(UHD) BLU-RAY & DVD
PASSION, PUISSANCE ET ARTILLERIE Le réalisateur Michaël R. Roskam et l'acteur Matthias Schoenaerts proposent un drame policier puissant. Cette fois, ils laissent de la place à la romance et la passion. Ou quand une étincelle naît entre un gangster à et une pilote de course de bonne famille.
L’AMOUR L’EMPORTE TOUJOURS
Lorsque Gino rencontre la pilote de course, Bénédictine, c’est le coup de foudre. Passionné, inconditionnel et fougueux. Mais Gino cache un secret. Gino et Bénédictine se battent tant bien que mal pour sauver leur amour face au destin, contre toute raison et leurs propres faiblesses. «Le Fidèle» est une histoire (fictive) abordant des thèmes tels que l’amour, le crime, le désir et l’échec. Une histoire d'amour ou plutôt «un amour noir». L'idée du film est née lorsque le réalisateur et scénariste, Michaël R. Roskam, travaillait sur «Rundskop» et qu'il cherchait un une trame pour Steve, le frère du protagoniste Jacky. Roskam considère «Le Fidèle» comme le deuxième volet d'une trilogie criminelle. Pour «Rundskop», il s'est inspiré de la mafia des hormones. Pour «Le Fidèle», il a tiré son inspiration des fameuses bandes actives à Bruxelles et des vitesses vertigineuses que l’on rencontre dans le monde de la course automobile.
RUNDSKOP, LE FIDÈLE ET…
Tout comme «Rundskop», «Le Fidèle» n'est pas uniquement un film sur les gangs. Ce n'est pas non plus une biographie dramatique sur un gangster. Non, le fil conducteur ici est une histoire d'amour entre un garçon et une fille et le caractère impossible de cet amour. Un amour pour lequel ils doivent non seulement surmonter les obstacles de leurs propres personnalités et de leurs passés très différents, mais aussi contourner les pièges tendus par le destin. «Le Fidèle» est le deuxième volet de trois films ainsi que la seconde collaboration remarquable entre Roskam et l'acteur Matthias Schoenaerts. Le Gino incarné ici par Schoenaerts, diffère cependant sensiblement du Jacky de «Rundskop». Le personnage de Gino est issu de conversations qu’ont eues pendant près de six ans l'acteur et le réalisateur. Il en résulte est un gangster «différent», plus mûr, mais séduisant. Pas le type obscur, sombre ou cliché,
LE FIDÈLE
mais juste le genre «étranger dangereux» auquel sa protagoniste ne peut, pour on ne sait quelle raison, pas résister. Il incarne donc un criminel élégant, doux et plutôt franc avec une force d’attraction incontestable.
GRANDE DAME
Pour ce qui est de la covedette, Adèle Exarchopoulos est sur la bonne voie pour devenir l'une des grandes actrices du cinéma francophone - et pourquoi pas, du cinéma international. La Bénédictine ou Bibi qu’elle incarne combine la femme forte et indépendante qui, contre toute attente, se noie complètement dans une passion pour quelqu'un dont l'avenir est plutôt nébuleux. Pour la petite anecdote: elle joue une pilote de course à succès, mais n'a obtenu son permis de conduire que trois jours avant le début du tournage. Après la troisième tentative. «Le Fidèle» est un film réfléchi, intense, très poignant et convaincant. Témoignant d’une finition digne des meilleures productions hollywoodiennes pour les scènes d'action et bénéficiant de l’expérience éprouvée et authentique du tandem Roskam-Schoenaerts, ce film est, en outre, bien enrichi par la présence d’Adèle Exarchopoulos.
Drame 2 FÉVRIER
MEDIAZINE
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