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HÀ NÔI

Entre les eaux, un nouveau territoire pour habiter la métropole

Bricheux Maxime et Doumerc Rachel Bichat Jean-Marc et Ferrand Rémi PFE Projet urbain, Juillet 2017 Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Normandie



Après une année passée à Hà Nôi, après un temps à observer, questionner puis intégrer la ville, une fois passé le dépaysement de l’arrivée, nous commencions à nous sentir chez nous, avec de nouveaux repères. Cette expérience du voyage était le temps pour dépasser le familier, pour appréhender de nouvelles formes d’habiter et de vivre ensemble, dans une ville partagée entre la modernité asiatique et la vie traditionnelle, entre la nouvelle génération et celle des parents et grands-parents. Il nous semblait que tout était là du dépaysement, visible dans la singularité de l’espace public, dans la rue, autour des lacs, au marché, dans les temples... A l’heure du changement engagé par la métropolisation rapide de la ville, nous souhaitions dépasser le constat qui nous habitait de voir la ville nouvelle faire table rase de celle passée plutôt que de s’y intégrer et de voir dans l’arrivée des firmes multinationales, l’amoindrissement de l’authenticité culturelle qui nous permettait justement de voyager et d’apprendre de l’étranger. Par les recherches menées, les relevés, les témoignages et notre pratique urbaine, nous voulions comprendre les dynamiques de transformations qui fragilisent l’identité vietnamienne et cerner les enjeux de la ville afin de formuler des hypothèses de ce que pourrait être l’urbanité de demain : d’une ville à la fois métropolitaine et vietnamienne. Notre regard s’est posé sur un territoire d’enjeux que nous pratiquions et aimions, un non-lieu pour la ville, un espace de respiration et de prise de distance face à la folie urbaine de cette métropole grandissante. Ce territoire entre les eaux s’adosse à la ville et constitue un bord de fleuve. Aujourd’hui au centre de la métropole ce territoire doit s’ouvrir à la ville afin d’être révélée à ses habitants. Réveler ce lieu signifie pour nous maintenir ses qualités spécifiques, en s’intégrant à la ville déjà installée, celle fabriquée par ceux qui y vivent.

Quelle urbanité pour les berges du fleuve Rouge au sein de la ville de Hà Nôi ?

I – HÀ NÔI, UNE VILLE DE CONTRASTES II – UN TERRITOIRE FLUVIAL EN MARGE III – RÉVÉLER LE TERRITOIRE FLUVIAL À LA VILLE IV – LES FIGURES DE L’HABITER HANOIEN V – TROIS FORMES D’HABITER LE TERRITOIRE FLUVIAL

Hà Nôi : « la ville entre les fleuves » en vietnamien



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I – HÀ NÔI, UNE VILLE DE CONTRASTES En prise avec les dynamiques de mondialisation et les transformations qui affectent les pays asiatiques, Hà Nôi est depuis la période du đổi mới (libéralisation économique) une ville de contrastes : entre société agraire, artisanale et industrielle, entre société villageoise et urbaine et entre communisme et libéralisme. Ces contrastes sont présents partout au Vietnam et témoignent des changements profonds et rapides de sa société pendant des années tenue par un régime communiste puissant primant le groupe plutôt que l’individu et la propriété collective plutôt que la propriété privée. Aujourd’hui, la ville commerçante devient un lieu attractif de services et de consommation, symbole de modernité que les vietnamiens des campagnes idéalisent derrière leurs écrans de télévisions. Le pays s’urbanise et les campagnes sont quittées par la jeune génération qui espère trouver en ville un avenir hors des champs et pour les enfants un niveau d’étude suffisant leur assurant une autonomie financière par rapport à la famille. Le phénomène d’exode rural touche toutes les grandes villes vietnamiennes dont Hà nôi qui en 35 ans a gagné 7 millions d’habitants pour 3328 km² et espère d’ici 2020 compter 3 millions d’individus supplémentaires. Pour répondre à cette arrivée massive, la ville est planifiée et sectorisée avec comme principaux axes de développement ; les réseaux de transports (routiers et commun) et le parc immobilier des nouveaux quartiers. Une ville hydraulique « Hanoï est d’abord le résultat d’un équilibre instable et fragile entre la terre et l’eau, illustrant un mythe de fondation souvent renouvelé du combat maîtrisé entre ces deux éléments pour que l’homme puisse survivre.» Clément Pierre, Hanoï le cycle des métamorphoses, 2001 L’armature de la ville témoigne de la nécessité de maîtriser le fleuve Rouge aux contours instables et aux crues imprévisibles afin d’en tirer les avantages. Les aménagements hydrauliques (digues, canaux, lacs) qui furent nécessaires à la domestication du fleuve sont les traces et les tracés d’une aventure de plus de deux millénaires qui permis aux hanoiens de vivre avec lui et autour de lui. Les lacs au sein de la ville sont de véritables espaces publics autour desquels les hanoiens se rassemblent, s’exercent ou méditent mais également se nourrissent grâce à leur exploitation (pêche, aquaculture, agriculture). Pourtant dans l’expansion urbaine actuelle, cette structure hydraulique, indispensable à l’existence de la ville, est fragilisée et progressivement remblayée. Un réseau d’espaces agricoles fluviaux Autour du fleuve, contenu par des digues, le territoire fluvial constitue un réseau d’espaces agricoles. Largement exploité, ce dernier permet de nourrir en partie la ville et constitue une frange de l’économie urbaine à travers ses marchés et ses vendeurs ambulants pour qui l’agriculture est un revenu, un moyen de subsistance ou un tremplin à l’exode rural. Longtemps, la ville s’est adossée au fleuve Rouge et il reste dans les esprits des anciens un territoire dangereux, caché et contenu par de hautes digues. Cependant, dans la métropole étendue, le fleuve au centre de la ville dense trouve son sens ; déjà comme un espace de respiration et de rapport au grand paysage, puis comme un espace agricole à préserver, à valoriser et à redéfinir.


Une métropole en pleine expansion Pour répondre à la demande croissante de logement, la ville charge les investisseurs vietnamiens et étrangers de construire le parc immobilier. Cependant, concevoir la ville à profit avec des modèles apposés n’est pas sans poser de problèmes. Aujourd’hui, certaines tranches sociales sont oubliées dans la ville nouvelle, alors que la qualité de la ville ancienne repose sur sa mixité sociale qu’elle articule autour des espaces publics. A présent seules les personnes riches peuvent accéder aux nouveaux logements. Pourtant on habite au Vietnam collectivement. Ici l’héritage communiste est fort et qualifie le vivre ensemble autour de lieux qui sont, dans la ville nouvelle, pensés comme privés et dédiés à la consommation. On habite à Hanoï comme dans un grand village, une grande famille, premièrement celle de la cellule familiale où cohabitent plusieurs générations et plus largement avec le voisinage et les gens du quartier que l’on retrouve dans la rue, au café, autour du lac ou au marché. Si le modèle familial est bousculé et que les jeunes générations souhaitent s’émanciper de la famille intergénérationnelle, il ne faut pas bannir ce mode d’habiter qui existe encore mais penser son intégration et rendre sa transformation possible. Enfin l’architecture développée ne peut oublier que construire à Hà Nôi est construire avec son climat humide et tropical. Cette question ne peut se résoudre à l’utilisation de systèmes d’air conditionnés. Construire l’habiter de demain c’est offrir des logements modernes et flexibles permettant la mixité sociale à travers des logements dédiés à toutes les catégories sociales et également des espaces publics supports du lien social d’une famille choisie ; celle du quartier où l’on décidera d’habiter. Une mégapole connectée et désengorgée Pour assurer le bon fonctionnement de cette aire urbaine large et dense, la ville développe les infrastructures routières et un réseau de transport en commun efficace afin de désengorger le trafic automobile et l’espace public d’une ville conçue pour les deux roues (le stationnement occupe de plus en plus l’espace public). Autrefois, on se déplaçait à pied ou en vélo, aujourd’hui toutes les familles disposent d’une moto et se déplacement principalement de cette manière (5,3 millions de motos à Hà Nôi). De plus, les vietnamiens voient dans l’acquisition de la voiture une manière sécurisante et confortable de se déplacer et un gage de réussite sociale. Le parc automobile est en forte progression puisque chaque année sa vente augmente de 17%. La ville de demain doit encourager l’utilisation du transport en commun par ses habitants, qui ne représente que 10% des déplacements actuels, afin qu’ils puissent bénéficier d’un réseau bien connecté et rapide. Pour autant, la ville ne peut pas exclure le véhicule personnel qui est devenu un objet d’autonomie. Il faut repenser le stationnement pour chaque famille afin que celui-ci ne vienne pas perturber la qualité de l’espace de sociabilité lié au sol.


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II – UN TERRITOIRE FLUVIAL EN MARGE

Au pied du centre-ville, entre le pont Chương Dương et le nouveau pont Nhật Tân, se construit de manière rapide et incontrôlée une ville linéaire et dense aux limites indéfinies et soumises aux risques d’inondations. Compris entre les deux grandes entités paysagères hydrauliques de Hà Nội, que sont le lac de l’ouest et le fleuve Rouge, le territoire fluvial constitue un espace fertile pour l’agriculture; grâce aux crues annuelles qui déposent les alluvions du fleuve. Fortement exploité, ce territoire est découpé entre des grandes parcelles agricoles de rente (arboriculture et floriculture) qui dessinent un motif en lanières et des petites parcelles maraîchères pour les habitants du bord de fleuve. Les produits sont vendus quotidiennement dans les marchés du quartier par les vendeurs ambulants et la nuit dans les marchés de gros ; celui aux fleurs et celui Long Biên. Pourtant, depuis 2003 la population a presque triplé, diminuant de moitié la surface exploitée de cette pièce de campagne qui reste peu contrôlée et où le prix du terrain est le moins cher de la ville. Bien que proche du centre de Hà Nội grâce à la route digue à laquelle elle s’accroche, la ville linéaire reste isolée par cette infrastructure qui est à la fois un lien et une fracture. Elle porte un réseau routier et un réseau de transports en commun qui desservent la ville linéaire par les portes de la route digue. Pourtant, l’infrastructure limite le rapport de la ville à son fleuve et marque la dualité entre deux aires. Celle lacustre et métropolitaine avec ses grands hôtels, cafés et restaurants, ses lieux touristiques et son architecture coloniale et occidentalisée du quartier des expatriés; et celle fluviale et informelle majoritairement résidentielle et agricole qui s’est construite rapidement et qui accueille de nombreux arrivants des campagnes mais aussi des hanoiens qui voient dans ce lieu les qualités du village.


PARC AGRAIRE agriculture de rente agriculture maraichère promenade

EXPANSION URBAINE

monuments façade continue sur le boulevard commercial façade poreuse sur le grand paysage axes transversaux à renforcer

TRANPORT

arrêt de tram arrêt de train - métro arrêt de bus embarcadère

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PROJET

III – RÉVÉLER LE TERRITOIRE FLUVIAL À LA VILLE

L’enjeu de ce territoire fluvial est d’être révélé et unifié à la ville. Premièrement en construisant une nouvelle digue, pour protéger la ville informelle des inondations et le grand paysage fluvial de la ville qui empiète petit à petit sur la rive agricole du fleuve Rouge. Deuxièmement en connectant ce morceau de territoire au reste de la ville par renforcement de ses axes transversaux. Troisièmement en valorisant et en préservant l’espace agricole fluvial grâce à la mise en place d’un parc agraire qui maintiendra l’activité agricole et la spécificité du sol tout en permettant aux hanoiens de profiter d’un parc urbain. Enfin, en qualifiant les bords ; d’une part suturer la ville au territoire fluvial en requalifiant l’ancienne digue, et d’autre part en définissant la nouvelle façade de la rive du fleuve. Au sein de ce vaste territoire, nous développons un axe stratégique à connecter au fleuve. Cet axe est structuré par des tracés métropolitains historiques qui accrochent des monuments et des repères majeurs de la ville (la citadelle, le lac de l’ouest, la pagode Trấn Quốc, l’hôtel Sofitel…) interrompus par la route digue. Ils sont les supports de connexions à poursuivre pour lier la ville au grand paysage fluvial agricole. De plus, les bords de ce quartier hors-digue sont indéfinis. Du côté de la route-digue, des grandes emprises sportives et des terrains vagues sont présents et forment une façade discontinue sur cet axe routier majeur, du côté fleuve une zone bâtie irrégulière empiète progressivement sur l’espace agricole. Ces franges sont donc à qualifier, à définir et à délimiter. Enfin, le tissu de la ville spontanée et dense est un modèle fabriqué par ses habitants pour répondre à la ville dense qu’il faut préserver et requalifier. L’objectif est de trouver des voies principales continues reliant longitudinalement les différents quartiers de la ville linéaire. Il est aussi de créer des espaces publics dans cette densité parfois trop importante afin d’offrir des espaces de respiration aux habitants et ainsi proposer une nouvelle forme de densité bâtie en réponse à ce vide créé. Pour renforcer les qualités du tissus présents ; nous réemployons les grandes figures parfois isolées ou inappropriées en usage pour former des événements, des repères pour le quartier.



IV – LES FIGURES DE L’HABITER HANOIEN

« De fait, pour nous, ‘habiter’ signifie ouvrir un parasol appelé ‘toit’ pour poser une pièce d’ombre au sol, et établir notre demeure dans cette pénombre. Bien sûr, les maisons occidentales aussi ont un toit, mais il est là pour protéger de la pluie plus que pour faire écran à la lumière du soleil, et on sent bien à leur allure extérieure qu’en occident les maisons sont conçues pour faire le moins d’ombre et rendre l’intérieur le plus lumineux possible. Si le toit japonais est un parapluie, le toit occidental n’est qu’un chapeau. Et encore, tout juste une casquette, avec des bords réduits pour recevoir les rayons du soleil le plus directement possible sous l’avant-toit. » TANIZAKI Junichiro, L’éloge de l’ombre, 1933 Le tissu de la ville profonde se construit dans l’épaisseur, dans la transition progressive du public au privé, de la lumière à l’ombre, de la ville à la famille et inversement. Ces imbrications d’échelles se manifestent par une hiérarchie du réseau viaire, qui est, dans ces quartiers denses, un réseau d’espaces publics à différentes échelles; du boulevard urbain, à la rue commerçante, à la ruelle, à l’allée, à la cour commune… Ces voies sont des espaces de rencontres et d’échanges, des extensions de son chez-soi qui se rapportent à des unités villageoises, matrices de liens sociaux entre les habitants du quartier. La maison-tube est l’entité de ce tissu dense. Ce logement individuel est une maison étroite, profonde, haute et traversante, ou circulent l’air entre les deux murs de refends qui la structurent. Cette forme d’habiter est intéressante dans son rapport privilégié à la rue, dans sa profondeur qui instaure une limite épaisse entre le public de la rue et l’intime de l’espace privé et dans sa modularité (les habitants ajoutent un étage en fonction des besoins familiaux). Le KTT est une figure importante de l’habiter de Hà Nôi. Construits sous le gouvernement communiste des années 1960, ces grands ensembles collectifs témoignent de la capacité des vietnamiens d’adapter l’habitat et l’organisation du logement à leur besoin. Aujourd’hui, les bâtiments initiaux ont hybridé et se sont ‘vietnamisés’ par l’action des résidents à travers des appropriations habitantes importantes. Ces appropriations par adjonction de pièces répondent non seulement au manque d’espace mais également au changement de la société. En définitif, on retrouve les qualités de profondeur de la maison-tube et les qualités sociales du tissu urbain spontané dans les espaces communs et les coursives généreuses. Ces espaces dans leur usages prolongent l’intérieur du logement et révèlent le caractère rural des habitant qui continue de cultiver dans des pots de quoi se nourrir. Les nouveaux quartiers de logements sont une nouvelle forme d’habiter de la ville métropolitaine et mondialisée. Ces grands ensembles se constituent de hautes tours construites, le plus souvent, par destruction du tissu bâti existant et situées le long des axes routiers majeurs de la ville. Ils s’adressent à la population aisée de Hà Nôi et fonctionnent indépendamment du reste de la ville par les nombreux services proposés au sein de leur enceinte (école, supermarché...). L’espace au sol est privatisé, contrôlé et aseptisé et isolé par rapport au contexte environnant. A l’intérieur, les logements sont standardisés et proposent un espace réduit à une cellule familiale mono-générationnelle. Il est important de comprendre l’habiter hanoien afin de conserver, retranscrire et réinterpréter ses caractéristiques spécifiques.




V – TROIS FORMES D’HABITER LE TERRITOIRE FLUVIAL Alors imaginons l’urbanité du bord de fleuve, redéfinissons l’urbanité du bord de la ville, dans son interface avec celle-ci et dans son nouveau lien avec le grand paysage fluvial ; le tout en proposant un foncier qui s’adapte au contexte, aux habitants et à la ville qui émerge. D’un côté, la route-digue est requalifiée en boulevard commerçant et accueille une ligne de tramway ; de l’autre, la berge du fleuve est qualifiée et limitée par une digue paysagère habitée support de lien au paysage fluvial et agricole. Ces deux bords proposent d’un côté une mixité commerciale, du petit commerce type échoppes traditionnelles, à la moyenne et grande surface commerciale, mêlée à du logement ; de l’autre une mixité sociale, avec des grands ensembles collectifs répondants au grand paysage pour les exploitants agricoles du parc agraire et les citadins aisés. Cette logique de bords s’accompagne d’un travail interne de requalification du tissu dense et spontané de cette ville linéaire en améliorant le réseau viaire, en instaurant des espaces de respirations et en proposant une nouvelle densité de logements sous la forme de maisons-tube superposées. Cette nouvelle urbanité dense, constituée par ces diverses formes bâties, vient alors révéler et préserver durablement le territoire fluvial et ainsi s’inclure dans la métropole du Hà Nôi de demain.


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SITES INTERNET _IMV - institut des métiers de la ville (http://imv-hanoi.com/) _Cartographies et photographies anciennes (http://belleindochine.free.fr/sommaire.htm)


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