Mayotte Hebdo n°802

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s30 juino2017m m a i r e

28/32 Actualité/ résultats/ classements 6 Écologie 4/5 Evénement L’Insee projette 490000 habitants en 2050

MF

Les premiers trophées de l’environnement, c’est ce samedi !

MAYOTTE FOURNITURES LES PRODUITS HAUTE PERFORMANCE

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24/25 concert 8/17 Parentalité

22/23 Économie

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évènement

Démographie

Mayotte 2050 : 490000 habitants Une étude menée par l’Insee à l’échelle de tout le territoire national, et à laquelle a été associée pour la première fois Mayotte, indique que nous serons quelques 490 000 habitants en 2050. record sur l’île aux parfums ? Une transition démographique en cours, et “Une fécondité très élevée de 4,0 enfants par femme.” Conséquence de cette dernière : la jeunesse de la population de l’île. “La population y demeurerait bien plus jeune qu’en métropole”, note l’institut. “En 2050, poursuit-elle, la Guyane et Mayotte compteraient respectivement 45 et 20 séniors pour 100 jeunes, contre 122 séniors pour 100 jeunes en métropole.” Et ce, en dépit du fort accroissement prévu de la population âgée de plus de 65 ans dans les années à venir.

Serons-nous serrés comme dans une boite de sardines dans une trentaine d’années ? Pour la première fois, Mayotte a été associée à une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques sur l’évolution de la démographie française. Dans le 101ème département, ses projections prévoient que pourrions être 490000 habitants à nous côtoyer à l’horizon 2050, si la croissance démographique se poursuit au rythme actuel. Publiée la semaine dernière, l’étude qui associe Mayotte pour la première fois note que “Selon cet exercice de projection élaboré nationalement, la croissance démographique resterait particulièrement vigoureuse à Mayotte. Elle s’élèverait à 490000 habitants en 2050, selon le scénario central.” Pour information, ce “scénario central” est basé sur la reproduction des différentes tendances observées sur

le passé récent. Solde migratoire avec l’étranger, fécondité, mortalité, espérance de vie des femmes et des hommes, etc., sont autant de données servant d’appui à ces projections nationales. Il en va de même pour Mayotte. Une étude entièrement rédigée en termes conditionnels toutefois, car l’Insee le précise bien : “Cette projection est le résultat d’un exercice de simulation national, qui ne doit pas être assimilé à une prévision. Elle s’appuie sur des hypothèses établies nationalement et ne prend pas encore en compte les données du prochain recensement de la population de Mayotte, dont la collecte commencera le 5 septembre pour se terminer le 2 octobre 2017.” Une fécondité très élevée Raison principale, donc, invoquée par l’Insee pour annoncer ce chiffre

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Une situation tout autre dans les autres outre-mer Avec la Guyane, Mayotte serait la seule à se retrouver dans cette forte croissance de la population. En effet, ailleurs en outre-mer, la tendance est tout autre. Ainsi, en Guadeloupe et en Martinique, la situation est inversée avec, selon les projections, une population en baisse dans chacun des deux territoires. En cause : un déficit migratoire important et un solde naturel qui s’annonce négatif dans les années à venir. Le vieillissement de la population, lui, y serait aussi très marqué du fait à la fois d’une baisse marquée de la population de moins de 65 ans, et d’une hausse conséquente de la population des séniors. En 2013, la Guadeloupe et la Martinique comptaient respectivement 54 et 66 séniors pour 100 jeunes. En 2050, ces chiffres passeraient à 197 et 251. Plus proches de nous, nos voisins réunionnais seraient dans une position intermédiaire : une faible croissance démographique, un solde naturel relativement dynamique, mais atténué par un déficit migratoire, et un vieillissement moins prononcé que dans les départements antillais. [[G.V


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Croissance annuelle moyenne entre 2013 et 2050

Et sur l’ensemble de la France ? Les projections de l’Insee portent sur l’ensemble du territoire français. Elles indiquent que la population pourrait atteindre les 74 millions d’habitants en 2050, soit 8,2 millions de plus qu’en 2013. On note que cette croissance démographique concernerait toutes les régions du territoire métropolitain. Sans surprise, ce sont les régions de l’ouest et du sud du pays qui connaitraient la plus forte croissance : au moins 0,5% par an en Corse, Occitanie, Auvergne et Rhône-Alpes et Pays de la Loire, contre 0,3% sur l’ensemble du territoire. De quoi modifier le classement des régions en fonction de la population : la Bretagne deviendrait plus peuplée que la Normandie, tandis que l’Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine compteraient plus d’habitants que les Hauts-de-France. Dans le registre du solde naturel, une forte hausse des décès dans les années à venir est prévue. En cause : l’arrivée aux âges de forte mortalité des générations issues du baby-boom. Le nombre de décès deviendra ainsi supérieur à celui des naissances dans la plupart des régions, diminuant ainsi la contribution du solde naturel à la croissance de la population qui, de fait, devrait se réduire très nettement. La population de séniors, elle, atteindrait selon les projections, 27,2%, en hausse de 9,7 points par rapport à 2013. Parmi elle, le nombre de personnes âgées de 75 ans ou plus augmenterait tout particulièrement : la France en compterait ainsi 12,1 millions – 16,4 % de la population totale – contre 9% en 2013.

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à l’affiche

Trophées mahorais de l’environnement Pour la première année, la Somapresse (Mayotte Hebdo, Flash Infos), le Sidevam et l’Ademe ont décidé, avec leurs partenaires, de récompenser et de valoriser les actions menées par les différents acteurs de l’environnement mahorais en organisant les 1ers trophées mahorais de l’environnement. La cérémonie de remise des prix a lieu ce samedi. Pour la première année, la Somapresse (Mayotte Hebdo, Flash Infos) le Sidevam (Syndicat Intercommunal D’Elimination et de Valorisation des déchets de Mayotte) et l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) ont décidé, avec leurs partenaires, de récompenser et de valoriser les actions menées par les différents acteurs de l’environnement de la vie mahoraise en organisant les premiers trophées de l’environnement. Mayotte a beaucoup de retard dans le cadre de la préservation et de la valorisation de l’environnement. Sensibilisation, recyclage, énergies renouvelables, collecte et tri des déchets sont autant d’actions à mettre en œuvre dès maintenant sur le territoire. Malgré tout le travail qui reste à

accomplir, certains n’ont pas attendu pour se retrousser les manches et envisager dès aujourd’hui la façon de lutter efficacement pour la préservation de la planète et plus particulièrement de notre île au travers de petites actions quotidiennes, ou par la mise en place de grands projets. Dans ce cadre-là, et afin de récompenser ces acteurs éco-citoyens, un jury composé de professionnels du secteur a sélectionné ceux qui s’impliquent pour concourir à ces trophées. Cinq catégories ont été définies (Associations, Entreprises, Collectivités, Scolaires et Personnalité). Elles comprennent chacune cinq nominés. Au cours des semaines précédentes, Mayotte Hebdo vous a présenté dans ses colonnes les différents

nominés. Y étaient notamment présentés les actions menées, les difficultés rencontrées et l’impact positif sur l’environnement. Les portraits sont également visibles sur trophees-mahorais-environnement. mayottehebdo.com. Le jury a voté pour désigner les lauréats. Son vote compte pour 50%. L’élection des lauréats se fait aussi en fonction du public, qui a eu l’occasion de voter sur trophees-mahorais-environnement. mayottehebdo.com. La cérémonie de remise des prix a lieu ce samedi 1er juillet 2017 pour récompenser ceux qui s’attèlent à la préservation de l’environnement. Cette soirée de gala, avec cocktail, sera organisée par la Somapresse à La Croisette sur le parvis du Comité du Tourisme à Mamoudzou.

Le chiffre

La phrase

L’homme

8

“La France (...) a malheureusement rencontré l’intransigeance de l’État fédéral comorien.”

Frédéric Tronel

L’association des maires de Mayotte le regrette, mais les “assises de la coopération décentralisée franco-comorienne”, qui devaient se tenir mercredi et jeudi à Moroni, n’ont finalement pas eu lieu. Après être revenu sur son refus de voir la délégation mahoraise fouler le sol de l’Union des Comores, suite à un entretien avec Emmanuel Macron samedi 24 juin, le président Azali a une fois encore changé d’avis lundi et prévenu l’ambassadeur pour lui signifier. Conséquence : l’évènement a été tout simplement annulé.

Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) de Mayotte a un nouveau directeur en la personne de Frédéric Tronel. Géologue de formation, l’homme a auparavant œuvré durant 30 ans en bureau d’études, et assumé durant 15 ans les fonctions de directeur régional d’une société d’ingénierie dans l’environnement. Implanté sur l’île aux parfums depuis 2001, le BRGM permet d’étudier et de connaître la géologie de l’île, ses risques naturels et ses ressources en eau.

En septembre 2017, il ne restera que huit sagesfemmes des services de protection maternelle et infantile. Lundi, elles ont adressé une lettre ouverte au président de la République et aux instances régionales et locales de santé pour alerter sur la situation. “Mayotte vit déjà une succession de drames humains et si rien n’est fait, nous risquons de voir une augmentation de la morbi-mortalité maternelle et infantile, imputable à une mauvaise gestion et organisation des services de santé.”, concluent-elles dans le courrier.

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dossier parentalité

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Parentalité et enfance

L’autorité parentale entre le marteau et l’enclume On parle souvent de l’éducation nationale et de scolarité, mais qu’en est-il de la parentalité et de l’enfance à Mayotte ? Entre tradition et modernité, la parentalité perd parfois son sens sur l’île aux parfums. Elle peine à trouver sa place dans une société en pleine mutation. De nombreuses questions suscitent des désaccords et de vives réactions chez les parents. Quels sont les piliers de l’éducation à Mayotte ? Quels sont ses points forts et les points faibles ? Les parents sont-ils suffisamment informés quant à leurs droits et devoirs envers leurs enfants ? Quels sont les enseignements qui accompagnent les futurs adultes et dont les parents se servent pour éduquer ? Nous avons sollicité Zakia Ahmed, anthropologue spécialisée dans la culture mahoraise, Djamal Djalalaine, le directeur de l’association pour la condition féminine et aide aux victimes (ACFAV), Cansel Nouredine Bacar, jeune femme active et présidente de l’association Udjama (Union des jeunes actifs mahorais), Rozette Yssouf, psychologue clinicienne engagée, et le dramaturge Alain Kamal Martial pour leur poser ces deux questions: comment l’enfant arrive-t-il à prendre ses repères, comment l’autorité parentale prend forme à Mayotte ? Eléments de réponse.

[[Propos recueillis par Houdah Madjid

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dossier parentalité Zakia Ahmed, anthropologue Zakia Ahmed est une jeune maman anthropologue qui a axé ses études autour de la culture mahoraise. La jeune femme a pu se frayer un chemin entre Mayotte, La Réunion et la France hexagonale et analyser les différents aspects qui alimentent sa culture et façonnent l’éducation mahoraise.

“La culture n’a pas été enseignée comme une richesse mais comme une contrainte”

N

ée à Bouéni dans le sud, Zakia Ahmed a poursuivi ses études à la Réunion. Diplômée d’un deug d’histoire, d’une licence d’ethnologie et d’un master 2 d’anthropologie, la jeune femme de 32 ans prépare un doctorat en anthropologie sociale à l’Inalco (Institut national des langues et civilisations orientales) à Paris. Adolescente, Zakia était dans un premier temps attristée

dans les années 1990. Arrivée à la Réunion, j’ai eu un choc culturel. Je n’avais plus mes repères. Ma grand-mère et mon grand-père me manquaient. Je me suis retrouvée dans une autre culture, une autre société. Cependant à la maison, ma famille parlait mahorais. On cuisinait mahorais, les femmes s’habillaient en “ salouva ”. Elles cueillaient des plantes, des fleurs qu’elles connaissaient. Mon désir de

sur terre, les enfants leur doivent obéissance et soumission. Par ailleurs, les normes sur le corps sont très significatives. Les rôles féminins et masculins sont également codifiés. Ces normes préparent l’enfant en tant que futur adulte à reproduire l’organisation sociale et la survie du groupe. Il existe peu de rôles en dehors de celui de “ père ” et “ mère ”. Toute l’éducation vise à inculquer ces statuts à l’enfant. Les filles sont

“Les filles sont dès la prime enfance socialisées dans le rôle d’épouse et de mère” voire apeurée de quitter son île natale. L’anthropologue finit par prendre goût à sa nouvelle vie à La Réunion grâce aux valeurs bien ancrées au sein de la communauté mahoraise de l’île intense. Fascinée par sa culture , Zakia Ahmed se penche aujourd’hui sur “Les rituels de la grossesse et les traitements thérapeutiques lors de la maternité des femmes mahoraises-comoriennes à la Réunion”. C’est avec engouement qu’elle nous parle de sa culture et de l’éducation à Mayotte basées sur un “modèle hiérarchique vertical”.

faire de l’anthropologie est né de la mobilité entre ces deux territoires, entre trois cultures (réunionnaise créoles, française et mahoraisecomorienne). C’est la curiosité, l’envie de comprendre, de connaître les origines plurielles de ces pratiques socioculturelles qui m’ont donné l’envie de faire de l’anthropologie. En soi, c’est une quête de sens et de connaissance.

dès la prime enfance socialisées dans le rôle d’épouse et de mère. Pour les garçons, ce sont les mêmes rôles. En dehors de ces deux cadres, il n’y a pas de place pour d’autres réalisations de l’individu. Une femme non mariée, sans enfant, perturbe cet ordre social qui est calqué sur les âges de la vie et le cycle biologique, et sur l’institution du paiement de “ shungu ”.

MH : Que pouvez-vous nous dire sur le modèle d’éducation à Mayotte ?

MH : Quels sont les points forts et les points faibles à retenir sur l’éducation à Mayotte ?

MH : Pourquoi avoir opté pour des études d’anthropologie ?

ZA : La culture mahoraisecomorienne repose sur un modèle hiérarchique vertical. Les parents sont les représentants de Dieu

Zakia Ahmed : J’ai quitté Mayotte

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ZA : Les points forts sont l’importance accordée au premier cycle de la vie. De la grossesse aux alentours de 3


ans, l’enfant mahorais-comorien fait l’objet de soin et d’attention de la part de tout le groupe. Les points faibles sont une éducation centrée sur la sphère domestique avec l’homme comme figure de pourvoyeur de biens matériels et symbolique. De nombreux éléments visent à inculquer aux filles un assujettissement à l’époux avec les règles de l’alliance matrimoniale qui sont un transfert de l’autorité parentale à l’autorité de l’époux. La femme adulte ne devient autonome qu’à la suite de plusieurs mariages. Nombreuses dépendent de l’époux car elles n’ont pas accès à une activité professionnelle. Ceci a pour conséquence des cas de violences conjugales plurielles. Par ailleurs, des carences de prise en charge de l’enfant de 5 à 10 ans s’observent. Les cadres traditionnels de socialisation sont en dysfonctionnement. MH : Vous avez parlé de “féminisme mahorais-comorien”. Quel est ce concept ? ZA : Ma définition du féminisme est de tendre à une équité dans les rapports homme/femme, de donner les mêmes opportunités aux hommes qu’aux femmes. Qu’on permette aux jeunes femmes de faire des études supérieures, qu’on cesse les injonctions de mariage et de “ virginité ” absolue. De part mes observations, je constate une minorisation et une dévaluation des filles à Mayotte. Ceci n’est pas propre à l’île au lagon. Les représentations symboliques tendent à entraver la curiosité des femmes. De nombreux parents ne comprennent pas, ne voient pas l’intérêt qu’une fille fasse des études supérieures. Pour beaucoup, l’important est de faire un mariage coutumier, d’avoir une reconnaissance et un prestige social. Le regard des autres détient encore beaucoup d’importance. On est dans des rapports de compétition et de supériorité entre les personnes. C’est à l’époux de travailler pour nourrir sa famille. Une femme, peu importe son âge biologique, ne peut se déplacer comme elle le souhaite. Une femme non mariée doit toujours demander l’autorisation à

ses parents pour sortir. Une femme non-mariée n’a pas toujours le choix de poursuivre des études. L’émancipation, la liberté du corps, la connaissance du monde extérieur sont refusées à de nombreuses femmes. MH : Quelle est la place de la religion dans l’éducation à Mayotte ? ZA : La religion ne disparaîtra pas, bien au contraire, elle évolue. De manière générale, je n’ai pas fait d’études sur ce cas, mais j’ai l’impression que les familles ont une pratique islamique plus soutenue. La place de la religion dans l’éducation se modifie et mute en même temps que la société. En règle générale, les personnes s’identifient et restent attachées aux valeurs de l’islam. MH : Mayotte est en pleine modernisation et parallèlement le côté traditionnel prime sur la société. Les parents ne sont-ils pas perturbés par cette double culture dans leur modèle d’éducation ? ZA : Bien sûr, toutes les mutations liées aux changements économiques et sociales de Mayotte modifient les pratiques. La confrontation avec les deux cultures a un impact sur leur façon de voir le quotidien. De nombreux adolescents sont de leur côté en manque de repères car la culture n’a pas été enseignée comme une richesse mais comme une contrainte. Par ailleurs, de nombreux parents ont grandi dans des familles où le dialogue, l’échange avec les enfants n’étaient pas une pratique courante. Ces parents ne savent pas eux-mêmes comment s’adresser à leurs enfants car ils n’ont pas les outils dans cette société en pleine mutation. Comprendre d’où l’on vient permet de répondre aux questions “ qui suis-je ” ? et “ Quelle est ma place dans ce monde ” ? MH : Qu’en est-il des tenues traditionnelles portées par les jeunes filles à l’école ? Est-ce un désavantage par rapport à celles en tenue occidentale ?

ZA : L’habit n’empêche pas aux jeunes filles de prétendre à un métier plus qu’un autre. On peut très bien porter un salouva et devenir journaliste. MH : Un cliché sur l’éducation mahoraise des jeunes filles : comment peuvent-elles combiner longues études et tâches domestiques et familiales qui leur incombent ? ZA : Je pense que faire des études supérieures, mais aussi vivre entre plusieurs sociétés sont des éléments qui permettent de comparer les pratiques. Mayotte a été une île toujours ouverte vers les échanges extérieurs. Diverses cultures ont construit la société. Il me semble que donner la possibilité à chaque enfant, fille ou garçon, de pouvoir aller au bout de sa soif de connaissance dans tous les domaines participe à la construction de l’identité personnelle. Connaître sa culture, connaître les autres cultures sont des sources d’enrichissement. Connaître sa culture permet d’en être fière. Ceci permet également de se sentir digne, de se positionner sur un pied d’égalité avec les autres et le monde environnant. Ceci donne un sens à la vie. Aujourd’hui les mères comprennent, de plus en plus, que les filles ont besoin de temps pour réussir leur vie scolaire.

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dossier parentalité L’ACFAV, une aide aux parents en difficulté

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asée à M’Tsapéré, l’Association pour la condition féminine et d’aide aux victimes (ACFAV), intervient au cœur des familles désemparées. Autorité parentale et éducation sont abordées au sein du pôle Point info famille. Djamael Djalalaine, le directeur de l’association, nous en dit plus. Si l’association porte le nom d’association pour la condition féminine, détrompez-vous : elle vise bel et bien toute la famille. Créée en 1986, l’ACFAV visait initialement à promouvoir les compétences de la population sur le territoire. Mayotte a connu de nombreux

qui traverse des difficultés liées à la vie quotidienne dans les démarches d’accès aux droits ou souhaitant être informés quant à leur quotidien”. Plusieurs questions persistent. Les parents sont-ils conscients de leurs difficultés avec leurs progénitures ? Ont-ils suffisamment de courage pour demander de l’aide aux structures sociales ? Est-ce perçu comme un échec de demander une aide sociale ? Djamael Djalalaine met l’accent sur la présence volontaire des parents dans leurs locaux : “Les familles se présentent naturellement dans nos permanences avec ou sans rendez-vous. Nous avons plusieurs lieux de rencontre : au siège à M’tsapéré, à la maison d’arrêt

majoritairement des étrangers, mais pas seulement. Et il ne s’agit pas que d’une question de statut ou de départementalisation. A Mayotte, nous n’avons pas d’éducation de qualité à proposer aux enfants. Il faut se rendre à l’évidence, il n’y a pas que les étrangers qui sont en difficulté. La crise de parentalité à Mayotte est bien réelle, et touche aussi les Mahorais, mais nous sommes en train de le nier. Combien de femmes mahoraises en situation de vulnérabilité, avec quatre ou cinq enfants viennent au Point info famille ! On crée en plus une stigmatisation de la société dans laquelle nous vivons : le Mahorais qui réussit bien sa vie et à contrario

“Pour parler de parentalité, il faut d’abord parler de l’histoire de Mayotte” chamboulements qui ont amené l’association à devenir le seul organisme d’aide aux victimes. Toujours dans l’optique d’apporter un soutien aux personnes en difficulté, le pôle Point info famille voit le jour en 2004 et cible cette fois les parents. “On ne vient pas à l’ACFAV pour porter plainte, mais pour chercher de l’aide et avoir un soutien moral”, explique le directeur, Djamael Djalalaine. Les parents sont ainsi confrontés à des difficultés quant à l’éducation de leur(s) enfant(s) : manque d’information, manque d’expérience ou tout simplement moyens insuffisants L’ACFAV joue le rôle d’intermédiaire entre les différents services sociaux requis : “Le Point info famille accueille tout individu ou famille

de Majicavo, à Pamandzi (à la mairie annexe), à Dzoumogné au sein de l’Unité de traitement de l’action sociale (UTAS), et à Chiconi à la Maison des jeunes et de la culture. Le point info famille est une passerelle entre les acteurs sociaux, médicaux, et associatifs, mais aussi avec les institutions qui accompagnent les familles dans leurs démarches du quotidien. Je pense au centre hospitalier de Mayotte, aux mairies, à l’UTAS, au centre communal d’action sociale (CCAS) et bien d’autres.” Djamael Djalalaine récuse les discours ambigus et dénonce la forte crise que connaît la parentalité à Mayotte. “Pour parler de parentalité, il faut d’abord parler de l’histoire de Mayotte, souligne-t-il. Les parents se rendant au Point info famille sont

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l’autre, peu importe son origine, qui connaît un échec à tous les niveaux. De plus, on nous dit qu’il faut bien éduquer les enfants, etc., mais comment éduquer un enfant quand à côté un autre meurt de faim ? C’est beaucoup trop facile de dire que tous les problèmes sociaux sont liés aux enfants anjouanais sur l’île. Il faut aller sur place, à Anjouan et voir comment les gens vivent réellement et quel est le modèle éducatif inculqué aux enfants dans les grandes villes comme Mutsamudu, Ouani ou Domoni par exemple. La noblesse anjouanaise n’a aucun problème d’éducation ou de parentalité, ils sont comme les Mahorais à Mayotte qui ont réussi. Il faut connaître l’histoire c’est très important. Les Anjouanais qui


viennent à Mayotte sont ceux qui n’ont aucune situation ni à Anjouan ni à Mayotte. Il faut maintenant les accompagner vers un modèle éducatif et de parentalité correct ici, en ne délaissant surtout pas les Mahorais.” Accéder à l’information Un autre point sur lequel le directeur de l’ACFAV met l’accent est l’autorité parentale : les droits et les devoirs que les parents ont visà-vis de leurs enfants. D’après la loi, les parents doivent veiller à la sécurité, à la santé et à la moralité de l’enfant. En outre, les parents doivent assurer l’instruction et l’éducation intellectuelle et civique de l’enfant. “Il y a un double discours sur la parentalité : il faut s’occuper des enfants, il faut faire moins d’enfants, etc. note Djanael Djalalaine. Les personnes qui ont été éduquées et

sensibilisées à la parentalité le savent et le comprennent très bien. Ceux qui n’ont pas accès à la mondialisation et à l’information ignorent tout de cela. Le développement de Mayotte a été très rapide et la population n’était pas prête. Aujourd’hui nous avons accès à la télévision, aux smartphones, à internet et bien d’autres. Ce sont des futilités qui prévalent sur l’éducation à Mayotte aujourd’hui. On ne passe plus de temps en famille, les conversations entre parents et enfants n’existent plus, on ne partage plus d’activités. Dans quelques années, toutes les valeurs de base auront disparu. Comment accompagner la jeunesse mahoraise, les parents de demain ? Il faut les suivre et les encourager dans leur épanouissement. Mayotte sera saturée si on parle de développement économique sans évoquer la parentalité.” Une des préconisations de Djamael Djalalaine consiste à impliquer

davantage les parents dans leur quotidien : les activités, ou encore la manière de s’adresser aux enfants. “Les structures sociales devraient profiter des différents lieux où les gens se rencontrent pour les informer au maximum sur le sujet de la parentalité dit-il. Par exemple se rendre dans les chama (associations de femmes mahoraises, NDLR) et participer à leurs activités tout en sensibilisant les femmes, en leur proposant une autre pédagogie. Il faut savoir que la France nous donne les outils certes, mais il y a un travail à faire de notre côté pour parfaire la parentalité à Mayotte. Cette dernière passe aussi par des choses simples, comme la manière de s’adresser à l’enfant. J’entends souvent les femmes dire des méchancetés à leurs enfants, des grossièretés comme “mboi ini” (chien en shimaoré, NDLR) ou encore “fandroka” (chien, en shibushi, NDLR). Ce sont des termes à bannir du vocabulaire des parents.”

Said, 30 ans, célibataire et père d’un petit garçon mahorais de 5 ans “J’ai été élevé en métropole dans une famille nombreuse. Au-delà des parents et de mes frères et sœurs, tous les autres membres de la famille pouvaient me reprendre en cas de désobéissance. Quand je recevais une gifle, il y avait toujours une raison. À Mayotte Il y a quelques années c’était encore comme cela, malheureusement ces valeurs sont en perdition. Si mon fils commet des erreurs, j’aimerais qu’on le reprenne et qu’on m’avertisse. Je n’aime pas le frapper, cela arrive très rarement mais je suis très sévère avec lui, et si besoin une petite claque est envisageable. J’ai la chance d’avoir un fils obéissant. A 5 ans Il comprend beaucoup de choses. Il dit bonjour, merci, s’il te plaît, cela représente beaucoup déjà. Je ne veux pas qu’il soit impoli ou irrespectueux. Je lui répète tout le temps. En ce qui concerne l’éducation religieuse, je ne suis pas pratiquant régulier mais mon enfant va à l’école coranique. Idéalement, je voudrais qu’il apprenne à lire, à écrire et à comprendre l’arabe littéraire, cela serait un réel plus dans son éducation. Je passe beaucoup de temps avec lui, c’est important d’avoir une relation pèrefils. J’enregistre tout ce qu’il me dit, je veux que notre relation perdure.” www.mayottehebdo.com • 06/2017 • Mayotte Hebdo N°802 • 13


dossier parentalité Entretien Cansel Nourdine Bacar présidente de l’Union des Jeunes Actifs Mahorais

“Le modèle traditionnel mahorais est en perdition”

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ne récente étude de l’Insee a démontré que les inégalités scolaires entre les jeunes filles et les jeunes garçons ne sont plus les mêmes. Entre l’Hexagone et Mayotte, Cansel Nourdine Bacar, jeune femme active et présidente de l’association Union des jeunes actifs Mahorais en métropole, nous donne sa version de la parentalité à Mayotte. Jeunes filles scolarisées riment avec futures jeunes femmes actives. Petit à petit le changement dans le modèle éducatif à Mayotte semble commencer à porter ses fruits, et les filles sont à l’honneur, mais une question reste en suspens : éduque-t-on son enfant de la même manière selon son sexe ? Vivant en métropole, Cansel Nourdine Bacar fait partie de cette génération de jeunes femmes mahoraises actives. Née à Mamoudzou d’une mère cultivatrice et d’un père “ Grand Cadi de Mayotte”, elle nous détaille quelques unes des composantes de son éducation en commençant par les valeurs inculquées et le dévouement envers son île depuis l’Hexagone. “Mes parents m’ont transmis des valeurs françaises et mahoraises qui m’ont accompagnées tout au long de ma scolarité”, souligne-t-elle. MH : Mayotte est en pleine mutation, entre tradition et modernité, qu’avezvous remarqué quant au modèle éducatif à Mayotte ? Quels sont les fondements ? Cansel Nourdine Bacar : J’ai eu la chance de vivre à la fois sur l’île aux parfums et dans l’Hexagone. Je suis de la génération de jeunes mahorais des années 80 qui ont vu évoluer le modèle éducatif traditionnel. Ma double formation m’a été profitable. Elle a évidemment contribué à la construction de ma personnalité, en véritable ambassadrice “mahopolitaine”. Le partage, l’apprentissage en groupe, la traditionnelle “ musada ” mahoraise

[l’aide envers les autres, NDLR] ont une signification à mes yeux. Je garde un bon souvenir de l’enseignement de nos valeurs traditionnelles et culturelles . L’autorité parentale quant à elle ne faisait pas l’objet de débats comme c’est le cas aujourd’hui. Le respect envers les aînés s’apprenait à travers les expériences quotidiennes et il y avait une certaine légitimité à cela. Aussi, nous trouvions parfois des solutions à nos problèmes avec l’aide de l’autorité religieuse locale. Les jeunes femmes de ma génération étaient beaucoup plus nombreuses que nos ainées à aller obligatoirement à l’école de la République au plus tard à l’âge de six ans, de mémoire, tout en poursuivant naturellement l’éducation coranique auprès du “ foundi ” du village. MH : Avez-vous aussi remarqué le décalage entre les parents à Mayotte qui gardent ce côté traditionnel et les jeunes qui aspirent à plus de modernité ? CNB : Je pense que le modèle traditionnel mahorais a fait ses preuves. Mais aujourd’hui, il est en perdition. Il a préparé pendant des siècles des jeunes rapidement matures et en capacité de reproduire parfaitement cette éducation acquise. Il en a préparé d’autres à s’adapter aux nouvelles valeurs qui arrivent de l’extérieur à travers l’ouverture au monde notamment par les voyages, pour les plus chanceux, ou encore les séries télévisées pour les autres. Ces nouvelles valeurs transforment en même temps la société mahoraise, bouleversant ainsi les habitudes des plus anciens. Les nostalgiques traditionnalistes diront des plus jeunes, par exemple, “ qu’ils n’ont plus aucun respect envers leurs aînés ”. Les craintifs quant à eux diront que “ l’autorité parentale est mise entre les mains des juges ”. Le contemporain cherche pour sa part à être en phase avec les valeurs de son temps en prônant davantage de liberté

dans ses choix en matière d’éducation de ses enfants. MH : Aujourd’hui les jeunes mahoraises sont de plus en plus enclines à faire de longues études, et sont promises à un avenir différent de celui de leur mère, est-ce un pas vers un nouveau modèle éducatif à Mayotte ? CNB : Le modèle éducatif actuel est le reflet d’une société personnifiée qui s’émancipe. Celle-ci se recherche et se questionne sur son identité, les rôles, les places de chacun, son patrimoine à transmettre. Par ailleurs, elle subit les effets des naissances massives de parents immigrés clandestinement à Mayotte et le manque de moyens à la hauteur des enjeux. MH : S’il y avait des points à améliorer? CNB : Les enjeux en matière d’éducation à Mayotte sont multiples et les réponses complexes. C’est pourquoi, il nous faut essayer d’une part de préserver les valeurs formatrices traditionnelles mahoraises et d’autre part maîtriser les impacts négatifs liés à la mutation de notre société. Je citerai un exemple de danger réel et considérable dans ce contexte mahorais de forte immigration clandestine où des adolescentes, sans repère, à peine mature pour subvenir à leurs besoins, donnent naissance à des enfants, condamnant ainsi des milliers de bébés à un avenir incertain. Ces mêmes bébés iront dans les mêmes écoles que les jeunes de leur génération avec moins de chances de réussite. Ils sont les futurs parents de bébés qui auront besoin, pour se développer, de trouver à Mayotte un modèle éducatif à transmettre à leur tour. J’ose espérer que la population de Mayotte touchée, par cet enjeu de santé publique saura trouver des réponses adéquates face à ces grossesses précoces.

Le parcours de Cansel Nourdine Bacar Diplômée d’un Master Ingénierie Sociale Urbaine, Cansel Nourdine Bacar est aujourd’hui cadre dans le privé en métropole. Egalement impliquée depuis de nombreuses années dans le tissu associatif mahorais et ultramarin, elle préside le réseau Udjama, l’Union des jeunes actifs Mahorais, une association à but non lucratif qui regroupe des Mahorais et amis de Mayotte, avec l’objectif de faire rayonner l’île.

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dossier parentalité Mayotte : un grand paradoxe la parentalité à Mayotte, ou encore la question des mineurs isolés. Dans une réflexion poussée et simulant une auto-interview, Rozette Yssouf a répondu aux problématiques de la parentalité à Mayotte en 2014. Elle y explique : “Mayotte est un grand paradoxe. On est entre deux cultures, voire plus. Les enfants sont en perte d’identité et les parents sont aussi perdus. Le “désir de ceux qui nous entourent” est ce que les parents n’ont pas réussi à accomplir, ils le projettent donc sur les enfants. Les problèmes qui n’ont pas été résolus dans les générations précédentes restent douloureux et deviennent des symptômes. Cela devient des dettes du passé que j’appelle loyauté invisible.

sychologue et jeune maman de 36 ans, Rozette Yssouf est installée en Bretagne depuis décembre 2015 où elle exerce son métier dans une clinique. La sphère familiale n’est pas une nouveauté pour la psychologue.

L’éducation traditionnelle a aussi des effets sur la manière d’être au monde, et de réagir, des Mahorais. La culture mahoraise semble privilégier une vision défaitiste, dramatique, des situations difficiles. Ce sont des mécanismes de défense afin d’accepter la dure réalité de leur vie quotidienne. En pratique, à Mayotte, certains parents ont du mal à se défaire de l’image idéale de l’enfant.

Parentalité et enfance sont des termes que Rozette Yssouf connaît parfaitement pour les avoir traités à plusieurs reprises. Après avoir travaillé cinq ans à Mayotte, notamment au sein de l’association Tama - qui intervient dans les champs de la protection de l’enfance, de l’insertion sociale et professionnelle, ou encore de l’aide à la personne - , Rozette Yssouf est psychologue dans l’Hexagone et s’est spécialisée dans les thèmes d’interventions suivants : la culture mahoraise et la place de l’enfant,

Ce dernier, qui est le prolongement de ses parents, devrait grandir et étudier pour devenir “quelqu’un d’important” socialement afin de sauver sa famille de la grande précarité. Sur l’île, la religion musulmane quant à elle, peut avoir un rôle de régulateur en ce sens où elle apaise et donne de l’espoir.Mais elle nourrit ce fatalisme : “C’est le destin, on y peut rien. C’est écrit dans le grand livre et personne ne peut contrarier la loi divine”, comme disait le linguiste Saïd Soilihi.” Trois ans après ce constat, la psychologue

P

dresse un bilan quasi similaire. “Aujourd’hui, Il y a toujours un fossé entre les parents et les enfants à Mayotte, expliquet-elle. Les parents privilégient l’éducation traditionnelle. La vision qu’ils avaient de la femme à l’époque reste la même : une femme doit être une bonne épouse, une bonne mère au foyer, même si elle a fait des études, elle doit entrer dans ce schéma social là. Un jeune garçon, quant à lui, ne doit pas faire de danse, ou une activité artistique au risque de se féminiser.” Dans son compte-rendu datant de septembre 2012, Rozette Yssouf nous livre des passages de sa synthèse de groupe de paroles pour parents, consacré aux mères. On peut y lire “Les relations mère-fille sont une chose qui n’est pas évidente. Les mères veulent avoir la fille idéale qui les écoute, qui reste à la maison après l’école, qui les aide pour les tâches ménagères et surtout qu’elle ne fréquente pas les hommes avant le mariage ! Aujourd’hui, élever une fille est devenu plus difficile. Car les jeunes filles aspirent à plus de liberté : sortir pour aller en boîte, avoir un petit copain, découcher de la maison, etc. Toutes ces choses empêchent les bonnes relations entre les mères - qui ont une éducation traditionnelle et les filles, qui veulent suivre une éducation occidentale. Pour ces mères de famille, être parent à Mayotte est dur. Le contexte actuel fait qu’élever un enfant avec deux cultures diamétralement opposées perturbe aussi bien les parents que leurs enfants. Mayotte se développe à grande vitesse, la composition familiale change, nous voyons de plus en plus de mères célibataires. Aujourd’hui, les parents se remettent eux-mêmes en question quant à leur capacité d’éduquer leurs enfants. Certains parents n’hésitent pas à demander de l’aide à l’extérieur, aux professionnels, pour essayer de comprendre et de cadrer leurs enfants.”

Elodie, 26 ans, célibataire, mère d’une petite fille mahoraise-réunionnaise de 7 ans “Je transmets à ma fille l’éducation que mes parents m’ont donnée, qui comprend certaines valeurs comme le respect et la politesse. Certaines de nos valeurs sont obsolètes, mais beaucoup de choses peuvent être évitées comme les grossesses précoces. C’est pourquoi je tiens à parler avec ma fille de tous les sujets, je ne veux aucun tabou. Nous sommes déjà fusionnelles et j’aimerais que ça dure.”

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Alain-Kamal Martial “Le patrimoine culturel et les traditions occupent une place importante dans l’éducation à Mayotte”

L

ors de la conférence intitulée “Le patrimoine culturel et les traditions de Mayotte dans l’éducation”, Alain Kamal Martial, chercheur en littérature postcoloniale et directeur de la bibliothèque de Cavani, a décliné l’impact de la culture mahoraise sur l’éducation et la parentalité.

Chercheur en littérature post-coloniale depuis huit ans, Alain-Kamal Martial étudie la culture mahoraise et la langue swahili. Entre chants et enseignements, sa conférence “Le patrimoine culturel et les traditions de Mayotte dans l’éducation” développe “un sujet complexe et menacé”. Quels sont les critères à remplir pour être de bons parents ? Alain-Kamal martial a souligné les transmissions culturelles véhiculées par le patrimoine et les traditions de l’île aux parfums. Une partie des réponses se trouvent dans les chants, les danses, les poésies, etc. Pour le savoir, il faut écouter les chants traditionnels mahorais et les comprendre : empreints de messages patents, les chants mahorais visent non

seulement à éduquer les enfants mais aussi à instruire les parents. Alain Kamal Martial, cite des exemples concrets : “Autour du chigoma (danse masculine traditionnelle mahoraise accompagnée de chants, NDLR) par exemple, on aborde beaucoup le thème de l’éducation. Les paroles relèvent clairement de l’enseignement : qu’est-ce qu’un bon père, qu’est-ce qu’une bonne mère ? Il y a une réelle fonction éducative. Ce sont des chants importants car ils sont partagés dans la communauté et éduquent les parents. Un autre exemple est celui des chants traditionnels féminins et du mbiwi (chant et danse féminine traditionnelle mahoraise NDLR). Le mbiwi de Bandrélé, en 1982, était un chant composé de 69 vers avec des rimes. Au-delà de la beauté du chant en lui-même et de son côté poétique, le texte a une valeur morale : il traite de l’exemplarité de la jeune fille mahoraise bien élevée, cela comprend son attitude, sa tenue vestimentaire et bien d’autres. Ces chants décrivent la jeune mahoraise parfaite ! Pour se structurer, tous les éléments se trouvent dans le patrimoine mahorais, les textes sont riches en sens. Malheureusement cette richesse patrimoniale tend à disparaître chez les nouvelles générations. “

Xavier, 41 ans, en couple et papa d’une petite fille de 4 ans, métissée mahoraise-métropolitaine “On donne une double culture à ma fille, et cela se fait naturellement. Quand je suis avec elle, je fais davantage d’efforts pour parler correctement. Je parle mieux français avec elle qu’avec mes amis. Sa mère, quant à elle, lui parle kibushi et shimaoré sporadiquement. De plus, un weekend sur deux, elles vont passer du temps avec la famille mahoraise. On va dire que c’est une culture de “nouveaux mahorais”. Nous lui donnons une éducation religieuse passive : sa mère prie de temps en temps et de mon côté on fête Noël avec des chants religieux. Je veux surtout qu’elle profite des choses simples de la vie, cueillir et manger des mangues, jouir de la nature etc.”

MAYOTTE

PARE-BRISE

U ou MAMOUDZmOam oudz 0 0 0269 63 70 I KAWÉle,NKa wéni na tio na e Rout 0269 61 14 16

97600 10 rue mamawé

specialiste@mayotte-parebrise.com

www.mayottehebdo.com • 06/2017 • Mayotte Hebdo N°802 • 17


Justice Un rapport sur l’accès au droit et à la justice à Mayotte

U

n projet d’avis de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) concernant “ l’accès au droit et à la justice dans les Outre-mer ” a été proposé pour adoption la semaine dernière à l’Assemblée nationale, avec un focus sur Mayotte et la Guyane. Il énumère point par point les difficultés rencontrées par ces deux territoires dans l’accès au droit. Essentiellement axé sur la Guyane et Mayotte, un projet d’avis de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) concernant l’accès au droit et à la justice dans les Outre-mer a été proposé pour adoption la semaine dernière à l’Assemblée nationale. Ce rapport devrait être publié en 2018. Il cherche à évaluer si l’accès au droit et à la justice du résident ultramarin est de la même qualité que celui dont dispose le justiciable métropolitain de manière générale, sans

aborder spécifiquement la question de cet accès pour les étrangers et les demandeurs d’asile. Le focus est orienté sur la Guyane et Mayotte en particulier car les difficultés y sont “ encore plus criantes ”, d’après le projet d’avis.

En règle générale, pour ces deux territoires, la CNCDH relève “ la fragilité et l’inégale répartition de l’ensemble des services publics (…), le défaut de communication et de coordination des acteurs locaux, les difficultés économiques et sociales des ultramarins ”.

“ L’accès au droit, préalable à l’exercice des droits fondamentaux, y compris celui d’accéder à un juge, relève conjointement de l’Etat et des collectivités territoriales. Les politiques publiques conduites en la matière doivent permettre à toute personne, sans discrimination, d’avoir connaissance de ses droits et obligations ”, rappelle en préambule la CNCDH. Or, un nombre important de facteurs freine l’accès au droit et à la justice des habitants de l’Ile aux Parfums. La Commission constate “ un fort sousdéveloppement des services publics et des ruptures d’égalité (…) dans l’accès au droit et à la justice ” ainsi qu’un réseau associatif “ trop peu dense, mal structuré et surtout insuffisamment coordonné pour pouvoir répondre aux besoins réels de la population ”.

Le droit commun encore incompris

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Mais Mayotte connaît quelques spécificités telle la départementalisation récente qui a considérablement modifié le mode de vie traditionnel des habitants et imposé un droit commun encore peu compris. La CNCDH rapporte les propos du Défenseur des droits qui note que “ le statut de droit commun désormais appliqué aux Mahorais n’a pas été suffisamment expliqué aux habitants qui ont vu leurs habitudes bouleversées et continuent de fait à faire appel aux cadis ”. Ainsi, les Mahorais ont peu recours à la justice de droit commun. En outre, la révision de l’état civil débutée en 2005 – qui n’est toujours pas achevée puisque plus de 3000 dossiers sont encore en cours de traitement –


empêche certains Mahorais d’accomplir des démarches administratives. Ainsi, la CNCDH constate que sur le 101ème département, “ la politique d’accès au droit et à la justice ainsi que le bon fonctionnement de la justice peinent à se mettre en place ”. La Commission souligne aussi d’autres facteurs aggravants tels “ un manque de développement manifeste de l’île (indicateurs socio-économiques très faibles, éducation défaillante, forte mortalité infantile) ” ou encore une forte pression démographique – “ en partie du fait de l’immigration ” – qui engorge des structures sous-dimensionnées. Des crédits pour la justice moins importants qu’ailleurs La barrière de la langue – 40% de la population mahoraise ne parle pas français, rappelle la CNCDH –, les “ difficultés matérielles avérées d’accès à ces structures (…) soit inexistantes, soit défaillantes, soit éloignées géographiquement ” ainsi que le turn-over important des

ressources humaines rendent encore plus difficile l’accès au droit et à la justice des Mahorais. En outre, si la Commission “ salue ” l’augmentation des crédits pour l’accès à la justice des ultramarins entre 2012 et 2017, l’instance se permet un bémol : “ Cette augmentation à hauteur de 3% est nettement inférieure à l’augmentation des crédits sur l’ensemble du territoire français (7,8%) […] En outre, la répartition des crédits au titre de l’accès au droit reste inégale puisque, par exemple, en 2016 la Réunion a reçu plus de 50% des crédits quand Mayotte n’en a reçu que 3,1% ”. Autre problématique : le manque de professionnels du droit (avocats, notaires, huissiers, etc.) sur le territoire. En effet, à titre de comparaison, il y a 37 avocats pour une population estimée à 212 000 habitants à Mayotte contre 191 avocats en Martinique pour 385 000 résidents. Du côté des ressources humaines toujours, la Commission regrette le manque d’experts sur le territoire (médecins, psychiatres, etc.) et

alerte sur les coûts de l’interprétariat. Une autre singularité dessert Mayotte : c’est la seule collectivité “ qui ne constitue pas un ressort de cour d’appel. Il n’existe qu’une chambre détachée de la cour d’appel qui se trouve à … Saint-Denis de la Réunion ”, ce qui rend impossible la définition d’une politique pénale propre au territoire. En sus, l’absence de conseil des prud’hommes fait que “ le contentieux du droit du travail a été délaissé ”. D’autre part, les conditions matérielles d’accueil des justiciables (matériel obsolète, locaux dégradés, etc.) sont également pointées du doigt par la Commission. Enfin, le système d’aide juridictionnelle “ défaillant ” – “ constitution difficile des dossiers, (…) délais très longs de paiement des avocats, etc. ” – ainsi que les complications liées à la détermination postale complètent encore ce tableau noir dressé par la CNCDH de la situation d’accès au droit et à la justice à Mayotte. [[O.La

Les recommandations de la CNCDH La Commission formule plus d’une vingtaine de recommandations pour éradiquer un certain nombre d’entraves à l’accès au droit et à la justice à Mayotte. Parmi elles : une concertation approfondie entre le ministère de la Justice et les cadis “ sur le rôle qui pourrait leur être reconnu au sein de la justice française ” ; la restauration du partenariat entre le centre départemental d’accès au droit de Mayotte et le barreau mahorais, suspendu en 2015 ; la reconduction du dispositif des jeunes ambassadeurs des droits des enfants (JADE) pour l’année scolaire à venir ; l’adoption de la loi de finances 2016 visant à “ consolider les associations les plus fragiles, (…) mettre à profit les associations qui sont bien implantées (…) et accorder une attention particulière à la formation des personnels des associations d’accès au droit et à la justice ” ; la mise en œuvre d’actions de diffusion d’information juridique à partir prioritairement des médias locaux tels la radio et la télévision ; la pérennisation du diplôme universitaire “ Valeurs de la République et religions ” ; l’engagement d’une réflexion sur l’opportunité de mettre en place une cour d’appel à Mayotte ; un soin particulier accordé à la traduction de l’ensemble des communications ; la révision des conditions et modalités de l’aide juridictionnelle (remboursement des frais de déplacement, de repas et d’hébergement des avocats) ; la construction d’une cité judiciaire à Mayotte ; l’engagement d’une réflexion sur le système de mutation des magistrats et de l’ensemble du personnel judiciaire exerçant en Outre-mer ; la multiplication et la pérennisation des contrats d’interprètes salariés ; la mise en œuvre d’une véritable politique pénale propre à Mayotte ; l’instauration d’une justice spécifique pour les mineurs délinquants “ comme les textes l’imposent ” ; enfin, l’instauration de microstructures de type lieux de vie et d’accueil des mineurs en lieu et place de la construction d’un futur centre éducatif renforcé.

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Crédit Marc Allaria

Crédit www.photo-sousmarine.com

Animaux du

lagon

Une semaine sur deux, retrouvez Frédéric Ducarme, docteur du Muséum National d’Histoire Naturelle en biologie marine pour sa chronique sur les animaux du lagon.

Une nouvelle espèce de poisson du genre Nemipterus, observée également au Mozambique et actuellement en cours de description. Elle aura un jour un nom complet.

La première photo connue de l’espèce Pseudochromis aureolineatus, décrite par Anthony Gill en 2004.

Du nouveau dans le lagon ? Que sait-on vraiment, au fond, de notre lagon ? Mayotte est grande, et les scientifiques encore peu nombreux : beaucoup de merveilles restent à découvrir sous ces eaux turquoises, et peut-être que certaines n’attendent que vous. Dans cette rubrique, nous nous efforçons à chaque parution de diffuser un peu des connaissances scientifiques établies sur les animaux qui peuplent le lagon de Mayotte. Cependant, ce savoir n’est pas fixe : il évolue en permanence, au gré de l’évolution du lagon lui-même mais aussi des découvertes scientifiques, ou de l’approfondissement de certains savoirs anciens. Le lagon de Mayotte cache encore bien des mystères ! En effet, le CUFR – la “fac” de Dembéni – est bien récent (2011), tout comme le Parc Marin (2010), et bien peu de scientifiques ont entrepris des recherches poussées sur le lagon de l’île-hippocampe. Citons néanmoins des chercheurs comme Alain Crosnier ou Bernard Thomassin, pionniers de la biologie marine mahoraise au XXe siècle, ainsi que les diverses missions pilotées depuis La Réunion ou Madagascar par l’ORSTOM puis l’IRD et l’Université de La Réunion, et d’autres laboratoires des DOM ou de métropole. Cependant les enseignants-chercheurs en biologie marine basés à Mayotte demeurent encore peu nombreux, et ont des moyens de recherches limités, autant en termes de budget que d’emploi du temps. Les domaines les mieux balisés actuellement sont les crabes (grâce aux travaux de J.

Poupin ou JM. Bouchard), les mangroves (une des spécialités du CUFR, avec E. Sucré et C. Gollety, mais aussi R. Madi Moussa), ou encore les mollusques, grâce au très impressionnant travail réalisé pour le livre Mollusques de Mayotte (M. Deuss, G. Richard & N. Verneau) mais aussi au joli site sur les “ limaces de mer ” animé par Philibert Bidgrain. Evidemment, les poissons demeurent l’un des groupes les plus étudiés, à la fois par les administrations nationales comme l’IFREMER mais aussi par les scientifiques (T. Claverie au CUFR), les plongeurs et des passionnés : on connaît le beau volume des Poissons de Mayotte du plongeur-photographe Marc Allaria. D’autres groupes plus restreints comme les holothuries sont également suivis du fait du braconnage qui pèse sur elles (T. Mulocheau, A. Pouget). Quant aux gros animaux, ce sont plutôt des réseaux comme TsiÔno (en partenariat avec le Parc Marin) et des associations (comme Shark Citizen et ATOLL) qui s’occupent de leur suivi, souvent grâce à des données d’observateurs volontaires. En revanche, le corail de Mayotte, les éponges, les vers, les méduses, le plancton, les hydraires, les tuniciers et bien d’autres groupes demeurent très peu étudiés, et recèlent sans doute des espèces encore inconnues de la science. Il est difficile de s’appuyer sur les pays des alentours pour glaner des informations, puisque les sciences de la mer aux Comores, au Mozambique ou à Madagascar ne sont pas beaucoup plus développées, et La Réunion est trop lointaine et surtout trop différente pour offrir un

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point de comparaison vraiment pertinent. Rappelons-nous qu’une des découvertes scientifiques les plus spectaculaires du XXe siècle, celle des cœlacanthes vivants (leur ordre étant supposé éteint depuis 60 millions d’années !), a été faite pas loin d’ici, en Afrique du Sud, et que la plus importante population connue a été identifiée au large d’Anjouan, dans les années 1950. On dit que les eaux mahoraises ne seraient pas assez profondes pour en héberger, mais qui sait ? Une mission d’inventaire des eaux profondes de Mayotte vient de prendre fin au début de l’année (menée par le Muséum de Paris), et apportera sans doute son lot de découvertes surprenantes. Pour autant, il n’est pas forcément besoin de plonger au fond des abysses pour faire des découvertes à Mayotte. L’holothurie chevelue, que l’on croyait endémique de La Réunion, y a par exemple été identifiée cette année dans 20cm d’eau, à Sakouli ! Et les photographes sous-marins qui ont l’œil peuvent tous les jours repérer des espèces ou des événements inhabituels, et les immortaliser en haute résolution pour les soumettre aux experts. C’est ainsi que Marc Allaria a photographié cette année une espèce de poisson encore inconnue des scientifiques, du genre Nemipterus, et pris la seule photo connue d’un Pseudochromis aureolineatus vivant, espèce décrite en 2004 ! Avis, donc, aux chercheurs en herbe : de nombreux trésors scientifiques sont encore enfouis sous les flots de l’île aux parfums, et toutes les bonnes volontés sont les bienvenues pour en faire profiter tout le monde.


l’actu en brousse Petites infos des quatre coins de l’île

Dzaoudzi-Labattoir La commune réduit son déficit

“Le budget primitif 2017 de la commune de Dzaoudzi-Labattoir ayant été voté en équilibre réel, la chambre ne peut que constater que les mesures de redressement prises par la collectivité pour résorber son déficit sont suffisantes.” Cet extrait de l’avis de la Chambre régionale des comptes au sujet du budget primitif 2017 de la commune, rendu il y a quelques jours, donne confiance. Non seulement la mairie a consenti des efforts pour redresser ses comptes, mais elle revient à un budget équilibré dès cette année - “Une première depuis 2012”, souligne le maire, Saïd Omar Oili et son équipe municipale - quand l’institution de contrôle fixait cet objectif pour 2019. Cette année, la commune ne verra donc pas son budget annuel arrêté par le préfet comme ce fût le cas l’année dernière.

Contrôle de taxis

La préfecture de Mayotte a indiqué dans un communiqué de presse daté de mardi 26 juin qu’une opération de contrôle de taxis s’était déroulée jeudi 22 juin en fin d’après-midi sur le boulevard des Crabes à Dzaoudzi. Sur les 70 titulaires d’une licence taxi en Petite-Terre, 41 chauffeurs ont été arrêtés et contrôlés. Lors de cette opération, plusieurs infractions ont été relevées dont certaines relatives au travail dissimulé. En outre, des chauffeurs de taxi ont été verbalisés pour des infractions au code de la route, notamment des pneus lisses, des défauts de contrôle technique, des défauts de siège pour enfant ainsi que des défauts de cartes grise.

Pamandzi Vide-grenier ce samedi

L’association des parents d’élèves de l’école publique Pamandzi 5 organise ce samedi 1er juillet un grand vide-grenier à partir de 6h. Réservations au : 06.39 69 50 94. Buvette et restauration disponible sur place.

Sada Retour à l’équilibre Comme pour Dzaoudzi-Labattoir, Sada progresse dans sa gestion. Dans son avis concernant le budget primitif 2017 de la commune, la Chambre régionale des comptes note que : “Les mesures de redressement envisagées par la commune pour résorber son déficit budgétaire sont suffisantes.” Une fois quelques corrections et ajustements de forme à faire – qui devront être votés lors du prochain conseil municipal, et en tenant compte des propositions de la commune de réduire certaines dépenses d’aménagement de voirie, la Chambre souligne “Que ces économies (…) permettraient de dégager un résultat prévisionnel de clôture global de 15381€.” En somme, c’est le cas de le dire : la commune reprend ses comptes en main. À souligner comme un exemple à suivre, sur une île où les communes sont souvent épinglées pour leur gestion “magnégné”.

Dembéni L’internat d’excellence recrute ses élèves

Combani La fillette disparue a été retrouvée La fillette de 12 ans disparue le 19 juin à Combani a été retrouvée saine et sauve, a annoncé dimanche la gendarmerie. La famille d’accueil de Mélissa Oumadi n’avait eu aucune nouvelle de l’enfant depuis que la fillette était allée jouer près du stade. Elle avait en conséquence alerté les forces de l’ordre. Après des recherches engagées par ces dernières et “Grâce à la diffusion de l’avis de recherche assurée par voie de presse”, a indiqué la gendarmerie, la petite Mélissa a été retrouvée saine et sauve au sein de sa famille naturelle.

Ouangani Le nouveau collège a été inauguré Le collège d’Ouangani a été inauguré en grande pompe mardi dernier. En présence de la vice-rectrice Nathalie Costantini, de personnalités de l’île et de parents d’élèves, ce superbe mastodonte qui accueille déjà 1200 élèves depuis le début de l’année a été célébré avec des chants, de la danse et du théâtre.

Cent-dix : c’est le nombre de places disponibles pour la rentrée 2017 de l’internat d’excellence du lycée polyvalent de Dembéni. Tout élève ou étudiant motivé, sans problème de comportement, et qui ne dispose pas d’un environnement quotidien favorable aux études, peut demander à être admis au sein de l’internat. Le potentiel scolaire sera ensuite observé et étudié par la commission chargée du recrutement. Sur les 110 places, 22 sont réservées à l’accueil et à l’hébergement de jeunes sportives de haut niveau, dans le cadre d’un partenariat avec les fédérations sportives de basket et de handball. Un internat d’excellence est un dispositif visant à promouvoir l’égalité des chances aux élèves et étudiants d’origine modeste. Il a pour objectif d’accueillir, d’accompagner, et d’associer les parents à la réussite de leurs enfants. Accompagnement pédagogique, révisions et préparation des cours et des devoirs, activités sportives ou visites culturelles, et utilisation des nouvelles technologies font partie des apports supplémentaires offerts aux internes.

www.mayottehebdo.com • 06/2017 • Mayotte Hebdo N°802 • 21


Economie 2016

L’heure est au bilan L’Institut d’émission des départements d’outre-mer (Iedom) a publié son traditionnel rapport annuel reprenant les différentes performances économiques des deux départements d’outre-mer que sont Mayotte et La Réunion. Que retenir de l’activité économique de l’île aux parfums en 2016 ? d’activité, particulièrement pourvoyeuses d’emplois, ont connu une diminution très sensible de leurs carnets de commande : - le secteur du BTP affecté par la dégradation de la situation financière des donneurs d’ordre public, et de surcroît par les pénuries d’eau de la fin de l’exercice qui ont contraint nombre d’entreprises à arrêter leurs chantiers pendant plusieurs semaines ; - l’hôtellerie qui, pour le moment, ne bénéficie pas des effets de la progression des flux aéroportuaires ; - la filière aquacole toujours en difficulté tant sur le plan technique que commercial. Le directeur de l’Iedom Mayotte Robert Satge (à gauche) et son équipe.

e début de l’année 2016 a démarré d’après le directeur de l’Iedom Mayotte Robert Satge, dans un contexte plutôt compliqué. Contexte lié notamment à “La maîtrise des flux migratoires, qui ont affecté le climat des affaires”. En milieu d’année toutefois, les affaires auraient repris de façon quasinormale. Malgré tout, en termes d’investissement, les opérateurs sont restés plutôt attentistes.

Le secteur bancaire, quant à lui, a continué d’apporter son appui aux différentes filières économiques par la mise en place de concours en soutien à l’activité, tout en accentuant ses efforts de collecte de dépôts et en maitrisant ses risques. Le secteur de la micro-finance et de l’accompagnement des TPE a été également très actif en favorisant l’émergence de très nombreuses initiatives privées, notamment dans le domaine des services à la personne et aux entreprises, et du petit commerce, confirmant ainsi la vitalité des porteurs de projet mahorais et les perspectives ouvertes en matière de créations d’emplois, confirme Robert Satge.

Malgré ce contexte général compliqué, les affaires ont bien résisté dans le secteur économique du tertiaire. C’est ainsi que plusieurs secteurs d’activité (grande distribution, diffusion de l’énergie domestique, commerce automobile, industrie agroalimentaire, etc.) ont vu leur chiffre d’affaires continuer à se développer et leurs investissements se confirmer, notamment en termes d’extension de points de vente. Cependant, et d’après l’Iedom, d’importantes branches

Légère hausse des prix Sur l’année 2016, les prix augmentent en moyenne de 0,2 % (après une stabilité en 2015). La tendance inflationniste sur les prix des services se poursuit pour la troisième année consécutive (+2,3 %, après +3,4 % en 2015). De même, les prix des produits alimentaires croissent à un rythme plus soutenu qu’en 2015 (+1,1 %, après +0,4 % en 2015). En revanche, les prix des produits manufacturés continuent de diminuer (-2,7 %, après -2,6 %), tout comme ceux de l’énergie (-2,6 %, après -4,9 %).

L

22 Mayotte Hebdo N° 802 • 06/2017 • www.mayottehebdo.com


Le marché de l’emploi continue de se formaliser L’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (DEFM A) inscrits à Pôle Emploi se poursuit à un rythme moins effréné (+4,3 % en 2016 contre +12,9 % en 2015), atteignant 12 043 personnes à fin décembre 2016. Le taux de chômage au sens du Bureau International du travail (BIT), calculé par l’INSEE, présente la même tendance haussière qu’en 2015 même s’il décélère légèrement (+3,5 points en 2016 contre +3,9 points en 2015). Il s’élève à 27,1 % de la population active, soit 17 100 chômeurs (3 200 de plus qu’en 2015). Mayotte devient ainsi le département français où le taux de chômage est le plus élevé. Toujours engagé dans une dynamique de formalisation progressive, le marché de l’emploi mahorais enregistre une croissance continue de la population active, tandis que les créations d’emplois ne réussissent pas à absorber cet excès de demande (seuls 1 200 Mahorais ont trouvé un emploi en 2016). Les Mahorais manifestent ainsi de plus en plus leur volonté de travailler et de s’inscrire à Pôle Emploi pour se déclarer officiellement à la recherche d’un emploi. La consommation, la grande force de l’économie mahoraise La consommation des ménages reste dynamique en 2016 et se maintient comme force de l’activité économique. Les importations de produits courants augmentent de 8,1 %, et les biens d’équipement des foyers de 3,8 %. Les immatriculations de véhicules neufs progressent de 2,6 % (+4,7 % en 2015). L’encours bancaire des crédits à la consommation croît de 19,3 % (+12,4 % en 2015). L’incertitude pèse sur les décisions d’investissement Toujours bien orientées sur l’année, les prévisions d’investissement finissent par se stabiliser en fin d’année au vu de l’incertitude économique. Ainsi, les investisseurs adoptent un comportement attentiste pour 2017, en ligne avec la tendance relevée en 2016. L’encours des crédits d’investissement poursuit sa diminution (-11,9 %) et sa part dans les crédits accordés aux entreprises chute à 67,6 % (75,3 % en 2015). Cette réticence à l’investissement privé touche quasiment tous les secteurs, à l’exception du commerce qui demeure très actif et qui concrétise la mise en œuvre de certains projets de développement et d’extension. L’augmentation des importations ralentit Les importations poursuivent leur hausse, bien que la croissance se soit ralentie en 2016 (+3,2 % contre +5,5 % en 2015). A contrario, les exportations, toujours marginales, diminuent de 6,7 % pour la première fois depuis 2013. De ce fait, le solde de la balance commerciale reste déficitaire et se creuse de 3,4 % en 2016 pour se hisser à 510,3 millions d’euros. Une activité globale modérée La filière de l’aquaculture parvient à maintenir une production et à l’accroître au second semestre 2016. Ainsi, 32,7 tonnes de poissons d’élevage ont été exportées en 2016 (contre 17,3 tonnes en 2015), dont 24,6 au deuxième semestre (75,0 % de

la production exportée sur l’année). Toutefois, de nombreux défis et incertitudes demeurent sur l’avenir du secteur, qui reste l’un des rares à exporter des produits locaux. L’activité du BTP reste globalement faible. Les problèmes liés à l’allongement des délais de paiement perdurent, ce qui maintient des difficultés de trésorerie récurrentes. Le secteur a également souffert d’éléments conjoncturels défavorables tels que la crise de l’eau, qui a perturbé l’activité en fin d’année. Les chefs d’entreprise déplorent en conséquence une baisse de leurs effectifs. La commande publique ne s’étant pas relancée comme espérée, le secteur s’oriente vers de nouveaux leviers susceptibles d’alimenter leur activité. Il se tourne ainsi de plus en plus vers la commande privée, qui continue de progresser, autant pour les ménages que pour les entreprises. Toutefois, ce levier ne semble pas apporter assez de volume d’activité pour enrichir suffisamment des carnets de commandes affaiblis. Le commerce connait une année 2016 paradoxale au regard de l’évolution de l’activité comparée à celle de la consommation des ménages. L’activité jugée bien orientée au premier semestre s’est ensuite dégradée, malgré la bonne tenue de la consommation des ménages. Cette perception négative est accompagnée par une détérioration de la trésorerie. L’activité des services marchands se relève en 2016. Hormis une baisse au premier trimestre, les chefs d’entreprise bénéficient d’une activité en progrès tout le reste de l’année. Cette embellie se traduit par une amélioration de la trésorerie. Toutefois, les entreprises du secteur restent réticentes à l’idée d’investir et ont revu à la baisse leurs prévisions d’investissement pour l’année à venir. Des perspectives de développement à concrétiser en 2017 L’analyse de la conjoncture économique en 2016 rend compte d’une opposition entre le pessimisme grandissant des entreprises au fil des années et leur volonté affichée de maintenir leurs efforts pour trouver des voies d’amélioration de l’activité. Contrainte de s’adapter à de nombreux changements institutionnels et législatifs depuis 2011, l’économie mahoraise tarde à trouver le bon rythme de croisière qui lui permettrait de tendre vers une croissance durable. Paradoxalement, alors que le département accuse des retards importants au niveau des infrastructures comme en témoigne la “crise de l’eau”, il apparaît difficile de rétablir un courant d’affaires permettant d’instaurer un climat de confiance pour les entreprises. Le défi de l’île pour 2017 réside dans la poursuite des ajustements et des adaptations afin de disposer d’un environnement économique capable de soutenir le développement de l’île. Ainsi, la consommation des ménages, soutenue par un financement bancaire vigoureux, devrait être le seul moteur de croissance capable de porter l’activité. Sur le long terme, les acteurs socioéconomiques mahorais devront identifier et mettre en œuvre des projets et des leviers de développement pérennes pour l’île, qui pourraient bénéficier à l’activité.

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à voir et à faire cette semaine ! La rubrique Tounda de cette semaine vous permettra de faire le plein d'idées avec une sélection sur les choses à voir et à faire à Mayotte. Des concerts, des expositions, des randonnées, etc. : un programme varié vous attend. Chers lecteurs, à vos agendas !

Concert

Hommage à Papa Wemba ce week-end La deuxième édition du festival Trace Africa se tient de vendredi à dimanche. Le bar le 5/5 vibrera aux rythmes des percussions africaines pour rendre hommage au célèbre artiste congolais disparu, Papa Wemba, surnommé le roi de la rumba congolaise.

I

nitié par Dona Tondélé, professeur de mathématiques et membre de l'association Espoirs d'Afrique, la deuxième édition du festival Trace Africa, qui a lieu de vendredi à dimanche au 5/5 à Mamoudzou, rend hommage à Papa Wemba. Considéré comme un des piliers de la musique africaine, sa mort en avril 2016 a marqué le monde de la musique. Jules Shugbu Wembadio Pene Kikumba, dit Papa Wemba, était un artiste mondialement connu pour ses chants d'amour, sa "sape" et sa forte personnalité. Dona Tondélé a fait appel à des artistes africains et mahorais: "Nous allons interpréter nos musiques traditionnelles congolaises tout en rendant hommage au roi de la rumba. Nous voulons montrer que la génération rumba est toujours présente. Nous avons notamment invité une dizaine de groupes musicaux originaires du Congo et de Mayotte. Les fonds récoltés serviront à aider les réfugiés se rendant sur l'île en quête d'un avenir meilleur." Ce vendredi à 21h, le groupe congolais Isifi se produira en concert live (entrée 10 euros). Ce samedi à 22h, une projection du dernier concert de Papa Wemba sera proposée, suivie d'un diaporama sur la vie de l'artiste (entrée 5 euros). Enfin, le festival touchera à sa fin ce dimanche à 16h, avec une kermesse accompagnée de danses africaines et mahoraises.<

24 Mayotte Hebdo N° 802 • 06/2017 • www.mayottehebdo.com

Littérature

Matthieu Maud des jeunes Le vice-rectorat de Mayotte organisait en juin l’évènement "Mayott’A lèbre auteur et illustrateur Matthieu Maudet autour d’ateliers de prat Par Omar Houmadi

M

atthieu Maudet est né à Nantes. Au cours de ses premières années, il illustre les marges de ses cahiers. Depuis il a grandi et s'est installé à Rennes, où il se consacre entièrement à la bande dessinée et à l'illustration d'albums jeunesse. Matthieu Maudet est un auteur-illustrateur fécond qui publie depuis 2005 des albums pour les enfants. Il a intégré une école de dessin à Nantes après un bac technique en mécanique productique. C’est avec l'Ecole des Loisirs qu’il a commencé à dessiner à plein temps. Cette célèbre maison d’édition parisienne a été crée en 1965 par Jean Fabre, Jean Delas et Arthur Hubschmid. C’est avec elle que Matthieu Maudet a souhaité inventer des histoires pour les plus grands, tout en explorant des thèmes qui font partie de la vie des enfants. On retrouve parmi ses dernières œuvres "Un Enfant Parfait", "Bonjour Pompier" ou encore "Le Retour de l’Ogre" scénarisé par Jean Leroy en 2016. Outre L’Ecole des Loisirs, il a aussi travaillé avec les éditions Frimousse, Tierry Magnier, Milan et encore Carabas.

Qu’est-ce que l’évènement "Mayott'A La Auteurs"? Il s’agit de la mise en place de plusieurs ateliers de pratiques artistiques initiés par le vice-rectorat en partenariat avec la direction >


Photographie

Mayotte sous un autre angle Les élèves de la classe 601 du collège Bouéni M'Titi à Labattoir ont participé pendant un an au projet "Avec leur yeux". Objectifs: leur apprendre les techniques photographiques et travailler leur regard sur le monde qui les entoure. A l'origine du projet, Ali Garboussi. Présentation. Par Nastazia Noudjoum

et rencontre lecteurs La Auteurs". C’était l’occasion pour les jeunes de rencontrer le céiques artistiques.

> des affaires culturelles de Mayotte et la maison des livres dans le cadre du projet "jury jeunes lecteurs". Trois cents classes étaient concernées par l’évènement et pour la première fois cette année, il impliquait les classes de maternelle. Des premiers ateliers ont eu lieu courant avril avec l’illustratrice Clotilde Perrin et ont remporté un véritable succès En juin, c’était au tour de Matthieu Maudet de rencontrer les jeunes lecteurs de Mayotte autour d’ateliers organisés un peu partout dans l’île. Ces rencontres ont débuté le 19 juin pour prendre fin le mercredi 28 juin 2017 dans les écoles maternelles T6 et T9 de Mamoudzou centre. Un atelier d’illustration avait notamment lieu le 24 juin dernier à la Maison des livres située à la place Mariage de Mamoudzou. L’intervention a débuté à 10h pour une durée d’exactement 1h30. Matthieu Maudet a pu montrer ses talents d'illustrateur et a régalé les enfants avec ses histoires. A l’aide de sa tablette graphique, il a pu présenter à ces derniers quelques exemples de dessins qu’il a lui-même réalisés. Ils ont aussi apprécié le moment ou le célèbre illustrateur les a invités à dévoiler leur talent de dessinateur. L’intervention s’est conclue avec la signature par Matthieu Maudet d’albums pour ceux qui le souhaitaient.<

A

li Garboussi est originaire de Tunisie. Il a fait des études de journalisme en Tunisie puis en Libye. Il a ensuite obtenu un master à l'ESJ (école supérieure de journalisme) à Paris en 2014. Âgé de 34 ans et photojournaliste depuis six ans, il a pris ses premières photos lors de la révolution tunisienne. C'est à la suite de la mutation de sa femme qu'Ali Garboussi atterrit à Mayotte. Après de nombreuses recherches d'emploi infructueuses, il accède il y a deux ans à un poste de professeur d'arabe au collège de Bouéni M'titi, à Labattoir. Il décide alors de partager sa passion de la photographie, pas seulement avec les élèves du collège, mais aussi avec les enfants de la rue. "Ces gamins ont surement du potentiel et je crois en eux", dit-il. Dans ce cadre, il crée un projet nommé "Avec leurs yeux", qui a duré un an. Son objectif était triple: perfectionner les élèves en arabe, leur apprendre les techniques photographiques de base et leur apprendre à regarder différemment leur environnement, le monde qui les entoure. Ils ont notamment utilisé l'application "Hipstamatic" qui permet d'imiter les appareils photo des années 1960. "Il émane de la série réalisée une atmosphère intemporelle qui nous permet de voir Mayotte sous un autre angle, celui du regard d'un enfant, loin des clichés véhiculés habituellement par les médias", se félicite Ali Garboussi. < Plus d'informations sur le projet sur : http://tunisiatnit.blogsport.com/2017/06/ali-garboussi-avec-leurs-yeux-les.html

www.mayottehebdo.com • 06/2017 • Mayotte Hebdo N°802 • 25


Vendredi 30 juin

Soiree dansante au mahaba Mamoudzou. Tarif unique à 10 € l'entrée. Lieu: Mahaba club, place de l'ancien marché –Mamoudzou, info line : 02 69 61 16 89. Plus d’infos : https://www. facebook.com/mahabaninghashow Vendredi 30 juin Exposition sculpture à Iloni, des œuvres de Conflit et Olivier .Vernissage à 18h30,libre accès de 16h00 à 22h00. Infoline : 06.39.40.42.28 Vendredi 30 juin, samedi 1er et dimanche 2 juillet

restauration et boissons disponibles sur place !! Lieu : Snack du stade à Dzoumogné (en face du terrain de football) Infoline : 06 39 05 60 27 Dimanche 2 juillet “ Vide grenier/brocante ” organisé par l’association WEMA WATROU de 9H00 à 14h00.Emplacement exposant : 5 euros/ mètre. Buvette et snack disponible sur place. Lieu : École Maternelle de Tsararano - Dembéni. Infos et réservations : 06.39.60.35.20 /02.69.60.89.88, MAIL : wemawatrou@gmail.com. Page Facebook : https://www.facebook.com/ WemaWatrou

Tous les lundis et mercredis Concours de boxe "Kouba fighting Petite-Terre" de 20h à 21h30. Kickboxing Muay Thay et discipline associées. Licence de l'année : 30 euros pour les moins de 18 ans et 50 euros pour les plus de 18 ans .Lieu ACL de Dzaoudzi Labattoir. Infoline et renseignement : 06.39.27.09.46 (Coach Omar et Coach Momo).

Vendredi 30 juin et samedi 1er juillet

Lundi 3 juillet

Tous les mercredis

“ Café naturalistes- l’île Europa, trésor végétal ” à Mamoudzou. LIEU : Restaurant le 5/5 , en face de la barge – Mamoudzou a 18h00. Plus d’infos : https://www.facebook.com/naturalistesdemayotte/ https://www.facebook.com/Sarl-golden-lagon-55-1469121743346…

"Les mercredis kizomba".Soirée 100% kizomba et semba pour les débutants de 19h, et initiation à la kizomba pour les débutants de 19hà 19h45, le tout animé par Dj Tiitie et Said. Restauration sur place. Lieu: le club des amis à Pamandzi. Infoline: 06.39.20.27.70

samedi 1er juillet Concert des “ THB ” : rock on the Beach à Sohoa , a partir de 21h00. Restauration disponible sur place. Lieu : chez madar, plage de Sohoa -Chiconi. Plus d’infos : https://www.facebook.com/ tiki-lounge-restaurant-16282369674… Samedi 1er juillet Théâtre : “ American beauty ” Représentation de la troupe “ Les masquards ” mise en scène par John Ottavi et chorégraphie par Thibaud Rouet.Lieu: au CUFR De Dembéni et entrée : 5 euros (3 euros tarif réduit). Le 1er juillet à l’ACHM de Petite terre boulevard des crabes (entrée gratuite). Plus d’infos : https:// www.facebook.com/lesmasquards Samedi 1er juillet Théâtre : “ les pieds sur terre ”Agriculture, aventure, nonobstant...Pièce de théâtre (monologue), durée : 1H. (Attention, ne convient pas vraiment aux enfants de moins de 10-12).Restauration sur place.LIEU : Le Chatô Café à Moinatrindri-Boueni à 20h00Plus d’infos : https://www.facebook.com/La-Plancha-De-Tu-Madre-3291483975…/ Samedi 1er juillet Grande finale à Mamoudzou le “courses de pneus intercommunales et finales à Mamoudzou ”.La 1ère étape avant le grand rdv de Mamoudzou ! ufolep Mayotte, l'agence angalia, la politique de la ville de la préfecture, les 5 intercommunalités de Mayotte, vous invitent à venir vibrer au rythme du championnat des courses de pneus de Mayotte. Sports et société "......savoir vivre ensemble.....partage....amusement.... la fête inter- génération. Le départ est fixe à 10h. Plus d’infos : https://www. facebook.com/coursedepneusmayotte/ Samedi 1er juillet “ Wubani spirit et fayared en concert au snack de Dzoumogne ”Prix : 5 euros,

Du vendredi 23 juin au 9 juillet Calendrier des sorties avec les naturalistes de Mayotte: la lettre des naturalistes est éditée tous les mois ! Vous y trouverez toute l’actualité de l’association ainsi que le planning des sorties. Pour recevoir en priorité la liste des sorties sur votre boite mail, et bénéficier d'un tarif préférentiel, devenez adhérent pour 10 euros par an (adulte). Lieu : les naturalistes de Mayotte, 10 rue mamawé – Mamoudzou. plus d'infos : https://www.facebook.com/naturalistesdemayotte, http://www.naturalistesmayotte.fr/ vendredi 14 juillet 2017 2ème edition de la fête du village de chirongui ” à partir de 10h00. Un carnaval (thème: noir et blanc) sera orchestré par des rythmes et chants des jeunes du village. La soirée sera animée par la gavrosh family qui sera au grand complet, le team medar et moustik qui sera le guest de la soirée... Lieu : ecole primaire chirongui 2, infoline : 06.39.97.21.99. Plus d’infos: https:// www.facebook.com/vizy.aljey. À partir du 9 mars et tous les jeudis. "Cours de danse – rock années 50 " à Koropa .Infoline: 06.39.62.18.79 Jusqu'au 15 septembre Ouverture des inscriptions pour le "concours photo amateur Océan Indienne. A l'occasion du vernissage de l'exposition des lauréats 2016 (ouvert a tous) à l'auditorium de l'université de Dembéni (Mayotte) le 31 mars 2017, Regards croisés océan indien, dévoilera officiellement les thèmes de cette 2ème édition du concours photo océan (et sur le site web en simultané).L'inscription et l'envoi des œuvres photographiques sont ouverts jusqu'au 15 septembre

26 Mayotte Hebdo N° 802 • 06/2017 • www.mayottehebdo.com

Le Banga latrou vous propose 4 jours d’activités sur la construction des maquettes à la mémoire des trois habitats traditionnels de Mayotte (Torchis, Rafia et M’tsévé). Voici le programme de ces ateliers, et n’oubliez pas de réserver, car les places sont limitées !!! Info line et Inscriptions: 06.39.22.31.37 (contact – JACUSE). Lieu : Banga latrou, Tsimkoura -Chirongui . Directions : de Chirongui, prendre la sortie à votre gauche juste devant le grand pont de Tsimkoura, continuer tout droit puis prendre la deuxième sortie à votre droite. Continuer de nouveau tout droit, vous apercevrez les panneaux du Banga. Plus d’infos : https://www.facebook.com/jc.halidi.509

Cour de Kickboxing. Lieu : Gymnase de Pamandzi. Infoline : 06.39.22.12.08 ou 06.39.28.85.94.Plus d'infos : https:// www.facebook.com/Boxing-Club-Pamandzi-591757044356…/.http//www. kickboxingpamandzi.com

Samedi 1er et dimanche 2 juillet

“théâtre-repas-concert au bonito ” à Hamjago. Réservation : 06.39.21.59.58. Lieu : restaurant le bonito, 126 route nationale à Hamjago – M'tsamboro. plus d’infos :https://www.facebook.com/ restaurant-le-bonito-105472366314…/

Vacances de juillet

Tous les vendredis de 18h à 20h et tous les dimanches de 13h à 15h

Festival trace africa et hommage à papa wemba ”, 3 jours de fête avec des concerts de la danse et une kermesse pour les plus jeunes !!! Lieu : bar le 5/5 à Mamoudzou ,infoline : 06.39.02.91.54/ 06.39.63.57.75/ 06.39.20.74.48

“ Stages théâtre pour adultes ” Mamoudzou. Proposés par As-KayA et Prod’Sitty à partir de 16 ans. Inscriptions jusqu’au 29 juin 2017.Renseignements et inscriptions : par mail : bibisitty@ hotmail.com . Tél. : 06 39 22 40 01.

organisé par le comité de tourisme. Plusieurs Artisants exposent leurs savoirs-faires dans le hall du comité de tourisme à partir de 9h, jusqu'à midi. Retrouvez ce mois- ci en vitrine : Atelier d'Ayam,Jardin d'Éden,Waili wa vendzanao,Ouzouri wa Mtroumche.Plus d'informations sur: https://www.facebook.com/ousortiramayotte.mayana.7

Tous les mardis "Marché de fruits et légumes" à Chirongui. Tous les mardis de 9h30 à 13h à partir du 2 mai 2017 au stade de football de Chirongui, venez découvrir les producteurs locaux.

Cours de danse africaine à Poroani. L'association Zina na wassi débute des cours de danse africaine dans le sud de l'île, tous les mercredis de la maison de la ville et vie associative à côté du plateau de Poroani à Chirongui. Contact:zinawassi@gmail.com.https:// www.facebook.com/zinanawasi "Cours de danse contemporaine " pour les enfants de 6 à 12 ans à Sada,organiser par l'association Baltane.6/8 ans :16h00-17h00,9/12 ans 17h00-18h00. Lieu: collège de Sada. Infos et tarifs : cie.baltane@gmail.com/06.39.76.13.66

Marées VEND. 30 juin 2017

Tous les mercredis

j 02:21 k 08:35 j 14:46 k 20:57 0.75m 3.00m 1.10m 2.90m

Soirée Karaoké de 19h à 00h. Restauration Le Mahazatra à Passamanty."Les jeudis en folie" soirée dansante .Ambiance assurée par Tiffany & DJ Shogoun. Infos et réservations: 06.39.1996.91

sam. 1er juillet 2017 k 03:08 j 09:34 k 15:48 j 21:56 1.00m 2.80m 1.30m 2.65m

dim. 2 juillet 2017

Tous les jeudis

k 04:05 j 10:48 k 17:06 j 23:12 1.20m 2.70m 1.40m 2.45m

"Les jeudis en folie".Soirée dansante kuduro et madison de 18h30 à 19h30.à partir de 19h30, soirée dansante afro, latino, rock, etc. Lieu: Le club amis de Pamandzi. Infoline: 06.39.20.27.70

lun. 3 juillet 2017 k 05:20 j 12:08 k 18:35 1.30m 2.70m 1.40m

mar. 4 juillet 2017

Tous les vendredis Cours de salsa cubaine au Moya avec swag cordanse .Débutants: de 18h30 à 19h30, intermédiaire 19h30 à 20h30.Dé 20h30, soirée latino. Infolin:06.39.20.52.53/06.39.29.82.78 Tous les troisièmes dimanches du mois Cours de Salsa,bachata et kizomba.15h00:initiation salsa tous les niveaux ,15h30: initiation bachata tous les niveaux,16h: initiation kizomba tous les niveaux. Pratique: de 16h30 à 19h.Lieu: le M'haju à Bandrélé. Renseignement et inscriptions: 0639298278/0639227534. Tous les derniers du mois "Expositions Bwenesso".Événement

j 00:36 k 06:45 j 13:17 k 19:47 2.40m 1.30m 2.80m 1.25m © SHOM n° 125/2015.

AGENDA

2017.Plus d'info: https://www.photographes-ocean-indien.com/ https:// www.facebook.com/concours-photoamteur0I/

mer. 5 juillet 2017 j 01:48 k 07:51 j 14:12 k 20:41 2.50m 1.20m 2.90m 1.10m

jeu. 6 juillet 2017 j 02:43 k 08:40 j 14:55 k 21:23 2.60m 1.05m 3.05m 0.95m

Partagez vos évènements ! Partagez vos évènements dans l'agenda TOUNDA : tounda@mayottehebdo.com


Jeux SUDOKU

MOTS FLÉCHÉS

MOYEN 3 9

4

7 3

Rayez dans la grille les mots de la liste pour découvrir le MOT MYSTÈRE dont voici la définition : « VARIÉTÉ DE PÊCHE ».

VIS

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Le mot découvert est :

QUIZ

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8 5 3 7 4 2 9 1 6

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CLASSIQUE HOULE

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CLOCHARD

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CLOWN

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PLANCHER

DÉLÉGATION PRÉFET DOMAINE

RAIDER

QUIZ : Réponse C : Les violons sont à gauche ; au centre les altos, les instruments à vent et les percussions ; à droite les violoncelles et les contrebasses.

S

VERTICALEMENT : A. CHAHUTEUSE. B. OURAL. CRAN. C. MIT. LACE. D. PLASTRON. E. LE. PE. PEND. F. CORDE. IE. G. ISAR. ESTE .H. NESTOR. OVE. I. TCHIN. DURS. J. FUSELÉE.

A

MOT MYSTÈRE : LANCER

U

supérieur

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MOTS COUPÉS : FULGURANT

U O A

6 2 4 9 1 8 5 3 7

L S

ELLES MANQUENT DE FINESSE !

Téléprogrammes 04 91 27 01 16

A

moyen

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9 1 7 5 3 6 4 2 8

D

FLORE

SOLUTIONS DU JOUR

3 9 6 1 5 4 7 8 2

MOT CARRÉ Chaque ligne, colonne et carré doit contenir les 9 lettres différentes de la grille. - Recherchez d’abord les neuf lettres. - Cherchez logiquement l’emplacement de chaque lettre. - La grille résolue, vous verrez apparaître dans les cases grisées un MOT MYSTÈRE. Vous pouvez éventuellement vous aider du MOT MYSTÈRE pour résoudre la grille, mais attention aux anagrammes. Ce mot correspond à la définition suivante :

2 9 3 1 5 8 6 7 4

J. Fine et galbée.

4 8 5 6 2 7 3 9 1

pierre. I. À votre bonne santé ! Difficiles.

6 4 8 3 7 9 2 1 5

Tivoli. H. Héros de la guerre de Troie. Œuf de

Dans un orchestre symphonique, où le spectateur voit-il les violons : A. À sa droite B. Au centre C. À sa gauche D. Derrière lui

1 7 2 8 9 3 6 4 5

fils. C’est-à-dire. G. Arrose Munich. Villa de

8 1 4 5 3 7 9 2 6

E. Article. Pérou. Retombe. F. Assemblage de

5 7 1 2 6 4 8 3 9

Courage. C. Posa. Attache. D. Pièce d'armure.

3 5 9 8 2 6 1 4 7

A. Elle est très agitée. B. Montagnes russes.

7 2 6 4 9 1 5 8 3

Verticalement

STEAK

CHARCU-

HORIZONTALEMENT : I. COMPLAINTE. II. HUILE. SEC. III. ARTA. CASH. IV. HA. SPORTIF. V. ULSTER. ONU. VI. DER. VII. ÉCLOPÉS. DÉ. VIII. URANE. TOUL. IX. SAC. NIÈVRE. X. ÉNÉIDE. ESE.

LLI

FIANCÉ

G

UIÉ

STAGNATION

CENTAINE

B

AGE

FAMINE

S

de Virgile (L'). Sur la boussole.

SCÉNARIO

CENDRE

A

IDY

ÉQUIPÉE

L

AIL

ROUBLE

CARACAL

E

DIF

ENFEU

R

LER

RESTAURANT

CADEAU

D O U

QUE

O N T I A E N L

Moselle. IX. Pillage. Département. X. Poème

REFRAIN

ENCORNET

R O U

OLE

ÉMAUX

BULLE

S

ERT

BOUCHE

B

ICU

E S P D E C R O U B L E E T

D

UIS

N C L O C H A R D E F I L E

E

STE

F E A M N N I A R F E R L N

L

Hexaèdre. VIII. Oxyde d'uranium. Sur la

E N N A A D T V E N D E U R

A

ISE

U A C I I E G E H C U O B O

R E P N A T I N

EXQ

Q R H N F L E N I A T N E C

L

ACH

I I E E A E N I M A F R A N

D

END

S O R C N G R X C E N D R E

E

ENT

la paix. VI. Ultime levée. VII. Boiteux.

S P O C H A R C U T E R I E

U O A

BAN OND

A N N O I T A N G A T S N P

B

CIA

L L U D Y I E H U O M T W I

S

RER

C L E P A O P A C I T E O U

R

GUR

E R O L F N C A R A C A L Q

S

rance. V. Province irlandaise. Elle œuvre pour

T N A R U A T S E R P K C E

E

FUL

D

EFF

R

CUL

O U

TIF

L

TER

Comptant. IV. Interjection. Il a de l’endu-

A

ITA

B

VÉH

R

AGI

B

ARR

L

LER

parfois essentielle. Aride. III. Ville grecque.

E

I. Chanson populaire tragique. II. Elle est

Les mots peuvent être lus horizontalement, verticalement ou diagonalement, de droite à gauche, de gauche à droite, de haut en bas et de bas en haut. Un conseil ! Rayez d’abord les mots les plus longs.

D

Horizontalement

GLA

U O A

SUC

INQ

S

RIP

ANT

7 3 9 2 6 1 8 5 4

EXP

DER

A O

IRE

ITÉ

U

FÉR

B

X

MOT MYSTÈRE

S

IX

BIEN VENUS

L

VII VIII

VISAGISTE EXPERTISE ARRACHAGE SUCCULENT DIFFÉREND INQUIÉTER BANDEROLE

ENGRAIS POTASSIQUE

D

VI

8 9 10 11 12 13 14

EXQUISITÉ IDYLLIQUE GLACIAIRE LIMITATIF RIPAILLER VÉHICULER EFFONDRER

REJETA ESPACE DE SÉCHAGE

COULEUR

R

1 2 3 4 5 6 7

V

NATUREL TRANCHE DE VIE

E

IV

LOYALE MUSIQUE ARABE

2 4 8 3 7 5 1 6 9

III

LAGUNE D'EAU DOUCE AVION À RÉACTION

E

II

Les quatorze mots de la liste ci-dessous ont été découpés en trois morceaux (par groupe de trois lettres, sans distinction de syllabes) et sont cachés dans cette grille. Une fois tous les mots trouvés, il vous restera un quinzième mot à découvrir.

U

J

R O B

I

5 6 1 4 8 9 2 7 3

H

9 3 2 7 8 5 4 6 1

G

4 6 7 9 1 2 3 5 8

F

1 8 5 6 4 3 7 9 2

E

A S S E N E S

D

I

P I L O T E

C

LETTRES DÉTALER

MOTS COUPÉS

A C E N T A T E V A S I N A T A C I E R H E P E P L F E A R U T A I N I I R N

B

POSTSCRIPTUM LANGUE MORTE

PSITT ! LÉZARD

T Y R E S I V E S R T E E F I S F S A G E R E E C A K N D O

MOTS CROISÉS

PARALITTÉRATURE FARCE

AVIS

S O T I E

5

R E R C A L M E M J E N E T

2

A

6

A

SERT DE GUIDE

5

S

2

4

D

1

8

PORTES AVEC VIOLENCE

L

4 6 7

9 2 6

PROVINCE D'AFRIQUE DU SUD

A

6 1

CÉRÉMONIAL ARBRE DES ANTILLES

D

8

1 7

L

1 5 8 3

POSSESSIF OUILLE !

S

4

DISQUE ADORÉ HAGARD

9

D O R

7 2

6

U

8

2

PAR LA VOIE GRANDE PLAINE INCULTE

CANDEUR FILET

L

3

8

A

4 5 3 7 9 2

4

E

7 5 3

B

9

8

S

9

R

8

2

FORCES ALLIÉES MARÉCHAL DE FRANCE

ŒUFS D'ESTURGE ON

E

3

1

7

GRISON IMPERMÉABLE

B

6

8

FLEUVE FRANCOBELGE INTRAMUROS

AFFLICTION SEMELLE

U

3

ORDINAIREMENT DÉLÉGUÉ

O

7

SUPÉRIEUR

www.mayottehebdo.com • 06/2017 • Mayotte Hebdo N°802 • 27


On a testé pour vous

Le flyboard

Pour s’envoyer en l’air (et dans l’eau) Même si, pour le moment en tout cas, je reste dans l’eau en position horizontale, cette première sensation est sympathique : après tout, tout le monde ne tire pas un jet ski derrière soi grâce à deux jets d’eau sous pression sous ses pieds. Par ailleurs, cette première étape permet de se familiariser un peu avec ce flyboard. Pour se diriger, tout se joue aux pieds et aux genoux : ne pas plier les jambes pour aller tout droit, fléchir le genou droit pour aller sur la gauche, et le genou gauche pour aller à droite. Je vise comme demandé entre un bateau ancré et une bouée à sa gauche, nous passons entre les deux comme prévu, et nous voilà arrivé au niveau du tombant. Les choses sérieuses vont pouvoir commencer.

Le flyboard, vous connaissez ? Non ? Ce sport nautique qui permet de s’envoyer en l’air… au sens propre. En l’air, et dans l’eau : reliée à la turbine d’un jet ski, la planche sous vos pieds vous propulse hors de l’eau et en quasi lévitation. Sensations garanties ! Jaillir hors de l’eau et dominer la surface de l’océan dans un quasi état de lévitation? C’est possible grâce au flyboard. Et à Mayotte aussi : depuis la fin du mois d’octobre, la base nautique Mayfun, implanté à Bandrélé, propose de s’essayer à ce sport nautique né en 2012 et inventé par l’ancien champion du monde français de jet ski Franky Zapata. Le concept : une planche de type wakeboard, équipée au-dessous d’un système de tuyauterie relié par un long tuyau à la turbine d’un jet ski. Résultat : l’eau sous pression expulsée par cette turbine se retrouve canalisée directement sous vos pieds ! De quoi vous soulever au-dessus de la surface et plus encore, à la manière d’Iron Man et de sa fameuse combinaison. Sauf que là, c’est en maillot que tout se passe, équipé d’un casque et d’un gilet de secours. Nous avons testé, et nous avons aimé ! Enfiler une planche de flyboard a quelque chose d’assez grisant : certes elle ressemble à une planche de wakeboard, mais toute sa face inférieure est dotée d’une tuyauterie lui donnant l’allure d’un objet futuriste. Étonnant ! C’est sur la côte entre Bandrélé et l’îlot du même nom que Basile, moniteur de flyboard, nous emmène rejoindre le jet ski auquel notre flyboard est reliée. “Le tuyau mesure huit mètres, me dit-il, on peut donc monter jusqu’à cette hauteur.” Huit mètres, cela commence à faire haut, mais rassurez-vous, il n’est a priori pas prévu de les atteindre en débutant. Première originalité : c’est le flyboardeur qui tire le jet ski jusqu’à une zone suffisamment profonde. Logique : le tuyau étant relié au système de propulsion du jet ski, ce dernier devient inopérant pour avancer : toute sa puissance se retrouve sous la planche. Celle-ci rendant compliquée la nage, mon moniteur me tire jusqu’à tendre le tuyau, et retourne ensuite aux commandes de son scooter des mers. Je suis ses conseils, je me retourne sur le ventre, couché et il met les gaz. Quasi immédiatement, l’eau sous pression arrive sous mes pieds, et je me mets à avancer.

28 Mayotte Hebdo N° 802 • 06/2017 • www.mayottehebdo.com

Un essai, deux essais, trois essais... et Poséidon jailli des flots ! Premier geste à faire : se mettre debout dans l’eau. Rien de plus simple : la planche pèse suffisamment lourd pour ne pas opposer de résistance et s’enfoncer dans l’eau. En revanche, elle reste suffisamment légère pour nous permettre de flotter jusqu’aux épaules. Pas de risques de couler donc. Se tenir bien droit, les jambes bien tendues pour permettre à la pression de nous soulever : fléchies, elles absorbent une partie de la puissance, avec pour conséquences de déstabiliser le flyboardeur. Rester bien droit, rester bien droit, rester bien droit. “C’est bon pour toi?”, me dit Basile. “Tout est ok.” Il accélère. Je sens la planche me pousser hors de la surface, mais je bascule en arrière avant même de sortir de l’eau. Premier essai raté. On recommence. C’est reparti, mes épaules sortent de l’eau mais je fléchis un genou et penche désormais trop d’un côté pour retrouver l’équilibre. Cette fois, mon torse est parvenu à dépasser la surface, mais c’est tout. Jusqu’ici, tout est normal. Basile me l’a en effet dit avant : “Cela va vite, mais il faut tout de même quelques essais. En cinq ans de monitorat, je n’ai eu qu’une seule personne qui n’est pas arrivée à sortir de l’eau” On s’y remet. Nouvel essai. Dans ma tête, je me le répète : “Il faut que je reste les jambes bien droites.” Les gaz sont de nouveau envoyés. Je sors de l’eau peu à peu mais une fois la taille hors de l’eau, je bascule en arrière. Conseil pratique de mon moniteur : “Rien ne t’empêche de te mettre un peu en avant dès le départ si tu sens que tu as tendance à partir en arrière. Cela rétablira l’équilibre.” D’accord, je vais faire ça. Une fois encore, je me repositionne bien droit, mais légèrement penché en avant. Les jambes sont raides ? Oui. Le torse aussi ? Oui. Tout à l’air bon. “Vas-y, envoie la sauce.” Cette fois, je parviens à garder mon équilibre et à m’extraire hors de l’eau. Certes pas de grandchose, mais la planche et sorti, et j’ai vu durant quelques secondes ces puissants jets d’eau qui me permettent de voler au-dessus de l’eau. La sensation est suffisamment forte pour donner envie d’en ressentir encore plus. Basile est encourageant : “Cette fois c’était la bonne. La prochaine, tu restes hors de l’eau.” Après quelques petites chutes et quelques nouveaux essais ratés, je parviens à “Prendre le coup.” Mais la prochaine sera définitivement la bonne ! C’est décidé. Et c’est le cas. Rebelote. Jambes droite, corps droit, bras le long du corps, gaz… décollage ! Cette fois-ci, je reste hors de l’eau et m’élève rapidement au-dessus de l’eau. Ça y est, j’y suis parvenu !


Basile avait raison : voilà quelques minutes que cette étrange machine est sous mes pieds et, déjà, je m’envole. Désormais, je domine la surface, je regarde le jet ski d’en haut, le lagon d’en haut ! Quelle sensation ! Je me sens tel Poséidon surgissant des flots! Ah ah ! Je suis là, dans les airs, fier, prêt à conquérir ce vaste lagon, prêt à conquér… Zut, je pars sur le côté, la surface, la chute, l’eau. Toujours penser à son équilibre, je viens de l’apprendre. Être Poséidon n’affranchit pas des règles élémentaires du flyboard. Plonger comme un dauphin Cela dit, d’autres essais eux aussi concluants suivront. L’habitude arrive peu à peu. Je me sens plus en confiance qu’au tout début. Nous montons un peu plus haut et je peux commencer à essayer de me diriger. Le principe reste le même que lorsque j’étais dans l’eau : en fléchissant la jambe droite je vais vers la gauche, en fléchissant la gauche je vais à droite, en appuyant sur la pointe des pieds je m’avance, et sur les talons je vais vers l’arrière. Dans la pratique, c’est un peu plus compliqué à cause de la sensibilité des mouvements,

mais le principe est là et il s’avère suffisamment naturel pour que je puisse tenir mon équilibre et tenter de me retourner, et me déplacer dans la zone permise par la longueur du tuyau. Vient ensuite le moment de tenter de faire le dauphin. “Faire le dauphin” ? Oui : plonger la tête en avant, se coucher sous l’eau et en ressortir grâce à la puissance de l’eau. Cela paraît compliqué, mais finalement pas tant que ça. Deux ou trois essais suffisent à réussir une première fois. Tête en avant, jambes dans le prolongement, plongeon, je me redresse sous l’eau et en ressors pour m’envoler de nouveau. Oh, certes, avec la grâce d’une baleine plus que d’un dauphin, mais je suis satisfait de moi. Les meilleurs pratiquants, eux, peuvent effectuer de nombreuses figures : rotation rapide, salto avant et arrière, plongeon parfait, etc. depuis une hauteur bien plus grande. Au bout de 20 minutes, la session prend fin. Il est temps pour moi de jouer de nouveau au remorqueur pour regagner la plage. Cette première expérience aura été concluante, mais surtout grisante. [[Geoffroy Vauthier

Mayfun, base nautique En plus du flyboard, Mayfun, base nautique implanté à Bandrélé, propose différentes activités nautiques, mais aussi terrestres. Les voici en détail, ainsi que leurs tarifs. - Flyboard : 80€ la session de 20 minutes. Pour une réservation de trois personnes : 60€ les 20 minutes (et par personne). - Véhicule nautique motorisé (jet ski) : 115€ la demi-journée pour un moteur de 110 chevaux, et 125€ la demi-journée pour un moteur de 160 chevaux (hors carburant). - Wake boat (en complément d’une location de jet ski) : 30€ supplémentaires pour celui de six places, 40€ supplémentaires pour celui de sept places (semi rigide). - Quad et buggy : 2€ le tour. - Bouée tractée : 8€ par personne le 1/4h, bouée de cinq places. Mayfun propose aussi de louer une partie de sa structure, équipée d’une cuisine, d’une terrasse et d’un vaste espace extérieur, pour accueillir différents événements : 150€ les 12h jusqu’à 20 personnes. Au-delà, demander un devis. Enfin, la base nautique effectue aussi le gardiennage et l’entretien de bateau et jet ski. www.mayottehebdo.com • 06/2017 • Mayotte Hebdo N°802 • 29


On a testé pour vous

Le Wakeboard

Mayotte, “une île faite pour ça”

Les grandes vacances arrivent à grand pas. Elle signifie notamment la trêve des compétitions en sports collectifs – excepté en football – et la fermeture de nombreuses associations de sports individuels. L’occasion de mettre en lumière des disciplines réalisables durant cette période, moins populaires, mais tout aussi intenses. Fin de journée : entre la rocade de Mamoudzou et l’îlot M’bouzi, la mer est paisible tandis que le soleil retombe doucement sur le ciel de Mayotte. Un cadre et des conditions météorologiques idéals pour un baptême de wakeboard. Première étape pour un novice : apprendre à “sortir de l’eau”. Avant de nous lancer tour à tour dans le grand bain, notre moniteur diplômé d’Etat livre les consignes de base. “Avant de descendre dans l’eau, vous devez vous assurer que vos chausses soient bien serrées. Une fois dans l’eau, tenez fermement la corde des deux mains, les bras mi-tendus mi-pliés, fléchissez les genoux. La planche fixée à vos chausses doit être à la surface de l’eau. Lorsque vous êtes prêts, faites le signal “ok” au pilote. Le bateau démarrera, la corde se tendra et vous serez subitement tirés vers l’avant : vous devrez être dynamiques au niveau des jambes et des bras, pour pouvoir vous lever et éviter la chute.” Ni une ni deux, me voilà dans l’eau, placé dans l’axe du bateau et prêt à me lancer. Le pilote met les gazes… Naturellement, mon premier essai n’est pas concluant. Mais, au-delà de ce raté, au-delà de la chute, le bateau lancé à pleine vitesse et la corde serrée fort sous mes poings me traine sur plusieurs mètres sur la surface de l’eau. Peut-être pensais-je, inconsciemment, finir par réussir à me lever. Après trois secondes interminables de ricochets, j’ouvre grand mes mains, cède la corde et abrège mes souffrances.

30 Mayotte Hebdo N° 802 • 06/2017 • www.mayottehebdo.com

“Le wakeboard, c’est extrêmement physique !” Le bateau opère un demi-tour. “Ça va ?”, s’inquiète le moniteur. “Ça secoue !” lui dis-je. Ce à quoi il répond. “Si tu ne réussis pas à te lever, c’est inutile d’insister : lâche la corde.” Paré pour le deuxième essai. Le signal est donné, la corde me tire et la planche apparait dans la surface. La vitesse est cependant trop élevée et, à nouveau, j’échoue à me redresser. “Ta tenue de bras est bonne, par contre, t’es léger au niveau des jambes. Tu dois être plus solide sur tes cuisses, ne pas laisser la vitesse prendre le dessus.” Le troisième essai est le bon. Difficilement, je parviens à me redresser et à surfer une dizaine de secondes. A peine le temps de lever les yeux qu’une vague me déséquilibre et fait à nouveau chuter. Trois tentatives supplémentaires me permettront, enfin, de maitriser la vague et d’apprécier comme il se doit les plaisirs de la glisse ! Et c’est les jambes lourdes et les adducteurs rudement mis à l’épreuve que je reprends place sur le bateau. “Hé oui, le wakeboard, c’est extrêmement physique ! Ça demande un minimum d’échauffement et d’étirements, surtout pour un débutant”, assure l’instructeur. Le soleil se couche : l’heure de regagner la côte… Les amateurs de wakeboard sur l’île ne maitrisent pas forcément les figures les plus prodigieuses de la discipline, mais trouvent toujours satisfaction à surfer sur le lagon. “C’est un bonheur de faire du wakeboard ici, en saison sèche particulièrement. Il y a très peu de vent, de pluie, presque jamais d’orage. Les vagues sont quasi-inexistantes… Toutes les conditions nécessaires réunies pour passer un bon moment. Cette île est faite pour ça”. [[I.M


Les dotations du Tour de France En euros

L’actu en bref

Au porteur de maillot

300

500

À l’arrivée

25 000

25 000

20 000

500 000

Au premier

Diables Noirs/FC Koropa : même combat

Vainqueur d’étape

1 500 800

Le ramadan à peine clôt, la Ligue mahoraise de football fait sa reprise ce week-end avec l’organisation de plusieurs matchs en retard. Ainsi Combani accueille Koropa pour le compte de la huitième journée de Division d’Honneur. Les Diables Noirs et le FCK, respectivement 9ème et 10ème au classement stagnent actuellement juste au-dessus de la zone de relégation et comptent le même nombre de points. Dans l’immédiat le vainqueur de samedi se donnerait un peu d’air en vue du maintien, même si tout reste à faire à l’aube de la seconde partie du championnat.

S

650

HC

500

1

300

2

Sprint

3

Arrivée

500 000

1er 100 000

2e

3e

Source : ASO

Autre match en retard programmé samedi, celui qui opposera le leader de Division d’Honneur Territorial, l’UCS Sada, au champion de Promotion d’Honneur Sud, le FSC Sohoa. Le premier domine légèrement le championnat avec un petit point d’avance sur son poursuivant, Tchanga. Ce match en retard peut permettre aux Sadois de prendre une avance plus conséquente avant la première journée des matchs retours, dans deux semaines. Il va surtout leur permettre de se jauger, à une semaine d’un quart de final crucial de coupe régionale de France, contre les Enfants de Mayotte, sur la pelouse synthétique de Bandraboua.

Football

F1 : le classement des pilotes Classement des pilotes, en points

153

150

Mahoraid 2017

Bottas 111 V. Mercedes

GP

Monaco en Ligue 1

2016/2017

Classement à la fin du championnat 1er

1er

87/88

1er

96/97

1er

73

K. Räikkönen

45

M. Verstappen

Red Bull Ferrari

Red Bull

AUS CHI BAH RUS ESP MON CAN AZE

Source : FIA

Le Havre Stade Océane

(21 600 places)

Rennes Roazhon Park (30 000 places)

24 équipes attendues du 1er au 30 juin 2019

Nancy

Paris Parc des Princes

Auxerre

(48 500 places)

Grenoble Stade des Alpes

Lyon-Décines Parc OL

(20 000 places)

(59 000 places)

Montpellier Stade de la Mosson

Nice Allianz Riviera

(32 900 places)

1

99/00

Reims Stade Auguste-Delaune

(25 000 places)

er

77/78 81/82

D. Ricciardo

(25 000 places)

La 7ème édition du Mahoraid Colas, c’est le 26 août prochain. L’agence organisatrice Ilop Sport a lancé les inscriptions en ligne sur le site http://mahoraid.re/ Comme chaque année, le Mahoraid partira de M’tzamboro pour une ligne d’arrivée établie sur la plage de M’zouasia : soit 69 km de course dont 2700 mètres de dénivelés, principalement sur le GR. En 2016, l’athlète du Racing Club de Mamoudzou Riziki Soumaïla avait remporté l’épreuve en battant son propre record (7h43’39”).

1er

50

92

Coupe du monde de football Valenciennes féminin 2019 Stade du Hainaut

Les inscriptions sont ouvertes

62/63

Ferrari

Mercedes

100

La Fédération française de football a délivré plus de 460 labels (bronze, argent, or) à des écoles de football féminin pour les saisons 2016/2017 et 2017/2018, pour leur contribution au développement et à la promotion du foot féminin dans leur région. Dans les Dom-Tom, seul l’AS Jumelles de M’zouasia a reçu le label Or. Une fierté pour le club mahorais, qui s’apprête à fêter cette reconnaissance. Ce samedi, l’ASJM organise une demi-journée d’animations et de rencontres de football féminin sur son terrain, avec la participation de toutes ses catégories (des U6 aux seniors) et des “mamans”, les anciennes joueuses du club. L’événement se clôturera avec la remise du label Or aux Jumelles par la Ligue mahoraise de football.

S. Vettel

139 L. Hamilton

L’AS Jumelles va célébrer son label FFF “or”

(35 000 places)

1er

Source : FFF

Villes hôtes retenues

Villes recalées

2e

3e 5e

Rafael Nadal : 10e titre à Roland Garros

10e

1 2

53/54

10e

10 2

Open d’Australie Wimbledon

Années

Roland Garros US Open

de ses

s

victoire

09

15e 16e 17e 19e 55/56

Source : LFP

A

4

200 000

L’UCS Sada peut creuser l’écart

20e

11 000

200

Cols ou côtes

Podium final

Football

1er

300

Par jour

Football

60/61

300

60/61

65/66

70/71

75/76

18e 80/81

85/86

90/91

95/96

00/01

05/06

10/11

15/16

05

06

14

17

08

10

10

13

Source : ATP

07

08

10

11

12

13

Espagnol 31 ans 1,85 m 85 kg gaucher 73 titres en simple Photo : Reuters

www.mayottehebdo.com • 06/2017 • Mayotte Hebdo N°802 • 31


CLASSEMENTS

Football

Classements Division Honneur

Points  1 FC M’tsapéré 36 2 M’zouasia 35 3 AS Sada 30 4 Passamaïnty 27 5 Dzoumogné 26 6 ASCA M’tzamboro 25 7 ASC Kawéni 23 8 Etincelles Hamjago 23 9 Combani 21 10 FC Koropa 21 11 Malamani 20 12 Handréma 17

MJ 11 11 11 11 11 11 11 11 10 10 11 11

Division Honneur Territoriale Pts Mj 1 UCS Sada 32 10 2 M’tsangamouji SC 31 11 3 Ouangani 30 11 4 FC Labattoir 29 11 5 USCJ Koungou 28 11 6 Moinatrindri 27 11 7 Sohoa 26 10 8 Vahibé 24 11 9 RDN Acoua 24 11 10 M’roalé 22 11 11 Bouéni 20 11 12 FC M’tsapéré 2 18 11

Promotion Honneur Nord

Pts Mj 1 Longoni 39 11 2 TC Majicavo 35 11 3 EM Bandraboua 35 11 4 Olympique Miréréni 34 11 5 Barakani 32 11 6 Kangani 27 11 7 Kavani 26 11 8 ASCW M’tsangamouji 22 11 9 Chembényumba 21 11 10 VS M’tsahara 19 11 11 MR Acoua 15 11 12 Tsingoni 14 11

Promotion Honneur Sud

Pts Mj 1 USC Poroani 31 10 2 Dembéni 31 11 3 Choungui 30 11 4 Chirongui 30 10 5 Kani-Kéli 29 11 6 USC Labattoir 26 10 7 USTN Bandrélé 25 11 8 Tsararano 23 10 9 M’ronabéja 23 11 10 FC Chiconi 22 10 11 FCM Tsoundzou 19 10 12 Mangajou 16 11

Promotion Ligue A

Pts Mj 1 ASDE Kawéni 39 11 2 Mahabou 35 11 3 Ylang Koungou 33 11 4 Espoir M’tsapéré 33 11 5 FCM Tsoundzou 32 11 6 Combani 32 11 7 FCM Koropa 32 11 8 Longoni 26 11 9 Pamandzi SC 24 11 10 Mamoudzou 21 11 11 Dzaoudzi/Labattoir 18 11 12 Trévani 14 11 13 Passamaïnty 13 10 14 Etoile Pamandzi 10 10

Promotion Ligue B

Pts Mj 1 AS Bandraboua 42 11 2 Bouyouni 39 11 3 AJ M’tsahara 35 10 4 M’tzamboro FC 32 11 5 Dzoumogné 30 11 6 M’tsangaboua 29 11

7 M’tsangadoua 8 M’liha 9 Etincelles Hamjago 10 FCS Hamjago 11 Handréma 12 ASCA M’tzamboro 13 VS M’tsahara 14 M’tsangamouji SC

28 24 23 23 19 14 13 13

Promotion Ligue C

11 11 11 10 10 11 10 11

Pts Mj 1 ASOE Chiconi 38 11 2 Bandrélé FC 36 11 3 Nyambadao 32 11 4 Iloni 32 11 5 Kahani 30 11 6 ASC Kawéni 29 11 7 Miréréni SC 25 11 8 AS Sada 24 11 9 UCS Sada 22 11 10 Vahibé 22 11 11 EM Bandraboua 19 11 12 Ouangani 18 11 13 Chirongui 16 10 14 Hapandzo 12 10

Promotion Ligue D

Pts Mj 1 FCS Hagnoundrou 39 11 2 Tsimkoura 37 11 3 ASN Bambo Ouest 35 11 4 Olympique Tsoundzou 33 11 5 Passi-Kéli 29 11 6 Kani-Bé 29 11 7 Dapani 27 11 8 VSS Hagnoundrou 25 11 9 MFC Poroani 25 11 10 M’tsamoudou 21 11 11 Moinatrindri 21 11 12 ASCE Miréréni 18 11 13 USTN Bandrélé 18 11 14 M’ramadoudou 18 11

Division Honneur Entreprise

Pts Mj 1 Colas 42 11 2 Sodifram 31 11 3 Mairie Mamoudzou 27 11 4 Tilt 26 11 5 Bama Service 26 10 6 Mayotte Air Service 26 11 7 EMCA 25 10 8 Tama 25 10 9 Asma 20 10 10 Conseil Général 19 11 11 CPS 17 10 12 Paf 10 10

Promotion Honneur Entreprise Pts Mj 1 Sim 38 11 2 Car Centre 37 11 3 Maison d’Arrêt 33 11 4 Mairie Pamandzi 29 10 5 Mairie M’tzamboro 28 11 6 Mairie Dzaoudzi/Labattoir 28 10 7 Mami 22 10 8 ATSCAF 21 10 9 La Poste 21 9 10 Deal 19 11 11 Mairie Chirongui 17 11 12 Mayco 13 10 13 Mairie Dembéni 12 11 14 Total 0 0

Division Honneur Féminine

Pts Mj 1 M’zouasia 29 8 2 Sada 23 8 3 Kani-Kéli 20 8 4 Labattoir 20 7 5 Miréréni 19 8 6 M’tsapéré 14 7 7 Chiconi 14 8 8 Bandrélé 11 8

Promotion Honneur Féminine Pts Mj 1 Devils Pamandzi 38 10

32 Mayotte Hebdo N° 802 • 06/2017 • www.mayottehebdo.com

2 RDN Acoua 3 Dzoumogné 4 EFF Hamjago 5 Malamani 6 Handréma 7 Kavani 8 FC Labattoir 9 ASCA M’tzamboro 10 Bouéni 11 FCM Tsoundzou 12 Dapani 13 Hapandzo

31 29 26 25 19 17 17 14 13 9 8 0

9 10 8 9 9 8 9 8 7 8 7 0

Programme

Division Honneur

8ème journée (match en retard), samedi 1er juillet à 15h30 ; Diables Noirs Combani-FC Koropa.

Division Honneur Territoriale

8ème journée (match en retard), samedi 1er juillet à 15h30 ; FSC Sohoa-UCS Sada à Kahani.

Promotion Honneur Sud

10ème journée (match en retard), samedi 1er juillet à 15h30 ; FC M’tsakandro Tsoundzou-USC Labattoir.

Promotion Ligue A

12ème journée, samedi 1er juillet à 15h30 ; Pamandzi SC-AS Rosador Passamaïnty. Dimanche 2 juillet à 15h30 ; Mahabou SC-ASDE Kawéni, FC M’tsakandroAS Comète Labattoir, FC Ylang Koungou-FC Koropa, Diables Noirs Combani-Espoir M’tsapéré, Trévani SC-Etoile Pamandzi, Enfants du Port Longoni-TCO Mamoudzou.

Promotion Ligue B

12ème journée, samedi 1er juillet ; ASJ Handréma-FC Shingabwé Hamjago à 13h, AJ M’tsahara-US M’tsangaboua à 15h30. Dimanche 2 juillet à 15h30 ; AS BandrabouaTchanga SC, M’tsanga 2000-M’tzamboro FC, Foudre 2000 Dzoumogné-Tonnerre du Nord Bouyouni, Etincelles Hamjago-Voulvavi Sports M’tsahara, ASC Abeilles M’tzamboroACSJ M’liha.

Promotion Ligue C

12ème journée, dimanche 2 juillet à 15h30 ; Etoile Hapandzo-AS Sada, Miréréni SC-Bandrélé FC, UCS SadaEnfants de Mayotte Bandraboua, Vahibé CO-ASO Espoir Chiconi, Maharavou Sport Chirongui-US Ouangani, AS Kahani-ASCEE Nyambadao, ASC Kawéni-Espérance Iloni.

Promotion Ligue D

12ème journée, AS N’dranavi Bambo Ouest-ASCE Miréréni, USTN Bandrélé-FC Kani-Bé, FC Sud Hagnoundrou-Makoulatsa FC, CS M’ramadoudou-US M’tsamoudou, ASJ Moinatrindri-RC Tsimkoura, Eclair du Sud Passi-Kéli-Olympique Tsoundzou, Lance Missile Dapani-VSS Hagnoundrou.

Promotion Honneur Féminine

12ème journée, dimanche 2 juillet à 16h30 ; EFF Hamjago-ASC Abeilles M’tzamboro, ASJ Handréma-FC Labattoir, Devils Pamandzi-US Kavani, FC M’tsakandroLance Missile Dapani, Racine du Nord Acoua-Miracle du Sud Bouéni.

Programme Basket-Ball Classements Prénationale Masculine

Pts Mj 1 Labattoir 34 18 2 Mamoudzou 34 18 3 M’tsapéré 31 18 4 JC Pamandzi 30 18 5 Kawéni 29 18 6 Kavani 28 18 7 Chiconi 22 18 8 Boboka 19 18 9 JA Pamandzi 16 18 10 Doujani 14 18

Le Vautour Club de Labattoir, champion de Mayotte 2016/2017.

Prénationale Féminine

Pts Mj 1 Labattoir 23 12 2 M’tsapéré 21 12 3 Iloni 20 12 4 Chiconi 19 12 5 M’gombani 16 12 6 Kavani 15 12 7 Kawéni 10 12 8 Mamoudzou 0 0 Le Vautour Club de Labattoir, champion de Mayotte 2016/2017.

Handball

Classements Prénationale Masculine

Pts Mj 1 Tsingoni 64 22 2 Combani 53 22 3 Tsimkoura 51 22 4 Acoua 49 22 5 Chiconi 47 22 6 Bouéni 44 22 7 M’tsangamouji 43 21 8 Sada 42 21 9 Kani-Kéli 36 22 10 Dzoumogné 35 22 11 Labattoir 32 22 12 Bandraboua 26 22 L’ASC Tsingoni, champion de Mayotte 2016/2017.

Prénationale Féminine

Pts Mj 1 Combani 62 22 2 Bouéni 62 22 3 Tsimkoura 56 22 4 Tsingoni 50 22 5 Sada 43 20 6 Kani-Kéli 43 22 7 Bandrélé 40 21 8 Passamaïnty 39 22 9 Dembéni 32 21 10 Chembényumba 30 22 11 Mamoudzou 29 22 12 Acoua 26 22 Le Combani Handball Club, champion de Mayotte 2016/2017.

Volley-Ball

Classements Régionale 1 Masculine

Pts Mj 1 M’tzamboro 38 14 2 Vahibé 31 14 3 M’tsapéré 23 14 4 M’tsangadoua 22 14 5 Petite Terre 21 14 6 Ouangani 19 14 7 Tsingoni 10 14 8 M’tsangamouji 4 14 Le Volley Club de Vahibé, champion de Mayotte 2016/2017.

Régionale 1 Féminine

Pts Mj 1 M’tsapéré 39 14 2 Kani-Bé 35 14 3 Petite Terre 26 14 4 Ouangani 23 14 5 M’tzamboro 16 14 6 Tsingoni 15 14 7 Sada 12 14 8 M’tsangamouji -3 14 Le All Stars de Petite Terre, champion de Mayotte 2016/2017.

Programme Rugby Classement Championnat à XV

Pts Mj 1 Mamoudzou 22 6 2 Petite Terre 13 6 3 Bouéni 5 6 Le Rugby Club de Mamoudzou, champion de Mayotte 2016/2017.


Annonces légAles Avis d’Appel à lA concurrence

Avis d’appel public à la concurrence pour un marché de prestations intellectuelles Pouvoir adjudicateur : Commune de M’tsangamouji représentée par Mr le Maire Mode de passation : La présente consultation est lancée selon la procédure adaptée définie à l’article 27 du Décret n° 2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics. Objet du marché : Mission de maitrise d’œuvre pour la rénovation, démolition et construction neuve pour l’école M’tsangamouji 1 (FRONT DE MER) Le but de l’opération est d’une part créer

un réfectoire et d’autre part assurer la rénovation de 6 salles de classe et des sanitaires pour l’école primaire M’tsangamouji 1. Ce qui permettrait l’amélioration des conditions d’enseignements, la restauration et offrirait un lieu plus cohérent pour l’école primaire de M’tsangamouji 1. Caractéristiques principales : Conducteur d’Opération : Le conducteur d’opération est : la Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement de Mayotte. Contrôleur Technique (CT) : Le contrôle technique sera attribué ultérieurement, le nom de l’entreprise ainsi que celui de la personne physique seront alors communiqués au MOE Coordination en matière de Sécurité et de Protection de la Santé des Travailleurs (CSPS) : La mission de coordination en matière de SPS sera attribuée ultérieurement, le nom de l’entreprise ainsi que celui de la personne physique seront alors communiqués au MOE Financement : Ce projet est porté par la mairie de M’tsangamouji dans le cadre de la Dotation

Spéciale de Construction et d’Équipement des Établissements Scolaires (DSCEES 2016-2017). Coût total maximum du projet (études et travaux) : 380 000€. Le délai global de paiement du règlement des comptes sera fixé à 30 jours. Variantes : Les variantes ne sont pas autorisées. Options : Sans objet. Critère de sélection des offres L’offre retenue sera l’offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères pondérés énoncés ci-dessous : • Prix : 60% • Technique : 40% Retrait des dossiers et demande d’informations : Les candidats sont invités à demander le dossier par mail à l’adresse suivante : dst@mairiedemtsangamouji.fr Remise des offres : Les plis seront déposés sous enveloppe contre remise d’un récépissé et porteront la mention suivante : Offre pour le marché de maîtrise d’œuvre relative : Mission de maitrise d’œuvre pour

la rénovation, démolition et construction neuve pour l’école M’tsangamouji 1 (FRONT DE MER) Nom du candidat ou des membres du groupement candidat (*) : « NE PAS OUVRIR avant la séance d’ouverture des plis » Elle devra être adressée par pli recommandé avec avis de réception postal ou remise contre récépissé à l’adresse ci-dessous. Elle devra parvenir à destination avant la date et l’heure indiquées dans la page de garde du présent règlement et devra contenir la candidature et l’offre complète en version papier et dématérialisée sur support USB/CD. Les candidats ne peuvent pas transmettre leurs documents par voie électronique Date limite de réception des offres : La date limite de réception des offres est fixée au 11/07/2017 à 16h00. Adresse où elles doivent être transmises : Mairie de M’tsangamouji 1 place de l’hôtel de ville 97650 M’tsangamouji Date d’envoi de l’avis d’appel à la concurrence à la publication : le 27/06/2017

Avis d’Appel à lA concurrence

Avis d’appel public à la concurrence pour un marché de prestations intellectuelles Pouvoir adjudicateur : Commune de M’tsangamouji représentée par Mr le Maire Mode de passation : La présente consultation est lancée selon la procédure adaptée définie à l’article 27 du Décret n° 2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics. Objet du marché : Mission de maitrise d’œuvre pour la rénovation, démolition et construction neuve pour l’école M’tsangamouji 2 (AHAMADA SOUFFOU) Le but de l’opération est d’une part, démolir un bâtiment contenant deux salles

de classes pour créer un bâtiment comprenant deux salles de classe et un réfectoire, d’autre part assurer la rénovation de 4 salles de classe et des sanitaires pour l’école primaire M’tsangamouji 2. Ce qui permettrait l’amélioration des conditions d’enseignements, la restauration et offrirait un lieu plus cohérent pour l’école primaire de M’tsangamouji 2. Caractéristiques principales : Conducteur d’Opération : Le conducteur d’opération est : la Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement de Mayotte. Contrôleur Technique (CT) : Le contrôle technique sera attribué ultérieurement, le nom de l’entreprise ainsi que celui de la personne physique seront alors communiqués au MOE Coordination en matière de Sécurité et de Protection de la Santé des Travailleurs (CSPS) : La mission de coordination en matière de SPS sera attribuée ultérieurement, le nom de l’entreprise ainsi que celui de la personne physique seront alors communiqués au MOE Financement : Ce projet est porté par la mairie de

M’tsangamouji dans le cadre de la Dotation Spéciale de Construction et d’Équipement des Établissements Scolaires (DSCEES 2016-2017). Coût total maximum du projet (études et travaux) : 720 000€. Le délai global de paiement du règlement des comptes sera fixé à 30 jours. Variantes : Les variantes ne sont pas autorisées. Options : Sans objet. Critère de sélection des offres L’offre retenue sera l’offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères pondérés énoncés ci-dessous : • Prix : 60% • Technique : 40% Retrait des dossiers et demande d’informations : Les candidats sont invités à demander le dossier par mail à l’adresse suivante : dst@mairiedemtsangamouji.fr Remise des offres : Les plis seront déposés sous enveloppe contre remise d’un récépissé et porteront la mention suivante : Offre pour le marché de maîtrise d’œuvre relative : Mission de maitrise d’œuvre pour

la rénovation, démolition et construction neuve pour l’école M’tsangamouji 2 (AHAMADA SOUFFOU) Nom du candidat ou des membres du groupement candidat (*) : « NE PAS OUVRIR avant la séance d’ouverture des plis » Elle devra être adressée par pli recommandé avec avis de réception postal ou remise contre récépissé à l’adresse ci-dessous. Elle devra parvenir à destination avant la date et l’heure indiquées dans la page de garde du présent règlement et devra contenir la candidature et l’offre complète en version papier et dématérialisée sur support USB/CD. Les candidats ne peuvent pas transmettre leurs documents par voie électronique Date limite de réception des offres : La date limite de réception des offres est fixée au 11/07/2017 à 16h00. Adresse où elles doivent être transmises : Mairie de M’tsangamouji 1 place de l’hôtel de ville 97650 M’tsangamouji Date d’envoi de l’avis d’appel à la concurrence à la publication : le 27/06/2017

Avis d’Appel public à lA concurrence

Annonce légAle

2 OBJET DU MARCHE : Accord-cadre par lémission de bons de commande relatif à lexécution des prestations de maintenance préventive et corrective des installations incendie et intrusion des sites des FAZSOI à MAYOTTE (976). 3 CONDITIONS DE PARTICIPATION : Ladministration met à la disposition des entreprises le portail www.marches-publics.gouv.fr pour le téléchargement du dossier, et la remise dématérialisée des plis (candidatures et offres). Cependant, chaque candidat reste libre de choisir le mode de transmission papier par voie postale (ou par porteur). Personne physique chargée du téléchargement : Maître douvrage. Référence du dossier pour téléchargement : 11RN17 Justifications à produire quant aux qualités et capacités du candidat : la lettre de candidature (ou DC1) disponible sur le site www.minefe.gouv.fr , ou équivalent. La déclaration du candidat (ou DC2) disponible sur le site www.minefe.gouv.fr , ou équivalent. 4 CRITERES DATTRIBUTION : Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères

RACHAT DE SARL ECOLO CAR WASH SARL au capital de 3000 euros Siège social : 10 rue CCT3 MSAKOUANI BP 177 97605 PASSAMAINTY

Entité publique : MINDEF - Ministère de la Défense Entité d’Achat : DID SDS - Direction d’infrastructure de la défense de SaintDenis - DID Saint Denis Intitulé de la consultation : Accordcadre par lémission de bons de commande relatif à lexécution des prestations de maintenance préventive et corrective des installations incendie et intrusion des sites des FAZSOI à M Objet de la consultation : SERVICES 1 - I D E N T I F I C AT I O N D E LORGANISME QUI PASSE LE MARCHE : SERVICE DINFRASTRUCTURE DE LA DEFENSE DIRECTION DINFRASTRUCTURE DE LA DEFENSE DE SAINT DENIS Adresse postale : Caserne Lambert Avenue du chef de BTN Lambert BP 67709 - 97804 SAINT-DENIS CEDEX 9 Tél : 02 62 93 55 48 - Fax : 02 62 93 31 92 courriel : sam.didsds@gmail.com site de téléchargement : www.marches-publics.gouv.fr

de larticle 7 du règlement de consultation énoncés avec leur pondération. 5 TYPE DE PROCEDURE : Conformément aux articles 27, 34, 78 et 80 du décret des Marchés Publics. 6 DATE LIMITE DE RECEPTION DES OFFRES : 20 juillet 2017 à 12 h00 (heure locale) 7 DATE DENVOI DU PRESENT AVIS : 26/06/2017 Référence consultation : 11RN17 Type de procédure : Procédure adaptée > 90 000 Date de mise en ligne : Date et heure limite de remise des plis : 20/07/2017 12:00 Nombres de justificatifs de publication à renvoyer à la collectivité : Coordonnées de l’annonceur : Nom : mayotte hebdo Adresse électronique : soldat@mayottehebdo.com Adresse électronique d’Accusé de réception : sam.didsds@gmail.com Télécopieur : 02.62.93.31.92 Informations de facturation : Direction d’Infrastructure de la Défense de Saint-Denis Quartier Reydellet - 97709 SAINT DENIS MESSAG CEDEX 9

Objet : Lavage automobile, rénovation automobile, distribution de produit d’entretien automobile à l’attention des particuliers et des entreprises. Durée : 99 ans, à compter de son immatriculation au RCS de Mamoudzou. Gérant : Mme USSEREAU Chamsia, née AHMED, demeurant 10 rue CCT3 MSAKOUANI BP 177 - 97605 PASSAMAINTY, a été nommée en qualité de gérante. Signale le changement de propriétaire de la société ECOLO CAR WASH rachetée par Mr MOUSSA Zakaria et Mme RIZIKI Anrifia, avec un nouveau siège social Bambo-Est 97660 BANDRELÉ à la date du 21 Juin 2017. Mention se ra faite au RCS de Mamoudzou. Pour avis

27 mai 2016 • mayotte Hebdo N°N°802 751 43 www.mayottehebdo.com • 06/2017 • Mayotte Hebdo • 33


HebdomAdAire d’informAtion générAle Edité par la SARL Somapresse au capital de 20 000 euros 7, rue Salamani - Cavani M’tsapéré BP 60 - 97600 Mamoudzou Tél. : 0269 61 20 04 Fax : 0269 60 35 90 contact@mayotte.hebdo.com directeur de lA publicAtion Laurent Canavate canavate.laurent@mayottehebdo.com directeur de lA rédAction Mohamed El Mounir dit “Soldat” soldat@mayottehebdo.com 0269 61 20 04 - 69 13 38 rédActeur en cHef Olivier Loyens rédActeur en cHef Adjoint Geoffroy Vauthier journAlistes Ichirac Mahafidhou Gauthier Dupraz Grégoire Nakachdjian Ornella Lamberti Houdah Madjid Lucas Philippe (stagiaire) Omar Houmadi (stagiaire) Nastazia Noudjoum (stagiaire) correspondAnts HZK - (Moroni) grApHistes/mAquettistes Olivier Baron, Franco di Sangro, Grégoire Nakachdjian commerciAux Cédric Denaud, Murielle Turlan comptAbilité Nathalie Gauthier comptabilite@mayottehebdo.com première pArution Vendredi 31 mars 2000 ISSN : 1288 - 1716 RCS : n° 9757/2000 N° de Siret : 024 061 970 000 18 N°CPPAP : 0121 I 92960 impression Imprimah - 0269 61 22 18 distribution CEM - Tél. : 0269 61 32 52 site internet www.mayottehebdo.com renseignements contact@mayottehebdo.com Tél. : 0269 61 20 04

points de vente - mAmoudZou et sA péripHérie Maisons des Livres Shopi (Mariage) Graine de sésame Pâtisserie Tropicale Shopi (Passamainty) Hodi (Passamaïnty) Aux Gourmandises (Caribou) Shopi (rue du Commerce) Agora (Hauts du Jardin du Collège) Total Passamainty Kawéni Jumbo Score - Sodifram (Kawéni) Hyper Discount - (3 Vallées) Shopi (3 Vallées) - Maison des Livres City Snack 101 - Station Total - petite terre Boutik’Air - Score (Labattoir) Shopi Pamandzi - en brousse bandrélé Sodifram chiconi Sodicash sada Boulangerie au Croustillant chirongui Librairie papeterie au Fil du Kalame Comptoir du Sud - Sodicash (Malamani) combani DLG - Sodicash - Score dembéni Marziki - Hodi

Selon l’arrêté préfectoral n°2016 – 22392 du 21 décembre 2016 établissant la liste des journaux susceptibles de recevoir les annonces judiciaires et légales, sur la base de la ligne de référence comportant 40 signes espace compris composés en corps 8 informatique le tarif est fixé à 5,42 euros pour l’année 2017.

Annonces légAles Monsieur le Bâtonnier Henri BOITARD Avocat à la Cour – Ancien Bâtonnier SAINT DENIS (97400) – 45, rue du Général de Gaulle Tél : 02 62 21 87 76 Fax : 02 62 20 09 59 SAINT PIERRE (97410) 20 bis, Rue Archambaud Tél : 02 62 96 19 05 Fax : 02 62 96 19 06 MAMOUDZOU (97600) - 6 Résidence Bellecombe – Les 3 Vallées Tél : 06 39 69 96 90 Fax : 02 69 64 02 41

affectation hypothécaire toutes constructions, même si elles n’ont pas été spécialement indiquées dans la désignation qui suit, toutes additions, améliorations ou encore constructions nouvelles qui pourraient être faites, comme toutes dépendances, sans aucune exception ni réserve, et notamment tous immeubles par destination et, en particulier, tout matériel pouvant avoir le caractère d’immeuble par destination.

Avocat plaidant

Ledit bien ayant été affecté en garantie par la caution hypothécaire.

Maître Marjane GHAEM Avocat au Barreau de Mamoudzou MAMOUDZOU (97600) - 6 Résidence Bellecombe – Les 3 Vallées Tél : 06 39 69 96 90 Fax : 02 69 64 02 41

II/ LE DROIT AU BAIL A CONSTRUCTION sur ledit terrain sis sur la commune de BOUENI, lieudit Village de Boueni, cadastré section AR 342 d’une contenance de 04a 19ca.

Avocat postulant

Sur la mise à prix de : 200 000,00 EUROS OUTRE LES CHARGES.

AVIS DE VENTE AUX ENCHERES Il sera procédé le LUNDI 21 AOUT 2017 A PARTIR DE 10 HEURES A l’audience du Juge de l’Exécution du Tribunal de Grande Instance de MAMOUDZOU (MAYOTTE) au Palais de Justice, Immeuble BRED, Route Nationale de Kawéni, 97600 MAMOUDZOU, à la vente aux enchères publiques au plus offrant et dernier enchérisseur, de : DESIGNATION : - En un seul lot : Sur le territoire de la Commune de BOUENI, I/ Une parcelle de terrain située à MZOUAZIA (MAYOTTE), Commune de BOUENI, cadastrée : Section N° Lieudit Contenance AR 342 Village de MZOUAZIA 04a 19ca Immatriculée sur les registres de la Conservation de la Conservation de la Propriété Foncière de MAMOUDZOU (MAYOTTE) sous les références suivantes : Titre foncier : 9510-DO Propriété dite : ALI HADHURI Ensemble le droit au bail et à la construction édifiée. Ledit droit au bail à construction a été immatriculé le 10 juillet 2006 sous le n° 12005DO, propriété dite « ALI HADHURI BAIL ».

Les visites du bien saisi auront lieu sur rendez-vous dans la quinzaine précédent la vente avec le concours de la SCP Alain MERLE, Huissiers de Justice à MAMOUDZOU (Tél : 02 69 62 17 33) dont il conviendra de se rapprocher. Les enchères ne pourront être portées que par ministère d’avocat inscrit au Barreau de MAMOUDZOU. Pour tous renseignements, s’adresser à Maître Marjane GHAEM, à Monsieur le Bâtonnier Henri BOITARD, Avocats, à tous les avocats inscrits au Barreau de MAMOUDZOU (MAYOTTE) et au greffe du Tribunal de Grande Instance de MAMOUDZOU où le cahier des conditions de vente est déposé (RG N° 14/00010). Mamoudzou, le 26 juin 2017 Maître Marjane GHAEM m SPV DZOUMOGNE Société par actions simplifiée au capital de 2 740 100 € Siège social : rue de la Mangrove, ZI, KAWENI, 97600 MAMOUDZOU RCS MAMOUDZOU 812 193 969

Suivant PV de l’AGE du 30 mai 2017, la collectivité des associés prend acte de la démis-sion de la société COREXSOLAR INTERNATIONAL en sa qualité de Président à compter de ce jour et décide de nommer immédiatement la société VOLTA PARTICIPATIONS, SARL au capital de 825 000 € ayant son siège social 30, Avenue Bosquet 75007 PARIS immatriculée au RCS Et ayant fait l’objet d’un plan dressé par un Paris sous le n° 519 854 350 représentée par géomètre assermenté à la suite d’un pro- son Gérant Monsieur Pierrick MORIER, en cès-verbal en date du 19 novembre 2001. qualité de Président. Pour avis Etant précisé que sont compris dans cette m Ainsi au surplus que cette parcelle se poursuit et comporte, avec toutes ses aisances, dépendances et immeubles par destination, servitudes et mitoyennetés, tous droits et facultés quelconques, sans exception ni réserve.

Avis de constitution Avis est donné de la constitution de la Société Interprofessionnelle de Soins Ambulatoires (SISA), «Maison de Santé Pluri Professionnelle du Jardin Créole» sous le sigle « MSPP Jardin Créole» au capital de 3000 euros. Siège social : Résidence Jardin Créole Bat A. RN197 600 MAMOUDZOU Objet : Créer un réseau de soins primaire centré sur les patients - Améliorer l’offre de soins locale par la coordination synergique des acteurs de soins médicaux et sociaux Améliorer la qualité des soins par une amélioration partagée des savoirs professionnels - Améliorer la promotion de la santé sur le secteur de population concernée par une communication adaptée et homogène - Favoriser une formation des professionnels de santé et une formation interprofessionnelle - Assurer une coordination « ville-hôpital» pour favoriser le retour à domicile des patients. Durée : 99 ans à compter de l’immatriculation au registre du commerce et des sociétés de MAMOUDZOU. Gérants : Docteur Martine EUTROPE Madame Nassabia IBRAHIM - Madame Mary-Ame MLAMALI - Madame Nadhuimati OMAR - Monsieur Thibault ROUCHON - Madame Naïma SAID nommés pour une durée indéterminée. Le représentant : Docteur Martine EUTROPE. Pour avis m AVIS DE CONSTITUTION EURL SAANDI SERVICES Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) au capital de : 500 € Siège social : Quartier Bilambou – Route de la Mairie – 97670 CHICONI RCS MAMOUDZOU Aux termes d’un acte sous seing privé en date du 12 avril 2017 à Chiconi, il a été constitué une société Unipersonnelle à Responsabilité Limitée présentant les caractéristiques suivantes : Dénomination : EURL SAANDI SERVICES Siège : Quartier Bilambou – Route de la Mairie – 97670 Chiconi Objet : La société a pour objet, en France comme à l’étranger : - Toutes prestations de gestions, conseils et de services auprès de toutes entreprises quelque soit leur domaine d’action, des particuliers et de tout organisme public ou para public quelle qu’en soit la struc-ture juridique, Durée : 99 ans Capital : 500 € Gérance : SAANDI Ridjali demeurant : Quartier Madina – 97670 CHICONI Pour avis

Publiez vos annonces légales et vos appels d’offres chaque vendredi dans Mayotte hebdo. secretariat@mayottehebdo.com

34 Mayotte Hebdo N° 802 • 06/2017 • www.mayottehebdo.com



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