) ; Limmatdruck AG (membre) Comité : RH et rémunération ; Commerce de détail Migros (prés.)

(1949 CH), Membre depuis 1997 (vice-prés.) ; économiste HWV ; directeur Migros Lucerne Mandat : Radio Pilatus AG, Lucerne Comité : RH et rémunération ; Commerce de détail Migros (1958 CH), Membre depuis 2005 phil I ; directeur Migros Aar Comité : Commerce de détail Migros

FABRICE ZUMBRUNNEN (1969 CH), Membre depuis 2005 lic. ès sc. éco., directeur Migros Neuchâtel-Fribourg Comité : Commerce de détail Migros

CHRISTIAN BILAND (1956 CH), Membre depuis 2001 lic. ès sc. éco., directeur Migros Suisse orientale Comité : Commerce de détail Migros

PHILIPPE BÜRKI (1958 CH), Membre depuis 2003 lic. ès lettres, directeur Migros Vaud Mandats : Micarna SA ; Ilem SA Comité : Commerce de détail Migros

Externes

DORIS AEBI (1965 CH), Membre depuis 2003 (vice-prés.) ; Dr. phil., Executive Search ; Copropriétaire de aebi + kuehni ag, Zurich Comité : RH et rémunération

ANDREA BROGGINI

(1957 CH), Membre depuis 2004 Ing. dipl. EPFZ, MBA, IMD ; directeur Migros Tessin Comité : Commerce de détail Migros

(1956, CH), Membre depuis 2004 Dr. en droit. LL.M., avocat Mandats : Generali (Suisse) Holding ; Fondiaria-SAI S.p.A. Florence ; March Limited, Hamilton ; Knorr-Bremse SfS GmbH Munich Comité : Audit

OSWALD KESSLER

JOSEF LEU

(1947 CH), Membre depuis 2004 directeur Migros Zurich Mandats : Caisse de pensions Migros ; Institut Gottlieb Duttweiler IGD Comité : Commerce de détail Migros

(1950 CH), Membre depuis 1996 Ing. dipl. EPFZ ; chef du Centre de dommages du DDPS Mandat : groupe Hochdorf Comité : Audit

LORENZO EMMA

(1938, CH), Membre depuis 1996 lic. ès sc. éco., MBA Mandats : groupe Just; groupe Leuthard ; groupe Nussbaum ; Nauer AG Comité : Audit (prés.) (1962 D), Membre depuis 2003 Prof. Dr. ès sc. éco. ; directeur de la chaire de marketing et de commerce international, Université de Saint-Gall Mandats : Otto’s AG; Jeko AG Comité : Finances

URSULA SCHOEPFER

MAX ALTER (1961 CH), Membre depuis 2005 dipl. féd. chef Marketing, directeur Migros Valais Comité : Commerce de détail Migros

EMIL REBMANN

THOMAS RUDOLPH ERNST WEBER

BEAT ZAHND Représentants des coopératives

SALOMÉ PARAVICINI (1943 CH), Membre depuis 1984 lic. en droit, avocate, Mandat : Fonds national suisse de la recherche scientifique, Berne Comité : Audit

(1956 CH), Membre depuis 2004 lic. ès sciences pol., MBA, directrice de Dispopharm Services GmbH Mandats : Medial D&P Ltd. ; Pharmatrans Sanaq AG (prés.) Comité : Finances

GABRIELA WINKLER (1953 CH), Membre depuis 2004 Dipl. ès sc. nat. EPFZ ; Master Practitioner DVNLP ; Kommunikationsberatung; asc webfactory GmbH; conseillère d’Etat Zurich Mandats : SSW Management GmbH (prés.) ; Convivenza – Int. Zentrum für Minderheiten Comité : RH et rémunération

HEINZ WINZELER (1951 CH), Membre depuis 2003 lic. ès sc. éco. Mandats : Partner Von Graffenried AG, Zurich ; Shockfish SA ; Sigma Holding AG ; Trivon AG ; Von Hoff AG Comité : Finances (prés.) Représentants du personnel

HAROLD SACHER ( 1946 CH), Membre depuis 1996 électromécanicien ; coopérative Migros Aar Mandats : Commission du personnel et Conférence nationale (prés.)

DANIELA SUTER (1956 CH), Membre depuis 2004 cheffe de vente ; cheffe Category Management FCM


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Migros Facts

Direction générale FCM Etat au 1er janvier 2007 Président

Gisèle Girgis (1949, Suissesse)

Herbert Bolliger (1953, Suisse)

Membre depuis 1998, lic. en économie

Membre depuis 2005, lic. en économie

Vice-président Joerg Zulauf (1958, Suisse) Membre depuis 2000, avocat, lic. en droit, MBA

Cheffe du département Ressources humaines, Affaires culturelles et sociales, Loisirs Déléguée à l’approvisionnement économique du pays

Chef du département Finances

Jakob Knüsel (1945, Suisse) Membre depuis 2001, ing. chimiste EPFZ Chef du département Industrie Andreas Münch (1957, Suisse) Membre depuis 2005, ing. électronicien EPFZ

Chef du département Logistique et Informatique Urs Riedener (1965, Suisse) Membre depuis 2003, lic. en économie HSG

Chef du département Marketing

Direction FCM Etat au 1er janvier 2007 Jörg Brun Marketing Food Hans-Rudolf Castell Human Resources Management Jean-Claude D’Hondt Secrétaire général Peter Diethelm Fraîcheur Daniel Furrer Non-Food Monica Glisenti Corporate Communications Hedy Graber Culture et affaires sociales Jann Hatz Corporate Development

Marlène Honegger Personnel FCM André Knubel Auditeur Communauté Migros Beda Ledergerber Financement Groupe Migros Ernst Marti Marketing Services Bernd Messerer Controlling Communauté Migros Bernhard Metzger Logistique Transport René Meyer Logistique TA Andreas Niess Accounting Communauté Migros Adrian Ryser Treasury/Finances

Martin Schläpfer Politique économique Thomas Schmutz Coordination Ecoles-clubs Peggy Schuhmann SQTS Rudolf Schwarz Services IT Alex Sieber Near-Food Michael Spiess Marchés spécialisés Reto Waidacher Service juridique Roger Weber Contrôle de gestion & Controlling FCM

Organe de contrôle FCM L’organe de contrôle comprend une société fiduciaire, deux réviseurs et deux réviseurs suppléants. Il est nommé par l’assemblée des délégués sur proposition de l’administration pour un mandat de 2 ans. Organe de contrôle de la FCM : Membres PricewaterhouseCoopers AG a été confirmée en tant que membre de l’organe de contrôle jusqu’au 30 juin 2008. La société est chargée de contrôler la FCM depuis le 1er juillet 2000 (auparavant : Schweizerische Treuhand Gesellschaft – Coopers Lybrand AG). Le réviseur en chef, Daniel Anliker, a pris ses fonctions le 1er juillet 2006. Christian Meier, Toffen BE, et Kurt Ott, Räterschen ZH, ont été nommés en tant que membres de l’organe de contrôle jusqu’au 30 juin 2008. Christian Meier occupe ces fonctions depuis le 1er juillet 2004, Kurt Ott depuis le 1er juillet 2006. Organe de contrôle de la FCM : Membres Doris Weber a été confirmée en tant que suppléante pour la période allant jusqu’au 30 juin 2008. Elle occupe ces fonctions depuis le 1er juillet 2004. Le poste de second suppléant est vacant.

Réviseur PricewaterhouseCoopers AG a été confirmée en tant que réviseur jusqu’au 30 juin 2008. La société est chargée de contrôler le groupe depuis le 1er juillet 2000 (auparavant : Schweizerische Treuhand Gesellschaft – Coopers Lybrand AG). Le réviseur en chef, Daniel Anliker, a pris ses fonctions le 1er juillet 2006.


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Migros Facts

Chiffres d’affaires PRODUITS NETS DES LIVRAISONS ET PRESTATIONS PAR SECTEUR EN 2006

CHIFFRE D’AFFAIRES GLOBAL DU GROUPE MIGROS MILLIONS CHF

2006

2005

14 443

14 400

Commerce de détail

Coopératives Suisse

Commerce de gros

Globus Suisse

1 125

1 097

3,4 %

Restauration

Migrol

1 675

1 464

0,5 %

Loisirs

Ex Libris

161

164

Le Shop

44

17 448

17 125

225

221

70,7 % 5,6 %

0,8 %

Formation

CA DE DÉTAIL SUISSE

8,6 %

Voyages

8,2 %

Huiles de chauffage et carburants

2,2 %

Coopératives étranger Globus étranger

9

225

230

Industrie Entreprises de services et autres entreprises

4 683

4 620

2 419

2 361

FCM

5 492

5 727

CA DE DÉTAIL ÉTRANGER

Produits des biens immobiliers/Autres

Les produits nets des livraisons et prestations (TVA exclue) sont obtenus avec des tiers et ne contiennent aucune transaction interne au groupe.

PRODUITS NETS DES LIVRAISONS ET PRESTATIONS SELON LES MARCHÉS GÉOGRAPHIQUES (millions CHF)

Autres produits d’exploitation Chiffre d’affaires interne Migros

276

282 (+6)

CA DU GROUPE

323

379

–9 946

–10 057

20 644

20 385

20 000

1 293 (–32) 15 000

Répartition des CA nets (TVA exclue) par unités ou par secteurs. Ce tableau illustre le passage des CA nets externes et internes générés au chiffre d’affaires du groupe réalisé avec des tiers.

1 325

18 746 (+341)

18 405

2006

2005

10 000

5 000

0

Exportations

Etranger

Suisse

CHIFFRE D’AFFAIRES GLOBAL DES COOPÉRATIVES MIGROS EN SUISSE ET À L’ÉTRANGER (millions CHF)

CHIFFRE D’AFFAIRES GLOBAL DU GROUPE GLOBUS EN SUISSE ET À L’ÉTRANGER (millions CHF)

TOTAL 14 668

TOTAL 1 125

15 000

11 250

225 (+4)

221

14 443 (+43)

14 400

0 (–9)

20 000

900

15 000

600

3 750

300

2006

0

2005

Etranger

TOTAL 20 644

9

1200

7 500

0

CHIFFRE D’AFFAIRES DU GROUPE PAR CA NETS ET PRODUITS (millions CHF)

Suisse

1 125 (+28)

1 097

323 (–56)

379

20 321 (+315)

20 006

2006

2005

10 000

5 000

2006

2005

0

Autres produits d’exploitation Produits nets des livraisons et prestations


93

Migros Facts

Investissements

Surfaces de vente du futur Tournée vers l’avenir, Migros investit également pour garantir la pérennité d’innombrables places de travail. Avec les investissements d’environ un milliard de francs qu’elle a consentis en 2006, essentiellement en Suisse, Migros compte au rang des partenaires commerciaux helvétiques majeurs et garantit en outre des milliers de places de travail. Ce niveau d’investissement élevé se maintiendra également ces prochaines années. Avec la construction, la revitalisation et l’extension de surfaces de vente attractives, les coopératives demeurent concurrentielles dans un contexte dynamique et s’efforcent de réaliser une croissance saine. Les investissements dans les canaux commerciaux et la logistique sont le fondement d’un équipement paré à relever les défis du futur. Les entreprises industrielles étendent leurs installations de production de façon ciblée et les modernisent pour favoriser la compétitivité à long terme également sur les marchés internationaux. Malgré la pression des coûts, il est tenu compte à cet égard des aspects écologiques aussi bien que des intérêts des collaborateurs à leurs postes de travail. DOMAINE ( MILLIONS CHF)

2006

2005

Coopératives

677

759

17

25

Logistique FCM Industrie

27

57

195

198

Groupe Globus

31

50

Autres entreprises Migros

42

38

989

1 127

TOTAL

Coopératives En 2006, les coopératives ont inauguré six nouveaux sites de vente et réalisé trois constructions de remplacement et trois transformations d’envergure en-

globant diverses extensions. Il faut mettre en exergue ici les deux nouveaux Obi /marchés spécialisés de Winterthour Grüze et d’Oftringen (AG). Le supermarché transformé d’Amriswil (TG) a été le premier magasin du commerce de détail de Suisse à recevoir le label Minergie, ce qui prouve que Migros fait également œuvre de pionniers dans le domaine de l’environnement. Des investissements ont en outre été consentis spécifiquement dans la mise en valeur qualitative des points de vente en de nombreux autres emplacements. Le niveau d’investissement des coopératives se maintiendra en 2007. Au chapitre de l’extension des surfaces, il convient de rattraper les retards pris l’an dernier en raison de plusieurs oppositions. Les projets de centres commerciaux Ladendorf à Langendorf, Rheinpark à St. Margrethen, Länderpark à Stans et Rosenberg à Winterthour sont touchés par ces blocages temporaires. Les principaux investissements consentis dans le domaine des loisirs et des Ecoles-clubs concernent le nouveau golf d’Oberkirch LU, l’extension du golf de Waldkirch SG ainsi que le revitalisation et l’agrandissement des Ecoles-clubs à Lausanne et à Genève.

Industrie Migros La demande forte et continue de pains surgelés à cuire au point de vente exige l’agrandissement de la boulangerie régionale Jowa de Gränichen. Quatre chaînes seront équipées de prérefroidisseurs, de congélateurs ultrarapides et d’installations d’emballage entièrement automatisées. L’investissement porte sur plus de 11 millions de francs. Le site argovien accomplit ainsi un nouveau pas stratégique en direction du centre de compétence des produits surgelés de Jowa. Bischofszell Produits alimentaires met en service une chaîne de remplissage avec asepsie par le froid des plus modulables. Elle permet d’accroître


94

Migros Facts

nettement la capacité et la flexibilité en termes de dimensions des lots et de formats des bouteilles. Les investissements à consentir pour cette installation unique en son genre en Europe se montent à 15 millions de francs. A Ursy, dans le canton de Fribourg, les travaux concernant le projet Fromipac battent leur plein : le conditionneur et emballeur de fromage Mifroma s’équipe de surfaces de production complémentaires et d’un stock tampon entièrement automatisé pour répondre aux besoins accrus du futur. 22 millions de francs vont être investis. Leader suisse du marché des eaux minérales, Seba-Aproz agrandit ses surfaces de production. Un investissement de près de 12 millions de francs permettra une nette augmentation de la productivité du fait de l’optimisation des flux de marchandises. Désormais, d’autres formats de bouteilles pourront être soufflés dans l’enceinte même de l’entreprise. La nouvelle conception de l’espace disponible permettra en outre de réagir rapidement aux modifica-

tions futures du marché et aux adaptations que cela signifie pour les chaînes de production. Après des années de forte croissance, avant tout dans le domaine des exportations, Mibelle Cosmetics adapte l’infrastructure de l’entreprise de Buchs, dans le canton d‘Argovie, à la nouvelle donne : 15 millions de francs ont été nécessaires pour séparer complètement la réception des marchandises de la livraison et supprimer les goulets d’étranglement au niveau de l’entreposage et de la préparation des matières premières et des emballages. Un autre accent a été placé sur l’ajustement des zones d’hygiène et des locaux sociaux qui ont été adaptés à la forte croissance du personnel et aux prescriptions renforcées en la matière.

Globus Le groupe Globus concentre ses investissements sur le renouvellement des grands magasins Globus et des magasins et boutiques d’aménagement Interio.


95

Migros Facts

Réseau de distribution Migros 2006 NOMBRE DE SITES 2006

NOMBRE DE SITES 2005

SURFACES DE VENTE (M2) 2006 2

SURFACES DE VENTE (M2) 2005 3

SITES DE DISTRIBUTION MIGROS

Sites Migros

M

289

289

190 044

183 857

MM

203

202

464 712

461 099

MMM 1

38

40

327 074

336 495

530

531

981 830

981 451

MParcs/Marchés spécialisés/Obi

43

41

239 805

214 413

Magasins spéciaux (bazar, etc.)

12

13

4 761

4 817

TOTAL

55

54

244 566

219 230

TOTAL

Restaurants autonomes TOTAL SITES DE VENTE

5

5

1 332

1 332

590

590

1 227 728

1 202 013

530

531

777 559

772 596

11

11

11 105

10 143

– CANAUX DE DISTRIBUTION MIGROS

Supermarchés

M, MM et MMM Autres supermarchés 4

541

542

788 664

782 739

Do it + Garden

58

61

119 032

121 708

Micasa

37

39

77 668

77 928

sportXX

42

39

50 225

47 048

m-electronics 5

60

56

31 171

28 825

Obi/Jardinage

9

7

73 091

56 081

206

202

351 187

331 590

5

5

1 332

1 332

TOTAL SUPERMARCHÉS

Marchés spécialisés

TOTAL MARCHÉS SPÉCIALISÉS

Restauration Migros

M-Restaurants autonomes M-Restaurants intégrés

198

199

86 545

86 352

TOTAL RESTAURANTS

203

204

87 877

87 684

31 011

– COMMERCE DE GROS, COOPÉRATIVES ET DIVERS

88

90

32 805

(31)

(29)

2

2

118

119

10 949

11 039

MCentres Service auto Migrol/Service Migrol

178

177

Stations-service (automatiques)

136

140

(136)

(135)

8 918

8 798

20

21

Détaillants avec produits Migros Avec 6 Camions-magasins – ENTREPRISES AFFILIÉES DU COMMERCE DE DÉTAIL

Ex Libris (Suisse uniquement) Migrol Total stations-service

Shops Migrol 6

314

– SITES DE LOISIRS ET FONDATIONS Parcs et installations de fitness, parcs de sports Aires de bains

1

1

Golfs

6

6

27

28

4

4

TOTAL LOISIRS

Fondations Parcs « Pré Vert »

317 –– –


96

Migros Facts

NOMBRE DE SITES 2006

NOMBRE DE SITES 2005

SURFACES DE VENTE (M2) 2006

SURFACES DE VENTE (M2) 2005

6 100

SURFACES DE VENTE À L’ÉTRANGER

France (Migros France) MMM Thoiry

1

1

6 100

MMM Etrembières

1

1

5 261

5 261

TOTAL FRANCE

2

2

11 361

11 361

Allemagne (CM Bâle) MM Lörrach

1

1

3 045

3 045

MM Bad Säckingen

1

1

1 490

1 490

MM Freiburg i.Br.

1

1

2 488

2 488

TOTAL ALLEMAGNE

3

3

7 023

7 023

13

13

80 348

81 148

– RÉSEAU DE DISTRIBUTION GLOBUS 2006 SITES DE DISTRIBUTION

Grands magasins Globus Herren-Globus

22

22

10 371

10 371

Office World

18

18

14 316

14 447

20

21

40 325

41 935

20

20

40’325

40 325

1

1 610

73

74

145 360

147 901

Groupe Interio Interio CH Interio D GROUPE GLOBUS

1 Deux sites MMM sont devenus MM 2 De nouvelles directives pour le métré des surfaces s’appliquent dès 2006 dans le groupe Migros 3 Pour permettre des comparaisons directes, les valeurs de l’année précédente sont également indiquées en conformité avec les nouvelles directives de relevé des surfaces 4 Intégré dans les MParcs /marchés spécialisés et magasins spéciaux 5 Nombre de sites m-electronics de l’année dernière corrigé de 53 à 56 en raison des nouvelles directives de relevé des surfaces 6 Ne sont pas comptés comme sites autonomes


97

Migros Facts

Panorama du commerce de détail Migros

Migros reste le leader incontesté du marché En tant qu’entreprise donnant la cadence sur le marché suisse, Migros entend maintenir son leadership en matière de rapport prix-prestation et rester la garante d’une pratique du commerce à la fois responsable et durable. Malgré une conjoncture difficile, Migros a réussi en 2006 également à maintenir sa position de leader dans le commerce suisse de détail et d’augmenter globalement son chiffre d’affaires de 1,8 %. Les coopératives Migros, quant à elles, enregistrent une croissance de 0,3 %. Bien que le nombre de clients titulaires d’un compte Cumulus ait augmenté de 3,9 % en 2006, la part du groupe Migros à l’ensemble du chiffre d’affaires du commerce de détail suisse a, de fait, légèrement reculé, passant de 17,9% à 17,8%. Cette situation résulte pour beaucoup d’une tendance générale à la baisse des prix dans de nombreux secteurs de l’assortiment mais aussi des importants sacrifices financiers consentis par Migros pour accélérer le mouvement à cet égard. Ainsi, la clientèle a pu profiter de prix plus avantageux sur quelque 770 articles ainsi que d’une extension de la gamme M-Budget. La palette des articles de cet assortiment à prix planchers a été augmentée de 24 % tandis que le chiffre d’affaires réalisé avec ces produits a augmenté de 31 %. En 2006 aussi, Migros s’est révélée avoir la meilleure image s’agissant du rapport prix-prestation dans le commerce de détail suisse. Les marchés spécialisés se sont développés de manière réjouissante, avec une hausse des ventes de 3,2 %. Dans le canal en pleine expansion du e-commerce, le groupe Migros a renforcé également sa position en faisant passer à 80 % sa participation au capital de LeShop. Par ailleurs, il s’est assuré d’autres possibilités de réaliser des affaires au travers d’une prise de participation de 30 % dans le commerce de gros à l’emporter Cash+Carry Angehrn. En ce qui concerne le développement du réseau de magasins, l’accent a été mis sur la modernisation des points de vente existants afin d’offrir à la clientèle un cadre encore plus agréable. Six magasins entièrement neufs et trois autres reconstruits dans un autre lieu ont ouvert leurs portes en 2006, mais le nombre total des succursales est demeuré le même, soit 590. Enfin, trois emplacements ont été transformés et considérablement agrandis. Durant le dernier exercice, Migros a renforcé également son engagement en faveur du développement durable et a adhéré au Pacte mondial de l’ONU qui fixe des principes en matière de conditions de travail et de protection de l’environnement. Au niveau politique, Migros est en mesure de défendre encore mieux les intérêts de la clientèle depuis la fondation de la Communauté d’intérêt du commerce de détail suisse pour le commerce de détail en Suisse et de l’association espace.mobilité qui regroupes divers distributeurs de notre pays.


Migros Facts

98

A la base du succès, des marques propres innovantes et centrées sur les besoins du client En 2006, Migros a porté l’effort d’innovation dans toutes sortes de directions, qu’il s’agisse de produits et de services. Les marques de programme se sont caractérisées par une forte croissance, notamment MBudget (prix planchers), Sélection (produits de luxe et de qualité supérieure), Actilife/Léger (santé et fitness) et Delizio. En outre, certains assortiments ont été complétés de manière ciblée par des articles de grandes marques afin de satisfaire les besoins des clients. Ainsi, Axe, Pantene et Rexona ont trouvé place au rayon beauté et hygiène corporelle tandis que Sheba et Catsan figurent désormais dans celui des articles pour animaux. Une nouveauté marquante de l’année 2006 aura été le lancement de la M-Budget-Mastercard, laquelle, en tant que carte de crédit gratuite, a fait des vagues sur le marché suisse de la monnaie plastique. La M-Budget-Mastercard est un service phare de l’assortiment M-Budget, aujourd’hui fort de 500 articles. Créée voilà dix ans, cette marque a fait progressivement l’objet d’un vrai culte de la part de la clientèle. Cet autre succès de vente qu’est le téléphone mobile M-Budget lancé en 2005 a franchi le cap des 300 000 clients en 2006. Au nombre des autres innovations en matière de produits et de services ont figuré la vente de 100 000 cartes journalières CFF dans les magasins Migros, la livraison gratuite à domicile d’appareils électroménagers volumineux et la garantie des prix les plus bas dans les marchés spécialisés Melectronics. En ce qui concerne les labels du programme Engagement pour le développement durable, ce sont avant tout ceux du coton bio et du Forest Stewardship Council (FSC) qui se sont distingués. Migros est bien préparée à faire face aux défis de l’avenir Une stratégie proactive et orientée clients permettra à Migros de faire face demain aussi aux défis lancés par le marché, en particulier à la concurrence plus vive des hard discounters étrangers et aux conditions cadres changeantes des marchés d’approvisionnement. Dans cette perspective, la reprise de Denner constitue une mesure importante, car elle renforcera la position de Migros dans le secteur du discount. Pour les magasins Migros, il s’agira de poursuivre systématiquement l’objectif du leadership en matière de produits et de veiller à ce que ceux-ci offrent une plus-value bien ciblée pour le client. Ainsi, un nouveau développement dans le segment en pleine croissance « Santé » est planifié non seulement sous la forme de nouveaux produits mais encore de mesures telle la réduction à 2 % au maximum du taux d’acides gras trans nocifs des graisses présentes dans les denrées Migros d’ici la fin 2007. Dans ses efforts publicitaires, Migros continuera à s’appuyer sur des événements phares. Ainsi, en 2007, elle intégrera dans sa campagne de marketing « M 08 » le premier championnat de ballon rond jamais organisé à l’intention des fans de foot de Suisse. Migros entend donner encore et toujours la cadence sur le marché, offrir des biens et services contenant des plus-values uniques en leur genre, défendre son leadership en matière de rapport prixprestation et rester la garante d’une pratique du commerce à la fois responsable et durable.


99

Migros Facts

Parts de marché 24 % des denrées alimentaires sont achetées à Migros 17,8% des ventes de détail en Suisse sont le fait de Migros En 2006, le chiffre d’affaires de détail total en Suisse a augmenté de 1,6% à 87,9 milliards de francs. Avec des ventes de 15,6 milliards de francs, Migros (y compris le groupe Globus en Suisse et Ex Libris) détient une part de marché de 17,8%. Sans le groupe Globus en Suisse, mais avec Ex Libris, ce pourcentage atteint 16,4%. Dans le secteur des denrées alimentaires (avec la restauration commerciale), la part de marché de Migros (sans le groupe Globus en Suisse) atteint 24 ,1% (soit 24,6% en incluant le groupe Globus en Suisse). Dans l’ensemble, 454 millions de transactions clientèle ont été enregistrés en 2006. Cela représente une moyenne hebdomadaire de 8,7 millions de contacts clients. Migros affiche la meilleure note en Suisse quant au rapport prix prestation. (Source : enquête de passants Kundissimo).

PARTS DE MARCHÉ MIGROS (en %)

COMMERCE DE DÉTAIL SUISSE (SOURCE : CH-KONSUM, BAK BÂLE ECONOMICS)

avec Ex Libris et groupe Globus CH

MIA CHF

2002

2003

2004

2005

2006

Total* Food Non-food*

84,2 39,6 44,7

84,1 40,6 43,6

85,4 41,3 44,1

86,5 41,4 45,1

87,9 41,9 46,0

30

18,0

18,2

18,3

17,9

17,8

12,5

12,0

12,0

11,6

11,5

24,3

24,8

25,1

24,9

24,6

2002

2003

2004

2005

2006

* Sans véhicules à moteur, carburants et huiles de chauffage

20

10

CA MIGROS AVEC EX LIBRIS ET GLOBUS POUR LE CALCUL DES PARTS DE MARCHÉ MIA CHF

2002

2003

2004

2005

2006

Total Food Non-food

15,2 9,6 5,6

15,3 10,1 5,2

15,6 10,4 5,3

15,5 10,3 5,2

15,6 10,3 5,3

0

Food

CA MIGROS AVEC EX LIBRIS ET SANS GLOBUS POUR LE CALCUL DES PARTS DE MARCHÉ

Non-food

PARTS DE MARCHÉ MIGROS (en %)

MIA CHF

2002

2003

2004

2005

2006

Total Food Non-food

13,7 9,4 4,3

14,0 9,8 4,1

14,4 10,1 4,3

14,3 10,1 4,3

14,4 10,1 4,3

2002 à 2005 inclut le CA des coopératives (sans les livraisons directes/ en gros, les détaillants avec produits Migros, les centres auto/stationsservice et les installations de loisirs) et le CA de Globus et d’Ex Libris. A partir de 2003, la statistique du CA aux caisses Migros comporte les CA des canaux de détail (supermarchés, hypermarchés, marchés spécialisés) et de la restauration (sans Party-Service ni Catering). Les CA bruts du groupe Globus CH et d’Ex Libris (magasins et Onlineshop) ont également été inclus pour le calcul de la part de marché.

avec Ex Libris (sans groupe Globus CH)

30

16,3

16,6

16,9

16,6

16,4

9,6

9,5

9,7

9,4

9,4

23,8

24,3

24,5

24,3

24,1

2002

2003

2004

2005

2006

20

10

0


100

Migros Facts

M-Cumulus La carte fait partie des habitudes Près des trois quarts des ventes de détail de Migros sont enregistrées au travers des cartes Cumulus. M-Cumulus, le programme de bonus lancé en 1997 par Migros à l’intention de ses clients fidèles, est aujourd’hui solidement ancré dans les habitudes des consommateurs helvétiques. Le nombre des titulaires de comptes Cumulus qui utilisent effectivement leur carte a une fois encore légèrement progressé, pour passer à 2,211 millions à fin novembre 2006. La part des ventes enregistrées via les cartes Cumulus a atteint 74 %, soit 1 % de plus qu’au cours de l’exercice précédent. Les demandes de renseignements émanant de juges d’instruction pénale sont moins fréquentes. Jusqu’à fin novembre 2006, 196 cas étaient recensés, contre 361 en 2005. Quant aux clients ayant exprimé le désir de se faire livrer un extrait de leurs données, ils ont été très rares.

Le certificat de GoodPriv@cy a pu être renouvelé en juillet 2006 après un audit effectué par l’office de certification neutre de la SQS. L’infoline Cumulus, en tant que service chargé de répondre à toute question en relation avec le programme Cumulus, a traité près de 300 000 demandes de clients. Il s’agissait pour l’essentiel de changements d’adresse ou de commandes de cartes de remplacement. La concentration dans un seul cahier des annonces des marchés spécialisés Micasa, SportXX, Do it + Garden et M-Electronics a permis une simplification des envois d’information Cumulus. Cette formule est aussi plus agréable pour le client. La collaboration avec le shop en ligne de Migros a également été renforcée. Grâce aux échanges de données, il est possible de mieux cerner qui sont les titulaires de compte Cumulus intéressés par les offres de LeShop.

M-Infoline Allô Migros ! Plus demandée que jamais, la M-Infoline a reçu en 2006 plus de 115 000 appels. En 2006, la M-Infoline, le service-clients de Migros, a enregistré 25 % d’appels de plus qu’en 2005. Grâce à un nouveau concept organisationnel, les clients obtiennent les renseignements désirés sur les produits et services de Migros encore plus rapidement que jusqu’ici : ainsi, plus de 77 000 demandes ont pu être satisfaites sur le champ. Les nombreuses nouveautés de la ligne de produits haut de gamme Sélection ont suscité un intérêt marqué. La vaste palette d’articles M-Budget a donné lieu, quant à elle, à des milliers d’appels. Ainsi, le portable M-Budget au coût d’exploitation particulièrement intéressant, la nouvelle carte de crédit M-Budget et plusieurs autres offres attrayantes telles

que la vente à prix réduit de cartes journalières CFF ou les boxes Disney (forfaits de voyage) ont eu un très large écho. En 2006, les dix forums de clients des coopératives Migros ont été connectés à Internet. Ceux-ci disposent des mêmes sources d’information que la M-Infoline et sont dès lors en mesure de traiter tout aussi rapidement les demandes des consommateurs. Grâce à cette mise en réseau des forums de clients, il est possible d’enregistrer les réactions du public dans l’ensemble de la Suisse. Suggestions, louanges et critiques sont ainsi portées sous une forme structurée à la connaissance des services concernés de la communauté Migros et de ses industries. Elles sont ensuite analysées de manière à pouvoir prendre sans retard les éventuelles mesures nécessaires.


101

Migros Facts

Les dix coopératives MODIFICATION DU CA TOTAL 2006 (en % sur 2005, Total 0,3 %)

CHIFFRES D’AFFAIRES TOTAL SUISSE 2006 (Total 14 443 MIO CHF)

Valais

Valais

502

Tessin

Tessin

535

NeuchâtelFribourg

1,8

787

2,1

NeuchâtelFribourg

–2,0 –0,9

Bâle

1 029

Bâle

Genève

1 095

Genève

0,3

Vaud

1 224

Vaud

–1,4

Lucerne

1 268

Lucerne

0,0

Suisse orientale

Suisse orientale

2 251

Zurich

Zurich

2 566

Aar

3 186

0

600

1200

1800

2400

0,7 –1,2 2,6

Aar

–2

3000

–1,5

CHIFFRES D’AFFAIRES TOTAL 2006 (Total 225 MIO CHF)

Genève (France) Bâle (Allemagne)

73

30

60

90

120

Genève (France) Bâle (Allemagne)

16

Tessin

17

150

2

33

Vaud

27

Vaud 45 165 79

5 640

Suisse orientale

8 920

Zurich 120

120

6

4 442

Lucerne

Suisse orientale

80

4

3 103

4 001

Genève

Aar

2

2 313

3 813

27

40

2

Bâle

Genève

0

0

NeuchâtelFribourg

Zurich

1,5

2 027

Tessin

Lucerne

1,0

EFFECTIF DU PERSONNEL 2006 (nombre de personnes au moyenne annuelle)

45

Bâle

0,5

6,0

Valais

NeuchâtelFribourg

0

– 0,3

INVESTISSEMENTS 2006 (Total 576 MIO CHF)

Valais

–0,5

MODIFICATION DU CA TOTAL À L’ÉTRANGER 2006 (EN % SUR 2005, TOTAL 1,6 %)

152

0

–1

9 157

Aar

160

12 069

0

2400

4800

7200

9600

12 000


Migros Facts

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Migros Aar Expérience pilote de distribution de médicaments sur ordonnance Malgré des prix à la baisse, Migros Aar a bouclé à fin 2006 le meilleur exercice de son histoire. Un succès auquel ont notamment contribué l’ouverture du nouveau MM Worb et celle du marché de la construction et du bricolage Obi à Oftringen (AG). En collaboration avec une pharmacie pratiquant la vente par correspondance, une expérience pilote de distribution de médicaments sur ordonnance a été tentée au magasin Migros de Lenzbourg, puis dans cinq autres points de vente du canton d’Argovie. Les patients déposent leur ordonnance au service après-vente de Migros et viennent chercher les médicaments 48 heures plus tard au même endroit. Cette initiative favorise l’abaissement des coûts de la santé dans la mesure où les canaux de distribution traditionnels facturent des honoraires et des prix fixes. En avril 2006 s’est déroulée la pose de la première pierre du centre de loisirs et d’achat Westside à Berne dessiné par le célèbre architecte Daniel Libeskind. Depuis l’été 2006, tous les grands distributeurs situés à Bienne et environs, y compris le centre d’achat de Brügg, sont contraints de prélever des taxes de parking « dès la première minute ». Intro-


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duite à la suite de pressions de l’Association Transports et Environnement (ATE), cette mesure s’est révélée être une aberration à tous égards. En effet, de nombreux clients ont montré qu’ils étaient prêts à parcourir plus de kilomètres pour faire leurs courses hebdomadaires dans un centre commercial avec parking gratuit. A fin d’étoffer son offre d’activités de loisirs, l’Ecole-club de Migros Aar a racheté le Fitnesscenter Skyline à Aarau et le Flowerpower Fitness GmbH à Bienne.

Migros Bâle En Allemagne, le chiffre d’affaires continue à grimper En 2006, Migros Bâle a enregistré une nouvelle diminution de son chiffre d’affaires dans son fief d’origine. Ce recul est dû aux baisses de prix, à la réduction des surfaces de vente et au tourisme d’achat qui ne faiblit pas. Plusieurs projets de construction ont progressé de manière marquante en 2006. Pour le Drachen, au centre-ville de Bâle, la demande de permis de construire a été déposée à fin septembre. Le chantier débutera en mars-avril 2007 pour s’achever à fin 2008. Les travaux de construction du MM Bubendorf ont démarré en août 2006. Ce magasin idéalement situé au sud de Liestal ouvrira ses portes à fin août 2007. Au M Parc Dreispitz, Melectronics, Micasa et le département des textiles ont été réunis en un seul magasin, ce qui a libéré des surfaces de vente pour des locataires tiers. Au cours du 1er semestre 2006, le centre d’achat Gundelitor à Bâle a fait l’objet d’une réfection totale tandis que les points de vente MM Burgfelder, M Neuweiler, MM Breitenbach et MM Moutier ont été rafraîchis. Enfin, l’Ecole-club Migros de Bâle a subi la première étape d’un facelifting. Pour les trois magasins de Migros Bâle situés en territoire allemand, soit à Fribourg-en-Brisgau, Lörrach et Bad Säckingen, l’exercice 2006 a été favorable avec des ventes en constante hausse. L’ouverture de plusieurs magasins spécialisés dans les produits frais est prévue en Allemagne au cours des prochaines années. Situés dans des centres d’achat ou au cœur de villes, ces futurs points de vente d’une surface de 1500 à 1800 m2 miseront sur la fraîcheur et la qualité des produits, la provenance régionale ainsi que sur le service et les produits de marque Migros uniques en leur genre.

Migros Genève Récupération de chaleur et énergie solaire Migros Genève a poursuivi l’optimisation de son réseau de vente dans le sens du développement durable. Quatre nouveaux magasins sont chauffés grâce à un système performant de récupération de chaleur fonctionnant avec les équipements en place. Ni fuel ni gaz ne sont désormais utilisés, avec pour effet la suppression de tout rejet de CO2 dans l’atmosphère. Une installation semblable sera mise en œuvre dans la centrale de distribution de Carouge où un entrepôt destiné aux fruits et abritant une cuisine traiteur est en cours de rénovation. Par ailleurs, Migros Genève mise aussi sur les énergies renouvelables : le toit du M-Parc La Praille servira de support à la plus grande centrale solaire de Suisse sur site privé. Sa capacité de production s’élèvera à 270 000 kWh.


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Vendus jusqu’ici à l’enseigne de « Genève Région – Terre Avenir », les produits régionaux sont dorénavant proposés sous le label « De la région ». De l’autre côté de la frontière, le projet de centre de loisirs Neydens – « absolument nouveau et infiniment Migros » – est en voie de réalisation. Sur le site de 40 000 m2, 30 000 m2 seront consacrés aux loisirs actifs, au fitness et au bien-être, tandis que les 10 000 m2 restants accueilleront des commerces à l’offre centrée sur les activités de détente, l’entretien de la forme et le bien-être. Les travaux de fondation, menés à bien par Migros France, ont débuté à l’automne.

Migros Lucerne Les magasins rénovés brillent de tous leurs feux Pour Migros Lucerne, l’exercice 2006 a été réjouissant, cela malgré une certaine stagnation économique, des prix de vente à la baisse et l’arrivée sur le marché de nouveaux discounters étrangers. Outre la transformation du M Fanghöfli à Littau et du M-Würzenbach à Lucerne, l’effort a porté sur la rénovation du centre d’achat Urnertor à Bürglen-Altdorf. Ces trois magasins brillent aujourd’hui de tous leurs feux et enthousiasment la clientèle. Globalement, Migros Lucerne a accueilli l’an passé plus de 28,5 millions d’acheteurs. Le succès de la coopérative est dû à l’engagement de ses 5600 collaborateurs qui se dévouent jour après jour pour satisfaire les besoins de la clientèle, mais aussi garantir la fraîcheur des produits, l’objectif prioritaire fixé pour 2007. L’ouverture en 2007 d’un deuxième golf sur le rayon d’activité de la coopérative constituera un des temps forts du programme de Migros Lucerne. Le nombre des abonnements annuels déjà vendus a dépassé les prévisions les plus optimistes.

Migros Neuchâtel-Fribourg Une ouverture tous les quatre mois Face à une concurrence de plus en plus vive, le chiffre d’affaires de Migros Neuchâtel-Fribourg a accusé en 2006 une légère baisse. Si le phénomène touche les restaurants et, dans une moindre mesure, les marchés spécialisés, tel n’est pas le cas en revanche des supermarchés dont les ventes ont connu une faible progression. 2006 aura été marqué par l’inauguration du M Cormanon à Villars-sur-Glâne, l’ouverture d’un deuxième Coffee&Time au Locle ainsi que la rénovation totale du MM Marly. De plus, de nombreuses surfaces de vente ont été réaménagées ou agrandies, notamment à Avry-Centre (Do it + Garden/ Micasa et SportXX), au MM Gruyère-Centre et au MM Pérolles. Plusieurs projets d’expansion au bénéfice d’une autorisation de construire avancent à grands pas. C’est au rythme soutenu d’une ouverture tous les quatre mois que le réseau de vente sera renforcé durant les trois prochaines années. Ainsi, le M Chiètre, le MM La Tour-de-Trême et le M Avenches seront inaugurés successivement en 2007.


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Au niveau commercial, le lancement du programme « De la région » destiné à promouvoir la vente de denrées de qualité de production locale s’est révélé une réussite. En matière de soutien à la création artistique dans le rayon d’activité de la coopérative, l’année 2006 restera dans les annales celle de la première attribution du « Grand Prix Culturel Migros NeuchâtelFribourg » doté de 50 000 francs.

Migros Suisse orientale Le premier MMM de Suisse a fait peau neuve A Migros Suisse orientale, l’année 2006 aura avant tout été marquée par des travaux de transformation et la réouverture de marchés Migros, de restaurants ainsi que de centres d’achat et de marchés spécialisés. Depuis mars 2006, le site de Grüze à Winterthour accueille le premier marché de la construction et du bricolage Obi de Migros Suisse orientale. Dans le nouveau « Grüzepark », on trouve non seulement tout ce qui fait le bonheur du bricoleur mais aussi celui du jardinier ainsi qu’un vaste choix dans les domaines du meuble, des articles de sport et de l’électronique de loisirs. Le Pizolpark à Mels (SG) se présente sous ses nouveaux atours. Ce MMM érigé en 1970 a été le précurseur de beaucoup d’autres centres d’achat du même type construits par la suite aux quatre coins du pays par les coopératives Migros. Ouvert voilà trente-six ans, le Pizolpark a retrouvé une nouvelle jeunesse le 6 décembre, après 18 mois de travaux. Les magasins sis dans le canton de Thurgovie ont fait plus particulièrement l’objet de transformations. C’est le cas du Seepark à Kreuzlingen et du site d’Amriswil avec son grand centre de marchés spécialisés et son supermarché. Ce dernier a fait parler de lui récemment pour être le premier point de vente de son genre en Suisse à se voir décerner le label Minergie. De la verdure plutôt que du béton : Migros Suisse orientale s’est vu remettre en 2006 le label de qualité « Parc Naturel » de la Fondation Nature & Economie, cela pour l’aménagement du site de sa centrale d’exploitation de Gossau. L’arborisation d’une surface de 30 0000 m2 contribue au maintien de la diversité des espèces et à la protection de la nappe phréatique dans la zone.

Migros Tessin Developpement positivs En 2006 également, tous les secteurs d’activité de Migros Tessin ont connu une évolution réjouissante. Le chiffre d’affaires de détail a augmenté de 2,1 % malgré les réductions de prix et les pertes de chiffres d’affaires consécutives à la réfection du Centro S. Antonino, un des principaux points de vente de Migros Tessin. Le plan de modernisation et d’extension du réseau de vente initié en 2003 a incontestablement eu des incidences positives sur la croissance. A cet égard, deux autres facteurs ont également joué un rôle, à savoir le succès des nouvelles lignes de produits regionaux très prisé de la clientèle tessinoise, ainsi que l’évolution du tourisme d’achat. Les Tessinois sont en effet moins enclins à faire leurs


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emplettes de l’autre côté de la frontière tandis que les Italiens viennent de plus en plus volontiers s’approvisionner au Tessin. L’Ecole-club enregistre un léger recul en renforcant toutefois dans le secteur stratégique de la formation professionnelle. Quant à l’hebdomadaire Azione, le nombre de ses lecteurs continue à progresser : en quatre ans, il a augmenté de 40 %, pour passer à 118 000 en 2006.

Migros Valais Programme de modernisation du réseau de vente La coopérative valaisanne a poursuivi en 2006 son heureuse progression enregistrée au cours des années précédentes. En début d’exercice, Migros Valais a procédé à une réorganisation dans les domaines du marketing, de l’expansion et de la vente. Un nouveau département a été créé en vue de renforcer le dynamisme de l’entreprise et de l’adapter à un environnement où la concurrence se fait toujours plus intense. Migros Valais a également développé un programme pluriannuel de modernisation de son réseau de vente afin de conserver une position d’avant-garde au sein du commerce de détail local. Des transformations ont été entreprises dans le point de vente de quartier Sion-Nord, tandis que le magasin de Crans-Montana s’apprête à déménager dans de nouveaux locaux, vastes et fonctionnels sis dans un immeuble neuf.

Migros Vaud La fraîcheur et la proximité d’abord En 2006, Migros Vaud a célébré ses 60 ans. Une année marquée par l’achèvement de projets d’envergure et le renforcement de valeurs chères à la coopérative vaudoise : proximité, fraîcheur et qualité. D’importants travaux ont permis de rénover et de doubler les surfaces de vente du MM Epalinges. En outre, un nouveau magasin a ouvert ses portes à Cugy. Solidement ancrée dans son rayon d’activité, Migros Vaud mise toujours davantage sur la proximité tant avec ses clients qu’avec ses partenaires. En témoigne le lancement réussi du programme « De la région ». La nouvelle centrale de distribution d’Ecublens a été inaugurée le 4 avril 2006 après deux ans de grands travaux devisés à 50 millions de francs. Une logistique plus rationnelle, la mise en place d’infrastructures ultramodernes et des normes d’hygiène de pointe sont garantes de produits de qualité et à la fraîcheur irréprochable. De son côté, l’entreprise LeShop.ch y a établi son nouveau centre de logistique début octobre. Enfin, un air plus pur règne depuis le début de l’année dans les locaux de la coopérative qui y a définitivement banni la fumée. Une initiative bien accueillie par les collaborateurs qui ont bénéficié d’une campagne d’information et de prévention ad hoc.


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Migros Zurich Plus grand restaurant Migros et principale Ecole-club de Suisse Migros Zurich a enregistré en 2006 une baisse de son chiffre d’affaires imputable essentiellement aux travaux de réfection du réseau de vente. Le 31 août, l’ouverture du magasin Migros Eschenbach a eu valeur de symbole : la technique et la logistique de pointe qui le caractérisent feront école pour les magasins de demain. Le 15 juin, c’est au tour du nouveau supermarché Migros Burgwies à Zurich d’ouvrir ses portes dans l’ancien dépôt des trams. Dès l’été 2007, l’immeuble abritera également le musée zurichois du tram, un passionnant exemple de cohabitation entre commerce et culture. Plusieurs points de vente en ville de Zurich ont été rénovés et, pour certains, considérablement agrandis. C’est le cas en particulier de ceux de Zurich Airport et de la Schaffhauserplatz. Le magasin transformé de la Stockerstrasse a été aménagé spécialement pour offrir des produits convenience et take away. Migros City, à la Löwenstrasse, abrite désormais après divers travaux le plus grand restaurant Migros de Suisse avec 700 places à l’intérieur et 300 sur une terrasse extérieure. Un four à pizza y a été installé. Dans le même temps, les magasins SportXX et Melectronics ont été repositionnés, fidèlement au concept adopté. L’administration de l’Ecole-club et des centres de loisirs a quitté Oerlikon pour la centrale des produits frais de Herdern à Zurich. Les locaux ainsi libérés ont été récupérés par l’Ecole-club de Zurich-Oerlikon, laquelle est devenue ainsi la plus grande de Suisse. La conseillère d’Etat Verena Diener a remis le 17 mars à Migros Zurich le prix cantonal 2006 pour la promotion de la santé en entreprise. Cette distinction est décernée tous les deux ans par l’Institut de médecine sociale et préventive de l’Université de Zurich.


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Écologie et affaires sociales

Labels éthiques

BIO 294,3 millions CHF (–0,9 %)

FOREST STEWARDSHIP COUNCIL (FSC) 117,5 millions CHF (+ 2,3 %)

Produits de l’agriculture biologique. Contrôles indépendants.

Bois issu de forêts exploitées en harmonie avec la nature et dans des conditions sociales acceptables. Contrôles indépendants.

MAX HAVELAAR 70,7 millions CHF (–1,3 %) Le commerce équitable. Production selon des critères sociaux. Contrôles indépendants.

ECO 335,9 millions CHF (–1,7 %) Transformation écophile des textiles à tous les niveaux. Conditions de travail sûres. Contrôles indépendants.

GARANTIE VIANDE EN 7 POINTS 614,2 millions CHF (–2,2 %) Viande suisse. Elevage et alimentation contrôlés, conformes aux besoins des animaux.

IP-SUISSE 239,6 millions CHF (–5,5 %) L’agriculture suisse en harmonie avec la nature. Cultures conformes aux directives d’IP-Suisse. Contrôles indépendants.

COTON BIO 11,4 millions CHF (+ 4,0 %) Coton issu de la culture biologique. Toujours transformé selon les directives Eco. Contrôles indépendants.

TOTAL * 1 668,9 millions CHF (–2,0 %)

MARINE STEWARDSHIP COUNCIL (MSC) 17,8 millions CHF (–1,7 %) Produits de la pêche hauturière ménageant l’écosystème marin. Contrôles indépendants.

* Les chiffres d’affaires des produits relevant de deux labels différents (p. ex. Migros Bio et Max Havelaar, Eco et Coton Bio) ont été inclus dans les postes respectifs de ces marques, mais n’ont été calculés qu’une seule fois dans le chiffre d’affaires global.


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Engagement

Migros s’engage pour l’homme, les animaux et la nature Les labels de Migros toujours aussi bien cotés. L’engagement de Migros pour l’homme, les animaux et la nature a une longue histoire. Dans les années 70 déjà débutait le programme Migros-Sano, une œuvre de pionnier du point de vue écologique au sein de l’agriculture suisse. Puis d’autres programmes, labels et projets ont suivi. Aujourd’hui, Migros vend sous le label-ombrelle Engagement des marchandises produites dans le respect de l’écologie et de conditions de travail acceptables. Il chapeaute huit labels attestant une plus-value claire des produits qui en sont munis. Ces derniers doivent satisfaire à des exigences nettement supérieures à celles fixées par la loi ou ont été élaborés selon de « bonnes pratiques » largement reconnues. Le respect des normes est contrôlé par des organisations indépendantes. Dans le classement établi par le WWF en novembre 2006, l’ensemble des produits portant les labels Engagement ont été qualifiés de « recommandables » ou de « très recommandables ».

Les différents labels Bio Le programme Bio de Migros englobe aujourd’hui environ 1000 articles. Depuis plusieurs années, Migros propose de la viande de bœuf de pâturage Bio. Ce programme fixe des exigences élevées en matière d’affouragement et de liberté de mouvement. Durant la belle saison, le bétail passe ses journées dans les pâturages. Une étude de l’EPFZ publiée en automne 2006 a mis en évidence l’excellente qualité de cette viande. Parmi les différentes variétés testées, elle a obtenu les meilleures notes.

Par ailleurs, Migros a été à nouveau le sponsor principal du marché Bio de Zofingue, la plus grande manifestation du genre de Suisse avec 35 000 visiteurs. Sa présence dans vingt stands a prouvé l’étendue de sa compétence en matière de Bio.

Max Havelaar Migros propose sous le label Max Havelaar notamment du café, du thé, du chocolat, des bananes, du jus d’orange, du riz, des roses, du sucre, des fruits, des plantes et des articles à base de ouate.

IP Suisse Depuis 2006, du pain bis de qualité IP Suisse est disponible partout en Suisse. Migros continue à être le plus gros acheteur de produits IP Suisse. L’organisation IP Suisse poursuit depuis plusieurs années le projet « alouette des champs » qui a été primé. Les agriculteurs qui y ont adhéré s’engagent à laisser des espaces en friche au milieu de leurs cultures de céréales pour permettre aux alouettes – une espèce menacée – d’y nicher. Le succès de la mesure est telle qu’IP Suisse prévoit de l’étendre à d’autres plantations telles que pommes de terre ou colza.

Garantie viande en 7 points Dans le cadre du programme Garantie viande en 7 points, on mentionnera en particulier la viande de veau rose. Ce programme a également été qualifié d’œuvre de pionnier par l’émission de TV « Kassensturz ». Presque tous les éleveurs de veaux approvisionnant Migros nourrissent leurs bêtes exclusivement avec du lait entier et du foin. Or, ce pourquoi Migros se bat depuis longtemps sera sous peu la règle : le Conseil fédéral entend en effet imposer au travers de la nouvelle ordonnance fédérale sur la protection des animaux que tous les veaux suisses soient désormais alimentés avec du foin.


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Marine Stewardship Council (MSC)

Eco

Migros s’engage activement en faveur d’une politique de pêche respectueuse du maintien des espèces. En 2006, elle a lancé de nouveaux produits dans le domaine des surgelés. Avec un assortiment de quelque 40 articles, Migros reste l’un des principaux distributeurs mondiaux de produits MSC.

Depuis onze ans, Migros s’engage, dans le cadre du projet Eco, en faveur d’une production de textiles qui ménage l’air et l’eau. Aujourd’hui, près de 70 % des vêtements et du linge de maison vendus à Migros sont certifiés Eco.

Forest Stewardship Council (FSC)

L’offre de produits à base de coton Bio a pu être étendue en 2006. Migros a lancé avec succès des nouveautés aussi bien dans l’habillement que dans le linge de maison. Migros soutient financièrement le projet de l’organisation de coopération au développement Helvetas qui promeut la production de coton bio au Mali. 3500 familles paysannes sont déjà partie prenante à ce programme qui vise aussi à garantir un salaire équitable aux cultivateurs et à faire reculer la pauvreté.

Coton Bio Un classement des labels établi par le WWF a attesté au printemps 2006 que l’assortiment Migros de produits d’hygiène est le plus écologique du marché, notamment en raison de la large palette d’articles recyclés ou à base de bois FSC.


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Standards écologiques et sociaux

Développement durable et responsabilité Le code de conduite institué voilà dix ans pour l’industrie textile s’appliquera à l’ensemble de l’assortiment. Un code de conduite inspiré de tous les principes fondamentaux du droit du travail consacrés par les conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT) a été introduit en 1997. Sa mise en œuvre, qui ne concernait que les fabricants de textiles, a amené Migros à jouer un rôle de pionnier à l’échelle mondiale, conjointement avec deux autres entreprises suisses et l’initiative Clean Clothes Campaign. Dans le cadre d’un projet pilote commun, des essais de contrôle du respect du code par une organisation indépendante ont été lancés en 1999 et 2001 dans deux pays asiatiques. Ces expériences ont été intégrées dans un nouveau système de standards sociaux conçu par Migros, basé à la fois sur les huit conventions fondamentales de l’OIT, les conventions de l’ONU relatives aux droits de l’enfant et à l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, la Déclaration des droits de l’homme de l’ONU ainsi que le droit national en vigueur. Dès 2003, les standards ont été déclarés applicables à tous les domaines non food de Migros. Quant aux contrôles auprès des fournisseurs, ils ont été organisés systématiquement sur la base d’un dossier établi par branche et par catégorie de risque. En 2004, l’organisation européenne de commerce FTA (Association du commerce extérieur), dont le siège est à Bruxelles, lance la Business Social Compliance Initiative (BSCI). Son but est d’instituer une plate-forme pour la surveillance du respect de standards sociaux pour tout produit de consommation, cela sans distinction de pays de provenance, de fournisseur et de distributeur. Migros a été invitée à collaborer au projet, et c’est ainsi que son système de standards sociaux et son expérience en la matière ont été repris à l’éche-

lon européen. Pour Migros, cette nouvelle situation offre l’avantage que tous les membres de la BSCI s’en tiennent à la même méthode et veillent à entretenir un échange d’informations au travers d’une banque de données créée spécialement à cet effet. Actuellement, la BSCI compte 62 membres.

Le respect de conditions sociales acceptables est contrôlé En adhérant à la BSCI, Migros et les autres membres de l’organisation se sont engagés à introduire le système dans le monde entier. Sur la base d’un dossier établi par branche et catégorie de risque, 75 % des fournisseurs des pays considérés comme sensibles sur le plan des conditions sociales font l’objet de contrôles. Ces derniers sont effectués sous la forme d’un audit social. A fin 2006, plus 80 % des fournisseurs de Migros s’étaient déclarés prêts par leur signature à se soumettre au code de comportement de la BSCI et à accepter de faire l’objet de contrôles. De son côté, Migros avait ordonné plus de 400 autoévaluations et 160 audits sociaux assortis de plans de mesures de correction. L’audit social sert à identifier les points faibles s’agissant de l’application du code de conduite et à définir un plan de mesures correctives à mettre en œuvre dans un délai donné. Migros appuie le fournisseur dans cette démarche, car son but n’est pas de le l’exclure. Ce n’est qu’en cas de refus de coopérer qu’une mesure d’exclusion sera prise en dernière extrémité.

Extension au secteur alimentaire La production agricole comme l’industrie alimentaire connaissent de graves problèmes de respect de conditions de travail acceptables. Migros agit également à ce niveau. La BSCI s’est attaquée à l’élaboration d’un système applicable également aux producteurs de den-


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rées alimentaires. Au cours d’une phase pilote, des expériences ont été réalisées en Espagne, au Maroc, au Pérou ainsi qu’en Suisse. Cette nouvelle étape aura pour conséquence que le code de comportement vaudra désormais pour l’ensemble de l’assortiment. Un grand pas a dès lors été franchi en direction d’une économie responsable et durable.

Contrôles indépendants par l’ISCOM Migros et Switcher comptent au nombre des promoteurs de l’ISCOM (International Social Compliance Verification). Il s’agit d’une organisation sans but lucratif fondée en septembre 2004 par Max Havelaar (Suisse), Pain pour le prochain et l’Action de Carême. Ses objectifs s’inscrivent dans le prolongement des expériences réalisées lors du projet pilote de la Clean Clothes Campaign mené avec Migros et Switcher. Ils ont trait plus particulièrement à la mise en œuvre de standards minimums basés sur les principales conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT), la Déclaration universelle des droits de l’homme et le droit national. L’ISCOM encourage dans les pays de production un processus participatif en matière de respect et de contrôle de ces standards. Les premières vérifications ont eu lieu en 2006 en Inde et en Chine. Les contrôles indépendants ont été effectués dans des entreprises sélectionnées par des équipes locales expérimentées. Dans la phase actuelle, l’accent est mis sur l’évaluation des processus de vérification. ISCOM vise le rattachement à une organisation européenne active dans le domaine du contrôle.

Eurepgap

Bonnes pratiques agricoles Dans plus de 70 pays déjà, les standards Eurepgap garantissent des produits agricoles de meilleure qualité et plus sûrs. Eurepgap est devenu le plus important code de référence au monde en matière de production de denrées agricoles à l’état brut. Appliqué dans plus de 70 pays, ce système normatif jouit d’un haut niveau de crédibilité grâce aux contrôles indépendants de son respect et à sa procédure de certification. Au-delà des « bonnes pratiques », Eurepgap énonce également des règles dans des domaines tels que l’hygiène et la sécurité au travail.

Swissgap, l’équivalent suisse d’Eurepgap, est en vigueur depuis août 2006 dans les domaines des fruits, légumes et pommes de terre. La plus grande partie des fruits, légumes et pommes de terre vendus à Migros sont certifiés Eurepgap. Par bonnes pratiques agricoles, on entend : l’utilisation ciblée de substances auxiliaires pour la fumure et la protection des végétaux, l’entreposage et la gestion de matières auxiliaires, la formation et le perfectionnement des collaborateurs, la traçabilité des produits ainsi qu’un contrôle externe indépendant. Par hygiène et sécurité du travail, on entend : des habits de protection au moment d’épandre des produits phytosanitaires, l’instruction des collaborateurs sur les dangers et les risques liés au travail, la propreté des conteneurs, l’hygiène des collaborateurs (lavage des mains, habits, etc.).

Global Food Safety Initiative (GFSI)

Bonnes pratiques de production Tous les fournisseurs Migros sont soumis au système de garantie de la sécurité des aliments. Les grands distributeurs regroupés au sein de la Global Food Safety Initiative (GFSI) se sont entendus sur une procédure commune de certification. Les standards reconnus par le GFSI incluent tous les aspects de la production de denrées alimentaires. Des organismes indépendants contrôlent et certifient les entreprises de production. Les petits producteurs tels que les fromageries, pêcheries, etc., qui ne peuvent pas mettre en œuvre les standards GFSI, font l’objet de contrôles périodiques par des spécialistes mandatés par Migros. Les fournisseurs de Migros sont soumis à un système global visant à garantir la sécurité des denrées alimentaires transformées.

Pacte mondial

Promouvoir l’engagement de l’économie Une globalisation d’un autre type : le Pacte mondial pour une économie plus juste et plus durable. Depuis longtemps déjà, Migros a fait siennes les valeurs incarnées par le Pacte mondial. En matière de « Corporate Social Responsibility – CSR » (responsabilité sociale de l’entreprise –RSE), elle a beaucoup


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de projets avant-gardistes à faire valoir. Dans tous les domaines, elle apparaît comme une entreprise au comportement modèle. L’idée d’un « Pacte mondial » avec le monde de l’économie a été lancée pour la première fois par Kofi Annan, l’ancien secrétaire général des Nations Unies, au Forum économique mondial de Davos le 31 janvier 1999. Le but de ce pacte est de promouvoir l’engagement de l’économie au service de la société et d’exploiter plus systématiquement ces efforts, cela afin de favoriser l’avènement d’une économie mondiale plus juste et mieux à même d’assurer le développement durable. Ce pacte invite les tenants de l’économie à tirer à la même corde, en échangeant des « best practices » au sein de réseaux et, plus particulièrement aussi, en collaborant plus intensément avec l’ensemble des autres cercles concernés de la société. Dans cet effort, tous les secteurs impliqués doivent se considérer comme coresponsables de la recherche de solutions. L’adhésion au Pacte mondial repose sur une base volontaire et n’institue, de propos délibéré, aucun organisme qui serait chargé de contraindre les entreprises à adopter un comportement donné, de les juger ou de les surveiller.

Valeurs propres à une saine gestion Les principes du Pacte mondial ne sont pas des normes techniques, mais plutôt une liste de valeurs considérées généralement comme le propre d’une saine gestion d’entreprise. Ils sont inspirés à la fois de la Déclaration universelle des droits de l’homme, de la déclaration relative aux principes et droits fondamentaux au travail de l’Organisation internationale du travail (OIT), de la déclaration de Rio sur l’environnement et le développement, ainsi que de la convention des Nations Unies contre la corruption. Ces principes sont précédés du préambule suivant : « Le Pacte mondial engage les dirigeants des entreprises à embrasser, promouvoir et faire respecter un ensemble de valeurs fondamentales dans le domaine des droits de l’homme, des normes du travail, de l’environnement et de la lutte contre la corruption. » Quant aux principes eux-mêmes, leur teneur est la suivante : 1. Les entreprises doivent promouvoir et respecter les droits de l’homme reconnus sur le plan international. 2. Les entreprises ne doivent pas se faire complices de violations des droits fondamentaux. 3. Les entreprises devraient respecter l’exercice de

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la liberté d’association et reconnaître le droit à la négociation collective. Elimination de toutes les formes de travail forcé et obligatoire. Abolition effective du travail des enfants. Elimination de la discrimination en matière d’emploi et d’exercice d’une profession. Promouvoir une approche prudente des grands problèmes touchant l’environnement. Prendre des initiatives en faveur de pratiques environnementales plus responsables. Encourager la mise au point et la diffusion de technologies respectueuses de l’environnement. Les entreprises sont invitées à agir contre la corruption sous toutes ses formes, y compris l’extorsion de fonds et les pots-de-vin.

Un potentiel considérable L’internationalisation croissante de l’engagement de Migros et notamment son adhésion au Pacte mondial répondent aux attentes concrètes de divers acteurs de la société en Suisse et à l’étranger. En outre, ce faisant, elle a pu mettre en valeur ses efforts dans le domaine de la responsabilité de l’entreprise et leur donner des dimensions plus larges. De manière générale, le Pacte mondial, plus que tout autre instrument, offre de larges possibilités d’étudier sur une base commune des questions complexes auxquelles Migros est également de plus en plus souvent confrontée. A noter que le Pacte mondial n’est ni un label ni un sceau de qualité qui serait accordé sur la base d’examens, de ratings ou d’analyses. Il constitue avant tout un réseau susceptible de donner plus d’impact aux efforts que Migros consent déjà dans maints domaines tels la protection de la nature, l’aménagement du territoire, les transports, la corruption, la discrimination salariale et l’approvisionnement. De même, en adhérant au BSCI, Migros s’est insérée dans un cadre international afin de renforcer la crédibilité et l’efficacité de son engagement. Ainsi, les standards de la BSCI recouvrent dans une large mesure les principes 3 à 6 du Pacte mondial. Au travers du développement de la BSCI, l’économie a choisi une ligne de conduite propre à prévenir les ravages causés par les boycotts et les scandales, tout en laissant une grande marge de liberté aux entreprises.


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Projets éthiques

Huile de palme de production durable

Un nouveau mot-clef : le biocarburant Désormais, l’huile de palme obtenue dans le respect de l’environnement produit aussi de l’énergie. La demande d’huile de palme de production durable augmente à un rythme inattendu. Ouvrant de nouvelles perspectives, le projet s’est mué en un des principaux standards mondiaux dans la production de matières premières renouvelables. A côté de grands groupes alimentaires, toujours davantage d’entreprises du domaine de l’énergie font savoir leur intérêt pour le biocarburant, devenu le véritable mot-clef. La production d’énergie à partir de l’huile de palme accroît toutefois substantiellement la pression sur les forêts tropicales. Il est d’autant plus réjouissant que ces grands groupes œuvrant dans le domaine de l’énergie puissent dès le départ s’approvisionner en huile de palme de production durable. Divers grands distributeurs européens ont participé à un atelier convoqué dans les locaux de Mifa. Grâce à cette initiative, quelques entreprises ont rallié le programme mettant l’huile de palme en vedette. La dernière table ronde de novembre 2006 a défini les lignes directrices définitives et les procédures de mise en œuvre. Migros s’est à cette occasion vue confirmée comme l’un des deux représentants du commerce de détail au sein du conseil d’administration.

Migros Kids School

L’école s’agrandit Plus spacieuse, l’école créée au sud de l’Inde peut désormais dispenser son enseignement à 1200 écoliers et non plus à 750 seulement. Pour la troisième fois de suite, les fournisseurs de Migros ont remplacé leur cadeau de Noël par un don

en argent à la Kids School. En 2006, ce ne sont pas moins de 100’000 francs qui ont été réunis. Cet argent est investi dans l’école que Migros a inaugurée voilà six ans à Tirupur, dans le sud de l’Inde, avec l’organisation « Kids Foundation » afin de contribuer à lutter contre le travail des enfants. Le bâtiment d’école va s’agrandir pour accueillir 1200 élèves au lieu des 750 y trouvant place actuellement. Un centre de formation professionnelle pour 125 futurs diplômés ouvrira également ses portes. Le matériel d’enseignement et l’infrastructure pédagogique seront en outre perfectionnés et l’école va faire l’acquisition de deux nouveaux bus affectés au transport de ses élèves.

Pandamobile

« Eau Secours! » Le Pandamobile familiarise les enfants aux différentes thématiques de l’eau. Depuis mars 2006, le Pandamobile, le bus-exposition du WWF, sillonne les routes de Suisse avec sa nouvelle exposition « Eau Secours! ». Par le jeu, cette dernière initie les écolières et les écoliers aux nombreuses thématiques de l’eau. Au travers d’activités diverses et à l’aide d’éléments audiovisuels, les enfants partent à la découverte de la beauté des milieux riverains et des milieux aquatiques. Pendant tout leur voyage, ils apprennent dans le même temps comment l’homme exerce une influence sur l’eau et les cours d’eau et comment eux-mêmes peuvent, au quotidien, adopter un mode de vie ménageant cette ressource essentielle. Comme elle l’a fait pour les deux derniers thèmes mis en vedette, Migros soutient généreusement l’exposition « Eau Secours! » véhiculée par le Pandamobile.


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Migros Facts

Sodis

De l’eau potable pour tous La purification de l’eau par l’irradiation solaire gagne encore en notoriété. Les germes contenus dans une eau souillée mise dans des bouteilles en PET sont détruits suite à une exposition de six heures à la lumière du soleil. Et le contenu des bouteilles devient donc propre à la consommation. Ce sont des chercheurs de l’institut de protection des eaux de l’EPF de Zurich (IFAEPE) qui ont trouvé cette méthode de purification aussi simple qu’efficace. L’œuvre d’entraide Helvetas la propage dans le tiers monde au travers de cours et de formations. Migros soutient cette campagne à grande échelle d’Helvetas visant à aider les populations rurales du Vietnam à accéder à l’eau potable. Un site Internet conçu en 2006 propose un jeu en ligne assorti d’un concours. Agrémenté d’une excursion dans un cours Sodis dispensé par Helvetas, un voyage de deux semaines au Vietnam a récompensé le grand gagnant du concours. On peut continuer à jouer à Sodis, sans concours, à l’adresse www.migros.ch (termes de recherche « jeu Sodis »).

100 000 roses pour les droits humains

Produites dans l’équité et pour une bonne cause Migros a offert des roses Max Havelaar dans le cadre d’une campagne de défense des droits humains. Normalement, les roses symbolisent l’amour. Pour une fois, elles ont été l’emblème des droits de l’homme : en mars 2006, les œuvres d’entraide Pain pour le prochain et Action de Carême ont tenu leur journée d’action « 100 000 roses pour les droits humains ». Les fleurs ont été vendues sur la place publique, au prix de cinq francs pièce. C’est Migros qui a offert les roses Max Havelaar produites dans des conditions équitables. Les recettes dégagées servent à financer des projets sociaux.

Coton bio du Mali

Biologique et, de surcroît, équitable Une exposition présentée dans toute la Suisse soutient le projet de culture de coton bio en Afrique. Souvent, la culture du coton dans les pays en voie de développement ne paie pas, tant pour l’environ-

nement que pour les paysans. Mais ce n’est pas une fatalité. Il existe du coton produit dans le respect de l’écologie et du commerce équitable. Voilà ce que révèle l’exposition itinérante « Cotton » mise sur pied par Helvetas et qui a débuté sa tournée au Musée des arts et métiers de Winterthour avant de faire étape en divers lieux de Suisse alémanique et de Suisse romande. L’exposition attire l’attention des visiteurs sur les caractéristiques du commerce du coton et sur les avantages de méthodes de culture compatibles avec le développement durable. Au cœur de l’exposition, on trouve le projet de production de coton bio d’Helvetas au Mali. Migros le soutient financièrement et assure la prise en charge du coton qu’elle utilise pour ses propres besoins. Le Secrétariat d’État à l’économie (Seco) et Migros sont les sponsors principaux de l’exposition.

Nogal Recréer un vaste réseau naturel La réserve naturelle soutenue par Migros au Costa Rica fait désormais partie d’un « couloir biologique » international. Au Costa Rica, une réserve forestière naturelle a été constituée sous le nom de Nogal au sein même d’une plantation de bananes appartenant à Chiquita. Migros, Chiquita et la coopération technique allemande au développement (GTZ) participent aux coûts de reboisement, de protection de la faune et de la flore ainsi que du travail d’information. Un centre de formation sensibilise les visiteurs aux problèmes écologiques. La région, où viennent faire halte des milliers d’oiseaux migrateurs, abrite aussi des espèces rares comme le milan blanc et le singe capucin. De vieux arbres immenses fournissent un habitat et de la nourriture à une faune multiple qui se nourrit des insectes et des larves qui y prospèrent. Compte tenu aussi de la diversité des plantes observables sur chaque mètre carré, créer une réserve de 100 ha en vaut toujours la peine. Nogal sera reliée à une autre zone protégée de manière à ce que les animaux puissent jouir d’un plus grand territoire et entrer ainsi en contact avec d’autres populations. Cette mesure préviendra les risques de dégénérescence et garantira la survie des espèces à long terme. Par ailleurs, Nogal est appelée à s’insérer au sein d’un projet plus vaste de « couloir biologique méso-américain » dont la création a été décidée par six gouvernements d’Amérique centrale. Cette mise en réseau des réserves naturelles assurera une meilleure protection de la faune et de la flore d’Amérique centrale.


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Migros Facts

Développement durable, environnement, énergie

Développement durable La protection de l’environnement n’est pas un vain mot pour l’entreprise Migros qui passe pour un modèle. Combien de responsabilité d’entreprise Migros assume-t-elle à la croisée des intérêts contradictoires entre la rentabilité et la réputation? C’est la question que s’est posée l’administration de la FCM avant de dire oui au concept d’un processus intégral de management et de rapports périodiques. Migros doit en fait formuler des objectifs pour plusieurs indicateurs de prestations importants et mettre diverses activités et mesures en cohérence avec les buts visés. Elle définit des responsabilités claires et des accords transparents sur des objectifs non sans mettre en place des incitations sur le plan de la gestion. De plus, elle doit élaborer un système de suivi et de contrôle et assurer la parution de rapports périodiques. L’objectif de toutes les activités consiste à garantir le développement durable de l’ensemble des activités commerciales de Migros, laquelle vise à la rentabilité, à être un bon employeur et à assumer sa responsabilité d’entreprise. L’évaluation du développement durable à laquelle le WWF procède cite l’entreprise Migros en exemple et la place en tête de liste vu son souci constant de protéger l’environnement. La responsable de la gestion des thèmes (issue management en anglais) coordonnera dans cette nouvelle fonction les activités liées au développement durable et veillera au dialogue avec les groupes d’intérêts. Le lecteur intéressé trouvera un complément d’information à ce sujet dans le rapport sur le développement durable, plus précisément à l’adresse www.migros.ch.

Environnement Mobilité Migros transporte ses marchandises par la route et par le rail. Chaque année, elle déplace plus d’un million de tonnes par le rail, ce qui en fait le plus gros

client de CFF Cargo. Les transports combinés font partie intégrante de la logistique Migros. Les coopératives de Zurich, de Suisse orientale et de Neuchâtel-Fribourg font déjà rouler 35 camions respectant la norme européenne 5. Il s’agit là du standard écologique le plus poussé du marché. Migros Zurich dispose de onze camions mus au moyen de biogaz produit à partir des déchets verts de l’entreprise. Depuis 2004, la coopérative de Suisse orientale utilise des véhicules roulant avec un mélange de 10 % de biodiesel et les camions de quatre autres coopératives sont mus grâce à un mélange de 5 % de biodiesel. Pour réduire encore la consommation de diesel, Migros initie ses chauffeurs à une conduite économe et sûre dite ecodrive. De plus, Migrol est le premier exploitant de stations-service de Suisse à offrir le Greenlife Diesel Plus, un carburant contenant 5 % d’huile de colza. Depuis 2000, Migros travaille en partenariat avec l’organisation CarSharing Mobility. Pour que ses collaborateurs puissent se rendre au travail sans voiture et soient tout de même en mesure d’effectuer des déplacements commerciaux, onze entreprises Migros ont conclu un contrat en ce sens avec Mobility. Les voitures Mobility de la nouvelle catégorie M-Budget sont très appréciées et leur taux de réservation élevé car elles constituent la catégorie Mobility la plus avantageuse grâce à l’appui octroyé par Migros. Elles se sont vues décerner l’Energy Globe Award 2006 pour la Suisse. Lancée en 2005 avec Pro Vélo Suisse, la campagne « A vélo au boulot » a incité plus de 20 000 participants à enfourcher leur bicyclette en 2006 – dont 1200 collaborateurs de 21 entreprises Migros. Y ont participé celles et ceux qui pendant un mois ont effectué leurs trajets à vélo la moitié au moins des jours ouvrables ou en combinaison avec les transports en commun. La participation a été encouragée par un concours aux prix attrayants. L’an prochain, Migros soutiendra à nouveau cette campagne par une participation financière et physique.


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Migros Facts

Elimination des déchets Depuis des années, Migros s’engage activement en faveur du recyclage du PET sur base volontaire. Depuis le 1er janvier 2007, Denner et Aldi ont rejoint l’association PET-Recycling Suisse (PRS) après que la contribution de recyclage anticipée (CRA) a été réduite de 4 centimes à 1,4 centime. Grâce aux recettes tirées de la CRA, PRS exploite les points d’apport volontaire pour la collecte sur le domaine public (service public). Migros verse en outre 0,4 centime supplémentaire par bouteille, 1,8 centime en tout, pour garantir le cycle des bouteilles. Par là, elle s’assure un droit de préemption sur le matériau recyclé bon marché utilisé pour la confection de nouvelles bouteilles. Elle répercute les économies réalisées sur sa clientèle et a réduit le prix d’une bouteille d’eau minérale M-Budget de 40 à 35 centimes. Afin d’améliorer le recyclage des piles, Migros a participé aux semaines de collecte nationale de piles organisées par Inobat (Organisation d’intérêt pour l’élimination des piles) au cours de l’automne 2006. Même si la loi oblige les consommateurs à remettre les piles, et les magasins à les reprendre, seuls 62 % des piles et des accumulateurs usagés trouvent le chemin du recyclage. En remettant gratuitement des « battery bags » dans ses magasins, Migros consent à un effort supplémentaire en vue d’une élimination correcte. Huit coopératives, quatre entreprises industrielles et un centre de distribution se sont joints au projet de « Bourse des déchet s». L’objectif est de réduire les frais d’élimination et d’améliorer la qualité de l’évacuation des déchets. Grâce à l’aide d’une société extérieure, différentes fractions de déchets font l’objet d’appels d’offres et de nouveaux contrats d’élimination sont négociés.

entreprises industrielles ont passé des conventions sur les buts à atteindre d’ici à 2012 avec l’AEnEC. Les exploitations Migros ont été réparties en quatre groupes : les magasins, l’Industrie, les transports et les centrales d’exploitation. Les magasins, l’Industrie et les transports ont clairement dépassé les objectifs fixés pour 2006/2007; quant aux centrales d’exploitation, elles feront l’objet d’une première évaluation en 2007 seulement. Un groupe énergétique modèle supplémentaire est prévu pour les parcs fitness. Pour ses nouvelles installations frigorifiques dans les centres commerciaux, Migros utilise de plus en plus les agents frigorifiques naturels (CO2 et NH3). Ces derniers remplacent les frigorigènes synthétiques usuels (CFC, HCFC, FC, HFC) qui détruisent la couche d’ozone et ont un fort effet de serre.

Électricité Les concepts d’éclairage des supermarchés et des marchés spécialisés de Migros ont été largement révisés ces deux dernières années. Le recours aux technologies et aux concepts les plus modernes permet d’atteindre une qualité de lumière optimale tout en consommant nettement moins d’électricité. Ces expériences ont également joué un rôle important sur la toile de fond de la révision de la norme SIA 380/4 qui règle l’électricité dans les bâtiments. Migros s’emploie à définir son approvisionnement électrique sur de nouvelles bases vu la situation changeante sur le marché et l’importance croissante de l’approvisionnement en énergie. Le projet vise à disposer en tout temps de toute l’électricité nécessaire pour l’exercice de l’activité commerciale, et ce à un prix compétitif.

Bâtiments

Enérgie Protection du climat Migros soutient le protocole de Kyoto et la loi suisse sur le CO2 qui vise à réduire de 10 % par rapport à 1990 les émissions de CO2 d’ici à 2010. Elle collabore dans cet objectif avec l’Agence de l’énergie pour l’économie (AEnEC), une organisation qui veille à une collaboration sur la base d’un partenariat entre l’État et l’économie dans le domaine de la protection du climat. M. Max Zürcher, directeur de l’AEnEC, a vanté les mérites de Migros, l’a citée en exemple et l’a remerciée de contribuer dans une mesure prépondérante à faire en sorte que la Suisse parvienne à remplir ses objectifs sur le plan du CO2. Les 600 magasins de Migros, 10 centrales d’exploitation et 15

Le projet « bonnes pratiques dans les installations du bâtiment » lancé en 2003 a été poursuivi en 2006. Des concepts et des installations du bâtiment simples, éprouvés et ménageant l’énergie sont documentés et mis en œuvre dans les transformations et les nouvelles constructions. A l’initiative de Migros, le standard Minergie pour les surfaces de vente a été perfectionné. En inaugurant le magasin d’Amriswil, Migros a également construit le premier supermarché Minergie.


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Migros Facts

Chiffres écologiques

2006

2005

VARIATION

CHF ]

24 746

24 874

–0,5 %

±%

COMMUNAUTÉ MIGROS 1

Chiffre d’affaires 2

[MIO

Electricité Electricité par chiffre d’affaires

[MWH]

947 432

938 698

0,9 %

[KWH/1000 CHF]

38,3

37,7

1,5 % –0,2 %

CHALEUR

[MWH]

608 856

610 227

[TONNES]

138 822

145 684

–4,7 %

[KG/1000 CHF]

5,61

5,86

–4,2 %

Emissions CO2 issues de combustibles Emissions CO2 par chiffre d’affaires Eau potable

[1000 M3]

8 219

8 328

–1,3 %

Déchets d’exploitation (sans les déchets retournés par les clients)

[TONNES]

202 450

201 178

0,6 %

[%]

62,7%

58,4 %

4,3 %

[1000 KM]

10 137

10 489

–3,4 %

[ M 2]

1 227 728

1 202 013

2,1 %

[MWH]

512 751

512 998

0,0 %

Recyclage des déchets d’exploitation (recyclage des matériaux) Transports par le rail (transports intérieurs de tout Migros) – MAGASINS MIGROS 3

Surface de vente Electricité Electricité par surface de vente

[KWH/M2]

418

427

–2,1 %

[KWH/M2 AN]

4 936

4 947

–0,2 %

[MWH]

131 385

130 308

0,8 %

[TONNES]

29 170

28 925

0,8 %

[KG/M2]

23,8

24,1

–1,3 %

M 3]

1 903

2 111

–9,8 %

Electricité

[MWH]

138 567

134 592

3,0 %

Chaleur

[MWH]

79 198

85 271

–7,1 %

Indice de comparaison du froid des magasins 4 Chaleur Emissions CO2 issues de combustibles Emissions CO2 issues de combustibles par surface de vente EAU

POTABLE

[1000

– CENTRALES D’EXPLOITATION MIGROS, CENTRALES DE DISTRIBUTION ET FCM

Emissions CO2 issues de combustibles

[TONNES]

9 467

10 557

–10,3 %

Eau potable

[1000 M3]

577

638

–9,6 %

Déchets d’exploitation (sans les déchets retournés par les clients)

[TONNES]

99 287

96 211

3,2 %

[%]

55,6%

55,7%

–0,1 %

Recyclage des déchets d’exploitation (recyclage des matériaux) Déchets retournés par les clients Kilométrage du parc de camions des centrales d’exploitation 5 CO2 émis par les carburants 5

[TONNES]

12 927

11 813

9,4 %

[1000 KM]

31 010

31 907

–2,8 %

[TONNES]

27 851

30 255

–7,9 %

[TONNES]

1 226 698

1 205 880

1,7 %

– INDUSTRIE MIGROS

Production Electricité Electricité par tonne produite Chaleur Emissions CO2 issues de combustibles Emissions CO2 issues de combustibles par tonne produite

[MWH]

296 115

291 109

1,7 %

[KWH/TONNE]

241

241

0,0 %

[MWH]

398 274

394 648

0,9 %

[TONNES]

72 334

75 947

–4,8 % –6,4 %

[KG/TONNE]

59,0

63,0

Eau potable

[1000 M3]

5 739

5 580

2,9 %

Déchets d’exploitation

[TONNES]

103 164

104 966

–1,7 %

[%]

69,6%

60,8 %

8,8 %

Recyclage des déchets d’exploitation (recyclage des matériaux)

Les chiffres écologiques détaillés et un commentaire des objectifs atteints sont disponibles sur www.migros.ch – médias \ à propos de Migros \ durabilité. 1 Communauté Migros: coopératives avec magasins et centrales d’exploitation, ainsi qu’industrie, centres de distribution, FCM 2 Chiffre d’affaires: coopératives en Suisse, industrie et FCM 3 Les déchets de magasins sont collectés dans les centrales d’exploitation régionales et inclus dans les indicateurs correspondants 4 Chiffre comparatif du froid: utilisation d’électricité par mètres courants de meubles frigorifiques 5 Coopératives et Scana. Etat des données: février 2006


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Assurance qualité/sécurité alimentaire

Sanctions plus sévères Le management de la qualité a traqué la présence de pesticides dans les fruits et légumes. Migros a mis en place un vaste système de garantie de la qualité dans le but d’assurer cette dernière tout au long de la chaîne de valeur ajoutée. Le management de la qualité coordonne la planification, la mise en œuvre et le contrôle de ces mesures préventives. En 2006, les activités du management de la qualité ont porté essentiellement sur le problème des traces de pesticides dans les diverses variétés de fruits

et de légumes. Migros a adopté depuis 2004 des normes concernant la concentration maximale de résidus tolérée par variété. Celles-ci sont plus strictes que les exigences de l’ordonnance fédérale sur les substances étrangères et les composants. En 2006, Migros a procédé à plus de 500 tests portant sur les résidus de pesticides. Dans le cadre du réexamen périodique des normes fixées par Migros, celles en vigueur ont été remaniées, et les sanctions prévues sont désormais plus sévères.


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Migros Facts

Assortiment food/near food

Produits frais

Une guerre des prix sans merci A l’avenir encore, l’offre de produits frais Migros restera la meilleure de tout le pays. Une concurrence intense a marqué l’année 2006 dans le secteur des produits frais. Celle-ci s’est manifestée à la fois au travers du lancement de nombreux nouveaux produits dans les divers assortiments et surtout par une guerre des prix sans merci. Le fait que non seulement de nouveaux concurrents mais encore les distributeurs déjà en place cherchent, pour assurer leur expansion, à se profiler de plus en plus sur le marché via les produits frais, une stratégie claire s’impose. Migros se prépare à ce nouveau défi en travaillant intensément à l’optimisation de tout ce domaine d’activité où, en tant que leader du marché, elle continue à percevoir des améliorations possibles. Dans le cadre du projet NEMIFRI (« Nouvelle fraîcheur Migros »), toute la chaîne des processus, du producteur à la caisse du magasin, a été revue et adaptée dans un but précis : être en mesure de proposer demain encore à la clientèle la meilleure offre de produits frais du marché suisse.

Pain et produits convenience L’année 2006 a commencé en fanfare. La baisse des prix des céréales a entraîné en janvier celle, sensible, de diverses variétés de pain. Le lancement avec un énorme succès de nouveaux produits sous nos marques stratégiques Anna’s Best, Sélection et Léger ont prouvé à l’envi notre capacité d’innovation. La nomination de Migros au Marketing Trophy suisse est une récompense bien méritée pour cette brillante prestation. Dans le cadre du projet NEMIFRI, l’assortiment Fresh&Quick a été remanié et le mode d’approvisionnement revu en fonction des besoins futurs. Les changements interviendront en 2007.

Produits laitiers et œufs Les produits laitiers se heurtent à une concurrence très forte où le facteur prix domine et la libéralisation du marché durcira encore la situation à cet égard. Dans un tel contexte, les produits M-Budget et les actions prennent un poids d’autant plus grand. Une fois de plus, en 2006, nombre de produits ont été lancés avec succès. En particulier, les nouveautés Sélection qui sont très prisées. Parallèlement, plusieurs familles d’emballages ont été repensées afin d’en renforcer l’attrait. Dans le cadre du projet NEMIFRI, l’ensemble du secteur des œufs a été réorganisé, avec une concentration des achats. Ces mesures entreront en vigueur en juillet 2007.

Viande, volaille et poisson En 2006, le marché de la viande et de la volaille a été très fortement influencé par la grippe aviaire. En début d’année surtout, l’insécurité générale a provoqué un recul massif de la consommation de volaille dont ont profité les autres sortes de viande. La surproduction de viande de porc a provoqué des chutes de prix importantes. Les nouveaux produits carnés M-Budget ont fait l’objet d’une très forte demande, à l’instar d’autres nouveautés de la gamme Sélection, Léger et de l’assortiment de chasse. Le projet NEMIFRI a mis l’accent dans un premier temps sur l’harmonisation des assortiments et leur définition. Ponctuellement, de petites corrections ont été opérées au niveau des approvisionnements.

Fruits et légumes Une fois de plus, la preuve de l’influence des conditions climatiques sur les fruits et légumes a été fournie. Il n’a pas été possible de garantir en tout temps l’assortiment usuel complet de fruits et légumes frais. Sur les marchés internationaux aussi, certains produits n’ont pu être acquis qu’en quantités limitées et au prix fort. Dans le projet NEMIFRI, les


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Migros Facts

processus ont été centrés essentiellement sur l’aspect fraîcheur. Au-delà de la présentation sur les rayons, la constitution des assortiments et l’ensemble des processus d’approvisionnement ont été analysés. De premiers changements en matière d’achat à l’étranger sont intervenus à l’automne. Les deux prochaines années se caractériseront par d’autres adaptations encore au niveau de l’approvisionnement et des flux de marchandises.

Fleurs et plantes De plus en plus de canaux extérieurs à la branche se sont lancés dans le commerce des fleurs et des plantes en tant qu’assortiments complémentaires. Ce

phénomène a mis sous plus forte pression encore les acteurs traditionnels du marché. En outre, un printemps humide a particulièrement découragé les acheteurs d’articles de jardin. Dans le cadre du projet NEMIFRI, l’ensemble des processus d’achat des fleurs et des plantes ont été analysés et revus. Dans cette réflexion, les besoins différents de la clientèle des supermarchés et de celle des marchés spécialisés ont été pris en compte. L’approvisionnement en fleurs et plantes du monde entier a été fortement concentré. Dès le milieu de l’année 2007, 50 % de l’offre globale transitera par une plateforme unique.

Near-food

Quand beauté rime avec jolis chiffres d’affaires Dans les secteurs Beauty & Selfcare et ménage, la position favorable sur le marché s’est encore renforcée. De manière générale, le secteur du near-food a été marqué en 2006 par une certaine stagnation. Néanmoins, dans ce contexte difficile, des parts de marché ont pu être gagnées et des leaderships consolidés. Au cœur de la planification arrêtée figuraient trois facteurs de succès : un accroissement sensible de la qualité des produits vendus sous les principales marques propres, une redistribution des surfaces de vente en fonction des potentiels d’écoulement domaine par domaine ainsi que l’introduction judicieuse de la troisième vague d’articles de marque.

Beauty & Selfcare Dans un environnement dynamique, caractérisé par des nouveautés permanentes du côté des grands fa-

bricants de cosmétiques, ce secteur est à nouveau parvenu à conserver avec succès sa position, voire à la renforcer. Les parts de marché ont augmenté de 4 % pour atteindre 34,5 %. Les principaux moteurs de cette croissance ont été le profil toujours meilleur des marques propres de cosmétiques, la redistribution des surfaces en fonction de la croissance des diverses catégories de produits, la poursuite du développement du concept « Beauty & Selfcare World » mais encore et surtout l’introduction de la troisième vague d’articles de marque. Les marques propres stratégiques Candida, Sun Look et Zoé se développent favorablement et constituent des « phares » dans le positionnement de Migros en tant que content retailer (entreprise à la fois productrice et distributrice de produits). Les chiffres d’affaires réalisés sur les articles de marque tierces (Beiersdorf, Unilever, Procter & Gamble, L’Oréal) ont continué à croître. Les domaines auto-médication et soins des mains et des pieds ont été développés et génèrent du chiffre


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Migros Facts

d’affaires. Dans le secteur des articles de soins pour bébé, les ventes ont augmenté légèrement grâce à une politique de prix agressive. Les aliments pour bébé, qui ont le vent en poupe, ont dépassé pour la première fois la part de marché de plus de 40 points de pour-cent. Malgré la concentration des assortiments, les chiffres d’affaires ont pu être maintenus grâce aux ventes réalisées sous l’importante marque stratégique de programme qu’est Lilibiggs. La formule très attrayante du « Beauty & Selfcare World » continue à être très prisée des clientes, chaque année plus nombreuses à fréquenter ce type de rayon. En 2006, le concept a été étendu à d’autres magasins des dix coopératives.

Produits d’entretien Le durcissement de la concurrence liée à l’arrivée sur le marché d’un discounter étranger a laissé des traces plus profondes dans le domaine des produits d’entretien ménagers. La lutte des prix se poursuit avec la même détermination. Il en est résulté une diminution du volume global des affaires de 2,7 %. Si des parts de marché supplémentaires ont pu être acquises dans le secteur des lessives et des articles en papier à usage sanitaire et domestique, en revanche les produits de nettoyage restent soumis à une forte pression. Cette dernière, associée aux baisses de prix et au développement continu de la gamme M-Budget, a entraîné une légère perte de parts de marché de 0,3 point de pour-cent. S’agissant des lessives, Migros a opté pour une stratégie exclusivement centrée sur ses marques propres. Dans ce contexte, les initiatives marketing en faveur des produits Total ont été considérablement renforcées. Le développement des ventes a été excellent, au point que les objectifs fixés ont même été dépassés. En outre, plusieurs produits ont été remis au goût du jour, à la satisfaction générale des consommateurs. On mentionnera spécialement le relaunch de Miobrill ainsi que la campagne pour les articles à base de bois FSC. Depuis 2006, tous les articles en papier à usage domestique de Migros sont produits à partir de cellulose certifiée FSC.

Ménage Migros jouit dans le domaine des articles de ménage d’une position enviable, avec une part de marché de 44,2 points de pour-cent. Notre principal concurrent vient quant à lui en deuxième position avec quelque

22 points de pour-cent. Au vu de cette situation, la concurrence s’est lancée en 2006 dans des opérations de marketing massives, mais cela n’a pas empêché Migros d’augmenter encore, certes légèrement, sa part de marché. Quand bien même le secteur des articles pour la table tend à stagner, Migros y a renforcé modestement sa position. Les assortiments de base table et cuisine ont gagné en attrait. Dans le domaine des accessoires, les chiffres de ventes prévus ont été largement dépassés. Et même si des pertes substantielles ont été subies en raison de l’interdiction des feux d’artifice du fait de la sécheresse, les objectifs ont été atteints grâce aux ventes exceptionnelles de Noël. Dans le domaine de la papeterie, la montée en puissance manifeste de la concurrence a eu pour conséquence une perte de part de marché du côté de Migros. Néanmoins, une optimisation des achats a pu être réalisée grâce au développement des affaires avec l’Extrême-Orient.


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Assortiment non food

Points marqués grâce à la fièvre du foot La Coupe du monde de football a dopé les ventes de jouets. L’assortiment non food n’a que très peu profité du climat favorable de la consommation en 2006. S’agissant de la lingerie et des bas, les parts de marché ont pu être maintenues à un haut niveau, et il en va de même des accessoires pour les loisirs et les jouets. S’agissant de ce dernier secteur, force est de constater qu’il a profité directement de l’effet « Mondial », même si, en réalité, la vente de jouets classiques a continué à diminuer de manière significative. En matière de vêtements pour les adultes, des parts de marché ont été perdues. Les chiffres d’affaires globaux des assortiments non food sont en recul d’environ 2 % par rapport à 2005. Les surfaces de vente dévolues au non-alimentaire ont été réduites d’environ 1 % en 2006. Elles sont demeurées constantes pour ce qui est de la lingerie et des bas, tandis qu’une diminution a été opérée dans les secteurs des vêtements et des chaussures suite au repositionnement de ces assortiments. En 2006, le management des achats a été réorganisé. Le but visé est de collaborer avec un nombre moindre de partenaires commerciaux, mais particulièrement fiables. Cet objectif a déjà été atteint en grande partie. Pour les livraisons d’assortiments caractéristiques de marchés spécialisés vendus également dans les super et hypermarchés et inversement, un processus a été défini avec des conditions-cadres précises. Les articles vendus à la fois dans les super et hypermarchés et dans les surfaces spécialisées ne doivent être acquis qu’auprès d’une seule source. Les achats en parallèle n’ont plus cours, les commandes étant désormais réunies. Autres avantages : les coûts d’entreposage diminuent et le message délivré à la clientèle sera uniforme. Le lancement de projets pilotes

permettra de tester le processus mis en place et les conditions-cadres.

Habillement et chaussures Dans le domaine de la lingerie et des bas, l’année 2006 a été marquée par de nombreuses mesures de relaunch et dont les résultats mesurés à ce jour sont très positifs. La campagne de publicité avec des moniteurs de ski et de snowboard a nettement attiré l’attention, induisant dans l’esprit du public une opinion favorable sur les vêtements Migros. En 2007, l’ensemble du secteur de la lingerie féminine fera l’objet d’une relance : tous les labels propres et marques seront réexaminés sous l’angle de leur positionnement et du cycle de vie des produits. 2006 aura été une année éminemment difficile pour le secteur des vêtements et des accessoires. Le marché de l’habillement où la concurrence fait rage a souffert avant tout des conditions météorologiques, à savoir une longue période estivale suivie d’un automne et d’un hiver anormalement doux. Résultat : les liquidations de fin de saison n’ont pas eu le succès escompté, et le marché a réagi avec nervosité en jouant sur les prix. Des succès ont néanmoins été remportés dans le segment des vêtements masculins et des accessoires. S’agissant des habits pour enfants – un domaine dans lequel Migros compte au nombre des leaders du marché – le volume global des ventes a augmenté en valeur malgré des prix moyens en baisse constante. Dans le secteur des chaussures, les légères pertes des deux derniers mois ont ramené à zéro la légère croissance enregistrée au cours du 1er semestre 2006. Si, dans les chaussures réservées aux loisirs, de nouvelles parts de marché ont été gagnées, en revanche, c’est l’inverse qui s’est produit pour les modèles de ville.


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Le changement de système de présentation des chaussures s’est révélé heureux. Désormais, celles qui sont suspendues à des crochets sont triées par couleur et par modèle, et les tailles sont rangées les unes derrières les autres. De même, l’introduction des marques Skechers et Birkenstock a été couronnée de succès.

Jouets et accessoires pour les loisirs En sa qualité de leader du marché dans le segment des jouets traditionnels, Migros a proposé pour la première fois des images Panini à collectionner dans son assortiment, cela à l’occasion de la Coupe du

monde de football 2006. L’opération, qui a enthousiasmé des gens de tout âge, a connu un beau succès. Les ventes de Noël avaient pour leitmotiv le cirque, avec des mises en scène très réussies faisant intervenir les « Lillibiggs ». La rentrée scolaire a constitué un temps fort de l’année 2006, avec un chiffre d’affaires nettement supérieur à celui de 2005, cela malgré un contexte concurrentiel difficile. Dans le domaine des bagages également, une augmentation significative des ventes a été enregistrée comparativement à 2005.

Marchés spécialisés Do it + Garden

Seule la météo n’a pas été de la partie La nouvelle stratégie, dont la mise en œuvre se poursuit, donne de premiers résultats. Le secteur des articles pour la construction et le jardinage est en pleine mutation. Les modèles d’expansion au pas de charge des chaînes allemandes, basés essentiellement sur une politique de prix planchers, ont exercé une forte pression sur le marché. Par ailleurs, le volume global des affaires dans ce domaine de la distribution a diminué de 0,3 % en Suisse, alors que la croissance des surfaces de vente a augmentait de 8 % en moyenne annuelle. Dans le cadre de la stratégie à double voie avec Obi, les surfaces de vente des Do it + Garden ont été réduites de 6 %. Malgré ce contexte difficile, les Do it ont obtenu de bons résultats au m2, abstraction faite des variations des surfaces de vente. La position de Migros dans les segments où elle cherche à se profiler tels les accessoires automobiles, le bricolage créatif, les peintures, les accessoires de jardin, les articles d’entretien pour les plantes, etc., s’est encore consolidée. La mise en œuvre de la nouvelle stratégie arrêtée

a été poursuivie. Dans l’intervalle, une dizaine de points de vente ont été transformés selon le schéma adopté, et ceux-ci connaissent un développement très réjouissant sur le plan commercial. Le nouveau concept de communication a été également un succès : le chiffre d’affaires réalisé pour chaque tous-ménages distribué a augmenté de 34 % comparativement aux résultats enregistrés en 2005. Dans le domaine du jardinage, les conditions météo de l’année 2006 ont pesé fortement sur les ventes au cours d’une période clé pour ce secteur, soit de mars à mai. Ces pertes se sont révélées impossibles à compenser entièrement sur le reste de l’exercice. Quant à l’assortiment hivernal, il a souffert jusqu’en décembre du manque de neige et du climat trop doux. Après une excellente année 2005, les ventes de meubles de jardin et de grils ont fait encore un bond en avant en 2006. Cette nouvelle progression prouve que le relèvement du niveau de l’assortiment (trading up) opéré en 2005 est un grand succès. En 2007, la mise en œuvre à marche forcée du nouveau concept de positionnement stratégique sera prioritaire.


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m-electronics

« Back on track » 300 000 personnes téléphonent aujourd’hui avec un portable M-Budget, mais ce n’est pas le seul succès enregistré. Le repositionnement sur le marché de Melectronics initié à fin 2005 a apporté des résultats sensibles un an plus tard. Dans un premier temps, l’assortiment a fait l’objet d’un réexamen sous l’angle du rapport prix-prestation et des prestations de service offertes. En outre, la structure des achats a été comparée aux standards internationaux. A la fin de l’automne, dans le cadre du « paquet de prestations PLUSPLUS », plusieurs prestations de services existantes et nouvelles ont été mises en évidence afin de continuer à affiner le profil de Melectronics comme le meilleur distributeur suisse de la branche. Outre la garantie de 30 jours « satisfait ou remboursé » et la promesse du prix le plus bas du marché, Melectronics assure désormais aussi la livraison sans frais à domicile du gros électroménager qui ne trouverait pas place dans une voiture. La vente des portables M-Budget poursuit sa marche triomphante. A fin 2006, 300 000 clients satisfaits téléphonaient au tarif prepaid le plus avantageux de Suisse. Migros s’est adjugée ainsi une part de marché de 52 % dans le segment des portables « no frills » (modèles de base). Parallèlement au secteur des télécommunications, le secteur « vision » a présenté en 2006 le meilleur taux de croissance avec un chiffre d’affaires d’un bon tiers supérieur à celui de l’exercice précédent. S’agissant de l’électroménager, celui-ci a gagné d’importantes parts de marché dans le domaine des appareils de grande taille. Au niveau du réseau de vente, trois nouveaux magasins ont été ouverts et quatre considérablement développés, dont ceux des centres d’achat Migros City à Zurich et MParc Dreispitz à Bâle. Dans un marché caractérisé par la chute des prix et un recul général des ventes malgré le Championnat du monde de football, l’équipe de Melectronics est néanmoins parvenue à réaliser des ventes en hausse de 2 % et à dégager un profit. Melectronics « is back on track », comme on pouvait le lire sur les t-shirts de quelques collaborateurs à la centrale. En 2007, le développement de « PLUSPLUS » et l’aménagement de nouvelles formes de distribution figurent au premier rang des préoccupations.

Micasa

L’habitat respectueux du développement durable Un quart de siècle après sa création, Micasa s’est imposée comme le troisième plus important acteur du marché de l’habitat en Suisse. Du fait d’un climat de la consommation meilleur, une certaine reprise des affaires est perceptible chez Micasa. Mais cette embellie se heurte à l’énorme pression exercée par la concurrence qui cherche à assurer son expansion et à une intense politique de ventes promotionnelles. Dans ce contexte, Micasa a continué à se développer favorablement en termes de chiffre d’affaires au m2, abstraction faite des variations de surfaces de vente. En particulier, les secteurs chambre à coucher et textile ont enregistré une croissance régulière. La victoire remportée lors du grand test comparatif des matelas organisé par « Kassensturz » et « K-Tipp » a renforcé la confiance de la clientèle dans ce domaine de l’assortiment où Micasa cherche à se profiler. « Happy birthday, Micasa! » Micasa a célébré en 2006 son 25e anniversaire. Ce qui n’était en 1981 qu’un « Do it yourself» autonome est devenu aujourd’hui le troisième du marché suisse de l’habitat par l’importance. Cette année anniversaire a été émaillée par de nombreuses activités promotionnelles. Dans les nouveaux catalogues Micasa Guide de l’habitat et Guide des luminaires, les articles proposés sont encore plus attrayants et leur rapport prix-prestation a été amélioré. L’assortiment M-Budget s’est enrichi de 20 nouveaux articles. La promotion du développement durable des points de vue éthique, écologique et social occupe une place toujours plus grande. Ainsi, près d’un tiers des meubles en bois offerts sont réalisés avec des matières premières provenant d’exploitations forestières respectueuses du développement durable (label FSC). S’agissant des textiles, la part des articles portant le label Eco représente trois quarts de l’assortiment, et un cinquième de celui-ci est fabriqué à base de coton bio. Dans les entreprises de production, des conditions de travail meilleures sont garanties. En 2006, Micasa a ouvert de nouveaux points de vente à Amriswil et Oftringen, tandis que cinq magasins – soit à Winterthour, Bâle, Ebikon, Sursee et Mels-Pizol – ont été transformés afin de coller au nouveau concept de magasin arrêté. En 2007, d’autres travaux de transformation sont au programme. Sur


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la base des évaluations entreprises, les succursales de Regensdorf et Crissier seront fermées. Les assortiments phares que sont la chambre à coucher, le textile et les luminaires seront développés parallèlement à la mise en œuvre d’un nouveau concept de marketing et de communication.

faisant, Obi entend répercuter sur ses clients les avantages de prix susceptibles d’être obtenus dans le cadre de l’organisation Obi à l’échelon européen. Il est particulièrement réjouissant de constater que cette promesse de prix planchers a pu être honorée bien que le volume écoulé des articles concernés ait augmenté de 10 %.

Obi SportXX

Prix bas permanents garantis Le réseau de vente des marchés de la construction et du jardinage Obi comprend désormais neuf sites. En 2006, deux nouveaux marchés de la construction Obi ont ouvert leurs portes, l’un dans le centre de marchés spécialisés d’Oftringen et l’autre au Grüzepark à Winterthour. Ainsi, Obi s’est encore rapproché de son objectif, à savoir être présent dans toutes les régions économiques de Suisse. Depuis le passage de quatre à neuf centres de la construction et du jardinage, réalisés au cours des deux dernières années, le réseau de vente d’Obi est mieux connu du public. Ainsi, son degré de notoriété « spontané » se situe à près de 50 % et celui dit « aidé » atteint 90 %, soit le niveau des acteurs du marché déjà bien établis. La météo est un sujet qui a traversé toute l’année 2006, laquelle s’est caractérisée par des saisons peu marquées. Après un hiver qui ne s’est pas vraiment donné, il n’y a pratiquement pas eu de printemps, avant d’entrer sans transition dans un été anormalement chaud et sec. Ensuite, l’automne s’est éternisé, comme si l’hiver ne voulait pas prendre ses quartiers. Jusqu’à Noël, pas un flocon de neige n’est tombé. Résultat : dans les rayons d’articles de jardinage, les chiffres d’affaires manqués du printemps n’ont plus pu être rattrapés. Et s’est ajouté à cela que, faute de neige et de froid, les articles classiques de la saison hivernale sont restés en stock. En 2006, un nouveau concurrent est arrivé sur le marché suisse. La tempête qui souffle sur le marché des articles destinés à la construction et aux hobbies n’est pas prête de se calmer : la concurrence d’éviction au profit des grandes surfaces se durcit, et les acteurs du marché se voient de plus en plus contraints d’abaisser leurs prix au niveau européen. Dans ce contexte, Obi a lancé avec succès le principe des prix bas permanents et de la garantie du meilleur prix du marché pour quelque 250 articles répartis dans tous les secteurs de l’assortiment. Ce

Les Young Boys jouent avec SportXX Le marché spécialisé des articles de sport de Migros est en pleine croissance et se défend bien. Le réseau des magasins SportXX se développe en permanence. Depuis l’ouverture de trois nouveaux SportXX à Wil, Oftringen et Zurich City, il compte désormais 42 points de vente. Celui de Zurich-Brunau a été totalement transformé en fonction du nouveau concept SportXX. Réouvert en automne, sa surface a été augmentée de 50 %. De même, le SportXX de Pizolpark à Mels a fait peau neuve et constitue aujourd’hui un pôle d’attraction pour les amateurs de sport dans un centre d’achat complètement rénové. « Le monde invité chez des amis » : ce slogan a marqué l’été 2006 où chacun a joué les experts de football. Les magasins SportXX ont été bien placés pour mesurer l’engouement suscité par le Mondial en Suisse. Mais les affaires dans le secteur du sport portent aussi l’empreinte des caprices de la météo en 2006. Après un hiver sans fin et un printemps qui ne commence qu’en mai, le phénomène s’inverse à l’automne. L’hiver, le vrai, avec froid et neige jusqu’en plaine, s’est fait désespérément attendre même au-delà de Noël, ce qui a influencé négativement les ventes de fin d’année. En matière de sponsoring, SportXX a pris un important nouvel engagement en 2006 : en soutenant les journées SlowUp, le marché spécialisé s’est fait mieux connaître d’un vaste public, notamment du groupe cible prioritaire des familles avec enfants. A vélo, en rollers ou à pied avec un bâton à chaque main, on croise quasi tout le monde lors de ces manifestations. En 2007, cet engagement sera encore étendu, dans la mesure où SportXX sponsorisera deux journées régionales sans voiture SlowUp supplémentaires (soit 14 au total). En outre, l’accent sera mis très fortement sur le domaine du football avec le sponsoring principal du club bernois des Young Boys.


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Wellness Fitnessparcs

Entraînement et détente Migros typique : dans les Fitnessparcs comme ailleurs, le rapport qualité-prix est imbattable. Santé, détente et plaisir – voilà ce que sont venus chercher les amateurs de fitness et de wellness qui, en 2006, ont fréquenté les quinze Fitnessparcs Migros. Pas moins de 3,4 millions de visiteurs en ont utilisé les installations de training et de wellness modernes et aux dimensions généreuses. Fitness, wellness, cours, offres de spa à la journée, saunas, hamams, massages, tout cela à un rapport qualité-prix attrayant : voilà la recette du succès. Ainsi, 52 000 détenteurs d’abonnements annuels ainsi qu’un nombre important de titulaires d’abonnements spéciaux ou de visiteurs ayant acquis une entrée individuelle se sont entraînés et détendus dans les Fitnessparcs Migros. Migros Aar a repris en 2006 deux centres de fitness existants à Aarau et Bienne, ce qui contribue au renforcement du leadership des Fitnessparcs Migros. La carte Intercity, qui ouvre à son titulaire les portes de tous les Fitnessparcs Migros, est très prisée du public et inclut des avantages supplémentaires tels l’accès gratuit aux hamams ou à la NaturPool Milandia à Greifensee. Les usagers trouvent sur la page Internet www.fitnessparc.ch toutes les informations utiles ainsi que les offres de cours.

Golfparcs

Golf pour tous Gestion des handicaps selon les normes officielles sans affiliation obligatoire à un club. L’intérêt pour le golf ne connaît pas de limites, et Migros en tient compte. Ainsi, au printemps 2007, un sixième Golfparc avec parcours de 6 et 18 trous sis à Oberkirch (LU) viendra compléter les cinq installations existantes de Moossee, Holzhäusern, Otelfingen, Waldkirch et du Signal de Bougy, et auxquel-

les s’ajoute le Golfcampus du fitnessparc Milandia à Greifensee. La journée portes ouvertes « Open Parc » du 7 mai 2006 dans les six Golfparcs a suscité un grand intérêt. 3000 visiteurs ont été enthousiasmés par la découverte des parcours lors de circuits guidés et de démonstrations effectuées par des professionnels. Chacun a eu bien sûr l’occasion de se saisir d’un club et d’expédier une première balle, entouré des conseils d’un expert. L’introduction de la Golfcard Plus prouve combien Migros prend au sérieux l’engouement pour ce sport de plein air. Valable dès la saison 2007, cette carte propose toutes les prestations dont rêve un golfeur sans pour autant devoir être affilié à un club : pour 220 francs seulement, la Golfcard Plus garantit la gestion des handicaps selon les normes officielles de l’Association européenne de golf sur le portail www.golfparcs.ch. De plus, elle offre à son détenteur un tournoi gratuit et un bon pour un driving range dans l’un des six Golfparcs Migros de Suisse. Le projet de promotion des jeunes « Let’s play Golf » lancé en 2005 avec grand succès a été reconduit en 2006. Sous la devise « Golf pour tous », Migros a invité une nouvelle fois des écoliers de 10 à 14 ans à venir en classe avec leur maître à une demi-journée d’initiation. 80 classes tirées au sort se sont rendues dans l’un des six Golfparcs Migros. Les participants les plus doués ont été invités à se mesurer ensuite lors d’un tournoi de golf national au Golfparc de Moosee. En 2006, 2400 autorisations de libre parcours ont été délivrées et 18,5 millions de balles de golf frappées sur les driving ranges. Des chiffres qui prouvent à l’envi la popularité du golf.


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Restauration « Plus d’air à midi » La fumée a disparu dans les restaurants Migros depuis la journée mondiale sans tabac 2006 La campagne « Plus d’air à midi » en a appelé à la bonne volonté des intéressés. Les expériences furent si concluantes qu’il a été décidé de faire disparaître la fumée des restaurants Migros pour le 31 mai 2006, date de la Journée mondiale sans tabac. Cette mesure a positionné une fois de plus la restauration Migros comme une pionnière et a suscité de nombreuses réactions positives de la clientèle. Les campagnes réalisées sur le thème des produits de saison et à l’enseigne des « Surprises de saison » ont remporté plein succès, elles répondaient au

besoin des clients de trouver davantage de produits frais, de changement et de caractère saisonnier dans l’éventail qui leur est présenté. Le comité Commerce de détail a adopté la nouvelle orientation de la restauration Migros (Nemiga) lors de sa réunion du 30 août 2006. Cette stratégie inédite resserre davantage les liens entre les coopératives pour ce qui est des achats, de l’offre et de la présentation. Le chiffre d’affaires de la restauration Migros, 660 millions CHF (sans TVA), a légèrement régressé par rapport à 2005. Cause en est la fermeture de petits restaurants et Gourmessa non rentables.

Autres canaux de vente au détail LeShop.ch/migros-shop.ch

Encore et toujours le succès Un premier bénéfice enregistré et une croissance des ventes qui continue à exploser donnent des ailes au commerce en ligne. Lors du bouclement des comptes semestriels au 30 juin 2006, LeShop.ch dégageait le premier bénéfice opérationnel de son histoire, apportant ainsi la preuve de la rentabilité de son modèle commercial. En avril, la Fédération des coopératives Migros a pris le contrôle de 80 % du capital de LeShop.ch, avec effet rétroactif au 1er janvier 2006. Le chiffre d’affaires a pu être augmenté de manière significative pour la troisième année consécutive, atteignant 65 millions de francs (+38 % par

rapport au précédent exercice). Pour absorber cette croissance continue, un second centre logistique a été construit à Ecublens (VD) afin de doubler celui de Bremgarten (AG). La conseillère fédérale Doris Leuthard a inauguré le 16 octobre 2006 ces installations à la pointe de la technologie qui peuvent traiter quotidiennement jusqu’à 30 000 tonnes de marchandises. Sur le plan écologique aussi, le modèle commercial en ligne de LeShop.ch a fait la preuve de sa sagesse : selon une étude d’Estia AG de juin 2006, il implique des émissions de CO 2 et une consommation d’énergie d’un tiers inférieur aux achats traditionnels. Enfin, avec le lancement de son nouveau site Internet en décembre, LeShop.ch a réalisé une fois de plus un saut technologique et donné la preuve


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de son avant-gardisme. Les innovations introduites sur les plans optiques et fonctionnels, qui rendent les achats en ligne encore plus attrayants et aisés pour l’internaute, contribueront certainement à relever encore la valeur moyenne des commandes, en hausse de 3 francs l’an dernier. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Valeur moyenne des commandes (CHF)

Nouveaux clients

2006

2005

65

47

220

214

33 700

25 800

Ex Libris SA

Développement continu des ventes en ligne Ex Libris affirme son leadership en tant que premier distributeur média de Suisse. Sur le marché éminemment compétitif des médias, Ex Libris a réussi à renforcer encore sa position de leader. Avec un chiffre d’affaires brut supérieur à 170 millions de francs, l’entreprise a atteint à nouveau un excellent résultat en 2006, égalant pratiquement le chiffre d’affaires record de l’exercice précédent. La clientèle a profité à nouveau de prix en baisse de 3,2 %. L’extension de l’assortiment offert en ligne et comptant plus de trois millions d’articles a eu des répercussions positives. A l’inverse, les travaux de rénovation et de transformation dont certains magasins ont fait l’objet ont entraîné provisoirement des baisses de chiffres d’affaires. En 2006, Ex Libris a continué de moderniser ses points de vente et notamment leurs équipements techniques. Aujourd’hui, pratiquement chaque succursale est en mesure de proposer à la clientèle les trois millions d’articles de l’assortiment grâce à un service de commandes performant. Cette nouvelle offre est rendue possible par une collaboration avec le shop en ligne d’Ex Libris. La chaîne dispose d’un réseau de 119 points de vente (120 en 2005), situés aussi bien dans des grandes villes et des centres d’achat que dans des agglomérations de petite et moyenne importance. Ex Libris a consenti en 2006 des inves-

tissements pour plus de trois millions de francs dans le but de renforcer l’attrait du réseau de vente – magasins et offre en ligne – et de développer l’infrastructure informatique. Le shop Internet comprend depuis l’automne 2006 également une version française, tandis que l’offre en ligne a été enrichie, pour passer de deux à trois millions d’articles. Ce démarrage des affaires en Suisse romande s’est révélé être un énorme succès. Par ailleurs, le e-commerce entre de plus en plus dans les mœurs helvétiques. Ainsi, le shop en ligne Ex Libris a enregistré une moyenne mensuelle de 1,5 million de visiteurs en 2006, avec un record absolu de 2,5 millions de visiteurs à l’époque de Noël. Depuis le début 2005, Ex Libris propose sur son portail Internet un site de téléchargement de musique. Ce canal de distribution moderne, qui n’a cessé d’être développé, propose aujourd’hui plus de 2 millions de titres. Si cette offre fait d’Ex Libris le leader du marché suisse du téléchargement musical, elle lui permet aussi de rivaliser avec les plus grands portails musicaux internationaux. Selon une étude indépendante, le catalogue des titres de chansons proposés par Ex Libris est non seulement très vaste s’agissant de la chanson étrangère, mais encore le plus riche pour ce qui est des artistes et labels suisses. En outre, cette enquête a qualifié le shop de téléchargement www. exlibris.ch de plus convivial du pays. En 2007 également, Ex Libris continuera, en matière d’assortiments, de prix et de ventes promotionnelles, à privilégier une politique commerciale centrée sur les tendances du marché et les besoins de la clientèle, tout en s’inscrivant dans la durée. La stratégie à canaux de distribution multiples sera systématiquement poursuivie. Quant au développement, il sera assuré au travers d’une croissance organique dans les magasins existants – lesquels continueront à être rénovés – mais encore et surtout d’une expansion massive dans le secteur de la vente en ligne. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF)

2006

2005

161

164

Effectif des collaborateurs

449

448

Investissements (millions CHF)

3,4

1,9


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Groupe Globus

Un exercice dynamique Le résultat des activités du commerce de détail du groupe Globus a fait un remarquable bond en avant. La rénovation des magasins, l’optimisation des assortiments et le climat propice à la consommation ont donné l’impulsion nécessaire à la réussite d’un excellent exercice. Les produits exclusifs ont eu le vent en poupe, les articles « mode » chers ont été prisés comme aux moments forts du millénaire et les ventes de Noël ont dépassé les attentes. Dans l’ensemble, le groupe Globus a accru son chiffre d’affaires net de 1,7 % (comparable à 2,7 %) à 1124,7 millions de francs, ce qui correspond à une hausse absolue de 18,7 millions de francs. Les grands magasins Globus (+2,0 %), Herren Globus (+ 0,3 %), Interio (+5,4 %) et Office World (+1,5 %) sont parvenus à progresser sur des surfaces inchangées. Le résultat des activités du commerce de détail a progressé de plus de deux tiers et les recettes immobilières ordinaires ont pu être maintenues. Malgré ce résultat réjouissant, l’EBIT totalise 23,5 millions de francs contre 35 millions de francs un an auparavant. Deux causes à cela, les provisions pour la dissolution du groupe Globus ainsi que les baisses extraordinaires de près de 20 millions de francs du revenu immobilier dues à la vente de l’ancien centre logistique ABM à Bülach (pertes de cession à la liquidation du contrat de location à long terme). En septembre, Interio a modernisé avec succès son magasin d’aménagement le plus rémunérateur à Dübendorf. Globus a rénové son rez-de-chaussée à Lausanne et la division pour la maison et le ménage à Genève, non sans avoir remodelé le mélange des marques. Les entreprises Globus ont fait avancer le projet du groupe intitulé des « processus de pointe ». L’examen critique et la simplification des achats de marchandises ainsi que leur distribution le long de la chaîne de valeur ajoutée ont constitué le cœur même des mesures prises. La séparation des activités de vente en conseil à la clientèle et en service des marchandises est un des fruits de cette initiative. Au printemps 2006, décision a été prise de dissoudre le niveau de conduite du groupe Globus et de piloter dès le 1er janvier 2007 les entreprises Globus comme des sociétés anonymes autonomes sous l’ombrelle de la communauté Migros (Grands Magasins Globus SA – avec les entreprises des grands magasins Globus et Herren Globus –, Interio SA, Office World SA et la société immobilière Liegenschaften Betrieb SA). Cette adaptation structurelle a été rendue possible par la cessation de toutes les activités commerciales à l’étranger entre 2003 et 2006 (notamment Office World UK) et par


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l’assainissement de toutes les sources de pertes (ABM et Oviesse entre autres) qui réduisaient le chiffre d’affaires du groupe de 2 milliards à 1,2 milliard de francs. Les prestations actuelles des services de groupe ont été réunies dans un Shared Service Center. Dans le contexte de ces modifications structurelles, les Editions Globi ont été sorties de l’environnement du commerce de détail et établies avec leur équipe auprès des éditions Orell Füssli auprès desquelles elles profiteront d’effets de synergie. La conservation à long terme de la figurine Globi symbolisant une parcelle de l’histoire culturelle Suisse a joué un rôle prépondérant sur cette toile de fond. En septembre 2007, les Grands Magasins Globus fêteront leur siècle d’existence. Sont prévues au programme des offres spéciales avec des mises en scènes festives, une fête en l’honneur des quelque 4000 collaboratrices et collaborateurs, ainsi que des manifestations pour la clientèle à Zurich et à Genève. Un livre sur l’histoire de la société, à paraître aux éditions Neue Zürcher Zeitung et remis comme cadeau aux collaborateurs et aux retraités, retrace un siècle d’histoire du commerce de détail, de la consommation et du style en Suisse.

EVOLUTION DES CHIFFRES D’AFFAIRES nets sans TVA

Grands magasins Globus 1 Herren-Globus Interio Office World Autres 2 GROUPE GLOBUS SUR UNE BASE COMPARABLE Changement de méthode comptable 3 TOTAL GROUPE GLOBUS

2006

2005

(millions CHF)

(millions CHF)

ECART

664,7 65,4 272,0 102,7 19,9

651,5 65,2 258,1 101,2 19,6

+ 2,0 % + 0,3 % + 5,4 % + 1,5 % + 1,5 %

1 124,7

1 095,6 10,4 1 106,0

+ 2,7 %

1 124,7

1

Croissance effective plus élevée suite à la modification de la pratique comptable Produits de biens immobiliers et divers chiffres d’affaires 3 Interio Allemagne 2

INDICATEURS

Chiffre d’affaires (millions CHF) Effectif du personnel (Ø annuelle)

2006

2005

1 150,5

1 147,5

4 655

4 715

Ebit (millions CHF)

23.5

35,0

Investissements (millions CHF)

31,0

50,0

+ 1,7 %


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Industrie Migros

Les exportations compensent la faible croissance sur le marché helvétique Les produits des entreprises industrielles Migros font des adeptes à l’étranger également. Une entreprise réalise déjà plus de la moitié de ses ventes à l’exportation. Malgré des baisses de prix de 1 % en moyenne au niveau des assortiments produits par l’industrie Migros, les 15 entreprises constituant cette dernière ont réalisé un chiffre d’affaires total de 4,586 milliards de francs et donc une croissance de 1,3 % en 2006. Comme l’année dernière, l’augmentation des volumes livrés se révèle plus importante que celle du chiffre d’affaires réalisé en francs. C’est avant tout le résultat des réductions générales des prix sur la toile de fond de la guerre permanente des prix avec la concurrence, de la croissance toujours supérieure à la moyenne des articles M-Budget confectionnés par l’industrie Migros, de la pression toujours plus forte à l’importation et de la poussée des marques A introduites. 42 % de tous les articles food et near-food du commerce de détail Migros provenaient de l’industrie Migros à la fin 2006. Fusionnée avec Optigal, Micarna a augmenté de façon réjouissante son chiffre d’affaires de +5,8 % en dépit d’un recul notable des ventes dans le domaine de la volaille, recul dû à la grippe aviaire. La décision d’interrompre la production de viande de dinde à Courtepin pour la mi-2007 permettra de dynamiser fortement la rentabilité de Micarna à l’avenir. La fraîcheur du mois d’août a empêché les entreprises produisant des boissons d’atteindre un résultat record. La même remarque s’applique aux ventes de produits glacés. Delica (anciennement Entreprises Migros Birsfelden) a souffert des prix élevés du café sur le marché mondial, et Bischofszell Produits alimentaires de la cherté du concentré de jus d’orange et des conséquences de la plus mauvaise récolte de pommes de terre depuis des décennies. En 2006, des produits nouveaux ou améliorés ont permis à l’industrie Migros de réaliser une part de 9,5 % du chiffre d’affaires. Le succès du système à capsules Delizio ne s’est pas démenti en 2006. Les nouvelles machines Delizio Comfort II y ont spécialement contribué. La poussée des ventes de café est à mettre aujourd’hui à l’actif du système Delizio. D’autres innovations majeures ont été les 13 différents « Pain création » de Jowa, les produits apprêtés « Gran Risotto » de la ligne Anna’s Best confectionnés par Bischofszell Produits alimentaires, la nouveauté mondiale Total Duo Power de Mifa et sa bouteille à deux compartiments permettant l’adjonction du produit de blanchiment directement au lavage, ainsi que le nouveau shampoing Golden Hair Anti-Pollen de Mibelle.


Migros Facts

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Le chiffre d’affaires de l’industrie Migros a progressé à fin 2006 de +0,4 % dans le canal Migros et de +14,4 % à l’exportation. Dans l’ensemble, les ventes réalisées à l’exportation ont totalisé 333 millions de francs. La part du marché tiers (intérieur et exportation) se monte à 17 % environ, dont 7,3 % de chiffre d’affaires à l’exportation. À l’exception de Micarna et des fournisseurs de la restauration Scana et Mérat, toutes les entreprises de l’industrie Migros sont actives sur les marchés d’exportation. Bischofszell Produits alimentaires, Chocolat Frey, Estavayer Lait et Mibelle ont atteint sur ce chapitre une croissance supérieure à la moyenne. Pour Mibelle, la part à l’exportation de 52 % des ventes a été pour la première fois supérieure aux ventes réalisées dans le canal Migros. Chocolat Frey réalise aussi une part à l’exportation de 32 % du chiffre d’affaires déjà. Le canal tiers national (secteur de la restauration sans la gastronomie Migros, livraison à des entreprises tiers) affiche une croissance de +1,4 %. Scana a progressé de +2,3 % en données corrigées suite au changement de pratique comptable. Grâce à la possibilité de fournir Cash&Carry Angehrn depuis 2007, la dynamique de croissance des ventes pour la restauration devrait augmenter en 2007, et ce notamment grâce à la logistique améliorée des produits surgelés de Scana, dont profitent également Micarna, Bischofszell Produits alimentaires et Midor. La transformation de l’entrepôt Scana de Romanel en une plateforme logistique et la concentration du commissionnement à Regensdorf/ZH se sont répercutées positivement en 2006 déjà sur le compte de résultat de Scana. Walter Leuenberger SA, Huttwil, a été intégrée à Jowa à compter du 1er janvier 2007. Du fait de l’extension du commerce des moutardes, cette fusion a pu s’opérer sans mesures notables de licenciement de personnel. Les Entreprises Migros Birsfelden ont été rebaptisées Delica SA depuis le 1er janvier 2007. Dans le même temps, Delica s’est séparée de sa division des emballages suite à un rachat de l’entreprise par ses salariés (management buy-out). Le projet « Avanti » d’amélioration de la compétitivité au travers d’une optimisation de la productivité initié en 2003 a été poursuivi et mené à chef en 2007 après de dernières adaptations. Sans « Avanti », l’industrie Migros n’aurait à coup sûr pas pu supporter sans problème la baisse permanente des prix. A fin 2006, les 15 entreprises de l’industrie Migros occupaient en moyenne 9882 collaboratrices et collaborateurs, soit 154 de moins que l’année précédente, un recul dû à l’optimisation de la productivité. L’industrie Migros initie à l’heure actuelle 317 apprenants à 16 professions (312 un an auparavant). En 2006, 195 millions de francs bruts ont été investis dans l’industrie Migros. Les projets d’investissements majeurs ont concerné l’extension de la boulangerie régionale de Gränichen, une ligne de remplissage de boissons avec asepsie par le froid à Bischofszell, la construction de surfaces de production supplémentaires et d’un entrepôt totalement automatisé d’assemblage tampon à Mifroma, une extension de la fabrique à Seba Aproz ainsi que l’agrandissement et le renouvellement de l’infrastructure et l’adaptation des aires d’hygiène et des locaux sociaux à Mibelle.


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Migros Facts

Les objectifs en matière d’énergie pour 2006 ont été largement remplis, la consommation de chaleur ayant été nettement inférieure à la progression des volumes de production. En ce qui concerne l’accord sur le CO2, l’industrie Migros n’est pas en reste non plus. Les émissions de CO2 ont pu être réduites de 4,7 % par rapport à l’année précédente. Les objectifs convenus pour 2010 avec l’Agence de l’énergie pour l’économie (AEnEC) ont été atteints grâce à la poursuite systématique des mesures initiées.

INDUSTRIE MIGROS: CHIFFRES D’AFFAIRES NETS 2006 (millions CHF)

Riseria Taverne SA

18

Mérat & Cie SA

19

Walter Leuenberger SA

21

Seba Aproz SA

109

Mifa SA

151

Mibelle SA

198

Scana Lebensmittel SA

208

Delica SA (ex MBB)

219

Midor SA

238

Mifroma SA

325

Chocolat Frey SA

364

Produits alimentaires SA

445

Estavayer Lait SA

650

Jowa SA

723

Micarna SA

898 0

100

200

300

400

500

600

700

800

900


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Migros Facts

Bischofszell Produits alimentaires SA

Des projets porteurs La restauration et les exportations gagnent du terrain. Bischofszell Produits alimentaires distingue trois champs d’activité : le commerce de détail suisse, « Bischofszell Culinarium » – centre de compétence pour la restauration et l’industrie – et les exportations. Des innovations soutiennent les ventes et l’acquisition de nouveaux clients débouchent sur une croissance réjouissante dans tous les secteurs, même sur la toile de fond de baisses constantes des prix. Des configurations extraordinaires de récolte et de marché ont massivement majoré les prix de certaines matières premières importantes pour l’entreprise telles que pommes de terre et jus d’orange. Les coûts occasionnés n’ont pas pu être pleinement compensés en dépit d’autres perfectionnements de procédés et ont légèrement péjoré le résultat par rapport à l’année précédente. L’orientation des quatre unités commerciales stratégiques des mets cuisinés, des boissons, des produits à base de pommes de terre et des fruits est appropriée. Ces quatre domaines ont connu une belle progression sur des marchés où la concurrence est pourtant vive. L’unité commerciale des boissons s’est hissée parmi les producteurs de boissons majeurs de Suisse. La mise au point de produits spécifiques pour chaque type de clientèle est une compétence que Bischofszell Produits alimentaires a continué de promouvoir en son sein et qui demeurera encore la clé de son succès. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nouveaux produits Exportations (millions CHF) Effectif du personnel (Ø annuelle)

2006

2005

445

424

265

292

25

15

872

868

Chocolat Frey SA

Offensive sur l’Amérique du Nord Les ventes ont doublé au Canada et des articles ont été lancés aux Etats-Unis. Les ventes à l’exportation se sont confirmées comme un domaine stratégique en croissance de Chocolat Frey. En 2006 à nouveau, la progression du chiffre d’affaires réalisé à l’étranger s’est écrite à deux chiffres. C’est avant tout le développement en Amérique

du Nord qui a été remarquable : Chocolat Frey est parvenu quasiment à doubler les volumes écoulés au Canada et, simultanément, à prendre pied aux États-Unis. Mais les marchés européens classiques, notamment la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la Scandinavie, se sont aussi signalés par une performance exceptionnelle. À côté des ventes classiques de plaques de chocolat, les produits de confiserie ont pu également progresser de façon supérieure à la moyenne. La nouvelle stratégie de marque pour l’étranger s’est muée en un pilier renforçant les marques commerciales, lequel doit également apporter de la croissance à long terme. Le marché indigène des confiseries a marqué un recul en Suisse. Des parts de marché ont pu être acquises grâces à des ventes de Pâques très fructueuses, caractérisées par un degré de vente supérieur à 99 %, mais aussi du fait de la stratégie adoptée en matière d’innovations. La notoriété de la marque « Frey » a encore gagné du terrain en 2006. La pression sur les prix du commerce de détail national et international se maintient et lancera un défi à tout le site de production suisse au cours des années à venir. C’est particulièrement spectaculaire dans le secteur stratégique du chewing-gum : les avancées du chiffre d’affaires réalisé en francs et des volumes écoulés divergent fortement. La productivité a été améliorée grâce à la réforme de divers processus. En 2006, le marché des matières premières a de nouveau donné bien du fil à retordre. Suite à de bonnes récoltes, les prix des noisettes et des amandes se sont normalisés après un plafond historique. Finalement, une solution politique a pu être trouvée concernant les prix toujours plus exorbitants du sucre. L’approvisionnement en sortes de fèves de cacao surfin reste critique. En 2006, Chocolat Frey a mis en œuvre un concept de ferroutage écologique approprié pour la livraison journalière des fèves de cacao. L’Agence de l’énergie pour l’économie lui a d’ailleurs décerné un certificat récompensant son exploitation à faibles émissions de CO2. Cet exemple démontre qu’il est possible de trouver des solutions adaptées tant économiquement que sur le plan écologique. Les collaborateurs ont grandement contribué à ce succès. Une gestion moderne de la santé agit de façon préventive au niveau de l’effectif. Cela s’est manifesté à nouveau dans l’enquête menée pour la troisième fois et qui a révélé que les collaborateurs estimaient leur degré de satisfaction globale « élevé ».


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Migros Facts

INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nouveaux produits Exportations (millions CHF) Effectif du personnel (Ø annuelle)

2006

2005

364

339

368

255

116

92

716

748

Estavayer Lait SA

Swiss Delice marque des points à l’étranger Alors que le marché helvétique stagne, les exportations connaissent une croissance exceptionnelle. En 2006, le commerce de détail suisse a été marqué par de nouvelles fortes baisses de prix sur le marché laitier. De plus, l’arrivée de nouveaux concurrents a augmenté la pression de concurrence et le climat de consommation ne s’est pas encore amélioré de façon sensible. Ces facteurs ont influencé la marche des affaires. Estavayer Lait SA a néanmoins bien résisté accusant un écart en volume de – 0,4 % et un léger recul des ventes. L’assortiment comprend les produits suivants : produits laitiers (fromages frais, desserts, yogourts, drinks, sérés, laits, crèmes UP), produits d’épicerie (vinaigres, mayonnaises, sauces à salade) et produits de négoce. En 2006, de nouveaux produits laitiers et produits d’épicerie de la ligne Sélection ont été introduits. Les ventes via le supermarché en ligne LeShop. ch ont continué de croître. Grâce à une amélioration de la prestation logistique, il a été possible de livrer un nombre de magasins plus important en direct. Dans les marchés à l’exportation, les ventes des trois lignes de produits Swiss Delice yogourts, desserts et boissons lactées ont progressé de plus de 50 %, résultat en particulier de la prospection de nouveaux marchés. Au niveau des innovations, les développements d’Estavayer Lait SA se sont avant tout centrés sur les gammes Sélection, Léger, Slimline et M-Budget avec lesquelles a été réalisé un chiffre d’affaires avoisinant 34 millions de francs. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nouveaux produits Exportations (millions CHF) Effectif du personnel (Ø annuelle)

2006

2005

650

657

77

16

7

6

606

622

Jowa SA

Cuisson en magasin Toujours davantage de boulangeries instore produisent du pain frais jusqu’à la fermeture des magasins. Jowa SA a fêté ses 75 ans d’existence. En termes de chiffre d’affaires, l’année anniversaire 2006 a été difficile. Des réductions de prix ont, à ce niveau, provoqué un léger tassement par rapport à l’année record 2005. La position de leader sur le marché suisse du pain et des articles de boulangerie a néanmoins pu être défendue. JOWA a été à nouveau en mesure d’acquérir des parts de marché dans certains marchés partiels comme les pizzas fraîches réfrigérées ou surgelées. La cuisson du pain en magasin est systématiquement dynamisée. Les assortiments ont été réorientés – et le seront encore –, de nouvelles boulangeries in store ont été mises en exploitation et pour les magasins de faible envergure, des modules inédits et très prometteurs ont fait l’objet de tests. Toutes ces initiatives ont été lancées dans l’objectif de gagner encore en fraîcheur et de garantir une disponibilité optimale jusqu’à la clôture des magasins. Les livraisons aux shops des stations-service et aux magasins de commodité en articles Bake-off surgelés se sont développées de façon très réjouissante. Au chapitre des exportations, Jowa est parvenue à élargir encore la base de sa clientèle et de nouveaux clients ont été acquis en Europe et outre-mer. Les solutions novatrices pour les pâtes et les masses à base de pâte réfrigérées et surgelées convainquent toujours davantage de clients. Le rythme des innovations s’est à nouveau accéléré. Les produits de la ligne Sélection confectionnés sur la base de recettes traditionnelles et avec un savoir-faire artisanal abouti, ou la ligne Léger pauvre en matières grasses, connaissent un énorme succès dès leur lancement. Les nouveautés contribuent pour plus de 8 % aux ventes réalisées. Les produits de la ligne bon marché M-Budget poursuivent aussi leur marche en avant. Pour garantir la capacité concurrentielle en Suisse et sur le marché international, des investissements et des rationalisations substantiels continuent d’être entrepris. La division pâtes/moutarde/moulin, nouvellement constituée au début 2007 suite à la fusion avec Walter Leuenberger SA, regroupe les activités des deux fabriques de pâte à Huttwil et à Buchs et of-


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Migros Facts

fre un contexte favorable pour le développement de nouvelles activités.

Mibelle SA

Qualité, rapidité, innovation INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF)

Nouveaux produits Exportations (millions CHF) Effectif du personnel (Ø annuelle)

2006

2005

723

745

277

252

9

12

3 288

3 319

Mérat & Cie SA

De délicieux produits carnés pour les restaurants Le spécialiste de la restauration s’agrandit en intensifiant ses coopérations. Après la stagnation des ventes en 2005, la filiale de Micarna prospère à nouveau. Mérat & Cie SA a réussi à augmenter à nouveau son chiffre d’affaires au cours de l’exercice 2006 vu sa nouvelle orientation stratégique. L’entreprise a intensifié les contacts au sein de la communauté Migros à laquelle elle appartient depuis deux ans seulement. Le degré de notoriété s’est bonifié et Mérat est depuis 2006 membre de l’équipe d’assortiment de la gastronomie Migros. La collaboration avec Scana a été dynamisée. Par ailleurs, une croissance saine a été engendrée sur le marché tiers aussi. La collaboration renforcée avec divers distributeurs pour la restauration montre de premiers fruits. Grâce à une prospection amplifiée, le SV-Service est venu gonfler les rangs des clients en 2006. Une augmentation réjouissante est à signaler également dans la petite restauration, malgré des mutations structurelles persistantes. Du 24 au 28 septembre 2006, Mérat a participé pour la première fois à l’exposition professionnelle ZAGG de Lucerne pour la gastronomie collective, l’hôtellerie & la restauration. Le spécialiste de la restauration entend amplifier ses activités au plan national et ambitionne la Suisse romande comme prochaine étape. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF)

Effectif du personnel (Ø annuelle)

2006

2005

19

18

37

35

Pour la première fois, plus de la moitié des ventes sont réalisées à l’exportation. La quatrième vague d’introduction d’articles de marque dans le canal Migros se fait nettement sentir. Le chiffre d’affaires de Mibelle y a chuté de –11 % à 92 millions de francs par rapport à l’année antérieure. L’entreprise vise actuellement une stabilisation du chiffre d’affaires par l’introduction de diverses nouveautés et optimisations de l’assortiment. Pour la première fois en 2006, plus de la moitié des ventes ont été réalisées à l’exportation. Avec un chiffre d’affaires à l’exportation de 103 millions de francs, Mibelle affiche une croissance à deux chiffres (+14 % par rapport à 2005). Des solutions d’ensemble taillées sur mesure sont proposées aux clients majeurs en Allemagne, Grande-Bretagne, France et Espagne. A ce niveau, la qualité, la rapidité et les innovations jouent un rôle de tout premier ordre. La guerre des prix et une pression concurrentielle intense forcent à opérer de continuelles adaptations d’assortiment et de prix. Mibelle a réussi à décrocher des distinctions pour des produits haut de gamme ou des innovations, tant en Suisse qu’à l’étranger. Lors de divers tests de consommateurs et de marchandises, ses produits ont obtenus des résultats bons à excellents ou ont même été déclarés vainqueurs. Cela montre à quel point des marques commerciales peuvent être innovantes. Le secteur du développement et de la production propres de substances actives a continué son déploiement de façon remarquable. Cette position stratégique unique à succès devra à l’avenir également croître de façon ciblée de manière à permettre une activité novatrice, dynamique et proche des différents marchés. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nouveaux produits Exportations (millions CHF) Effectif du personnel (Ø annuelle)

2006

2005

198

197

716

599

103

91

462

477


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Migros Facts

Micarna SA

« Simplement meilleur » Après la fusion avec Optigal, le leader du marché suisse de la viande s’est réorienté et réorganisé. En 2006, les réformes de la politique agricole ont accéléré les changements structurels dans l’agriculture tout comme dans le commerce de détail. Le processus de concentration et la guerre des prix se sont encore intensifiés. Micarna SA est néanmoins parvenue en 2006 à consolider son leadership dans la branche. Les ventes de produits carnés et de charcuterie ont augmenté aussi bien en volume qu’en francs. Malgré les pertes subies dans la division volaille en début d’année en raison de la grippe aviaire, le deuxième semestre a permis un rattrapage conséquent. Le plus grand défi auquel Micarna SA a été confrontée pendant l’exercice 2006 a été la fusion avec Optigal AG et l’intégration de la nouvelle division volaille. Les processus ont été redéfinis et un règlement d’exploitation commun élaboré. La nouvelle organisation est en place depuis le 1er juillet 2006. La communication ciblée ainsi que la motivation sans faille et l’encouragement des collaborateurs ont contribué dans une large mesure au bon déroulement du projet. C’est ainsi que des cours de langue ont été proposés à Courtepin et à Bazenheid afin d’encourager l’échange entre les sites. La devise de l’entreprise « Simplement meilleur » est vécue à tous les échelons. Par exemple, chaque collaborateur est tenu de participer chaque année à une instruction portant sur l’hygiène. A Micarna SA, la compétence se reflète également au niveau des innovations. La palette des produits M-Budget a été largement diversifiée. Un large assortiment de produits carnés et à base de volaille pour la grillade a été présenté au printemps. Pendant l’été 2006, l’assortiment de produits surgelés s’est enrichi de produits pour la nouvelle ligne Steak & More et de viande hachée de poulet sous la marque Mère Joséphine, laquelle recèle un vaste potentiel. C’est au mois d’août que le nouveau « salami du moine » a été commercialisé sous la marque Delicarna. Tous les emballages Don-Pollo ont subi un lifting au cours de l’automne. Une nouvelle ligne de produits sous la forme de barquettes prêtes à enfourner est promise à un grand succès dans le secteur de la volaille. En 2006 toujours, on est aussi parvenu à concentrer la

production de boudin et saucisse de foie à Micarna SA. De premières exportations ont pris le chemin de l’Écosse en novembre sous la forme de saucisses à rôtir, de cervelas, de saucisses de porc et de « toggenburgerli ». Mais l’exercice 2006 à été également marqué par une situation commerciale morose et des influences extérieures. Les ventes de volaille se sont effondrées avec l’apparition de la grippe aviaire. Les prix du porc ont également atteint leur niveau historique le plus bas en 2006. Finalement, pour des raisons de rentabilité, la production de dinde a été stoppée au milieu de l’année. INDICATEURS (après fusion) Chiffre d’affaires (millions CHF) Nouveaux produits Effectif du personnel (Ø annuelle)

2006

2005

898

848

234

183

1 967

1 970

Midor SA

Real Swiss – real good « Swissness » dope les ventes de biscuits et de glaces tant au pays qu’à l’étranger. Midor s’est offert un relookage au printemps. Le logo modernisé et portant la croix suisse représente un atout de taille pour l’entreprise, sur les marchés à l’exportation surtout, ces derniers engendrant plus de 15 % du chiffre d’affaires annuel. Cette indication de la provenance suisse devient tout aussi important sur le marché indigène, eu égard à la pléthore de produits importés, car elle témoigne de la qualité et du savoir-faire suisses. Midor pose des exigences élevées à la qualité et à la prestation et conforte ainsi sa position de leader sur le marché suisse des biscuits et des crèmes glacées. Les marques très bien établies Créa d’Or pour les biscuits et Crème d’Or pour les crèmes glacées sont des lignes Premium. Midor s’active également dans le secteur du Super-Premium. Outre les trois sorbets Sélection lancés à l’automne 2005 déjà, l’assortiment de crèmes glacées a pu être complété par la spécialité de dessert « Marc de Champagne ». Dans le secteur des biscuits, les bâtonnets aux noisettes enrichissent la ligne Sélection. Les grands bâtonnets aux noisettes sont confectionnés sur la base d’une recette écrite de la main d’Adèle Duttweiler elle-même. L’assortiment de glaces pour le nouveau débou-


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Migros Facts

ché « i gelati » a été lancé avec un très franc succès sur le marché suisse et comble tous les vœux. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nouveaux produits Exportations (millions CHF) Effectif du personnel (Ø annuelle)

2006

2005

238

237

208

102

37

35

646

644

ment. Sur le marché des produits à base de beurre, leader dans la gamme des produits Léger, le beurre mi-gras a enregistré une forte progression pour la troisième fois consécutive. Le volume de ventes à des acheteurs en gros a sensiblement augmenté à nouveau. Les produits pour cette catégorie constituent le segment principal en volumes du secteur alimentaire de Mifa. L’accent est par ailleurs toujours davantage mis sur les produits non hydrogénés.

Mifa SA

Le total le plus brillant de tous les temps Une position de leader du marché suisse des produits de lessive consolidée grâce à des produits novateurs. Avec son produit Total Duo Power Liquid, Mifa 2006 a lancé sur le marché très convoité des produits de lessive une nouveauté mondiale, ce qui lui a permis de gagner de nouvelles parts de marché en Suisse. Le produit de lessive universel liquide est le premier produit de ce genre disposant en outre d’un agent de blanchiment. Cette formule unique et la bouteille brevetée à deux compartiments sont des développements propres de Mifa. L’ensemble de l’assortiment des détergents Migros (Migros Plus, Potz et Twist) a été complètement remanié. Les produits de nettoyage avec flacon vaporisateur ont été équipés d’une tête novatrice permettant de vaporiser dans toutes les situations, à l’envers également. Les formules de la ligne Migros-Plus ont été adaptées et enrichies de substances naturelles. Les clients internationaux ont à nouveau apporté un volume supplémentaire intéressant. Des volumes de production ont cependant été perdus avec l’arrivée des hard-discounters sur le marché suisse. Par ailleurs, aux exportations de Mifa, s’ajoutent 5 millions de francs de chiffre d’affaires supplémentaires réalisés au travers de Swiss Industries GmbH, Division Mifa. Les nouveautés sur le marché suisse ouvrent les portes à de nouveaux clients. Mifa a par exemple lancé un partenariat avec un commerce de détail en Irlande. Les activités commerciales dans le nord de l’Italie ont également pris une belle ampleur. Dans le secteur des margarines pour le ménage, les importantes parts de marché ont été préservées et augmentées encore pour les graisses. Les questions touchant à l’alimentation sont restées un sujet de préoccupation majeur pour les consommateurs et, dans le secteur des margarines, ont conduit à de nouvelles adaptations de produits et à un nouveau lance-

INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nouveaux produits Exportations (millions CHF) Effectif du personnel (Ø annuelle)

2006

2005

151

157

183

81

12

14

296

308

Mifroma SA

Les produits novateurs ont le vent en poupe Grâce à des nouveautés attrayantes, les ventes de fromages et des produits convenience continuent de croître. Mifroma a de nouveau connu une évolution positive de ses chiffres d’affaires en 2006, malgré un contexte conjoncturel difficile et l’extension agressive des surfaces de vente des concurrents. Par ailleurs, des baisses de prix ont été consenties sur plusieurs produits de l’assortiment de Mifroma. La vente en gros pour la restauration via Scana et les ventes en ligne par l’intermédiaire de LeShop.ch ont connu une belle croissance. A l’exportation, ont été commercialisés sous la marque Swiss Delice deux fondues fraîches et un plateau de dégustation sur les marchés français, belge et espagnol. Le jury international de Swiss Cheese Award a décerné une distinction dans la catégorie « innovations en matière de fromage » à la fondue fraîche aux bolets. Il s’agit d’un set pratique contenant un emballage de fromages fraîchement râpés et un autre contenant tous les ingrédients, prêts à l’emploi ; ce produit est unique en Suisse. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nouveaux produits Exportations (millions CHF)

Effectif du personnel (Ø annuelle)

2006

2005

325

328

87

65

9

10

232

239


140

Migros Facts

Mifroma France SA

Du fromage suisse pour la France Du fromage et des produits laitiers sont également vendus en France sous la marque Swiss Delice. Tout comme les années précédentes, le marché a été très tendu en 2006. Le manque de Gruyère et d’Emmental en début d’année a freiné les ventes. Un accent particulier est apporté à la promotion des produits de marque Swiss Délice dont la gamme s’est enrichie de deux fondues fraîches, d’un plateau de dégustation et de boissons lactées Milch & Mix. Mifroma France a consolidé sa position de leader sur le marché français pour les fromages suisses – plus de 60 % de parts de marché – et les produits laitiers frais. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Effectif du personnel (Ø annuelle)

2006

2005

58

53

48

46

Entreprises Migros Birsfelden SA (MBB) (à partie du 1.1.2007 Delica SA)

Délices du monde entier La concentration sur l’activité principale des denrées alimentaires vaut également un nouveau nom à la société. Pour les entreprises Migros Birsfelden SA, l’exercice 2006 était le vingtième depuis leur fondation et simultanément le dernier. Dès 2007, MBB devient Delica SA. L’année dernière également, MBB est parvenue à augmenter nettement son chiffre d’affaires. Le café en capsules continue sur son élan : grâce au lancement réussi des deux nouvelles machines Delizio Comfort I et Comfort II et aux ventes spéciales extrêmement attrayantes de machines Delizio, la vente est bien supérieure aux quantités inscrites au budget. Toujours davantage de clients apprécient les avantages du café en capsules : manutention simple et propre de la machine, qualité du café à un niveau constamment élevé, diversité des variétés et disponibilité permanente dans tous les magasins Migros. L’entreprise a misé sur la technologie en mettant en service un nouveau torréfacteur de spécialités pour le café et un processus de mouture inédit. L’application adaptée des potentiels de rationalisation a rimé avec de fortes poussées de productivité.

La concentration sur l’activité principale des denrées alimentaires a été initiée par des décisions stratégiques importantes : l’entreprise d’emballages a été externalisée suite à un rachat par les salariés, les activités de dédouanement positionnées nouvellement auprès des Transports FCM et les services logistiques pour tiers stoppés. La nouvelle raison sociale comme son slogan « Delica – Délices du monde entier » en sont la conséquence logique. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nouveaux produits Exportations (millions CHF) Effectif du personnel (Ø annuelle)

2006

2005

219

213

49

13

9

11

327

358

Riseria Taverne SA

Transfert du riz venant des États-Unis Les prix des matières premières ont bondi suite à la vive émotion suscitée par le riz américain génétiquement modifié. En 2006, dans le commerce de détail, le marché du riz a reculé de 2,7 % par rapport à l’année précédente. Par ailleurs, la guerre des prix plus vive encore et les prix à la baisse ont contracté le chiffre d’affaires. Le marché a été négativement influencé par les annonces de riz génétiquement modifié venant des États-Unis et les marchés des matières premières ont réagi par des hausses massives de prix des sortes tradionnelles. Riseria Taverne a dû déplacer l’ensemble des stocks de riz des États-Unis et des échantillons représentatifs ont été analysés. Une partie de ce riz ne pourra pas être livrée. En 2006, Riseria Taverne a conditionné tout l’assortiment de riz Migros dans des cartons new look d’un nouveau format. Pour le commerce de détail, une nouvelle ligne de riz en portions a été conçue : elle sera lancée en 2007. Riseria Taverne a mis en exploitation une installation d’emballage et d’embobinage performante pour la production de cartons de riz et de cabas.

INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nouveaux produits Exportations (millions CHF) Effectif du personnel (Ø annuelle)

2006

2005

18

19

0

11

0,3

0,3

25

24


141

Migros Facts

Seba Aproz SA

Walter Leuenberger SA

La soif est aussi fonction du temps

Tout le monde aime les pâtes

La consommation d’eau minérale diminue lorsque l’hiver est plus long et l’été plus court.

Chaque Suisse mange 10 kilos de pâtes par an : des nouveautés dans ce domaine sont promises au succès.

Les ventes de l’année 2006 ont été influencées par des conditions météorologiques moins favorables que celles de l’année record 2005. Caractérisée par un hiver plus long et un été plus court, l’année 2006 enregistre un volume de ventes supérieur à 205 millions de litres. Le formidable élan donné par le coup de chaleur du mois de juillet s’est malheureusement trop vite estompé avec les pluies du mois d’août. Dans un marché toujours plus concurrentiel, les nombreuses baisses de prix consenties ainsi que le développement des articles M-Budget compressent également le chiffre d’affaires. La maîtrise rigoureuse des charges, malgré l’augmentation du prix du PET, permet de compenser la baisse du chiffre d’affaires et de renforcer la compétitivité. La construction du nouveau bâtiment permettant la séparation des activités de soufflage du remplissage est terminée. L’optimisation des flux résultant de ce projet ainsi que le soufflage en ligne de toutes les bouteilles PET constituent une base solide de développement.

L’essor du chiffre d’affaires à l’exportation, notamment en Angleterre et en Allemagne, ainsi qu’une contribution supérieure des participations mises en équivalence ont accru le résultat financier de 11 %. Des baisses de prix dictées par le marché en Suisse et la demande continue de pâtes alimentaires M-Budget ont entraîné un léger tassement en francs. Les pâtes alimentaires sont toujours autant appréciées des Suisses : la consommation par tête avoisine 10 kg par an. Des nouveautés intéressantes dans les secteurs Kids, Functional Food et épeautre doivent relancer la dynamique de croissance. Les ventes de moutardes se développent de façon très réjouissante. La progression est de près de 28 %. Walter Leuenberger SA propose aujourd’hui un assortiment très complet et attrayant dans ce secteur : de la moutarde bon marché M-Budget aux produits Sélection exclusifs et parfois faits main. La moutarde aux figues est spécialement appréciée. Mais la moutarde en grains n’est pas en reste. Des investissements consentis dans les lignes de remplissage des tubes et des verres ont permis d’améliorer les procédures et d’instaurer des conditions favorables à une poursuite de la croissance. Au début 2007, Walter Leuenberger SA a fusionné avec Jowa SA.

INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nouveaux produits Exportations (millions CHF) Effectif du personnel (Ø annuelle)

2006

2005

109

113

28

7

0,1

0,3

147

157

INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nouveaux produits Exportations (millions CHF) Effectif du personnel (Ø annuelle)

2006

2005

21

22

10

8

5

5

42

45


142

Migros Facts

Entreprise commerciale au sein du groupe industriel

Scana Alimentation SA

Une clientèle alléchée par de nouveaux concepts Le grossiste se mue de plus en plus en une plateforme centrale d’achats pour la restauration. Scana Alimentation SA a connu un exercice 2006 couronné de succès. En raison d’une nouvelle présentation des comptes, les chiffres d’affaires ne peuvent pas être totalement et directement comparés à ceux des années antérieures. Une augmentation réjouissante de plus de 3 % du chiffre d’affaires est à signaler dans l’activité principale, à savoir l’approvisionnement pour la restauration. Les affaires du secteur de la restauration institutionnelle et celles réalisées avec la restauration systématique et la restauration fine ont poursuivi leur développement favorable. L’année 2006 a été marquée par l’entrée dans la distribution de produits surgelés où Scana est déjà bien perçue par le marché. Dès février, la marque de glace « i gelati » de Midor a été lancée de manière exclusive dans toute la Suisse. A Zurich a démarré, dès avril, le marché test pour la distribution d’articles de glacerie pour les piscines en guise de préparation au suivi des piscines dans toute la Suisse dès 2007. Les travaux de mise en œuvre du projet Belgare ont débuté à la fin de l’été; ils permettront dès février 2007 de piloter de manière autonome la logistique des produits surgelés via le centre de distribution Migros

Neuendorf (MVN). En octobre, a été lancée finalement au plan national, en collaboration avec Delica SA (ex Entreprises Migros Birsfelden), la marque de café pour la restauration « Inflagranti » ; ce nouveau concept a suscité un grand intérêt. Au cours du premier semestre, l’entrepôt de Romanel a fermé ses portes et a été transformé en une antenne. Le commissionnement s’effectue de façon centralisée à Regensdorf depuis le mois d’avril. Depuis là, les commandes sont distribuées directement ou au travers des quatre antennes régionales aux clients de la restauration dans toute la Suisse. Cette concentration simplifie la logistique et la rend plus performante. Elle permet aussi d’offrir un assortiment uniforme à l’échelon du pays tout entier. Par des compléments apportés à la gamme existante, des opérations logistiques simplifiées et la présentation de concepts divers au diapason des besoins spécifiques de la clientèle, Scana alimentation SA a pu consolider encore sa position comme centre de compétence pour la restauration. Cette approche a rimé avec l’acquisition de plusieurs assez importants groupements de clientèle comme nouveaux partenaires. Pour eux, Scana agira à l’avenir comme plateforme centrale d’approvisionnement et de logistique et non plus uniquement comme grossiste. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Effectif du personnel (Ø annuelle)

2006

2005

208

209

222

224


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Migros Facts

Entreprises de services

Hotelplan SA

Le premier voyagiste de Suisse Grâce à la reprise du groupe Travelhouse et à la coopération avec Globus, le groupe Hotelplan entend améliorer son rendement et renouer avec la croissance. Les jalons sont posés : le groupe Hotelplan a achevé en 2006 une refonte de sa stratégie, qui a été adoptée par le conseil d’administration. Migros demeure l’actionnaire unique du voyagiste. Hotelplan s’est attaquée à la mise en œuvre de la nouvelle stratégie en franchissant deux pas d’importance cruciale. Afin de pallier ses faiblesses dans le secteur des voyages individuels, Hotelplan a repris la majorité du capital-actions du groupe Travelhouse au 1er novembre 2006. Ce rachat fait du voyagiste Migros le plus grand tour-opérateur du marché suisse. La seconde mesure adoptée a consisté en l’instauration d’une coopération entre les deux sociétés filles de la FCM que sont Globus et Hotelplan. Ici, Hotelplan Swiss Group (HPSG) a comblé une lacune dans le domaine des voyages haut de gamme. Globus Voyages entend en effet proposer ses services aux personnes qui, durant leurs vacances, apprécient à la fois l’insolite, l’authenticité et le véritable savoir-vivre. Hotelplan a vendu en 2006 sa filiale hollandaise au tour-opérateur néerlandais riche de traditions qu’est Oad. Cette opération a eu des répercussions sur les comptes annuels. Le chiffre d’affaires du groupe Hotelplan de 1,755 milliard de francs est de 1,5 % supérieur à celui de 2005. Si, dans la comparaison, on fait abstraction de la filiale hollandaise d’Hotelplan cédée, la croissance des ventes s’est élevée de fait à 6,6 %. Toutes les unités stratégiques du groupe ont contribué à cette heureuse évolution. Quant au nombre total de passagers transportés, il a atteint 1,691 million (+0,7 %). Mais si l’on prend en compte la vente d’Hotelplan Hollande, on enregistre en réalité un recul de 10,6 %. L’Ebit a diminué de 6,2 % par rapport à 2005, et même de 32,5 % en tenant compte de la vente opérée aux Pays-Bas. En revanche, le bénéfice du groupe a progressé de manière significative de 92,3 %. L’effectif des collaborateurs a diminué de 567 personnes pour atteindre 2542, soit 18,2 %. Cette baisse est imputable principalement aux cessions d’Hotelplan Hollande et de l’hôtel Ikaros Village en Crête, ainsi qu’à des restructurations opérées en Suisse. Dans le secteur de la vente en ligne, Hotelplan Suisse a joué les pionniers en étoffant ses services avec des prestations constituant une nouveauté sur le marché indigène du voyage. Les internautes peuvent en effet réserver par Internet des arrangements sur mesure à partir de souhaits communiqués sur le site www.hotelplan.ch. Autre nouveauté : Hotelplan est le premier voyagiste du monde à proposer un système de navigation interactif permettant au vacancier de repérer l’emplace-


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Migros Facts

ment de son hôtel sur une carte géographique. Parallèlement à la vente en ligne, Hotelplan continue à miser sur son réseau d’agences, en mains propres ou exploitées par des tiers, cela dans le cadre d’une stratégie basée sur des canaux multiples. INDICATEURS Passagers (en millions)

2006 1 691

1 891

Chiffre d’affaires (millions CHF)

1 755

1 728

Ebit (millions CHF) Effectif du personnel (Ø annuelle)

2005

18,0

26,7

2 542

3 109

Limmatdruck SA

L’imprimerie intégrée devient réalité La mise en réseau des processus, de la vente à la rotative en passant par la comptabilité en permet l’optimisation. La solution informatique intégrée SAP ouvrira à Limmatdruck la possibilité de se lancer dans la production industrielle d’imprimés et d’optimiser les processus du fait de leur mise en réseau, cela de la vente à la rotative en passant par la comptabilité. Une équipe d’une cinquantaine de spécialistes internes et externes ont réalisé les travaux préparatoires en 2006 grâce auxquels cette nouvelle dimension des activités de Limmatdruck pourra démarrer. Le secteur des emballages a profité de la collaboration avec des clients de la branche alimentaire connus mondialement. L’objectif demeure toujours le même : créer des concepts d’emballage novateurs. Ensuite, des modèles sont développés en fonction des besoins du client, en visant à ce qu’ils s’harmonisent avec la marque des produits à emballer et attirent le regard de l’acheteur dans les points de vente. En 2006 à nouveau, cela pour la troisième année consécutive, une création de Limmatdruck s’est vu attribuer le Swiss Star très convoité de l’Institut suisse de l’emballage SVI : le prix du design a été attribué pour un emballage de bonbons. Le secteur Media Services a été adapté à l’évolution du marché. Il se concentre désormais sur des

services rentables dans le domaine du management informatisé de données. La mise en page et l’impression numériques de journaux du personnel propices à la communication interne dans les entreprises ont connu un développement particulièrement réjouissant. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF)

2006

242

243

Effectif du personnel (Ø annuelle) Investissements (millions CHF)

602 13,3

608 6,5

2005

Migrol SA

De nouveaux shops florissants Tandis que le prix du pétrole joue au yoyo, les affaires des shops sont en constante hausse. Après que le pétrole n’ait cessé de voir son prix grimper jusqu’à fin juillet 2006, et avec lui ceux de l’essence, du diesel et du mazout – les principaux produits écoulés par Migrol – la tendance s’est nettement inversée dès le mois d’août. A compter de cette période, le prix du brut a perdu plus de 20 % de sa valeur par rapport aux sommets atteints. De telles fluctuations de prix sur une durée aussi courte ne vont pas sans laisser des traces. Ainsi, maints consommateurs ont profité de la baisse, à la fin de l’été et au début de l’automne, pour remplir leur citerne à mazout.


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Migros Facts

Conjugué aux frimas des premiers mois de l’année 2006 qui ont également dopé les ventes d’huile de chauffage, ce phénomène a débouché sur un volume de ventes dans ce secteur dépassant les prévisions. Cette évolution est d’autant plus remarquable qu’en 2006, dans les habitations nouvellement construites, seuls 4 % des villas individuelles et 8 % des immeubles ont été équipés de chauffages à mazout. Dans les services annexes aux pompes à essence, à savoir les shops, les installations de lavage de véhicule et les ateliers de réparation, l’exercice 2006 a également été caractérisé par un dynamisme constant. Incontestablement, la palme revient à cet égard aux shops qui réalisent de loin le plus important chiffre d’affaires et connaissent le plus fort taux de croissance. Ce dernier a atteint 4,5 % (en faisant abstraction des nouveaux points de vente ouverts), soit nettement plus que dans bien d’autres branches du commerce de détail. Une expansion réussie malgré l’ouverture différée de maints points de vente en raison des très longs délais d’octroi des autorisations de construire. Le format de magasins avec. a connu un brillant démarrage partout où il a été mis en place. Et là où cette formule a remplacé des points de vente existants, le chiffre d’affaires a fortement augmenté, parfois jusqu’à doubler. Exploités en collaboration avec Valora SA, les shops avec. sont situés dans des lieux très

fréquentés tels les gares et les stations-service. Outre un assortiment de produits de marque très prisés du public, ils proposent jusqu’à 1500 articles Migros. L’an dernier, 15 points de vente ont été convertis en shops avec. En 2007, le réseau des stations-service Migrol en accueillera 42 nouveaux et, en 2008, 20 supplémentaires. Sont compris dans ce nombre plusieurs nouveaux sites que la présence de Migrol et d’un shop avec. rendront nettement plus attrayants. Au 1er mai 2006, Migrol a repris le secteur de la vente de carburants de GersterCo AG à Laufon. L’intégration sans encombre des clients de cette entreprise et de ses collaborateurs a permis à Migrol de renforcer considérablement sa position sur le marché des huiles de chauffage dans le Nord-Ouest de la Suisse à fin 2006. Entreprise familiale douée d’esprit novateur, GersterCo AG poursuivra ses activités dans la conception et la construction de systèmes de chauffage. Dans ces domaines, la collaboration existant déjà de longue date entre Gerster et Migrol se poursuivra. INDICATEURS Vente (en milliers de m3 )

2006 1 492

1 417

Chiffre d’affaires (millions CHF)

1 675

1 464

Effectif du personnel (Ø annuelle) Investissements (millions CHF)

2005

281

302

14,2

18,0


146

Migros Facts

Banque Migros

Désormais leader sur le front des prix La Banque Migros, qui boucle un excellent exercice, se profile comme l’« alternative sympathique ». Volume des affaires, produits et bénéfice ont fait un bond en avant. Quant à la situation en matière de risques, elle reste toujours aussi favorable. Sur le marché très disputé du financement immobilier, la Banque Migros s’est arrogée le leadership en matière de taux hypothécaires – taux fixes et taux variables confondus – à des conditions nettes. Manifestement, la clientèle apprécie cette politique loyale et transparente. Avec une croissance de 1,6 milliard de francs de ses prêts hypothécaires, soit une hausse 8 % par rapport à 2005, la Banque Migros a en effet gagné d’importantes parts de marché. Dans le secteur des opérations sur titres également, elle est devenue le leader en matière de prix des commissions grâce à l’introduction en automne 2005 d’un système de « ticket fee » indépendant de l’importance des transactions boursières. L’an dernier, cette innovation a permis à la clientèle de réaliser une économie globale de 14 millions de francs. Le nombre mensuel moyen des transactions en bourse a plus que doublé. Et, du fait des forfaits avantageux proposés, le nombre des clients ayant choisi d’investir dans des titres a considérablement augmenté, phénomène que l’on peut mesurer aussi au volume en hausse des dépôts. Grâce à la notoriété croissante de ce ticket fee, la Banque Migros s’assure une position de plus en plus forte dans le secteur des placements. Au 1er janvier 2006, le coup d’envoi a été donné pour un suivi encore plus personnalisé et plus complet des clients dont le capital à placer est supérieur à 250’000 francs ou le volume hypothécaire est supérieur à 500 000 francs. Le Premium Banking, qui s’adresse à des clients aux besoins complexes en matière de placement et de financement, s’est révélé un succès tout au long cette première année de lancement. L’offre a suscité un vif intérêt sur le marché. Le nombre des clients au bénéfice du Premium Banking ne cesse de croître, et une extension des services est prévue. Une des clés de la réussite de cette initiative est le haut niveau de qualité du conseil, lequel a pu être assuré par un investissement ciblé dans la formation des collaborateurs et par des systèmes d’aide. L’éventail des fonds proposés par la Banque Migros a été également élargi durant l’exercice, neuf nouveaux fonds de placement y ayant été ajoutés. Avec vingt et un types de fonds, la banque dispose d’une gamme très complète englobant aussi bien des fonds de diversification des actifs que des fonds obligataires, des fonds en actions ou des fonds immobiliers. L’établissement tient dès lors à la disposition de sa clientèle suisse et étrangère une vaste palette de produits dans tous les secteurs de placement, soit pour faire fructifier un patrimoine, soit dans un but de prévoyance.


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Migros Facts

Un leadership en matière de prix suppose d’être au top aussi en ce qui concerne la maîtrise des coûts. Dans cette perspective, la Banque Migros a lancé en janvier 2006 un programme qui vise le renforcement de l’efficience et la diminution des charges tout en garantissant la qualité des prestations. Dans cet effort, l’optimisation des processus occupe le premier rang. Néanmoins, l’établissement financier a investi des sommes considérables pour son avenir. Parmi les mesures figurent en première ligne le renouvellement du système informatique en collaboration avec RTC Real Time Center AG, à Berne, le remodelage du Corporate Design et le développement du réseau des succursales. En ce qui concerne ces dernières, au vu des expériences positives réalisées à Bülach, Frick et Sursee avec des filiales d’un genre inédit, il est prévu d’en ouvrir prochainement une vingtaine d’autres dans toute la Suisse. La loyauté et la transparence sont deux principes qui guident la Banque Migros, tant dans les contacts avec sa clientèle que dans les rapports avec ses collaborateurs. Aussi, en ce qui concerne le personnel, la direction de l’établissement a décidé d’introduire le système de conduite et de rémunération M-FEE, déjà mis en œuvre avec succès au sein de la communauté Migros. Il implique notamment une nouvelle évaluation des fonctions basée sur la prestation et le profil des exigences. La Banque Migros constitue une alternative sympathique pour qui cherche un institut financier répondant à ses besoins. Les objectifs de la banque, fondés sur sa charte, ont été poursuivis de manière résolue tout au long de l’année 2006, et c’est également sur cette base que reposent la réorganisation ainsi que les processus et systèmes nouveaux mis en place. La Banque Migros est convaincue de s’être dotée des moyens qui lui permettront de poursuivre son développement comme jusqu’ici. Les perspectives pour l’année 2007 sont jugées positives. INDICATEURS

2006

2005

28 890

28 000

Produits d’exploitation (millions CHF)

545

528

Charges d’exploitation (millions CHF)

257

242

Bénéfice brut (millions CHF)

288

286

Total du bilan (millions CHF)

Bénéfice annuel (millions CHF) Fonds propres (millions CHF) Rendement sur fonds propres (en %) Nombre de clients Effectif du personnel

95

87

2154

1943

12,7

13,7

721 000

710 000

1 161

1 124


148

Migros Facts

Logistique et informatique

Centre de distribution Migros de Suhr SA

logistique ont favorablement influencé le résultat d’exploitation.

Regain de productivité La disponibilité des marchandises et la capacité de livraison ont été harmonisées. En 2006, de nouveaux investissements dans l’automatisation de l’installation d’exploitation, opérés avec succès de pair avec le partenaire GU Witron SA, ont favorisé un nouveau bond de la productivité de 7 % par rapport à l’année précédente. Mais cet excellent résultat n’a pu être atteint que grâce à une politique du personnel novatrice. En effet, Migros a mis ses propres collaborateurs à contribution plutôt que ceux de l’extérieur. Ce mode de faire a conditionné un travail d’équipe et de conduite réorienté, intégrant tout l’effectif. Avec un total de 76 200 000 TU (unités commerciales) en 2006, les volumes traités ont reculé de 1,7 % par rapport à l’année précédente. Les adaptations de taille des unités commerciales et les optimisations stratégiques de la chaîne logistique ont eu l’incidence attendue. Le centre de distribution a fait preuve d’efficacité lorsqu’il a dû gérer la plus forte entrée de commandes depuis son établissement, soit 358 000 TU (ancien record : 328 000 TU), et ce dans le respect de toutes les exigences du service de livraison. A citer également les valeurs de pointe au niveau de la livraison des marchandises, à savoir 6950 palettes en un seul jour, avec 60 % environ livrées par le rail. A l’automne, le conseil d’administration a donné son feu vert pour augmenter la capacité de stockage de 16 000 unités, ce qui monte à 68 000 le nombre de places de palettes sur le site de Suhr. Cette mesure garantit de nouvelles optimisations des opérations logistiques. Les travaux auront lieu en 2007, le début de l’exploitation opérationnelle suivra en 2008. L’intensification de la productivité et l’introduction du nouveau modèle de tarif à la prestation en

Centre de distribution Migros de Neuendorf SA

Assemblage par commande vocale Les technologies les plus modernes améliorent la productivité et réduisent les taux d’erreur. En réalisant le projet de sortie des marchandises en ligne (projet OWA selon l’acronyme allemand), le centre de distribution Migros de Neuendorf mise sur la technologie logistique et IT la plus moderne. Ce système permet de traiter les mandats d’assemblage par commande vocale (pick by voice) dans la logistique non-food et pour les articles volumineux de la logistique des surgelés. Le réapprovisionnement sur les places d’assemblage, le déplacement des mandats de transport assemblés par magasin et les mutations dans le système de gestion des stocks sont aussi pilotés par le système. Une fois le mandat achevé, le client est automatiquement avisé via SAP Retail. Cette technique novatrice favorise une nouvelle poussée de la productivité, une réduction des erreurs d’assemblage et une vue d’ensemble permanente de tous les processus logistiques. Les responsables de la conduite peuvent donc désormais réagir avec plus de souplesse et de façon plus ciblée aux différences qui se produisent dans la marche quotidienne du travail. La mise en service dans les derniers secteurs d’entreposage aura lieu en 2007. Pour les collaborateurs du centre, cette nouveauté est le principal changement depuis que l’entreprise existe. L’introduction de cette innovation et d’autres optimisations organisationnelles permettent d’accroître la productivité de la logistique des produits surgelés de + 9,4 % à Neuendorf, de +1,9 % pour la logistique non-food à Neuendorf, de + 8,1 % pour celle des


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Migros Facts

vêtements à Volketswil (sans les textiles suspendus), d’où une progression totale de + 4,0 %. Le tarif à la prestation a été introduit en juillet 2006 pour les services dans la logistique des produits surgelés. Les objectifs financiers prévus pour l’année 2008 ont été atteints avec deux ans d’avance. Le débit de marchandises à des prix de facturation totalise 3,193 milliards de francs, soit une augmentation de 1,8 %.

tuelle organisation de dédouanement des entreprises Migros Birsfelden avec les ressources de la LT. Un projet a été lancé à l’enseigne de MTRANS/ MTWEB pour assurer d’ici à la fin 2007 le remplacement de l’ancienne application TIN (Transport International). Il vise l’obtention d’un logiciel moderne facilitant les activités d’expédition et simplifiant le transfert des données tout en garantissant une surveillance optimale des commandes.

Management des engins échangeables Migros (MEEM) Logistique et transport

Les flux de marchandises s’accélèrent Les transports nationaux et internationaux ont pu réduire leurs coûts.

Transports nationaux Migros est devenu le premier client suisse de CFF Cargo avec des volumes transportés en permanente hausse et bien plus de 2000 mandats de transport nationaux quotidiens donnés dans la logistique d’approvisionnement et de distribution par la route et le rail. Les chutes de rochers qui ont entraîné la fermeture du tunnel du Saint-Gothard ont mis provisoirement l’organisation de la Logistique Transport (LT) devant des défis extraordinaires. Elle a dû continuer à livrer à temps au Tessin et assurer les transports en provenance d’Italie. A la fin 2006, le groupe Migros a économisé plus de 12 millions de francs de frais durables de transport dans le cadre de l’optimisation nationale des transports (projet Natro). Elle a pu également perfectionner l’utilisation de la flotte de transport Migros (parcs de véhicules des coopératives Migros) en améliorant les taux d’occupation.

Transports internationaux L’optimisation des procédures de transport pour les marchandises en provenance d’Extrême-Orient s’est surtout poursuivie au niveau des flux de marchandises de Chine et d’Inde. Ces efforts ont comprimé les temps et les coûts de transport. Le sud de l’Inde a accueilli une plate-forme qui ouvre la voie à un embarquement consolidé, au port de Tuticorin, des textiles fabriqués dans la région de Tirupur surtout. Pour compléter la palette actuelle de prestations du secteur de direction de la Logistique Transport, décision fut prise de regrouper les activités de dédouanement dans le groupe Migros et de fusionner l’ac-

Les procédures de gestion des quelque 7 millions d’emballages réutilisables pour les entreprises et les fournisseurs Migros ont été améliorées. Le logiciel d’exploitation TGIS (système d’information pour engins échangeables) a profité d’une extension en milieu d’année. La réalisation d’un magasin de données (data-warehouse) en faveur d’un contrôle efficace des processus a joué un rôle en vue dans ce contexte. Le logiciel a en outre gagné en convivialité. Les coûts des matières premières en forte hausse ont caractérisé l’année 2006. Cette situation a eu des répercussions sensibles au niveau des achats de palettes échangeables EUR, domaine où les prix de revient ont bondi de 20 à 30 %. D’autres optimisations du système ainsi que la réévaluation et la poursuite du développement des engins échangeables sont des points forts de l’année 2007.

Services IT

Les innovations compriment les coûts Des systèmes IT consolidés et uniformisés sont garants d’économies substantielles. Pour la première fois, en 2006, les économies résultant de l’uniformisation et de la centralisation des principaux systèmes commerciaux se sont révélées tangibles. Ce résultat s’explique par l’achèvement des systèmes centraux de gestion des marchandises pour les assortiments food/near-food et non-food en 2005. Les réductions des coûts réalisées à la fin 2006 dans le projet « I.2007 » ont affiché plus de 1 % et seront plus substantielles encore vu l’achèvement, prévu en 2008, de la solution unifiée Retail pour les assortiments frais. La centralisation adéquate des principales tâches IT à un endroit précis dans les années à venir peut apporter des avantages supplémentaires sur le plan des coûts. Mais tout n’ira pas à la centrale de la Fédération des coopératives Migros, au contraire,


Migros Facts

des centres de compétence locaux, établis à dessein, sont répartis dans toute la Suisse au sein des centrales d’exploitation Migros, par exemple pour les systèmes de caisse et de fraîcheur Retail ou pour celui, nouveau, des Ecoles-clubs (Campus). L’internalisation des systèmes centraux de l’industrie Migros a largement contribué à la réduction durable des coûts de l’IT sur la toile de fond d’une diversité toujours plus dense des systèmes et de fonctionnalités surabondantes. Le remplacement d’imprimantes locales par des imprimantes multifonctionnelles, disposées par étage, à la Fédération des coopératives Migros à Zurich a permis de notables réductions de frais d’exploitation dans ce domaine souvent négligé. Globus demeure Globus et Migros reste Migros. Cela vaut pour le marché. En revanche, le domaine IT est propice à la réalisation de projets économiques à effets de synergie avec les organisations et systèmes IT Migros en place. Une étude à large échelle a montré les avantages d’une migration des systèmes existants IT à Globus vers de nouveaux systèmes, en conformité avec la stratégie d’uniformisation de Migros IT. Elle a facilité les décisions dans ce sens. Un système central de préparation des transports permet depuis 2006 l’exécution de tous les mandats de transport nationaux de Migros. Cette nouvelle organisation associée à l’exploitation centralisée du système garantissent une nouvelle réduction notable des trajets à vide et des frais. La concentration des systèmes immobiliers poursuit des objectifs similaires. Les systèmes de gestion des surfaces des magasins et les solutions pour la gestion immobilière tournent déjà, pour la plupart, sur un produit exploité de façon centrale. Les exigences posées à des accès simplifiés aux données, compatibles avec les révisions, augmentent en permanence. En 2006, de puissants systèmes d’archivage électronique sont entrés en service pour répondre à ces nécessités et permettent un accès aux données de facturation dans toute la Suisse. Les nouvelles applications de lecture optique et de classement électronique s’inscrivent dans une logique analogue. Depuis 2006, LeShop, Migrol, Mitreva et les Eurocentres utilisent les Services IT Migros pour leur exploitation ou les copies de sauvegarde de leurs systèmes et profitent de conditions préférentielles dans ce contexte. La consolidation de 96 serveurs virtuels sur six appareils physiques et le remplacement de l’ancienne installation téléphonique analogique par la téléphonie IP, laquelle permet l’utilisation des réseaux

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de données en place sans frais supplémentaires, sont autant d’exemples d’innovations techniques. Les principaux avantages de la téléphonie IP résident dans la plus grande souplesse lors des déménagements de bureaux lorsque des installations câblées séparées ne sont plus nécessaires ainsi que dans l’utilisation possible des fonctions élargies découlant des systèmes de poste de travail comme les adresses de contact et la possible mise en ligne automatique de numéros de téléphone mémorisés dans les systèmes. Au sein de Migros, les coûts de la transmission de la parole (téléphonie) ont pu être réduits d’un quart de 1999 à 2006. Les clients de Migros profitent d’opérations de caisse simplifiées et donc accélérées grâce, d’une part, au lancement mené à terme en novembre 2006 des nouveaux systèmes de caisse unifiés à écran tactile – Migros compte 7 865 caisses – et d’autre part, à l’installation de terminaux de paiement de la nouvelle génération, achevée aussi avant la fin de l’année. Ces derniers acceptent les paiements par carte de crédit au moyen d’un code PIN et servent de rampe de lancement de la carte de crédit Budget de Migros. « Promis » : tel est le nom du nouveau système IT dans l’environnement Retail. Il a permis la déconnexion du système suranné de décompte des ventes spéciales et ouvre la voie à la gestion interactive et donc tenue à jour des promotions et des ventes spéciales. Une équipe de spécialistes de divers domaines planche sur de nouvelles solutions IT pour la prochaine décennie et s’est fixé la formulation d’une « IT-Stratégie 2011ff » comme objectif. Il s’agit en fait de définir l’orientation à suivre au cours des dix ans à venir et donc de garantir une sûreté plus grande pour les décisions d’investissement à prendre dans un proche avenir.


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Migros Facts

Médias Migros

Presse Migros

Lundi est désormais le jour de Migros Magazine Le nombre des lecteurs, déjà considérable, a encore légèrement augmenté. En 2006, les hebdomadaires Migros ont accru de 1 % le nombre – déjà considérable – de leurs lecteurs. « Azione » a connu une forte hausse de plus de 10 %. En revanche, le tirage de « Migros Magazine » a diminué de 3,5 % en Suisse alémanique, respectivement de 2 % en Suisse romande. La raison de ce recul est imputable à une double cause; quelques coopératives ne font plus parvenir le journal à leurs sociétaires domiciliés à l’étranger et il a été décidé de supprimer au maximum les doublons (envoi de plusieurs exemplaires du journal au même ménage) afin de réduire les coûts. Depuis le 3 avril 2006, « Migros Magazine » est distribué le lundi et non plus le mardi comme il en fut durant des décennies. Cela permet aux clients Migros de songer en tout début de semaine déjà à planifier leurs achats hebdomadaires. INDICATEURS (en milliers) Migros-Magazin

TIRAGE

LECTEURS

1 658 533 100 2 291

2 323 594 118 3 035

Migros Magazine Azione TOTAL Source: chiffres de tirage REMP et Mach Basic 2006

Cuisine de Saison

Publication de suppléments pour les abonnés Avec « Saisonelle », « Cuisine de Saison » propose de nouveaux temps forts à ses lectrices et lecteurs. En 2006 aussi, le magazine culinaire en trois langues de Migros est parvenu à s’imposer en tant que cinquième publication de Suisse par le tirage, cela quand bien même ce dernier et le lectorat ont légèrement diminué en cours d’exercice. Outre des livres et

des documents publicitaires pour Migros, « Cuisine de Saison » a, pour la première fois, édité sous le titre « Saisonelle » une brochure spéciale consacrée au wellness. Ce supplément a été distribué gratuitement aux abonnés de « Cuisine de Saison » en annexe au magazine. D’autres numéros de « Saisonelle » centrés sur des thèmes attrayants sont prévus en 2007. INDICATEURS

Saisonküche Cuisine de Saison Cucina di Stagione TOTAL

TI RAGE

LECTE U R S

143 437 37 067 12 811 193 315

484 000 148 000 35 000 667 000

Source: chiffres de tirage REMP et Mach Basic 2006

www.migros.ch

Un nouveau portail Le portail Internet de Migros fait l’objet d’une refonte totale. Dans sa conception, il sera encore plus orienté client. Parallèlement au développement d’une collaboration toujours plus étroite avec le Marketing Migros pour ce qui a trait aux articles phares proposés dans les rayons et ceux de saison, l’année 2006 a été consacrée principalement au nouveau portail Migros. En 2007, migros.ch se donnera un look totalement nouveau et sera, dans sa conception, plus fortement centré sur les besoins de la clientèle que ce n’est le cas actuellement. Les produits et services occuperont encore davantage le devant de la scène, tandis que les coopératives, les marchés spécialisés, les marques de programme et marques propres seront mieux intégrés dans le site et présentés sous une forme plus attrayante. Une place spéciale et particulièrement bien mise en évidence sera réservée aux entreprises de la communauté Migros proposant sur Internet des biens et services tels que LeShop.ch, Ex Libris et Office World. Le nombre de visiteurs de migros.ch a enregistré une hausse en 2006, à l’instar de la croissance continue mesurée au cours des années précédentes. Il est de 25 % supérieur à celui de 2005.


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Migros Facts

Sponsoring

Activités sportives et spectacles à la portée de tous Tant la clientèle que les collaborateurs de l’entreprise profitent, sous une forme ou une autre, du sponsoring Migros. Migros soutient en qualité de sponsor une multitude de manifestations et d’institutions à travers toute la Suisse. Une aide qui vise à promouvoir tant la culture populaire que le sport de masse ou encore la relève dans les sports de compétition. Les clients et les collaborateurs Migros profitent de maintes façons du sponsoring de Migros, qu’il s’agisse de rabais sur les billets d’entrée à des spectacles ou les finances d’inscription à des manifestations, ou de la possibilité de participer à des programmes attrayants et diversifiés organisés en marge de celles-ci. En matière de sponsoring, Migros concentre son aide sur des events dans les domaines de la course à pied, du skate inline, du ski, du slowUp, du cinéma, des festivals open air de musique rock et pop, des manifestations destinées aux enfants et aux familles ainsi que des shows et autres spectacles originaux. En 2006, le sponsoring de Migros a profité aux secteurs suivants :

Skate inline Sponsor principal de la « Swiss Inline Cup » dont les huit manches ont réuni environ 25 000 participants. Sponsor principal des « Monday Night Skate », courses nocturnes organisées dans dix villes suisses auxquelles ont participé plus de 60 000 personnes.

slowUp Sponsor principal des douze slowUp (journées de promenade découverte sans voitures le long d’un itinéraire précis) mises sur pied dans toute la Suisse et ayant vu affluer quelque 400 000 participants.

Festivals open air Sponsor principal des six plus grands festivals open air de Suisse avec plus de 500 000 participants (Openair St.Gallen, Moon and Stars Locarno, Gurtenfestival, Paléo Festival Nyon, Heitere Openair Zofingen, Openair Gampel).

Cinéma Sponsor de cinq des plus importants cinémas open air de Suisse, qui ont attiré près de 220 000 spectateurs (Bâle, Berne, Genève, Lausanne, Zurich).

Manifestations pour enfants et familles Course à pied Sponsor principal des douze plus importantes courses à pied de Suisse, qui ont réuni quelque 150 000 participants. Leading partner de l’organisation faîtière Swiss Athletics à laquelle appartiennent quelque 300 000 adhérents actifs. Sponsor en titre du « Migros Sprint », avec environ 40 000 participants entre 10 et 16 ans.

Ski Sponsor en titre du « Grand Prix Migros » en 14 manches organisées dans toute la Suisse avec près de 6800 participants âgés de 8 à 15 ans et une cohorte d’accompagnants. Sponsor principal du Camp de ski de la jeunesse suisse à la Lenk avec 600 enfants venus de tout le pays.

Sponsor principal de la tournée des Kinderkonzerte (en Suisse romande : « Sautecroche et Minicroche »), avec plus de 30 000 spectateurs dans seize lieux différents. Sponsor principal de « La Lanterne magique », le ciné-club des enfants de 7 à 12 ans avec 66 antennes locales et environ 26 000 membres dans toute la Suisse.

Shows et spectacles Sponsor principal de productions originales de grande envergure telles que « Heidi – Das Musical », « Salto Natale », « Silo8 » de Karl’s kühne Gassenschau, « No Limits » de Marco Rima, « Akapickels go to Las Vegas », les Mummenschanz avec « 3x11 » et « Unbedingt » de Bagatello. Des manifestations qui ont attiré plus de 500 000 spectateurs dans différents lieux de Suisse.


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Migros Facts

Politique économique

Lutte pour des prix équitables en Suisse Ce n’est qu’en se serrant les coudes que les acteurs du commerce de détail suisse gagneront leur combat contre les prix surfaits. En 2006, les ténors du commerce de détail suisse ont décidé d’unir leurs forces. Car ce n’est qu’ensemble qu’il sera possible de remporter la victoire dans le combat toujours plus âpre à mener pour de meilleures conditions-cadres. D’un côté, les consommateurs font la grimace devant les prix surfaits des produits, qu’ils soient indigènes ou importés, à moins que ce surcoût ne corresponde à une plus-value réelle. D’un autre côté, il en va aussi du maintien de nombreux emplois chez nous. La Communauté d’intérêt du commerce de détail suisse (CI CDS), fondée en mai 2006, rassemble Migros, Coop, Denner, Manor, Valora et Charles Vögele, toutes entreprises ayant leur siège en Suisse. Son but est d’attirer l’attention sur le poids économique considérable de cette branche dynamique et innovante qu’est la distribution et sur la place qu’elle occupe dans l’économie du pays avec ses 347 000 postes de travail. Une réalité dont il n’y a pas lieu de se cacher, au contraire. Ainsi, la productivité du travail dans le commerce de détail a augmenté dans des proportions supérieures à la moyenne depuis le milieu des années 90 comparativement à d’autres secteurs des services. Cette évolution positive est le reflet du dynamisme caractérisant le commerce de détail, lequel a débouché à la fois sur une baisse des prix au consommateur et sur une augmentation significative des salaires de la main-d’œuvre occupée dans la branche. A noter que l’on a sous-estimé aussi l’influence du commerce de détail sur la demande de biens et de services au niveau des secteurs situés en amont. Il constitue en effet un moteur important de l’économie nationale dans la mesure où 21 % de toutes les personnes acti-

ves en Suisse tirent peu ou prou leurs revenus de la consommation via le commerce de détail. Parallèlement, il y a lieu de sensibiliser le public et le monde politique aux préoccupations fondamentales de la branche. En effet, pour le commerce de détail comme pour les consommateurs, les enjeux politiques tendent à se multiplier, comparativement aux dernières décennies. On en veut pour preuve le nombre des projets importants figurant à l’agenda politique : importations parallèles, application du principe dit du Cassis de Dijon, mise en œuvre de la Politique agricole (PA 2011) ou encore révision totale de la loi sur la taxe sur la valeur ajoutée. Dans le débat musclé concernant les importations parallèles de biens protégés par un brevet, on peut mesurer combien il est crucial de faire front commun, ce d’autant que la partie adverse campe sur ses positions de manière absolue. Face à des questions politiques, même délicates, Migros, en tant qu’entreprise suisse, n’a jamais pratiqué la politique de l’autruche. Loin de là, elle a toujours assumé ses responsabilités vis-à-vis des consommateurs. Et cela ne changera pas à l’avenir, tradition oblige. Comme exemples de la pugnacité de Migros, on citera son action dans les domaines de la politique agricole, de la problématique des prix surfaits et de l’abus du droit de recours des associations contre lequel les Chambres fédérales ont décidé de prendre de premières mesures pratiques en 2006. A propos de cette dernière question, le commerce de détail et d’autres milieux de l’économie se sont concertés pour réclamer ensemble une politique constructive et efficace en matière d’aménagement du territoire et de défense de l’environnement.

Monopoles d’importation bétonnés En 2006, Migros a renforcé son combat politique en faveur de prix plus avantageux. A la base, quatre facteurs de cherté ont été dénoncés. Ainsi, Migros


Migros Facts

a lutté contre les ententes verticales de fournisseurs et attend de la part de la Commission de la concurrence (Comco) qu’elle réagisse avec fermeté. S’agissant des obstacles techniques au commerce, une première victoire a été remportée dans la mesure où le Conseil fédéral, à l’initiative de la nouvelle ministre de l’économie, a décidé de poursuivre sans plus attendre la révision de la loi fédérale sur les entraves techniques au commerce. Le principe du Cassis de Dijon doit être mis en œuvre avec un minimum d’exceptions et, autant que possible, sans discrimination des producteurs indigènes. Quant au débat sur les importations parallèles, il s’est révélé bien plus dur encore. Le Conseil fédéral voulait ancrer dans la loi sur les brevets l’interdiction de fait actuelle et ainsi « bétonner les monopoles d’importation qui maintiennent les prix à un haut niveau » (NZZ), mais son projet a échoué devant le Conseil national. Résultat, un message séparé devra être présenté concernant les importations parallèles de biens protégés par un brevet, ce qui ne fera que retarder encore ce dossier, après des années d’obstruction politique. Quoi qu’il en soit, le Conseil des Etats a décidé d’autoriser les importations parallèles pour l’agriculture. Les écarts de prix les plus marquants par rapport aux pays qui nous entourent concernent les denrées alimentaires, ces différences étant dues aux droits de douane sur les produits agricoles. Selon la dernière étude en date du BAK, les coûts des matières premières sont dans ces pays de 32 % inférieurs au niveau suisse. En revanche, les prix au consommateur ne sont en réalité que de 23 % moins élevés, ce qui prouve bien la relativement haute productivité du commerce de détail suisse.

La politique agricole avance à un rythme de sénateur Migros approuve l’orientation générale du programme quadriennal de la Politique agricole PA 2011 du Conseil fédéral, mais elle en conteste le rythme de mise en œuvre, les consommateurs ne profitant guère des réformes entreprises. Les écarts de prix importants peinent à se réduire. Par exemple, si les coûts des denrées fourragères étaient ramenés au niveau de l’UE, la côtelette de porc pourrait revenir à près de 4 francs de moins le kilo. L’abaissement des prix seuil prévu par le Conseil fédéral n’aura pratiquement aucune incidence à cet égard. De même, l’introduction des paiements directs pour remplacer les mesures de soutien du marché pèche par manque de systématique. Ces dernières mesures conduisent

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immanquablement à des distorsions de concurrence et donc aussi à des prix surfaits. Enfin, Migros se bat aussi contre des systèmes d’importation inefficaces. Le système de la mise aux enchères introduit voilà quatre ans pour les contingents d’importation de viande s’est révélé être un péché politique grave contre les lois du marché. Il réduit la souplesse en matière d’approvisionnement, renchérit la production indigène et incite à l’importation systématique des produits les meilleur marché. D’entente avec le secteur de la viande, Migros a mis au point des solutions pour qu’un système d’importation respectueux des lois du marché soit mis en place le plus rapidement possible. Dans certains secteurs agricoles, la concurrence est pratiquement inexistante ou ne joue pas suffisamment. La situation est particulièrement grave sur le marché du beurre, dominé par un duopole. La Comco a enjoint le Conseil fédéral de le libéraliser dans les meilleurs délais. C’est pourquoi Migros a adressé à la Confédération une demande de « perfectionnement passif » pour de la crème entière suisse à transformer en beurre suisse de l’autre côté de la frontière. Cette initiative a certes valu à Migros des critiques de différents milieux de la paysannerie. Néanmoins, les autorités fédérales s’efforcent depuis lors de trouver des solutions et le surveillant des prix planche également sur le dossier. Vu que la PA 2011 ne propose aucunes perspectives à long terme pour l’agriculture et l’industrie alimentaire, Migros s’engage en faveur d’un accord de libre-échange avec l’UE pour les produits agricoles. Des évaluations faites à l’interne ont montré que pour la communauté Migros, les avantages d’une telle libéralisation primeraient les inconvénients. Elle donnerait à la branche alimentaire la sécurité voulue pour envisager une planification à long terme, condition préalable à de futurs investissements. Migros consacre annuellement pas moins de 250 millions de francs à ses entreprises de transformation – une preuve de plus que son option en faveur de l’agriculture suisse est plus que des mots.


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Migros Facts

Personnel et ressources humaines

Effectif du personnel

Part du personnel soumis à la CCNT et aux CEC

NOM BRE DE COLLA BOR ATEU RS (Nombre de personnes et de postes à plein temps)*

PA RT DU PERSON N EL SOU M IS À L A CC NT ET AU X C EC (Part de l’effectif du personnel en Suisse soumis à la Convention collective nationale de travail (CCNT) ou aux Conditions d’engagement des cadres (CEC) de Migros, resp. de Globus)

80 000

60 000

40 000

Collaborateurs soumis à la CCNT et aux CEC de Migros

20 000

Collaborateurs assujettis à la CCT de Globus

2002

2003

* y comp. Globus et étranger

Personnes Postes à plein temps

2004

2005

Personnes

Collaborateurs non soumis à la CCNT

2006

Postes à plein temps

2002

2003

2004

2005

2006

85 733

84 184

82 272

81 049

79 597

63 746

61 916

61 158

59 934

59 345

L’effectif du personnel du groupe Migros accuse une légère baisse depuis 2002. Par rapport à 2005, le nombre de collaborateurs a diminué de 1,8 % en moyenne, pour atteindre 79 597 personnes dans le périmètre de consolidation. Après conversion en postes à plein temps, l’effectif s’est réduit de 1,0 % pour passer à 59 345. Les centres de logistique ont enregistré de leur côté une évolution contraire, soit une croissance de +3,9 %. Désormais sont inclus dans le périmètre de consolidation le supermarché en ligne LeShop ainsi que le groupe Travelhouse qui a rejoint Hotelplan pendant l’année sous rapport. (Travelhouse, qui compte 403 collaborateurs, ne figure pas encore dans le compte de résultat du groupe, ce dont il y a lieu de tenir compte dans les indicateurs y afférents). La part des cadres dans l’ensemble de l’effectif a atteint 5,4 %. Près de 3 % des collaborateurs sont employés à l’étranger.

Plus de 40 entreprises du groupe Migros sont affiliées à la CCNT de Migros ou à la CCT de Globus. Ces entreprises occupent à elles toutes 78 806 collaborateurs, dont env. 76 % sont soumis à la Convention collective de travail ou aux Conditions d’engagement de cadres. La nouvelle Convention collective de travail Migros, qui entre en vigueur en 2007, atteste que Migros favorise toujours des conditions d’engagement exemplaires. Les collaborateurs non assujettis à la CCT bénéficient également de conditions d’engagement attrayantes.

Migros mise sur les femmes L’égalité des chances est pour Migros un principe fondamental qu’elle inscrit dans sa politique du personnel et dans la CCNT. Le système M-FEE est un instrument essentiel pour la conduite, le développement et la rémunération du personnel. Fondé sur une évaluation analytique de la fonction, cet outil est un soutien précieux pour la concrétisation du principe « à travail égal salaire égal ». Plus de 95 % des collaborateurs y sont déjà soumis dans les entreprises Migros qui l’appliquent.


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Migros Facts

La part des femmes cadres au sein du groupe Migros n’a cessé d’augmenter depuis 1998 (introduction de la nouvelle échelle des cadres) et atteint 22,1 % en 2006 (contre 19,6 % en 2005). Durant l’année sous rapport, le pourcentage du personnel féminin s’est élevé à 59,8 % (53,5 % après conversion en postes à plein temps). Cette proportion était en moyenne, dans les coopératives, de deux tiers de femmes pour un tiers d’hommes. Mais ce rapport s’inverse carrément dans les unités industrielles et de logistique, soit environ deux tiers d’hommes pour un tiers de femmes.

58,5

58,8

58,8

59,2

59,8

51,9

51,7

51,8

52,3

53,5

2005

2006

55

50

Personnes

2004

4,6

8,2

27,2

24,5

22,8

12,3

5,4

10,3

20,9

27,2

22,9

12,3

1,0

< 20

20–24

25–34

35–44

45–54

55–62

> 62

0,3

15

0

1996

2006

Migros dispose d’un grand nombre de collaborateurs de longue date

60

2003

30

Taux de fluctuation modeste

PA RT DES F EM M ES (Nombre de personnes et de postes à plein temps, en %)

2002

STRUCTU RE DES ÂGES (Part de collaborateurs par segment d’âge, en %)

Migros peut compter sur une forte proportion de collaborateurs totalisant un grand nombre d’années de service. Près d’un tiers des employés travaillent depuis plus de dix ans à Migros et, parmi eux, un sur cinq est occupé dans l’entreprise depuis quinze ans et au-delà. En 2006, le taux de fluctuation était à peu près dans la moyenne des dernières années, à 11,8 %.

A plein temps TAU X DE F LUCTUATION (en %) 13

PA RT DES F EM M ES CA DRES

12,6

11,5

2002

2003

10,7

11,6

11,8

2005

2006

(Part des femmes dans l’effectif global des cadres, en %) 22 11,5 18,51

19,00

19,57

19,59

21,10

20 10 2004

18 2002

2003

2004

2005

2006

Structure des âges Conformément à l’image de la société en général, la courbe des âges des collaborateurs évolue dans le sens d’un déplacement vers le haut. Une comparaison effectuée à dix ans d’écart révèle un relèvement manifeste de l’âge moyen. Diverses mesures sont prises pour combattre cette évolution (formation professionnelle, modèles d’horaire, conditions d’engagement tenant compte de la vie familiale).

Une Migros cosmopolite Les collaborateurs des entreprises Migros sont issus de plus de 140 nations La diversité se manifeste aussi dans l’origine des collaborateurs. La part des étrangers a crû légèrement, passant à 28,5 % (32,7 % des hommes et 25,7 % des femmes). Le pourcentage calculé s’est situé à 27,6 % dans les coopératives, contre 40 % environ dans les unités industrielles et de logistique, alors qu’il atteignait près de 13,5 % dans les entreprises de service. 60 % des étrangers travaillant dans le groupe Migros sont originaires d’un pays de l’UE, des états voisins pour la plupart, du Portugal ou d’Espagne. Les Italiens constituent de loin le groupe le plus fourni, suivi des Français. Quant aux non-Européens, il


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Migros Facts

s’agit principalement de citoyens turcs et de pays des Balkans (ex-Jougoslavie). Les entreprises Migros tiennent compte de l’importante diversité du personnel qui travaille pour elles et veillent à ce que soit empêchée toute discrimination fondée sur des caractéristiques individuelles. PA RT DE COLL A BOR ATEU RS ÉTR A NGERS (en %)* 29 28 27,1

26,2

26,4

28,2

28,5

2002

2003

2004

2005

2006

27 26

* en Suisse

Développement du personnel au sein du groupe Migros Le développement du personnel de Migros est axé sur les modèles de carrière. Les perspectives de carrière clairement tracées motivent les collaborateurs qualifiés. La qualification structurée et son suivi visent le maintien de la compétitivité sur le marché du travail, laquelle constitue à la fois un objectif de la politique du personnel et une obligation de l’entreprise envers ses collaborateurs. La perspective de développement qui accompagne la carrière forme une mesure ciblée destinée à garantir des rapports de travail satisfaisants pour les deux parties, jusqu’à la retraite du collaborateur. Le développement du personnel de Migros se déploie aussi dans des activités de formation et de formation continue multibranches ; elle participe, au sein de divers organismes spécialisés, à la conception de formations de base et de formations spécialisées reconnues par la Confédération. L’engagement de représentants des lignes de diverses entreprises de la branche permet de réaliser des contenus didactiques modernes, en phase avec le quotidien des entreprises. Au plan interne, les formations spécialisées de conduite du personnel et du management de Migros sont fondées sur des modèles de compétence axés sur des valeurs, que la stratégie de l’entreprise traduit dans de clairs profils d’exigences. Le collaborateur doit connaître le produit et les processus, la mise à jour continue est donc primordiale dans la formation spécialisée, ce qui relève du défi quotidien vu le rythme élevé du changement dans le commerce de détail. La formation en matière de conduite du personnel revêt une grande impor-

tance ; preuve s’il en est que l’homme reste au centre de l’attention et des activités de Migros. Les talents sont préparés à de hautes fonctions de management dans le cadre du programme eMpower. Les possibilités du e-learning sont exploitées pour réaliser des activités de qualification. Depuis nombre d’années, des programmes didactiques en ligne ont fait leurs preuves dans la transmission rapide et claire des connaissances de base, la préférence allant aux logiciels de coopération en vue de réaliser des formes de e-learning et de blend-learning. Des plateformes didactiques accessibles à la majorité des collaborateurs permettent aux participants aux séminaires et aux formateurs de garder le contact durant des cycles de formation plus longs. Ceci autorise des formations en ligne dans le contexte d’une formation global, car les participants peuvent étudier en continu avec toute la flexibilité requise.

Management de la santé dans l’entreprise Le bien-être physique ou psychique des collaborateurs et la sécurité au travail sont prioritaires à Migros. La santé est une préoccupation cruciale au sein du groupe Migros, et ceci s’exprime à travers des activités fort variées. Il convient de relever à ce titre une sécurité au travail et une protection de la santé systématisées, un service médical et social engagé, une saine alimentation servie dans l’entreprise, entre autres. Le management de la santé dans l’entreprise garantit l’amélioration durable de la situation au plan du travail et de la santé grâce à des mesures ciblées. Migros se préoccupe du maintien de la santé psychique des collaborateurs en veillant à les préserver de la maladie. Cette thématique fait partie intégrante de la formation en matière de conduite du personnel. Migros a mis au point et développé en continu la « solution de groupe d’entreprise » (SGE) à l’attention de toutes les branches, afin de poser des bases claires pour l’ensemble du groupe et de lui fournir des outils en vue de la prévention des accidents et des maladies professionnelles ou de la mise en oeuvre des exigences légales. La SGE est l’instrument premier de la politique de la santé de Migros. Elle a reçu l’autorisation des autorités et représente le plus important concept de ce type en Suisse. Un manuel contient l’ensemble des bases multibranches et peut être intégré dans tous les systèmes de la gestion de la qualité des entreprises. Les solutions spécifiques à chaque danger (déterminations et analyses des risques, documents de formation, etc.) sont utilisées


Migros Facts

conformément à la pratique. Les efforts déployés et la meilleure discipline des collaborateurs ont entraîné un net regain d’économie de coûts dans les entreprises du groupe Migros.

Migros prend ses responsabilités envers la jeunesse Migros assure sa relève en offrant 2800 postes de travail pour la formation professionnelle de base. 2800 apprenants accomplissent actuellement leur formation de base dans 37 métiers différents au sein du groupe Migros. Bien que le nombre de places de formation ait légèrement diminué par rapport à 2005, le groupe Migros réserve près de 20 % des places de formation à des jeunes en difficultés scolaires, et ce à titre de places d’apprentissage pour attestation. En août 2006, 95 % des apprenants ont achevé avec succès la procédure de qualification (examen de fin d’apprentissage). Ceci prouve une nouvelle fois que les mesures complémentaires et individuelles de promotion et de développement sont appliquées avec professionnalisme et compétence. L’art. 8 LFPr (Loi sur la formation professionnelle) exige le développement de la qualité de la part des entreprises formatrices. Le groupe Migros est l’une des premières entreprises à avoir introduit en Suisse, en 2006 déjà, la carte de qualité qui est un instrument d’autoévaluation de la formation en entreprise et de son développement. Les responsables de la formation professionnelle du groupe ont remanié et adopté, pendant l’année sous examen, leur stratégie pour les deux à cinq prochaines années ; ils ont initié diverses mesures pour continuer à développer et élever la qualité et le professionnalisme de la formation professionnelle. En novembre 2006 a été instauré le premier jour de formation professionnelle. Les partenaires impliqués dans cette formation (Confédération, cantons, organisations du monde du travail, écoles professionnelles et partenaires sociaux) eurent l’occasion d’y constater l’engagement du groupe Migros en faveur de la formation professionnelle. La collaboration de tous les partenaires doit être promue durablement. Migros continuera à s’engager activement dans divers projets, commissions, organismes et groupes de travail, en faveur d’un système de formation attrayant en Suisse.

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Migros se distingue par des conditions d’engagement exemplaires Les liens de partenariat social interne et externe à plusieurs niveaux, garantis conventionnellement, constituent un pilier essentiel de la politique du personnel de Migros Après des négociations menées pendant plusieurs mois, Migros a signé en août 2006 avec ses partenaires sociaux et conventionnels la nouvelle Convention collective nationale de travail (CCNT) pour les années 2007– 2010. Des accents importants ont été fixés au vu de l’intérêt que représentent une meilleure compatibilité entre vie professionnelle et familiale ainsi qu’une réelle égalité de traitement entre femmes et hommes. Il s’agit du congé de paternité de quatre semaines, de la garantie intégrale de retrouver son emploi après le congé de maternité tout comme du droit, pour les mères et les pères, de se faire réengager aux mêmes conditions après la phase familiale. La nouvelle CCNT assimile désormais les familles patchwork et les partenariats homosexuels aux formes de famille et de vie traditionnelles. Grâce à la conclusion d’une assurance d’indemnité journalière maladie de conception nouvelle, tous les collaborateurs auront droit à l’avenir, quel que soit le nombre d’années de service, au plein salaire garanti dès le 1er jour et pour une période de 730 jours ; cette couverture profitera surtout aux femmes avec enfants ainsi qu’aux personnes qui réintègrent leur travail. La nouvelle CCNT exprime formellement que les collaborateurs peuvent attendre en cas d’une restructuration un plan social étendu ainsi qu’une gestion active de la mobilité pour leur ouvrir de nouvelles perspectives professionnelles. La CCNT 2007– 2010 confirme le principe « Une Migros – une CCNT pour tous les collaborateurs ». Ce qui ne va pas de soi car, conçue à l’origine pour le secteur de la vente, la CCNT s’applique aujourd’hui dans près de 50 entreprises exerçant leurs activités dans plus de 25 branches différentes. Les conventions sont généralement conclues en Suisse par branche ou par entreprise. La CCNT Migros ne pouvant pas faire totalement abstraction des différences existant entre les entreprises M qui lui sont assujetties, elle reprend la réglementation déjà en vigueur jusqu’ici, selon laquelle la durée normale du travail peut se situer entre 39 et 43 heures suivant la branche ou l’entreprise en question. Mais ceci doit faire l’objet d’un accord spécial avec les partenaires sociaux et conventionnels. Cet aménagement spé-


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Migros Facts

cifique doit servir à compenser les inconvénients dont souffre l’entreprise au plan de la concurrence, à maintenir la compétitivité et à garantir un développement durable de l’emploi. Cette réglementation revêt de l’importance si les concurrents de Migros ne disposent pas d’une convention collective de travail ou s’ils ont convenu dans leur convention collective signée avec leurs syndicats des conditions de travail qui restent bien en-deça de ce que prévoit la CCNT Migros. A l’avenir, la CCNT 2007–2010 conservera encore un large soutien de plusieurs échelons de partenariat social et conventionnel, et d’instruments (participation à la gestion des entreprises). En sa qualité de partenaire social, le syndicat SYNA qui avait participé pendant plusieurs mois au processus de négociations s’est retiré peu avant la signature de la convention. Migros le regrette car un partenariat constructif et couronné de succès a bel et bien existé avec ce syndicat.

évolution qui perdure depuis de longues années et consacre une croissance constante des salaires réels. Pour des adaptations de salaires nominales de 15,5 %, l’augmentation réelle qui en résulte depuis 2001 est de 9,3 %. La masse salariale totale du groupe Migros augmente donc pour passer à 4,6 milliards de francs. Les adaptations de salaires ont lieu individuellement en fonction de la prestation (M-FEE). Comme le démontrent les expériences accumulées depuis de longues années, le maintien du pouvoir d’achat est en principe garanti pour tous les collaborateurs. Les exceptions apparaissant dans certains cas sont discutées avec les collaborateurs concernés qui reçoivent par ailleurs une indication des motifs. Les partenaires sociaux de Migros ont été convaincus que, grâce aux instruments et aux méthodes les plus modernes, existe dans le groupe la garantie que les collaborateurs sont préservés de toute discrimination à l’engagement, qu’il s’agisse de conditions de travail ou de rémunération, de promotion ou de développement.

Ronde de négociations salariales

Collaborateurs satisfaits et motivés

De notables augmentations réelles pour les collaborateurs de Migros.

Durant les années passées, des enquêtes ont été faites dans diverses entreprises du groupe Migros au sujet de la satisfaction des collaborateurs. Les résultats se sont révélés positifs, quant aux conditions de travail et à l’image de Migros en sa qualité d’employeur ; ceci se manifeste durablement dans le taux de fluctuation qui se situe au modeste niveau de 11,8 % en 2006.

Les pourparlers sur les adaptations de salaires pour 2007 se sont achevés à la satisfaction générale le 1er novembre 2006, après trois rondes de négociations. Migros et ses partenaires sociaux ont pu se mettre d’accord, pour l’ensemble du groupe, sur une fourchette d’augmentations oscillant entre 2,0 et 2,5 % de la masse salariale brute. Ainsi s’est poursuivie une

EN

%

AU

1ER

JANVIER

Hausse salariale négociée Taux de renchérissement déterminant (Indice suisse des prix à la consommation à fin septembre de l’année précédente)

2002

2003

2004

2005

2006

2007

3,25

1,75–2,25

1,25–1,75

1,5–2,0

1,5–2,0

2,0–2,5

0,7

0,5

0,5

0,9

1,4

0,8


160

Migros Facts

Pour-cent culturel Migros

Le Pour-cent culturel est un engagement statutaire volontaire de Migros s’inscrivant dans la responsabilité de l’entreprise vis-à-vis de la société. En vertu de celui-ci, Migros a le devoir d’offrir à la population un large accès à la culture et à la formation, ainsi que de permettre aux individus de porter un regard critique sur le monde qui les entoure et de prendre une part active aux évolutions sociales, économiques et culturelles. Le Pour-cent culturel comprend cinq piliers, la culture, la société, la formation, les loisirs et le monde de l’économie. Le site Internet qui lui est consacré, www.pour-cent-culturel.ch – remanié en 2006 afin d’améliorer la communication et l’information concernant cette institution à l’intérieur comme à l’extérieur de la communauté Migros – s’inspire aussi de cette catégorisation des activités.

Culture Le Pour-cent culturel Migros œuvre pour la promotion de la culture. Il mène des projets lancés de sa propre initiative, comble des lacunes, crée des réseaux avec des partenaires solides et accorde des aides financières dans le cadre d’une politique claire de subventionnement. En outre, il encourage la relève dans le domaine des arts avec des prix d’étude et des concours. Les projets culturels représentent une forme de plus-value pour la société. Dans un monde globalisé où les questions d’identité prennent une acuité plus importante, la culture crée des liens entre des univers culturels différents, stimule la curiosité et aide à comprendre ce qui est nouveau et différent. C’est à la charnière entre la tradition héritée du passé et le bouillonnement de l’innovation que naissent les projets du Pour-cent culturel Migros. Ces derniers visent toujours un public cible bien défini et, du fait de leur diversité, touchent de larges cou-

ches de la population. Leur objectif premier est de permettre aux gens d’accéder aux formes actuelles d’expression artistique, qu’il s’agisse des artistes euxmêmes ou du public. La Fédération des coopératives Migros s’engage surtout en faveur de projets d’importance nationale, tandis que l’encouragement d’initiatives locales relève de la responsabilité des coopératives régionales. Durant l’année sous revue, la Direction des Affaires culturelles et sociales de la Fédération des coopératives Migros a mené à bien la conception et la réalisation des projets ci-après. En 2006 s’est déroulée la 10e édition du festival international de danse Steps. Vingt et un jours durant, les spectacles de neuf compagnies de divers pays et un film sur le thème de la danse ont été présentés dans vingt-cinq villes de Suisse. Cette tournée, qui comprenait au total 83 représentations, avait pour nom « simply perfect ». Un leitmotiv résumant l’ambition de Steps pour cette édition anniversaire. C’est également un anniversaire que le Musée Migros d’art contemporain a célébré en 2006 : Fondé voilà dix ans, il jouit aujourd’hui d’une notoriété nationale et internationale. L’exposition « It’s time (for action) », au large écho, a constitué un temps fort de l’année. Elle présentait des œuvres d’artistes de diverses générations connus pour leurs idées non conformistes. Dans le cadre du festival m4music, le Pour-cent culturel soutient depuis de nombreuses années la musique pop en Suisse. Au printemps 2006, cet encouragement a pris une nouvelle dimension avec la promotion des labels suisses de musique pop. Il s’agit là d’une initiative inédite qui a retenu l’intérêt aussi bien des artistes que des médias. Les bureaux culturels visent à apporter un soutien en toute simplicité à de jeunes artistes pour leur permettre de réaliser des projets. Après des expériences menées avec succès depuis plusieurs années


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à Berne et à Zurich, une institution de même type a ouvert ses portes en automne 2006 à Genève. Situé au cœur de la cité, à la rue de Berne 63, le Bureau culturel bénéficie également du soutien de la Ville et du Canton de Genève ainsi que de la Loterie Romande. Le label Musiques Suisses entend témoigner de la diversité de la création musicale en Suisse. En vingt ans d’existence, cette maison de disques n’a cessé de dénicher de véritables trouvailles musicales. Un highlight de l’année anniversaire 2006 aura été l’édition d’un « portrait de compositeur » consacré à Thomas Kessler, né en 1937 et passionné par les interactions entre les musiciens et l’électronique. Le CD a été réalisé en collaboration avec le grand poète américain Saul Williams, l’Orchestre symphonique de Bâle et des chanteurs et chanteuses de rap de la cité rhénane.

Société Le Pour-cent culturel Migros contribue à l’avènement d’une société à la fois diversifiée et en mouvement. A l’affût des grandes tendances et des préoccupations qui s’y manifestent, il crée des plateformes et lieux propices au développement de nouvelles initiatives, notamment de réseaux au sein desquels des groupements peuvent mettre à profit leurs compétences. Le Pour-cent culturel se fait un devoir d’identifier les changements possibles dans la société et de favoriser leur avènement. Cela au travers de projets, de plateformes et de réseaux au sein desquels des personnes appartenant à divers groupements et cultures peuvent jouer un rôle actif. Une autre contribution à cet égard est le « laboratoire d’idées » pour l’économie et la société de l’Institut Gottlieb Duttweiler (GDI). L’engagement du Pour-cent culturel Migros sur le plan social ne remplace pas les prestations de l’Etat, il les complète tout au plus. Au travers de ses projets, il encourage les initiatives personnelles, le bénévolat et les personnes désireuses de faire profiter autrui de leurs compétences là où des besoins se font sentir. Les activités dans le domaine social menées par la Direction des Affaires culturelles et sociales de la FCM ont été renforcées en 2006. De nouveaux projets ont été lancés, dont Innovage. Cette initiative inédite s’adresse à des retraités aux compétences très étendues qui ont à la fois l’envie et le temps de mettre à profit leur expérience dans le cadre de projets

d’intérêt général. L’écho rencontré est très favorable. Des projets pilote ont démarré à Saint-Gall, Lucerne, Lausanne et Zurich. De même a été lancé en 2006 x-puissance cœur, un concours destiné à des classes d’école sur le thème « s’engager pour autrui ». Son objectif, qui est de susciter des projets d’élèves dans le domaine du bénévolat, repose sur la conviction que le travail bénévole est un pilier important de la société. Derrière x-puissance cœur, il y a aussi l’idée du « service learning » visant à éveiller chez les enfants et les adolescents un véritable enthousiasme pour l’engagement bénévole.

Formation Dans l’engagement du Pour-cent culturel Migros, l’encouragement de la formation occupe une place essentielle et a une longue tradition. Il permet à de larges couches de la population d’accéder au savoir et de s’impliquer plus fortement dans les évolutions de la société. L’établissement de formation d’adultes qu’est l’Ecole-club Migros ainsi que les écoles de langues Eurocentres, leaders mondiaux dans leur domaine, jouent un rôle déterminant à cet égard. C’est au travers de l’Ecole-club Migros et des Eurocentres que Migros remplit l’essentiel de son engagement de contribuer au développement personnel et à la qualité de vie des individus. Grâce au Pourcent culturel, les personnes désireuses d’accroître leur bagage de connaissance disposent auprès des Ecoles-clubs d’une large palette de cours à un très bon rapport prix prestation et une qualité garantie, cela sur tout le territoire suisse. Pour ce qui est des langues, les Eurocentres proposent 29 écoles dans le monde entier.

Ecole-club Migros Créée en 1944, l’institution de formation et de loisirs de Migros débuta comme école de langues. Sous le nom d’Ecole-club Migros, celle-ci a élargi en 1948 son offre et propose aujourd’hui plus de 600 cours et cycles de formation dans les domaines langues, formation continue professionnelle et loisirs. Le soutien financier du Pour-cent culturel Migros accordé à l’Ecole-club permet de contribuer aux efforts individuels de formation, aux loisirs actifs, à la formation professionnelle continue, au développement de la personnalité, à l’amélioration de la qualité


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de la vie, à la compréhension mutuelle et à l’intégration de la population étrangère. En 2006, l’Ecole-club a porté plus particulièrement l’effort sur les domaines ci-après.

Langues Le Fonds national suisse a confié à l’Université de Berne un projet de recherche sur le thème « Diversité des langues et compétences linguistiques en Suisse ». De son côté, l’alma mater bernoise s’est adjointe la collaboration de l’Ecole-club Migros en matière d’évaluation des compétences linguistiques. Il s’agissait de comparer les résultats des tests effectués par l’Université avec ceux des tests d’entrée à l’Ecole-club pour les cours de langues. Dans ce contexte, il est intéressant de noter comment l’Université de Berne en est venue à rechercher la collaboration de l’Ecole-club Migros. Dans le cadre du projet du Fonds national, un sondage posait cette question : « Où rechercheriez-vous des informations sur les possibilités d’apprendre une langue étrangère? » Sur la liste des réponses fournies, l’Ecole-club Migros apparaît avant Internet, les recommandations de connaissances, respectivement de collègues de travail et loin devant aussi les universités populaires et les autres écoles de langues privées. Depuis octobre 2006, un cours de langues d’un nouveau genre est proposé sous le nom de Travel Express. Il a été conçu en collaboration avec Hotelplan pour les voyageurs désireux de se préparer en un temps record à un séjour à l’étranger du point de vue linguistique et culturel. Durant douze leçons, les intéressés partent pour un voyage imaginaire dans le pays qu’ils s’apprêtent à visiter. Ils sont confrontés à des situations classiques et apprennent à s’exprimer dans ces circonstances précises. Après le chinois, proposé actuellement, suivront le thaï, le brésilien, l’espagnol et le russe. Un outil didactique a été développé spécialement pour cette offre qui constituera un précieux ouvrage de référence, non seulement durant le cours mais aussi en voyage. Quatorze cours ont déjà démarré en Suisse alémanique et en Suisse romande.

Management et économie En 2006 aussi, l’Ecole-club s’est distinguée par des résultats remarquables. Aux examens professionnels fédéraux de spécialiste de la conduite d’un groupe, le taux de réussite des candidats de l’Ecoleclub au brevet s’est révélé supérieur à la moyenne.

Quant au nouveau cycle de formation de merchandiser avec diplôme, il reste toujours sans concurrence, l’Ecole-club étant l’unique institution de formation de Suisse à le proposer. Ces cours sont destinés à des professionnels du commerce de détail souhaitant se former en marge de leur travail dans le domaine de la promotion des ventes. S’agissant des cours en entreprise, de nouveaux mandats ont été obtenus en 2006. Par exemple, tous les conducteurs de locomotives des CFF suivent régulièrement des cours de l’Ecole-club pour y acquérir la maîtrise d’une autre langue nationale, laquelle est désormais exigée. De même, le management d’Ikea suit à l’Ecole-club des cours d’anglais, la langue de travail de l’entreprise suédoise.

Informatique En 2006, au-delà des cours d’initiation aux applications Office classiques, le secteur de l’enseignement des technologies de l’information au niveau professionnel a continué à se profiler comme il le souhaitait. Un objectif atteint grâce au développement de parcours de formation hautement spécialisés tels ceux de service managers ITIL et l’offre de certification CISSP (Certified Information Systems Security Professional). Les succès des candidats aux examens du brevet fédéral d’informaticien confirment le bon choix de la stratégie adoptée. Le taux de réussite de 90 % dépasse de beaucoup la moyenne suisse de 69 %. Dans certaines branches, le taux a même été de 100 %. Ces succès sont de bon augure pour le nouveau cycle de formation d’informaticien avec brevet fédéral lancé en janvier 2007.

Loisirs En janvier 2006, l’Ecole-club Migros a organisé la journée nationale du yoga pour se profiler en tant que centre compétent et moderne d’enseignement du yoga. Au sein de 33 Ecoles-clubs, les intéressés pouvaient découvrir les différents genres de yoga, assister à des conférences de la Fédération suisse de yoga ou se faire conseiller individuellement. 2500 personnes ont profité de cette offre. Résultat : les inscriptions aux cours de yoga ont augmenté de près de 30 % entre janvier et avril comparativement à 2005. Le domaine wellness et sport a lui aussi évolué. Trois nouveaux cycles de formation ont été lancés par l’Ecole-club Migros. Ainsi, au printemps 2006, a démarré en collaboration avec l’ITW (institut d’économie touristique à la Haute école de gestion HEG


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de Lucerne) le cycle de formation en cours d’emploi de wellness manager. Ces cours s’adressent à des collaborateurs de centres de wellness, de sport et de loisirs qui ambitionnent d’exercer une fonction dirigeante dans ce domaine. Le mode de vie des personnes âgées a beaucoup évolué. Entretien de la forme physique, autonomie individuelle et vie active sont devenus des aspirations très importantes. L’Ecole-club Migros a décidé d’y répondre en proposant depuis l’automne 2006 le nouveau cycle de formation en cours d’emploi de VitalTrainer diplômé. Celui-ci est centré sur le maintien de la vitalité malgré l’avance en âge. Depuis août 2006, l’Ecole-club Migros propose le nouveau parcours de formation en cours d’emploi « massage classique ». A noter que les personnes l’ayant suivi jouissent d’un avantage décisif : en tant que thérapeutes, elles peuvent demander leur inscription au Registre de médecine empirique (RME), ce qui leur donne droit à la reconnaissance de la plupart des assurances-maladie. Le dernier cours de cuisine en date de l’Ecole-club Migros s’adresse aux célibataires aspirant à trouver l’âme sœur. Lancé en automne 2006, ce cours a fait le plein de participants en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

Internet Le site Internet de l’Ecole-club a enregistré un nouveau record de visiteurs en 2006. Les inscriptions en ligne rendues possibles depuis 2000 ont dépassé pour la première fois à fin novembre 2006 le cap des 100 000 par an. Ce succès est dû notamment à une présence publicitaire plus forte sur Internet et à l’optimisation du design et de la navigation. La newsletter nationale trimestrielle, qui a suscité des centaines d’inscriptions à des cours, renseigne de manière ciblée sur le développement constant de l’Ecole-club.

Eurocentres Migros s’est engagée dès 1956 dans ce qui sera la principale organisation internationale d’écoles de langues. En 1960, l’institution devient une fondation autonome sous le nom d’Eurocentres. Leader en termes de qualité des écoles de langues basées sur le principe de l’immersion, les Eurocentres se donnent pour but de proposer un enseignement efficace dans un environnement international. Ils contribuent ainsi activement à une meilleure compréhension entre individus de langues, de cultures et d’origines sociales différentes.

Le nombre de cours dispensés en 2006 a diminué de quelque 5 % par rapport à l’exercice précédent. En tout, plus de 11 000 élèves du monde entier ont fréquenté l’une des 29 écoles du réseau des Eurocentres pour s’y perfectionner en anglais, français, espagnol, allemand, italien et japonais, cela dans les pays où ces langues sont parlées. Malgré un certain recul du nombre d’élèves dans quelques écoles d’Australie et celle de Nouvelle-Zélande, les Eurocentres ont réussi à renforcer globalement leur position, pour s’imposer plus particulièrement au Canada. En Allemagne, l’Eurocentre de Cologne, fondé il y vingt ans, a fermé ses portes. Il a été remplacé par le nouvel Eurocentre de Berlin dont les activités doivent débuter en janvier 2007. A Paris, le bail pour les locaux de l’Eurocentre venant à échéance à la fin du 1er trimestre 2007 a été renouvelé. Ainsi, un des sites les plus attrayants de tout le réseau des Eurocentres et lieu clé pour l’enseignement du français a pu être maintenu. L’Eurocentre de Lausanne déménagera durant la première moitié de 2007 dans le quartier branché du Flon. Pour le marché suisse, des liens de collaboration plus étroits avec Hotelplan Suisse et travel.ch ont été convenus afin d’exploiter au mieux les potentiels qu’offre la vente de séjours linguistiques. En 2006 aussi, les collaborateurs des Eurocentres ont contribué au sein d’organismes internationaux à la recherche universitaire dans le domaine de l’apprentissage des langues étrangères et à l’unification des méthodes suivies.

Loisirs L’engagement du Pour-cent culturel Migros dans le domaine des loisirs est très diversifié et a, lui aussi, une longue tradition. Le but des institutions et des parcs ainsi que des activités de loisirs proposées est de permettre à un large public d’occuper activement et judicieusement son temps libre. Le Pour-cent culturel Migros entretient sous le nom de Parcs Pré Vert quatre vastes sites de détente ouverts gratuitement au public. Ils sont situés à Rüschlikon, sur les hauts du lac de Zurich, au Gurten, la « montagne des Bernois », à Münchenstein, aux abords de Bâle, et au Signal de Bougy, au dessus du lac Léman, entre Lausanne et Genève.


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Chemin de fer du Monte Generoso Dans l’offre des activités de loisirs figurent également l’attrayante destination qu’est le Monte Generoso au Tessin. Ce lieu de détente est accessible au public grâce au soutien financier accordé par le Pour-cent culturel Migros au chemin de fer du même nom. Pour l’exercice 2006, l’objectif visé consistait à retrouver les bons scores de fréquentation des années 90. Aussi, les stratégies mises au point en 2005 ont été systématiquement suivies : renforcement de la communication, élaboration d’un solide concept marketing, amélioration de l’offre en matière de restauration, recherche active de partenaires contractuels dans le cercle des intermédiaires (agences de voyages, organisateurs de voyages, caristes, hôteliers). Tout cela afin d’améliorer l’image de cette destination. Malgré la fréquence inchangée des compositions ferroviaires et une durée d’exploitation raccourcie de trois semaines, 63 500 passagers ont été transportés, soit une augmentation de 23,5 %. Cette hausse de la fréquentation a eu des incidences positives non seulement sur les recettes du chemin de fer mais aussi sur celles de la restauration. La place de camping du Monte Generoso à Melano a vu son chiffre d’affaires augmenter de 1,5 % malgré une légère diminution du nombre des nuitées.

Des loisirs actifs et enrichissants Les Ecoles-clubs Migros encouragent l’utilisation du temps libre pour s’initier à toutes sortes de domaines dans le cadre de cours : arts plastiques, musique, cuisine, danse, théâtre amateur, fitness, sport, détente, culture générale ou promotion de la santé. Pour beaucoup de participants, l’étude des langues à l’Ecole-club Migros ou dans un Eurocentre constitue aussi un loisir. L’engagement du Pour-cent culturel Migros en faveur de la culture favorise aussi certaines activités de loisirs tels le théâtre amateur, les orchestres rock afin d’encourager la relève, les chœurs et la création littéraire.

Activités régionales Dans le domaine des loisirs, les dix coopératives régionales Migros soutiennent également des activités associatives, des clubs de personnes âgées ainsi que la pratique du sport au niveau régional. A cette aide s’ajoute, en Suisse alémanique, des offres d’excursions à prix de faveur pour les coopérateurs.

En revanche, les 26 centres de sport et de loisirs de Migros (fitnessparcs, golfparcs et aquaparcs) ne jouissent pas du soutien du Pour-cent culturel Migros.

Economie Des fonds du Pour-cent culturel Migros sont également affectés à des activités de Migros dans le domaine économique. Il s’agit de son combat en faveur de conditions-cadres meilleures et de la réflexion sur les trends économiques et sociaux. Le double souci de la compétitivité de l’entreprise et de sa responsabilité sociale et écologique est fermement ancré dans les lignes directrices de Migros. Le Pour-cent culturel Migros soutient la réflexion et l’action dans ces domaines de préoccupation au travers de l’Institut Gottlieb Duttweiler (GDI) à Rüschlikon près de Zurich, de la chaire Gottlieb Duttweiler à l’Université de Saint-Gall et de la Direction Politique économique de la Fédération des coopératives Migros. Migros lutte en particulier contre des distorsions du marché et des entraves au commerce inutiles. Elle milite en faveur d’une politique agricole solidement étayée et de marchés où la concurrence joue pleinement. Dans les domaines qui la concernent directement, elle est en première ligne au niveau du lobbying et n’hésite pas à faire connaître publiquement son avis. En matière de politique économique, Migros s’inspire soit d’études qu’elle a réalisées elle-même soit de travaux de tiers. Fondé à Rüschlikon en 1962, le GDI étudie de près les mutations économiques et sociales. Car seul celui qui est capable de se forger en temps voulu une image du monde de demain pourra influencer la tournure des événements sur son marché. Dans le droit fil de la pensée de son fondateur, le visionnaire Gottlieb Duttweiler, le laboratoire d’idées qu’est le GDI étudie avec systématique et sérieux les scénarios d’avenir ainsi que l’évolution des comportements des consommateurs, des habitudes d’achat et des marchés. La vocation du GDI est de repérer les authentiques nouveautés et de lancer sans tarder le débat sur les tendances économiques et sociales du futur. Le rôle assigné au Pour-cent culturel dans le domaine de la politique économique est ancré dans les


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statuts de la Fédération des coopératives Migros, respectivement les statuts des coopératives fédérées en ces termes : « Selon les principes du capital à but social et sans fins lucratives, la FCM a pour but de promouvoir les idéaux et les intérêts d’ordre économique,

social et culturel des membres des coopératives fédérées et de la population en général et de les faire valoir auprès des autorités et des associations économiques en faisant appel, s’il y a lieu, à l’exercice des droits politiques des membres des coopératives fédérées. »

Répartition du Pour-cent culturel entre les différents domaines CM ET FCM

2006

Culture Formation Social Loisirs et sport Politique économique Frais administratifs/provision TOTAL

FCM

2005

MIO CHF

%

MIO CHF

27,3 64,2 4,9 11,2 1,8 6,3 115,7

24 55 4 10 2 5 100

25,3 62,7 5,0 11,1 2,4 5,4 111,9

MIO CHF

%

MIO CHF

17,3 17,0 3,0 3,8 1,0 2,4 44,5

39 38 7 9 2 5 100

14,8 15,0 3,1 5,2 1,5 2,4 42,0

2006

Culture Formation Social Loisirs et sport Politique économique Frais administratifs/provision TOTAL

2005

RÉPARTITION EN % DU POUR-CENT CULTUREL 24 %

Culture

55 %

Formation

4 % 10 %

% 23 56 4 10 2 5 100

Social Loisirs et sport

2 %

Politique économique

5%

Coûts administratifs/ provisions

% 35 36 7 12 4 6 100


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Fondations

Fondation G. et A. Duttweiler

Institut Gottlieb Duttweiler (GDI)

Au service des idéaux des fondateurs

L’homme au centre

Les principes de Gottlieb et Adèle Duttweiler restent pleinement actuels.

Un débat public sur les « valeurs » et les « prix » a été lancé au sein de l’Europe germanophone à l’enseigne de « l’esprit, c’est chic ».

Gottlieb et Adèle Duttweiler ont fait don de leur entreprise en 1941 aux clientes et clients Migros alors qu’elle réalisait à cette époque un chiffre d’affaires de 67,8 millions de francs. C’est ainsi que 100’000 personnes en sont devenues copropriétaires en qualité de coopérateurs. Aujourd’hui, leur nombre s’élève à près de deux millions. Au nom de leur vision du capital à but social et de leurs idéaux, les fondateurs ont soumis cette donation à certaines conditions touchant les objectifs poursuivis par Migros. Elles figurent dans l’« engagement » intégré à la Convention liant la Fédération des coopératives Migros aux dix coopératives régionales. Migros … … se définit comme un trait d’union entre les consommateurs et les producteurs ; … promeut l’avènement d’une économie régie par le libre jeu de la concurrence et respectueuse de l’environnement ; … contribue à l’approvisionnement de la population en marchandises se caractérisant par un bon rapport qualité prix et à la fourniture de services de niveau de qualité élevé, voire supérieur ; … contribue à la promotion de la santé de la population ; … promeut l’accès de la population à la culture et à la formation. La Fondation G. et A. Duttweiler a pour mission de veiller à ce que ces conditions soient respectées. Aussi, la mise à jour des statuts de la FCM a constitué un objet important des six séances tenues par le conseil de fondation. En outre, il s’est penché sur le transfert des archives privées de Gottlieb Duttweiler à l’Institut Gottlieb Duttweiler (GDI) à Ruschlikon.

Pourquoi l’esprit? De nombreuses entreprises ont fait leur cure d’amaigrissement en matière de coûts. Aujourd’hui, leur silhouette est remodelée, mais elles sont à court d’idées pour se profiler. Il faut du courage pour dépasser la seule préoccupation de la compétitivité des coûts et choisir de se battre sur un autre terrain, en l’occurrence celui des valeurs. Là où les firmes peuvent faire preuve de génie inventif et proposer des produits et services inédits. Cependant, exploiter l’argument des valeurs pour attirer les acheteurs suppose un changement de mentalité : « l’esprit, c’est chic » doit détrôner « le chiche, c’est chic ». Depuis plus de quarante ans, ce laboratoire d’idées indépendant qu’est l’institut Gottlieb Duttweiler observe les évolutions qui se dessinent dans la société et l’économie à l’échelon planétaire. Il compte au nombre des centres de recherche et de compétence les plus prestigieux d’Europe en matière de distribution, de consommation, de mutations sociales et de tendances profondes. Grâce à son réseau de relations à l’échelon mondial, le GDI constitue une sorte de plateforme du savoir où les problèmes et les changements qui s’annoncent sont analysés au fil du temps, débattus et communiqués. Les résultats des investigations sont diffusés dans des publications et des ouvrages spécialisés, ainsi qu’au travers de la revue trimestrielle de l’institut « GDI Impuls ». En tant que centre de rencontre, le GDI organise de sa propre initiative des conférences, ateliers, soirées et séminaires. Il met aussi ses locaux et ses infrastructures d’accueil uniques en leur genre à disposition d’un large public pour des manifestations. Fidèle à l’esprit du fondateur Gottlieb


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Duttweiler, le GDI est un lieu voué aux échanges et au développement d’idées hardies. Un endroit où l’on est invité à dépasser ses barrières mentales.

Recherche Tant les sujets traités par le GDI que ses experts ont attiré en 2006 l’attention du public à l’échelon européen. Une notoriété qui s’est traduite notamment par une forte présence dans les médias. Le lancement du thème des nouveaux marchés de la santé et les débats qu’il a suscités dans tous les milieux, notamment économiques et politiques, ont contribué à profiler l’institut. Son travail de recherche qu’il a réalisé sur ce méga trend a prouvé sa maîtrise du sujet. Dans ce contexte, le GDI s’est vu confier par le Département fédéral de l’intérieur une étude menée en toute indépendance sur « L’avenir du marché de la santé en Suisse ». Celle-ci a été présentée aux médias en août 2006 par le conseiller fédéral Pascal Couchepin lors de sa traditionnelle rencontre avec la presse à l’île Saint-Pierre. Des plaquettes réalisées à la demande d’entreprises célébrant un anniversaire ont également suscité un vif intérêt au sein du public. C’est le cas en particulier de celles commandées par Kuoni sur l’avenir du voyage de vacances ou par Miele sur le thème du partage des tâches ménagères au sein du couple au futur. Ces travaux de recherche sur mandat pour des entreprises, des associations et des organisations ont permis au GDI de se profiler en tant que partenaire compétent, indépendant et sérieux. Les collaborateurs scientifiques du laboratoire d’idées du GDI ont été également très demandés en tant qu’orateurs invités. Ils ont présenté 135 exposés lors de rencontres internationales.

Manifestations du GDI Faisant le plein de participants, la 56e Conférence internationale du commerce, intitulée « Differentiate or Die » (se différencier ou mourir), avait pour objectif de faire découvrir à des décideurs de l’Europe entière de nouvelles manières de se distinguer. La même affluence a été enregistrée lors du 7th European Foodservice Summit, la plateforme de l’industrie internationale de la restauration, à laquelle des hôtes de 23 pays ont participé. La fréquentation à été bonne également au 3rd European Channels Conference consacrée à l’interprétation des désirs des clients et à la 2nd European Consumer Trend Conference sur le nouveau trend de la santé. Les participants s’y sont vu proposer nombre de suggestions et exemples de réussite. Les soirées du cycle de conférences « Food for Thought », avec exposé et repas fin, ont été un grand succès. Au nombre des experts et penseurs de renommée nationale et internationale qui se sont exprimés sur les mutations de notre époque figuraient René C. Jäggi et Oswald Sigg (« Management des crises, une mission (im)possible? ») ainsi que Norbert Bolz (« L’esprit, c’est chic »). Trois orateurs dont les propos ont régalé l’assistance. La plateforme de travail en réseau « Pioneers » pour lanceurs de tendances et penseurs à contre-courant ont fait salle comble lors des quatre rencontres organisées avec des orateurs d’envergure internationale et auteurs de best-seller, tels Martin Lindstrom (« Emotions and Branding ») et David Bornstein (« Social Change »).

Manifestations de tiers Le GDI a également renforcé sa position en tant que centre d’accueil pour conférences et autres rencontres mises sur pied par des tiers. Les améliorations consenties dans le domaine de la restauration et des services ont porté leurs fruits. Le taux de satisfaction des clients s’est révélé très élevé.


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Fondation Prix Adèle Duttweiler

Des clowns au chevet des enfants hospitalisés Le prix Adèle Duttweiler 2006 a été décerné aux docteurs « Rêves » dont la mission est de soulager par le rire les souffrances d’enfants contraints de séjourner à l’hôpital. La Fondation Prix Adèle Duttweiler attribue chaque année un prix à des personnes ou des institutions qui se sont distinguées plus particulièrement par leur action dans le domaine social. Doté d’une somme de 50 000 francs, ce prix a été attribué en 2006 à la Fondation Théodora, créée à l’initiative d’André et Jan Poulie. Cette œuvre qui a pour but d’apaiser les souffrances des enfants hospitalisés trouve son origine dans l’histoire personnelle d’André Poulie, victime d’un grave accident à un pied à l’âge de 10 ans. Blessé par une tondeuse à gazon, il a dû séjourner trois mois à l’hôpital et se soumettre à plusieurs opérations. Sa mère Théodora lui rendait visite tous les jours, les

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bras chargés de livres et de cahiers à colorier pour tous les enfants de la chambre. En souvenir de cette personnalité hors du commun, il a créé en 1993 la Fondation Théodora dans le canton de Vaud. Le succès considérable des docteurs Rêves a conduit à une croissance constante de l’équipe. Aujourd’hui, ils sont 128 clowns à travailler dans neuf pays, dont 42 en Suisse, actifs dans autant d’hôpitaux. La plupart d’entre eux ont une formation artistique et ont été choisis pour leur sensibilité et leur spontanéité. Les docteurs Rêves doivent suivre une formation de deux ans en plusieurs étapes incluant des connaissances de base en médecine, hygiène hospitalière et psychologie enfantine. Depuis treize ans, la fondation poursuit le développement de ce concept, lequel inclut également des visites dans des établissements spécialisés pour enfants handicapés et le lancement d’un programme consacré à la nutrition et destiné aux jardins d’enfants et aux hôpitaux à l’enseigne de « Professeur Nutrus et le docteur Rêves en pique-nique ». En Suisse, près de 60 000 enfants bénéficient des services de la Fondation Théodora.




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Groupe Migros

Hausse modérée du chiffre d’affaires, optimisation de la chaîne de création de valeur et renforcement de la capacité financière Malgré la poursuite des baisses des prix de vente et le développement considérable de l’assortiment M-Budget, le groupe Migros a pu augmenter modérément le chiffre d’affaires dans son activité centrale et défendre ses parts de marché dans une large mesure. Migros s’est adaptée à l’évolution de la conjoncture de marché qui se durcit ; elle a amélioré son résultat opérationnel par la mise en œuvre de divers programmes d’optimisation dans la chaîne de création de valeur et par des restructurations. Le résultat financier a progressé d’environ 10 % grâce à un financement favorable et au rendement des divers instruments financiers. La surveillance des risques et de l’endettement a encore fait l’objet d’une attention soutenue cette année. Ainsi, l’endettement effectif a pu être réduit malgré un volume d’investissement d’environ 1 milliard et le ratio de financement a été encore bonifié au profit des capitaux propres. 2006

2005

Chiffre d’affaires du groupe

INDICATEURS ( MILLIONS

CHF )

20 644

20 385

Marge brute

40,2 %

40,3 %

1 545

1 460

EBITDA EBIT

632

607

Résultat financier

222

203

Bénéfice du groupe Cash-flow Free cash-flow

754

699

1 396

1 378

466

319

Degré d’autofinancement

169 %

138 %

Endettement effectif

3 344

4 133

Facteur d’endettement Ratio de financement

2,4

3,0

65 %

75 %

Une croissance toujours réelle, mais avec des prix encore plus bas Les dix coopératives régionales ont réalisé un chiffre d’affaires net de 14,668 milliards de francs, soit une hausse de 47 millions de francs ou de 0,3 % par

rapport à l’exercice précédent. L’augmentation du chiffre d’affaires a été tempérée par des réductions de prix ciblées, à hauteur de 100 millions de francs, et par un élargissement considérable de l’assortiment M-Budget, de 330 à plus de 500 produits. Les prix du panier Migros ont diminué de 1,0 %, alors que l’inflation en Suisse s’établissait à 1,2 % selon l’OFS. L’expansion des surfaces combinée à la hausse des achats moyens de 2,1 % par rapport à l’année précédente ont conduit à ce résultat globalement bon. Le commerce de détail Migros à l’étranger a augmenté de 4 millions pour passer à 225 millions de francs, maintenant ainsi sa position dans un contexte difficile. Avec la fermeture de Interio Allemagne, c’est une étape supplémentaire qui est franchie avec succès dans la réorganisation du groupe Globus. Sur une base comparable à 2005, le groupe Globus a enregistré une croissance satisfaisante de 29 millions de francs ou 2,7 %. Ce bon résultat est principalement dû aux grands magasins Globus et à Interio, où la rénovation des magasins et l’actualisation des assortiments ont été particulièrement payantes. La transformation du groupe en filiales autonomes de la Fédération des coopératives Migros est en phase d’achèvement. Hotelplan a réalisé un chiffre d’affaires de 1,76 milliard de francs, soit une hausse de 27 millions de francs ou de 1,5 %. Lors de l’exercice 2006, la filiale néerlandaise déficitaire a été cédée : sur une base comparable à 2005, le groupe a même enregistré une croissance de 115 millions de francs, soit 6,6 %. Toutes les filiales ont contribué à ce bon résultat. Hotelplan Angleterre, qui opère principalement dans les activités hivernales, a notamment pu prolonger la très bonne tendance de l’année dernière et à augmenter une nouvelle fois son chiffre d’affaires. La réorientation de Hotelplan Suisse dans les secteurs Tour-opérateur, Marketing et Distribution porte ses premiers fruits. Grâce à la prise d’une participation majoritaire dans le groupe Travelhouse et en consé-

CHIFFRES

Rapport financier


172

Groupe Migros

quence dans dix tours-opérateurs spécialisés, Hotelplan devient leader sur l’important marché suisse. Migrol a accru ses ventes en mètres cubes de 5,3 %. Grâce à cette hausse des ventes et au niveau élevé des prix du pétrole, son chiffre d’affaires a progressé de 14,5 % à 1675 millions de francs ; l’entreprise a réussi à consolider sa position sur le marché dans les secteurs centraux des combustibles et carburants liquides ainsi que des magasins Convenience. Le prix élevé du pétrole a mis les marges sous pression. Cet effet a pu être contrecarré dans une large mesure par une optimisation de la chaîne de création de valeur. Migrol mise de plus en plus sur l’activité « Shop », prometteuse pour l’avenir. La collaboration avec le groupe Valora a été renforcée lors de l’exercice écoulé. Avec un chiffre d’affaires net de 161 millions de francs, Ex Libris a manqué de peu le résultat record enregistré l’année dernière. L’entreprise a su exploiter les potentiels de croissance de l’internet et a consolidé ses activités en magasin. En 2006, le « canal en ligne » a été complété par une version en français et la gamme de produits a été triplée, passant de 1 à 3 millions de produits. Les clients ont pu bénéficier d’une baisse des prix de quelque 3 %. Le 1er mai 2006, Migros a repris 80 % du capital-actions de Le Shop. La société a connu une excellente année: avec un chiffre d’affaires annuel de 66 millions de francs, l’entreprise a enregistré une croissance de près de 40 % pour la troisième année consécutive. En octobre, un second centre de distribution a été mis en service à Ecublens, ce qui permet à la société de doubler sa capacité pour poursuivre la croissance. Avec une augmentation de 1,0 %, Limmatdruck a pu consolider son activité et poursuivre son développement, notamment dans le domaine de l’emballage. L’industrie a compensé par des exportations la stagnation de la croissance en Suisse. Malgré une forte pression sur les prix (réduction du prix de l’assortiment d’environ 1 %), elle a pu enregistrer une croissance globale de 1,3 % par rapport au précédent exercice. L’activité gros consommateurs (concentrée chez Scana, Bischofszell Produits alimentaires et Mérat) n’a augmenté que modérément (+1,4 %) en raison des prix. Les chiffres d’affaires à l’exportation ont augmenté de 16,7 % pour passer à 276 millions de francs.

Amélioration des résultats opérationnels grâce à des ajustements de processus et de structures Les résultats opérationnels ont enregistré une nouvelle amélioration, à laquelle ont contribué plusieurs me-

sures mises en œuvre au niveau des processus et des structures. Dans le cadre du projet « Success », des programmes systématiques ont été lancés dans toutes les coopératives, qui visent à accroître encore l’efficacité de la fourniture de services aux clients. En outre, l’objectif du projet « Nouvelle fraîcheur Migros » est de proposer au client des produits encore plus frais, d’une qualité optimale. L’assortiment doit être harmonisé à l’échelle nationale et complété par des produits régionaux. Ainsi, les fournisseurs peuvent être soumis à un meilleur contrôle de qualité. La restauration Migros fait l’objet d’une analyse globale : positionnement, présence sur le marché et approvisionnement seront harmonisés au plan national. Dans le domaine logistique, les frais de transport du M orange ont été systématiquement examinés dans le cadre du projet NATRO ; l’organisation et les responsabilités ont été remaniées. Les frais de transport ont pu être sensiblement réduits dès l’exercice écoulé. La majeure partie des mesures du projet Avanti, qui permet de scruter méthodiquement les entreprises industrielles Migros pour réaliser des augmentations de productivité, sont aujourd’hui mises en œuvre et des programmes complémentaires ont été lancés. Les ajustements et les consolidations opérés dans le groupe Globus et chez Hotelplan Suisse ont également engendré d’autres améliorations. Les nouvelles procédures, le contrôle et l’harmonisation des processus ainsi que les programmes d’efficience ont eu un effet positif sur les résultats. D’autres mesures sont nécessaires pour assurer un résultat durable dans un contexte en mutation.

Marge brute La variation de la marge brute résulte de décalages entre les parts de chiffre d’affaires des différentes entreprises. Le commerce de marchandises de Migros a une marge brute supérieure en raison de son niveau de production propre. Les secteurs des entreprises de services et autres affaires (notamment Migrol, Hotelplan, Globus, Ex Libris) ont, quant à eux, des marges brutes plus faibles par manque de production propre, mais aussi moins de dépenses opérationnelles. Les augmentations d’efficacité des entreprises industrielles et les améliorations obtenues au niveau de l’approvisionnement sont toujours répercutées sur les clients sous la forme de réductions de prix de vente. La répercussion sur les clients des augmentations d’efficacité des entreprises industrielles entraîne une baisse de la marge brute. Le mix de chiffre d’affaires, changeant chaque année, entraîne d’autres petits décalages de marge.


173

Groupe Migros

EBIT Le bénéfice d’exploitation (EBIT) s’est accru de 25 millions de francs grâce à des mesures d’optimisation et à une gestion durable des coûts, qui viennent compenser la baisse de la marge brute du commerce de marchandises et les coûts d’expansions supplémentaires. Les dépenses opérationnelles ont augmenté moins fortement que le chiffre d’affaires. Avec 57 %, les charges de personnel qui comprennent, outre les salaires, les contributions des employeurs aux caisses de pensions et d’autres prestations sociales, sont de loin le poste de charges le plus important du compte de résultat avec les charges de marchandises. Malgré les augmentations de salaire de 1,5 à 2,0 % qui ont été accordées et qui sont supérieures à la moyenne de la branche, les charges de personnel sont inférieures de 36 millions de francs au niveau de l’exercice précédent. C’est le résultat d’une planification soigneuse et améliorée ainsi que de la mobilisation optimisée des effectifs, tout comme des fermetures et cessions d’entreprises effectuées par le groupe Globus et Hotelplan. Grâce à la simplification accrue de certains processus, les autres charges d’exploitation n’ont augmenté que légèrement malgré la poursuite de l’expansion. Les amortissements ont été légèrement supérieurs au niveau de l’exercice précédent, en raison de la hausse des investissements au cours des dernières années ; lors de l’exercice de référence, les investissements globaux se sont élevés à environ 1 milliard de francs (contre 1,1 milliard en 2005). Ces investissements sont principalement utilisés par les coopératives afin de créer de nouveaux sites d’implantation, de les développer ou de les moderniser, ainsi que par les entreprises industrielles pour moderniser et étendre leurs capacités de production. Ce bon résultat nous a permis d’accorder de nouveau une prime de 500 francs par collaborateur à plein temps. Ces coûts, d’un montant de 34 millions de francs, sont pris en compte dans le résultat.

Résultat financier encore renforcé avec la participation par mise en équivalence, le compte financier et les transactions financières Le résultat financier a pu être une nouvelle fois amélioré par rapport à celui de l’exercice précédent. Outre la situation en matière d’intérêts et la réduction de la dette financière nette, cette amélioration résulte notamment de la vente réussie de participations dont la valeur avait été rectifiée lors des années précédentes, de revenus des participations et

de transactions financières. Lorsque cela s’est avéré nécessaire et pertinent, les frais financiers ont été couverts par des swaps de taux d’intérêt et réduits par les produits de la vente d’options sur swaps de taux d’intérêt. Les liquidités de Migros servent à assurer la flexibilité opérationnelle ; elles sont placées en conséquence. Grâce aux liquidités, aux titres et aux placements financiers, nous avons enregistré des résultats conformes aux risques. S’y ajoutent les produits provenant de la participation par mise en équivalence de la Banque Migros.

Un cash-flow en hausse au-delà du milliard Les flux de trésorerie enregistrés résultant de l’activité commerciale du groupe suffisent pour financer nous-mêmes tous nos investissements. Migros a pour objectif de réinvestir sur le marché la majeure partie du cash-flow réalisé, pour des activités nouvelles ou déjà existantes. Les résultats montrent toutefois que nous disposons bel et bien de la capacité à dégager suffisamment de fonds pour financer nos futurs investissements à long terme. Nous poursuivrons les mesures d’optimisation au niveau de la structure du bilan. Le free cash-flow a été employé pour renforcer le bilan en réduisant les dettes financières. CASH-FLOW (MILLIONS CHF) 1500

1200

900

600

1 103

1 005

1 187

1 378

1 396

2002

2003

2004

2005

2006

300

0

La création de valeur ajoutée se base sur une conduite d’entreprise axée sur la valeur La conduite axée sur la valeur est une forme reconnue de conduite financière d’entreprise. Pour toutes les entreprises, indépendamment de leur champ d’activité, de leur taille ou de leur forme juridique, privilégier la création de valeur ajoutée revêt une importance cruciale. En l’occurrence, Migros utilise un modèle de conduite axée sur la valeur qui a été adapté aux spécificités du groupe Migros. L’orientation fondamentale réside dans le fait que le groupe


174

Groupe Migros

Migros doit se comporter comme toutes les autres entreprises pour ce qui est de la création de valeur et de l’efficience. L’objectif numéro un de Migros consiste à garantir le succès à long terme de l’entreprise en créant durablement de la valeur. A cet effet, on assigne des objectifs différenciés aux différents domaines d’entreprise. Dès lors, c’est le mode d’utilisation de la valeur créée qui distingue Migros des autres entreprises tournées vers le marché des capitaux. Ainsi, la valeur financière créée est mise à disposition pour les clients, pour la préservation des emplois, pour le Pour-cent culturel ou pour des investissements à long terme dévolus à d’importants projets. Le compte de création de valeur fournit de plus amples informations à ce sujet. L’approche que nous appliquons, tout comme ses instruments, ne sert pas seulement à renforcer l’idée de création de valeur, mais elle améliore également la qualité et la transparence des décisions, et permet d’assurer les informations pertinentes sur la conduite financière du groupe. Nous mettons davantage l’accent sur le caractère durable de la mise en œuvre de notre stratégie d’entreprise ainsi que sur le renforcement nécessaire de l’intégration de la planification stratégique, de la planification financière et de la planification des investissements. Les résultats annuels, les budgets et planifications sont mesurés à l’aune des consignes d’objectifs qui avaient été convenues, et les nouveaux projets sont évalués en conséquence. Des évaluations spécifiques à certains domaines comportant des consignes d’objectif différenciées permettent en outre à notre groupe d’apprécier de manière approfondie nos activités et nos risques, et mettent en évidence la création de valeur réalisée par les domaines ou projets respectifs. Les variables clés que constituent le rendement, la croissance et la création de valeur ajoutée font ainsi partie intégrante de nos activités opérationnelles et renforcent notre force d’intervention dans un environnement concurrentiel toujours plus dur. Ce faisant, l’approche importante qu’est la conduite axée sur la valeur, de même qu’une attitude positive visant à accroître notre attractivité, demeurent toujours au premier plan.

La gestion du risque financier est primordiale La gestion du risque financier au sein du groupe Migros est appliquée conformément à des principes et directives uniformes fixés par le management. Ces directives portent sur la garantie et la gestion des

liquidités, sur la couverture des risques de marché, des risques monétaires, des risques liés aux taux d’intérêt et des risques de crédit, ainsi que sur l’acquisition de financement à court et long terme. Les sociétés du groupe Migros assument elles-mêmes la responsabilité d’une politique financière et d’une politique d’investissements saines. Dès lors qu’elle joue le rôle de banque et de centre de prestations interne au groupe, la trésorerie de la Fédération des coopératives Migros offre aux coopératives et aux filiales de la FCM des solutions optimisées répondant à tous leurs besoins en liquidités, en financements et en devises. De ce fait, la gestion des liquidités et l’acquisition de devises et de financements à un coût minimal sont centralisées pour leur plus grande part. La surveillance des risques recourt à des systèmes de limites de crédit et à des analyses de sensibilité et se charge également de leur gestion ; elle est mise en œuvre à la Fédération des coopératives Migros.

Une gestion des liquidités axée sur les besoins spécifiques Afin de garantir en permanence la solvabilité du groupe, la Fédération des coopératives Migros maintient un volume net de liquidités équivalent à au moins 4 % du chiffre d’affaires du groupe. Ainsi, env. 66 % des liquidités du groupe sont gérés par la Fédération des coopératives Migros. − Marché monétaire et marché des devises Au moins 50 % des liquidités de la Fédération des coopératives Migros sont utilisés afin d’approvisionner les sociétés du groupe dans les limites de la politique de gestion des liquidités, des devises et des taux d’intérêt préalablement définie. En tant que banque interne et centre de prestations de services, la Fédération des coopératives Migros est compétente pour tout ce qui a trait aux besoins du groupe Migros en matière de liquidités et de devises. Grâce à la centralisation des besoins internes en devises étrangères, il est possible d’optimiser de telles transactions avec des tiers, tant du point de vue « timing » que des frais correspondants. Outre des comptes courants en différentes monnaies, la Fédération des coopératives Migros offre également à ses partenaires la possibilité de faire appel à des financements ou à des placements à court ou à long terme. − Portefeuille de placements Jusqu’à 50 % au maximum des liquidités de la Fédération des coopératives Migros sont placés en papiers-valeurs dans le cadre d’un portefeuille distinct. La politique de placement assignée par la direction


175

Groupe Migros

règle la répartition des avoirs par catégories de placements, de marchés et de monnaies, par le biais de l’allocation stratégique et tactique des actifs. Les sociétés du groupe Migros placent en premier lieu leurs liquidités auprès de la Fédération des coopératives Migros, mais disposent aussi, dans une moindre mesure, d’avoirs en compte courant auprès de banques. Parallèlement à la Fédération des coopératives Migros, la coopérative Migros Suisse orientale détient aussi un portefeuille de titres principalement constitué d’actions, et la coopérative Migros Lucerne détient des placements en valeurs productives d’intérêts.

coût minimal et de façon diversifiée pour ce qui est de l’échelonnement des échéances et contreparties. Le taux d’endettement dynamique, indicateur financier important pour l’acquisition de capitaux empruntés, a une nouvelle fois connu une forte amélioration par rapport au précédent exercice, passant de 1,04 fois l’an dernier à 0,70 fois, grâce à la réduction de la dette financière et à la hausse de l’EBITDA. RÉPARTITION DU FINANCEMENT DU GROUPE SELON LES CONTREPARTIES 2005

2006

16 %

17 % 29 %

31 %

Portefeuille de placements 2006 du groupe Migros

Emprunts

53 %

RÉPARTITION DES TITRES SELON LES CATÉGORIES DE PLACEMENTS 2005

Collaborateurs

54 %

Banques/tiers

2006

20 %

RÉPARTITION DU FINANCEMENT DU GROUPE SELON LES ÉCHÉANCES (MILLIONS CHF)

7%

2005 500 Actions

80 %

Obligations

400 93 %

300 200 100

RÉPARTITION DES TITRES SELON LES MONNAIES 2005

0 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

2006 4% 1%

10 %

Banques, tiers

Euro

2006

7% US Dollar

73 %

Emprunts

3%

10 %

autres

500 92 %

Francs suisses

400 300 200

Une gestion du financement clairement structurée et définie La politique de financement définit les conditions cadres permettant de recourir à des financements à court et long terme sur le marché monétaire et sur celui des capitaux. Fondamentalement, le financement du groupe repose sur un concept de trois piliers constitué par les comptes d’épargne-placement des collaborateurs Migros, les crédits et prêts accordés par les banques suisses et étrangères et par des investisseurs institutionnels, ainsi que par des emprunts contractés sur le marché des capitaux. Grâce au regroupement centralisé de la gestion des financements nécessaires et au rating « A » attribué par Standard & Poor’s, l’acquisition de capitaux peut se faire à un

100 0 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Le bilan est géré activement La gestion du risque financier a pour but de maintenir un bilan solide qui comporte des ratios sains. Ces activités se fondent sur une approche conservatrice qui accorde la priorité aux objectifs financiers stratégiques ; ils consistent en un « approvisionnement flexible et suffisant en liquidités » et font primer la « minimisation des risques » sur « l’obtention d’un rendement maximum ». Par le biais d’une planification à long terme des besoins en investissements, nous poursuivons ainsi une stratégie qui nous permet de


Groupe Migros

maintenir le taux d’endettement effectif à un bas niveau et à échelonner les échéances dans le temps. Cela doit également permettre de continuer à garantir l’indépendance du groupe Migros. La structure du bilan du groupe Migros reste très saine. La valeur de l’endettement effectif de 3,3 milliards de francs se mesure à un total du bilan de 17,6 milliards de francs ; elle a diminué de 816 millions de francs. Avec une hausse des capitaux propres de 1070 millions de francs, la part de capitaux propres sur le capital global a augmenté de 3,3 points à 60,7 %. De même, le principe de la congruence des délais, selon lequel les capitaux propres plus les capitaux empruntés à long terme doivent couvrir les immobilisations, est respecté.

Une gestion des assurances avec une approche axée sur le groupe La couverture d’assurance des entreprises et fondations du groupe Migros est garantie par la propre assurance ainsi que par des contrats passés avec des compagnies d’assurance privées et des institutions d’assurance de droit public. A cet égard, le management des assurances de la Fédération des coopératives Migros joue le rôle de « courtier en assurances inhouse » vis-à-vis des compagnies d’assurances. Grâce aux contrats de groupe qui ont été conclus, Migros dispose, d’une part, d’une couverture d’assu-

176

rance globale très étendue et, d’autre part, de sommes d’assurances élevées. Cela permet également de garantir que toutes les entreprises du groupe Migros bénéficient de la meilleure protection d’assurance possible pour un montant de primes adéquat.

Gestion des risques en matière de fiscalité et de droit général Les fréquentes modifications fiscales et législatives génèrent une augmentation du besoin général de disposer d’un contrôle des risques opérant et efficace, d’une gestion des risques et donc en premier lieu d’une vision exhaustive, à l’échelle du groupe, des risques latents qui menacent et des risques existants en matière de fiscalité et de droit général – et ce également dans le sens d’une gouvernance d’entreprise renforcée. Comme lors des années précédentes, les risques existant au sein du groupe ont été systématiquement répertoriés et évalués. Les différentes catégories et les différents types de risques sont analysés dans le cadre d’un processus continu, et les mesures ad hoc sont mises en œuvre. Vu la taille et la complexité du groupe Migros, les risques fiscaux et juridiques se situent dans un cadre raisonnable. Joerg Zulauf Département Finances


177

Groupe Migros

Compte de création de valeur du groupe Une création de valeur durable et une gestion des ressources disponibles tournée vers l’avenir doivent être en mesure d’assurer la pérennité de l’entreprise et des emplois ainsi que de fournir à l’État les prestations requises. Ce faisant, il s’agit d’accroître continuellement nos prestations à l’attention de nos clients. 2006 MIO CHF

%

2005 MIO CHF

%

644 354 224 066 913 6 153

100 60 6 34 4 30

20 385 12 160 1 273 6 952 853 6 099

100 60 6 34 4 30

4 481

73

4 517

74

116 6 796

2 0 13

112 4 767

2 0 13

699 6 099

11 100

Origine 20 12 1 7

Performance de l’entreprise Charges de matière Autres charges CR ÉATION DE VA LEU R BRU T E Amortissements CR ÉATION DE VA LEU R N ET T E –

Utilisation à l’attention des collaborateurs à l’attention des affaires culturelles et sociales (Pour-cent culturel) à l’attention des bailleurs de fonds à l’attention de l’État › impôts › taxe sur la valeur ajoutée › droits de douane /émoluments/ taxes

101 142 524

123 144 529 754 6 153

à l’attention de l’entreprise (autofinancement) CR ÉATION DE VA LEU R N ET T E

12 100

– I N DICAT EU R S R EL AT I FS À L A CR ÉAT ION DE VA L EU R Création de valeur brute par Ø PPT

CHF

Création de valeur nette par Ø PPT

CHF

Charges de personnel par Ø PPT

CHF

Moyenne des postes à plein temps (PPT)

119 755 104 281 75 944 59 004 1

115 994 101 762 75 366 59 934

L’augmentation de la performance de l’entreprise a subi des influences multiples lors de l’exercice de référence. Ainsi, malgré la baisse continue des prix de vente et l’extension de l’assortiment M-Budget, les chiffres d’affaires ont augmenté modérément dans le commerce de détail par rapport au précédent exercice et demeurent à un niveau élevé. La branche des voyages a également profité de cet essor et a augmenté son produit, notamment grâce aux filiales opérant à l’étranger. Les affaires de combustibles et de carburants ont enregistré une nouvelle poussée de croissance grâce à la hausse des ventes combinée aux prix élevés des matières premières. En raison de la croissance du marché, les charges de matières ont augmenté par rapport au précédent exercice, mais contribuent à une création de valeur brute en hausse de 1,6 point de pourcentage grâce à une gestion plus efficace et à l’optimisation des processus d’approvisionnement. En raison du volume d’investissements élevé lors de ces dernières années, les charges d’amortissement ont augmenté. Cet effet freine de moitié la poussée de croissance pour la création de valeur nette, laquelle est tout de même en hausse de 0,8 point par rapport à l’année précédente. S’agissant de l’utilisation de la création de valeur nette, les charges de personnel restent le principal poste, avec environ 73 % . Une augmentation de salaire de 1,5 à 2,0 % a été accordée aux collaborateurs, individuellement et au mérite. En outre, les collaborateurs ont une nouvelle fois perçu une prime de 500 francs par unité à plein temps. Malgré ces dépenses supplémentaires, les charges de personnel ont diminué en valeur absolue et en pourcentage par rapport au précédent exercice ; cette baisse résulte d’une part des ventes d’entreprises opérées lors de l’exercice de référence, et d’autre part de la planification selon des principes économiques et de la meilleure mobilisation des effectifs. L’État profite également de la hausse de la création de valeur nette, sous la forme de taxes plus élevées en valeurs absolues par rapport à l’exercice précédent. L’orientation conséquente de la chaîne de création de valeur sur l’évolution dynamique du marché assure la pérennité de l’entreprise et sa capacité d’innovation. Se conformer à un objectif de bénéfice adéquat signifie servir cet objectif, préserver les emplois et répercuter les performances sur le client. 1 Sans les unités de personnel du groupe Travelhouse, car aucune prestation opérationnelle n’est encore intégrée aux présents comptes du groupe.


178

Groupe Migros

Indicateurs du groupe Migros sur 5 ans INDICATEURS EN MILLIONS CHF

CHIFFRE D’AFFAIRES DU GROUPE Variation annuelle en % – EBITDA en % du chiffre d’affaires du groupe – EBIT en % du chiffre d’affaires du groupe – BÉNÉFICE DU GROUPE en % du chiffre d’affaires du groupe – CASH-FLOW en % du chiffre d’affaires du groupe – FREE CASH-FLOW – INVESTISSEMENTS – ACTIF CIRCULANT en % de l’actif total – ACTIF IMMOBILISÉ en % de l’actif total – DETTES À COURT TERME en % du capital total – DETTES À LONG TERME en % du capital total – CAPITAUX PROPRES

2002

2003

2004

2005

2006

20 187 19 824 1 + 0,1

20 013 + 1,0

20 303 + 1,4

20 385 + 0,4

20 644 + 1,3

1 268 6,4

1 290 6,5

1 397 6,9

1 460 7,2

1 545 7,5

451 2,3

484 2,4

543 2,7

607 3,0

632 3,1

178 0,9

372 1,9

545 2,7

699 3,4

754 3,7

1 103 5,6

1 005 5,0

1 187 5,8

1 378 6,8

1 396 6,8

43

– 162

301

319

466

1 208

1 319

996

1 127

989

4 813 29,3

4 844 29,2

5 017 29,8

4 561 27,2

4 856 27,6

11 611 70,7

11 744 70,8

11 822 70,2

12 221 72,8

12 768 72,4

2 981 18,2

3 195 19,3

3 184 18,9

2 795 16,7

3 074 17,5

5 423 33,0

4 999 30,1

4 727 28,1

4 353 26,0

3 846 21,8

8 020

8 394 8 928

9 634

10 704

53,0

57,4

60,7

CAPITAUX PROPRES AVEC INTÉRÊTS MINORITAIRES en % du capital total en % du capital total avec intérêts minoritaires – TOTAL DU BILAN – DÉPENSES À BUTS CULTURELS, SOCIAUX ET POLITICO-ÉCONOMIQUES – EFFECTIF DU PERSONNEL – PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION 2 › Nombre de personnes au 31.12.

48,8

50,6

16 424

16 588

16 839

16 782

17 624

123

114

114

112

116

83 149

81 600

81 049

79 194

62 400

60 571

59 934

59 004

61 252

61 486

79 688 82 272 59 812 61 158 60 192

1 890 739

1 913 531

1 957 804

1 982 033

1 993 543

› Nombre de personnes en moyenne annuelle 3 › Postes à plein temps 31.12. › Postes à plein temps 4 › Postes à plein temps en moyenne annuelle – COOPÉRATEURS MIGROS (sociétaires) 1 2 3+4

2002: Valeur adaptée en raison d’une redéfinition du CA du groupe Hotelplan. 2006: Sans les unités de personnel du groupe Travelhouse, car aucune prestation opérationnelle n’est encore intégrée aux présents comptes du groupe. 2005: Nouvelle méthode de calcul appliquée de manière uniformisée ; valeur de 2004 adaptée


179

Groupe Migros

Bilan du groupe

Actif

NOTES

31.12.2006 MIO CHF

31.12.2005 MIO CHF

Disponibilités

1/14

Titres

2/14

Créances

3/14

1 579 526 827 1 773 151 4 856

1 468 450 738 1 800 105 4 561

TOTA L I M MOBI LISAT IONS

9 890 2 699 179 12 768

9 846 2 309 66 12 221

TOTA L DU BIL A N

17 624

16 782

116 2 706 252 3 074

89 2 513 193 2 795

TOTA L DET T E S À LONG T ER M E

2 852 994 3 846

3 163 1 190 4 353

TOTA L DET T E S

6 920

7 148

TOTA L CA PI TAU X PROPR E S AV EC I N T ÉR ÊTS M I NORI TA I R E S

20 9 914 754 10 688 16 10 704

20 8 900 699 9 619 15 9 634

TOTA L DU BIL A N

17 624

16 782

ACTIF CIRCULANT

Stocks

4

Régularisations sur actif

5

TOTA L ACT I F CI RCU L A N T – ACTIF IMMOBILISÉ Immobilisations corporelles

6

Immobilisations financières

7/14/15

Immobilisations incorporelles

8

Passif DETTES À COURT TERME Dettes bancaires Autres dettes Régularisations sur passif

9/14 10/14 11

TOTA L DET T E S À COU RT T ER M E – DETTES À LONG TERME Dettes financières Provisions

12/14 13

– CAPITAUX PROPRES Capital de coopérative Réserves sur bénéfice Bénéfice du groupe CA PI TAU X PROPR E S SA NS I N T ÉR ÊTS M I NORI TA I R E S Intérêts minoritaires


180

Groupe Migros

Compte de résultat du groupe

NOTES

2006 MIO CHF

2005 MIO CHF

Produits nets des livraisons et services

14/16

Autres produits d’exploitation

14/17

20 321 323 20 644

20 006 379 20 385

12 354 8 290

12 160 8 225

4 481 2 264 1 545 913 632

4 517 2 248 1 460 853 607

222 40 894

203 19 829

139 755

126 703

–1

–4

754

699

CH I F FR E D’A F FA I R E S DU GROU PE – Charges de matières et de services sur produits et services rendus EXCÉDEN T BRU T D’EX PLOI TAT ION – Charges de personnel Autres charges d’exploitation

15/18 14/19/23

EBI T DA Amortissement matériel d’exploitation

6/8

EBI T – Résultat financier Autres résultats

14/20 21

BÉN ÉFICE AVA N T I M PÔTS – Impôts BÉN ÉFICE

22

– Intérêts minoritaires

BÉN ÉFICE DU GROU PE


181

Groupe Migros

Tableau de financement du groupe 2006 MIO CHF

2005 MIO CHF

754 1

699 4

13

882 – 31 –70 –229 6

823 – 35 28 –24 – 201 –54

24

1 375 21

1 240 138

1 396

1 378

–967 51 –75 108 –24 –23 –

–1 101 67 – 1 –7 –20 1

–930

–1 059

466

319

4 44 –324

–487 65 –318

–276

–740

–3

4

1 918 2 105

2 335 1 918

187

–417

1 579 526

1 468 450

2 105

1 918

NOTES

Activité commerciale BÉNÉFICE DU GROUPE Intérêts minoritaires Amortissements sur : › immobilisations corporelles

6

› immobilisations financières › actif immobilisé incorporel

8

Bénéfices comptables issus de la vente d’actifs Produits de participations à la valeur de consolidation sans incidence sur les liquidités Augmentation des provisions (diminution en 2005) FLU X PROV ENA N T DE S OPÉR AT IONS D’EX PLOI TAT ION AVA N T VA RI AT ION DE L’ACT I F CI RCU L A N T N ET Augmentation de l’actif circulant net d’exploitation = FLU X R É SU LTA N T DE L’ACT I V I T É COM M ERCI A L E (CA SH-FLOW) –

Activité d’investissement Investissements en immobilisations corporelles

6

Cession d’immobilisations corporelles Acquisition de participations Cession de participations Investissements en participations de sociétés associées Investissements en immobilisations incorporelles Cession d’immobilisations incorporelles = FLU X R É SU LTA N T DE L’ACT I V I T É D’I N V E ST ISSEM EN T FR EE CA SH-FLOW

8

Activités de financement Dettes financières à court terme Placements financiers Dettes financières à long terme = FLU X R É SU LTA N T DE L’ACT I V I T É DE FI NA NCEM EN T – EF FET DE S COU R S DE CH A NGE SU R L E S LIQU I DI T É S Liquidités en début d’exercice Liquidités en fin d’exercice = AUGM EN TAT ION DE S LIQU I DI T É S (DI M I N U T ION EN 20 0 5) –

Composition du fonds Liquidités Titres = FON DS DE LIQU I DI T É S ET T I T R E S


182

Groupe Migros

Variation des capitaux propres consolidés du groupe Migros CAPITAL DE COOPÉRATIVE

BÉNÉFICES RETENUS

CUMUL DES DIFFÉRENCES DE CHANGE

TOTAL SANS INTÉRÊTS MINORITAIRES

20

8 904

–7

8 917

11

8 928

4

3

699 3

703 3

VALEURS EN MILLIONS CHF

CAPITAUX

PROPRES AU

01.01.2005

TOTAL AVEC INTÉRÊTS INTÉRÊTS MINORITAIRES MINORITAIRES

Variation du capital de coopérative

699

Bénéfice annuel Écarts de conversion de devises étrangères Variations du périmètre de consolidation/ Augmentation des parts de participation Capitaux propres au 31.12.2005 – Ajustement des valeurs de l’exercice précédent basé sur les modifications des méthodes d’inscription au bilan CA PI TAU X PROPR E S AU 01.01. 20 0 6

20

–2 9 601

2 –2

9 619

15

0 9 634

20

310 9 911

–2

310 9 929

15

310 9 944

7

754 7

5

–2 10 688

– Variation du capital de coopérative

754

Bénéfice annuel Écarts de conversion de devises étrangères Variations du périmètre de consolidation/ Augmentation des parts de participation CA PI TAU X PROPR E S AU 31.12. 20 0 6

20

–2 10 663

1

16

755 7 –2 10 704

Le poste « Ajustement des valeurs de l’exercice précédent basé sur les modifications des méthodes d’inscription au bilan » comprend pour l’essentiel les effets suivants (voir aussi Changement de méthodes) : – Le groupe Migros a décidé d’utiliser sous Swiss GAAP FER 16 la norme International Accounting Standard 19 « Prestations envers les collaborateurs » (IAS 19). Sous Swiss GAAP FER 16, les réserves de contributions de l’employeur n’étaient pas inscrites au bilan. Sous IAS 19, les excédents de couverture des caisses de pension du groupe doivent être inscrits à l’actif dans la mesure où ils peuvent être utilisés pour réduire de futurs versements de contributions ou pour améliorer les prestations de l’employeur. Les réserves de contributions de l’employeur, d’un montant de 190,8 millions CHF, ont été inscrites à l’actif au 01.01.06 par une augmentation correspondante des capitaux propres. – La rente de remplacement AVS, qui était jusqu’ici une provision distincte d’un montant de 306,0 millions CHF sous Swiss GAAP FER 16, est désormais affectée aux plans de prévoyance fondés sur la primauté des prestations sous IAS 19. Elle a donc été dissoute au 01.01.06 via les capitaux propres. – Ce poste comprend également l’élimination des bénéfices intermédiaires sur stocks de marchandises inclus au 01.01.06 dans les stocks, d’un montant de 93,9 millions CHF, par une réduction correspondante des capitaux propres. – Après déduction des impôts latents correspondants au taux d’imposition du groupe, il résulte des effets ci-dessus une variation des capitaux propres de 310 millions CHF. Le poste « bénéfices retenus » contient des réserves légales à hauteur de 136 millions CHF (contre 134 en 2005). –

Capital de coopérative – Déclaration PA RTS SOCI A L E S

PART SOCIALE 10.–

PART SOCIALE 20.– /30.– /40.–

TOTAL PARTS SOCIALES

1 980 711 10 286 1 990 997

217 99 316

1 980 928 10 385 1 991 313

19 807 103 19 910

8 –2 6

19 815 101 19 916

01.01.2006 VARIATION

DES PARTS SOCIALES

31.12. 20 0 6 CA PI TA L DE COOPÉR AT I V E EN M I L LI ER S CH F 01.01.2006 Variation du capital de coopérative 31.12. 20 0 6

CAPITAL DE COOPÉRATIVE – DISPOSITIONS STATUTAIRES Chaque coopérative émet des parts sociales libellées à son nom. PARTS SOCIALES : RESPONSABILITÉ : Seul l’actif de la coopérative est engagé pour garantir le passif de la coopérative, à l’exclusion de

toute responsabilité personnelle des coopérateurs.


183

Groupe Migros

Annexe aux comptes du groupe Principes de présentation des comptes Bases générales de présentation des comptes Les comptes du groupe sont établis conformément aux recommandations Swiss GAAP FER. Les bouclements utilisés pour la consolidation sont préparés selon des principes uniformes. L’élaboration des états financiers du groupe exige de la direction d’entreprise de procéder à des estimations et d’adopter des hypothèses qui ont une incidence sur la présentation des montants des actifs et des passifs, des engagements conditionnels ainsi que des charges et produits durant la période sous revue au moment de l’établissement du bilan. Si, à une date ultérieure, des estimations et hypothèses de ce genre, ayant été adoptées en toute conscience par la direction de l’entreprise, viennent à s’écarter de la situation effective, elles seront adaptées en conséquence dans l’exercice durant lequel la situation a changé.

Changements de méthodes – Prévoyance du personnel : Le droit d’option de la recommandation Swiss GAAP FER 16 Obligations de prévoyance a été exercé au 1er janvier 2006. C’est désormais la norme International Accounting Standard IAS 19 qui est utilisée. Pour évaluer les conséquences économiques des organismes de prévoyance sur le groupe Migros, on utilise donc une méthode d’évaluation dynamique, la « méthode des prestations par année de service » (aussi appelée Projected Unit Credit Method ou méthode des unités de crédit projetées). Les conséquences de l’introduction de ce nouveau principe de présentation des comptes sont exposées dans le tableau « Variation des capitaux propres consolidés du groupe Migros », ainsi que dans les notes, au chiffre 15. – Opérations au sein du groupe : Toutes les transactions, relations et bénéfices intermédiaires internes au groupe sont éliminés dans le cadre de la consolidation. De nouveaux systèmes de gestion des marchandises permettent pour la première fois aussi d’éliminer les bénéfices intermédiaires sur stocks de marchandises. L’élimination des bénéfices intermédiaires inclus dans les stocks au 01.01.2006 a lieu via les capitaux propres ; la variation de l’année 2006 est saisie avec incidence sur les résultats du groupe. On renonce à ajuster l’année précédente car l’obtention des informations nécessaires nécessiterait une charge disproportionnée et que les imputations internes

au groupe s’effectuent en outre au prix du marché. Les conséquences de l’introduction de cette nouvelle méthode sont exposées dans le tableau « Variation des capitaux propres consolidés du groupe Migros », ainsi que dans les notes, au chiffre 4.

Changements d’estimation – Changement de la durée d’usage des immobilisations corporelles : La durée d’usage des immobilisations corporelles a été vérifiée lors de l’exercice en cours, ce qui a conduit à un ajustement de la durée d’usage des aménagements intérieurs (réduction de 20 à 15 ans) et de la durée d’usage des installations de production à longue durée de vie (prolongation de 17 à 22–30 ans). Les changements d’estimation seront appliqués prospectivement à partir du 1er janvier 2006.

Date de clôture des comptes Les comptes de toutes les entreprises sont bouclés le 31 décembre, à l’exception de ceux du groupe Hotelplan, qui clôt son exercice le 31 octobre. Les transactions substantielles opérées entre le 31.10 et le 31.12 sont intégrées dans les comptes du groupe.

Périmètre de consolidation Ont été incluses dans le périmètre de consolidation toutes les entreprises contrôlées directement ou indirectement par le groupe Migros. Contrôler signifie disposer de la possibilité d’influencer de manière déterminante les activités financières et opérationnelles de l’entreprise afin de pouvoir en tirer profit. C’est habituellement lorsque le groupe Migros détient directement ou indirectement plus de 50% des droits de vote d’une société. Les sociétés acquises ou cédées au cours de l’exercice sous revue, ainsi que toutes les sociétés aliénées jusqu’à la date de leur cession, seront intégrées, respectivement exclues des comptes du groupe à partir de la date de remise du contrôle des activités de l’entreprise au groupe Migros. Compte tenu de son activité spécifique et afin de préserver la clarté du bilan, la Banque Migros, bien qu’elle soit détenue par le groupe Migros, est exclue de l’intégration globale (voir méthode de mise en équivalence). La Banque Migros publie ses comptes annuels dans son propre rapport de gestion. Le périmètre de consolidation est présenté dans l’annexe, aux pages 219 à 224.


184

Groupe Migros

Méthode de consolidation – Intégration globale Les sociétés sont consolidées selon la méthode de l’intégration globale. La consolidation du capital s’effectue selon la méthode anglo-saxonne ou « purchase accounting ». L’actif et les capitaux étrangers des sociétés rachetées sont réévalués au moment du changement de contrôle, conformément aux principes comptables du groupe ; les ajustements de valeur (positifs et négatifs) sont attribués aux postes correspondants du bilan, et la différence entre le prix d’achat et le capital propre calculé selon les principes de présentation des comptes du groupe, à savoir le goodwill, est portée à l’actif et amortie conformément au plan d’amortissement. Les participations éventuelles de tiers aux sociétés intégralement consolidées figureront de manière séparée en tant que participations au capital propre et au résultat. Si l’intérêt économique sur la part des capitaux propres encore détenue par des actionnaires minoritaires est transféré par contrat au groupe Migros, il n’y pas d’élimination des parts minoritaires dans les capitaux propres et le résultat. Une obligation envers les détenteurs légaux de ces parts figure à la place. – Méthode de mise en équivalence Il existe des participations de plus faible ampleur, comprises entre 20 et 50%, dans des sociétés associées et des entreprises de la communauté. Ces participations sont intégrées dans les comptes du groupe selon la méthode de mise en équivalence ou « equity method » (capital propre au prorata). La Banque Migros est intégrée dans les comptes du groupe conformément à la méthode de mise en équivalence.

Autres participations

VENTE

31.05.2006 06.11.2006 12.01.2006

VENTE

31.05.2006

VENTE

12.01.2006 31.05.2006

VENTE VENTE

VENTE

ENTRÉES Colle SA (France Villa), Paris ACHAT FlowerPower Fitness Wellness GmbH, ACHAT Bienne CHANGT DE MODE D ’ INTÉGR . ILEM SA, Carouge FONDATION Inghams Schweiz AG, Opfikon ACHAT Le Shop SA, Chavannes-de-Bogis Marinshopping Einkaufszentrum AG, FONDATION Zurich ACHAT MS Reiseforum, Meilen Parking Pré de la Tour SA, CHANGT DE MODE D ’ INTÉGR . Pully Parkwirtin «Einfache Gesellschaft», CHANGT DE MODE D ’ INTÉGR . Lucerne CHANGT DE MODE D ’ INTÉGR . SIMGA SA, Carouge ACHAT Skyline Fitness und Freizeit AG Solaria Enterprise Holding AG, Zurich ACHAT ACHAT Travelhouse AG, Zurich ACHAT Travelhouse Holding AG, Zurich ACHAT Travelhouse Management AG, Zurich AUGMENTATIONS DE CAPITAL Migros Deutschland GmbH M-Thoiry SA Migros France SAS E.R.A.S.M.

20.01.2006 06.12.2006 01.01.2006 01.01.2006 01.05.2006 1 04.05.2006 15.12.2006 01.01.2006 01.01.2006 01.01.2006 06.12.2006 15.12.2006 2 15.12.2006 15.12.2006 15.12.2006

NOUVEAU

AUPARAVANT

10 000 8 985 10 500 1 446

5 120 100 1 500 100

VARIATION DE PARTICIPATION NOUVEAU Centravo AG CONSOLIDATION PAR EQUITY Fondation Mi-Terra, Carouge INTÉGRATION GLOBALE

NON CONSOLIDÉE

MILLE CHF MILLE CHF MILLE EUR MILLE EUR

AUPARAVANT

NON CONSOLIDÉE

1 Migros acquiert 80% avec option sur les 20% restants dans Le Shop SA. Une

Toutes les autres participations inférieures à 20% sont portées au bilan à leur coût d’acquisition, moins les corrections de valeur nécessaires. Elles figurent au poste « Placements financiers ».

Variation du périmètre de consolidation Le périmètre de consolidation reflète les changements suivants, intervenus durant l’exercice sous revue : SORTIES Airplan C.V., Haarlem VENTE Ambassador Reisen LIQUIDATION en liq., Solothurn Brooks Beheermaatschappij VENTE B.V., Rijswijk VENTE Brooks Reisburo B.V., Rijswijk Ex Libris GmbH en liquidation, LIQUIDATION Weil am Rhein VENTE Fliegender Holländer GmbH, Aachen

Hotelplan Int. Reisorg. B.V., Rijswijk Ikaros Village Enterprises S.A., Malia M-travel Reisburo B.V., Rijswijk Reisbureau Schoenmaeckers B.V., Maastricht Reisburo Van Staalduinen B.V., Gravenzande Zuid Tours B.V., Zoetermeer

31.05.2006 05.09.2006 31.05.2006 31.05.2006 31.12.2006 31.05.2006

partie de l’option (10,5%) a déjà été exercée en octobre 2006. 2 Hotelplan AG acquiert 70% avec option sur les 30% restants dans le groupe

Travelhouse.

FUSIONS, CHANGEMENTS DE RAISON SOCIALE ET TRANSFERTS DE SIÈGES

Globus Office World AG 21.12.2006 Nouvelle raison sociale : Office World AG 19.12.2006 Magazine zum Globus Nouvelle raison sociale : Magazine zum Globus AG 13.12.2006 Migros Betriebe Birsfelden AG Nouvelle raison sociale : Delica AG 01.01.2006 M-Cumulus Marketing Services AG Transfert d’actif à la Fédération des coopératives Migros Migros Freiburg GmbH 16.05.2006 Fusion avec Migros Deutschland GmbH Migros Lörrach GmbH 16.05.2006 Fusion avec Migros Deutschland GmbH Optigal SA 01.01.2006 Fusion avec Micarna SA


185

Groupe Migros

Opérations au sein du groupe Toutes les transactions, relations et bénéfices intermédiaires internes au groupe sont éliminés dans le cadre de la consolidation.

Conversion des monnaies étrangères Dans les diverses sociétés du groupe, les opérations en monnaies étrangères ont été converties au cours en vigueur au moment de la transaction, respectivement, pour les opérations couvertes par des transactions à terme, aux taux de la couverture. Les comptes annuels préparés en monnaies étrangères sont convertis en francs suisses au taux de fin d’année en vue de la consolidation. Les différences résultant des variations des taux de change d’une année sur l’autre dans la conversion de l’actif net sont compensées dans les capitaux propres consolidés. La conversion des comptes de résultat est réalisée sur la base des cours moyens. Les différences de conversion sont répercutées dans les capitaux propres.

Principes d’évaluation – Liquidités : Les liquidités incluent les avoirs en caisse, les placements à très court terme, les avoirs en comptes courants auprès des banques et autres établissements similaires. Les avoirs en monnaies étrangères sont convertis aux taux de clôture. – Titres : Les titres sont évalués au cours en vigueur au jour de référence du bilan. Ils sont réalisables à brève échéance. – Créances : Elles sont diminuées du ducroire (par correction de valeurs séparées). – Stocks : Les stocks de marchandises sont évalués au prix de revient (coûts d’acquisition ou de production), voire à la valeur nette réalisable si elle est inférieure. Les coûts de production englobent les matières premières, les autres coûts directs et les frais généraux de production incorporables. Pour les principaux stocks, l’évaluation se fonde sur la méthode des moyennes mobiles. – Immobilisations corporelles : Les biens-fonds figurent à leur valeur d’acquisition et ne font pas l’objet d’amortissements. Les autres éléments d’actif ont été portés à leur coût d’acquisition ou de production après déduction des amortissements (linéaires) économiquement nécessaires. Les durées d’usage estimées des principales catégories d’actifs sont les suivantes : Immeubles Installations et équipements techniques Autres immobilisations corporelles

40–50 ans 12–30 ans 3–12 ans

Les valeurs ainsi calculées sont périodiquement vérifiées. La valeur comptable des éléments d’actif ne

saurait être supérieure à la valeur réalisable. La valeur réalisable d’un élément d’actif est égale à la valeur la plus élevée entre la valeur nette de marché (prix de vente) et la valeur utile. Une réduction nécessaire de la valeur comptable à la valeur la plus faible réalisable viendra grever le compte de résultat en tant qu’amortissement exceptionnel. Les frais de réparation et d’entretien sont imputés en permanence au résultat du groupe. – Leasing : Les immobilisations corporelles effectuées dans le cadre de contrats de leasing financier sont amorties en fonction de leur durée d’usage estimée. Les loyers payés selon les contrats de leasing d’exploitation sont pris en compte sur toute la durée du contrat et ont une incidence sur le résultat du groupe. – Immobilisations financières : Les autres participations non consolidées sont inscrites au bilan à la valeur d’acquisition éventuellement diminuée de l’amortissement nécessité par une perte de valeur permanente. – Actif immobilisé incorporel : L’actif immobilisé incorporel inclut des licences, des brevets et autres droits similaires acquis auprès de tiers, des prestations de développement de logiciel ainsi que le goodwill. Les licences, brevets et droits similaires ainsi que les prestations de développement de logiciel sont portés au bilan à leur valeur d’acquisition. On procède chaque année à un test de dépréciation des valeurs inscrites à l’actif et elles sont amorties de façon linéaire sur la durée d’usage prévue. Le goodwill résultant de la consolidation du capital est égal à la différence entre les coûts d’acquisition et les valeurs de marché (« fair values ») des actifs et passifs acquis identifiables. Les dépenses de recherche et développement ne sont pas portées à l’actif, mais grèvent directement le compte de résultat. L’actif immobilisé incorporel est amorti linéairement sur sa durée d’utilisation économique. La durée d’utilisation économique des principales catégories d’actifs immobilisés est la suivante : Goodwill 5–10 ans 5–10 ans Licences, brevets, droits similaires ou durée d’utilisation juridique ou économique plus courte 5–10 ans Frais de développement informatique ou durée d’utilisation juridique ou économique plus courte

– Provisions : Des provisions seront constituées dans la mesure où une obligation légale ou un engagement moral découle d’événements antérieurs et qu’il est prévisible que cet engagement entraînera une sortie de liquidités, à condition toutefois que ce montant puisse être estimé de manière fiable. Les provi-


186

Groupe Migros

sions constituées doivent représenter la meilleure estimation possible de cet engagement définitif. Les engagements probables dont l’existence doit encore être confirmée par des événements futurs ou dont le montant ne peut être estimé de manière fiable seront attribués au poste « engagements conditionnels ». – Impôts : Tous les impôts résultant du bénéfice imposable de l’année d’exercice son imputés au compte de résultat de ce même exercice, indépendamment de leur date d’exigibilité. De plus, des provisions pour impôts latents sont constituées afin de tenir compte des écarts, limités dans le temps, qui existent entre les bilans fiscaux et les bilans du groupe. Les impôts latents se calculent sur la base d’un taux moyen de 21%, identique à celui de l’année précédente et valable dans toute la Suisse. Le montant dévolu à l’année sous revue est pris en considération dans le compte de résultat. Les crédits d’impôts latents résultant de reports de pertes fiscales ne sont pas portés à l’actif. Dans les cas où l’on ne prévoit pas de distribution de bénéfices, les impôts à la source et autres impôts portant sur de possibles versements ultérieurs de bénéfices accumulés des sociétés du groupe ne sont pas pris en compte puisque ces bénéfices sont généralement réinvestis.

Prévoyance du personnel En Suisse, la majeure partie des collaborateurs du groupe Migros bénéficie des plans de prévoyance, fondés sur la primauté des prestations, de la Caisse de pensions Migros ou de la Caisse de pensions du groupe Globus pour la prévoyance professionnelle. Ces institutions de prévoyance sont indépendantes du groupe Migros ; en cas d’insuffisance de couverture de la Caisse de pensions, l’employeur peut cependant être astreint à verser des contributions d’assainissement. A l’étranger, les collaborateurs sont assurés par des plans de prévoyance étatiques fondés sur la primauté des cotisations, sauf en Angleterre. En Suisse, les principales prestations de prévoyance sont des rentes découlant de la prévoyance vieillesse, des engagements supplémentaires découlant de la prévoyance vieillesse complémentaire sous forme de rentes de remplacement AVS (retraite à 63 ans pour les hommes et les femmes) et des contributions de l’employeur aux Caisses de pensions. Les prestations sont fournies à l’issue des rapports entre employé et employeur ; leur financement a lieu pendant la durée de vie active des employés. Des actuaires indépendants évaluent les plans de prévoyance fondés sur la primauté des cotisations à intervalles réguliers (tous les 1 à 3 ans). Les engage-

ments sont calculés selon la « méthode des prestations par année de service » (aussi appelée Projected Unit Credit Method ou méthode des unités de crédit projetées). Les actifs correspondant à la valeur actuelle des engagements fondés sur la primauté des cotisations sont uniquement pris en considération s’ils sont intégrés à une entité autonomisée par l’employeur, p.ex. une fondation. Ces actifs sont évalués à leur valeur économique (fair value). Si la comparaison entre les actifs et les engagements met en évidence un écart lors de la première application d’IAS 19, celui-ci est inscrit au bilan comme actif ou comme passif. L’inscription à l’actif a lieu au maximum dans la mesure des fonds qui sont à la disposition de l’employeur. Ces derniers peuvent uniquement être utilisés dans le cadre de réductions de contributions ou d’améliorations de prestations ; ils n’entraînent pas de flux de fonds vers l’employeur. A posteriori, les gains et pertes actuariels devant être inscrits au prorata correspondent aux gains et pertes actuariels cumulés non inscrits à la fin de l’exercice précédent et qui dépassaient le plus élevé des montants suivants : 10% de la valeur actuelle de l’engagement fondé sur la primauté des cotisations à cette date (avant déduction de l’actif du plan de prévoyance) ou 10% de la « fair value » de l’actif du plan de prévoyance à cette date. L’incidence sur le résultat correspond alors à l’amortissement de ce montant sur la durée d’activité restante moyenne attendue des employés enregistrés dans le plan. Si des améliorations de prestations augmentent les droits garantis ou définitivement acquis des collaborateurs (vested benefits), l’augmentation de l’engagement doit être immédiatement saisi avec incidence sur le résultat.

Saisie des produits, des coûts et des dépenses Le chiffre d’affaires inscrit au bilan correspond aux ventes et livraisons de produits effectuées ainsi qu’aux prestations fournies à des tiers, déduction faite des impôts sur les ventes et des rabais. Les régularisations pour conditions préférentielles accordées aux fournisseurs seront comptabilisées dans la même période que celle durant laquelle ont été opérées les dépenses de matière correspondantes.

Transactions avec des parties liées (voir au chiffre 14) Les activités commerciales développées avec des parties liées se déroulent dans des conditions confor-


Groupe Migros

mes au marché et ne comportent aucune transaction à caractère inhabituel.

Principes de gestion du risque financier Gestion des risques Dans le cadre de ses activités commerciales, le groupe Migros est exposé à de multiples risques financiers, comme p.ex. les risques liés à l’évolution des monnaies et des taux d’intérêt, les risques liés aux variations de la structure financière ou aux variations des cours des actions. – Risques liés au marché : Le groupe Migros est exposé aux risques liés au marché, qui portent essentiellement sur la valeur de marché des liquidités, des titres et des participations investis. Ces risques sont constamment surveillés. En congruence avec la politique de risque interne, on recourt à des instruments dérivés afin de couvrir et de gérer certains risques. Le groupe Migros ne s’engage dans aucune transaction financière qui, au moment de la conclusion de la transaction, comporte un risque non estimable. – Risques liés aux monnaies étrangères : En tant que groupe de commerce de détail déployant l’essentiel de ses activités en Suisse, Migros achète pour une part importante des marchandises à l’étranger et en monnaies étrangères. Le groupe exerce en outre des activités à l’étranger comme p.ex. Hotelplan. C’est la raison pour laquelle des fluctuations de cours de change peuvent considérablement influencer le compte de résultat, surtout sous la forme de risques liés aux transactions et, dans une mesure limitée, sous la forme de risques de conversion. Les risques liés aux devises sont surveillés en permanence. Pour couvrir les dépenses en monnaies étrangères et éventuellement pour maintenir la valeur des actifs, on fait principalement appel à des transactions à terme sur devises et, dans une mesure restreinte, à des options sur devises. – Risques liés aux taux d’intérêt : Compte tenu de la volatilité des taux d’intérêt du marché, le groupe Migros est exposé à ces risques. Les dépôts à vue, les placements sur le marché monétaire et les placements obligataires sont soumis à un risque lié aux taux d’intérêt qui peut avoir des répercussions négatives sur le patrimoine et les résultats du groupe. Il existe également des risques liés aux taux d’intérêt sous l’angle du financement. Celui-ci est constitué par des crédits « roll-over » porteurs d’intérêts variables octroyés par des banques nationales et internationales, par des emprunts à intérêts fixes contractés sur le marché des capitaux, ainsi que par les placements des collaborateurs rémunérés par des intérêts variables.

187

Si nécessaire, les risques consécutifs liés aux taux d’intérêt seront couverts par des instruments financiers comme les swaps sur taux d’intérêt et les « forward rate agreements ». – Risques liés aux actions : Migros achète des actions, dans une mesure limitée, afin de placer ses liquidités. Ce faisant, elle veille à diversifier ses placements en actions de manière appropriée selon les marchés, les titres et les secteurs. Le groupe réduit les risques de perte de valeur en procédant à des analyses avant l’achat de titres, en privilégiant les titres de première qualité et en surveillant constamment la performance et les risques des investissements. – Produits de base : Migros est exposée à un risque de prix lorsqu’il s’agit de procéder à des achats prévisionnels de produits de base (« commodities ») qui sont utilisés comme matières premières dans les affaires du groupe. Afin de gérer le risque de fluctuation des prix, le groupe Migros procède à des opérations à terme sur ces achats planifiés. – Risques de contrepartie : Les risques de contrepartie englobent le risque de solvabilité pour les titres usuellement traités sur le marché, le risque de défaillance pour les instruments financiers dérivés, ainsi que le risque de crédit sur les avoirs en comptes courants et les dépôts à échéance fixe. Le groupe réduit le risque de solvabilité en n’achetant par principe que des obligations de débiteurs notés « A » au minimum ou qui bénéficient d’un rating correspondant attribué par une grande banque suisse. Dans certains cas, on achète également des obligations de débiteurs faisant l’objet d’un rating inférieur ; toutefois, l’achat n’intervient qu’après une analyse approfondie et après une appréciation positive des risques éventuels. Afin d’éviter les risques cumulés, le portefeuille obligataire est largement diversifié. On réduit le risque de défaillance en sélectionnant exclusivement de très bonnes banques et établissements financiers en tant que contreparties. Les risques de crédit sont surveillés et limités de manière stricte par le biais d’un système de limites de crédit. Les limites de crédit par contrepartie auxquelles le groupe est exposé se fondent sur un système interne de rating qui est attribué sur la base d’un rating officiel, d’une grande banque ou de nos propres analyses. – Risques de liquidité : Par principe, les sociétés du groupe Migros sont elles-mêmes responsables de la gestion de leurs liquidités. Le placement de liquidités non nécessaires à l’exploitation, ainsi que l’acquisition de prêts afin de surmonter des difficultés financières passagères ou afin de financer des inves-


188

Groupe Migros

tissements peuvent être opérés de manière centralisée auprès de la Fédération des coopératives Migros, qui joue le rôle de banque interne. Cette fonction de banque interne permet à la Fédération des coopératives Migros de contrôler la majeure partie des flux de liquidités au sein du groupe. Afin d’être en mesure de satisfaire en tout temps aux exigences consécutives en matière de liquidités, la Fédération des coopératives Migros détient suffisamment de réserves en liquide et suffisamment de titres aisément réalisables. De surcroît, la solvabilité du groupe lui permet de se procurer des liquidités à des conditions favorables pour ses activités de financement sur les marchés nationaux et internationaux des capitaux.

vols) et qu’il leur faut de surcroît assumer les risques liés aux prix et aux effets de change, les affaires d’un voyagiste sont caractérisées par de faibles marges. Dans ce secteur, la gestion des risques revêt dès lors une double importance: d’une part, afin de garantir les calculs effectués, et d’autre part, afin d’optimiser les risques liés au taux d’utilisation des capacités. La surveillance globale a lieu au niveau de la direction du groupe. – Migrol : Chez Migrol, ce sont surtout les risques liés aux prix et les risques liés aux effets de change des affaires pétrolières qui sont au premier plan. Ces risques sont partiellement couverts en recourant à des transactions à terme sur devises et sur marchandises. Dans les domaines où l’on ne recourt par à des instruments financiers, on inclut dans le calcul des valeurs empirique moyennes.

Instruments financiers dérivés Le groupe recourt aux instruments financiers dérivés afin de se couvrir et d’optimiser le contrôle des flux de marchandises et des positions financières dans le cadre de la gestion des actifs et des passifs du groupe. En règle générale, les crédits bancaires à moyen terme et à long terme sont assortis de taux d’intérêt variables. Pour les cas où cela s’avère judicieux, on fixe les taux d’intérêt correspondants au moyen de swaps sur la durée des crédits. Afin de se prémunir contre une hausse potentielle des taux d’intérêt, les futurs emprunts planifiés sont éventuellement couverts, en partie ou en totalité, par des swaps sur le marché des capitaux. L’aperçu qui figure en page 203 présente les instruments financiers dérivés utilisés, avec leurs valeurs contractuelles sous-jacentes et leurs valeurs de remplacement brutes positives ou négatives. Les valeurs de remplacement représentent les valeurs de marché au jour de référence du bilan.

Gestion des risques dans certaines entreprises spécifiques – Banque Migros : Pour assurer le succès de l’entreprise dans le domaine des affaires bancaires, la gestion des risques joue un rôle primordial. C’est la raison pour laquelle la perception, la gestion et le pilotage des risques sont considérés, au sein de la Banque Migros, comme une compétence centrale et globale. La surveillance des catégories de risque primaires (à savoir risque de crédit, risque financier de marché, risque opérationnel, y compris la sécurité informatique, risque juridique et compliance) est exercée au niveau de la direction au sein du « Risk Council ». – Hotelplan : Alors qu’elles sont exposées aux risques élevés liés au taux d’utilisation des capacités (lits,

Gestion des assurances Pour savoir s’il y a lieu d’autofinancer un risque donné, c’est-à-dire s’il convient de l’assumer par le biais d’une « assurance propre » ou plutôt de le répercuter sur une assurance appropriée, on prend généralement une telle décision sur la base des situations de risque existantes et du potentiel de sinistre, avec pour critères la probabilité de survenance ainsi que l’ampleur du sinistre. – Assurances choses/assurances perte d’exploitation : Pour les risques liés aux choses (incendie, phénomènes naturels, vol par effraction, dégâts des eaux, matériel informatique), la FCM pratique la «propre assurance», c’est-à-dire que les risques fréquents sont assumés par le groupe lui-même jusqu’à concurrence d’un certain montant. Les risques importants et les risques de catastrophe sont couverts par une police de groupe – Assurance responsabilité civile : Pour toutes les entreprises qui font partie du groupe Migros, il existe une protection d’assurance pour les risques responsabilité civile d’entreprise et responsabilité civile du fait des produits, par le biais d’un contrat de base et d’un contrat d’excédent. – Assurance transport : Les importations et exportations des produits alimentaires et non alimentaires sont couvertes par une « solution de propre assurance ». Les sinistres importants sont couverts par une « réassurance ». – Assurance véhicules à moteur : Pour l’assurance responsabilité civile obligatoire et l’assurance tous risques, il existe une assurance de flotte du groupe. – Autres risques : Pour les risques spéciaux tels que constructions nouvelles/transformations, machines, etc., il existe des polices distinctes en fonction de la situation de risque ainsi que de son assurabilité.


189

Groupe Migros

Notes sur le bilan du groupe 1

2006 MIO CHF

2005 MIO CHF

839 740 1 579

665 803 1 468

DISPONIBILITÉS

Avoirs en caisse, en comptes de chèques postaux et en banques Fonds à terme (avec échéance à moins de 12 mois) TOTA L –

2

TITRES

Obligations Actions TOTA L

487 39 526

360 90 450

3

CRÉANCES

Créances sur livraisons et services Autres créances à court terme TOTA L

509 318 827

466 272 738

4

STOCKS

Matières premières et consommables En cours de transformation Marchandises commerciales Stocks obligatoires TOTA L –

277 58 1 419 19 1 773

274 70 1 438 18 1 800

> L’augmentation des avoirs en caisse, en comptes de chèques postaux et en banques est due à la conjoncture favorable pour les liquidités à la date de clôture. Les fonds à terme englobent notamment une tranche de 285 millions CHF (contre 75 millions lors du précédent exercice) qui est placée à la Banque Migros. Ce poste sert à maintenir les liquidités de la communauté Migros. — > Les titres des actifs circulants servent également à conserver le niveau des disponibilités. Ils sont évalués à leur valeur de marché à la date de clôture du bilan. Les placements en papiers-valeurs ont pour but de dégager un rendement positif sur le capital investi. Le taux de rendement doit se situer à long terme au-dessus du niveau des coûts de refinancement du groupe Migros. Lors de l’exercice sous revue, des placements supplémentaires d’obligations ont été opérés, principalement par la Fédération des coopératives Migros, dans le cadre de l’objectif général. — > Les autres créances contiennent notamment des avoirs en impôt anticipé, des services payés d’avance, des comptes de compensation sur les immeubles et le personnel, ainsi que des avoirs sur les comptes courants en relation avec les fondations. — > Les bénéfices intermédiaires inclus dans les stocks au 01.01.2006, à hauteur de 93,9 millions CHF, ont été éliminés via les capitaux propres. L’écart de 7,1 millions au 31.12.2006 est inscrit dans les charges de matière avec incidence sur le résultat. A la date de clôture du bilan, les stocks sont au total corrigés de 101,0 millions CHF de bénéfices intermédiaires. En tenant compte de l’élimination des bénéfices intermédiaires, les stocks augmentent par rapport au précédent exercice. Cette hausse est notamment due à l’augmentation de la disponibilité des marchandises dans les stocks. —


190

Groupe Migros

5

2006 MIO CHF

2005 MIO CHF

15 50 86 151

11 43 51 105

RÉGULARISATIONS SUR ACTIF

Intérêts Charges payées d’avance Autres régularisations TOTA L –

6

IMMOBILISATIONS CORPORELLES VALEURS EN MILLIONS CHF

> La variation des charges payées d’avance ainsi que des autres régularisations est notamment imputable aux entreprises nouvellement intégrées au périmètre de consolidation. —

TERRAINS ET CONSTRUCTIONS

INSTALL ATIONS TECHNIQUES ET MACHINES

AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES

IMMOBILISATIONS EN COURS

TOTAL ACTIF IMMOBILISÉ 2006 2005

8 596 160 –191 195 6 –27 8 739 –

9 206 398 –362 150 2 –6 9 388 1

1 661 102 –153 4 1 –5 1 610 1

543 307 67 –358 – – 559 –

20 006 967 –639 –9 9 –38 20 296 2

19 471 1 101 –570 – 4 – 20 006 2

3 320 266 –94 5 1 –20 3 478

5 675 507 –367 –4 1 –8 5 804

1 165 107 –144 –1 – –5 1 122

– 2 – – – – 2

10 160 882 –605 – 2 –33 10 406

9 856 823 –521 – 2 – 10 160

5 261 –

3 584 –

488 1

557 –

9 890 1

9 846 1

VA L EU R D’ACQU ISI T ION État au 31.12.2005 Acquisitions Cessions Reclassements Différences de change Variation du périmètre de consolidation ÉTAT AU 31.12. 20 0 6 › dont leasings financiers – A MORT ISSEM EN TS État au 31.12.2005 Année en cours Cessions Reclassements Différences de change Variation du périmètre de consolidation ÉTAT AU 31.12. 20 0 6 VALEUR NETTE AU 31.12.2006 › dont leasings financiers

L E S I M MOBI LISAT IONS ENGLOBEN T DE S I N V E ST ISSEM EN TS POU R L E PROJ ET W E STSI DE .

Migros Aar a l’intention de construire un centre commercial et de loisirs WESTside à Brünnen, à l’ouest de Bernee. WESTside sera intégré à la superstructure couvrant l’autoroute à Bernee-Brünnen, qui crée des logements pour 2600 personnes et qui met en œuvre un concept pilote de raccordement aux transports publics (RER tram, bus et autoroute). Migros Aar a investi et inscrit à l’actif 244,8 millions CHF au 31.12.2006, via la Neue Brünnen AG, une filiale à 100 % de Migros Aar, pour des prestations de terrassement et d’infrastructure, des coûts de planification et de construction, des prestations de maître d’ouvrage et des dépenses de promotion (vente et location de zones partielles). Les locataires sont actuellement sélectionnés pour les surfaces de vente. Les négociations ont été engagées avec des exploitants potentiels pour le cinéma, l’hôtel et la résidence pour personnes âgées. Le conseil d’administration et la direction partent aujourd’hui du principe que ce projet est réalisable sans modifications importantes et que les locations permettront d’obtenir un rendement global convenable. CH A RGE S D’I N T ÉR ÊT I NSCRI T E S À L’ACT I F

Les acquisitions comprennent des charges d’intérêt inscrites à l’actif à hauteur de 25 millions CHF (contre 19 millions en 2005). L’inscription à l’actif correspondante est en relation avec des gros projets. R ECT I FICAT IONS DE VA L EU R

Lors de l’exercice de référence, des tests de dépréciation ont été effectués sur des biens immobilisés spécifiques. Il en a résulté des rectifications des valeurs comptables respectives à hauteur de 36 millions CHF (contre 27 millions en 2005), qui sont inscrites au poste Amortissements de l’exercice en cours.


191

Groupe Migros

VA L EU R S A SSU R ÉE S CON T R E L’I NCEN DI E Biens meubles Immeubles

2006

2005

8 787 11 802

11 450

8 460

LEASINGS FINA NCIERS

Pour l’exercice sous revue, les immobilisations corporelles financées par leasing représentent une valeur nette de 1 million CHF dans le bilan. Les dettes correspondantes représentent 1 million CHF dans la note 12 (dettes financières, banques et autres établissements de crédit). – 2006 MIO CHF

7

IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES

Dépôts bancaires à long terme Autres créances à long terme Participations consolidées selon la méthode de mise en équivalence (equity method) Autres participations non consolidées TOTA L –

2005 MIO CHF

202 290

148 106

2 193 14 2 699

1 951 104 2 309

> Les dépôts bancaires à long terme contiennent 110 millions CHF de prêts ordinaires et de postposition à la Banque Migros, un chiffre inchangé par rapport au précédent exercice. Les Autres créances à long terme englobent les réserves de contributions de l’employeur qui doivent désormais être inscrites à l’actif sous IAS 19 (voir changements de méthode), à hauteur de 219 millions CHF. Ce poste contient en outre des prêts aux fondations proches de Migros (16 millions CHF) ainsi que des placements auprès d’organismes non bancaires. Participations selon la méthode de mise en équivalence: ce poste contient pour l’essentiel la participation dans la Banque Migros. Lors de l’exercice de référence, des participations supplémentaires dans des sociétés associées sont venues s’ajouter au périmètre de consolidation du groupe Migros, lesquelles doivent également être traitées selon la méthode de mise en équivalence (voir Variation du périmètre de consolidation). La diminution des Autres participations non consolidées résulte principalement de la vente de la participation Generali Holding (Schweiz) AG. Cette vente engendre un bénéfice comptable qui est inclus dans le compte de résultat, annexe 20 Résultat financier, dans la rubrique correspondante. —


192

Groupe Migros

8

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES VALEURS EN MILLIONS CHF

FRAIS DE DÉVELOPPEMENT (INFORMATIQUE)

LICENCES, BREVETS, DROITS DE PUBLICATION

GOODWILL

FRAIS D’ORGANISATION

TOTAL IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 2006 2005

118 19 –11 2 1 4 133

27 4 –7 3 – 35 62

274 – –1 – 1 70 344

14 – – – – – 14

433 23 –19 5 2 109 553

434 20 –23 1 1 – 433

83 13 –11 – – 2 87

22 3 –7 – – – 18

253 14 –1 – – –9 257

9 3 – – – – 12

367 33 –19 – – –7 374

360 28 –22 1 – – 367

46

44

87

2

179

66

VA L EU R D’ACQU ISI T ION État au 31.12.2005 Acquisitions Cessions Reclassements Différences de change Variation du périmètre de consolidation ÉTAT AU 31.12. 20 0 6 – A MORT ISSEM EN TS État au 31.12.2005 Année en cours Cessions Reclassements Différences de change Variation du périmètre de consolidation ÉTAT AU 31.12. 20 0 6 VALEUR NETTE AU 31.12.2006

Frais de développement (informatique) : dans des cas exceptionnels, des logiciels développés en interne ou acquis à l’extérieur ont été portés à l’actif du bilan ; leur durée d’amortissement est de 3 à 5 ans. Les frais de développement informatique importants portent notamment sur des licences de logiciels SAP ainsi que sur les coûts de développement d’un système informatique destiné aux caisses. Variation du périmètre de consolidation : l’augmentation résulte essentiellement d’acquisitions d’entreprises dans le groupe Hotelplan et dans la Fédération des coopératives Migros (voir Variation du périmètre de consolidation). – 2006 MIO CHF

9

DETTES BANCAIRES TOTA L

2005 MIO CHF

116

89

> Il existe des dettes bancaires envers des banques suisses et étrangères. Leur augmentation par rapport au précédent exercice est notamment due aux liquidités disponibles à la date de clôture des comptes. —


193

Groupe Migros

2006 MIO CHF

10

AUTRES DETTES

1 504 233 969 2 706

Livraisons et services Comptes M-Participation Autres dettes à court terme TOTA L

11

2005 MIO CHF

1 462 236 815 2 513

RÉGULARISATIONS SUR PASSIF

Droits de scolarité perçus par les Écoles-clubs Loyers Intérêts Autres régularisations TOTA L

32 5 60 155 252

26 2 45 120 193

12

DETTES FINANCIÈRES

Emprunts obligataires ÉMIS PAR

ÉCHÉANCE

DURÉE

FCM

25.04.2008

2001–2008

3,75

FCM

03.05.2011

2004–2011

2,5

Total Emprunts obligataires Dettes à garantie immobilière Comptes de placement du personnel Banques et autres établissements de crédit Autres fonds à terme et prêts TOTA L –

TAUX

350 200 550 143 1 486 560 113 2 852

350 200 550 145 1 613 724 131 3 163

> Les comptes M-Participation sont basés sur le règlement de la participation financière de la communauté Migros. Les avoirs en résultant pour les collaboratrices et collaborateurs habilités à les percevoir conformément au règlement bénéficient d’un taux préférentiel. Les autres dettes à court terme contiennent notamment des paiements anticipés de clients, des prestations de garantie en cours de traitement et des dettes de TVA à régler, ainsi que l’obligation envers les clients découlant du programme M-Cumulus. —

> L’augmentation des Autres régularisations résulte d’une inscription au bilan des comptes de placement du personnel conformément à leur valeur, en tant qu’engagement de tiers non réglé envers les collaborateurs, qui doit être versé après la date de clôture du bilan. —

> Les comptes de placement du personnel bénéficient d’un taux d’intérêt préférentiel. Les fonds supérieurs à 25000 CHF peuvent être retirés moyennant un préavis de 3 mois. Le taux d’intérêt préférentiel s’applique aux placements jusqu’à un montant maximal. La diminution réglementaire de ce montant au 01.01.2007 a déjà entraîné une sortie de liquidités lors de l’exercice écoulé. Le poste «banques et autres établissements de crédit» contient des emprunts en francs suisses et en euros. —


194

Groupe Migros

13

PROVISIONS VALEURS EN MILLIONS CHF IMPÔTS L ATENTS VA L EU R COM P TA BL E AU 01.01. 20 0 5

AUTRES

TOTAL

22 7 – –4

9 2 – –4

146 62 – –79

Différences de change

761

8

306

25

4

86

1 190

83 844 16

– 8 –

–306 0 –

– 25 4

– 4 –

10 96 76

Sortie du paramètre de consolidation Dissolution

VA L EU R COM P TA BL E AU 31.12. 20 0 5

311 29 – –31

POUR-CENT CULTUREL

Reclassement

Entrée dans le paramètre de consolidation Utilisation (mobilisation)

20 4 – –14

AUTRE PRÉVOYANCE DU PERSONNEL

1 244 134 – –132 – –56 – –

Constitution (affectation)

736 30 – –

RENTE DE REMPL ACEMENT AVSIMPÔTS MIGROS

–5

–2

–3

–3

–43

– Ajustement des valeurs de l’exercice précédent sur la base des changements de méthodes d’inscription au bilan ÉTAT AU 01.01. 20 0 6 Constitution (affectation)

–1

–1

–213 977 96 8 –54 – –31 – –2

867

1

25

3

98

994

Entrée dans le paramètre de consolidation

8

Utilisation (mobilisation)

–2

–3

–1

–48

Sortie du paramètre de consolidation

Dissolution

–5

–26

Reclassement Différences de change VA L EU R COM P TA BL E AU 31.12. 20 0 6

Les provisions pour impôts latents se calculent à partir de la différence entre les capitaux propres selon les bilans statutaires et la valeur au bilan du groupe. Au cours de l’année sous revue, les impôts latents sont calculés avec le taux fiscal applicable au groupe, inchangé par rapport au précédent exercice. Par prudence, les crédits d’impôts latents sur les bénéfices résultant de reports de pertes fiscales ne sont pas portés à l’actif. Il existe dans le groupe des reports de pertes fiscales de 318 millions CHF (contre 278 millions en 2005). Les entreprises Migros sont tenues de verser une rente de remplacement AVS-Migros pour les années de transition s’écoulant entre l’âge général de la retraite de Migros et l’âge normal de la retraite. Les obligations accumulées à la date de clôture du bilan sont inscrites au poste Rente de remplacement AVS-Migros. Sous IAS 19, la rente de remplacement AVS est désormais affectée aux plans de prévoyance fondés sur la primauté des contributions ; elle est donc dissoute via les capitaux propres au 01.01.06 (voir aussi Changements de méthodes). Le poste « Ajustement des valeurs de l’exercice précédent sur la base des changements de méthodes d’inscription au bilan » englobe notamment ce processus, les impôts latents au prorata sur tous les effets découlant des changements de méthodes ayant été déduits. Le poste « Autres provisions » contient des dettes importantes pour des risques liés à des sinistres, qui ont conduit à des constitutions resp. à des dissolutions correspondantes lors de l’exercice de référence sur la base de l’évaluation courante. –


195

Groupe Migros

14

PARTIES LIÉES VALEURS EN MILLIONS CHF

BANQUE MIGROS ET FONDATIONS À VOCATION COMMERCIALE

FONDATIONS DE PRÉVOYANCE DU PERSONNEL

FONDATIONS ET SOCIÉTÉS RELEVANT DU POUR-CENT CULTUREL

297 – 2

– – 5

– – 25

297 0 32

179 0 10

– 152 (60) 12 – 38

– –

11 22

– 80 35

– 20 5

11 174 (60) 12 100 78

– 174 (60) 17 87 87

5 1 2

2 1 34

5 6 15

12 8 51

19 17 44

7 3

– –

– –

7 3

14 11

TOTAL 2006 2005

BI L A N Disponibilités Titres Créances Cessions d’immobilisations corporelles Placements financiers (dont prêts de rang postérieur) Dettes bancaires (court terme) Autres dettes (court terme) Dettes financières –

> Outre les créances et dettes ci-contre, les comptes consolidés du groupe comprennent également les charges et produits résultant de transactions avec des parties liées. Comme le prescrit la recommandation Swiss GAAP FER 15, toutes les transactions entre des parties liées qui sont incluses dans les postes du bilan et du compte de résultat sont mentionnées. Les transactions ont été réalisées aux conditions du marché. —

COM P T E DE R É SU LTAT Produit net des livraisons et services Autres produits d’exploitation Autres charges d’exploitation – R É SU LTAT FI NA NCI ER Produit des intérêts Charge d’intérêts –

15

ACTIFS DÉCOULANT DES RÉSERVES DE CONTRIBUTIONS DE L’EMPLOYEUR

COM P T E DE T R A NSI T ION DE L A VA L EU R ACT U EL L E DE L A DET T E FON DÉE SU R L A PRI M AU T É DE S PR E STAT IONS ET DE L A J UST E VA L EU R (FA I R VA LU E) DE L’AVOI R DU PL A N DE PR ÉVOYA NCE SU R L E S POST E S PORT É S AU BI L A N

31.12.2006 MIO CHF

15 852 –17 208 –1 356 180 957

Valeur actuelle des droits des plans avec avoir exclu Avoir de prévoyance aux valeurs du marché I NSU F FISA NCE DE COU V ERT U R E / (EXCÈ S DE COU V ERT U R E) Bénéfices (pertes) actuariels non encore inscrits Actifs non inscrits en raison du plafond (asset ceiling) DET T E N ET T E (AVOI R N ET) PORT ÉE AU BI L A N DÉCOU L A N T DE S PL A NS DE PR ÉVOYA NCE FON DÉ S SU R L A PRI M AU T É DE S PR E STAT IONS

–219

– RÉSERV ES DE CONTRIBUTIONS DE L’EM PLOY EU R (RCE) VALEUR EN MIO CHF NOMINALE 31.12.2006

RENONCIATION À L’UTILISATION 31.12.2006

AUTRE RECTIFICATION DE VALEUR 31.12.2006

BIL AN 31.12.2006

BIL AN 01.01.2006

RÉSULTAT DÉCOUL ANT DE L A RCE 2006

219

219

191

28

Le groupe Migros a décidé d’utiliser sous Swiss GAAP FER 16 la norme International Accounting Standard 19 « Prestations envers les collaborateurs » (IAS 19) (voir aussi Changements de méthodes). La juste valeur de l’avoir du plan présente un excès de couverture de 1 356 millions CHF par rapport à la valeur actuelle des dettes fondées sur la primauté des prestations. L’excès de couverture des Caisses de pensions doit être porté à l’actif par le groupe Migros dans la mesure où ils peuvent être utilisés pour réduire de futurs versements de contributions de l’employeur. Les réserves de contributions de l’employeur, en tant que composante de l’excès de couverture, remplissent ces conditions et ont été inscrites à l’actif au 31.12.06 à hauteur de 219 millions CHF.


196

Groupe Migros

31.12.2006 MIO CHF VARIATION DE LA VALEUR ACTUELLE DE LA DETTE FONDÉE SUR LA PRIMAUTÉ DES PRESTATIONS ÉTAT AU 1 ER JA N V I ER 20 0 6

15 394 7 420 447 185 7 –608 – –2 – 2 15 852

Variation du périmètre de consolidation Coût des services rendus Charges d’intérêts Contributions des employés Bénéfices actuariels (pertes) Prestations versées Coût des services rendus à compenser a posteriori Diminutions du plan Règlements du plan Conversion des monnaies ÉTAT AU 31 DÉCEM BR E 20 0 6

> Le coût des services rendus désigne l’augmentation de la valeur actuelle d’une dette fondée sur la primauté des prestations qui revient à la prestation de travail fournie par les employés lors de la période sous revue. Les charges d’intérêts correspondent à l’augmentation de la valeur actuelle d’une dette fondée sur la primauté des prestations durant une période, augmentation qui résulte du fait que la date de fourniture de la prestation s’est rapprochée. —

– VARIATION DE LA JUSTE VALEUR DE L’AVOIR DU PLAN ÉTAT AU 1 ER JA N V I ER 20 0 6

16 231 11 763 186 438 185 –608 – 2 17 208

Variation du périmètre de consolidation Produits attendus sur l’avoir du plan Bénéfices actuariels/(pertes) Contributions de l’employeur Contributions des employés Prestations versées Règlements du plan Conversion des monnaies ÉTAT AU 31 DÉCEM BR E 20 0 6 –

CATÉGORIES DE PLACEMENT DE L’AVOIR DU PLAN ET RENDEMENTS ESCOMPTÉS Actions Obligations Hypothèques Placements alternatifs Biens immobiliers Autres TOTA L –

CATÉGORIE DE PLACEMENT 31.12.2006 EN %

29,7 33,3 4,7 3,8 22,6 5,9 100,0

RENDEMENTS ESCOMPTÉS EN %

6,50 3,01 2,85 6,17 4,50 0,50

> Les bénéfices et pertes actuariels se composent (a) des ajustements résultant de l’expérience (les incidences des écarts entre les anciennes hypothèses actuarielles et l’évolution effective) ; et (b) des incidences des modifications des hypothèses actuarielles. Lors de l’exercice écoulé, le rendement effectif est supérieur au rendement escompté de l’avoir du plan ; il en résulte une augmentation adéquate de l’avoir du plan. —

> Le rendement escompté de l’avoir du plan se base sur des estimations par projection des produits à long terme des placements de capitaux existants. - L’avoir du plan contient des titres d’obligation de la FCM et de la Banque à hauteur de 215 millions CHF. - L’avoir du plan contient également des immeubles utilisés par le groupe Migros, à hauteur de 630 millions CHF. - Le groupe Migros estime qu’il versera des contributions à hauteur de 440 millions CHF lors de l’exercice 2007. —


197

Groupe Migros

2006 MIO CHF MONTANTS DÉCOULANT DES PLANS FONDÉS SUR LA PRIMAUTÉ DES PRESTATIONS ET DES CONTRIBUTIONS INSCRITS DANS LE COMPTE DE RÉSULTAT

605 447 –185 –764 – –2 – 310

Coût des services rendus Charges d’intérêts Contributions des employés Produits attendus sur l’avoir du plan (Bénéfices)/Pertes actuarielles saisies Incidences des diminutions et règlements du plan Coût des services rendus à compenser a posteriori Incidences du plafond (IAS § 19.58b) CH A RGE S DE PR ÉVOYA NCE V I EI L L E SSE POU R L E S PL A NS FON DÉ S SU R L A PRI M AU T É DE S PR E STAT IONS Charges de prévoyance pour les plans fondés sur la primauté des contributions TOTA L CH A RGE S DE PR ÉVOYA NCE Produits effectifs sur l’avoir du plan

> La nouvelle méthode d’inscription au bilan des plans de prévoyance fondés sur la primauté des prestations n’a pas d’incidence sur les charges de personnel de l’exercice 2006. —

411 8 419 911

– 31.12.2006 EN %

HYPOTHÈSES ACTUARIELLES SOUS-JACENTES

3,0 4,7 2,0 1,0

Taux d’escompte Rendement escompté sur l’avoir du plan Évolution escomptée des salaires Évolution escomptée des rentes –

ÉVOLUTION DE DIFFÉRENTES VALEURS DE RÉFÉRENCE D’IAS 19 Valeur actuelle de la dette fondée sur la primauté des prestations Juste valeur de l’avoir du plan (EXCÉDEN T) / DÉFICI T DU PL A N Ajustement empirique des dettes du plan Ajustement empirique de l’avoir du plan –

31.12.2006 MIO CHF

01.01.2006 MIO CHF

15 852 –17 208 –1 356 – –181

15 394 –16 231 –837

> Le calcul des dettes et de l’avoir du plan escomptés, ainsi que des charges pour les plans fondés sur la primauté des prestations nécessite des hypothèses actuarielles et d’autres hypothèses définies au niveau de la société et du pays. Les hypothèses susmentionnées sont des moyennes pondérées. —


198

Groupe Migros

Notes sur le compte de résultat du groupe 2006 MIO CHF

2005 MIO CHF

14 547 1 123 797 3 722 132 20 321

14 505 1 104 751 3 432 214 20 006

16 PRODUIT NET DES LIVRAISONS ET SERVICES PAR SECTEURS Coopératives Globus Industrie Commerce & Logistique FCM TOTA L –

16

PRODUIT NET DES LIVRAISONS ET SERVICES PAR SEGMENTS

Commerce de détail Commerce de gros Restauration Loisirs/Fitness Formation/Culture Voyages Combustibles et carburants Produit des immeubles/autres TOTA L –

14 364 1 140 685 106 165 1 748 1 671 442 20 321

14 262 1 167 734 100 168 1 717 1 413 445 20 006

> Le produit net des livraisons et services effectués avec des tiers réalisé durant l’exercice sous revue a été regroupé par secteurs. Suite à l’assainissement structurel (fermeture d’Interio Allemagne en 2006), le groupe Globus enregistre une hausse de 23 millions CHF, soit 3,0%. Ce bon résultat est dû aux grands magasins Globus et à Interio, où la rénovation des magasins et l’actualisation des assortiments se révèlent particulièrement payantes. L’augmentation du chiffre d’affaires de l’industrie s’explique en grande partie par une hausse des activités à l’exportation. Dans le secteur Commerce & Logistique, Hotelplan enregistre une bonne croissance de son chiffre d’affaires. En données corrigées de la vente de sa filiale néerlandaise, la croissance d’Hotelplan se monte à 6,6%; toutes les filiales ont contribué à ce bon résultat. Migrol enregistre une hausse de son chiffre d’affaires grâce à l’accroissement de ses ventes et à l’augmentation des prix du pétrole. — > Afin d’assurer une plus grande transparence sur les CA réalisés, nous faisons figurer le produit net des livraisons et services par segments. Ces indications supplémentaires permettent de fournir des informations ciblées sur les différentes activités commerciales du groupe Migros. Les différents segments ont été définis comme suit: - Commerce de détail: produit des magasins Migros, Globus, Ex Libris, «shops» des stations-service ainsi que Le Shop à partir de sa date d’intégration en 2006. - Commerce de gros: produit de la vente de marchandises (biens de consommation) en dehors du réseau de points de vente du groupe - Restauration: produit de l’exploitation de restaurants et d’hôtels - Loisirs: produit de l’exploitation de centres de fitness, de centres wellness et de terrains de golf - Formation: produit des Ecoles-clubs et de manifestations culturelles - Voyages: produit des affaires de vacances et de voyages - Combustibles et carburants: produit des affaires de combustibles et carburants - Produit des immeubles/autres: produit de la location d’immeubles ainsi que produits importants des activités d’imprimerie et des prestations de services de transport —


199

Groupe Migros

2006 MIO CHF

2005 MIO CHF

16

PRODUIT NET DES LIVRAISONS ET SERVICES PAR MARCHÉS GÉOGRAPHIQUES

Suisse Étranger Exportations TOTA L

18 746 1 293 282 20 321

18 405 1 325 276 20 006

78 63 177 5 323

75 77 219 8 379

3 530 737 61 153 4 481

3 578 747 57 135 4 517

17

AUTRES PRODUITS D’EXPLOITATION

Contributions publicitaires Contributions à des campagnes Autres produits d’exploitation Propres prestations inscrites à l’actif TOTA L

> Le produit net a été ventilé par marchés géographiques conformément aux critères suivants : - Suisse = CA réalisé en Suisse - Étranger = CA réalisé par les filiales à l’étranger - Exportations = CA réalisé par les exportations de Suisse vers l’étranger. —

> Les autres produits d’exploitation comprennent surtout les produits d’activités accessoires irrégulières. —

18

CHARGES DE PERSONNEL

Salaires et traitements Prévoyance vieillesse et assurances sociales Autres prestations sociales Autres charges de personnel TOTA L –

> En 2006, les entreprises Migros ont relevé les salaires – individuels et au mérite – de 1,5 à 2,0%. Le fait que les charges de personnel soient néanmoins légèrement inférieures au niveau du précédent exercice s’explique par la planification soigneuse et la meilleure mobilisation des effectifs, ainsi que par les diverses ventes d’entreprises. Les charges de prévoyance vieillesse se composent de charges pour les plans de prévoyance fondés sur la primauté des prestations et des contributions, à hauteur de 418,8 millions CHF (contre 413,4 millions en 2005), et de charges pour les assurances sociales, à hauteur de 317,9 millions CHF (contre 333,2 millions en 2005). Le poste «Autres charges de personnel» contient pour l’essentiel des charges salariales pour travailleurs temporaires. Ces charges fluctuent en raison de la réalisation ou de l’achèvement de grands projets. —


200

Groupe Migros

19

2006 MIO CHF

2005 MIO CHF

453 305 395 247 448 416 2 264

441 340 394 252 445 376 2 248

AUTRES CHARGES D’EXPLOITATION

Loyers Entretien des installations Énergie et consommables Administration Publicité Autres charges d’exploitation TOTA L –

20

RÉSULTAT FINANCIER

Produits des disponibilités et des titres Produits des participations mises en équivalence Autres produits des participations Réévaluation d’immobilisations financières PRODU I TS F INA NCIERS CH A RGE S F INA NCIÈRE S TOTA L

54 229 33 3 319 97 222

62 236 6 37 341 138 203

21

AUTRES RÉSULTATS

Bénéfice sur cession d’actifs immobilisés Autres produits AU TRE S PRODU I TS

22 23 45

25 2 27

5 0 5

6 2 8

40

19

– Pertes résultant de cessions d’actifs immobilisés Autres charges AU TRE S CH A RGE S – TOTA L –

> L’entretien des installations est inférieur au niveau du précédent exercice, ce qui résulte pour partie de la hausse des investissements opérés ces dernières années. Les investissements ont réduit l’entretien des installations suite aux effets des remplacements resp. des rénovations. Les autres charges d’exploitation comprennent notamment des dépenses pour des prestations de services dans le domaine de l’informatique, de la logistique et des transports. Ce poste contient également les charges pour le Pour-cent culturel, les impôts, émoluments et taxes d’exploitation. —

> Les gains et pertes des titres et des instruments de couverture monétaire sont désormais présentés en valeurs nettes; ce changement n’a aucune incidence sur le résultat annuel. Les chiffres des exercices précédents ont été ajustés en conséquence. Les produits des disponibilités et des titres comprennent principalement des titres. Les bénéfices tirés de la vente de la participation Generali contribuent pour une part substantielle aux autres produits des participations ; l’exercice précédent comprenait une réévaluation sur cette participation. —

> Le poste «Bénéfice sur cession d’actifs immobilisés» est justifié par diverses ventes de biens immobiliers et autres ventes d’installations dans les coopératives. Les autres produits résultent pour partie des cessions d’entreprises opérées dans le groupe Hotelplan (voir Variation du périmètre de consolidation). —


201

Groupe Migros

2006 MIO CHF

22

2005 MIO CHF

I M PÔ T S

Impôts courants sur les bénéfices et impôts sur le capital Impôts latents TOTA L

124 15 139

101 25 126

23

DÉPENSES À BUTS CULTURELS, SOCIAUX ET POLITICO-ÉCONOMIQUES Affaires culturelles

Formation Affaires sociales Loisirs et sports Politique économique Administration/provisions TOTA L –

28 64 5 11 2 6 116

25 63 5 11 2 6 112

> En raison de l’évolution favorable du résultat dans les différentes entreprises, des contributions plus élevées doivent être prises en compte sous forme d’impôts sur les bénéfices et d’impôts sur le capital. Une utilisation optimale des recettes fiscales autorisées a engendré des écarts temporaires supérieurs lors du précédent exercice, ce qui explique la diminution des impôts latents lors de l’exercice sous revue. —

> Ces dépenses sont incluses dans les charges d’exploitation. —


202

Groupe Migros

Notes sur le tableau de financement

ACT I V I T É COM M ERCI A L E

Le cash-flow résultant de l’activité commerciale est supérieur d’env. 1,3 point de pourcentage au niveau du précédent exercice, avec +18 millions CHF. Cette hausse résulte principalement de l’augmentation des bénéfices du groupe (+7,9 %), ainsi que de celle des amortissements sans incidence sur les liquidités (+97 millions). La diminution beaucoup plus importante de l’actif circulant d’exploitation net compense toutefois dans une large mesure les augmentations mentionnées, si bien qu’on enregistre une hausse modérée du flux résultant de l’activité commerciale par rapport au précédent exercice. – 2006 MIO CHF

2005 MIO CHF

–32 –47 –65 –26 –1 135 57 21

–35 41 23 8 89 16 –4 138

24

VARIATION DE L’ACTIF CIRCULANT D’EXPLOITATION NET Créances sur livraisons et prestations

Autres créances Stocks de marchandises Compte actif de régularisation Dettes sur livraisons et prestations Autres dettes Compte passif de régularisation TOTA L – ACT I V I T É D’I N V E ST ISSEM EN T

Comme l’an dernier, les investissements réalisés dépassent le milliard de francs, la majeure partie ayant été investie dans des immobilisations corporelles. Les entrées correspondantes sont mentionnées dans les catégories d’immobilisations respectives conformément aux points 6 et 8 des notes. – ACT I V I T É DE FI NA NCEM EN T

Les dettes financières à court terme augmentent à peine par rapport au précédent exercice, grâce aux liquidités disponibles à la date de clôture. Leur montant est largement influencé par le remboursement programmé d’emprunts échus. Concernant les dettes financières à long terme, l’ajustement réglementaire des comptes de placement au 01.01.2007 entraîne une diminution de leur montant dès l’exercice sous revue, en raison du préavis de trois mois. Le cash-flow réalisé ainsi qu’une gestion ciblée des liquidités permettent en outre de réduire les dettes financières. Changements de méthode au 01.01.2006 Le tableau de financement a été au total corrigé de 310 millions CHF suite aux incidences des changements de méthode. –


203

Groupe Migros

Indications particulières

MIO CHF 2006

MIO CHF 2005

85

76

1 008

1 064

ENGAGEM EN T S CON DI T ION N EL S Cautionnements, obligations de garantie, constitutions de gages en faveur de tiers – NA N T IS SEM EN T S, CE S SIONS, R É SERV E S DE PROPR I ÉT É Valeur comptable des éléments d’actif mis en gage ou cédés – ENGAGEM EN T S HOR S BI L A N

4 167

4 002

Contrats de location de longue durée –

INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS EN MIO CHF

VALEUR DE REMPL ACEMENT POSITIVE NÉGATIVE 2006 2005 2006 2005

VOLUME DE CONTRATS 2006 2005

› I NST RU M EN TS SU R I N T ÉR ÊTS

Swaps de taux d’intérêt, Swaptions, Caps

6

0

23

35

2 661

2 778

0

5

0

2

2

53

8

14

8

0

1 131

1 275

› AU T R E S I NST RU M EN TS DÉRI V É S

Contrats à terme, options couvertes › DEV ISE S –

> Les contrats de location et les contrats en droit de superficie de longue durée représentent pour l’essentiel des engagements qui ont été contractés afin de s’assurer de la jouissance de sites d’implantation destinés aux points de vente des coopératives. — > Les crédits bancaires à taux d’intérêt variables sont parfois convertis en engagements à intérêts fixes en faisant appel à des swaps de taux d’intérêt. Par la vente de swaptions (options sur swaps de taux d’intérêt) et de caps (options sur un plafond de taux d’intérêt défini à l’avance), ainsi que par la conclusion de swaps de taux d’intérêt structurés, on réalise des gains supplémentaires afin de réduire le coût du loyer de l’argent. Les transactions à terme sur devises ont pour but de se protéger contre les risques liés aux devises qu’implique l’achat de certaines marchandises; pour leur part, les contrats à terme sur marchandises permettent de se couvrir contre les risques de fluctuation des prix lors de l’achat de café et de mazout. Les options couvertes (ou options «stillhalter») sont couvertes à 100% et servent à optimiser le rendement des positions en actions sous-jacentes. —


204

Groupe Migros

ÉV ÉN EM EN TS SU RV EN US A PR È S L A DAT E DE CLÔT U R E DU BI L A N

– Le 12 janvier 2007, le groupe Migros a signalé son intention d’acquérir une participation majoritaire de 70 % dans Denner. Cette transaction est soumise à l’approbation de la Commission de la concurrence, qui est attendue à l’automne 2007. – Le 27 octobre 2006, le groupe Migros a signalé son intention d’acquérir une participation minoritaire de 30 % dans Cash + Carry Angehrn AG. Suite à l’approbation de la Commission de la concurrence, l’acquisition a été authentiquement exécutée en janvier 2007. – Ces comptes annuels ont été approuvés par l’administration le 29 mars 2007. – 2006

2005

1.32 2.27 1.55

1.55

MONNAIES ÉTRANGÈRES Principaux cours BI L A N 1 USD

Dollar US

1 GBP

Livre sterling

1 EUR

Euro

1.22 2.39 1.61

Euro

1.58

– COM P T E DE R É SU LTAT 1 EUR

> Les conversions des comptes de résultat ont été calculées aux cours moyens. —


205

Groupe Migros

Rapport du réviseur

Rapport du réviseur des comptes du groupe à l’administration de la Fédération des coopératives Migros, Zurich En notre qualité de réviseurs des comptes du groupe, nous avons vérifié les comptes annuels consolidés (bilan, compte de résultat, tableau de financement, variation des capitaux propres et annexes, pages 179 à 204, ainsi que le périmètre de consolidation figurant en annexe) du groupe Migros pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2006. Les comptes annuels des coopératives fédérées ainsi que ceux d’une partie importante des autres sociétés du groupe ont été vérifiés par Mitreva Fiduciaire et Révision SA. La responsabilité de l’établissement des comptes annuels incombe à l’administration, alors que notre mission consiste à vérifier ces comptes et à émettre une appréciation les concernant. Nous attestons que nous remplissons les exigences légales de qualification et d’indépendance. Notre révision a été effectuée selon les normes suisses de la profession. Ces normes requièrent de planifier et de réaliser la vérification de manière telle que des anomalies significatives dans les comptes annuels consolidés puissent être constatées avec une assurance raisonnable. Nous avons révisé les postes des comptes annuels consolidés et les indications fournies dans ceux-ci en procédant à des analyses et à des examens par sondages. En outre, nous avons apprécié la manière dont ont été appliquées les règles relatives à la présentation des comptes, les décisions significatives en matière d’évaluation, ainsi que la présentation des comptes annuels consolidés dans leur ensemble. Nous estimons que notre révision constitue une base suffisante pour former notre opinion. Selon notre appréciation, les comptes annuels consolidés donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats, en conformité avec les recommandations Swiss GAAP FER et avec la loi suisse. Nous recommandons d’approuver les comptes annuels qui vous sont soumis.

Zurich, le 29 mars 2007

PricewaterhouseCoopers AG D. Anliker H. Heiber Réviseur en chef


206

Fédération des coopératives Migros

Indicateurs de la Fédération des coopératives Migros sur 5 ans INDICATEURS EN MILLIERS CHF

CHIFFRE D’AFFAIRES NET Variation annuelle en %

2002

2003

2004

2005

2006

4 302 977 +8,0

5 369 518 +24,8

5 882 516 +9,6

5 727 262 –2,6

5 492 081 –4,1

59 911 1,4

72 366 1,4

116 745 2,0

99 292 1,7

32 034 0,6

–48 713 –1,1

68 020 1,3

127 180 2,2

126 011 2,2

132 884 2,4

245 160 5,7

–11 128 – 0,2

292 662 5,0

136 087 2,4

214 450 3,9

110 584

256 237

39 217

39 893

26 562

2 756 201 41,9

2 909 302 45,4

3 074 732 45,4

2 816 131 43,8

2 513 491 39,6

3 816 687 58,1

3 499 641 54,6

3 701 726 54,6

3 613 663 56,2

3 830 533 60,4

1 722 888 26,2

1 924 633 30,0

1 979 580 29,2

1 737 114 27,0

1 795 250 28,3

3 560 896 54,2

3 127 186 48,8

3 313 174 48,9

3 083 565 48,0

2 807 375 44,3

1 289 104 19,6

1 357 124 21,2

1 483 704 21,9

1 609 115 25,0

1 741 399 27,4

6 572 888

6 408 943

6 776 458

6 429 794

6 344 024

48 874

45 754

44 407

41 963

44 492

1 774 (1 609)

1 860 (1 730)

1 985 (1 848)

1 927 (1 799)

– RÉSULTAT D’EXPLOITATION AVANT AMORTISSEMENTS (EBITDA) en % du chiffre d’affaires – RÉSULTAT DE L’EXERCICE en % du chiffre d’affaires net – CASH-FLOW1 en % du chiffre d’affaires net – INVESTISSEMENTS – ACTIF CIRCULANT en % du total de l’actif – ACTIF IMMOBILISÉ en % du total de l’actif – DETTES À COURT TERME en % du capital total – DETTES À LONG TERME en % du capital total – CAPITAUX PROPRES en % du capital total – TOTAL DU BILAN – DÉPENSES À BUTS CULTURELS, SOCIAUX ET POLITICO-ÉCONOMIQUES – PERSONNEL, EFFECTIF MOYEN Nombre de personnes employées (équivalents plein temps) 1

Résultat de l’exercice + charges sans incidence sur les fonds– produits sans incidence sur les fonds

2 095 (1 951)


207

Fédération des coopératives Migros

Bilan de la Fédération des coopératives Migros

Les présents comptes annuels ont été préparés selon les dispositions du droit des sociétés anonymes.

Actif

NOTES

31.12.2006 EN 1000 CHF

31.12.2005 EN 1000 CHF

Disponibilités et dépôts à terme

1

Titres

2

831 208 473 139 825 534 35 070 49 738 228 604 70 198 2 513 491

965 941 404 873 1 035 349 35 465 98 147 228 549 47 807 2 816 131

TOTA L ACT I F I M MOBI LISÉ

1 690 72 1 766 3 295 1 3 830

602 658 688 733 420 432 533

1 491 565 28 538 1 728 339 50 384 312 456 2 381 3 613 663

TOTA L DU BIL A N

6 344 024

6 429 794

ACTIF CIRCULANT

Créances à court terme :

› sur sociétés du groupe

3

› pour livraisons et services sur tiers Autres créances à court terme

4

Stocks

5

Régularisations sur actif TOTA L ACT I F CI RCU L A N T – ACTIF IMMOBILISÉ Immobilisations financières Créances à long terme : Participations :

› sur sociétés du groupe

6

› sur tiers

7

› dans sociétés du groupe

8

› dans sociétés extérieures Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles

9 10


208

Fédération des coopératives Migros

Passif

NOTES

31.12.2006 EN 1000 CHF

31.12.2005 EN 1000 CHF

11

1 798 1 171 695 279 024 186 907 10 431 90 691 54 704 1 795 250

0 1 116 376 312 348 139 053 10 124 92 163 67 050 1 737 114

475 000 60 000 1 486 256 650 000 136 119 2 807 375 4 602 625

730 160 80 000 1 612 900 550 000 110 505 3 083 565 4 820 679

TOTA L CA PI TAU X PROPR E S

15 20 1 573 4 129 1 741

000 000 007 092 300 399

15 000 20 000 1 448 007 0 126 108 1 609 115

TOTA L DU BIL A N

6 344 024

6 429 794

DETTES À COURT TERME Dettes financières Dettes :

› envers des sociétés du groupe

12

› envers des fournisseurs et prestataires de services extérieurs Autres dettes à court terme

13

Comptes du personnel et comptes M-Participation Provisions à court terme

14

Régularisations sur passif TOTA L DET T E S À COU RT T ER M E – DETTES À LONG TERME Dettes :

› envers des tiers › envers des sociétés du groupe

Comptes de placement du personnel

15

Emprunts obligataires et placements privés

16

Provisions à long terme

17

TOTA L DET T E S À LONG T ER M E TOTA L DET T E S – CAPITAUX PROPRES Capital social Réserves légales Autres réserves

18

Réserves Pour-cent culturel

19

Bénéfice du bilan disponible

19


209

Fédération des coopératives Migros

Compte de résultat de la Fédération des coopératives Migros

NOTES

2006 EN 1000 CHF

2005 EN 1000 CHF

Chiffre d’affaires net

20

5 492 081

5 727 262

Autres produits d’exploitation

21

290 876

406 949

5 782 957

6 134 211

5 009 266

5 356 393

773 691

777 818

TOTA L PRODU I TS D’EX PLOI TAT ION – Achats de matières, de marchandises et de services EXCÉDEN T BRU T D’EX PLOITAT ION – Charges de personnel

22

226 067

232 304

Charges de publicité

23

303 893

280 289

Charges d’exploitation et d’administration

24

211 697

165 933

Amortissements d’exploitation

25

33 170

49 903

–1 136

49 389 89 112

EBIT (RÉ SU LTAT AVA N T I N T ÉR ÊTS ET I M PÔTS) – Résultat financier

26

79 534

Autres résultats

27

69 181

521

147 579

139 022

14 695

13 011

132 884

126 011

BÉN ÉFICE AVA N T I M PÔTS – Impôts

BÉN ÉFICE DE L’EN T REPRISE


210

Fédération des coopératives Migros

Notes relatives au rapport financier

Bilan

1

31.12.2006 EN 1000 CHF

31.12.2005 EN 1000 CHF

DISPONIBILITÉS ET DÉPÔTS À TERME

Disponibilités Dépôts à terme TOTA L

182 161 649 047 831 208

177 316 788 625 965 941

204 661 245 184 18 235 0 5 059 473 139

161 797 131 532 53 558 10 587 47 399 404 873

2

TITRES (de maintien des liquidités)

Obligations en CHF (Suisse) Obligations en CHF (étranger) Obligations en devises (étranger) Actions (Suisse) Actions (étranger) TOTA L

> Sur les dépôts à terme, 285 millions CHF (75 en 2005) sont placés auprès de la Banque Migros. Ce poste sert à maintenir les liquidités de la communauté Migros. —

> Les titres de l’actif circulant servent au maintien des liquidités. Ils sont évalués au cours de la date de clôture. —

3 CRÉANCES À COURT TERME SUR SOCIÉTÉS DU GROUPE TOTA L

825 534

1 035 349

4

AUTRES CRÉANCES À COURT TERME SUR TIERS Placements auprès d’organismes non bancaires Organismes de prévoyance du personnel Autres TOTA L –

12 050 0 37 688 49 738

57 162 223 40 762 98 147

> Les échanges de services au sein du groupe sont réglés sans numéraires par un dispositif de compensation que gère la FCM. Le solde résulte des opérations transitant par les comptes courants correspondants. —

> Les placements auprès d’organismes non bancaires se composent de prêts à la ville de Lausanne à hauteur de 10 millions CHF, et de prêts à des fondations liées à Migros, à hauteur de 2 millions. Le poste «autres» comprend des demandes de remboursement d’impôt anticipé, des montants de TVA étrangères, ainsi que des avoirs sur opérations en comptes courants avec des fondations, et diverses avances. —


211

Fédération des coopératives Migros

31.12.2006 EN 1000 CHF

5

31.12.2005 EN 1000 CHF

225 123 3 426 228 549

> Il s’agit en majeure partie des stocks se trouvant dans les entrepôts centraux de Suhr et de Neuendorf. —

1 491 565

> Dont 110 millions CHF de prêts ordinaires et de rang inférieur consentis à la Banque Migros. —

STOCKS

Marchandises commerciales Autres matières /acomptes TOTA L

225 567 3 037 228 604

6

CRÉANCES À LONG TERME SUR SOCIÉTÉS DU GROUPE TOTA L

1 690 602

7

CRÉANCES À LONG TERME SUR TIERS TOTA L

72 658

28 538

8 PARTICIPATIONS DANS DES SOCIÉTÉS DU GROUPE TOTA L

1 766 688

1 728 339

> Ce poste contient 16 millions CHF de prêts consentis à des fondations liées à Migros, 50 millions CHF de placements auprès de banques ainsi que 6,7 millions CHF de prêts consentis à diverses sociétés. —

> Les participations figurent dans le bilan à leur prix d’achat dont ont été déduits les amortissements nécessaires. —

9

AUTRES PARTICIPATIONS TOTA L

3 733

50 384

10

IMMOBILISATIONS CORPORELLES

Terrains et constructions Installations techniques et machines Autres immobilisations corporelles Immobilisations en cours TOTA L

246 707 43 506 3 351 1 856 295 420

262 074 44 446 3 674 2 262 312 456

11

DETTES FINANCIÈRES

TOTA L –

1 798

0

> La diminution de ce poste résulte principalement de la vente de la participation dans Generali Holding (Schweiz) AG. Cette vente a généré un bénéfice comptable de 68,8 millions CHF, qui figure dans le compte de résultat, au poste Autres résultats (cf. note 27). —

> Les investissements en immobilisations corporelles ont représenté 20,3 millions CHF en 2006, dont 18,9 millions en installations techniques et machines (notamment des investissements de remplacement dans le domaine informatique). —

> Ce poste se compose de dettes financières à court terme envers des banques. —


212

Fédération des coopératives Migros

31.12.2006 EN 1000 CHF

31.12.2005 EN 1000 CHF

12 DETTES À COURT TERME ENVERS DES SOCIÉTÉS DU GROUPE TOTA L

1 171 695

1 116 376

13

AUTRES DETTES À COURT TERME

Organismes de prévoyance du personnel Caisse de compensation AVS et fondations Bons Migros offerts en cadeau Autres TOTA L

81 25 43 36 186

822 723 293 069 907

74 297 17 448 35 517 11 791 139 053

14

PROVISIONS À COURT TERME

Provisions pour : › impôts sur les produits et le capital › sinistres › risques du groupe › risques commerciaux et financiers › autres TOTA L

8 197 5 314 5 873 25 667 45 640 90 691

7 869 5 163 3 573 28 344 47 214 92 163

> Les échanges de services au sein du groupe sont réglés sans numéraires par un dispositif de compensation que gère la FCM. Le solde résulte des opérations transitant par les comptes courants correspondants. —

> L’organisme de prévoyance du personnel a placé une partie de ses disponibilités à la FCM. Les bons offerts en cadeau correspondent aux bons vendus et encore en circulation. Au 01.01.2006, dans le cadre d’une transmission de patrimoine, la FCM a repris tous les actifs et passifs de sa filiale M-Cumulus Marketing Service AG. En l’occurrence, la FCM a repris des dettes issues du programme Cumulus à hauteur de 23,1 millions CHF, qui figurent désormais ci-contre sous «Autres». —

> Les autres provisions contiennent notamment 34 millions CHF pour les primes 2006 du personnel, à verser en 2007. —

15 COMPTES DE PLACEMENT DU PERSONNEL TOTA L –

1 486 256

1 612 900

> Dépôts de collaborateurs et retraités de la communauté Migros bénéficiant d’un taux d’intérêt préférentiel, moyennant un préavis de retrait de 6 mois pour les montants supérieurs à 25000 CHF. Le taux d’intérêt préférentiel, plafonné à un avoir maximum de 200000 CHF par collaborateur actif, correspond au taux d’intérêt hypothécaire variable de la Banque Migros pour une hypothèque de premier rang. Pour les retraités, l’avoir est plafonné à 100000 CHF depuis le 01.01.2007. Des retraits de fonds ont été effectués avant cet ajustement, générant une diminution de la valeur de ce poste. —


213

Fédération des coopératives Migros

31.12.2006 EN 1000 CHF

31.12.2005 EN 1000 CHF

16

EMPRUNTS OBLIGATAIRES ET PLACEMENTS PRIVÉS ÉCHÉANCE

DURÉE

25.04.2008

2001 – 2008

3,75

03.05.2011

2004 – 2011

2,5

TAUX D’INTÉRÊT

EM PRU NTS OBL IGATA IRE S Placements privés TOTA L

350 200 550 100 650

000 000 000 000 000

350 000 200 000 550 000 0 550 000

> Les emprunts ci-contre sont cotés à la bourse de Zurich. Lors du précédent exercice, les placements privés (100 millions CHF) figuraient dans les dettes à long terme envers des tiers. —

17

PROVISIONS À LONG TERME

Prévoyance volontaire du personnel Fonds d’assurance Risques commerciaux généraux Responsabilité produit TOTA L

24 412 20 000 81 707 10 000 136 119

24 287 20 000 61 218 5 000 110 505

1 448 007 125 000 1 573 007

1 321 007 127 000 1 448 007

18

AUTRES RÉSERVES

Exercice précédent + dotation sur bénéfice reporté TOTA L

> La FCM s’engage à verser une prestation transitoire pendant la période comprise entre l’âge général de la retraite à Migros et l’âge de la retraite réglementaire AVS pour les hommes et les femmes. Des provisions sont constituées pour honorer ces engagements venus à échéance ainsi qu’en prévision du versement des retraites anticipées. Pour couvrir les risques commerciaux généraux, des provisions supplémentaires ont été constituées à hauteur de 22,2 millions CHF, dont 16,5 millions CHF couvrent les risques de garantie et 5,7 millions CHF constituent des provisions pour les grandes rénovations ; 5 millions CHF supplémentaires ont été provisionnés pour couvrir les risques dans le cadre de la responsabilité produit. —

> L’affectation est conforme à la décision de l’assemblée des délégués. —

19

BÉNÉFICE COMPTABLE REPORTÉ/ RÉSERVE POUR-CENT CULTUREL Exercice précédent Bénéfice reporté Dotation à la réserve Pour-cent culturel TOTA L –

508 132 884 –4 092 129 300

97 126 011 0 126 108

> La proposition d’affectation du bénéfice comptable 2006 présentée par l’administration est consultable en annexe. À partir de 2006, le montant statutaire prévu pour le Pourcent culturel qui n’a pas été octroyé à la date de référence est affecté à une réserve Pour-cent culturel, dans les capitaux propres. —


214

Fédération des coopératives Migros

Compte de résultat

20

2006 EN 1000 CHF

2005 EN 1000 CHF

CHIFFRE D’AFFAIRES NET

CA distribution ventilé par catégories de clients : Tiers Sociétés du groupe Parties liées TOTA L

106 572 5 382 217 3 292 5 492 081

191 517 5 534 715 1 030 5 727 262

21

AUTRES PRODUITS D’EXPLOITATION

Sociétés du groupe : › contributions à la publicité et aux offres spéciales › autres produits réalisés au sein du groupe Sous-total

92 472 103 857 196 329

174 587 92 830 267 417

79 632 13 940 975 290 876

122 980 15 733 819 406 949

Tiers : › contributions à la publicité et aux offres spéciales › autres produits reçus de tiers Travaux effectués par l’entreprise pour elle-même TOTA L –

22

CHARGES DE PERSONNEL

Salaires Assurances sociales Organismes de prévoyance du personnel Autres TOTA L

176 073 17 011 22 395 10 588 226 067

177 402 20 663 22 666 11 573 232 304

303 893

280 289

23

CHARGES DE PUBLICITÉ

TOTA L –

> Le léger recul du chiffre d’affaires avec les sociétés du groupe provient surtout du fait que les coopératives régionales et les entreprises industrielles du groupe Migros s’approvisionnent de plus en plus en produits frais directement auprès des fournisseurs. —

> Les fournisseurs s’associent au financement des offres spéciales et des campagnes de promotion des ventes par les contributions à la publicité et aux offres spéciales. À partir de 2006, les contributions aux offres spéciales versées pour des opérations concrètes sont comptabilisées comme réduction des charges de marchandises. Cet ajustement concerne des contributions aux offres spéciales d’un volume d’environ 92 millions CHF, qui, comparé au précédent exercice, sont venus minorer les charges de marchandises. —

> La progression des salaires a été de 1,7% en 2006, mais l’effectif global a baissé de 58 personnes en moyenne annuelle par rapport au précédent exercice, ce qui a comprimé les charges de personnel de 2,7% au total. —

> La FCM a dépensé 8,4% de plus qu’en 2005 pour consolider la marque Migros et promouvoir des produits et des offres spéciales. —


215

Fédération des coopératives Migros

2006 EN 1000 CHF

2005 EN 1000 CHF

24

CHARGES D’EXPLOITATION ET D’ADMINISTRATION Loyers, droits de superficie

Entretien des installations Énergie et consommables Frais administratifs Charges culturelles Services Autres charges TOTA L

9 051 26 410 5 999 72 879 16 690 21 009 59 659 211 697

9 855 22 676 6 025 73 725 15 065 9 375 29 212 165 933

> La ligne «Entretien des installations» englobe la constitution d’une provision pour grandes rénovations de 5,7 millions CHF. La ligne «Autres charges» comprend la constitution de provisions de 18 millions CHF. Ce poste comporte également les charges pour primes au personnel de 33 resp. 32 millions CHF (exercice précédent). —

25

AMORTISSEMENTS D’EXPLOITATION

Terrains et constructions Équipements techniques, machines Autres immobilisations Éléments incorporels Participations TOTA L

4 931 19 673 1 112 7 454 0 33 170

23 520 21 975 1 618 2 790 0 49 903

26

RÉSULTAT FINANCIER

Produit des intérêts Charges d’intérêt Solde écarts de change Résultat comptable des titres Produits des participations TOTA L RÉ SU LTAT F INA NCIER

86 095 –87 082 –2 731 3 051 80 201 79 534

82 360 –131 749 14 351 9 482 114 668 89 112

261 –126 69 046 69 181

578 –58 1 521

27

> En raison du niveau élevé des taux d’intérêt, les produits des intérêts sont supérieurs à l’exercice précédent. Le net recul des charges d’intérêt résulte, d’une part, de la diminution des dettes financières, et, d’autre part, de l’évolution positive de la valeur des instruments dérivés destinés à couvrir les intérêts. Les produits des participations englobent des versements de dividendes de sociétés du groupe à hauteur de 77,2 millions CHF (contre 110,9 millions lors du précédent exercice). —

RÉSULTAT EXCEPTIONNEL

Bénéfice comptable sur cessions d’immobilisations Perte comptable Produits exceptionnels TOTA L –

> Les amortissements sont calculés conformément aux prescriptions du droit commercial et fiscal. Il a par ailleurs été procédé en 2005 à 17 millions CHF de corrections de valeur sur les terrains et constructions. Les éléments incorporels correspondent à des licences de logiciels. —

> Le bénéfice comptable provient en majeure partie de la vente d’installations informatiques devenues superflues. Les produits exceptionnels englobent le bénéfice comptable de la vente des parts dans Generali Holding (Schweiz) AG (68,8 millions CHF) ainsi que d’autres participations. —


216

Fédération des coopératives Migros

Annexe

Norme de présentation Les comptes annuels de la Fédération des coopératives Migros de Zurich ont été préparés conformément aux dispositions du droit des sociétés anonymes. –

Informations concernant le bilan

31.12.2006 EN 1000 CHF

31.12.2005 EN 1000 CHF

266 346 574 013

252 183 605 683

0

0

748

1 098

122 971 20 000 8 956

126 034 20 000 10 957

81 822

74 297

Valeurs assurées contre l’incendie : › biens mobiliers › biens immobiliers Reprises sur réserves latentes Cautionnements, garanties, nantissements en faveur de tiers Restrictions de propriété pour engagements contractés : › valeur comptable › gagés › utilisation Dettes envers des organismes de prévoyance du personnel Participations : voir liste des entreprises Migros jointe aux comptes du groupe.

Continuité À partir de l’exercice 2006, les contributions aux offres spéciales versées par les fournisseurs pour des opérations concrètes (92 millions CHF) sont comptabilisées comme réduction des charges de marchandises. Jusque-là, ces contributions figuraient dans les Autres produits d’exploitation. –


217

Fédération des coopératives Migros

Utilisation du bénéfice comptable

2006 EN 1000 CHF

Utilisation du bénéfice comptable proposée par l’administration : Bénéfice reporté de l’exercice précédent Bénéfice de l’exercice courant Dotation aux réserves Pour-cent culturel1 BÉNÉF ICE COM P TA BL E SOU M IS À L’A PPROBAT ION DE L’A S SEM BL ÉE DE S DÉL ÉGU É S 4 % d’intérêt sur le capital social FCM Dotation aux réserves spéciales REPORT À COM P TE NOU V E AU

508 132 884 –4 092 129 300 –600 –128 000 700

1 Les statuts stipulent qu’au moins 1 / % du chiffre d’affaires du commerce de détail doit être dépensé à des fins culturelles, sociales et 3

économiques. Chaque année, on établit si des montants excessifs ou insuffisants ont été dépensés pour le Pour-cent culturel. Les dépenses insuffisantes doivent être rattrapées dans un délai de cinq années. A partir de 2006, le solde des dépenses insuffisantes à la date de clôture du bilan est mentionné dans les capitaux propres, comme « Réserve Pour-cent culturel ».

Dépenses à buts culturels, sociaux et politico-économiques Affaires culturelles Formation Affaires sociales Loisirs et sports Politique économique Quote-part des frais administratifs TOTA L

2006 EN 1000 CHF

2005 EN 1000 CHF

17 256 16 999 3 003 3 806 1 002 2 426 44 492

14 792 14 919 3 060 5 226 1 529 2 437 41 963


Fédération des coopératives Migros

218

Rapport de l’organe de contrôle

Rapport de l’organe de contrôle à l’assemblée des délégués de la Fédération des coopératives Migros, Zurich En notre qualité d’organe de contrôle, nous avons vérifié la comptabilité et les comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) ainsi que la gestion de la Fédération des coopératives Migros pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2006. La responsabilité de l’établissement des comptes annuels et de la gestion incombe à l’administration alors que notre mission consiste à vérifier ces comptes et la gestion, et à émettre un appréciation les concernant. Nous attestons que nous remplissons les exigences de qualification et d’indépendance. Notre révision a été effectuée selon les Normes d’audit suisses. Ces normes requièrent de planifier et de réaliser la vérification de telle manière que des anomalies significatives dans les comptes annuels puissent être constatées avec une assurance raisonnable. Nous avons révisé les postes des comptes annuels et les indications fournies dans ceux-ci en procédant à des analyses et à des examens par sondages. En outre, nous avons apprécié la manière dont ont été appliquées les règles déterminantes relatives à la présentation des comptes, les décisions significatives en matière d’évaluation ainsi que la présentation des comptes annuels dans leur ensemble. La vérification de la gestion consiste à apprécier si les conditions d’une gestion conforme à la loi et aux statuts sont réunies ; il ne s’agit pas de vérifier l’opportunité de celle-ci. Nous estimons que notre révision constitue une base suffisante pour former notre opinion. Selon notre appréciation, la comptabilité, les comptes annuels et la gestion ainsi que la proposition relative à l’utilisation du bénéfice au bilan sont conformes à la loi suisse et aux statuts. En outre, nous relevons que les comptes annuels ont été établis selon les dispositions du droit des sociétés anonymes. Nous recommandons d’approuver les comptes annuels qui vous sont soumis.

L’organe de contrôle Ch. Meier

K. Ott

PricewaterhouseCoopers AG D. Anliker H. Heiber Réviseur en chef

Zurich, le 29 mars 2007


219

Groupe Migros

Périmètre de consolidation Migros ENTREPRISES

SIÈGE

PARTICIPATION EN %

CAPITAL SOCIAL EN 1000

SOC I ÉTÉS COOPÉR ATI V ES Société coopérative Migros Aar

Moosseedorf

FlowerPower Fitness Wellness GmbH

Bienne

Mass AG

Suhr

Neue Brünnen AG

Berne

Oppidum AG

Berne

Shopping Center Brünnen AG

Berne

Shoppyland, Shoppy

Moosseedorf

Skyline Fitness und Freizeit AG

Aarau

Time-Out

Moosseedorf

Société coopérative Migros Bâle

CHF

100 100 100 100 100 100 100 100

CHF

100 100

EUR

Bâle

Migros Deutschland GmbH

DE-Lörrach

Semiba AG

Münchenstein

Société coopérative Migros Genève Centre Balexert SA

Genève

Fondation Mi-Terra

Carouge

ILEM SA (dont 17,2 % détenus par la coopérative Migros Vaud)

Carouge Carouge

M-Thoiry SA

Carouge FR-Etrembières

E.R.A.S.M.

FR-Etrembières

Sogadis SA

FR-Gaillard

Société des restaurants Migros S.à.r.l.

FR-Etrembières

SCI Les Blanchardes

FR-Etrembières

SCI M-Etrembières

FR-Etrembières

SCI M-Thoiry

FR-Etrembières

SCI Neydgalerie

FR-Etrembières

SCI Neydloisirs

FR-Etrembières

SCI Neydmigros

FR-Etrembières

SIMGA SA

Carouge

CE

Société coopérative Migros Lucerne Parkwirtin «Einfache Gesellschaft»

Sursee

Société coopérative Migros Neuchâtel-Fribourg

CHF CHF CHF CHF

100

CHF

100 1 714 10 000 50 1 128 500 50

CHF

100 100

CHF

34,4 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 38,26

CHF

CHF

Marinshopping Einkaufszentrum AG (dont 50 % détenus par la FCM)

Zurich

Société coopérative Migros Suisse orientale

CHF EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR CHF

CHF CHF

100

Gossau Schaffhausen

CHF

CHF

84,62

Marin

Società cooperativa fra produttori e consumatori Migros-Ticino

1 000 100 918 100

CHF

Dierikon

Randenburg Immobilien AG

100

CHF

CE

M-Etrembières SA Migros France SAS

CHF

CHF

Carouge

CHF CHF

71,3

CHF

San Antonino

CHF

Société coopérative Migros Valais

Martigny

CHF

Société coopérative Migros Vaud

Ecublens

Parking Pré de la Tour SA

Pully

Société coopérative Migros Zurich CE = consolidation par mise en équivalence (equity method)

4 421 20

Zurich NC = entreprise non consolidée

CHF

24,6

CHF CHF

530 100 8 985 10 500 1 446 38 300 1 1 1 1 1 1 2 625 1 665 585 1 099 100 3 863 400 842 699 1 492 5 523 2 994


220

Groupe Migros

ENTREPRISES

SIÈGE

F ÉDÉR ATION DES COOPÉR ATI V E S M IGROS

PARTICIPATION EN %

Zurich

CAPITAL SOCIAL EN 1000 CHF

15 000

Propriété des coopératives régionales –

BA NQU E CE

Zurich Bâle

100 100

CHF

NC

CHF

700 000 1 000

AG Einkaufszentrum Glatt-Zurich (dont 33,3 % détenus par Globus)

Wallisellen

100

CHF

15 000

Betriebsgesellschaft Zentrum Glatt AG (dont 25 % détenus par Globus)

Wallisellen

100 23,6 50 100 100 100

CHF

200 2 400 6 000 3 500 2 000 2 000

Banque Migros (incluant les agences) Mileda Gesellschaft für Leasing und Privatdarlehen AG –

DI V ERS

Centravo AG

CE

Zurich

Cevanova AG

CE

Berne

Ferrovia Monte Generoso SA

NC

Capolago

Immobiliengesellschaft Pereyvia AG

Zurich

Kornhof GmbH

Zurich

Migros Liegenschaften GmbH (6 % restants détenus par Coopérative Migros Bâle 2 % et Migros Deutschland GmbH 4 %)

DE-Lörrach

SA Pedemonte Melano

Melano

CHF CHF CHF CHF CHF

94 100

EUR CHF

SCI des Voirons

FR-Cranves-Sales

100

EUR

S.I. Soleya SA

Avry-sur-Matran

55 100 100 100

CHF

Sportxx AG

Zurich

SSP Informatik AG

Zurich

TKL Tiefkühllager AG

CE = consolidation par mise en équivalence (equity method)

Neuendorf

NC = entreprise non consolidée

CHF CHF CHF

5 120 50 991 2 000 1 000 100 2 500


221

Groupe Migros

ENTREPRISES

SIÈGE

PARTICIPATION EN %

Bischofszell

100 100 100 100 100 100 100 100

CAPITAL SOCIAL EN 1000

ENTREPRISES I N DUSTRI ELLES Bischofszell Nahrungsmittel AG Chocolat Frey AG

Buchs

Delica AG

Birsfelden

Estavayer Lait SA

Estavayer-le-Lac

Jowa AG avec unités de production

Volketswil

Jowa France S.A.R.L.

FR-Etrembières

Mibelle AG

Buchs

Micarna SA inkl. Micarna AG, antenne de Bazenheid

Courtepin

Mérat & Cie AG Schlachtbetrieb St. Gallen AG Midor AG Mifa AG Frenkendorf Mifroma SA Mifroma France SA Riseria Taverne SA Scana Lebensmittel AG Seba Aproz SA Swiss Industries GmbH Walter Leuenberger AG

CE = consolidation par mise en équivalence (equity method)

Berne CE

Gossau Meilen Frenkendorf Ursy FR-Chalamont Taverne Regensdorf Aproz DE-Weil am Rhein Huttwil

100 42,2 100 100 100 100 100 99,9 97,3 100 100

CHF CHF CHF CHF CHF EUR CHF CHF

CHF CHF CHF CHF CHF EUR CHF CHF CHF EUR CHF

6 000 4 000 1 000 3 500 10 000 750 2 000 8 000 50 9 000 2 000 2 000 3 000 1 105 100 8 000 850 125 8 000


222

Groupe Migros

ENTREPRISES

SIÈGE

PARTICIPATION EN %

CAPITAL SOCIAL EN 1000

Ex Libris AG

Dietikon Opfikon

100 100

CHF

Hotelplan AG

100 99,5 100 100 49 100 100 70 70 70 70 80 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 34 100 100 100

CHF

ENTREPRISES DE SERV IC ES

Avec filiales : Suisse

› Belair Airlines AG

Kloten

› Hotel Disentiserhof AG

Disentis

› Inghams Schweiz AG

Opfikon

› Interhome AG

Opfikon

› MS Reiseforum

EK

Meilen

› Parcolago SA

Opfikon

› RT Royal Tours SA

Opfikon

› Solaria Enterprise Holding AG

Zurich

› Travelhouse AG

Zurich

› Travelhouse Holding AG

Zurich

› Travelhouse Management AG

Zurich

› Travelwindow AG

Zurich

› Utoring AG Belgique

› Interhome SA

Allemagne

› ESCO-Reisen Freiburg GmbH

Opfikon Bruxelles Freiburg i.Br.

› Interhome (Deutschland) GmbH

Düren

› Interhome GmbH

Frankfurt

Finlande

› Interhome Nordic AB

France

› Colle SA (France Villa)

Helsinki Paris

› Hotelplan Inghams Sarl

Chamonix

› Hotelplan S.A.S.

Mulhouse

› Interhome Gestion Sarl

Paris

› Interhome Sarl

Paris

› Mer et Soleil Provence SA

Hyères

Grèce

› Horizontes Club Holidays Ltd.

Athènes

Grande-Bretagne

› Bladon Group PLC

Londres

› Hotelplan Ltd.

Londres

› Hotelplan (Transport) Ltd.

Londres

› Hotelplan (UK Group) Ltd.

Londres

› Interhome Ltd.

Twickenham

› Westbury Travel Ltd. Italie

Londres

› Casaclub SRL › Gattinoni Travel Network s.r.l.

Siena CE

Lecco

› Horizonte Club Italia S.r.l.

Milan

› Hotelplan Italia S.p.A.

Milan

› Interhome Srl

Milan

CE = consolidation par mise en équivalence (equity method)

CHF

CHF CHF CHF CHF CHF CHF CHF CHF CHF CHF CHF CHF EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR GBP GBP GBP GBP GBP GBP EUR EUR EUR EUR EUR

3 000 10 000 3 500 3 000 100 4 500 100 500 100 6 500 2 300 100 100 100 1 000 126 256 30 51 50 1 030 8 305 77 122 2 400 18 1 960 1 000 2 500 50 30 10 855 10 5 100 30


223

Groupe Migros

ENTREPRISES

SIÈGE

PARTICIPATION EN %

Rijswijk

100 100 100 64,7 96,8 100 100 100 100 80 100 100 90,5 100 100 100 100 100 100 100 100

CAPITAL SOCIAL EN 1000

ENTREPRISES DE SERV IC ES (suite) Pays-Bas

› Interhome BV

Autriche

› Hotelplan Intern. Reiseorganisation GesmbH

Innsbruck

› Interhome GesmbH

Innsbruck

Pologne

› Interhome Sp z oo

Varsovie

› IHOM Sp z oo

Varsovie

Espagne

› Horizonte Club España SA › Hotelplan España SA › Interhome Srl. › Playas del Sur de Cambrils SA

Rép. tchèque

› Interhome Sro

Tunisie

› Horizonte Tunisie Sarl

USA

› Interhome Inc.

Le Shop SA Limmatdruck AG Zeiler AG

Barcelone Cambrils Barcelona Cambrils Brno Midoun, Djerba North Miami, Florida Chavannes-de-Bogis Spreitenbach Spreitenbach

M-Cumulus Marketing Services AG en liquidation

Zurich

Migrol AG

Zurich

Widmer AG Brenn- und Treibstoffe Migros (Hong Kong) Ltd. Migros-Verteilbetrieb Neuendorf AG Migros-Verteilzentrum Suhr AG

CE = consolidation par mise en équivalence (equity method)

Oftringen HK-Kowloon Neuendorf Suhr

EUR EUR EUR PLN PLN EUR EUR EUR EUR CZK TND USD CHF CHF CHF CHF CHF CHF HK D CHF CHF

70 36 80 201 1 001 24 180 70 1 533 4 000 50 200 4 500 6 000 1 000 100 52 000 200 100 4 500 35 000


224

Groupe Migros

ENTREPRISES

SIÈGE

PARTICIPATION EN %

Spreitenbach

100 33,3 25 100 100 100 100

CAPITAL SOCIAL EN 1000

GROU PE GLOBUS Magazine zum Globus AG AG Einkaufszentrum Glatt-Zurich

Wallisellen

Betriebsgesellschaft Zentrum Glatt AG

Wallisellen

Globi-Verlag Globus Holding AG

Zurich Spreitenbach

Liegenschaften-Betrieb AG

Zurich

Office World AG

Zurich

FON DATIONS (non consolidées) Fondation «Pré Vert du Signal de Bougy» Fondation G. et A. Duttweiler Fondation G.F. Zeiler Caisse de pensions Migros Caisse de pension des entreprises Globus Fondation d’assistance au personnel de Scana Lebensmittel AG Fondation du personnel de Zeiler AG Fondation Prix Adèle Duttweiler Fondation Centres européens Langues et Civilisations (Eurocentres) Fondation « Gurten-Park im Grünen » Fondation « Im Grüene » Institut Gottlieb Duttweiler d’études économiques et sociales Fondation « Im Grünen »

Bougy-Villars VD Zurich Lenzburg Zurich Spreitenbach Regensdorf Lenzburg Rüschlikon Zurich Berne Rüschlikon Münchenstein

CHF CHF CHF CHF CHF CHF CHF

62 228 15 000 200 100 1 000 3 000 1 000


225

Groupe Migros

Termes spécifiques utilisés dans les comptes du groupe CASH-FLOW (FLUX DE FONDS RÉSULTANT DE L’ACTIVITÉ COMMERCIALE) Bénéfice du groupe + amortissements + charges sans incidence sur les liquidités ./. produits sans incidence sur les liquidités +/– variations de l’actif circulant d’exploitation . CASH-FLOW DE L’ENTREPRISE Résultat de l’entreprise/résultat du groupe + les amortissements. Ce chiffre sert de base au calcul du degré de financement.

ENDETTEMENT EFFECTIF Valeur effective des dettes au jour de référence. Dettes ./. disponibilités + créances. FACTEUR D’ENDETTEMENT Mesure de la capacité du groupe à rembourser les dettes effectives au moyen du cash-flow.

CASH RATIO Liquidité immédiate. Quotient des disponibilités par le passif à court terme.

FREE CASH-FLOW Solde des flux financiers résultant de l’activité commerciale après déduction des besoins financiers d’investissement. Mesure de la marge de manœuvre : plus il est élevé, plus la direction a de marge dans sa politique financière.

CURRENT RATIO Liquidité structurelle. Quotient de l’actif circulant par le passif à court terme.

INVESTISSEMENTS Nouveaux investissements et investissements pour remplacement en immobilisations corporelles et incorporelles.

CHIFFRES D’AFFAIRES DE CAISSE DES COOPÉRATIVES Chiffres d’affaires de caisse (TVA incluse) des coopératives de vente opérant dans les secteurs supermarché/hypermarché, marché spécialisé et restauration.

MARGE DU CASH-FLOW Trésorerie disponible (flux de fonds résultant de l’activité commerciale) en % du chiffre d’affaires.

CHIFFRE D’AFFAIRES DE DÉTAIL DES COOPÉRATIVES Chiffres d’affaires nets (hors TVA) réalisés avec des tiers, des parties liées et des entreprises consolidées. Traduit le chiffre d’affaires généré par le commerce de détail, le commerce de gros, la restauration, les loisirs, les Ecoles-clubs, autres. CHIFFRE D’AFFAIRES DU GROUPE Produits nets des livraisons et services (hors TVA) + autres produits d’exploitation des entreprises Migros consolidées réalisés avec des tiers et des parties liées. CHIFFRE D’AFFAIRES GLOBAL Chiffres d’affaires nets (hors TVA) réalisés avec des tiers, des parties liées et des entreprises consolidées, au niveau de l’entreprise ou du secteur (p.ex. coopératives). DEGRÉ D’AUTOFINANCEMENT Rapport entre le cash-flow de l’entreprise et les investissements. DETTE FINANCIÈRE NETTE Somme des dettes porteuses d’intérêts, déduction faite des disponibilités, des titres et des créances porteuses d’intérêts.

MÉTHODE DES PRESTATIONS PAR ANNÉE DE SERVICE La méthode des prestations par année de service (parfois appelée méthode des unités de crédit projetées) est utilisée dans la détermination de la valeur actualisée des obligations au titre des engagements de pension à prestations définies. Cette méthode considère que chaque période de service donne lieu à une unité supplémentaire de droits à prestations et évalue séparément chacune de ces unités pour obtenir l’obligation finale. L’évaluation des unités de droits à prestations est fondée sur des hypothèses actuarielles (augmentations futures des salaires et des pensions, taux d’actualisation, espérances de vie, etc.), à l’aide desquelles sont évalués au mieux les coûts effectifs des avantages postérieurs à l’emploi du personnel. NOMBRE MOYEN DE POSTES À PLEIN TEMPS Moyenne entre le nombre de postes à plein temps à la fin de l’exercice précédent et à la date de clôture du bilan. QUICK RATIO Disponibilités à moyenne échéance. Rapport des disponibilités et des créances à court terme sur les dettes à court terme.

EBIT (EARNINGS BEFORE INTEREST AND TAXES) Résultat d’exploitation / bénéfice d’exploitation avant intérêt et impôts.

RATIO DE COUVERTURE DE L’INTÉRÊT (INTEREST COVERAGE) EBITDA/charge d’intérêt nette : mesure la capacité à rembourser la charge d’intérêt nette (charge d’intérêt moins les produits issus des disponibilités et des titres) au moyen de l’EBITDA.

EBITDA (EARNINGS BEFORE INTEREST, TAX, DEPRECIATION AND AMORTIZATION) Résultat d’exploitation/bénéfice d’exploitation avant intérêt, impôts, amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles.

RATIO DE FINANCEMENT (DEBIT EQUITY RATIO) Dettes/capitaux propres. Plus cet indicateur est élevé, plus le risque est grand pour le groupe de devoir faire face à des difficultés de paiement des intérêts ou de remboursement des dettes financières, voire à obtenir de nouveaux financements.

EFFECTIF DU PERSONNEL Nombre de collaboratrices et collaborateurs employés au jour de référence.

TAUX D’ENDETTEMENT DYNAMIQUE Dette financière nette/EBITDA. Indique la capacité à rembourser la dette financière nette à partir de l’EBITDA : une valeur de 1,5x signifie qu’avec un EBITDA constant, la dette financière nette peut être remboursée en 1,5 année.


226

Groupe Migros

Adresses FÉDÉRATION DES COOPÉRATIVES MIGROS LIMMATSTRASSE 152, CASE POSTALE 1766, 8031 ZURICH TÉL. 044 277 21 11, FAX 044 277 25 25, WWW.MIGROS.CH

Coopératives Migros Chaque coopérative publie son propre rapport annuel que l’on peut commander aux adresses suivantes :

Coopératives Migros

LUCERNE

VALAIS

AAR

Industriestrasse 2, 6036 Dierikon Tél. 041 455 71 11, fax 041 455 71 71 Administration (président): Markus Mosele Direction: Ernst Weber Comité coopératif (présidente): Ruth Gerhard www.migros-luzern.ch

rue des Finettes 45, case postale 736, 1920 Martigny Tél. 027 720 44 00, fax 027 720 44 01 Administration (président): Jean-René Germanier Direction: Max Alter Comité coopératif (président): Dominique Imhof www.migros-valais.ch

Industriestrasse 20, 3321 Schönbühl Tél. 031 858 81 11, fax 031 859 24 83 Administration (président): Max Meyer Direction: Beat Zahnd Comité coopératif (présidente): Ursula Nold-Meier

NEUCHÂTEL -FRIBOURG BÂLE

Ruchfeldstrasse 15 4142 Münchenstein Tél. 061 415 55 55, fax 061 415 55 77 Administration (président): Rudolf Grüninger Direction: Werner Krättli Comité coopératif (président): Hanspeter Gass www.migrosbasel.ch

VAUD

rue Fleur-de-Lys 26, 2074 Marin Tél. 032 755 81 11, fax 032 755 88 85 Administration (président): Damien Piller Direction: Fabrice Zumbrunnen Comité coopératif (présidente): Dominique Virdis Yerly

Chemin du Dévent, 1024 Ecublens Tél. 021 694 61 11, fax 021 691 03 53 Administration (président): Michel Renevey Direction: Philippe Bürki Comité coopératif (président): Bernard Marendaz

SUISSE ORIENTALE ZURICH

GENÈVE

rue Alexandre-Gavard 35 1227 Carouge Tél. 022 307 51 11, fax 022 307 51 50 Administration (président): Marian Stepczynski Direction: Guy Vibourel Comité coopératif (présidente): Chantal Guy www.gmge.migros.ch

Industriestrasse 47, 9201 Gossau SG Tél. 071 493 21 11, fax 071 493 27 87 Administration (président): Andres Gut Direction: Christian Biland Comité coopératif (président): Josef Cajochen-Forst www.migros-ostschweiz.ch

Pfingstweidstrasse 101, 8021 Zurich Tél. 044 278 51 11, fax 044 278 58 86 Administration (président): Christoph Stüssi Direction: Oswald Kessler Comité coopératif (présidente): Loredana Donau

TESSIN

Case postale, 6592 San Antonino Tél. 091 850 81 11, fax 091 850 84 00 Administration (président): Ulrich K. Hochstrasser Direction: Lorenzo Emma Comité coopératif (président): Giuseppe Cassina www.migrosticino.ch

(Etat au 1.1.07)


227

Groupe Migros

Entreprises industrielles, entreprises de services, autres entreprises de détail, logistiques BISCHOFSZELL PRODUITS ALIMENTAIRES S.A.

Industriestrasse 1, 9220 Bischofszell Tél. 071 424 91 11, fax 071 424 94 94 Production: conserves, jus de fruits, Ice tea, produits surgelés, confitures, produits à base de pommes de terre. Direction: Mark Aegler www.bina.ch CHOCOLAT FREY S.A.

Bresteneggstrasse, 5033 Buchs Tél. 062 836 26 26, fax 062 836 25 01 Production: chocolat, articles de confiserie, chewing-gum, produits semi-finis. Direction: Wolfgang Brokatzky www. chocolatfrey.ch DELICA S.A.

Hafenstrasse 120, 4127 Birsfelden Tél. 061 315 77 88, fax 061 315 77 89 Production: café, thé, fruits secs, noix et graines, épices, champignons, légumineuses. Direction: Adrian Zigerli www.delica.ch ESTAVAYER LAIT S.A.

Route de Payerne 2–4 1470 Estavayer-le-Lac Tél. 026 664 91 11, fax 026 664 91 21 Production: produits laitiers, fromage, vinaigre, mayonnaise, sauces de salade. Direction: Gilles Oberson www.elsa.ch

JOWA S.A.

MIFROMA S.A.

Erlenwiesenstrasse 9 8604 Volketswil Tél. 044 947 91 11, fax 044 947 97 96 Production: pain, pâtisseries, viennoiseries, surgelés et pâtes. Direction: Martin Häuptli www.jowa.ch

1670 Ursy Tél. 021 909 11 11, fax 021 909 11 00 Services: achat, affinage, entreposage, emballage de fromages Direction: Gilles Oberson www.mifroma.ch RISERIA TAVERNE S.A.

MÉRAT & CIE. S.A.

Mühlemattstrasse 55, 3007 Berne Tél. 031 378 45 45, fax 031 378 45 46 Viande, produits carnés et dérivés. Direction: Peter Glanzmann www.merat.ch

v. Ponte Vecchio, 6807 Taverne Tél. 091 935 73 00, fax. 091 935 73 03 Service: raffinage du riz et des produits dérivés. Direction: Ernst Amstutz www.riseria.ch

MIBELLE S.A.

SCANA LEBENSMITTEL S.A.

Bolimattstrasse 1, 5033 Buchs Tél. 062 836 11 11, fax 062 836 13 13 Production: produits pour les soins de la peau, des cheveux et de la bouche. Direction: Luigi Pedrocchi www.mibelle.ch

Althardstrasse 195 8105 Regensdorf-Zurich Tél. 044 870 82 00, fax 044 870 82 01 Service: distribution Food et Non-food dans le marché gros consommateurs. Direction: Walter Brandenberger www.scana.ch

MICARNA S.A.

Route de l’Industrie 21 1784 Courtepin Tél. 026 684 91 11, fax 026 684 10 31 Production: viande fraîche, charcuterie, volailles, engrais organiques. Direction: Albert Baumann www.micarna.ch MIDOR S.A.

Bruechstrasse 70, 8706 Meilen Tél. 044 925 81 11, fax 044 925 84 84 Production: biscuits, glaces, snacks apéritif, noix apéritif, poudres à dessert. Direction: Marcel Bühlmann www.midor.ch MIFA S.A.

Rheinstrasse 99, 4402 Frenkendorf Tél. 061 905 91 11, fax 061 905 93 93 Production: produits de lavage et de nettoyage, margarines et graisses alimentaires. Direction: Luigi Pedrocchi www.mifa.ch

SEBA APROZ S.A.

Case postale 1248, 1951 Sion Tél. 027 345 51 11, fax 027 345 51 01 Production: eaux minérales, soft-drinks, sirops. Direction: Michel Charbonnet www.aproz.ch SWISS INDUSTRIES GMBH

Hafenstrasse 45 D-79576 Weil am Rhein Tél. +49 7621 422 03 83 05 Fax +49 7621 422 03 83 06 Prestations: commerce d’articles de toute sorte. Direction: Luigi Pedrocchi


228

Groupe Migros

WALTER LEUENBERGER S.A.

BANQUE MIGROS

GROUPE GLOBUS

Bernstr. 18, 4950 Huttwil Tél. 062 959 83 83, fax 062 959 83 84 Production: pâtes, moutarde. Direction: Martin Häuptli www.walterleuenberger.ch

Seidengasse 12, 8023 Zurich Tél. 044 229 81 11, 044 229 87 12 Toutes affaires bancaires. Direction: Harald Nedwed www.migrosbank.ch

HOTELPLAN S.A.

SQTS – SWISS QUALITY TESTING SERVICES

Industriestrasse 171 8957 Spreitenbach Tél. 058 455 21 11, fax 058 455 21 10 Grands magasins Globus, Herren Globus, Interio, Office World, Editions Globi. Direction: Thomas Kern www.globus-gruppe.ch

Sägereistrasse 20, 8152 Glattbrugg Tél. 043 211 81 11, fax 043 211 81 81 Organisation de vacances et de voyages; exploitation hôtelière et de villages de vacances. Directeur: Christoph A. Zuber www.hotelplan.ch

Grünaustrasse 23, 8953 Dietikon Tél. 044 277 31 41, fax 044 277 31 70 Assurance qualité pour les aliments, les produits textiles et les biens de consommation. Direction: Peggy Schuhmann www.sqts.ch

LIMMATDRUCK S.A.

CENTRE DE DISTRIBUTION MIGROS SUHR S.A.

Wynenfeldstrasse, 5034 Suhr Tél. 062 855 61 11, fax 062 855 62 77 Logistique, entrepôt de stockage. Direction: Daniel Waltenspühl www.migros-mvs.ch

MIGROS-SHOP/LE SHOP S.A.

Pfadackerstrasse 10 8957 Spreitenbach Tél. 056 417 51 11, fax 056 417 53 84 Centre de compétences pour les médias, rédactions/éditions, services médias et emballages. Direction: Jean-Pierre Pfister www.limmatdruck.ch MIGROL S.A.

Badenerstrasse 569, 8048 Zurich Tél. 044 495 11 11, fax 044 495 13 37 Services: commerce de carburants, de combustibles, stations-service, garages de service, révision de citernes et construction d’installations. Direction: Daniel Hofer www.migrol.ch

Chemin des Chalets 7 1279 Chavannes-de-Bogis Tél. 022 960 89 99, fax 022 960 89 98 Shop internet, commerce de détail en ligne, articles Migros et articles de marque. Direction: Christian D. Wanner www.migros-shop.ch – www.leshop.ch

ENTREPRISE DE DISTRIBUTION MIGROS NEUENDORF S.A.

4623 Neuendorf, tél. 062 388 71 11 Exploitation logistique pour les secteurs Non-food, Near-food et Produits surgelés. Direction: Hans Kuhn www.mvn.ch

EX LIBRIS S.A.

Grünaustrasse 23, 8953 Dietikon Tél. 044 743 72 72, fax 044 743 72 30 Vente de livres, supports musicaux, vidéos, DVD et logiciels PC; shop Internet avec Music Download. Direction: Peter Bamert www.exlibris.ch

(Etat au 1.1.07)



Index Anoush Abrar /Aimée Hoving Erik de Laurens

Jeff Burton The Delilahs Jörg Abderhalden Melanie Winiger Thomas Kröni Nicolle Lidi Joel Eschbach Matthias Hartmann Georgina Casparis Allan Porter

François Halard Franz Ambauen et Anémone Dorothée Vogel Polo Hofer Alfredo Häberli Philippe Chevrier Ajana Calugar, Johan Olzon Raquel Lehmann, Jürg Marquard Laurent Bovey Toni Flückiger Michi Braumandl, James

Serge Hoeltschi Simone Bargetze

Gianni Jetzer Olaf Breuning, Christian Wassmann, Gianni Jetzer, Barbara Corti, Makiko Aoki, Pamela Rosenkranz, Sara van der Heide

Felix Lehner / Eugene Tsai Felix Lehner / Urs Fischer

Gareth McConnell Adrian Ehrat, Fafa Lanfranconi, Adah - Lynn Melinda Gibson Alexis Saile Andrea Staka Corsin Billeter Virginia Maissen Beat Schlatter, Patrick Frey Fulvio Pelli Stefan Gubser Jenny Robinson, Jan Fisler, Lydia Flammer

Dino Simonett Igor Podladtchikov Giorgio Cossi, Davide Cossi

Lukas Wassmann Jeremy Wolf Nick Sempach, Fiona Sempach Anita Giovanoli Danco Giovanoli Wolf Bühler Anchal, Adarsh, Anjum und Arun Amirtham Sankar Chattopadhyay Lukas Wassmann Jürg Lehni, Hektor Roman Signer Hans - Peter Fricker Toni Frick


Biographies Jeff Burton est né en 1963 à Anaheim en Californie. Il vit et travaille entre Los Angeles et New York. Après avoir obtenu son Master of Fine Art en 1989 à CalArts, il commence à explorer la culture porno de Los Angeles. Combinant touches picturales luxuriantes et éléments formels de la tradition de la nature morte, Burton développe une approche novatrice du film hollywoodien et de la palette américaine qui lui vaut la reconnaissance immédiate du milieu artistique et d’éditeurs de mode du monde entier. Ses travaux ont été présentés dans de nombreuses expositions collectives ou personnelles, notamment au musée Guggenheim de Bilbao, à la galerie Casey Kaplan de New York, au Sadie Coles HQ à Londres et à la galerie Franco Noero à Turin. Burton a également collaboré avec Tom Ford sur sa toute première collection de lunettes et avec Yves Saint Laurent pour sa prochaine collection hommes. Il travaille régulièrement pour l’édition française de Vogue. Les photographies de Burton sont rassemblées dans trois monographies: « Jeff Burton Untitled » [ Composite Press, 1999 ], « Dreamland » [ PowerHouse Books, 2001 ] et « The Other Place » [ Twin Palms Publishers, 2005 ], qui comprend un essai de Bruce Hainley.

François Halard est né en 1961. Il étudie à l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris et commence à travailler pour Décoration international en 1981. Il est engagé ensuite par Alex Lieberman [ directeur artistique de Condé Nast USA ] et part s’installer à New York où il collabore régulièrement avec Vogue US, Vanity Fair, GQ et House and Garden, combinant souvent architecture et portraits. Il a également travaillé pour Harper’s Bazaar. Son œuvre plus personnelle explore la représentation d’atelier d’artistes célèbres comme Jean - Charles Blais, Cy Twombly, Robert Rauschenberg ou Julian Schnabel, ainsi que l’héritage de Beuys [ cf. vidéo ]. En 2003, les Rencontres Photographiques d’Arles lui consacrent une exposition solo sur la maison de Malaparte. Il travaille actuellement au livre de Pierre Chareau sur la fameuse « Maison de Verre » [ mai 2007, Thames & Hudson ].

Gareth McConnell vit et travaille à Londres. Il a étudié la photographie au West Surrey College of Art & Design et au Royal College of Art où son travail de diplôme lui vaut de gagner le prix Painters - Stainers pour la photographie. Alors qu’il étudie pour son Master à la RCA, il collabore avec Oliviero Toscani, le légendaire directeur artistique de Benetton. Son troisième livre, une monographie rassemblant ses travaux entre 1995 et 2004, est copublié par Steidl et Photoworks. En 2004 et 2005, il est chercheur invité au University of Wales’s Centre for Photographic Research et donne des conférences dans diverses écoles d’art du sud de l’Angleterre. Ses projets récents incluent ceux pour la National Portrait Gallery et la British Library et il collabore régulièrement avec le New York Times Magazine. Le cycle de conférences « Art Photography Now » de la Tate Modern l’inscrit à son programme et il apparaît dans la série télévisée « The Power of Art ». Son œuvre est conservée dans des collections publiques et privées, notamment celles du British Council et d’UBS. Il est représenté par Carl Freedman Gallery et Art + Commerce.

Lukas Wassmann est né en 1980 à Zurich où il vit toujours. Il travaille actuellement à Paris après avoir gagné en 2006 la bourse Werk & Atelier de la ville de Zurich. Charpentier de formation, il exerce ce métier un an avant d’étudier à la FAS Photography School de Berlin et à la HGKZ de Zurich. L’espace Vrits à Bâle et Amberg-Marti à Zurich lui ont consacré des expositions personnelles. Wassmann a publié trois livres à compte d’auteur: «Straight Forward» [ 2002 ], «Watermillions» [ 2004 ] et «Holzkopf» [ 2006 ]. Son travail a été présenté en 2006 au Festival international de mode et de photographie de Hyères.


Nous remercions cordialement Abderhalden - Hämmerli Andrea, Aellen Yannick, Aich Tina, Ammann Silvio, Ammann Tobias, Anderegg Roger Anghern Renata, Azigbo Tina Bärtschi Hofer Alice, Basil, Benz Anja, Blättler Leo, Blank Zineta, Böni Pius, Brotschi Urs, Burger Stefan Casablanca Patrizia, Casablanca Tommy Pasqualino, Challandes Romain, Chen John, Chen LiangDi, Chresta Yvonne, Colby Anna, Coria Franco Dai Chen Guo, Dändliker Damaris, DeMille B. Bailey, Dettling Michel, Dru Frédéric Eggenberger Hanspeter Felix Genilaa, Feurer Hans, Fuchs Patrik, Fischer Alessandro, Föllemann Christopher, Forrer Nöldi, Fredrich Annett Freymond - Guth Jean - Claude Gribi Patrick, Grob Margrit, Grob Walter, Gubser Bianca Halser Devika, He ZhongRong, Hess Martin, Hirschmann Carl Imboden Melk, Isler Marlise Kämmerling Christian, Kettenbach Patrizia, Kohler Ines, Kovacic Nenad, Künge George Kunz Stefanie Lang René, Leach Natascha, Lehmann Vincent, Lidi Marcelle, Locher Doris, Locher Tina, Lucy Matkovic Larisa Mattenberger Anita, Maxit Carine, Montali Ines, Mousset Mélodie, Müntener Miriam Nile, Nölle Tobias, Pereira Ana Paula, Pfeiffer Walter, Poloni Eliane, Poloni Mario Raneda Julie, Raneda Nathalie, Rindlisbach Lea, Rohner Stefan, Romeo, Rondelli Dafne, Roos Hans, Roos Peter Rossignol, Rothenbühler Peter Santana Conceição Edualdo, Scharapowa Maria, Scherrer Marcia, Schmid Conny, Schmidt Aline, Schönbucher Maria Serratore Enzo, Signer Aleksandra, Sigrist Josef, Spencer Shea, Spink Yves, Sturm Barbara Marcia, Sun Ning Tellini Peter, Teixeira Patricia, Timonin Oliver, Toth Doris, Vogel Gabi Wakefield Neville, Wang HuiHua, Wang QiMing, Wang ZhiHua, Wei AiChen, Wei Feng, Wellnitz Andreas, Wiesner Lucia Xing Deng Yu ShiYuan, Yu XunLian, Zhang QiQian Zhang YouLan, Zhao ChenDi, Zoller Benno

Et tous ceux que nous avons oubliés.


Impressum Fédération des coopératives Migros, Zurich Responsable de la parution Monica Glisenti, Corporate Communications www.migros.ch

Conception Studio Achermann, Beda Achermann, Markus Bucher Zurich Monica Glisenti

Photographies Anoush Abrar /Aimée Hoving, Lausanne Jeff Burton, Los Angeles François Halard, Paris / New York Serge Hoeltschi, Los Angeles Gianni Jetzer, New York Felix Lehner / Eugene Tsai, St - Gall Gareth McConnell, Londres Dino Simonett, Zurich Lukas Wassmann, Zurich

Graphisme Studio Achermann, Adrian Ehrat, Franziska König Patrick Roppel, Zurich

Texte Thomas Haemmerli, Michèle Roten, Zurich

Production / Coordination Studio Achermann, Tina Schalow, Zurich

Assistants photographes Melinda Gibson, Londres Claudia Hannimann, Zurich Sally Montana, Zurich Benoit Pailley, Paris Dom Rawle, Zurich Alex Vanagas, Los Angeles Jeremy Wolf, Zurich

Composition Roger Furrer, Zurich

Prépresse Sturm AG, Muttenz

Traductions Coordination des traductions FCM, Coordinamento traduzioni FCM, FCM translation coordination, Zurich Tom Gundy, Bâle, Man Rey, Baden

Lectorat Coordination des traductions FCM, Coordinamento traduzioni FCM, FCM translation coordination, Zurich Lektorama, Zurich

Tirage photographique Ronny Ochsner / Tricolor, Zurich Studio P, Londres Tapestry, Los Angeles

Impression Offsetdruck Goetz, Geroldswil

Brochage Eibert, Eschenbach

Politique d’information La communauté Migros poursuit une politique d’information transparente. Elle publie des rapports annuels vérifiés respectant un standard unifié. Nous nous sommes aussi conformés, dans la mesure du possible, au Global Reporting Initiative Standard [ GRI ].





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