Mayotte Hebdo n°805 by Mayotte Hebdo

www.mayottehebdo.com • 08/2017 • Mayotte Hebdo N°805 • 1

PARCE QUE

CHAQUE GOUTTE

COMPTE

Cette saison sèche est la 3ème la plus sèche depuis 20 ans, la consommation d’eau à Mayotte ne cesse d’augmenter à raison de 19% sur les 5 dernières années. Ne gaspillons pas.

s25 août o 2017 m m a i r e

36/40 Actualité/ résultats/ classements 8/11 évènement 6 à l’affiche miss mayotte 2017

grève : retour sur le conflit et la présence de total à mayotte

24/27 bd 12/13 rentrée

14/18 témoignages

les conflits sociaux qui nous attendent

les nouveaux arrivants racontent leur arrivée

un mahorais roi du manga

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tribune libre

Le jour d’après : la vie sans pétrole

Face à la pénurie d’essence, l’équipe de Bouge-toi Mayotte a imaginé le pire. Enfin, le pire ou le meilleur, selon les points de vue. Petite chronique d’anticipation comique.

oilà, cela fait un an tout juste qu’il n’y a plus de pétrole à Mayotte. L’épidémie s’est répandue un peu partout dans le monde. Plus d’essence, plus de gasoil, les voitures sont à l’arrêt. Les Mahorais redécouvrent la joie de la marche, de déambuler, de se promener : un pur bonheur pour la santé. Même les notables qui n’avaient jamais foulé le sol ont pu enfin comprendre la galère de se taper le trajet à pattes de l’aéroport à Dzaoudzi. Les plus timbrés se tapent Chirongui (sud) -

Mtsamboro (nord), en Moon-walk, juste pour le fun! Certains cupides ont vu là l’opportunité de se faire du fric. Du coup les rues de Mayotte pullulent de pousse-pousse. Ah oui, il n’y a plus de barge non plus depuis un an. Mayotte a vu naitre des Laure Manaudou, des nageuses et nageurs exceptionnels puisque tout le monde profitent enfin du lagon à la nage. Hier, par exemple, je suis arrivé au boulot en maillot de bain, palmes, masque et tuba et mon boss a trouvé ça normal ! Je ne vous dis pas le kif

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que c’est d’arriver quatre heures en retard et de le voir compatir. Ah oui : plus de pétrole donc plus de plastique ! Les défenseurs de l’environnement ont dû dégraisser leur masse salariale. La pollution à chuté de 48%. La terre se porte mieux. Comme le pétrole servait à fabriquer des produits de santé, du coup on est revenu à la médecine traditionnelle. On a même embauché des Indiens pour expérimenter leur médecine ayurvédique. Hier par exemple, un ami a soigné ses hémorroïdes avec du safran, du citron et du miel: le

lendemain il pouvait même rebondir sur ses fesses. Par contre, on découvre le vrai visage de certaines dames qui se cachaient derrière leur fond de teint. Plus de pétrole, plus de produits de beauté : du coup j’ai divorcé, il y a un an. Finalement la vie sans pétrole sans essence... c’est un kif total !

Trois ans plus tard…

Maintenant trois ans sans pétrole. Les gens commencent à s’y faire, sauf moi. J’ai du faire une croix sur toutes mes habitudes de consommation, en commençant par plaquer toutes les meufs qui ont été contraintes de dévoiler leur vrais visages. Je vous l’ai dit, faute de pétrole, plus de mascara, plus de make-up, plus de rouge à lèvres. Du coup, plus de

bouche en cul de poule sur les selfies. Résultat: Instagram a perdu 70 % de sa communauté féminine. La fidélité est de retour sur notre île, au grand bonheur des dames. Les maris rentrent plus tôt du travail. Certains, qui avaient l’habitude de faire des escales après la dernière prière du soir, sont désormais ponctuels. Et la destination de Madagascar, pour laquelle les hommes représentaient 98% de la clientèle des compagnies aériennes, n’est plus proposée. Et comme par hasard, il n’y a plus de mission en vue de développer la coopération régionale là-bas. Pourquoi? Alors, pourquoi? Tout simplement parce que la fin du pétrole à stoppé

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la fabrication de préservatifs. Double victoire : en mettant fin au pétrole, on protège la terre de la pollution et les femmes des MST et de l’infidélité. Ah oui autre chose, il n’y a plus de guerre non plus depuis qu’il n’y a plus de pétrole. Un hasard de plus. On n’est plus obligé de dire qu’un barbu hystérique a créé un Etat avec sa djellaba et ses babouches. Résultat : BFM ne savait plus quoi raconter et a fait faillite. Le plus choquant, c’est que j’ai vu des Qataris expatriés, pointer au Pôle Emploi, juste après moi. Et là j’ai compris que les supporters du PSG étaient en deuil…oui ils ont viré Neymar. [[#espritbtm

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www.mayottehebdo.com • 08/2017 • Mayotte Hebdo N°805 • 5

à l’affiche

Miss Mayotte 2017 L’élection de Miss Mayotte 2017 se tient ce vendredi le 25 août à la place des Congrès de Pamandzi. L’élection sera retransmise en direct sur Mayotte 1ère. Cette année le thème est «Voyage vers l’Afrique». Elles sont sept prétendantes. Mais une seule représentera Mayotte dans toute sa splendeur en décembre prochain lors du grand concours national Miss France. L’élection de Miss Mayotte 2017 se tient ce vendredi le 25 août à la place des Congrès de Pamandzi. L’élection sera retransmise en direct sur Mayotte 1ère. Cette année, le thème est «Voyage vers l’Afrique».

aux candidates « Cette année a été riche, c’est une expérience qui restera gravée en moi. J’ai énormément grandi et appris. Un conseil que je donnerai à la prochaine Miss Mayotte est de profiter au maximum de son année. Qu’elle profite de toutes les occasions qui vont se présenter à elle».

national: «Mayotte vise la couronne cette année. Il y a un travail énorme avec tout le comité et les candidates. Les sept prétendantes au titre ont le potentiel de Miss France». Chiche!

«Mayotte vise la couronne cette année»

Le comité éteint la polémique sur les origines de certaines candidates

Agées de 18 à 25 ans, les candidates sont étudiantes dans différentes filières: journalisme, agriculture, sport, tourisme ou encore restauration. Les jeunes femmes sont conscientes de l’impact du concours sur la société mahoraise. Hadidja Dahilou, candidate numéro 7, estime qu’ «être Miss ce n’est pas être un objet, c’est libérer la femme. Une Miss est une femme intelligente, elle n’est pas que belle.» Naima Madi Mahadali, Miss Mayotte 2016, est revenue de son côté sur son parcours et a exprimé tout son soutien

Pour marquer le cinquième anniversaire du comité Miss Mayotte, quatre Miss France viendront aiguiller les candidates durant leur coaching et seront présentes lors de l’élection le 25 août à la place Congrès de Pamandzi, une première pour les départements d’outre-mer : Miss France 2017 Alicia Aylies qui a tenu à faire la tournée des Outre-mer, Miss France 2015 Camille Cerf, Miss France 2014 Flora Coquerel et Miss France 2010 Malika Ménard. Frank Servel délégué régional Miss Mayotte, a dévoilé ses ambitions pour le concours

Alors que les candidates ont été dévoilées la semaine dernière, des internautes se sont empressés de polémiquer sur les origines de certaines prétendantes comme cela a déjà été le cas au moment de l’élection de Ludy Langlade en 2014. Ses origines francogabonaises avaient en effet été pointées du doigt par quelques contradicteurs. Mais le comité Miss Mayotte a souhaité répondre aux critiques en rappelant que d’après les critères de sélection, il faut être de nationalité française et avoir été (ou être) résidente à Mayotte. Le simple fait d’avoir ses parents habitant de l’île suffit pour pouvoir se présenter.

Le chiffre

97 000 C’est le nombre d’élèves qui devaient reprendre le chemin de l’école cette semaine (la rentrée a été perturbée par la grève à Total). 52 000 élèves sont recensés dans le premier degré et 45 000 dans le second degré. En ce qui concerne les professeurs, 3150 enseignants titulaires et 700 contractuels sont prévus dans le premier degré. Dans le second degré on compte 2000 professeurs titulaires et 1400 contractuels. Environ 300 postes ont été créés pour cette rentrée 2017-2018 : 114 dans le premier degré et 176 dans le second degré.

La phrase

Le rapport [...] fait état d’une incidence financière de 27 482 106 € (+23% du chapitre masse salariale), pour 127 nouveaux postes. Ce qui équivaut à un salaire mensuel de 10 000€ en moyenne par salarié! Le conseil économique, social et environnemental a présenté lundi dernier lors de la séance plénière du Conceil départemental ses derniers avis sur le fonctionnement de la collectivité. Une fois de plus, l’institution est le lieu d’une gabegie financière, en témoigne les 10 000 € mensuels versés en moyenne par salarié pour 127 nouveaux postes. «En l’absence d’éléments d’appréciation, ce montant est clairement excessif [...]», a jugé le Cesem.

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[[Houdah Madjid

L’homme Etienne Guillet Le sous-préfet de La Trinité et de Saint-Pierre a été nommé par décret le 1er août dernier au poste de directeur de cabinet de la préfecture de Mayotte. Il arrive sur l’île le 5 septembre prochain pour remplacer Florence GhilbertBezard, qui prend la direction de Paris pour occuper le poste de conseillère territoriale à la direction générale de la gendarmerie nationale. Agé de 35 ans, Etienne Guillet est diplômé de l’institut national d’enseignement supérieur agronomique et de recherche.

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www.mayottehebdo.com • 08/2017 • Mayotte Hebdo N°805 • 7

Mouvements sociaux

Grève à Total

Une île en panne

Après la pénurie d’eau de l’an dernier, c’est cette fois le carburant qui est venu à manquer. Après plus de 10 jours de grève chez Total, l’île se retrouve en panne. L’économie tourne au ralenti, la rentrée scolaire est repoussée, les différents secteurs du public et du privé s’inquiètent, et la population est excédée. Dans les rues quasi-désertes de Mamoudzou, un homme circule seul à bord de son engin. Nul autre véhicule n’entrave sa course. Et pour cause : plus beaucoup ne roulent, faute de carburant. Ailleurs, des centaines d’automobiles sont garées le long de la route, aux abords des stations service. Dans le meilleur des cas, leurs propriétaires les ont volontairement laissées là, espérant avoir accès au précieux sésame au plus vite. Dans le pire des cas, elles sont en panne sèche. Ce mercredi 23 août, la commission de conciliation demandée par le préfet face aux proportions prises par le

mouvement apparaissait comme un des derniers espoirs de voir se dénouer la grève. À l’heure où nous bouclions ces lignes, seules quelques demandes mineures semblaient être consenties par la direction. Pour autant, Thierry Galarme, président du Medef, et convié aux négociations avec d’autres chefs d’entreprise, - ainsi que les Femmes leaders, positionnées aux côtés des grèvites - se montraient confiant au micro de Mayotte 1ère, et estimait qu’un dénouement pourrait avoir lieu d’ici la fin de la journée ou le lendemain. Un dénouement attendu, tant l’ampleur et les conséquences du mouvement

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inquiètent de plus en plus. Depuis le vendredi 11 août en effet, des salariés de Total sont en grève, emmenés par l’intersyndicale FO/ CGT-Ma, et bloquent l’accès aux stations-service. En cause, une quinzaine de revendications parmi lesquelles une augmentation de salaire de 15%. Des demandes qui ne trouvent aucun écho auprès de la direction. Conséquence : le conflit s’enlise, paralysant ou handicapant fortement la quasi-totalité des secteurs d’un 101ème département, déjà en peine. Nombre d’entre eux se sont d’ailleurs

METTEZ VOS BIENS À L’ABRI

exprimés publiquement par voie de communiqué : le Medef, le Sniil syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux -, mais aussi le syndicat des transitaires de Mayotte qui, au passage, regrettent les grèves qui se déroulent régulièrement à Mayotte. Sans compter, bien évidemment, la grogne généralisée qui monte chez les usagers de la route. Forces de l’ordre et politiques Une situation que l’intervention des forces de l’ordre, samedi 19 août au dépôt de carburant de Longoni, et destinée à faire sortir six camions du dépôt, n’aura pas réglée : certes, les cuves des différentes stations sont réapprovisionnées, mais les usagers sont toujours contraints de se plier aux horaires et limitations imposées par le blocage. Pas de quoi, donc, apaiser les tensions. Après l’intervention des forces de l’ordre aux stations de Longoni et de Passamaïnty, ce sont des ronds-points à proximité que les grévistes tentent de bloquer, jusqu’à être délogés. Et ainsi de suite. Un collectif de chefs d’entreprise, paralysés par la grève, a lui-même bloqué mercredi en début de matinée le rond-point SFR pour protester contre les difficultés à se fournir en carburant et demander une issue rapide au conflit. La rentrée, elle, si elle n’a pas été retardée, a toutefois été perturbée : de nombreux professeurs n’ont pu se rendre sur leur lieu de travail. Dernier exemple : le Sidevam a annoncé mercredi 23 août dans un communiqué «Ne plus être en mesure d’assurer la collecte des ordures ménagères dans le centre et le sud de l’île.» Face à la montée en force du conflit et à ses conséquences, la classe politique locale s’est aussi exprimée : le sénateur Thani Mohamed Soihili tout d’abord, appelant les acteurs du conflit à «À la reprise du dialogue entre les différents acteurs de ce mouvement social afin de débloquer une situation fortement dommageable pour l’ensemble des habitants de Mayotte.» De même, le député Mansour Kamardine regrette dans une question déposée à l’Assemblée nationale que «Le pourrissement semble être la solution

retenue.» Bref : chacun tente de se mobiliser et d’alerter tant les proportions prises par le mouvement inquiètent, sur une île ou l’embrasement social est régulièrement redouté. Un monopole dénoncé, mais… D’ailleurs, un point est désormais systématiquement relevé : le monopole exercé par Total sur le 101ème département. Le Conseil départemental s’est notamment positionné dessus en votant une motion demandant au gouvernement l’envoi d’une mission d’étude sur le territoire. L’institution, qui a cédé en 2003 la distribution du carburant à la compagnie pétrolière, se positionne désormais pour une mise en concurrence de celle-ci. Le président du Département, Soibahadine Ibrahim Ramadani, s’est exprimé sur la question. Après avoir appelé à résoudre la crise «Immédiatement», et avoir demandé au préfet d’assurer, aux moyens de réquisitions supplémentaires, «Un service minimum effectif de carburant à l’ensemble des particuliers», il a soulevé la question de l’alimentation du territoire en carburant : «Le temps est aussi venu d’examiner en profondeur cette situation de monopole dans la distribution du carburant à Mayotte, et d’étudier les voies et moyens devant permettre l’ouverture de ce secteur à la concurrence.» Un monopole qui n’existerait pourtant pas, selon le directeur de Total Mayotte, Nicolas Favre, qui, dans les colonnes de nos confrères du Journal de Mayotte explique, en substance, que la multinationale n’a aucun monopole officiel sur le territoire, et que n’importe quelle compagnie pétrolière est libre de s’installer à Mayotte si elle le souhaite. Ce conflit, dont il est encore difficile de connaître les répercussions sur le plan économique, aura au moins eu le mérite de soulever cette question de monopole, et de rappeler à quel point Mayotte est sujette aux blocages. Des blocages réguliers qui n’encouragent probablement pas la venue de nouveaux investisseurs. [[G.V

www.mayottehebdo.com • 08/2017 • Mayotte Hebdo N°805 • 9

Mouvements sociaux Un monopole d’État à abattre

[[ Photo : www.photo-sousmarine.com

Total

Historiquement, la délibération autorisant l’évolution du statut du service des hydrocarbures a été signée en 1999 par le président du Conseil général Younoussa Bamana. Vingt ans après, sous la pression d’une grève qui paralyse l’économie de l’île et la vie sociale, l’exécutif du département prend une motion tendant à mettre fin au monopole confié au Groupe Total, sur proposition du préfet de l’époque, donc de l’État. La grève déclenchée voici deux semaines par une partie du personnel de la société Total Mayotte, encadrée par les syndicats FO et CGT, pose des questions à la fois curieuses et sérieuses. D’abord parce que le personnel gréviste, qui manifeste son mécontentement de manière légitime, est en droit de se demander si la firme respecte

vraiment ses obligations sociales et ses engagements envers ses employés ? Ensuite, parce que l’entreprise mahoraise, filiale d’une multinationale, engrange chaque année des bénéfices mirobolants dont il est juste de savoir s’ils sont non seulement utilisés pour améliorer les conditions de travail des salariés, mais aussi réellement investis pour améliorer le service rendu à la population et répondre aux besoins en investissement d’un territoire sousdéveloppé ? Enfin, la grève soulève une forte interrogation : faut-il maintenir le monopole accordé à Total, ou, au contraire, est-il opportun d’ouvrir le marché pétrolier à la concurrence ? A ces questionnements, on peut ajouter cette inconnue qui suscite la curiosité des internautes : qui a accordé le marché des hydrocarbures

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à Total ? Cette question en appelle une autre : pourquoi avoir privatisé ce secteur stratégique ? Les demandes d’informations formulées auprès des élus du Conseil départemental, des syndicats, de la direction de l’entreprise et de la préfecture, montrent que les usagers méconnaissent l’historique d’un dossier qui n’a cessé pourtant, ces dix dernières années, de préoccuper les pouvoirs publics compte tenu de son importance pour le progrès social et économique du département. La question du « qui » mérite donc une réponse, ceci pour éclairer la conscience de citoyens et afin surtout de ne pas imputer la responsabilité de la faute supposée à d’autres et d’éviter que le conflit ne soit récupéré politiquement à des fins de propagande. Cette dernière

tentation est grande en effet en période de campagne pour les élections sénatoriales. La question du « pourquoi » doit être aussi élucidée pour éviter que les élus actuels et la puissance publique ne prennent de mauvaises décisions pour l’avenir. Une privatisation inéluctable Pour ceux qui réclament des explications et des justifications, disons que la situation actuelle résulte d’une décision concertée, prise il y a près de vingt ans par les autorités locales, à la fois politique et administrative, c’est-àdire le Conseil général et la Préfecture. Mais dans la mesure où il y a 20 ans, le préfet exerçait l’exécutif local, on peut dire raisonnablement que c’est l’État qui a permis à Total de s’implanter solidement dans l’île, avec l’aval des élus qui, avant la décentralisation actée en 2004, ont approuvé ce qu’il était convenu d’appeler à l’époque « un monopole naturel ». En 1999, deux délibérations, prises les 7 août et 23 décembre, autorisent le préfet, à sa demande, à faire procéder à un audit financier et juridique du service des hydrocarbures. A l’issue de chacune des trois premières phases de l’audit, le Conseil général a été informé des conclusions. Par suite, la Représentation du Gouvernement propose à la réflexion de l’Assemblée territoriale plusieurs options.

demeurent ici les mêmes : renflouer les caisses de la Collectivité et garantir la réalisation des investissements confiés au secteur privé. Le préfet explique aux élus que d’autres options sont possibles, mais qu’en tout état de cause, l’exploitation en Régie est déconseillée, car elle implique la modernisation et l’extension du réseau de distribution par la Collectivité territoriale qui n’a pas les moyens de prendre en charge les investissements nécessaires. Le rapport du préfet est approuvé par 12 voix pour et 2 abstentions. Ainsi, le Conseil général, par délibération, reconnaît la nécessité de faire évoluer le statut du service des hydrocarbures et choisit la deuxième formule mixte. De fait ; la majorité des élus considère que la cession totale ferait évoluer trop brusquement le statut du service, la création d’une SEML est donc préconisée comme une étape intermédiaire à échéance maximum de 18 mois avant la reprise de la totalité du service par le secteur privé. Le préfet reçoit l’autorisation, renouvelée, de signer l’ensemble des actes permettant de mettre en œuvre ces décisions. L’autorité politique prend acte que pendant la période de transition, le personnel du service des hydrocarbures disposera d’un droit d’option entre deux propositions, à savoir : garder le statut d’agent de la Collectivité territoriale de Mayotte ou choisir un statut de droit privé. Ouverture à la concurrence

Premièrement, une formule de privatisation totale immédiate portant sur deux lots : un premier pour l’approvisionnement et le stockage et un second pour la logistique et la distribution. Cette formule permet d’imposer à l’investisseur ou aux investisseurs retenus le financement total des investissements dans les courts délais requis. « Cette solution de privatisation a l’avantage de rendre au secteur privé une activité qui lui revient et permet au budget de la Collectivité de bénéficier des produits de sa vente », indique le rapport du préfet. Deuxièmement, une formule mixte associant la concession de l’approvisionnement et du stockage et la création d’une Société d’économie mixte Locale (SEML) pour la logistique et la distribution. Les objectifs

Cette délibération a été signée par le président Younoussa Bamana, à l’issue d’une séance conduite par son vice-président, le docteur Martial Henry, conseiller général de Dzaoudzi-Labattoir. Près de vingt ans après l’engagement de la procédure de privatisation, l’ouverture à la concurrence du marché de ravitaillement et de distribution des hydrocarbures a été officiellement lancée lundi dernier par le Conseil départemental. Le président de la Collectivité territoriale, Soibahadine Ibrahim Ramadani, a en effet présenté à ses collègues qui l’ont adoptée, une motion en ce sens. Résultat politique d’un conflit social qui paralyse l’économie de l’île et la vie sociale. La décision de libéraliser le marché pétrolier mérite cependant d’être

mûrement réfléchie, d’autant plus qu’en 2010, une première grève avait conduit certains élus à fustiger le monopole de Total et à réclamer la fin des privilèges octroyés par la puissance publique à la multinationale. La procédure n’avait pas alors prospéré faute sans doute d’une évaluation des avantages et des inconvénients d’une telle éventualité. Pour l’heure, la décision envisagée par le département n’a pas fait l’objet d’une expertise sérieuse. Elle repose, essentiellement, sur les conséquences catastrophiques de la grève et sur le ressenti de la population après un conflit d’ordre privé qui perturbe la vie quotidienne des habitants, le fonctionnement des administrations et les activités des opérateurs économiques. C’est donc le fonctionnement d’un marché monopolistique qui est visé par la motion défendue par le président du Conseil départemental. À l’opposé d’un marché concurrentiel, une situation de monopole caractérise un marché sur lequel un seul offreur fait face à une multitude d’acheteurs. L’offreur est donc théoriquement en position de force et profite de sa position dominante pour fixer les prix comme il le souhaite. Cette marge de liberté aboutit en toute logique à un niveau de prix plus élevé que celui qui prévaudrait sur un marché concurrentiel. Il faut cependant nuancer ce raisonnement. Dans le cas de monopoles publics, ceux-ci aboutissent le plus souvent à la fixation de prix plus proches de ceux de la concurrence que des prix de monopole. Les prix pratiqués par un monopole public sont en général règlementés, le souci de l’État étant de permettre l’accès au bien produit au plus grand nombre. C’est donc la notion de service public qui mérite d’être expertisée pour l’ouverture à la concurrence, comme les élus de l’époque l’avaient fait pour confier à Total un monopole « naturel », un « monopole d’État » qui ne semble plus répondre aux besoins induits par les évolutions technologique, institutionnelle, sociale, économique et culturelle que connaît le département de Mayotte. [[Zaïdou Bamana

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Mouvements sociaux

risquent de démarrer – ou de redémarrer – et de paralyser une fois de plus Mayotte.

[[ Photo : Geoffroy Vauthier

Une rentrée musclée

À nouvelle rentrée, nouvelle(s) grève(s). Cette fin d’année 2017 n’échappe pas à la règle. En plus de la grève des salariés de Total et le blocage particulièrement dur des stations-services (lire par ailleurs), d’autres conflits pourraient naître dans les semaines à venir. Le point sur ces mouvements qui

Port de Longoni : l’éternel conflit Centre névralgique de Mayotte, le port de Longoni est un haut lieu des revendications syndicales, qui voit régulièrement grève et blocages le paralyser. Dernier mouvement en date : celui débuté le 17 juillet au sein de Mayotte Channel Gateway (MCG), détentrice de la délégation de service public pour l’exploitation du port. Une trentaine de grévistes soutenus par la CGT bloquent alors l’accès au port durant une semaine. Parmi leurs revendications : le paiement d’arriérés datant de 2014, le versement de primes dues et l’ouverture d’un compte bancaire

pour le comité d’entreprise. Finalement, au bout d’une semaine, un protocole de sortie de crise permet de mettre un terme au conflit et de livrer les 600 containers qui s’entassaient au port. Toutefois, si Salim Nahouda, secrétaire général de la CGT-MA, s’est dit satisfait de cette signature, il n’en demeure pas moins méfiant : «On verra comment l’employeur va mettre en application ce protocole, sachant que ce n’est pas le premier ni le deuxième qui est signé depuis que MCG est à la tête du port», déclarait-il, méfiant, à l’issue du conflit. Contacté plus récemment, le responsable syndical se disait toujours en attente de la mise en

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œuvre du dit protocole : «Ils ont jusqu’à fin août pour le faire, nous sommes vigilants.» Sans oublier la rivalité profonde qui oppose les deux entreprises de manutention qui y œuvrent : la Smart et Manuport, société appartenant à Ida Nel, également directrice de Mayotte Channel Gateway (MCG). Au début du mois de juillet dernier avait d’ailleurs été demandé au Département le retrait de la délégation de service public accordé à Ida Nel. Bref : même en apparence dégagée, la situation au port demeure extrêmement sensible, ce que confirme Salim Nahouda : «Le conflit peut reprendre à tout moment. Nous sommes en attente

d’éléments de la part du ministère des Outre Mer et du Conseil départemental pour ce qui concerne la délégation, que tous les usagers du port souhaitent voir évoluer. Si d’ici septembre, la situation n’est pas plus claire, un nouveau mouvement pourrait voir le jour.»

Éducation : le sujet sensible de chaque rentrée S’il existe un sujet systématique à chaque entrée, c’est celui de l’Éducation nationale. Classes surchargées, écoles vétustes ou en nombre insuffisant, reclassement des anciens instituteurs, prise en compte de leur ancienneté, taux d’indexation des salaires, etc. : la liste des revendications possibles est longue, très longue, et ne manque pas d’être remise sur la table chaque année, voire même plusieurs fois par an. On se souvient d’ailleurs du dernier mouvement d’ampleur. En novembre dernier en effet, alors que la pénurie d’eau sévit et handicape largement Mayotte, et notamment les établissements scolaires, les professeurs grévistes, emmenés par le syndicat du premier degré SNUipp, décident de bloquer 130 des 180 écoles que compte Mayotte, quitte à détériorer les serrures d’établissements scolaires. Début janvier, ils annoncent la reprise de leur mouvement, qui finalement est suspendu le 17 janvier et se poursuivra par «La voie du dialogue social», expliquait le syndicat, un consensus ayant été trouvé sur quelques points de discordes.

tickets-restaurant, le recrutement de 15 agents supplémentaires, l’amélioration des moyens matériels et financiers, la mise en place de formations, et l’octroi d’aides à la scolarité ainsi que le versement d’aides spécifiques.

Grève générale : un nouveau mouvement d’ampleur ? Lorsque la grogne se fait trop sentir dans différents secteurs, elle finit par se regrouper sous la bannière d’une grève générale. En juillet dernier, alors que les salariés de la Colas débutaient leur troisième mois de grève, et que les esprits s’échauffaient au port, un appel à une mobilisation générale avait été lancé par la CGT-Ma pour regrouper diverses branches du secteur privé. Au rang des demandes : la revalorisation des grilles interprofessionnelles, la mise en route immédiate des tickets restaurants, les applications du compte pénibilité, l’épargne salariale, de l’intéressement à l’entreprise, de la participation aux bénéfices, et la mise en place anticipée des 35 heures. Un flop qui a poussé le syndicat à repousser son appel pour le mois de septembre. C’està-dire incessamment sous peu. Et pour

le secrétaire général de la CGT-Ma, Salim Nahouda, les différents mouvements naissants pourraient s’agréger et se généraliser. Pour la fonction publique, «L’intersyndicale est en discussion. La grève envisagée à la Deal pourrait se généraliser au reste de la fonction publique.» Idem dans le privé où le grand dossier sensible commence à pointer le bout de son nez : l’application à Mayotte du Code du travail national au 1er janvier 2018. De quoi être sur le qui-vive du côté des syndicats. «Toutes les conventions collectives doivent être appliquées aux départements d’outre-mer, rappelle le syndicaliste. Il va donc falloir surveiller qu’il en soit ainsi pour Mayotte. Dans le cas contraire, nous nous mobiliserons.»

EDM : grève à envisager Enfin, l’entreprise EDM, pourrait bien, elle aussi, voir quelques-uns de ses salariés se mettre en grève. En cause : la prise en compte des années d’ancienneté des agents avant 1997, date où EDM a récupéré la charge de la fourniture d’électricité à la place de la Collectivité départementale. [[Geoffroy Vauthier

Grève à la Deal

[[ Photo : Geoffroy Vauthier

Le mouvement avait été amorcé à la fin du mois de juillet, avant d’être suspendu quelques jours plus tard. Les agents de la Deal (Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement), sous l’impulsion d’une intersyndicale FO-FSU-CGT, s’étaient mis en grève illimitée. En cause : l’amélioration revendiquée de leurs conditions de travail, notamment la prise en compte de l’ancienneté des agents de l’ancienne Direction de l’équipement, intégrés par la suite à la Deal lors de sa création, et le paiement rétroactif des sommes estimées comme dues. Le 16 aout dernier, un courrier listant les revendications a été envoyé, n’excluant pas de relancer le mouvement. Au rang des autres demandes se trouvent ainsi la mise en œuvre d’un plan de requalification, l’indemnisation des heures de nuit pour les agents chargés du gardiennage, l’augmentation des www.mayottehebdo.com • 08/2017 • Mayotte Hebdo N°805 • 13

témoignages

Leurs attentes, leurs craintes… et leurs bonnes surprises ! Les plus cyniques diront que des nouveaux arrivants à Mayotte, il en arrive toute l’année ! Mais pour nos compatriotes métropolitains, c’est surtout les mois d’août et de septembre qui les voient débarquer en masse. Quelles que soient leurs raisons de nous rejoindre, tous auront fait le même parcours, ou presque : la première vision de la barrière de corail et des eaux turquoises juste avant d’atterrir, le débarquement à l’aéroport, le taxi surchargé au coffre tenu par un bout de corde, la barge et sa première traversée d’un bout du lagon, un café - fatigué - dans un des bars du débarcadère, les premières recherches de véhicules et d’appartements, etc. Qu’en pensent-ils, eux qui sont venus ici malgré la publicité pas toujours reluisante faite de notre île en métropole ? Quelles étaient leurs craintes et leurs a priori avant le grand départ ? Et surtout, quelles sont leurs premières impressions, leurs premières surprises, et peut-être même leurs futurs projets ici ? Pour son numéro de rentrée, Mayotte Hebdo a décidé de s’intéresser à ceux qui font leurs premiers pas à Mayotte. Infirmiers ou professeurs, en famille ou célibataire, retour sur leurs premières semaines – ou premiers mois - sur l’île aux parfums.

14 Mayotte Hebdo N° 805 • 08/2017 • www.mayottehebdo.com

[[ Photo : Geoffroy Vauthier

Marine, sage-femme

«On nous a dit beaucoup de bien de Mayotte» À peine est-elle installée à Mayotte, qu’une grève bloque les stations services. Pour autant, pas de quoi entamer l’enthousiasme de Marine, arrivée il y a peu à Mayotte : «On le prend avec philosophie.»

Voilà trois semaines à peine qu’elle est arrivée, et elle vit déjà son premier blocage de l’île. Pas de quoi pour autant entamer son enthousiasme : Mayotte, pour Marine et son mari Thomas, c’était une envie partagée. C’est dans sa voiture, patientant dans la longue file d’attente de la stationservice de Majicavo, bloquée par la grève, que Marine nous a accueillis. Arrivée avec son mari le 28 juillet dernier, la sage-femme de 25 ans garde sa bonne humeur, malgré les heures à attendre un peu de carburant pour pouvoir travailler. Mayotte, c’était un choix, et elle ne le regrette pas. «Je me suis mariée en mai dernier, raconte-t-elle, et nous avions tous les deux envie de voyager un peu avant de nous fixer quelque part. Des amis qui vivent ici nous ont parlé de Mayotte, et nous ont convaincus de venir ici ! J’avais un CDI, mon mari était sur le point d’en signer un aussi, mais cela n’a pas entamé notre détermination.» Leur installation ? Assez facile et rapide. Connaître du monde en arrivant à quelque 10000 km de chez soi facilite la donne. Leur aménagement en colocation avec un de leur couple d’amis était d’ailleurs prévu avant le départ. Côté travail, elle en avait trouvé un à la maternité de Dzoumogné avant de partir, et lui a eu deux propositions en une semaine seulement. «Cela a juste été un peu plus compliqué de trouver des véhicules, mais cela vient de se régler», se réjouit-elle. Mayotte et ses problématiques que sont la pauvreté et les difficultés sociales ?

«Nous étions au courant de la situation. Nos amis nous ont parlé des bons côtés, mais sans omettre les mauvais. Alors, on savait à quoi s’attendre.» Malgré tout, «Même en étant prévenus. La saleté nous a étonnés. Elle est très présente.» Ça, et aussi le temps qui passe différemment, si l’on peut dire : «La lenteur dans les administrations, pour faire des démarches est assez surprenante. En métropole, presque tout se fait par internet. Ici, il faut se déplacer, et cela monopolise pas mal de temps.» Et puis, sans oublier enfin ce constat de circonstance : la propension de quelques grévistes à paralyser un territoire entier : «C’est dingue les proportions que cela prend sur une île», résume-t-elle, étonnée de voir les conséquences d’un mouvement social sur un territoire insulaire.

«Mayotte, une île authentique» Pour autant, aucun regret pour le jeune couple. Les bonnes surprises sont largement au rendez-vous. Tout autour de nous tout d’abord : «C’est un endroit vraiment authentique, s’enthousiasme Marine, avec sa nature belle et sauvage, et sa culture traditionnelle présente partout.» Sans oublier le rapport aux gens, «Que

l’on pensait plus fermés, alors que pas du tout. C’est une très bonne surprise !» Puis, dans l’aspect professionnel. Mayotte, malgré des conditions de travail parfois compliquées, est une belle découverte pour elle : «L’autonomie que l’on a est énorme. Cela peut surprendre, cela peut faire aussi un peu peur d’avoir rapidement des responsabilités comme c’est le cas ici, mais cela apporte énormément, et bien plus vite qu’ailleurs. On apprend à se faire confiance, c’est très important.» En somme : aucun regret pour Marine. Et puisque les formalités d’installation sont désormais faites, la vie quotidienne mahoraise peut commencer pour de bon. C’est maintenant que leur aventure ici va vraiment débuter. Comme pour de nombreux autres arrivants de l’Hexagone, l’île aux parfums va se laisser découvrir. Pour eux deux, cela durera un an, le temps de leurs contrats. Mais même s’ils ont déjà prévu de repartir, la jeune femme peut déjà le dire : «Cela n’est pas à cause de Mayotte ! Au contraire, nous sommes très confiants sur l’année qui s’annonce, et heureux d’être ici. Nous avons juste des projets en métropole, pour nous, et près de nos familles. Et d’ici là, nous allons profiter de chaque moment.» [[G.V

www.mayottehebdo.com • 08/2017 • Mayotte Hebdo N°805 • 15

[[ Photo : Jonny Chaduli

témoignages

Gaël, professeur d’histoire au collège de Tsingoni

«En me préparant au pire, j’ai été agréablement surpris»

Le collège de Tsingoni.

Nous avons rencontré Gaël il y a deux semaines, en prenant le taxi qui nous ramenait de l’aéroport. Une fois arrivés quai Issoufali, nous avons fait la queue ensemble dans la zone d’attente pour prendre la barge. « Mayotte c’est le bordel», nous a-t-il dit en souriant. Quelques jours après son arrivée, nous avons repris contact avec le professeur d’histoire pour recueillir, à tête reposée, ses premières impressions. Mayotte Hebdo : Pourquoi avoir choisi de venir à Mayotte ?

MH : Quelles ont été vos premières impressions en arrivant à Mayotte ?

Gaël : Avant de venir à Mayotte, je travaillais en Seine-et-Marne. Le temps était mauvais et certains de mes élèves n’étaient pas faciles à gérer. Je suis venu à Mayotte pour le beau temps et aussi car des collègues m’ont dit que les élèves ici étaient globalement plus respectueux. Je suis aussi venu pour le goût de l’aventure et pour l’argent (sourire). J’avais enfin envie de connaître une vie plus tranquille qu’en métropole. J’ai d’ailleurs choisi de m’installer à Combani pour éviter les embouteillages à Mamoudzou.

G : De manière générale, je me préparais au pire en venant ici. Je ne pouvais donc qu’être agréablement surpris (sourire). Mayotte est certes désorganisée, mais sans plus. En raison de la grève de Total, j’ai sûrement eu de la chance. En effet, j’ai pu faire mes premières démarches à Mamoudzou avec une certaine tranquillité.

MH : Quelle image aviez-vous de l’île avant de venir ? G : Les commentaires sur Internet sont certes négatifs mais je pense que l’on est attiré ou non par l’île en fonction de son mode de vie. Si l’on aime faire les magasins, cela ne sert rien à venir ici.

Alors que j’ai entendu qu’il y avait un risque de grève au port, je ne suis pas étonné plus que cela par les grèves à répétition, je m’y attendais. En revanche, j’ai été surpris par le nombre important de personnes qui marchent au bord de la route et qui font du stop. Cela est peut-être lié à la grève. En prenant des Mahorais en stop, j’ai aussi été étonné par le contraste entre certains habitants qui parlent bien français et d’autres avec qui il est

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très difficile d’avoir une conversation poussée. En outre, j’ai été marqué par les couleurs vives des vêtements traditionnels des Mahoraises. En ce qui concerne les Mahorais, j’ai trouvé que l’influence de la métropole était forte au niveau de l’habillement. J’ai ainsi croisé beaucoup d’hommes en chemise. J’ai aussi noté que l’île était extrêmement vallonnée et qu’en fonction des zones, il n’y avait pas le même climat ni la même végétation. Par conséquent, il est possible d’être dépaysé en 20 km de distance. MH : Pensez-vous rester longtemps à Mayotte ? G : Si mon expérience à Mayotte se passe bien, je pense rester un certain nombre d’années sur l’île. Comme elle est classée «éducation prioritaire», cela me rapportera beaucoup de points au bout de cinq ans. [[Propos recueillis par OL

Laura, infirmière

[[ Photo : Geoffroy Vauthier

«À mon retour, je ferai la promotion de Mayotte !»

Certains arrivent, d’autres sont à mi-chemin. Six mois après son arrivée à Mayotte, et six mois avant son départ, Laura tire un premier bilan de son expérience mahoraise. Pour la jeune infirmière diplômée, aucun regret, malgré l’âpreté de certains parcours de vie ici. Sa première sensation à Mayotte, c’est cette chaleur lourde et humide qui sévit au cœur du kashkazi. À peine sortie de l’aéroport, Laura a été dépaysée. Et ce n’était que le début : en débarquant de la barge, une pluie violente s’abat sur elle. «Caribou», comme on dit. Nous sommes en février dernier, et la jeune infirmière de 22 ans, fraîchement diplômée, débute son aventure mahoraise. Un départ vers l’inconnu : «Je vivais chez mes parents, je débutais ma vie professionnelle, et je n’étais jamais parti vivre loin.» Bref : un grand saut à tous les égards. Mayotte, c’était un choix. «J’avais envie de partir en outre-mer, explique-t-elle. Il se trouve que j’ai rencontré une collègue de travail qui revenait de Mayotte. Elle m’en a parlé, dans ses bons et ses mauvais aspects. Donc, je savais à quoi m’attendre. Cela m’a tenté, d’autant que Mayotte est moins bouchée professionnellement, et moins éloignée que d’autres départements d’outre-mer, comme la Nouvelle-Calédonie par exemple. Ça a facilité ma décision.» Effectivement, elle postule au CHM et reçoit une réponse positive une semaine après. Le temps de finir son contrat de travail en métropole, et la voilà dans l’avion. Grâce aux réseaux sociaux, elle

a pris contact avec d’autres infirmiers déjà installés ici. Elle a d’ailleurs déjà une chambre en colocation réservée. Malgré des premiers jours un peu difficiles de part l’éloignement, la pluie alors récurrente, et les difficultés à se déplacer faute de véhicules, elle ne s’interroge pas sur sa présence ici. Contrairement à d’autres qui préfèrent partir sur une première impression pas toujours reluisante, elle restera. Et puis, elle fait de nouvelles rencontres et devient autonome. Tout s’arrange. Le quotidien de l’île aux parfums peut alors se révéler. Son cadre naturel bien sûr – «Avec des paysages très beau, un lagon et des îlots magnifiques» -, son ouverture d’esprit aussi – «On tisse facilement des liens à Mayotte, notamment entre nouveaux arrivants, nombreux» -, mais également ses difficultés et scènes de vie parfois dures à constater. «Il y a la saleté ambiante qui est très surprenante, regrette-t-elle, mais aussi la pauvreté qui règne ici. Je savais à quoi m’attendre, mais je n’avais encore jamais vu des enfants jouer comme ça, dans la rue avec de vieilles babioles ou des bouts de plastique cassés. On le sait, c’est vrai, mais cela reste choquant.»

«Cela m’a beaucoup apporté» Un quotidien fait également de son travail au CHM, et du contact avec les enfants et les mamans dont elle s’occupe. Service de «réa-néonat», comprendre «Réanimation néonatale». Un des services les plus difficiles de l’institution. Difficile, mais tout aussi instructif : «Bien qu’il soit un peu frustrant de ne pas pouvoir tisser plus de lien à cause de la barrière de la langue, notre activité ici en tant qu’infirmier est très intéressante. Ce n’est pas toujours facile, il y a énormément de travail, mais on y apprend beaucoup.» Une expérience enrichissante donc, mais qui ne pourra pas durer au-delà de son contrat. Non que Mayotte l’ai lassé, mais des raisons personnelles la rappellent en métropole. Elle emportera avec elle la satisfaction d’être venue : «J’ai beaucoup grandi ici, grâce à cet endroit. J’ai juste envie de dire à ceux qui hésiteraient à sauter le pas de ne pas hésiter à le faire.» [[G.V

www.mayottehebdo.com • 08/2017 • Mayotte Hebdo N°805 • 17

témoignages

Victoria, Cette Thionvilloise sage-femme est partie à Mayotte

pour relever un défi professionnel

Le Républicain Lorrain a publié le 17 août dernier un article sur Victoria Beck, une originaire de Thionville (57) qui vit à Mayotte depuis le mois de janvier. Victoria ou une sage-femme au paradis. Elle est heureuse, sur son petit paradis, Victoria Beck. Et pas seulement parce que le lagon de Mayotte est l’un des plus beaux de l’océan Indien. « Si je suis arrivée ici en janvier 2017, c’était d’abord pour des raisons professionnelles, raconte la jeune Thionvilloise de 28 ans. Je suis sagefemme et j’avais été sensibilisée à la question de la natalité sur cette île. 10 000 enfants naissent chaque année dans la maternité de Mayotte, une moyenne de cinq enfants par femme. Les conditions de soins ne sont pas toujours excellentes et des pathologies se développent. En tant que sage-femme, je me suis dit que je pourrais être utile sur cette île. » Depuis huit mois, elle travaille donc au sein du dispensaire de Mramadoudou «

C’est un secteur assez reculé, où il n’y a pas de médecin sur place… Professionnellement, c’est très prenant mais passionnant », dit-elle. À quelque mois de la fin de sa mission, elle s’apprête d’ailleurs à rempiler pour une deuxième année. Car malgré les demandes de ses parents, elle n’est pas prête à quitter son île. « Je profite de mes jours de repos pour la découvrir et elle est magnifique. Le lagon est sublime, les reliefs également. Mais plus que les paysages totalement préservés du tourisme, c’est la culture qui me plaît. Même si Mayotte est un département d’Outre-Mer, on ne se sent absolument pas en France. J’ai l’impression de vivre en Afrique et j’adore ça. »

18 Mayotte Hebdo N° 805 • 08/2017 • www.mayottehebdo.com

[[Anthony Villeneuve

«Ma première impression ? Vite sous le charme de Mayotte» Interrogée par nos soins sur sa première impression à son arrivée à Mayotte, Victoria indique être tombée «assez rapidement» sous le charme de l’île au lagon. «En découvrant la beauté de Mayotte, je me suis crue au paradis», se souvientelle. Elle ajoute avoir été marquée par les couleurs dans les rues, notamment à travers les salouvas des bouénis, et par des sons qu’elle n’entend pas en métropole, comme le chant du cop ou le cri des roussettes. «En revanche, j’ai été déçue par la saleté de l’île», nuancet-elle.

l’actu en brousse Petites infos des quatre coins de l’île

Mtsamboro Travaux sur la route nationale Combani et Dzoumogné Des retenues collinaires au niveau attendu

Jusqu’au vendredi 1er septembre, des travaux ont lieu sur la route nationale 1, à Mtsamboro. Une circulation alternée sera mise place de jour et de nuit en fonction des phases de travaux. La préfecture et la Deal appellent donc les automobilistes à la plus grande prudence ainsi qu’au respect de la signalisation.

En pleine période de saison sèche, où en sont les retenues collinaires ? Bonne nouvelle : celle de Combani est quasiment remplie avec 92%. En revanche, au nord, celle de Dzoumogné n’atteint que les 34,5%. «Les résultats sont conformes par rapport aux prévisions, mais la situation mérite d’être suivie», explique Jean-Michel Renom, directeur de la SMAE. Les prévisions de pluviométrie seront connues le 31 août, a annoncé Météo France. En attendant, les travaux d’installation des usines de dessalement mobile et de nouveaux forages sont en cours, assure la société.

Koungou Une laverie automatique ouvre ses portes

La première laverie automatique du département a récemment ouvert ses portes à Koungou. La société Maji Clean a annoncé la nouvelle sur les réseaux sociaux. Une bonne nouvelle pour les habitants de la commune qui ne sont pas équipés de machine à laver (et qui n’en n’ont pas les moyens). L’entreprise a d’ores et déjà annoncé l’ouverture prochaine d’un lavomatique à Combani. Reste à savoir si cela incitera certaines personnes habituées à ne plus laver leur linge dans la rivière à ne plus le faire, si le budget le leur permet.

Sada La Poste en travaux pendant deux mois Le bureau de poste de Sada sera en travaux du 2 septembre au 4 novembre 2017. Pendant les travaux, la continuité de service sera assurée par La Poste agence de Chiconi et La Poste de Coconi. Les recommandés et les colis seront mis en instance à la Poste de Chiconi (Du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14h à 16h et samedi de 8h à 12h). Pour retirer, verser et transférer de l’argent, les clients seront accueillis à la Poste de Coconi (lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14h à 16h et samedi de 8h à 12h). Le distributeur de billets sera hors service. Les services de La Poste et de La Banque Postale sont également accessibles en ligne: www.laposte.fr, www.labanquepostale.fr.

Dzaoudzi-Labattoir L’école de voile ouvre ses portes Samedi 2 septembre, l’école de voile de l’ACHM organise une journée portes ouvertes. L’occasion de s’essayer à la voile avec des baptêmes gratuits sur différentes embarcations : optimiste, catamaran, planche à voile, multimono, etc. De 10h à 16h. Pour plus de renseignements, contactez Thomas : 0639106075.

Anchya Bamana veut interpeller le ministère de l’Éducation

«Je demande à ce que l’association des maires de Mayotte aille à Paris, auprès du ministère de l’Éducation nationale», s’est exprimée lundi dans un communiqué la maire de Sada, Anchya Bamana. Le motif ? Le non-renouvellement des Contrats uniques d’insertion – un gel souhaité par le gouvernement -, très employés dans les écoles notamment. «Je pense que nous ne serons entendus que si nous prenons le problème de manière globale, puisque c’est toute l’île qui est concernée par ces difficultés», poursuit-elle.

Chirongui Deux conventions pour l’insertion professionnelle Le 28 août prochain, la municipalité de Chirongui va signer deux conventions concernant l’insertion professionnelle. La première portera sur une aide financière de 22 400 euros au bénéfice de la mission locale afin qu’elle puisse assurer son travail d’accompagnement des jeunes dans leurs projets professionnels. Le deuxième texte porte sur la possibilité pour Pôle emploi d’occuper les locaux de la mairie afin d’améliorer l’accompagnement des demandeurs d’emploi dans leur démarche d’insertion. www.mayottehebdo.com • 08/2017 • Mayotte Hebdo N°805 • 19

Vie des entreprises

Du poisson fumé made in Mayotte Dominique Marot devant son usine à Hajangoua.

Le dépôt de bilan de l’association Aquamay avait suscité une polémique retentissante. Son ancien président, Dominique Marot, se lance dans un nouveau challenge, via le lancement du premier atelier de production de poisson fumé. Pour les pouvoirs publics, aussi bien que pour les dirigeants des établissements consulaires, le secteur de la pêche joue un rôle majeur dans l’économie mahoraise. Sa dimension artisanale n’enlève rien à son importance pour le développement de l’île. Quant à la filière aquacole, aujourd’hui sinistrée, elle demeure, pour les autorités, un pilier fondamental d’une industrie agroalimentaire en devenir. Relancer l’activité aquacole est un objectif que le Conseil départemental présente comme « une nécessité impérieuse ». Une ardente obligation pourrait-on dire si la puissance publique veut garantir le décollage économique du territoire. Il y a vingt ans, l’aquaculture avait suscité de grands espoirs compte tenu de ses potentialités. Voici

20 Mayotte Hebdo N° 805 • 08/2017 • www.mayottehebdo.com

comment l’Institut d’émission d’outre-mer présentait les enjeux : « L’élevage est effectué en cages en mer et bénéficie des caractéristiques exceptionnelles du lagon de Mayotte (grande surface, profondeur importante, marnage de 4 m induisant un renouvellement hydrodynamique exceptionnel et température idéale tout au long de l’année) ». L’activité avait démarré en trombe, avec deux espèces de poisson introduites dans l’île et élevées dans le lagon : l’ombrine tropicale (Sciaenops ocellatus) et la dorade gueule pavée (Rhabdosargus sarba). Les premiers investissements privés ont été réalisés au début de l’année 2000. Le potentiel de production était situé entre 700 et 800 tonnes pour l’année 2003 sur la

base d’un volume d’élevage déjà en place. Une montée en puissance à 1000 - 1200 tonnes par an à l’horizon 2005 apparaissait tout à fait réaliste. Les projets de transformation de la production s’appuyaient exclusivement sur la production d’ombrines de grosses tailles. Douze ans plus tard, l’enthousiasme n’est plus, la faillite des exploitations aquacoles, actée il y a deux ans, a été ressentie comme un deuil. Et pourtant, malgré la banqueroute, rien n’est définitivement perdu. Aquamay figurait parmi les opérateurs de référence de l’aquaculture mahoraise. L’association loi 1901 créée en 1998 pour œuvrer au développement de cette activité recevait des financements de la Collectivité Départementale et de l’Etat (Minagri et ODEADOM). Elle employait six personnes affectées à pisciculture et à la production d’alevins vendus à prix coûtant aux producteurs pour permettre le démarrage de la

Une transformation industrielle L’atelier de production, de dimension artisanale, ambitionne de devenir, à moyen terme, une petite unité industrielle. Le gérant, Dominique Marot, se pose ainsi en exemple pour les futurs exploitants agricoles qui souhaitent se lancer dans la transformation de cultures agricoles ou de produits de la mer. Le projet Benara sort de loin. Il est le fruit d’une étude de l’IEDOM réalisée il y a vingt ans et intitulée « réflexions et perspectives sur la valorisation du potentiel aquacole de Mayotte par la préparation des produits avant l’exportation ». L’analyse s’appuyait sur plusieurs constats intégrant les performances de croissance des poissons élevés dans le lagon. D’une part, les éleveurs d’ombrines affichaient des coûts de revient très intéressants permettant d’envisager des opérations de filetage, éventuellement d’autres types de transformation élaborée et d’obtenir des produits compétitifs en termes de prix et de qualité. D’autre part, la production d’ombrines de 4 à 5 kg était effectuée en deux années de grossissement avec des indices de conversions similaires à ceux obtenus par les éleveurs de saumons. Par ailleurs, la préparation des poissons permettait de diminuer les frais d’approche des produits mahorais sur le marché européen (essentiellement constitué par le fret aérien) en réduisant le rapport prix du fret/valeur transportée. Enfin, l’ouverture de la ligne directe Mayotte - Paris offrait l’avantage d’augmenter sensiblement la capacité de fret, portant celle-ci à environ 20 tonnes par semaine. L’ensemble de ces éléments incitaient les producteurs aquacoles à envisager la mise en place d’outils de préparation/transformation de leur production. La mise en place d’une filière d’exportation des produits préparés, voire transformés, visait à augmenter la création de valeur ajoutée sur le lieu de production et de réduire ainsi les frais d’approche sur le marché métropolitain voire européen. Avant d’envisager le dimensionnement et la conception des extensions de leur unité de conditionnement, les producteurs devaient réunir des informations essentielles : quels produits préparés à partir de la production d’ombrine de Mayotte ont un potentiel commercial sur le marché métropolitain voire dans les pays voisins de l’UE ? Quels volumes et prix pourraient être obtenus par ces types de produit ?

filière. Des investissements complémentaires pour la fiabilisation et l’augmentation des capacités de production avaient fait appel à des financements de la CDM et de l’Europe (FED). Présidée par Dominique Marot, la structure a déposé le bilan en 2015. A tort ou à raison, son président a été tenu pour responsable d’un énorme gâchis. Le voici aujourd’hui à la tête d’un atelier de production de poisson fumé, sis sur ses terres, à Hajangoua, village de pêcheurs et d’agriculteurs bien connu. Le poisson fumé « made in Mayotte » sort d’une petite usine construite par la Société civile d’exploitation agricole (SCEA) Bénara, qui a nécessité un investissement de 350 000 euros, comprenant le bâtiment aux normes, le matériel de production, dont le fumoir, le banc de salage, le séchoir, la salle d’exposition et l’équipement en énergie indispensable.

La réponse à ces deux questions constituait un élément décisif d’aide à la décision et à la conception du projet de valorisation de la production aquacole de Mayotte. Sur la base d’une réponse précisant la nature du produit, les volumes et prix attendus, les opérateurs envisageaient un regroupement dans le but de construire et d’exploiter une unité de production aux normes industrielles. Aquamay devait se charger non seulement d’assister les producteurs dans le montage financier de cette unité mais également pour tout ce qui concerne les aspects réglementaires de l’exportation des nouveaux produits. La faillite de l’association a enrayé l’espoir d’une industrialisation de l’aquaculture mahoraise. Mais on n’arrête pas le progrès. Avec son usine de poisson fumé, Dominique Marot n’a d’autres alternatives que réussir ou mourir. Il a donc mis les moyens pour garantir le succès de son entreprise familiale. www.mayottehebdo.com • 08/2017 • Mayotte Hebdo N°805 • 21

Crédit Gabriel Barathieu

même s’il est nettoyé et désinfecté, reste une source importante de contamination. Il faut donc travailler en hauteur, sur des tables ou des claies, et non par terre. Le matériel utilisé doit être propre et désinfecté. Un stockage dans des boîtes à l’abri de la poussière le protègera des contaminations extérieures. Le personnel ne doit pas être source de contamination. Chaque agent doit donc revêtir une tenue propre et spécifique à l’activité de fabrication. La tenue doit être au minimum composée d’une blouse, d’une charlotte recouvrant la chevelure et de chaussures fermées. Elle doit être lavée régulièrement et stockée dans un endroit propre. Un bon lavage des mains est essentiel. Le port de gants ne remplace en aucun cas ce lavage. Suivant les étapes de fabrication, il pourra être nécessaire de porter des bottes par exemple lorsque le milieu est humide ou des gants, lorsque il y a contact direct avec la matière première, ou encore un masque si il y a risque de contamination aéroportée. Le premier élément essentiel permettant de garantir la production d’un bon fumé est d’abord la qualité de la matière première. Celle utilisée par la SCEA Benara provient donc de La Réunion où le partenaire commercial jouit d’une excellente réputation. Selon le barème de cotation de la fraîcheur des poissons recommandé par l’Union Européenne, les critères sont avant tout organoleptiques. La fraîcheur des poissons utilisés en tant que matière première est optimisée grâce au respect des bonnes pratiques de conservation au cours du transport. La chaîne du froid doit être maintenue grâce à leur conservation sous glace. Près de 350 000 euros pour construire le bâtiment, garantir sa mise aux normes et acheter le matériel nécessaire dont le fumoir dernier cri importé d’Europe.

Commercialiser un produit de qualité Fonctionnel depuis le début du mois, l’atelier de production peut participer à l’amélioration de plusieurs produits traditionnels – du point de vue nutritionnel et sanitaire – afin d’en faire bénéficier les consommateurs et les transformateurs. Le projet a mobilisé des partenaires locaux, privés et institutionnels. Le gérant a pour objectif d’optimiser les procédés de fabrication pour satisfaire aux exigences de ses clients potentiels : le groupe Servair, les restaurateurs, les ménages et pourquoi pas les collectivités locales dont il pourrait être un fournisseur régulier dans le cadre de la mise en place des cantines scolaires. Sur la base des formations suivies et des résultats de recherche obtenus, il reprend les étapes de transformation nécessaires à la fabrication du poisson fumé et souhaite apporter plusieurs améliorations pour assurer la qualité microbiologique du produit tout au long du procédé de transformation; limiter la teneur en Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) conformément aux exigences européennes ; optimiser les conditions de stockage et de conservation du produit fini. Les conditions d’hygiène tout au long de la transformation sont un préalable indispensable à la fabrication de produits alimentaires sains. Les locaux doivent être propres (murs, sols, plafonds). Le sol,

22 Mayotte Hebdo N° 805 • 08/2017 • www.mayottehebdo.com

Dans ces conditions, la relance de la filière aquacole prend tout sens. Le premier nettoyage des poissons entiers à l’eau claire permet d’éliminer le mucus qui les recouvre et d’évacuer par la même occasion les contaminations grossières (terre, sable, etc.) qui auront pu s’y coller. L’introduction d’une étape de trempage du poisson vidé, nettoyé et désinfecté, contribue à améliorer la stabilité microbiologique du produit fini. Les bains de sel, ail, graines ou gingembre parfument le produit et renforcent par la même occasion ses qualités gustatives. Pour pouvoir mettre son produit sur le marché européen, l’unité de fumage doit obtenir un agrément export de l’autorité compétente locale (la DSV prenant en considération notamment la configuration des locaux et les circuits, l’application de la méthode HACCP ou encore la qualité du système de traçabilité). Par ailleurs, dans l’objectif d’une commercialisation à plus grande échelle en maîtrisant les conditions de transport, il apparaît nécessaire de prévoir une protection du produit adaptée. Dans le cadre de la production et de la vente locale, l’introduction d’un emballage grossier gêne le consommateur dans son choix de par le phénomène de condensation observé à température ambiante. L’utilisation d’un emballage primaire fermé doit alors s’accompagner de l’entrée du produit dans la chaîne du froid. Ainsi, l’emballage plastique proposé par la SCA Benara traduit une amélioration notoire des conditions de manutention et de distribution permettant d’allonger la DLUO du produit fumé (trois semaines, voir trois mois en froid négatif). Un progrès notable pour amadouer la grande distribution et un avantage commercial que les acheteurs consommateurs apprécieront à sa juste valeur. [[Zaïdou Bamana

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FLASH INFOS - SOMAPRESSE 7, RUE SALAMANI BP 60 - 97600 MAMOUDZOU - MAYOTTE N° SIREN : 024 061 970 - N° SIRET / 024 061 970 000 18 - CODE APE 221C - RCS : 9757/2000 TEL : 0269 61 20 04 - FAX : 0269 60 35 90 - Mail : flash-infos@wanadoo.fr Abonnement d'un an renouvelable par tacite reconduction. Il pourra être arrêté par simple courrier 1 mois avant la date d'échéance.

www.mayottehebdo.com • 08/2017 • Mayotte Hebdo N°805 • 23

à voir et à faire cette semaine ! La rubrique Tounda de cette semaine vous permettra de faire le plein d'idées avec une sélection sur les choses à voir et à faire à Mayotte. Des concerts, des expositions, des randonnées, etc. : un programme varié vous attend. Chers lecteurs, à vos agendas !

Théâtre

Les enfants de Mabawa de retour Les enfants de Mabawa présenteront ce vendredi 25 août leur nouvelle pièce de théâtre "Un permis de construire, pour quoi faire ?" de 16h à 18h à la médiathèque de Passamaïnty. La troupe se lance dans une campagne de sensibilisation autour des risques d'inondation dans les habitations sur l'île. Par Houdah Madjid

es enfants de Mabawa remettent le couvert. Ils présenteront ainsi, ce vendredi 25 août, une nouvelle pièce intitulée "Un permis de construire, pour quoi faire ?", de 16h à 18hà la médiathèque de Passamainty. Projet porté par les Naturalistes de Mayotte, la mairie de Mamoudzou et la Direction de l'environnement et de l'aménagement (DEAL), cette pièce traite des risques d'inondation dans les habitations dus à l'absence de permis de construire à Mayotte. Elle raconte ainsi l'histoire d'une jeune mahoraise qui s'offre une parcelle de terrain afin d'y construire sa maison et fonder une famille. Lors des différentes démarches administratives, sa demande de permis de construire se voit refusée pour causes de risques d'inondation. Contrariée, la jeune femme n'en tient pas compte et procède quand même à l'édification de sa maison. Quelques années plus tard, la voilà touchée par de fréquentes inondations... "A Mayotte, plus particulièrement à Mamoudzou, la population n'est pas consciente des risques d'inondation dans les maisons bâties sans permis de construire", explique Miki Dari Soulaimana, président de la tête de la troupe de théâtre. "Ces logements ne peuvent pas bénéficier d'assurance habitation et encourent de nombreux dangers comme les inondations et autres. Il est important de vérifier au préalable si son terrain est constructible". En septembre, Les enfants de Mabawa se produiront aussi au lycée Younoussa Bamana à Mamoudzou et dans plusieurs collèges de l'île. Le groupe de jeunes comédiens amateurs, composé essentiellement d’étudiants, est réputé pour son implication au sein de la société mahoraise. Ils sillonnent l’île pour déclencher le rire tout en transmettant des messages didactiques.<

24 Mayotte Hebdo N° 805 • 08/2017 • www.mayottehebdo.com

Bande dessinée

Vianney Abdal au fil des cou Vianney Abdallah dessine des mangas depuis sa plus tendre enfance. aventures de Vivi-Zama, son personnage clé. Ses premiers pas, son Par Anastasia Laguerra

’est à l’école primaire que Vianney Abdallah donne ses premiers coups de crayon. Né à Sarrebourg (57), il arrive à Mayotte à l’âge de 10 ans. Pour pallier le dépaysement, il se crée son univers grâce à celui des comics. "C’était le meilleur moyen pour moi d’évacuer le stress", raconte-il. Il dessine pendant son temps libre puis pendant les cours : Très vite, une véritable passion s’installe. Une passion qui révèlera son talent au fil des années, mais aussi sa préférence pour les mangas. "Dragon Ball Z, Naruto et One Piece sont de véritables références pour moi", explique-t-il. En 2009, alors au lycée de Petite-Terre, il remporte un concours de dessin organisé par la prestigieuse Eurasiam, une école de BD et mangas. Il obtient ensuite son Bac Littéraire mention assez-bien la même année, et s’envole pour Bordeaux. Il commence par la faculté d’Arts plastique, avant de l’abandonner car "trop académique". Il veut évoluer dans le milieu de la bande dessinée en passant les concours des grandes écoles de dessin. Pour se faire, il regagne Mayotte pour un an, en 2011, où il travaillera en tant qu’archiviste au conseil Départemental. "J’ai pu lire pas mal de contes sur Mayotte, sur Madagascar, qui m’ont inspiré pour mes scénarios*", se souvient-il. A son retour >

Rentrée littéraire

La sélection de la Maison des livres A l'occasion de la rentrée littéraire, Pierre Graveleau de la Maison des livres à Mamoudzou propose et commente sa sélection d'ouvrages à ne pas rater. Science fiction, romans dramatiques ou encore histoires pour les plus petits, il y en a pour tous les goûts. Bonne lecture ! Par Houdah Madjid Un certain M. Piekelny de François-Henri Désérable, éditions Gallimard, 272 pages. "Une enquête sur un personnage d’un roman de Romain Gary, M. Piekielny, dont l’auteur cherche à savoir s’il a réellement existé ou s’il est un personnage de fiction. En fait une biographie déguisée de Roman Gary. Passionnant." Notre vie dans les forêts de Marie Darrieussecq éditions P.O.L, 189 pages. "Le retour de Marie Darrieussecq (Truismes) avec un roman situé dans un monde dystopique et menaçant peuplé de clones. Un hommage à 1984 et Fahrenheit 451".

lah, mangaka ps de crayon Âgé aujourd’hui de 25 ans, il s’apprête à publier le premier volume des parcours mais aussi ses inspirations, bienvenue dans l’univers de Vivi.

> dans l’Hexagone, il passe donc des concours pour entrer à l’Ecole Supérieure des métiers de l’image de Bordeaux et à Eurasiam à Paris, qui l’avait déjà repérée. Fin 2013, Vianney Abdallah décide de se faire un nom par ses propres moyens. Vivi-Zama voit alors le jour. Un personnage fictif, un peu naïf, qui découvre la pop culture et la culture du monde en général. Vivi pour Vianney, et Zama qui signifie oncle en mahorais. "Dans la langue japonaise, Sama traduit le respect que tu peux avoir en une personne noble que tu apprécies. Je voulais que tous mes lecteurs soient en même temps des Sama et des Zama", argumente-t-il. Depuis mars 2016, le prototype d’un premier livre qui regroupe tous les strips des aventures de Vivi a pu être conçu grâce au CFA d’Angoulême. Des strips inspirés de son quotidien et de quelques anecdotes du passé. Depuis le 10 juillet dernier, il a lancé un financement participatif sur sa page Facebook, pour publier le premier volume des aventures de Vivi-Zama. L’objectif est de récolter 2000 euros. Une manière de ne pas se soumettre aux dictats des maisons d’édition, et de pouvoir garder la main sur son récit. <

La disparition de Josef Mengele d'Olivier Guez, éditions Grasset, 240 pages. "Une enquête sur la fuite du médecin SS d’Auschwitz en Amérique du Sud, sa traque infructueuse menée par le Mossad puis par le chasseur de nazis Simon Wiesenthal". Le coup de coeur Le jour d'avant Sorj Chalandon, éditions Grasset, 326 pages "Suite au décès de son frère Joseph d’un coup de grisou, Michel Flavent quitte le nord de la France. Quarante ans après la catastrophe, veuf et sans attache, il rentre au pays pour enfin tourner cette page terrible de son histoire. Chalandon est à son meilleur". La sélection jeunesse Un amour d'étoiles de Véronique Massenot et Sébastien Chebret, éditions Élan Vert, 32 pages. "À Mayotte, une étoile de mer est tombée amoureuse d'une étoile dans le ciel. Autour d'elle, les animaux se relaient pour porter son message jusqu'à la voûte céleste. Album illustré, à partir de 4 ans". P'tit loup rentre à l'école de Orianne Lallemand, éditions Auzou, 18 pages "Aujourd'hui, P'tit Loup découvre l'école, et se demande bien ce qui l'y attend. Heureusement sa maîtresse et ses petits camarades vont le rassurer et l'aider à y prendre goût". Le loup en slip Lupano, Itoiz et Cauuet, éditiond Dargaud, 36 pages. "Le loup terrorise la forêt et ses habitants qui vivent continuellement dans la peur de se faire croquer les fesses. Jusqu'au jour où le loup descend dans la forêt... Méconnaissable ! Le loup ne fait plus peur du tout, il n'a plus le regard fou ni les poils dressés ! Mais comment vivre sans la peur, quand la peur est devenue l'unique moteur ?".

www.mayottehebdo.com • 08/2017 • Mayotte Hebdo N°805 • 25

AGENDA "Stage hauturier Mohéli 7 jours". Escapade Marine organise un stage de voile hauturier/côtier de 7 jours ayant pour objectif pédagogique l'apprentissage des bases de la navigation en tant qu'équipier et la découverte de la réserve naturelle de Mohéli si les conditions météorologiques sont réunies. Stage "Grand large" Mohéli 7 jours, il reste 2 places d'équipiers. Vous apprendrez les bases de la navigation à la voile et participerez à la vie du bord. Prix 600 euros par personne. Les prix n'incluent pas les repas et les boissons. Programme : 24h de traversée aller, 5 jours de découverte du parc naturel de Mohéli, 24h de traversée retour. Plus d'infos : https://www.facebook.com/ events/108451169838347??ti=ia Dimanche 27 août 2017 Sortie découverte "De la cueillette à l'extraction d'huile essentielle d'Ylang" à Combani. Venez découvrir les secrets de la distillation d'Ylang-Ylang dans l'exploitation agricole "Malavounie mahoraise", vous serez accueillis par Aurore et Fouadi. Au programme : début de la cueillette, pesée et extraction d'Ylang-Ylang, repas traditionnel suivi d'un atelier tressage de feuilles de coco, visite de l'exploitation agricole Malavounie Mahoraise Combani et vente de produits sur place. Tarif : 20 euros par personne. Résa : 06 39 67 29 73 / 06 39 04 81 41 Samedi 2 septembre 2017 "Concert à Tsararano" avec Jahpo, Babadi, Kilasong, Lirot, Demo, Bob Mursala au resto Makwe. Entrée 8 euros avec une restauration disponible sur place. Lieu : Le makwé, restaurant-bar (face à la pharmacie) à Tsararano, Dembéni. Dimanche 3 septembre 2017 Troisième édition de la "Grande course de pirogues à la plage de Sohoa" dès 8h00. Par équipe de deux personnes, 20 euros par équipe. Pour les mineurs, les courses auront lieu l'après-midi et c'est gratuit. Inscriptions par email : courselakanasohoa@gmail.com ou par tel : 06 39 27 32 30 / 61 77 07. Plus d'infos : https://www.facebook.com/ profile.php?id=100009629357659 Tous les mardis à partir du 5 septembre 2017 "Dance with your heart", cours de kizomba, niveau débutant de 19h30 à 20h30. Inscriptions au 06 39 28 18 68. Lieu : Koropa piscine à Koungou. Résa : 06 39 69 10 04/ 06 39 29 82 78. Plus d'infos : https://www.facebook.com/ McommemisterM/ Jusqu'au 15 septembre Ouverture des inscriptions pour le "concours photo amateur Océan Indienne. A l'occasion du vernissage de l'exposition des lauréats 2016 (ouvert a tous) à l'auditorium de l'université de Dembéni (Mayotte) le 31 mars 2017, Regards croisés océan indien, dévoilera officiellement les thèmes de cette 2ème édition du concours photo océan (et sur le site web en simultané).L'inscription et l'envoi des œuvres photographiques sont ouverts jusqu'au 15 septembre 2017.Plus d'info: https://www.photo-

VENDREDI 25 AOUT

graphes-ocean-indien.com/ https:// www.facebook.com/concours-photoamteur0I/

niveaux. Pratique: de 16h30 à 19h.Lieu: le M'haju à Bandrélé. Renseignement et inscriptions: 0639298278/0639227534.

Tous les lundis et mercredis

Tous les derniers du mois

Concours de boxe "Kouba fighting Petite-Terre" de 20h à 21h30. Kickboxing Muay Thay et discipline associées. Licence de l'année : 30 euros pour les moins de 18 ans et 50 euros pour les plus de 18 ans .Lieu ACL de Dzaoudzi Labattoir. Infoline et renseignement : 06.39.27.09.46 (Coach Omar et Coach Momo).

"Expositions Bwenesso".Événement organisé par le comité de tourisme. Plusieurs Artisants exposent leurs savoirs-faires dans le hall du comité de tourisme à partir de 9h, jusqu'à midi. Retrouvez ce mois- ci en vitrine : Atelier d'Ayam, Jardin d'Éden, Waili wa vendzanao, Ouzouri wa Mtroumche. Plus d'informations sur: https://www. facebook.com/ousortiramayotte. mayana.7

Tous les vendredis de 18h à 20h et tous les dimanches de 13h à 15h Cour de Kickboxing. Lieu : Gymnase de Pamandzi. Infoline : 06.39.22.12.08 ou 06.39.28.85.94.Plus d'infos : https:// www.facebook.com/Boxing-Club-Pamandzi-591757044356…/.http//www. kickboxingpamandzi.com Tous les mardis "Marché de fruits et légumes" à Chirongui. Tous les mardis de 9h30 à 13h à partir du 2 mai 2017 au stade de football de Chirongui, venez découvrir les producteurs locaux. Tous les mercredis Les mercredis kizomba".Soirée 100% kizomba et samba pour les débutants de 19h, et initiation à la kizomba pour les débutants de 19hà 19h45, le tout animé par Dj Tiitie et Said. Restauration sur place. Lieu: Le club des amis à Pamandzi. Infoline: 06.39.20.27.70

15h30 : Outsider 18h00 : Everything-everything 20h30 : Valerian et la cité des mille

SAMEDI 26 AOUT 15h30 : Valerian et la cité des mille 18h00 : The wall 20h30 : Loue-moi

DIMANCHE 27 AOUT 15h30 : Everything-everything 18h00 : Outsider

MARDI 29 AOUT

Tous les jeudis

18h00 : Loue-moi 20h30 : Il a déjà tes yeux

« Cours de danse - rock années 50» à Koropa piscine. Gratuit.

MERCREDI 30 AOUT 15h30 : Valerian et la cité des mille 18h00 : The wall 20h30 : Everything-everything

Débutants à 18H30,intermédiaires à 19H30. Lieu : Koropa Piscine- Koungou Infoline: 06.39.62.18.79 mail: edm.71@laposte.net Vendredi 27 octobre 2017

JEUDI 31 AOUT

Formation psycho-quantique "Access bars" en Petite-Terre. Utile pour les thérapeutes ou praticiens énergétiques mais aussi ouvert à tous et sans pré-requis. A découvrir ou à redécouvrir, puissant et subtil outil énergétique pour prendre soin de vous et des autres. Lieu : Derrière Mayotte 1ère à Pamandzi. RDV à 9h00. Info et résa : 06 93 40 89 93 / reiki.reunion@aol.fr. Plus d'infos: https://www.facebook.com/ events/1805239983139062/

18h00 : Loue-moi 20h30 : Outsider Cinéma Alpa Joe: 02.69.64.95.18

Marées VEND. 25 août 2017 k 00:02 j 06:09 k 12:19 j 18:25 0.25m 3.61m 0.40m 3.46m

Danse: cours de danse africaine à Poroani. L'association Zina na wassi débute des cours de danse africaine dans le sud de l'île, tous les mercredis de la maison de la ville et vie associative à côté du plateau de Poroani à Chirongui. Contact:zinawassi@gmail.com.https:// www.facebook.com/zinanawasi

sam. 26 août 2017 k 00:33 j 06:41 k 12:52 j 18:56 0.40m 3.47m 0.61m 3.23m

dim. 27 août 2017 k 01:03 j 07:13 k 13:25 j 19:28 0.61m 3.27m 0.84m 2.96m

lun. 28 août 2017

"Cours de danse contemporaine " pour les enfants de 6 à 12 ans à Sada,organisé par l'association Baltane.6/8 ans :16h00-17h00,9/12 ans 17h00-18h00. Lieu: collège de Sada. Infos et tarifs : cie.baltane@gmail.com/06.39.76.13.66

k 01:33 j 07:47 k 14:01 j 20:02 2.69m 0.84m 3.04m 1.10m

mar. 29 août 2017 k 02:08 j 08:26 k 14:47 j 20:46 1.10m 2.79m 1.36m 2.42m

Tous les mercredis Soirée Karaoké de 19h à 00h. Restauration Le Mahazatra à Passamainty."Les jeudis en folie" soirée dansante .Ambiance assurée par Tiffany & DJ Shogoun. Infos et réservations: 06.39.1996.91

Du 20 au 26 août 2017

cinéma

mer. 30 août 2017 k 02:52 j 09:28 k 16:00 j 22:14 1.36m 2.55m 1.57m 2.21m

jeu. 31 août 2017 k 04:07 j 11:20 k 18:19 1.57m 2.43m 1.61m

Tous les jeudis "Les jeudis en folie". Soirée dansante kuduro et madison de 18h30 à 19h30.à partir de 19h30, soirée dansante afro, latino, rock, etc. Lieu: Le club amis de Pamandzi. Infoline: 06.39.20.27.70 Tous les vendredis Cours de salsa cubaine au Moya avec swag cordanse . Débutants : de 18h30 à 19h30, intermédiaire 19h30 à 20h30. Dé 20h30, soirée latino. Infoline : 06.39.20.52.53/06.39.29.82.78 Tous les troisièmes dimanches du mois Cours de Salsa,bachata et kizomba.15h00:initiation salsa tous les niveaux ,15h30: initiation bachata tous les niveaux,16h: initiation kizomba tous les

26 Mayotte Hebdo N° 805 • 08/2017 • www.mayottehebdo.com

Partagez vos évènements dans l'agenda TOUNDA : tounda@mayottehebdo.com

Jeux SUDOKU

MOTS FLÉCHÉS

S E

P A

N U

HORIZONTALEMENT : I. REDOUTABLE. II. ÉDULCORÉES. III. CARACTÈRES. IV. EMS. EAU. DA. V. PS. ILL. PSI. VI. ALLIÉE. VII. ARC. OTARIE. VIII. CITÉ. EUDE. IX. LEINE. ZINC. X. ENFER. ÉTAL.

7 5 3 8 4 2 9 6 1

moyen

1 8 2 9 5 6 3 7 4

supérieur

MOTS COUPÉS : SALVATEUR MOT MYSTÈRE : DRAME

VERTICALEMENT : A. RÉCEPTACLE. B. ÉDAMS. RIEN. C. DURS. ACTIF. D. OLA. IL. ENE. E. UCCELLO. ER. F. TOTALITÉ. G. AREU. EAUZE. H. BER. PERDIT. I. LEEDS. IÉNA. J. ESSAIME. CL.

QUIZ : Réponse D : La Tapisserie de Bayeux mesure 70 mètres de long sur 50 cm de haut. Elle raconte la conquête de l’Angleterre par les Normands et date du XIe siècle.

RÊVEUSE

RESPECT

COLON

E I

COLLÈGE

PARA-

CHRONIQUE CHUTE

ORDINAIRE

GNON

NUISIBLE

CHAMPI-

4 6 9 3 7 1 5 2 8

8 6 9 2 7 3 1 5 4

MEILLEUR

CAPACITÉ

SOLUTIONS DU JOUR

R E S S A C

CADRAN

A N T V E L L E

IMBÉCILE

N L

VOISIN

CITÉ

ICTÈRE

VERDEUR

BRETON

ÉVÊCHÉ

TOURISME

BIBI

TÉTINE

ÉTANG

ÉGÉRIE

AURORE

De quelle longueur est la Tapisserie de Bayeux ? A. 10 mètres B. 30 mètres C. 50 mètres D. 70 mètres

RANCE

SECTEUR

QUIZ

8 2 5 6 1 4 7 9 3

Le mot découvert est :

1 3 7 5 8 4 2 9 6

INC

6 7 4 5 9 3 8 1 2

LER

2 4 5 6 1 9 7 8 3

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3 9 1 7 2 8 4 5 6

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7 9 8 3 2 5 4 6 1

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S O I A I I I R L A U N A I

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D T O U R I S M E T E R C A

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9 3 8 1 6 7 2 4 5

LER

6 5 3 9 4 1 8 7 2

BEI

LET

ION

LER

EUP

Les mots peuvent être lus horizontalement, verticalement ou diagonalement, de droite à gauche, de gauche à droite, de haut en bas et de bas en haut. Un conseil ! Rayez d’abord les mots les plus longs.

AMA DÉP

ALE ÉME

URS

EUR

MAR

UNI

RAT

COM

RELATIVES À UNE HEUREUSE CÉRÉMONIE.

Téléprogrammes 04 91 27 01 16

Rayez dans la grille les mots de la liste pour découvrir le MOT MYSTÈRE dont voici la définition : « PIÈCE SOMBRE ».

5 4 6 2 8 9 1 3 7

MOT CARRÉ Chaque ligne, colonne et carré doit contenir les 9 lettres différentes de la grille. - Recherchez d’abord les neuf lettres. - Cherchez logiquement l’emplacement de chaque lettre. - La grille résolue, vous verrez apparaître dans les cases grisées un MOT MYSTÈRE. Vous pouvez éventuellement vous aider du MOT MYSTÈRE pour résoudre la grille, mais attention aux anagrammes. Ce mot correspond à la définition suivante :

MOT MYSTÈRE

4 2 1 7 6 8 5 3 9

Horizontalement I. Terrifiant. II. Affaiblies dans leur expression. III. Signes typographiques. IV. Près de Coblence. Sous le tablier. Renforce l'accord. V. Pour réparer l’oubli. Rivière d'Alsace. Lettre grecque. VI. Associée. VII. Portion de cercle. Pinnipède. VIII. Gros bourg. Fils de Robert le Fort. IX. Passe à Hanovre. Comptoir de café. X. Les autres, pour Sartre. Table de marché. Verticalement A. Lieu de rassemblement. B. Fromages. Nulle chose. C. Intransigeants. En fonctionnement. D. Vague humaine. Troisième personne. Aire de vent. E. Peintre italien. Fin de mode. F. Intégralité. G. Premier son. Patrie des Élusates. H. Berceau. Laissa s'échapper. I. Ville anglaise. Veste prussienne. J. Envoie au loin. Chlore.

BIEN VENUE

SUR PIEDS

COUVERTURE HOMMES FORTS

VII VIII

COMPOSITE INFAMANTE INCOMPLET MARGINALE COALITION VIBRATION OPPRESSIF

INESTHÉTIQUES HEXAÈDRE

8 9 10 11 12 13 14

DÉPEUPLER AMONCELER ÉMETTRICE RÉCURSIVE CORBEILLE FLAGELLER UNIVERSEL

NÉGLIGE

1 2 3 4 5 6 7

HABITUDE RIDICULE

III IV

ARTICLE ADAGE

Les quatorze mots de la liste ci-dessous ont été découpés en trois morceaux (par groupe de trois lettres, sans distinction de syllabes) et sont cachés dans cette grille. Une fois tous les mots trouvés, il vous restera un quinzième mot à découvrir.

SECTEUR POSTAL CÉLÈBRE À BELFORT

2 1 7 4 3 5 6 8 9

5 7 6 4 3 2 9 1 8

9 1 2 8 5 6 3 4 7

3 8 4 1 9 7 6 2 5

UNE DU CLAN DE CAUNES POISSON

MOTS COUPÉS

P E S T E

MÉCHANTE FILLE

E Q U U B I E L L A E S S I D U E

PAISIBLES CADRE

ÉCHEC CUISANT

L I O N

ÉTENDUE D'EAU HOMME RICHE

E P T I C L U L S E N T E I N M M A O U B L A D E B E S

MOTS CROISÉS A

T M I S E R I N E A A N G N N E S E R E E H T O N I T C U L

2 8

D E C O R

CONSTANTE

M I S T I B B I L D I T H E

4 7

PIQUANT CAPITAINE DE ROMAN

ARGOT EN ANGLAIS CONSIDÈRENT

1 2 8

DÉPÔTS EXCITES

FLOTTE BAIE

7 2

2 5 6

CERCLES PRIVÉS

9 4

APPAREIL DE LEVAGE CÉRÉALE

6 1

8 3

9 6

6 3 4

8 7

RETOUR DE VAGUES PORT JAPONAIS

LANCON SUR-TÊT

ET LA SUITE

9 6

MAÎTRESSE DE MAISON VILLE DE TOSCANE

SHOOT PAREILLE

5 4

7 3

IMPERCEPTIBILITÉ COMBAT L'INFECTION

SUPÉRIEUR

MOYEN

www.mayottehebdo.com • 08/2017 • Mayotte Hebdo N°805 • 27

Basket-Ball

Trophée des champions Grand événement et grand vainqueur La saison 2017/2018 s’est ouverte avec le doublé du BC M’tsapéré au trophée des champions : le premier de l’histoire du basket-ball mahorais.

Il aura fallu attendre 33 ans –création de la Ligue régionale de basket-ball de Mayotte en 1983 et organisation du premier championnat de Mayotte en 1984 – pour que l’initiative soit enfin prise. L’idée de faire affronter les meilleures équipes de la saison précédente pour lancer une nouvelle saison, à l’instar de ce qui se fait au football ou au handball, trottait pourtant depuis un certain temps dans la tête des bénévoles du basket-ball.

basket-ball français. Il suffit d’en faire la demande. J’ai donc sollicité la fédération et je les ai les obtenues. Ce qui nous a permis de récompenser nos personnalités, pour tout ce qu’ils ont apporté à leur club et au basket mahorais», se réjouit le président de la LRBBM, Hakim Ali Abdou.

L’initiative est à mettre au crédit du Magic Club de Passamaïnty, seul club candidat à l’organisation de l’événement. «Cela n’a pas été simple à mettre en place. Mais on a pu le faire grâce à l’investissement de Transports Salime, de la Daesa et de R&D Evénementiel. Ces entrepreneurs ont été précieux pour nous, dans l’achat des trophées, des T.shirts ou encore dans la logistique», salue Rakim Boinariziki Ibrahim, président du Magic.

Le trophée des champions, première édition, a été sublimé par la présence de Fayzat Djoumoi, tout juste sacrée championne d’Europe avec l’équipe de France U16 Féminine. La jeune joueuse du Centre fédéral de basket-ball, qui profite de ses quelques jours de repos sur son île a répondu favorablement à l’invitation du Magic et, parée de sa médaille d’or européenne autour du cou, donné le coup d’envoi fictif de la finale masculine. Pour couronner ce bel événement, le club de basket passamaïntien a pu compter sur la présence de DJ Waax – disc jockey de la populaire boite de nuit «Le Mahaba» – pour l’animation sonore, des artistes mahorais Rekman Seller et Sourette pour le show musical ou encore des sept candidates à l’élection de Miss Mayotte – programmée ce vendredi à Pamandzi et diffusée en direct sur Mayotte 1ère télé – pour la touche charme et glamour.

Ainsi, les champions de Mayotte et les vainqueurs de la coupe de Mayotte masculine et féminine 2016/2017 étaient conviés à mettre le feu au plateau polyvalent de Passamaïnty, samedi dernier. Pour cette première, le Magic a vu les choses en grand. Outre offrir aux amoureux de basket un spectacle attrayant en opposant les meilleures formations locales, elle a tenu à flatter les acteurs en décernant des trophées individuels. Dans ce cadre, Himidati Condro (meneuse, BC Iloni) et Attoumani Imrane Amdjade «Mavouna» (pivot, Vautour Club Labattoir) ont été désignés meilleurs joueurs «MVP» de la saison 2016/2017. Pascal Luc Bruno (Vautour), Mohamed Younoussa «Bénara» (BC M’tsapéré) et Yazide Mohamed (TCO Mamoudzou) ont pour leur part reçu une médaille d’honneur de la fédération pour l’ensemble de leur carrière. «Chaque ligue peut obtenir des médailles fédérales, pour récompenser les bénévoles les plus méritants au nom de la plus haute instance du

28 Mayotte Hebdo N° 805 • 08/2017 • www.mayottehebdo.com

Le BCM, ça promet !

Sur le terrain, le BC M’tsapéré, vainqueur de la coupe de Mayotte féminine et masculine 2016/2017 a célébré ce retour à la compétition par deux succès. Le premier, celui des filles, ayant été aisément acquis face au Golden Force de Chiconi, invité surprise après le désistement des championnes de Mayotte du Vautour Club de Labattoir. Sans être ultra dominantes, les M’tsapéroises ont maitrisé leurs vis-à-vis de bout en bout (86-68 : 26-17, 20-16, 18-22, 22-13). Les garçons du BCM ont, eux, eu plus de mal à venir à bout des champions de Mayotte

labattoiriens. Cela s’est joué au money-time (79-75 : 23-25, 20-17, 1617, 20-17). Malgré le fait que le VCL ait été pillé de plusieurs joueurs cadres, partis renforcer les clubs adverses et relever de nouveaux défis à l’intersaison, il n’en demeure pas moins une référence de club formateur, dont les pépites représentent la base de l’équipe première. Le triple champion de Mayotte en titre l’a encore prouvé samedi soir en sortant de son chapeau un nouveau jeune joueur empli de belles promesses. Peu utilisé par Faïz Subra samedi soir, Charafou Saïd, 17 ans, a néanmoins eu le temps de faire valoir son aisance technique et déséquilibrer Chamsidine Bacar d’un somptueux «crossover», au bonheur de ses supporters qui bien sûr en redemandaient.

Dans un avenir proche, le jeune meneur de Vautour devrait ajouter à son tour son nom à la longue liste des joueurs formés au club et brillant au plus haut niveau… En attendant, ce sont bien les Diables Rouges qui ont soulevé le premier trophée des champions de l’histoire. Il s’agissait pour le BCM et sa dream team, de la première sortie de la saison. Forcément, certains automatismes ont manqué. Mais Dhinouraïni El Kader Ben est confiant. «Je m’attendais à un match difficile parce que déjà c’était Vautour en face. Mais surtout parce que nous avons eu une courte préparation : nous n’avons même pas fait de matchs amicaux», souligne le nouvel entraineur m’tsapérois. «Il y a la victoire au bout, c’est bien. Je n’en doutais pas. Nous poursuivrons notre préparation sereinement». [[I.M

Fiches techniques Le Basket Club M’tsapéré bat le Vautour Club de Labattoir 79 à 75 (23-25, 20-17, 16-17, 20-17).

Le Basket Club M’tsapéré bat le Golden Force de Chiconi 86 à 68 (26-17, 20-16, 18-22, 22-13).

Compétition : Trophée des champions masculin. Plateau polyvalent : Passamaïnty. Arbitres : MM Moussa, Fouad et Abdallah. BCM ; Kassim Abdou, Ouirdane Mladrou, Aboubacar Madi (cap, 5 points), Charles Rabekoto (14), Ahmed Salim Saïd (23), Daniel Thevenot (6), Assani Souffou (7), Ali Kassimo, Karim Kassim (17), Ahmed Chébani (7), Mouhamadi El-Yazide Maoulida, Chamsidine Bacar. Entraîneurs : Dhinouraïni El Kader Ben, Naouirou Issoufali. Vautour ; Soilihi (20 points), Elarif Athoumani, Charafou Saïd (3), Nil Maïza (6), Younoussa Hassani (18), Insa Soufou (10), Midjidani Aboubacar (9), Djadaïr Houdi, Nassim Zoubert (8). Entraîneur : Faïz Subra, Bakri Mohamadi.

Compétition : Trophée des champions féminin. Plateau polyvalent : Passamaïnty. BCM ; A. Julien (1 point), S. Moussahaziri, M. Nassur (10), N. Sélémani (7), M. Hassani (26), M. Olichon, F. Attoumani (18), Z. Ali Abdou (4), N. Ibrahima (3), L. Maoulida (2), I. Nassur (8), Bacar (7). Entraîneur : Mouhamadi El-Yazide Maoulida. Golden Force ; F. Abdou (3), T. Manrouf, A. Mari Houmadi (11), Z. Magoma (1), M. Rabemananjara, A. Manrouf (23), C. Moussa (9), H. Maoulana (18), Z. Issouffi (2), D. Boura, S. Ali (1), F. Ali Halidi. Entraîneur : Djinakhe Abdou.

www.mayottehebdo.com • 08/2017 • Mayotte Hebdo N°805 • 29

Football

Division Honneur Un champion en danger

Tenu en échec par les Verts de l’AS Rosador (0-0), Foudre 2000 de Dzoumogné, champion de Mayotte en titre, se rapproche de la zone de relégation

Foudre 2000 a perdu une nouvelle place au classement après son match nul à Passamaïnty, et poursuit sa dangereuse chute vers la DH. A ce rythme, la relégation du champion de Mayotte en titre est sérieusement envisageable… Certes, Foudre 2000 de Dzoumogné est toujours en lice en coupes. Qualifié pour les demi-finales de la coupe régionale de France qu’il jouera au Baobab le 3 septembre prochain, le champion de Mayotte a encore l’opportunité de soulever le plus beau trophée de la saison. Et accessoirement, de réaliser le doublé avec la coupe de Mayotte, lui qui a éliminé la Promotion d’Honneur de Tsararano en seizième de finale, le 12 août dernier. En attendant, les Nordistes n’ont rien gagné et pourraient tout perdre. Ils ont déjà laissé filer un trophée en 2017, étonnement baladés par la DHT de l’UCS Sada (5-2) en supercoupe, en février à Chiconi, pour l’ouverture de la saison. Brillant en 2016, Foudre 2000 avait un titre de champion à défendre. Mais deux défaites à M’tsapéré et Hamjago annonçaient une saison compliquée. Cela s’est confirmé au fil des semaines. Malgré quelques succès retentissants (4-1 à Majicavo, 5-0 contre Malamani), les Nordistes ont enchaîné les contre-performances, s’inclinant notamment à sept reprises depuis le début du championnat – contre une seule en défaite en championnat en 2016. Pour eux, la défense du titre de champion n’est plus à l’ordre du jour. «Comme tous les clubs, il y a des hauts et des bas. Nous traversons en ce moment une période difficile sportivement. Entre les blessés, les suspendus, mais aussi les décisions d’arbitres bien souvent contre nous, la chance ne nous sourit pas», déplore Ahmadi Salim, trésorier du club. Foudre 2000 a encore peiné à se défaire d’un nouvel adversaire ce week-end, en l’occurrence l’AS Rosador de Passamaïnty (0-0).

30 Mayotte Hebdo N° 805 • 08/2017 • www.mayottehebdo.com

Foudre 2000, à l’extérieur jusqu’à la fin de la saison «L’effectif est le même, mais cette saison la mayonnaise ne prend pas. Nous ne baisserons tout de même pas les bras. Nous prendrons les matchs un à un et nous nous battrons jusqu’au bout pour éviter le pire.» Le pire, une relégation en Division d’Honneur Territoriale à l’issue du championnat fin octobre, est effectivement à redouter. Quatrième de DH avant la trêve du ramadan fin mai, sixième peu après la reprise début juillet, huitième avant la seizième journée du week-end passé, Dzoumogné a encore reculé d’un rang cette semaine. Il pointe désormais à la neuvième place au classement général, pratiquement au bord de la zone rouge. A six journées du terme, les coéquipiers du capitaine de la sélection de Mayotte Abdou Lihariti Antoissi ne comptent plus que quatre points d’avance sur Combani, le premier relégable. On pourrait croire à un calendrier favorable à Foudre 2000, avec un seul de leurs six derniers adversaires (l’AS Sada) étranger à la course au maintien. Or, les cinq autres confrontations – parmi lesquels Handréma, Combani et Malamani, les trois derniers de DH – ont tout du match piège. Et la suspension de leur terrain jusqu’à la fin de la saison ne va pas pour arranger les choses… Les six déplacements de Dzoumogné s’annoncent périlleux. Le champion de Mayotte devra stopper l’hémorragie dès samedi à M’tzamboro, sous peine de voir le spectre de la relégation se rapprocher.

[[I.M

L’actu en bref

TOP 14 : la carte des clubs pour la saison 2017-2018 Classement à l’issue de

Xe la saison régulière 2016-2017 Qualiﬁés pour la Coupe d’Europe 2017-2018

Extra-sportif

Promus de PRO D2 Champion en titre

La grève de Total pénalise aussi le monde du sport

«Comment se rendre au match sans essence ?» C’est la question que se posait Combo Ahamad Alcabir du FC Shingabwé de Hamjago la semaine dernière, après que la Ligue mahoraise de football ait annoncé le maintien des rencontres malgré la grève des salariés de Total. Finalement le FCSH a pu effectuer son déplacement à M’tsahara – et s’est incliné 3 à 2 – mais contrairement au club de Promotion de Ligue B, d’autres n’ont pu faire autrement que de rester à la maison. La grève s’étant aggravée, le risque de voir de nouvelles rencontres ne pas se jouer est plus important. Pour autant, à l’heure où nous écrivions ces lignes, la LMF ne prévoyait pas de suspendre les matchs du week-end. «Les équipes qui ne pourront se déplacer ne seront pas pénalisés, leur match sera reporté», précise cependant le directeur de la ligue Aurélien Timba Elombo. En basket-ball, le trophée des champions samedi dernier a été maintenu. Pas le premier tour de la coupe de France régionale, prévue ce week-end. «Tous les matchs sont annulés», informe le président de la ligue Hakim Ali Abdou. Le handball, le volley-ball et le rugby n’ayant pas encore repris, les sports collectifs sont donc pour le moment peu impactés par la grève, tout comme les sports individuels dont les clubs rouvrent progressivement en cette période de rentrée scolaire. Quant au Mahoraid 2017, cette traversée de Mayotte du Nord au Sud dont le départ est programmée dans la nuit de vendredi à samedi, les organisateurs font savoir que l’événement est maintenu.

Stade Rochelais

Kadri Moendadzé reste en Pro B

Malgré une belle saison 2016/2017 en Pro B avec le SOM Boulogne, avec qui il a disputé 32 matchs et marqué plus de 250 points, le basketteur mahorais Kadri Moendadzé n’a pas pu empêcher la relégation de son équipe en Nationale 1. Mais ses performances ont été remarquées notamment par Orléans, un relégué de la Pro A à la Pro B, qui l’a recruté. L’ailier formé au BC M’tsapéré et passé par le centre de formation et la Pro A du Cholet Basket, évoluera donc à nouveau en Pro B cette saison 2017/2018, sous les ordres de Germain Castano, qui l’avait fait venir à Boulogne.

US Oyonnax ASM Clermont CA Brive

BordeauxBègles

Lyon OU

12e

Fayzat Djoumoi championne d’Europe U16

A Bourges, l’équipe de France U16 Féminine de basket disputait début août les championnats d’Europe. Une compétition que les Bleuettes ont survolé, devenant sacrées championnes d’Europe 2017 : une première pour la France dans cette catégorie depuis 2007. L’EDF comptait dans son effectif la jeune basketteuse mahoraise Fayzat Djoumoi, du Centre fédéral de basket-ball. Celle-ci a intégré le CFBB en 2016 après avoir passé deux ans au Creps de la Réunion de 2013 à 2015, et une saison au centre de formation du Tarbes Gespé Bigorre de 2015 à 2016. Fayzat Djoumoi avait été repérée en 2013 à Mayotte dans le cadre de l’opération Jeunes Talents Mahorais, organisée par la Direction de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DJSCS) Etat.

9e Pau

RC Toulon Stade Toulousain

Montpellier HR

Rugby : la Coupe du monde féminine 2017 Le classement des poules

B Nouvelle-Zélande

Angleterre

Canada

États-Unis

Pays de Galles

Espagne

Hong-Kong

Italie

France

Irlande du Nord

C Irlande

IRLANDE

Australie

ROYAUMEUNI

Belfast (phase finale)

Dublin (phase des poules)

Japon 100 km

La phase finale (horaires français) 18h00 Mardi 22 août

Kingspan Stadium, Belfast

Demi-finale 1

(Eurosport 2)

Nouvelle-Zélande - États-Unis

20h45 Mardi 22 août

Kingspan Stadium, Belfast

Demi-finale 2

(France 2, Eurosport 2)

Angleterre - France

20h45 Samedi 26 août

Kingspan Stadium, Belfast

Finale

(France TV, Eurosport 2)

Source : rwcwomens.com

Les Français champions du monde en athlétisme

Les 13 médailles d’or de la France aux championnats du monde d’athlétisme depuis leur création en 1983 Marie-José Pérec 400 m 49 s 13

Année

1991

Jeanine Assani Issouf brille aux France, puis échoue aux Mondiaux

Jeanine Assani Issouf a conservé son titre de championne de France indoor en juillet à Marseille, sa ville natale. La triple sauteuse du Limoges Athlé a réalisé un saut de 14,39 mètres, réalisant par la même occasion les minimas pour les championnats du Monde. Mais, à Londres, en août, la Mahoraise n’a pas passé les qualifications. Elle devait pour cela sauter à 14,20 mètres minimum et n’a pu faire mieux que 13,87 mètres. C’est tout de même une belle année pour l’athlète, championne de France en salle et plein air en individuel, et troisième des championnats d’Europe par équipes avec l’équipe de France.

10e

Castres Olympique

SU Agen

CRF : les demies sont connues

Ça s’est passé cet été

Stade Français Paris

1er

Football

La LMF a procédé au tirage au sort des demi-finales de la coupe régionale de France, mardi soir en direct du journal télévisé de Mayotte 1ère. En présence du directeur de la ligue Aurélien Timba Elombo et des représentants des clubs, les mains innocentes ont mis aux prises le champion de Mayotte, Foudre 2000 de Dzoumogné, à son vice-champion, le FC M’tsapéré. Même s’il a été tiré en second, le FCM, qui est par ailleurs le tenant de la CRF, jouera à domicile. En effet, Dzoumogné fait l’objet d’une suspension de terrain et doit par conséquent recevoir chez ses adversaires. L’autre demi-finale opposera l’UCS Sada, vainqueur de la coupe de Mayotte 2016, de la supercoupe 2017 et leader de DHT, aux Diables Noirs de Combani, onzième et relégable en DH. Ces demi-finales sont programmées le samedi 2 septembre. La finale est prévue le 14 octobre à Bandraboua.

Racing Métro 92

1995 Stéphane Diagana 400 m haies 47 s 70

1997 1999

Eunice Barber Saut en longueur 6 m 99 Christine Arron, Sylviane Félix, Patricia Girard Muriel Hurtis 4 × 100 m 41 s 78 Stéphane Diagana, Leslie Djhone, Naman Keïta Marc Raquil 4 × 100 m 2 min 58 s 96 Teddy Tamgho Triple saut 18 m 04

Marie-José Pérec 400 m 49 s 28

2003 2005

2013

2017

Eunice Barber Heptathlon 6 861 pts

Ladji Doucouré 110 m haies 13 s 07 Ladji Doucouré, Ronald Pognon, Eddy De Lépine Lueyi Dovy 4 × 100 m 38 s 08

Pierre-Ambroise Bosse 800 m 1 min 44 s 67 Kévin Mayer Décathlon 8 768 pts Yohann Diniz 50 km marche 3 h 33 min 11s

Photo : Reuters

www.mayottehebdo.com • 08/2017 • Mayotte Hebdo N°805 • 31

CLASSEMENTS

Football Résultats Division Honneur

16ème journée ; Etincelles Hamjago-FC M’tsapéré : 2-1, AS Neige Malamani-Diables Noirs Combani : 2-1, AS Sada-FC Koropa : 2-2, ASC Abeilles M’tzamboro-AS Jumeaux M’zouasia : 2-3, AS Rosador PassamaïntyFoudre 2000 Dzoumogné : 0-0, ASC Kawéni-ASJ Handréma : 0-2.

Division Honneur Territoriale

16ème journée ; FSC Sohoa-FC Labattoir : 2-1, Feu du Centre M’roalé-US Ouangani : 1-1, USCJ Koungou-Miracle du Sud Bouéni : non joué, Tchanga SC-UCS Sada : 1-1, Vahibé CO-ASJ Moinatrindri : 3-1, FC M’tsapéré 2-Racine du Nord Acoua : 0-0.

Promotion Honneur Nord

16ème journée ; Voulvavi Sports M’tsaharaUSC Kangani : 0-4, ASCJ Alakarabu Chembényumba-Olympique Miréréni : 1-3, Enfants du Port Longoni-ASC Wahadi M’tsangamouji : 2-2, Missile Rouge AcouaEnfants de Mayotte Bandraboua : 1-3, Tornade Club Majicavo-RC Barakani : non joué, FCO Tsingoni-US Kavani : 1-2.

Promotion Honneur Sud

16ème journée ; Maharavou Sport Chirongui-Choungui FC : non joué, USTN Bandrélé-FC Dembéni : 1-3, ASPH MangajouUSC Poroani Antéou : 1-2, USC Labattoir-FC Chiconi : 3-3, FC M’tsakandro TsoundzouUSJ Tsararano : 1-0, AJ Kani-CJ M’ronabéja : 1-2.

Division Honneur Entreprise

15ème journée ; OGC Tilt-AS Colas : 1-3, ASC Sodifram-AS Bama Service : 4-0 forfait, Asma Agriculture-ES CPSM : non joué, Mayotte Air Service-AS EMCA : non joué, Mairie Mamoudzou-AS Tama : 5-3.

Division Honneur Féminine

12ème journée ; Olympique MiréréniBandrélé Foot : 1-0, FC M’tsapéré-AS Jumelles M’zouasia : 0-6, Olympique SadaASO Espoir Chiconi : 2-2, USC Labattoir-AJ Kani : non joué.

Classements Division Honneur

Pts Mj 1 FC M’tsapéré 51 16 2 M’zouasia 49 16 3 AS Sada 42 16 4 FC Koropa 38 16 5 Passamaïnty 36 16 6 ASC Kawéni 36 16 7 ASCA M’tzamboro 35 16 8 Etincelles Hamjago 35 16 9 Dzoumogné 35 16 10 Handréma 32 16 11 Combani 31 16 12 Malamani 30 16

Division Honneur Territoriale

Pts Mj 1 UCS Sada 49 16 2 Sohoa 45 16 3 M’tsangamouji SC 45 16 4 USCJ Koungou 41 15 5 Ouangani 40 16 6 Moinatrindri 38 16 7 FC Labattoir 36 16 8 Vahibé 35 16 9 RDN Acoua 34 16 10 FC M’tsapéré 2 33 16

11 M’roalé 12 Bouéni

30 25

16 15

Promotion Honneur Nord

Pts Mj 1 Longoni 56 16 2 EM Bandraboua 55 16 3 Olympique Miréréni 51 16 4 Kangani 47 16 5 TC Majicavo 44 15 6 Barakani 38 15 7 Kavani 35 16 8 ASCW M’tsangamouji 32 16 9 VS M’tsahara 30 16 10 Chembényumba 29 16 11 MR Acoua 23 16 12 Tsingoni 22 16

Promotion Honneur Sud

Pts Mj 1 USC Poroani 47 15 2 Dembéni 43 16 3 Chirongui 41 14 4 Kani-Kéli 41 16 5 USC Labattoir 40 16 6 Choungui 39 15 7 USTN Bandrélé 38 16 8 FC Chiconi 35 15 9 M’ronabéja 35 16 10 Tsararano 32 15 11 FCM Tsoundzou 32 16 12 Mangajou 24 16

Division Honneur Entreprise

Pts Mj 1 Colas 51 14 2 Sodifram 43 14 3 EMCA 34 11 4 Mayotte Air Service 31 13 5 Tilt 30 14 6 Mairie Mamoudzou 30 14 7 Tama 28 13 8 Asma 25 12 9 Bama Service 25 13 10 Conseil Général 23 13 11 CPS 22 13 12 Paf 0 0

Division Honneur Féminine

Pts Mj 1 M’zouasia 45 12 2 Labattoir 30 11 3 Sada 30 11 4 Chiconi 28 12 5 Miréréni 25 11 6 Kani-Kéli 24 9 7 M’tsapéré 22 12 8 Bandrélé 15 12

Programme Division Honneur

17ème journée, samedi 26 août à 17h ; ASJ Handréma-AS Neige Malamani, Foudre 2000 Dzoumogné-ASC Abeilles M’tzamboro, AS Jumeaux M’zousia-AS Sada, Etincelles Hamjago-AS Rosador Passamaïnty, FC Koropa-ASC Kawéni, FC M’tsapéréDiables Noirs Combani.

Division Honneur Territoriale

17ème journée, samedi 26 août à 17h ; Miracle du Sud Bouéni-FC Labattoir, USCJ Koungou-Feu du Centre M’roalé, UCS Sada-Vahibé CO, US Ouangani-Tchanga SC, ASJ Moinatrindri-FC M’tsapéré 2, Racine du Nord Acoua-FSC Sohoa.

Promotion Honneur Nord

17ème journée, samedi 26 août à 15h30 ; USC Kangani-Olympique Miréréni, Voulvavi Sports M’tsahara-Missile Rouge

32 Mayotte Hebdo N° 805 • 08/2017 • www.mayottehebdo.com

Acoua, Enfants de Mayotte BandrabouaTornade Club Majicavo, RC BarakaniEnfants du Port Longoni, US Kavani-ASCJ Alakarabu Chembényumba, ASC Wahadi M’tsangamouji-FCO Tsingoni.

Promotion Honneur Sud

17ème journée, samedi 26 août à 15h30 ; USC Poroani Antéou-USTN Bandrélé, USC Labattoir-ASPH Mangajou, FC DembéniAJ Kani, FC Chiconi-USJ Tsararano, CJ M’ronabéja-Maharavou Sport Chirongui, Choungui FC-FC M’tsakandro Tsoundzou.

Division Honneur Entreprise

16ème journée, vendredi 25 août à 18h ; EC Conseil Général-Mayotte Air Service, AS Bama Service-OGC Tilt, ES CPSM-Mairie Mamoudzou, AS EMCA-Asma Agriculture, AS Tama-ASC Sodifram. AS Colas exempt

Division Honneur Féminine

13ème journée, dimanche 27 août à 16h30 ; Olympique Miréréni-Olympique Sada, Bandrélé Foot-AS Jumelles M’zouasia, Aso Espoir Chiconi-USC Labattoir, AJ Kani-FC M’tsapéré.

Basket-Ball Résultats Trophée des champions masculin

Finale ; Vautour Club Labattoir-BC M’tsapéré : 79-75.

4 Acoua 5 Chiconi 6 Bouéni 7 M’tsangamouji 8 Sada 9 Kani-Kéli 10 Dzoumogné 11 Labattoir 12 Bandraboua

49 47 44 43 42 36 35 32 26

22 22 22 21 21 22 22 22 22

L’ASC Tsingoni, champion de Mayotte 2016/2017.

Prénationale Féminine Pts Mj 1 Combani 62 22 2 Bouéni 62 22 3 Tsimkoura 56 22 4 Tsingoni 50 22 5 Sada 43 20 6 Kani-Kéli 43 22 7 Bandrélé 40 21 8 Passamaïnty 39 22 9 Dembéni 32 21 10 Chembényumba 30 22 11 Mamoudzou 29 22 12 Acoua 26 22 Le Combani Handball Club, champion de Mayotte 2016/2017.

Volley-Ball Classements

Trophée des champions féminin

Régionale 1 Masculine

Finale ; BC M’tsapéré-Golden Force

Pts Mj 1 M’tzamboro 38 14 2 Vahibé 31 14 3 M’tsapéré 23 14 4 M’tsangadoua 22 14 5 Petite Terre 21 14 6 Ouangani 19 14 7 Tsingoni 10 14 8 M’tsangamouji 4 14

Chiconi : 86-68.

Classements Prénationale Masculine

Pts Mj 1 Labattoir 34 18 2 Mamoudzou 34 18 3 M’tsapéré 31 18 4 JC Pamandzi 30 18 5 Kawéni 29 18 6 Kavani 28 18 7 Chiconi 22 18 8 Boboka 19 18 9 JA Pamandzi 16 18 10 Doujani 14 18 Le Vautour Club de Labattoir, champion de Mayotte 2016/2017.

Prénationale Féminine

Pts Mj 1 Labattoir 23 12 2 M’tsapéré 21 12 3 Iloni 20 12 4 Chiconi 19 12 5 M’gombani 16 12 6 Kavani 15 12 7 Kawéni 10 12 8 Mamoudzou 0 0 Le Vautour Club de Labattoir, champion de Mayotte 2016/2017.

Handball Classements Prénationale Masculine

Pts Mj 1 Tsingoni 64 22 2 Combani 53 22 3 Tsimkoura 51 22

Le Volley Club de Vahibé, champion de Mayotte 2016/2017.

Régionale 1 Féminine Pts Mj 1 M’tsapéré 39 14 2 Kani-Bé 35 14 3 Petite Terre 26 14 4 Ouangani 23 14 5 M’tzamboro 16 14 6 Tsingoni 15 14 7 Sada 12 14 8 M’tsangamouji -3 14 Le All Stars de Petite Terre, champion de Mayotte 2016/2017. Programme

Rugby Classement Championnat à XV Pts Mj 1 Mamoudzou 22 6 2 Petite Terre 13 6 3 Bouéni 5 6 Le Rugby Club de Mamoudzou, champion de Mayotte 2016/2017.

Selon l’arrêté préfectoral n°2016 – 22392 du 21 décembre 2016 établissant la liste des journaux susceptibles de recevoir les annonces judiciaires et légales, sur la base de la ligne de référence comportant 40 signes espace compris composés en corps 8 informatique le tarif est fixé à 5,42 euros pour l’année 2017.

AVIS D’AppEL pUbLIC à LA CONCURRENCE

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE MAMOUDZOU JUGEMENT EN MATIÈRE DE PROCÉDURES COLLECTIVES NUMERO RG : 16/00054 DATE DU JUGEMENT : 07 juillet 2017 DÉNOMINATIQN : Monsieur Daniel SUBIRA exerçant sous le nom commercial ART BETON Forme : exploitant individuel Répertoire des métiers : 499.587.913 RM 97 Adresse : 4 rue école Cavani - M’tsapéré 97600 Mamoudzou Activité : construction de bâtiments tout corps d’état. Cessation des paiements : 23 juin 2017 ADMINISTRATEUR JUDICIAIRE : Me Chavaux et SELARL AJPARTENAIRES Résidence Ravel- Appt n082 18 rue Jean Cocteau 97490 Sainte-Clotilde MANDATAIRE JUDICIAIRE Maître CHA V ANE de DALMASSY de la SELARL SMJ - Immeuble CORALIUM ZI Kaweni - BP 581 - 97600 Mamoudzou Par jugement rendu le 07 juillet 2017, Le Tribunal, statuant publiquement, après débats en Chambre du Conseil, p~r jugement contradictoire et en premier ressort, Vu les articles L 621-4, L 631-1 et suivants du Code de commerce ; FIXE la date de cessation des paiements au 23 juin 2017 ; OUVRE une procédure de redressementjudicaire à l’égard de Monsieur Daniel SUBIRA ; DÉSIGNE Monsieur Benjamin BANIZETTE, Juge au Tribunal de Grande Instance de MAMOUDZOU, en qualité de Juge Commissaire; DÉSIGNE Me Chavaux de la SELARL Chavaux-picard et AJPARTENAIRES, en qualité d’administrateur judiciaire; DÉSIGNE Maître CHAVANE de DALMASSY de la SELARL SMJ 97600 Mamoudzou, en qualité de mandataire judiciaire; DÉSIGNE Maître MERLE aux fins de réaliser l’inventaire et la prisée prévus aux articles L. 622-6 et R. 622-4 du Code de commerce ; DIT que l’inventaire devra être déposé au greffe de la chambre commerciale du tribunal de grande instance dans un délai d’un mois à compter de la présente décision. OUVRE une ptJ.iOde d’ observation

jusqu’ au 22 septembre 20 1 7 en vue de l’établissement d’un bilan économique, social et environnemental et de propositions pour le règlement des dettes de l’entreprise, qui sera dressé par le mandataire. DIT qu’en application de l’article L63115, l’affaire sera rappelée le 22 septembre 2017 afin de s’assurer des capacités de financement de l’entreprise et pour statuer sur l’opportunité de la poursuite de la période d’observation. DIT que le rapport du mandataire judiciaire devra être déposé au greffe de ce tribunal au plus tard huit jours avant la date d’audience : DIT qu’en application de l’article L. 6226 du code du commerce et sous peine de sanction, le débiteur devra remettre au mandataire judiciaire, dans le mois du présent jugement, la liste de ses créanciers, le montant de ses dettes, les principaux contrats en cours et l’informer des instances en cours auxquelles il est partie. DIT que la liste des créances prévue aux articles L 624-1 et R 624-2 du code de commerce devra être opposée au greffe de ce tribunal dans le délai de 12 mois à dater de ce jour. RAPPELLE que le débiteur ne pourra plus émettre de contestation sur la proposition du mandataire s’il n’a pas formulé ses observations dans le délai de 30 jours à compter de la réception de la LRAR qui lui est adressée par le mandataire judiciaire; DIT que le présent jugement fera l’objet d’une notification au débiteur par lettre recommandée avec accusé de réception par les soins du greffe conformément à l’article R 631-12. DIT que les publicités du présent jugement et des organes de la procédure seront faites d’office par le greffe dans les 15 jours de la présente décision, nonobstant toute voie de recours. RENVOIE la cause à l’audience du 22 septembre 2017 salle des délibérés du bâtiment B du Tribunal de grande instance de Mamoudzou et dit que la présente décision vaut convocation. DIT que la présente décision devra faire l’objet des mesures de publicité prévues à l’article R. 621-8 du Code de commerce, notamment l’insertion d’un avis au BODACC ; IMPARTIT aux créanciers pour la déclaration de leurs créances un délai de TROIS mois à compter de la publication du présent jugement au BODACC et rappelle que ce délai est augmenté de DEUX mois pour les créanciers qui ne demeurent pas à MAYOTTE; RAPPELLE que la présente décision est assortie de l’exécution provisoire ; m

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE MAMOUDZOU ORDONNANCE EN MATIÈRE DE PROCÉDURES COLLECTIVES Rectifiant l’erreur matérielle contenue dans un jugement liquidation judiciaire NUMERO RG : 17/00085 DATE DU JUGEMENT : 30 juin 2017 DÉNOMINATION : DEPAN AUTO Forme : Entreprise unipersonnelle RCS : 094 136 397 SIRET : 094.136.397.00018 Adresse : BP 262 - Kaweni - 97600 Mamoudzou Nom et prénom : Monsieur Riffaud Fréderic Activité : Garage de mécanique automobile, dépannage auto et remorquage. Récupération et vente de pièces détachées d’occasions. Cessation des paiements : 30 mai 2015 MANDATAIRE LIQUIDATEUR: Me Laurent HIROU de la SELARL Hirou 3 rue Papangue - CS 61070 97495 SAINTE CLOTILDE CEDEX Le 30 juin 2017 Nous, Monsieur Laurent SABATIER, président du tribunal de grande instance de Mamoudzou, juge, par ordonnance rendue dans des formes identiques à la décision rectifiée, DISONS que la décision prise par le Tribunal de grande instance de MAMOUDZOU - Chambre commerciale le 09 janvier 2017 dans le dossier portant le numéro RG n015/00110 et le numéro de minute 16/00099 est rectifiée selon les dispositions suivantes: «Le Tribunal ( ... ) PRONONCE la liquidation judiciaire simplifiée de Monsieur Frédéric RIFFAUD exerçant sous l’enseigne DEPAN AUTO» ORDONNONS qu’il soit fait mention en gras de cet ajout en marge des minutes de la décision originale - portant le numéro RG 15/00 Il 0 et le numéro de minute 16/00099- ainsi que de toute expédition qui sera délivrée, DISONS que la présente ordonnance rectificative sera notifiée aux parties dans les mêmes formes que la décision rectifiée, m TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE MAMOUDZOU DÉCLARATION D’ÉTATS DES CRÉANCES

quincaillerie. Cessation des paiements : 04 septembre 2015 MANDATAIRE LIQUIDATEUR : Monsieur Jean Pierre HERVÉ Expert comptable Espace CORALIUM 97600 Mamoudzou Suite au jugement en date du 27 novembre 2015, M. Youssouf SAID a été placée en LIQUIDATION JUDICIAIRE. La liste à l’état des créanees admises concemant M. Y oussouf SAID est disponible au grëffe commercial du tribunal de grande instance de Mamoudzou. Toute personne peut en prendre connaissance. Tout intéressé peut présenter une réclamation devant le juge commissaire dans un délai d’un mois à compter de la date de la présente publication. Ce délai est augmenté de DEUX MOIS pour les créanciers domiciliés hors de Mayotte. m TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE MAMOUDZOU DÉCLARATION D’ÉTATS DES CRÉANCES

NUMERO RG : 15/00120 DATE DU JUGEMENT : 24 mars 2017 DÉNOMINATION : Le CHALEESA Forme : SARL RCS : Mamoudzou 752 90 778 SIRET : 75290577800011 Adresse : 55 rue du lycée - 97600 Mamoudzou Activité : La création, l’acquisition, la prise en location gérance de tous fonds de commerce se rapportant aux métiers de bouche et notamment la préparation et la vente des plats à emporter ou à consommer sur place, sandwicherie, snack, traiteur, glacier, crêperie, pizzeria, kebab, l’activité de bar, vente de boissons hygiéniques et alcoolisées, toutes activités connexes ou complémentaires de cet objet. Cessation des paiements : 04 mars 2016 MANDATAIRE LIQUIDATEUR : Monsieur Jean Pierre HERVÉ Expert-comptable Espace CORALIUM - 97600 Mamoudzou Suite au jugement en date du 24 mars 2017, la SARL LE CHALEESA a été placée en LIQUIDATION JUDICIAIRE. La liste de l’état des créances admises concernant la SARL LE CHALEESA est NUMERO RG : 15/00087 disponible au greffe commercial du tribuDATE DU JUGEMENT : 24 mars 2017 nal de grande instance de Mamoudzou. Toute personne peut en prendre connaisDÉNOMINATION : M. Youssouf SAID’ sance. Tout intéressé peut présenter une Forme : Artisan commerçant réclamation devant le juge commissaire SIRET : 09939006400014 dans un délai d’un mois à compter de la Adresse : 17 rue du collège de Doujani date de la présente publication. Ce délai Nom et prénom : M. Y oussouf SAID est augmenté’ de DEUX MOIS pour les Activité : Maçonnerie générale, créanciers domiciliés hors de Mayotte.

AVIS D’AppEL pUbLIC à LA CONCURRENCE mément aux dispositions des articles 28 & 74 du Code des Marchés Publics. 4. Objet du marché : Travaux d’amélioration de l’éclairage public de la commune de Mtsangamouji. 5. Type de marché : Travaux 6. Lieu d’exécution : Villages de Mtsangamouji, Chembenyoumba et Mliha 7. Conditions relatives au marché : - Prestations divisées en lots : non 1. Pouvoir Adjudicateur : COMMUNE - Prestations divisées en tranche : non 8. Date prévisionnelle de démarrage DE MTSANGAMOUJI 2. Conducteur d’opération : Services des travaux : Octobre 2017 9. Mode de financement : DETR 2017 Techniques 3. Procédure : Procédure adaptée confor- 10. Date de retrait des dossiers et date

limite et lieu des réceptions des offres : 10a. Le dossier de consultation des entreprises sera disponible après demande formulée à l’adresse électronique suivante : bet.cei.may@gmail.com 10b. Date limite de remise des offres Le vendredi 15 Septembre 2017 avant 11h00 à l’adresse ci-dessous : CENTRE ETUDES ET INGENIERIE 3, rue de la bibliothèque ; 97640 SADAMayotte ; Tel : 0269 60 53 23 Email : bet.cei.may@gmail.com 11. Critères d’attribution des marchés : La commission d’appel d’offres choisit l’offre la plus avantageuse conformément

aux critères suivants : - Prix des prestations : 50% - Valeur technique : 30% - Délai d’exécution : 20% 12. Service où l’on peut demander des renseignements CENTRE ETUDES ET INGENIERIE 3, rue de la bibliothèque ; 97640 SADAMayotte ; Tel : 0269 60 53 23 Email : bet.cei.may@gmail.com 13. Date d’envoi de l’avis d’appel public à la concurrence : Le 22/08/2017 14. Conditions de dépôt et délai Se reporter au Règlement de consultation.

www.mayottehebdo.com • 08/2017 • Mayotte Hebdo N°805 • 33

Hebdomadaire d’information Générale Edité par la SARL Somapresse au capital de 20 000 euros 7, rue Salamani - Cavani M’tsapéré BP 60 - 97600 Mamoudzou Tél. : 0269 61 20 04 contact@mayotte.hebdo.com directeur de la publication Laurent Canavate canavate.laurent@mayottehebdo.com directeur de la rédaction Mohamed El Mounir dit “Soldat” soldat@mayottehebdo.com 0269 61 20 04 - 69 13 38 rédacteur en cHef Olivier Loyens rédacteur en cHef adjoint Geoffroy Vauthier journalistes Ichirac Mahafidhou Gauthier Dupraz Grégoire Nakachdjian Ornella Lamberti Houdah Madjid correspondants HZK - (Moroni) GrapHistes/maquettistes Olivier Baron, Franco di Sangro, Grégoire Nakachdjian commerciaux Cédric Denaud, Murielle Turlan comptabilité Nathalie Gauthier comptabilite@mayottehebdo.com première parution Vendredi 31 mars 2000 ISSN : 1288 - 1716 RCS : n° 9757/2000 N° de Siret : 024 061 970 000 18 N°CPPAP : 0121 I 92960 impression Imprimah - 0269 61 22 18 distribution CEM - Tél. : 0269 61 32 52 site internet www.mayottehebdo.com renseiGnements contact@mayottehebdo.com Tél. : 0269 61 20 04

points de vente - mamoudZou et sa péripHérie Maisons des Livres Shopi (Mariage) Graine de sésame Pâtisserie Tropicale Shopi (Passamainty) Hodi (Passamaïnty) Aux Gourmandises (Caribou) Shopi (rue du Commerce) Agora (Hauts du Jardin du Collège) Total Passamainty Kawéni Jumbo Score - Sodifram (Kawéni) Hyper Discount - (3 Vallées) Shopi (3 Vallées) - Maison des Livres Diamant Noir - Station Total - petite terre Boutik’Air - Score (Labattoir) Shopi Pamandzi - en brousse bandrélé Sodifram chiconi Sodicash sada Boulangerie au Croustillant chirongui Librairie papeterie au Fil du Kalame Comptoir du Sud - Sodicash (Malamani) combani DLG - Sodicash - Score dembéni Marziki - Hodi

AVIS DE MARCHE - TRAVAUX

Organisme acheteur : Syndicat Intercommunal d’Eau et d’Assainissement de Mayotte (976) Correspondant : Monsieur le Président Mouhamadi MOUSSA, BP 289 - ZI Kawéni, 97600 Mamoudzou, FRANCE. Tél. +33 269621111. Fax +33 269615500. Courriel : sieam@sieam.fr. URL : http:// sieam.fr Site du profil d’acheteur : https://www. marches-securises.fr Objet du marché : Travaux d’urgence pour le renforcement des pompes des forages de Béja, Kawéni la jolie et Bouyouni. Type de marché : Travaux : Exécution Lieu principal d’exécution : Communes de Bouyouni, M’tsangamouji et Mamoudzou 97600 MAMOUDZOU Classification CPV : 45232152 , 45232150 Durée de validité des offres : 180 jour(s) Conditions de participation Situation propre des opérateurs économiques : Les candidats doivent utiliser les formulaires DC1 (lettre de candidature) et DC2 (déclaration du candidat) pour présenter leur candidature ou DUME. Ces documents sont disponibles gratuitement sur le site www.economie.gouv. fr . Ils contiendront les éléments indiqués ci-dessous : Les renseignements concernant la situation juridique de l’entreprise tels que prévus aux articles 48 et 49 du décret n°2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics : Copie du ou des jugements prononcés, si le candidat est en redressement judiciaire ; Déclaration sur l’honneur pour justifier que le candidat n’entre dans aucun des cas mentionnés au décret précité ; Renseignements sur le respect de l’obligation d’emploi mentionnée à l’article L. 5212-1 à 4 du code du travail ; - documents relatifs aux pouvoirs de la personne habilitée pour engager le candidat (Kbis, ou Document équivalent, désignant la personne qui signe les pièces du marché ou délègue la signature. Dans ce dernier cas, une délégation de pouvoir, datée et signée du délégant et du délégataire, doit également accompagner le document relatif aux pouvoirs). Habilitations des mandataires par ces cotraitants en cas de groupement ; Pouvoir de la personne habilitée à engager la société Capacité économique et financière :

Renseignements et formalités nécessaires pour évaluer si ces exigences sont remplies : Déclaration concernant le chiffre d’affaires global et le chiffre d’affaires concernant les travaux auxquels se réfère le marché, réalisé au cours des trois derniers exercices disponibles ; Déclaration appropriée de banque ou preuve d’une assurance pour risque professionnels Bilan ou extrait de bilan concernant les 3 dernières années, des opérateurs économiques pour lesquels l’établissement des bilans est obligatoire en vertu de la loi. Capacité technique : Formalités nécessaires pour évaluer si ces exigences sont remplies : Chaque candidat devra produire les renseignements et formalités nécessaires pour évaluer si ces exigences sont remplies : Déclaration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l’importance du personnel d’encadrement pour chacune des trois dernières années ; Liste des travaux exécutés au cours des cinq dernières années, appuyée d’attestations de bonne exécution pour les travaux les plus importants. Ces attestations indiquent le montant, l’époque et le lieu d’exécution des travaux et précisent s’ils ont été effectués selon les règles de l’art et menés régulièrement à bonne fin ; Indication des titres d’études et professionnels de l’opérateur économique et/ou des cadres de l’entreprise, et notamment des responsables de prestation de services ou de conduite des travaux de même nature que celle du contrat ; Déclaration indiquant l’outillage, le matériel et l’équipement technique dont le candidat dispose pour la réalisation de contrats de même nature ; Renseignements relatifs à la nationalité du candidat pour les contrats passés dans le domaine de la défense ; Les certificats de qualifications et/ou de qualité demandés aux candidats sont en particulier : FNTP, SNITER, OPQIBI. Chacun des certificats précités pourra faire l’objet d’équivalence. Les entreprises étrangères pourront quant à elles fournir ceux délivrés par les organismes de leur état d’origine. Pour justifier des capacités professionnelles, techniques et financières d’autres opérateurs économiques sur lesquels il s’appuie pour présenter sa candidature, le candidat produit les mêmes documents concernant cet opérateur économique que ceux qui lui sont exigés par le pouvoir adjudicateur. En outre, pour justifier qu’il dispose des capacités de cet opérateur économique pour l’exécution des prestations, le candidat produit un engagement écrit de l’opérateur économique. Niveau(x) spécifique(s) minimal(aux)

exigé(s) : Niveaux spécifiques minimaux exigés : - Postes de refoulement : Réalisation d’un refoulement de type forage d’eau potable d’au moins 20m3/h au cours des trois dernières années. Conditions propres aux marchés de service : Les personnes morales sont tenues d’indiquer les noms et qualifications professionnelles des membres du personnel chargés de la prestation. Type de procédure : Procédure adaptée Date prévisionnelle de commencement des travaux : 30 septembre 2017 Critères d’attribution : Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères énoncés ci-dessous. 1: Montant des travaux 50% 2: Qualité, Valeur technique de l’offre et délais d’exécution 50% Remise des offres ou des candidatures : - Envoi des offres par pli postal en recommandé avec accusé de réception - Possibilité de remise des plis au service destinataire contre récépissé - Transmission des offres par voie électronique autorisée via le site : https://www. marches-securises.fr (les conditions de ce mode de transmission sont détaillées dans le règlement de la consultation). Renseignements complémentaires : Le pli contenant la candidature et l’offre porte l’adresse suivante : Monsieur le Président Cellule Commande Publique SIEAM ZI Kawéni BP 289 97600 Mamoudzou et la mention suivante : Offre pour Travaux d’urgence pour le renforcement des pompes des forages de Béja, Kawéni la jolie et Bouyouni Travaux d’urgence NE PAS OUVRIR AVANT LA SEANCE D’OUVERTURE DES PLIS Le pli doit contenir les documents relatifs aux conditions de participation citées à la section III.2) ci-dessus et le dossier d’offre conforme au règlement de la consultation article 5. Le pli doit parvenir au SIEAM avant la date limite fixée au-dessus (section IV.3.2) Horaires d’ouverture SIEAM : du lundi au vendredi de 07h30 à 12h00 et l’après-midi de 13h30 à 16h30 / Le vendredi matin uniquement de 07h30 à 12h30 Les horaires d’ouverture sont données à titre indicatif ; il appartient au candidat de vérifier ces horaires auprès des services concernés (notamment vis-à-vis des jours fériés). Date limite d’obtention des documents : jeudi 07 septembre 2017 - 12:00 Date limite de réception des offres : Jeudi 07 septembre 2017 - 12:00 Langue(s) pouvant être utilisée(s) : français; Traduction certifiée conforme par un traducteur assermenté. Date d’envoi du présent avis : 22 août 2017

ANNONCES LEGALES Avis de constitution Par acte SSP du 07/08/2017 constitution de la SCI SIPM. Capital: 1000 euros. Siège social : résidence Tamarins les Hauts, appartement C022, 97600 Mamoudzou. Objet : Acquisition, gestion et location de patrimoine immobilier. Gérance : Ehsane Premdjee, Résidence tamarins les hauts, appartement. c022, 97600 Mamoudzou.

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Les parts sociales sont librement cessibles au profit d’un associé. Toute cession à un tiers de la société est soumise au préalable à agrément de la collectivité des associés réunis en Assemblée Générale. Durée: 99 ans à compter de l’immatriculation au RCS de Mamoudzou Pour avis m Avis de constitution Il a été constitué une SARL à capital variable ayant les caractéristiques suivantes:

Dénomination: LA TABLE D’AWA Capital initial : 500 euros Capital min : 500 euros Capital max : 500000 euros. Siège: 50 rue Tchatcha 97650 Dzoumogné. Objet : Restauration, traiteur, vente à emporter, livraison à domicile. Durée : 99 ans. Gérant : Mme SOW Souaoumianti 50 rue Tchatcha 97650 Dzoumogné. RCS : Mamoudzou

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