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opinions

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Exclusif sur le web

1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, QUÉBEC Tribune

MARIE GRÉGOIRE MEMBRE DU CLUB DES EX À RDI

J’aime Québec! C’est une belle ville. Les gens y Tout le monde semble hypnotisé, voire envouté, par le sont fiers. Le paysage est féérique. C’est une ville charisme du maire Labeaume. Le leadership à la dure séduit. Il inspire. La Marche bleue, J’ai ma place et les qui bouillonne de projets grâce à son bouillant maire. Il sait ce qu’il veut et il le veut maintenant. démonstrations de la Nordique Nation dans les villes de

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la LNH illustrent la détermination de la population de Québec, qui est à l’image de celle de son maire. Si Gary Bettman en doute, il peut demander à Stephen Harper.

ort de sa popularité, Régis Labeaume est capable de bouger les montagnes… ou presque. À un point tel que tous les élus semblent Tout le monde pétrifiés. L’idée même de poser une simple question au maire semble hypnotisé, Labeaume les terrifie. Il faut dire voire envouté par que l’homme ne donne pas sa place pour le charisme du ridiculiser ses détracteurs.

maire Labeaume.

Un phénomène paranormal semble entourer l’homme au taux d’approbation de 80 %. M. Labeaume a un pouvoir d’attraction qui suscite autour de lui des comportements inquiétants. On n’a qu’à penser au premier ministre Charest, qui n’a pas hésité une seconde à garantir 50 % de financement public au projet d’un nouvel amphithéâtre, jusqu'à concurrence de 400 M$. Ou encore à Agnès Maltais, qui maintenant marraine un projet de loi à l’Assemblée nationale visant, et ce n’est plus clair, à protéger l’entente de la Ville de Québec et de Quebecor de toute poursuite judiciaires ou à tout le moins de tout examen pour mieux la sceller.

Courrier des lecteurs

Pour vivre ici, chez moi INTÉGRATION. Cette

semaine, je suis tombée sur votre article qui disait que les minorités visibles sont sous-représentées dans les services de l’administration de Montréal. La question du profilage racial a été abordée et, bien que j'aie toujours refusé cette version – que je qualifiais de facile et d'adaptable à toutes les sauces –, force m'est de constater que cette hypothèse se concrétise de plus en plus dans ma propre expérience! J'ai immigré à Montréal en 2004, grâce à un programme de recrutement d'infirmières qui se faisait en Europe. Je suis infirmière, travailleuse humani-

Volume : 11 Numéro : 62

taire depuis 1994. D'origine indienne, j'ai été formée en Afrique centrale. J'ai complété mes études en développement humanitaire et en santé publique dans une université réputée d’Europe. Dès mon arrivée à Montréal, mon diplôme d'infirmière n’a pas été reconnu et au bout de quelques mois, j'ai compris que mon chemin ne serait pas facile. Toutefois, mes diplômes européens me donnaient encore un peu d'espoir. J'envoie en moyenne de 10 à 15 CV par mois. Je suis rarement convoquée en entrevue et, quand cela arrive, les recruteurs me couvrent de compliments tout en me disant que je suis surqualifiée pour le poste. Ils expriment leur admiration sur mes compétences, mon parcours et mes aptitudes-attitudes, mais ils ne me rappellent jamais! Travailleuse humanitaire appreciée à l'étranger, je vis de stratégies bricolées à Montréal, alors que je parle six langues, que je

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Pourtant, il reste des zones grises. Winnipeg aura son équipe dans un aréna ayant coûté 113 M$, dont seulement 40 M$ provenant des différents paliers de gouvernement. Le Centre Bell a coûté 340 M$ privés en dollars constants. Pourquoi 400 M$ entièrement publics pour Québec? Pourquoi aucun d’appel d’offres pour la gestion?

Ces produits chimiques qui nous empoisonnent Marie-Monique Robin met en lumière la responsabilité de l’industrie chimique dans l’épidémie de maladies chroniques dans son livre Notre poison quotidien. LE BLOGUE BOUFFE ET CIE PAR AUDREY LAVOIE

Cela ne veut pas dire que ce ne soit pas juste. On ne souhaite que du bien à la capitale. Cela comprend l’amphithéâtre et le retour des Nordiques. Il ne faut toutefois pas «charrier». Un projet de cette envergure et qui engage autant d’argent public mérite d’être bien ficelé. Quelques mois de plus ou de moins ne sauraient faire une différence. Au contraire, cela pourrait mobiliser encore plus de monde et susciter encore plus de passion. On respire.

suis compétente et éduquée et que je suis un pur produit de l'interculturalité, ce qui semble être une chose importante au Québec. Je me suis souvent posé ces questions : Est-ce d'avoir un nom musulman? Est-ce parce que je ne réponds à aucun critère ethnique? Est-ce que, tout simplement, la différence «illimitée» dérange autant? Montréal et le Québec sont ma terre d'accueil. Le Canada est le seul pays au monde qui m'ait donné une identité nationale, et je suis très reconnaissante envers la vie, qui m'a permis de venir ici. Mais est-ce au détriment de mes objectifs et ambitions professionnels, au prix de l'ennui et des jours qui s'étirent dans l'attente d'une mission à l'étranger – proposée par des organisations non canadiennes – pour récolter un peu d'argent afin de pouvoir vivre ici, chez moi? Nous devons être des milliers d'immigrants qui vivent la même chose. Mais voilà mon histoire, celle

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

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Photo du jour

STEEVE DUGUAY/MÉTRO

SOUTIEN-GORGE GÉANT AU FORUM La 4e édition d’Osez le donner, opération menée par RockDétente au profit de la Fondation du cancer du sein du Québec, a pris fin hier midi. Pour chaque soutiengorge reçu, 1 $ est remis à la Fondation. Cela représente 165 250 $ cette année. d'une femme de 42 ans qui voit les années filer sans issue professionnelle dans une ville qu'elle aime tant. TABASUM ABDUL-RASUL, MONTRÉAL

À pareille date à Montréal

1968

Montréal aura la première concession de baseball majeur à l'extérieur des États-Unis. La Ville en a eu la confirmation aujourd'hui du commissaire Ford Frick. CENTRE D’HISTOIRE DE MONTRÉAL

Propriété de Publications Métropolitaines inc. 625, av. du Président-Kennedy, bureau 700, Montréal H3A 1K2 Tél. : 514 286-1066 Téléc. : 514 286-9310 Éditeur : Daniel Barbeau Éditeur adjoint : Yves Bédard Contrôleur : Bernard Roy Rédacteur en chef : Eric Aussant Directeur général des ventes et du marketing : Nicolas Faucher Directeurs de l’information : Christian Duperron (jour), Rachelle McDuff (soir) Directrice des publications spécialisées : Martine Ménard Superviseure marketing : Laure Barnouin Directrices des ventes : Mélanie Labelle, Carole Dallaire Chef d’équipe, services créatifs : Jimmy Nicolopoulos Directrice de la distribution : Danielle Tessier Chefs de pupitre : Vincent Fortier (jour), Natalia Wysocka (soir) Vous avez une opinion à nous faire parvenir? opinions@journalmetro.com Vous voulez annoncer dans nos pages? publicite@journalmetro.com Vous avez une nouvelle à nous faire parvenir? info@journalmetro.com

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