BasketNews 601

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l’hebdo du basketball

JEUDI 26 avril 2012 - N°601

Mirotic… Kirilenko… Nancy… Jomby… Daniels… Bourges… Poitiers… Bordeaux… Serrano… Lawson

PLAYOFFS NBA PAS DE FAVORI ?

FINAL FOUR EUROCHALLENGE

LE GRAND SOIR DE CHALON www.basketnews.net Hervé Bellenger/IS

M 03252 - 601 - F: 3,00 E

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BasketNews n°601 - jeudi 26 avril 2012


02

médias

Autour du terrain Télévision Jeudi 26 avril 01h00 Ma Chaîne Sport Indiana – Chicago (NBA) 03h30 Ma Chaîne Sport New-York – LA Clippers (NBA) 06h00 Ma Chaîne Sport Tribune NBA (rediff.) 07h00 Ma Chaîne Sport Indiana – Chicago (NBA, rediff.) 08h45 Ma Chaîne Sport New-York – LA Clippers (NBA, rediff.) 15h30 Ma Chaîne Sport Tribune NBA (rediff.)

18h15 Ma Chaîne Sport New-York – LA Clippers (NBA, rediff.) 19h55 Sport+

Barcelone – Vitoria (Espagne)

20h35 Direct Star

NBA Day by Day

Vendredi 27 avril 01h30 Ma Chaîne Sport NBA Mag 02h00 Ma Chaîne Sport Atlanta – Dallas (NBA) 04h30 Ma Chaîne Sport Sacramento – LA Lakers (NBA) 06h50 Orange Sport

NBA Action (rediff.)

07h15 Orange Sport

Charlotte – New-York (NBA)

07h30 Ma Chaîne Sport Atlanta – Dallas (NBA, rediff.) 09h15 Ma Chaîne Sport Sacramento – LA Lakers (NBA, rediff.) 10h30 Sport+

FIBA World Basket

12h05 Orange Sport

NBA Action (rediff.)

15h30 Ma Chaîne Sport Atlanta – Dallas (NBA, rediff.) 17h15 Ma Chaîne Sport Sacramento – LA Lakers (NBA, rediff.) 18h55 Sport+

Dijon – Le Mans (Pro A)

20h35 Direct Star

NBA Day by Day

20h40 Sport+

Chalon – Triumph Lyubertsy (ECL)

Samedi 28 avril 02h30 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir) NBA action (rediff.)

08h00 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir) 17h30 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir) 17h55 Sport+

Ligue Féminine (match à définir)

19h40 Sport+

Nancy – Orléans (Pro A)

23h00 Orange Sport

NBA (match à définir)

Dimanche 29 avril 02h00 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir) 08h15 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir) 12h20 Orange Sport

France 3 Bourgogne a décidé de diffuser les matches de Chalon au Final Four de l’EuroChallenge en streaming sur son site Internet. Une décision que nous explique Théo Souman, le monsieur basket de l’active antenne régionale.

NBA Live

16h30 Ma Chaîne Sport Indiana – Chicago (NBA, rediff.)

07h50 Orange Sport

« Quelque chose de révolutionnaire »

NBA (match à définir)

12h45 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir) 20h25 Sport+

Finale EuroChallenge

22h10 Sport+

NBA (match à définir)

Lundi 30 avril

P

ourquoi avoir choisi de diffuser le Final Four ? On suit Chalon de près cette année, on savait qu’ils allaient jouer sur tous les tableaux et que tout événement que l’on ferait avec eux serait suivi. C’était d’ailleurs le cas du trophée des champions qu’on avait diffusé et qui avait très bien marché, ça a donc été bien vu par les dirigeants de la chaîne. On a aussi fait des reportages dans les J.T., un déplacement spécial à la Semaine des As avec un camion satellite, des directs, des reportages et ça aussi ça a été bien suivi par les spectateurs. Tout ça a fait que ça a fini par convaincre tout le monde à la chaîne qu’il y avait un public. Dès qu’on a vu que le Final Four ne serait pas à Chalon, on s’est dit qu’il faudrait le suivre d’une manière ou d’une autre. Au départ on pensait envoyer une équipe faire des reportages comme on le fait habituellement et puis quand on a vu que la chaîne hongroise diffusait l’événement, on s’est dit pourquoi pas ? L’antenne a pris contact avec la chaîne détentrice des droits et FIBA Europe, pour diffuser en streaming, ça a pu se faire et on en est très content. Quel est le dispositif mis en place ? On va commenter ça depuis la rédaction en

cabine, avec Christophe Tarrisse et moi aux commentaires. L’idée est de faire les deux matches de Chalon quoi qu’il arrive. La demi-finale sera en direct. Pour le deuxième match, si c’est la petite finale on la fera en léger différé, parce que ça tombe pendant le journal. Si Chalon va Théo Souman et Christophe Tarrisse en finale, on devrait être en direct. En revanche, on ne Y a-t-il une chance de voir France 3 passe que les matches où joue Chalon. Bourgogne réitérer ce type d’expérience d’ici la fin de saison ? À quelles audiences vous attendezPour la Coupe de France, Limoges a fait des vous ? streamings sur France 3 Limousin mais on On espère qu’un maximum d’internautes a été assez surpris, les délais étaient trop nous suivront mais on n’a pas d’objectifs juste entre la qualification en quart et la chiffrés à tenir, on ne se dit pas « endemi-finale pour mettre en place un dispositif dessous de ça, ce sera un échec. » Mais on similaire. Mais ces deux matchs de coupe pense qu’il y a un bon coup à jouer parce d’Europe plus le trophée des champions en qu’encore une fois, on sait que Chalon a début de saison, c’est déjà énorme. Je suis un public qui suit vachement son équipe à France 3 Bourgogne depuis 2004 et pour et qu’il est frustré de ne pas avoir le Final moi qui suis le basket de près, c’est quelque Four à domicile. On s’attend donc à ce que chose de révolutionnaire, d’assez radical dans bon nombre d’entre eux suivent le match notre manière de traiter ces événements. n Propos recueillis par F.d.L sur notre streaming.

11h45 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir) 12h45 Orange Sport

NBA Action

17h15 Sport+

NBA Live

18h45 Sport+

NBA (match à définir)

20h45 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir)

Mardi 1er mai 00h00 Canal+Sport

Canal NBA (rediff.)

Lu, vu et entendu

00h45 Ma Chaîne Sport NBA Mag Canal NBA (rediff.)

03h10 Orange Sport

NBA (match à définir)

07h15 Orange Sport

NBA (match à définir)

07h30 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir) 13h15 Orange Sport

NBA Action

16h25 Orange Sport

NBA (match à définir)

16h45 Sport+

NBA Live

18h20 Canal+Sport

Canal NBA

18h45 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir) 20h05 Orange Sport

Planète NBA

Mercredi 2 mai 01h00 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir) 02h50 Orange Sport

NBA (match à définir)

07h15 Orange Sport

NBA (match à définir)

08h00 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir) 12h45 Orange Sport

Planète NBA (rediff.)

16h45 Sport+

NBA Live

17h15 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir) 19h00 Ma Chaîne Sport Tribune NBA

Présidentielles

et son successeur pourrait être

Chris Paul, comme l’indique

« Ça va voter pour la première fois de sa vie. » Comme nombre de ses collègues, Vincent Pourchot a rempli son devoir citoyen en ce dimanche d’élection et l’a relayé sur Twitter, où les résultats du premier tour ont déclenché un beau paquet de commentaires. Avec, comme souvent, quelques points de vue décalés d’Ali Traoré : « Cheminade est bien à sa place… sur une autre planète… »

Présidentielles 2 Comme vous l’explique Rémi Reverchon en page 29, ça barde au sommet du syndicat des joueurs NBA. L’actuel président, Derek Fisher, semble de plus en plus contesté

Maurice Evans – membre du comité exécutif du syndicat – à nos confrères de hoopsworld. « Nous croyons que Chris Paul peut être le prochain président. Il a la confiance de beaucoup de membres du comité et dans la ligue. » Qu’en disent les instituts de sondage ?

es

03h05 Canal+

Stephen Dunn/Getty Imag

01h00 Ma Chaîne Sport NBA (match à définir)

Présidentielles 3 « Pour BasketNews, le PB86 devait-il en décembre conserver son coach ? La réponse hier soir. » Le tweet est signé Alain Baudier, le président de Poitiers, qui n’a visiblement

France 3 Bourgogne

15h55 Sport+

Théo Souman (France 3 Bourgogne)


ZONE-MIXTE

03

La LNB devrait-elle coller des amendes pour défendre ses arbitres ?

OUI

NON

Par Thomas BERJOAN

Par Fabien FRICONNET

P

as d’amendes (ou alors des énormes, avec gros carton en cas de récidive, sinon aucun intérêt). En fait, la LNB devrait suspendre sans sommation, voilà qui pousserait ceux qui exagèrent à réfléchir avant de se défouler contre des gens qui, au surplus, n’ont aucun moyen de répondre. Sauf qu’il n’est plus temps. Pas cette saison. Tout est déjà parti en vrille depuis des mois, les matches couperets sont là, mettons donc ce dossier de côté, ne nous pourrissons pas la fin de saison. Que le terrain parle et qu’on parle de terrain. En revanche, on ne s’épargnera pas (si ?) un vrai débat sur la question et, surtout, l’établissement d’un code de conduite clair, sévère et le moins sujet à interprétation possible. Je n’aime pas les sanctions et je pose les bornes de la liberté d’expression très loin, mais que les choses se fassent avec mesure de la part des acteurs (joueurs, coaches, dirigeants). Il en va de l’autorité des arbitres, qui est nécessaire, que ça plaise ou non. Toutefois, avant de manier le bâton, il va falloir poser des bases claires. Qu’est-ce qu’on autorise, dans quelle mesure, et qu’est-ce qu’on refuse ? Quelle est la limite, entre un coup de pied dans une bouteille d’eau et un haussement d’épaule ? Entre un petit coup de sang passager et un harcèlement de la 1ère à la dernière journée ? Qu’a-t-on le droit de dire en conférence de presse et à quel moment doit-on se mordre les lèvres ? Mais au fond, point besoin d’amende et encore moins de sanctions par une commission ad hoc qui tombera forcément, au début, dans l’excès inverse, parce que le code de conduite sera forcément sujet à interprétation. Les arbitres n’ont qu’à se faire justice eux-mêmes – ils ont l’arsenal à disposition – et ne plus tolérer la moindre attitude limite. Cela n’améliorera pas les relations entre les coaches et eux, mais au moins auront-ils une défense. Voire une rétribution. n Hervé Bellenger/IS

P

ourquoi les coaches et les joueurs se permettent-ils désormais continuellement de remettre en cause la compétence et l’honnêteté des arbitres ? Parce qu’ils le peuvent. C’est désormais le lot de chaque journée. Prenez simplement la semaine dernière. La sortie de JeanLuc Monschau après le match de Roanne, qui estime qu’un arbitre a « donné le match ». Yohann Sangaré après la défaite contre Nanterre, qualifiait nommément Johann Jeanneau de « lamentable » et premier responsable de la défaite. Cela fait suite également à bien d’autres sorties, notamment celle de Vincent Collet sur la malhonnêteté de Nicolas Maestre dans le match contre Gravelines. À ma connaissance, aucune sanction. Impunité totale. La chasse est ouverte, faites-vous plaisir ! Bref, on atteint un niveau de mépris jamais vu Yohann Sangaré et détestable contre le corps arbitral. La ligue a le (Orléans) devoir de protéger ses hommes en gris, ne seraitce que pour protéger son « produit ». Le basket est un sport où, à chaque match serré – et il y en a beaucoup – il est toujours possible de remettre en cause une décision arbitrale pour ouvrir le parapluie. Au-delà du niveau des arbitres – c’est un autre débat – ces déclarations sont inacceptables et donnent une image désastreuse du basket. Un nid de contestations et de polémiques. La commission de discipline de la LNB, qui reverse des droits d’image aux clubs, peut parfaitement infliger des amendes financières aux coaches ou aux joueurs ou aux clubs. À coup de 2.000 ou 5.000 euros la critique, la pression va retomber rapidement. Les arbitres seront plus sereins, ce qui n’est jamais une mauvaise chose pour bien faire et progresser. n

Sondage Quels pivots sélectionneriez-vous dans les 12 de l’équipe de France ? (3 choix)

Par Florent de LAMBERTERIE

guère goûté la question posée par la rédaction dans notre numéro 586 où l’on s’interrogeait sur le bien-fondé de conserver Ruddy Nelhomme. Bien que son équipe soit dorénavant maintenue, le président Baudier oublie une chose : la question était posée en janvier, et non en décembre.

Jeremy Lin vient d’être intronisé dans le Top 100 des personnalités les plus influentes de la planète selon le célèbre Time Magazine. Un bel hommage pour le jeune meneur qui a pris le pouvoir chez les Knicks et qui figure dans ce Top 100 parmi de nombreux chefs d’État tel Barack Obama

94%

Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 1.802 réponses, décompte arrêté mardi.

es

57% Jim McIsaac/Getty Imag

Présidentielles 4

100%

30% ou Juan Manuel Santos, le président de la Colombie. Pas de traces en revanche de Nicolas Sarkozy ni de François Hollande.

Joakim

Noah

Kevin

Séraphin

Ali

Traoré

Ronny

Turiaf

19% Ian

Mahinmi


04

sommaire

EN KIOSQUE

06 FINAL FOUR EUROCHALLENGE : CHALON PEUT LE FAIRE

• Demain soir, à Debrecen, Hongrie, Chalon va disputer sa demi-finale d’EuroChallenge contre la très bonne équipe du Triumph Moscou avant, si les choses veulent rigoler, de disputer la finale de la « C3 » dimanche. Une chance pour le club bourguignon d’effacer son échec en finale de la « C2 » en 2001 et d’offrir à la France son huitième trophée européen, dix ans pile après Nancy. Quelles sont les chances chalonnaises ? Comment se sont-ils préparés ? Yann Casseville explique.

08 FINAL FOUR EUROCHALLENGE : BEUGNOT L’EXPERT

• S’il ne fait pas partie de la très courte liste des entraîneurs français vainqueurs d’une coupe d’Europe (André Buffière, Michel Gomez et Sylvain Lautié), Greg Beugnot est clairement l’un des coaches nationaux les plus efficaces sur le champ européen. Il est notamment le dernier à avoir emmené une équipe française au Final Four de l’Euroleague (1997). Thomas Berjoan analyse.

10 ÉCHOS EUROPE 14 LA GAZETTE DE LA 27e JOURNÉE

• Nancy ne va pas bien du tout. Inquiétant avant les playoffs… Rudy Jomby va très bien et le BCM poinçonne sa première place… La lutte pour la qualification en playoffs n’est pas terminée. Florent de Lamberterie analyse les chances des uns et des autres.

16 WILL DANIELS (NANTERRE) 17 ATTENTION, CHOLET EST REDEVENU FORT ! pubbampourPSG.indd

Axel Toupane… Apollo 1

is… Faye… Amara Sy… Tifos

ntpelllier Pana… Ibaka… Lattes-Mo #42 AVRIL 2012

05/04/12 09:33

18 ÉCHOS FRANCE 21 PRO B : BORDEAUX, C’EST BON ! • Après sept saisons passées à l’étranger, dans des clubs prestigieux, Edwige Lawson-Wade, 33 ans, a frappé fort pour son retour en France. Ce titre de MVP française s’ajoute à un palmarès extrêmement dense qui avait commencé à se dessiner avec deux titres de MVP Espoirs en 1997 et 98.

In bed with JBAM Du côté de chez

Charles

24 PLAYOFFS NBA : PAS DE FAVORI ?

Kahudi

• Bien qu’ils aient été les gros animateurs de leurs conférences respectives, Chicago et Oklahoma City n’inspirent pas une confiance exagérée. En vérité, ils sont des candidats parmi d’autres, au même titre que les Spurs, Miami, voire, pourquoi pas, Dallas ou Boston. De là à dire qu’il n’y pas de patron en NBA avant ces playoffs, il y a un pas que nous franchissons.

Bleus d’Europe

Nando De Colo

26 PLAYOFFS NBA : DALLAS MORT OU PAS ?

LA MONTÉCEE

• En 2011, les Mavericks avaient surpris du monde en allant chercher le titre sur le parquet de Miami. Un an après, au bout d’une saison compliquée (mauvais recrutement, démission d’Odom, résultats fluctuants), où en sont les champions sortants ? Peuvent-il « répéter » ?

© J.-F. Mollière Agence

Ciamillo-Castoria/E.Castoria

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– MARS 2012 MAXI-BASKET N°42

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k@e@c@aet; U^:?k@ws.n =\UZUetne HIKNME.bask 3:www

28 GAZETTE NBA 31 SALUT, FABRICE SERRANO, ÇA VA ?

BasketNews

RÉDACTION AUX USA Pascal GIBERNÉ (New York).

Directeur Marketing et Promotion Frédéric CARON

Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@norac-presse.fr) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER  David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). Ont collaboré à ce numero : Claire PORCHER, Gaétan SCHERRER et Rémi REVERCHON. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - c.pelleray@norac-presse.fr)

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ABONNEMENTS : Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, abonnement@norac-presse.fr) Norac Presse – Service abonnements – B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1

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La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.

J.F Mollière

22 RÉFÉRENDUM LFB


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édito

EH BIEN… ALLEZ CHALON, QUOI ! Par Fabien FRICONNET

Sept coupes d’Europe en vingt ans ! Un succès chalonnais rappellerait aussi que, contrairement à ce qui se passait dans tous les sports collectifs de clubs, à commencer par le Dieu football, la France a longtemps compté parmi les nations majeures sur l’échiquier européen. Certes pas au nombre des Euroleague remportées, puisqu’elle n’en compte qu’une seule (Limoges en 1993) mais au « global ». Imaginez qu’entre 1982 et 2002, le basket a rapporté à la France la bagatelle de sept coupes

Pascal Allée/Hot Sports

«

L’affaire Tchicamboud : Chalon s’en remettrat-il ? », titrions-nous il y a deux semaines à la Une. Une interrogation que l’on pouvait trouver « lourde » mais qui était légitime, on persiste ; et à laquelle l’Élan a apporté une réponse à la fois spectaculaire et réjouissante – trois victoires de rang, peut-être quatre si les Bourguignons ont écarté Cholet mardi soir en demi-finale de la Coupe de France. Oui, Chalon s’en est remis et, à en croire les intéressés, y a même gagné quelque chose au change. Alors tant mieux. Et cela tombe au bon moment puisque demain le club chalonnais va représenter la France au Final Four de l’EuroChallenge, pour essayer de faire mieux, dans cette épreuve, que Cholet en 2009 – battu en finale par la Virtus Bologne en Emilie-Romagne – et Roanne en 2010 – qui n’a pas passé la demi-finale. Et mieux que Dijon, finaliste en 2004 de l’éphémère FIBA Europe Cup, dont le nom, aussi pompeux qu’alambiqué, cachait mal une « C4 » surnuméraire, pour rester poli. Il n’est plus temps de faire la fine bouche à propos du niveau de l’EuroChallenge (une véritable « C3 »). D’une part car, à ce stade, cela confinerait à la fois à de la mesquinerie et à l’agaçant autodénigrement qui sévit dans nos contrées. Et surtout parce que, une fois arrivé au Final Four, ce sont de vraies bonnes équipes que Chalon trouve sur sa route – on n’en est plus au tour préliminaire. Et même en jouant leur meilleur basket, les hommes de Greg Beugnot sont tout sauf assurés de la victoire. Une victoire de l’Élan – que l’on pourra suivre à la fois sur Sport+ et sur le site Internet de France 3 Bourgogne – n’aurait pas une répercussion nationale. Ou alors très éphémère. Mais elle redonnerait, d’une certaine manière, un peu de cœur à notre basket national. Accessoirement, elle pourrait inspirer et/ ou décomplexer d’autres clubs de Pro A, qui nous paraissent bien résignés parfois, ou moyennement impliqués dans l’épreuve de milieu de semaine qui, il est vrai, ne paraît pas être l’un des instruments par lesquels les dirigeants jugent si une saison est réussie ou non – donc si le coach et ses joueurs ont rempli leurs objectifs, donc leur contrat, d’une certaine manière.

Nicolas Lang Dijon – qui s’en souvient ? –, Cholet et Roanne, rien à d’Europe, un total auquel il faut ajouter trois Final et Steed se mettre sous la dent. On ne va pas épiloguer sur les Fours (1990, 1995 et 1997) et de fréquentes incurTchicamboud raisons : arrêt Bosman avec départ systématique des sions en quart de finale des diverses compétitions à l’assaut de meilleurs Français vers l’étranger, afflux d’Européens continentales – et c’est sans compter les Dames. l’EuroChallenge. donc de Français en NBA, stagnation des budgets Aucun sport français ne pouvait rivaliser. français alors que les places fortes européennes ont Avant tout le monde (Limoges en 1982), le basket vu leur portefeuille grossir à vue d’œil et ont placé le a soulevé l’Europe. Avant tout le monde (Limoges ticket d’entrée à une demi-finale d’Eurocup ou d’Eu88), il a soulevé une Coupe des Coupes. Et avant roleague à des hauteurs inaccessibles, émergence tout le monde, donc, il est monté sur le toit (Limoges des Russes, déversement de subsides dans des clubs 93). Orthez, en 1984, dansait dans Coubertin et de l’Est, développement et compétitivité des fleurons devant la France entière, sur le service public, après des « petits pays », multiplication des candidats, donc avoir épinglé une troisième Coupe Korac en trois de la concurrence (on ne peut pas en dire autant de saisons pour ce qui était encore la « Nationale 1 ». certains autres sports collectifs), hausse spectaculaire En 1997, l’incroyable épopée de l’ASVEL vers le du niveau de jeu en Europe, asymétrie des contraintes Final Four n’avait certes pas fait se déplacer les (charges, impôts, contrôle de gestion), caméras des grandes chaines hertziennes mais les style de jeu de la Pro A différent du gens suivaient. Ils savaient. La victoire de Nancy en « basket FIBA/Euroleague classique », Coupe Korac en 2002 était passée inaperçue mais défaitisme, etc. Un cercle vicieux à tous elle sanctionnait néanmoins une campagne de toute les niveaux. beauté qui avait vu le SLUC prendre le meilleur sur Chalon a l’occasion sinon d’effacer cela, d’excellentes formations européennes, concluant au moins de montrer que quand on veut, sur un triomphe face à l’un des premiers « nouveaux on peut. Donc, comment dire… Allez riches » russes, le Mineralnye Vody Rostov. Chalon ! n Or depuis dix ans, donc, si l’on excepte les percées de

Chalon a l’occasion de montrer que quand on veut, on peut


06

eurochallenge

CHALON – TRIUMPH MOSCOU, VENDREDI

HISTOIRE D’UNE PROMESSE Chalon a rendez-vous avec son histoire. Plus de onze ans après le 17 avril 2001, et cette finale de la coupe Saporta perdue, 72-74, face au Maroussi Athènes, l’Élan s’attaque de nouveau à l’ultime phase d’une compétition européenne. Il s’agit cette fois du Final Four de l’EuroChallenge, contre le Triumph Moscou en demi-finale. Tout sauf un amuse-bouche. Par Yann CASSEVILLE

I

ls s’étaient faits une promesse. Le 4 le coach. Et si l’accumulation des efforts pèse octobre dernier, dans l’intimité du vestiaire (Moscou sera le 52e match officiel de Chalon cette saison), le groupe se montre comme remobilisé après l’élimination au tour préliminaire de après deux défaites à domicile, contre Roanne et l’Eurocup chez le Cedevita Zagreb, les Chalonnais Nanterre, le revers face à la JSF marquant « l’affaire avaient décidé que le meilleur moyen de balayer Tchicamboud ». Depuis Chalon a battu Roanne cette déception serait de rallier le Final Four de en Coupe, puis Nancy en Lorraine et Le Havre en l’EuroChallenge. Six mois plus tard, leur pari est championnat. « Je pense qu’il y a eu une prise réussi et voici l’Élan au pied de son Everest à lui. À de conscience. Le problème soulevé par Steed a Debrecen, en Hongrie, où le groupe bourguignon est été développé dans le vestiaire et depuis il n’y arrivé mercredi. a rien à dire sur la volonté de défendre. L’affaire « On part le mercredi matin à 9h en bus de Chalon Tchicamboud est enterrée, c’était un mal pour un pour aller chercher l’avion à Lyon et on sera en bien. Il y arrive un moment quand on s’engueule où Hongrie vers 19h30 », nous indiquait Gregor Beugnot après on est plus solidaires, on a l’impression que la semaine passée, avec une pointe d’amertume non c’est devenu ça », commente Beugnot. dissimulée. La raison ? Le fait que la demi-finale de Quant à l’approche de ce Final Four, l’entraîneur Coupe de France, face à Cholet, jouée mardi, n’ait pu être déplacée. « On prépare Le Havre (samedi dernier), accorde le parallèle avec la Semaine des As. « Il faudra un énorme investissement défensif, des puis ça sera Cholet, donc on ne pourra travailler spécifiquement sur Moscou seulement à Debrecen, ça sacrifices, et ça peut nous permettre d’aller en finale comme aux As. » Cette échéance européenne se aurait été bien d’avoir deux jours de plus. » pose également en révélateur de la réelle valeur des Un entraînement mercredi soir, à la sortie de l’avion, leaders, à l’instar de Blake Schilb. L’ailier américain, et la journée de jeudi : voici la préparation express MVP de la Coupe de de Chalon pour sa France 2011 et des As demi-finale, le club ayant 2012, a toujours répondu choisi de ne délaisser présent dans les grands aucune compétition. « On rendez-vous. Pourra-t-il a l’habitude de gérer guider les siens, une fois plusieurs choses en Greg Beugnot de plus ? même temps », atténue Quand bien même Ilian Evtimov. « Toute Beugnot décrit son groupe comme ayant « faim » de l’année on fait deux matches par semaine. Match, victoires, l’Élan devra montrer un appétit carnassier repos, préparation, match, repos, préparation, etc. pour dévorer son adversaire en demi-finale. Le Avec les déplacements on s’entraîne un peu moins, mais nous, les joueurs, on aime ce rythme et on est un Triumph Lyubertsy Moscou se pose en dangereux prédateur, tombeur de Fuenlabrada en quart après groupe qui vit ensemble depuis deux ans. » une belle en Espagne. Pour se concentrer sur Blake Schilb comme aux As ? l’EuroChallenge, le club russe a décidé d’abandonner Sauf à ce que la rencontre face à Cholet n’ait la Baltic League, ne disputant pas les quarts, et a réservé une mauvaise surprise, l’Élan a débarqué envoyé quelques soutiers et des gamins (nés en en Hongrie sûr de sa force. « Il y a plein de petits 1994 voire 1995) dimanche dernier à Vladivostok pépins, Malcolm (Delaney), l’entorse qu’il s’est faite en championnat. Bilan : une défaite 105-59. Le à Nancy, JBAM au niveau de la cuisse, mais ce sont club peut se le permettre, déjà assuré de la 3e place, derrière le CSKA et le Khimki, mais devant le des pépins d’usure ou de fatigue, pas musculaires, Lokomotiv Kuban (quart de finaliste en Eurocup), le il n’y a pas de gros problème physique », note

Antoine Muzard-Élan Chalon/FIBA Europe

« Depuis l’affaire Tchicamboud, il y a eu une prise de conscience »


Spécial

07

FI NAL FOUR Le programme

FINAL FOUR (à Debrecen, en Hongrie)

Demi-finales

Le casse-tête Davon Jefferson

Vendredi 27 avril

– Besiktas

20h30 : Chalon – Triumph Lyubertsy e Match pour la 3 place Dimanche 29 avril à 18h00

Finale Dimanche 29 avril à 20h30

Le 15 avril dernier, dominé avec Kuban à domicile, 69-87, par cette solide escouade, Ali Traoré, via Tweeter, saluait la performance moscovite : « Ils nous ont battus à la régulière rien à dire. En passant, l’ancien Villeurbannais Davon Jefferson joue dans cette équipe qui est la grosse surprise de la saison et il est stratosphérique ! » Davon Jefferson. L’évocation de son nom suffit à rappeler de bien mauvais souvenirs aux fans bourguignons. Sous le maillot de l’ASVEL l’an passé, il avait pulvérisé la défense chalonnaise en playoffs, tournant en quarts à 25,3 points à 61,9%, 11,7 rebonds et 6,0 passes pour 33 d’évaluation ! L’intenable intérieur américain a aligné en EuroChallenge des moyennes de 14,7 points, 7,6 rebonds (20,8 et 7,5 en Russie). Gavé de ballons à Moscou, voici le danger

capable d’artiller (6/7 face aux Artland Dragons à longue distance) et Dmitry Kulagin (1,97 m, 19 ans, 8,1 points). « Mes jeunes sont le futur de l’équipe de Russie », assure le coach… Vasily Karasev, père de Sergey, ex-meneur international double-médaillé à l’Euro (argent en 93, bronze en 97) et au Mondial (argent en 94 et 98). « C’est un jeu très, très particulier. Ce n’est pas très compliqué dans l’approche technique mais très compliqué à défendre », note Beugnot, évoquant également la zone, une défense très prisée du Triumph. « Il y aura deux clés dans ce match », estime Evtimov. « La première, mettre une grosse pression défensive. La deuxième, pousser la balle en contre-attaque, on a des shooteurs qui courent dans tous les couloirs, des grands comme Alade et JBAM qui courent, de bons passeurs, c’est notre force. »

Après Jefferson, Mensah-Bonsu ? L’autre demi-finale apparaît déséquilibrée sur le papier. D’un côté, l’hôte, Szolnok, double vainqueur de PauLacq-Orthez en poule, qui a partagé les points avec Chalon au tour suivant (+21 pour l’Élan au Colisée, -9 en Hongrie), se qualifiant en quart lors de la dernière journée du Last 16 avant de sortir Ventspils. Le champion national a déjà entamé ses playoffs, balayant Kecskemeti 3-0 en quarts. Le maître à jouer est le

« Davon Jefferson est stratosphérique » Ali Traoré

Daniela Guydel/FIBA Europe

numéro 1. Qui pour l’arrêter à Chalon ? « Ça peut passer par des postes 5 plutôt que des postes 4. Et quand je parle des postes 4, ça peut aller jusqu’à Jordan Aboudou. Joffrey Lauvergne sera peut-être capable de le garder aussi », commente Beugnot. « Pour le stopper ça sera un effort d’équipe », continue Evtimov. « J’ai rarement vu un tel joueur, qui ne joue pas énormément de un-contre-un mais qui arrive quand même à mettre 25-30 points car il est très actif. » Moscou ne se résume pas au casse-tête Jefferson. La rampe de lancement est le deuxième Américain, Tywain McKee (11,4 points, 4,7 rebonds et 3,7 passes en Europe). Un meneur petit (1,88 m) mais robuste, dynamique, parfois limite bulldog. Quant au troisième et dernier étranger, il s’agit du pivot canadien Kyle Landry ; pas un esthète mais une présence dans la peinture (2,07 m, 11,9 points et 6,7 rebonds). Dans ce groupe où quinze joueurs ont foulé les parquets européens, viennent ensuite les soldats russes. Avec une particularité : leur jeunesse. Moscou compte dans ses rangs les deux top scoreurs des U19 3e du Mondial 2011 après avoir sorti le Team USA : Sergey Karasev (2,02 m, 18 ans, 11,9 points en EuroChallenge), ailier

Après Roanne en quarts, Blake Schilb (à gauche) et Chalon affrontent Triumph Lyubertsy en demi ou évolue un certain Davon Jefferson (ci-dessus) vu à l’ASVEL la saison dernière.

meneur Obie Trotter, américain naturalisé hongrois qui a participé à l’Euro 2011 (11,0 points). Szolnok dispose également d’un trio de totems du pays avec Peter Grebenar (2,11 m, 32 ans), Zoltan Trepak (2,10 m, 35 ans) et Marton Bader (2,10 m, 31 ans, 9,1 points et 8,0 rebonds). Leurs chances de victoire semblent infimes face à l’ogre du Final Four : Besiktas. Si Deron Williams et Semih Erden ont retrouvé la NBA tandis qu’Adam Morrison a quitté le navire, le club turc aligne encore un effectif digne de l’Eurocup. Le meneur portoricain Carlos Arroyo, les extérieurs américains Marcelus Kemp et David Hawkins, l’intérieur anglais Pops Mensah-Bonsu (coéquipier de Davon Jefferson à l’ASVEL) et le pivot croate (2,10 m) Zoran Erceg. Du lourd ! Quatrième de son championnat, devant Fenerbahçe, le club turc a écarté les Artland Dragons en quart de l’EuroChallenge, compétition dont il détient la deuxième défense (71,9 points encaissés). Besiktas déjà en finale ? « Je ne serais pas surpris du tout si Szolnok gagne », annonce Evtimov. « Le Final Four, ce n’est plus une représentation de ton équipe, d’une ville, mais du pays. J’ai vécu ça avec Bologne (Final Four de la FIBA EuroCup 2007), on représente le pays. Je suis sûr que la salle à Debrecen sera comble (8.500 places) et à domicile Szolnok peut créer la surprise. » Beugnot rappelle lui que, « sur un match, tout est possible. » Pour Szolnok comme pour Chalon. Dix ans après la Korac remportée par Nancy, dernier sacre français en Europe, le basket tricolore espère retrouver des couleurs sur la scène européenne grâce à une� promesse faite dans un vestiaire de Zagreb. n

▼ ▼ ▼

18h00 : Szolnok

Spartak Saint-Pétersbourg (Final Four d’Eurocup) ou encore Kazan (quart de finaliste en Euroleague).


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eurochallenge

BEUGNOT L’EUROPÉEN

NOTRE MEILLEUR AMBASSADEUR Il est le coach français en activité qui a le CV le plus impressionnant en coupe d’Europe. Et de loin. Dans l’histoire moderne du basket français, seul Michel Gomez lui est supérieur. La réussite de l’entraîneur de Chalon au niveau international n’a rien d’un hasard. Par Thomas BERJOAN avec Yann CASSEVILLE

«

L’Europe pour Greg, c’est de l’orgueil. Mais de l’orgueil bien placé ! » Bernard Sangouard accuse coach Beugnot d’un des sept péchés capitaux. L’homme connaît bien l’entraîneur de Chalon puisqu’il a été son assistant de 1992 à 2007, de l’ASVEL à Chalon en passant par Varèse en Italie. Le témoin privilégié des aventures de « Tonton Bégor » sur le Vieux Continent (voir par ailleurs). « Après, son caractère est comme il est », poursuit en rigolant Bernard. « Mais quand on part à la guerre avec Greg, on est sûr qu’il ne va pas vous laisser tomber. L’Europe lui a permis de s’affirmer. » « Il fait partie de ces coaches qui ont un gros ego et qui ont envie de tout casser, de ne pas faire de cadeau à qui que ce soit », nous confie Laurent Pluvy, aujourd’hui coach à Saint-Vallier en Pro B et joueur à l’ASVEL pendant les années Beugnot. « Il est comme ça, il a ça en lui. Il veut prouver aux autres qu’il est le meilleur. » Les premières percées européennes interviennent assez tôt dans la carrière de coach de Beugnot. Il ra ccroche définitivement les baskets en 1990, après une saison hybride de joueur-entraîneur au Racing de Paris. Seulement six ans plus tard, il affronte Milan en demi-finale de la Korac (C3) sur le banc d’une ASVEL en reconstruction. La compétition européenne a toujours été pour Beugnot un objectif fondamental, sinon prioritaire. « Greg avait déjà connu les coupes européennes en tant que joueur »,

« La réputation ne se fait qu’à travers les résultats européens » Greg Beugnot

poursuit Bernard Sangouard. « Et puis il y a aussi son passé d’International. Il a connu beaucoup de monde et je crois que c’était toujours un réel plaisir pour lui de passer en Europe. Ça lui permettait de revoir beaucoup de gens qu’il connaissait. » Avec l’envie légitime de bien figurer.

Jean-François Mollière

Le respect des pairs « À travers les coupes européennes, tu as plus de reconnaissance par l’environnement du basket », reconnaît aujourd’hui coach Greg. « La réputation et les échanges que tu as avec les autres coaches ne se font qu’à travers les résultats européens. Pas à travers ton championnat. Dès qu’on a commencé à avancer avec Villeurbanne, tous les grands coaches européens passent à l’hôtel, discutent après les matches. Il y a cette forme de respect que


Spécial

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FI NAL FOUR tu n’as pas sur le championnat ou si tu perds tout en Europe. » La tentation d’expédier les matches européens au profit des enjeux nationaux, sensation que l’on perçoit devant les parcours de certains de nos représentants, ne semble donc jamais avoir tenté Beugnot. « Lui, il a le courage de jouer à fond chaque compétition dans laquelle il est engagée, il ne calcule pas », défend Sangouard. Le parcours de Beugnot en Coupe de France (quatre trophées) valide également cette affirmation. « Chacun fait comme il veut », estime simplement Beugnot. « Pour moi, tous les matches sont pareils. C’est peut-être pour ça aussi qu’on va plus loin. Après il y en a peut-être qui ont des priorités, un banc de touche insuffisant. On ne peut pas jouer l’Europe avec un effectif de sept joueurs, il ne faut pas se leurrer. » Chalon dispose aujourd’hui de cette longueur de banc. « On a toujours réussi à faire des effectifs de dix joueurs quand on a joué une coupe d’Europe », rajoute Bernard Sangouard. Un discours qui n’est pas sans rappeler aussi celui d’Erman Kunter qui a joué la finale de l’EuroChallenge en 2009 avec Cholet. Pour exister sur le plan européen, il faut un effectif long.

Et le message passe auprès des troupes. « Les joueurs, dans le championnat, curieusement, s’il y a un joueur qu’ils ont dominé sur un match, il n’y aura plus cette volonté destructrice par la suite », rajoute le coach. « Alors qu’en Europe, ils ont cette volonté de détruire l’adversaire, de prouver. Souvent on trouve des joueurs plus motivés. » Pas si curieux que ça, finalement. Ils suivent le capitaine du navire.

Le dernier coach français à l’étranger

En 1997 avec l’ASVEL à Rome : c’était la dernière fois qu’un club français participait à un Final Four de C1.

« C’est comme ça qu’on a réussi en 1997 », explique Bernard Sangouard pour revenir sur la qualification de l’ASVEL au Final Four de l’Euroleague, la dernière pour un club français. « On n’était pas connu et je pense qu’on a surpris pas mal d’équipes. » À l’époque, l’ASVEL est en phase de reconstruction, les dettes ne sont pas encore épongées. « On n’a pas eu les moyens que Limoges avait quelques années avant », poursuit Sangouard. « On n’a pas tiré la quintessence de ce qu’on aurait pu tirer de ce F4. L’année suivante, on n’avait pas réussi à se qualifier en Euroleague. » L’ASVEL avait en effet perdu Jim Bilba de façon dramatique à la fin de la

belle des quarts gagnée en Turquie à Efes Pilsen. Pris de panique dans une sortie de salle houleuse, le capitaine s’était coupé les ligaments de l’avant-bras en traversant une porte vitrée. Fin de saison. Au Final Four, Alain Digbeu s’était également blessé, ratant la finale de Pro A. Deux absences qui coûtent probablement le titre à l’ASVEL. Le début d’une longue série de finales de championnat perdues (cinq). « Nos parcours européens nous ont peutêtre joué des tours », reconnaît l’ancien assistant de coach Beugnot. « Mais on a toujours eu la satisfaction d’avoir donné le maximum. » Au cours de la saison 2001-02, le fruit de cette reconnaissance sur le plan européen se concrétise avec sa signature à Varèse, un ancien géant d’Italie, alors en difficulté. Beugnot reste deux saisons là-bas. C’est le dernier coach français à avoir officié dans un championnat majeur étranger. « Je n’avais pas été surpris », explique Laurent Pluvy. « Après les campagnes avec l’ASVEL, il avait cette légitimé-là. » Aujourd’hui, il ne manque qu’un titre à Beugnot pour achever ce parcours. Pour la quatrième fois de sa carrière, le Graal se trouve à 80 minutes. n

Scouting intensif

Son palmarès européen Année Club

Compétition

Performance

Joueur 1985-86 Limoges Coupe Korac

Finale contre Barcelone

1987-88 Limoges Coupe des Coupes Vainqueur contre Badalone Coach 1995-96 ASVEL

Coupe Korac

Demi-finale contre Milan

1996-97 ASVEL

EuroLeague

Demi-finale contre Barcelone

1997-98 ASVEL

Coupe Saporta

Demi-finale contre Milan

1998-99 ASVEL

EuroLeague

Quart de finale contre Olympiakos

1999-00 ASVEL

EuroLeague

Quart de finale contre Efes-Pilsen

2000-01 ASVEL

SuproLeague

Quart de finale contre CSKA Moscou

Pasal Allée/Hot Sports

Et puis aussi une connaissance et une envie de bien faire. « À l’ASVEL, on préparait les matches de coupe d’Europe plus sérieusement que les matches de championnat », explique Laurent Pluvy. « Avec des stratégies différentes pour chaque rencontre, des défenses match-up, des zones. Greg étudiait beaucoup le jeu de l’adversaire. » En fait, l’entraîneur aime tout simplement le challenge tactique des joutes internationales. « C’est plus intéressant au niveau de l’analyse, des différentes cultures de jeu », lâche Gregor. « C’est passionnant. En Pro A, on connaît les joueurs, les coaches, la façon de jouer des équipes. En Europe, on découvre certaines équipes, certains concepts, certains joueurs et on s’adapte. En fonction de l’absence de gabarits par exemple, on est obligé de faire des défenses un peu spécifiques. Je ne sais pas si l’Europe, quand elle nous scoute, anticipe ça. C’est peut-être un avantage. Les équipes européennes jouent vraiment en coupe d’Europe comme en championnat. Nous, si on a des déficiences, on est obligé d’articuler certaines défenses. On prépare plus que eux ne le préparent contre des équipes françaises. »

Eurochallenge* : palmarès Année

Final Four

Vainqueur

Finaliste

Score

2011

Ostende

KRKA Novo Mesto

Lokomotiv Kuban

83-77

2010

Göttingen

BG Göttingen

Krasnye Krylia Samara

83-75

2009

Bologne

Virtus Bologne

Cholet Basket

77-75

2008

Limassol

Barons Riga

Dexia Mons-Hainaut

63-62

2007

Gérone

Akasvayu Gérone

Azovmash Mariupol

79-72

2006

Kiev

Joventut Badalone

Khimki Région Moscou

88-63

2005

Istanbul

Dynamo Saint-Petersbourg

BC Kiev

85-74

2004

Kazan

Unics Kazan

Maroussi Athénes

87-63

(*) : FIBA Europe League (2004 à 2005), EuroCup (2006 à 2008) et EuroChallenge depuis 2009.


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échos EUROPE

À DEUX SEMAINES DU FINAL FOUR

LES QUATRE ONT LA FORME A.Arrizabalaga, S.Zeki Sayar, N.Paraschos, W.Figurski/EB via Getty Images

11 et 13 mai. Deux dates cochées sur les agendas du CSKA Moscou, du Panathinaikos Athènes, d’Olympiakos Le Pirée et du FC Barcelone. Le Final Four d’Istanbul. À deux semaines de l’événement, les quatre « gros » gèrent le quotidien et déroulent.

Milos Teodosic (CSKA), David Logan (Pana), Pero Antic (Olympiakos) et Boniface N’Dong (Barça) : ils sont prêts pour le Final Four.

Panathinaikos : sans forcer

En championnat, la PBL League, le CSKA (16-1) n’a plus qu’un match de saison régulière à disputer, contre Krasnie Krilya, le 7 mai. Si l’on se fie à la pâtée qu’ils ont déjà mise à cette équipe vendredi (98-63), on ne se fait pas beaucoup de souci pour eux. D’autant que pour ce match, comme pour le précédent à Vladivostok (90-66) après 14h de vol en avion, le CSKA était privé de quatre joueurs et on n’a pas vu la différence tant les relais ont été fameux : 18 points pour Darjus Lavrinovic, 17 points pour Alexey Shved et 15 points et 13 passes de Milos Teodosic contre le Spartak Primorie ; 20 points en 23 minutes pour Sammy Mejia (!) contre Krasnie. Les quatre absents (Siskaukas touché à la jambe gauche, Krstic à l’orteil gauche, Gordon à la cheville gauche et Kirilenko au dos) seront sur pied pour les matches qui comptent. À commencer par le Final Four de la VTB League – la ligue d’Europe de l’Est, que l’ULEB vient de reconnaître – qui se déroulera les 2 et 3 mai. Exempté de playoffs, le CSKA a attendu son adversaire de la demi-finale et il s’agira du Lietuvos rytas, vainqueur de la belle (2-1) contre le Khimki Moscou, 103 à 78 ! Renaldas Seibutis (24 points, 5 passes et 4 interceptions) et Jonas Valanciunas (20 points, 9 rebonds et 2 contres) ont été parfaits à cette occasion. En finale, le CSKA serait opposé au vainqueur de Unics Kazan contre le Lokomotiv Kuban d’Ali Traoré.

Deuxième de la saison régulière grecque, derrière Olympiakos (23-1), le Pana (22-2) n’a éprouvé aucune difficulté en quart de finale des playoffs, contre l’Aris Salonique, prestement éjectée en deux manches (83-68 puis 88-65). Lors de ces deux parties, Zeljko Obradovic a fait largement tourner son effectif pour le préserver, avec grosso modo dix joueurs entre 12 et 22 minutes. En demi-finale (début mardi hors nos délais de bouclage), le « PAO » affrontait Rhodes, troisième de la saison régulière. Une équipe que le Pana avait dominée deux fois cette saison, petitement à l’aller (81-71) avec un super Stratos Perperoglou (18 points, 7 rebonds et 4 passes) et très largement au retour (100-57) avec 22 points en 23 minutes de David Logan. La routine, quoi.

Olympiakos : en confiance Battu une seule fois cette saison en championnat, de quatre points par le Panathinaikos, Olympiakos dispose d’une marge suffisante pour ne pas craindre grand-chose avant la finale. En quart, les Reds se sont baladés contre le PAOK Salonique (81-53 puis 68-61). À l’aller, les vice-champions d’Euroleague 2010 ont tout de suite mis les choses au point (34-6 dans le premier quart-temps) puis Dusan Ivkovic a donné un peu à croquer à tout le monde (12 joueurs à 9 minutes ou plus !), dont Pero Antic, qui s’est goinfré 18 points et 9 rebonds en…

16 minutes. Au retour, les Reds ont un peu plus serré le jeu mais dix joueurs ont passé 14 minutes ou plus sur le terrain, Vassilis Spanoulis s’occupant de faire le boulot en temps voulu (15 points et 4 passes). Comme le Pana, les Reds ont entamé leur série demi-finale mardi contre Panionios, une formation qu’ils ont dominée deux fois en saison : 80-69 puis 73-64.

Barcelone : ça ne plaisante pas Impressionnant. Dimanche, c’est une leçon que le Barça a administrée à Malaga, en Andalousie s’il vous plaît : 48 à 27 à la mi-temps (!), 89 à 57 au final. Lors de ces vingt première minutes, les Catalans ont déroulé en attaque (14 points, avec 6 rebonds,

pour Boniface N’Dong), en défense (10/35 aux tirs pour l’Unicaja) et aux rebonds (25 à 15). Le Barça est à fond car, contrairement à ses trois adversaires d’Istanbul, sa position en championnat n’est pas encore totalement confortée. Avec deux victoires d’avance sur le Real (23-7), le Barça (25-5), qui reste sur six succès, paraît à l’abri mais il devra accueillir les Madrilènes le 3 mai (le Real avait gagné l’aller de quatre points), après deux journées pas faciles (réception de Vitoria et déplacement à Alicante). La saison regulière de Liga Endesa – il reste quatre journées – se terminera avant le Final Four, le 6 mai, par un déplacement du Barça à Manresa que l’on suppose sans suspense. n Fabien FRICONNET

JEUX OLYMPIQUES

PAS DE BOGUT !

• Le pivot australien Andrew Bogut sera-t-il un jour en bonne santé, lui qui n’a joué que 12 matches cette saison, et qui n’a jamais réussi une saison complète depuis son arrivée en NBA en 2004-05, son exercice 08-09 ayant déjà été réduit à 36 matches ? Et l’Australie pourra-t-elle un jour construire autour de son talentueux centre, lui qui ne cesse de manquer les rendez-vous internationaux pour cause de blessure, notamment le Mondial en 2010 ? Cela ne sera pas aux Jeux de Londres puisque, salement touché à la cheville cette année, il vient d’apprendre qu’il devra repasser sur le billard, ce qui le prive du rendez-vous londonien. Triste. F.F.

R.Widner/NBAE via Getty Images

CSKA : tranquille


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échos EUROPE

STAR MONTANTE DE l’EUROLEAGUE :

MIROTIC, BIEN SÛR !

Mariano Pozo/EB via Getty Images

T

out sauf une surprise. Déjà couronné l’an dernier, l’intérieur monténégrin naturalisé espagnol Nikola Mirotic (2,08 m, 21 ans en février dernier) a réussi un doublé inédit dans la courte Histoire de ce vote, qui est celui des coaches. Et il sera même encore éligible l’an prochain ! Le prodige du Real Madrid devance Milan Macvan (Partizan Belgrade). Le pivot de Galatasaray Furkan Aldemir et l’arrière d’Olympiakos Kostas Sloukas ont également reçu des voix. Ses statistiques (12,5 points à 52,5% et 4,5 rebonds en 23 minutes) en disent long sur le rendement du natif de Podgorica, au Monténégro, et dont les attributs font penser à ceux d’un jeune Dirk Nowitzki. Ultra dominateur à l’Euro U20 2011, qu’il a remporté avec l’Espagne et dont il a été lu MVP (27 points à 59% et 10 rebonds de moyenne), Mirotic ne cesse de monter en régime et ses performances au mois de décembre (26 points et 8 rebonds contre le Maccabi puis 21 points et 8 rebonds contre le Partizan) lui ont valu le titre de MVP du mois. Sera-t-il encore là l’an

prochain, lui qui a été drafté 23e l’an dernier et dont les droits appartiennent aux Chicago Bulls ? n F.F.

DÉFENSEUR DE L’ANNÉE :

KIRILENKO DÉTRÔNE DIAMANTIDIS

Salih Zeki Sayar/EB via Getty Images

L

e « Diamant » grec avait remporté six des sept premiers trophées de Défenseur de l’année, dont celui de 2011, battu seulement par Viktor Khryapa en 2010, mais cette fois, il doit céder devant un autre joueur du CSKA Moscou, Andrei Kirilenko. Le Russe a fait fort, il faut dire. Avec 5,5 rebonds défensifs, 1,9 contres (numéro 1) et 1,5 interceptions, AK a mis la

barre assez haut dans les chiffres défensifs, d’autant qu’il est le seul joueur à avoir combiné au moins 1 contre et 1 interception (et 1 panier à trois-points, au passage) lors de chaque match. Les autres joueurs à avoir reçu des votes sont Diamantidis (Panathinaikos), David Moss (Sienne), Victor Sada (Barcelone) et Richard Hendrix (Maccabi). n F.F.

MVP DE L’ANNÉE :

LE VAINQUEUR PARMI EUX

• Les médias et les fans ont voté, ils ont choisi dix joueurs appelés à composer les deux « AllEuroleague Teams » de la saison, c’est-à-dire les deux « meilleurs cinq ». Les voici : Dimitris Diamantidis et Mike Batiste du Panathinaikos, Juan Carlos Navarro et Erazem Lorbek du Barça, Andrei Kirilenko, Nenad Krstic et Milos Teodosic du CSKA, Bo McCalebb de Sienne, Vassilis Spanoulis d’Olympiakos et Henry Domercant de Kazan.

F.F.


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CHIFFRES

PRO A 27e journée Vendredi 20 avril

Cholet bat *Paris Levallois

85-70

Samedi 21 avril

*Chalon bat Le Havre 89-78 *Le Mans bat Hyères-Toulon 112-66 Nanterre bat *Orléans 64-61 *Poitiers bat ASVEL 73-62 Dijon bat *Strasbourg 83-79 *Roanne bat Nancy 83-75 a.p. Gravelines-Dk bat *Pau-L.-Orthez 88-71

Prochaine journée 28e journée Vendredi 27 avril

Gravelines-Dunkerque – Poitiers, à 20h Hyères-Toulon – Strasbourg, à 20h Dijon – Le Mans, à 19h en direct sur Sport+

ASVEL – Pau-Lacq-Orthez, à 20h Samedi 28 avril

Le Havre – Roanne, à 20h Nancy – Orléans, à 19h45 en direct sur Sport+

Nanterre – Paris Levallois, à 20h Samedi 12 mai

Cholet – Chalon, à 20h

Boxes-scores 20/4 Paris Levallois L.Hamilton* Ja.Williams* T.Meacham* M.Morandais* J.Aka G.Oniangue D.Noel* P.Da Silva M.Mutuale L.Sane Total Cholet P.Christopher F.Causeur* W.Gradit* D.Nelson* R.Dozier L.Vebobe* R.Gobert* R.Falker C.Ona Embo Total

Cholet bat *Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd 24 6-11 0-1 4-5 6 6 32 5-16 0-4 3-4 5 1 33 5-8 2-3 - 1 2 33 4-5 3-4 - - 3 18 5-9 - 1-4 3 7 2-3 - 1 28 1-6 1-3 - 3 2 20 0-2 0-2 - 2 5 4 - - 1 1 - - 200 28-60 6-17 8-13 21 20 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 14 6-7 1-2 3-3 1 38 4-15 1-7 6-6 4 5 26 5-10 1-3 - 2 2 33 4-12 0-1 2-2 4 23 3-6 - 3-4 8 1 17 4-6 - 6 2 18 3-5 - 8 22 1-3 - 3-6 11 1 9 1-2 1-1 2-2 1 1 200 31-66 4-14 19-23 45 12

21/4 *Chalon bat Le Havre Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Schilb* 32 11-18 3-6 7-7 4 5 I.Evtimov* 25 6-11 5-9 1-1 2 2 M.Jean-Baptiste Adolphe 21 6-7 1-1 - 6 S.Tchicamboud* 35 3-7 1-4 3-4 3 7 J.Lauvergne 17 3-6 - 1-2 3 A.Aminu* 17 1-3 - 2-2 5 B.Smith 22 1-4 1-2 - 4 1 N.Lang 12 1-5 0-3 - 2 M.Delaney* 17 0-6 0-3 - 1 4 J.Aboudou 2 - - Total 200 32-67 11-28 14-16 30 19

In 2 2 1 2 7 In 1 1 1 1 1 1 2 8

85-70 Co Bp Pts 2 3 16 1 3 13 - 3 12 - 1 11 1 - 11 - - 4 2 1 3 - - - - - 1 6 12 70 Co Bp Pts - 1 16 - 1 15 - 3 11 1 1 10 - - 9 1 1 8 1 2 6 2 2 5 - 2 5 5 13 85

In 2 2 1 2 1 1 9

89-78 Co Bp Pts - 2 32 - 1 18 2 - 13 - 2 10 - 5 7 - 2 4 - 1 3 - - 2 - 1 - - 2 14 89

Le Havre J.Cox* B.Boddicker* G.Jenkins K.Houston* A.Wiggins O.Camara* K.Souchu* G.Pitard Total

Min 37 29 17 18 23 23 32 21 200

21/4 Le Mans M.Sommerville* T.Rochestie* A.Acker J.P.Batista* M.Kouguere* C.Kahudi* H.Kahudi B.Niang T.Bryant M.Choplin Total Hyères-Toulon S.Cisse* R.Hughes* S.Fein* L.Labeyrie T.Terrell* K.Reid M.Faye A.Julien* D.Diallo Total

Tirs 7-15 5-11 5-5 4-9 2-7 3-5 1-11 1-2 28-65

3pts 4-7 2-4 2-3 0-1 0-4 8-19

LF Rb Pd 5-6 4 9 - 3 2-3 3 1 - - 2 5-8 4 1 1-2 9 1 1-3 7 4 - 4 2 14-22 34 20

In 3 1 2 1 1 8

Co Bp Pts - 4 23 - 4 12 - 3 12 - 1 10 2 3 9 - - 7 - 1 3 2 1 2 4 17 78

*Le Mans bat Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd 32 10-17 2-7 1-3 9 3 27 7-8 5-6 - 2 7 22 6-9 4-6 2-2 2 2 16 6-10 - 2-2 8 1 23 4-6 3-5 1-2 1 20 4-5 0-1 - 1 4 23 3-8 0-3 - 4 3 16 2-3 - 2-3 12 15 1-4 0-1 2-2 3 2 6 0-2 0-2 2-2 - 1 200 43-72 14-31 12-16 42 23 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 32 8-16 1-4 4-4 - 1 34 4-9 - 6-6 6 27 3-10 1-2 4-5 2 15 5-6 - 1-2 5 20 2-5 - 3 2 32 1-3 0-1 1-4 1 5 27 0-8 0-3 2-4 4 1 11 0-1 0-1 - - 2 - 1 200 23-58 2-11 18-25 22 9

In 1 1 2 2 1 7 In 2 1 1 1 5

112-66 Co Bp Pts - - 23 - 1 19 - 1 18 1 1 14 2 1 12 - - 8 - - 6 - 2 6 1 3 4 - 1 2 4 10 112 Co Bp Pts - 3 21 - 1 14 - 1 11 - 1 11 - 3 4 - 2 3 1 1 2 - 2 - - 1 14 66

21/4 Orléans A.Sy* C.Banks* M.N’Doye* G.Joseph* Y.Sangare D.Monds B.Greene M.Pellin* M.Lebrun Total Nanterre M.Riley* W.Daniels* M.Diarra* X.Corosine D.Garrett R.Covile* L.Akono* S.Brun M.Judith Total

Nanterre bat *Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 6-17 1-5 2-2 5 2 29 2-11 0-8 8-8 4 1 26 4-7 1-3 - 5 1 21 4-5 - 0-1 7 21 3-8 - 4 3 18 3-7 0-1 - 6 3 18 2-5 1-3 - 4 1 30 0-2 - 4 3 4 - 1 200 24-62 3-20 10-11 40 14 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 25 5-7 4-5 1-3 3 3 32 5-12 1-2 1-2 8 1 23 4-13 1-8 3-3 2 15 3-6 2-4 - 1 2 30 2-6 0-3 1-1 3 3 23 2-4 - 5 10 2-4 0-2 - 1 1 25 1-6 0-3 - 5 1 17 0-1 - 2-4 1 200 24-59 8-27 8-13 29 11

In 1 2 4 1 1 9 In 3 2 4 1 1 1 1 13

64-61 Co Bp Pts 2 3 15 - 1 12 - 1 9 1 4 8 - 3 6 - 3 6 - 3 5 - 2 - - 3 20 61 Co Bp Pts 2 1 15 - 1 12 - 2 12 - - 8 - 5 5 - 2 4 - 1 4 - 4 2 - 1 2 2 17 64

21/4 Poitiers P.Badiane* A.Grant P.Guillard* E.Fournier* A.Dobbins* K.Younger R.Wright J.J. Miller* Y.Devehat Total ASVEL H.Armstrong* D.Thompson* D.Haritopoulos K.Tillie* E.Jackson* L.Westermann* L.Jean-Charles T.Leon Total

*Poitiers bat ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd 24 6-8 - 4-5 5 1 28 4-10 1-4 4-6 5 1 30 4-6 3-4 1-3 2 3 26 4-13 3-8 - 1 3 37 4-6 0-2 - 11 5 20 2-4 0-1 - 4 14 1-4 0-2 2-2 1 1 14 1-4 1-2 - - 2 7 1-1 - - 200 27-56 8-23 11-16 29 16 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 24 4-7 - 5-5 7 39 4-7 3-5 1-2 4 3 24 2-4 1-1 6-8 1 1 32 3-5 0-1 3-4 4 30 3-7 2-4 1-2 2 2 27 4-10 0-4 - 2 3 12 0-2 0-1 - 2 1 12 0-3 0-1 - - 3 200 20-45 6-17 16-21 22 13

In 1 1 4 1 2 9 In 2 1 1 2 1 7

73-62 Co Bp Pts - 4 16 - 1 13 - 3 12 - - 11 1 3 8 - 1 4 - 1 4 - 1 3 - 2 2 1 16 73 Co Bp Pts - 4 13 - 2 12 - 1 11 - 1 9 - 2 9 - 3 8 - - - 2 - 15 62

PRO A : CLASSEMENT 1 2 3 4 5 7 8 9 11 12 13 14 15 16

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Gravelines-Dk Chalon Orléans Le Mans Nancy Paris Levallois Roanne Cholet Nanterre Dijon Strasbourg ASVEL Poitiers Le Havre Pau-Lacq-Orthez Hyères-Toulon

27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27

24-3 13-0 11-3 22-5 11-3 11-2 18-9 11-3 7-6 17-10 11-3 6-7 16-11 10-3 6-8 16-11 12-2 4-9 15-12 11-3 4-9 14-13 5-8 9-5 13-14 7-6 6-8 13-14 10-3 3-11 12-15 9-5 3-10 11-16 7-6 4-10 9-18 7-7 2-11 8-19 6-7 2-12 6-21 5-9 1-12 2-25 1-12 1-13

78,6 83,1 76,1 83,6 79,8 81,6 76,8 79,6 80,1 70,1 76,7 75,6 73,4 75,8 76,0 74,8

64,1 75,1 70,7 79,2 76,7 80,7 76,1 77,0 80,5 71,0 74,9 76,6 77,7 78,7 86,3 96,3

+14,5 +8,0 +5,4 +4,4 +3,1 +0,9 +0,7 +2,6 -0,4 -0,9 +1,8 -1,0 -4,3 -2,9 -10,3 -21,5

9 v. 2 v. 1 d. 1 v. 3 d. 2 d. 3 v. 3 v. 5 v. 2 v. 1 d. 2 d. 1 v. 3 d. 7 d. 19 d.

5-0 3-2 3-2 3-2 2-3 2-3 4-1 3-2 5-0 3-2 2-3 1-4 2-3 2-3 0-5 0-5

21/4 Strasbourg K.Anderson* A.Ajinça* A.M’Baye* R.Greer* N.De Jong C.Oliver* A.Jeanneau A.Toupane M.Zianveni Total Dijon B.Dixon* S.Marshall* D.Melody* T.Rupert A.Harris* R.Lewin J.Leloup A.Christophe Z.Moss* Total

Dijon bat *Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd 25 6-8 1-3 5-5 1 4 21 7-10 - 3-4 6 1 28 4-9 2-4 1-2 - 1 36 3-7 0-1 2-5 4 6 13 3-3 - 1-2 1 27 3-5 0-1 - 1 1 15 2-4 2-3 - 2 2 14 3-4 - - 3 21 0-1 - 3 3 200 31-51 5-12 12-18 18 21 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 32 8-12 5-7 7-8 4 7 32 5-9 2-4 2-3 1 1 38 3-5 3-4 3-4 2 5 16 5-5 - - 23 3-6 - 1-2 2 1 23 1-2 - 2-2 2 11 1-1 1-1 - - 1 7 1-2 1-1 - - 18 1-2 - 4 2 200 28-44 12-17 15-19 15 17

In 1 1 2 1 1 6 In 1 1 1 1 1 5

83-79 Co Bp Pts - 1 18 1 5 17 - 1 11 - 2 8 - - 7 - - 6 - 3 6 - - 6 - 1 1 13 79 Co Bp Pts - 3 28 - 3 14 - - 12 - - 10 - 1 7 - 2 4 - 1 3 - 1 3 - 2 2 - 13 83

21/4 Gravelines-Dk bat *Pau-Lacq-Orthez 88-71 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Ray* 30 6-15 3-8 4-4 2 4 3 - 2 19 C.Elonu 21 5-8 - 5-6 9 - - 1 3 15 T.Gipson* 38 4-13 1-7 4-5 5 3 - - 4 13 J.Morency* 26 3-6 0-1 1-2 10 1 3 - 3 7 R.Lesca 15 3-8 1-4 - 1 1 1 - - 7 M.Maravic* 26 2-4 2-4 - 3 3 - - 1 6 C.Marquis* 19 2-6 - 7 1 - 1 2 4 S.Rimac 12 - 2 1 - - 1 A.Mendy 10 0-3 0-1 - 1 - - - 1 F.Lesca 3 0-1 0-1 - - - - - 2 Total 200 25-64 7-26 14-17 40 14 7 2 19 71 Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Reynolds 31 5-10 2-5 9-10 2 4 1 - - 21 R.Jomby* 27 7-10 5-7 2-4 5 4 - - 3 21 P.Sy* 26 3-9 2-3 8-8 5 - 4 - 3 16 L.Vaty* 11 4-5 - 2-3 3 - 1 - 3 10 J.Johnson 26 2-9 1-7 3-3 2 1 2 - 1 8 C.Akpomedah* 30 3-4 0-1 0-2 - 2 - 3 2 6 J.K. Edwards 24 1-8 - 6 - - - 1 2 D.Issa 15 0-1 0-1 2-2 3 1 2 2 1 2 Y.Bokolo* 10 1-3 0-1 0-2 4 - 1 - - 2 Total 200 26-59 10-25 26-34 30 12 11 5 14 88 21/4 Roanne D.Page* J.Holland* R.Wright* U.Nsonwu-Amadi* P.Braud* S.Diabate M.Mokongo A.Tanghe Total Nancy J.Shuler* A.Akingbala* P.Amagou* A.Moerman A.Sylla R.Kurz* J.Linehan* B.King K.Thalien Total

*Roanne bat Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd 43 9-16 5-8 1-3 7 4 38 7-11 1-3 7-8 3 1 34 3-6 2-5 5-6 7 5 34 4-9 - 3-4 11 1 27 2-3 2-3 - 1 1 23 1-6 1-2 - 2 5 13 1-5 0-4 - 1 13 1-3 0-1 - 4 225 28-59 11-26 16-21 36 17 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 44 9-20 2-6 4-4 8 2 24 4-9 - 5-9 7 40 3-10 1-5 3-4 1 2 31 4-10 1-2 - 6 3 21 4-8 - 1-3 4 18 2-3 0-1 - 2 44 1-8 1-4 - 4 4 2 1-1 1-1 - - 1 - - 225 28-69 6-19 13-20 32 11

In 1 1 1 1 1 2 7 In 1 1 4 2 8

83-75 Co Bp Pts - 2 24 2 1 22 2 6 13 1 3 11 - 1 6 - 2 3 - 3 2 - - 2 5 18 83 Co Bp Pts - - 24 1 4 13 - 1 10 - 2 9 1 1 9 2 4 4 - 3 3 - - 3 - - 4 15 75

PRO B 31e journée Vendredi 20 avril

Bordeaux bat *Boulazac *Fos-sur-Mer bat Nantes Bourg-en-Bresse bat *Lille Évreux bat *Châlons-Reims

78-72 74-70 85-83 76-75

Samedi 21 avril

Aix-Maurienne bat *Boulogne *Limoges bat Antibes

95-80 92-82

*Rouen bat Le Portel *Saint-Vallier bat Vichy *Quimper bat Denain

85-82 91-71 89-84

Prochaine journée 32e journée Vendredi 27 avril, à 20h

Denain – Boulogne-sur-Mer Antibes – Rouen Bordeaux – Quimper Évreux – Saint-Vallier Aix-Maurienne – Lille Le Portel – Fos-sur-Mer Samedi 28 avril, à 20h

Bourg-en-Bresse – Limoges Nantes- Châlons-Reims Vichy – Boulazac

Boxes-scores 20/4 Boulazac A.McKenzie* D.Monroe* T.Dubiez* A.Kerckhof* R.Ayers* F.Adjiwanou M.Cheriet K.Morlende Y.Gaillou I.Soumahoro Total Bordeaux J.Ford* K.Cunningham* M.Doubal S.Driss* G.Darrigand* O.Bassett* J.Nzeulie M.Diaw Total

Bordeaux bat *Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 6-13 0-2 5-7 11 2 26 7-13 - 4 2 27 4-8 3-6 1-1 1 1 25 3-5 0-1 3-5 3 2 36 2-7 1-6 1-2 - 2 22 3-7 - 0-1 4 1 9 2-4 0-1 - 2 3 1-1 1-1 - 1 12 0-2 0-1 1-2 1 1 5 0-3 0-2 - 1 1 200 28-63 5-20 11-18 28 12 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 29 4-7 - 7-7 7 1 29 4-9 0-1 4-6 9 2 19 3-4 3-4 3-3 1 35 4-10 1-4 2-2 5 3 32 4-7 2-2 - 2 2 27 4-6 0-1 2-2 3 2 17 2-5 0-1 - 1 1 12 2-2 - 3 1 200 27-50 6-13 18-20 31 12

In 1 3 3 1 2 1 11 In 1 5 2 8

78-72 Co Bp Pts - 3 17 - 1 14 - 1 12 - 1 9 - 2 6 3 1 6 - - 4 - - 3 - 2 1 - 2 3 13 72 Co Bp Pts 1 3 15 - 4 12 - - 12 - 1 11 1 6 10 - 2 10 - 1 4 2 2 4 4 19 78

20/4 Fos S.Gay* B.Clark* K.Atamna* M.Dia* E.Choquet* C.Cavallo W.Soliman Total Nantes D.Fergerson* M.Badiane A.Charles* J.Fields* M.Drame O.Bardet N.Gayon* K.Idomenee E.Mendy* J.Douillet Total

*Fos bat Nantes Min Tirs 3pts 34 7-9 32 5-13 1-4 40 5-11 2-6 28 4-10 1-2 40 3-8 1-3 9 2-4 1-3 17 1-3 200 27-58 6-18 Min Tirs 3pts 29 6-12 1-3 33 5-8 23 4-8 2-3 30 5-6 0-1 21 4-7 0-1 16 1-7 1-6 19 2-8 0-2 11 1-2 14 0-3 0-2 4 0-1 200 28-62 4-18

LF Rb Pd 7-8 7 4-7 7 3 1-2 4 4 - 7 2 1-2 6 4 - 3 1-2 5 1 14-21 39 14 LF Rb Pd 1-1 4 1 3-4 5 1-2 2 1 - 5 1 2-2 3 2 3-4 2 - 1 - 1 - 1 - 1 10-13 25 5

In 2 2 2 1 2 9 In 2 1 3 1 2 1 10

74-70 Co Bp Pts 2 6 21 - 5 15 - 1 13 - 1 9 - 3 8 - 1 5 1 2 3 3 19 74 Co Bp Pts - 3 14 - 1 13 1 1 11 - 1 10 - - 10 - 2 6 - 4 4 - 2 2 - - - - 1 14 70

20/4 Lille S.Smith* S.Bradford* B.Gillet* J.Sauret M.Tensorer C.Marshall* A.Rigaux* M.Camara N.Taccoen Total

Bourg bat *Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd 37 6-15 0-4 4-5 11 1 26 5-9 - 3-6 4 3 26 3-10 2-9 3-3 1 1 22 2-4 - 7-10 2 5 22 3-7 3-7 - 3 18 4-9 1-4 - 5 19 2-5 2-4 - 1 2 13 2-5 2-4 - - 17 1-1 - 6 200 28-65 10-32 17-24 33 12

In 4 1 1 4 2 1 1 14

85-83 Co Bp Pts 1 3 16 - 5 13 - 1 11 - 2 11 - - 9 1 - 9 - 1 6 - 1 6 - 3 2 2 16 83

PRO B : CLASSEMENT 1 2 3 4 6 7 8 9 12 13 14 16 17 18

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Limoges Boulazac Châlons-Reims Aix-Maurienne Fos-sur-Mer Bordeaux Boulogne-sur-Mer Lille Bourg-en-Bresse Saint-Vallier Évreux Antibes Nantes Le Portel Rouen Denain Quimper Vichy

31 31 31 31 31 31 31 31 31 31 31 31 31 31 31 31 31 31

25-6 14-1 11-5 22-9 13-3 9-6 21-10 13-3 8-7 20-11 12-3 8-8 20-11 14-2 6-9 18-13 12-3 6-10 17-14 11-5 6-9 16-15 10-6 6-9 15-16 11-4 4-12 15-16 10-6 5-10 15-16 8-7 7-9 14-17 9-6 5-11 13-18 9-7 4-11 11-20 7-8 4-12 11-20 6-10 5-10 10-21 6-9 4-12 9-22 8-8 1-14 7-24 6-9 1-15

83,4 78,1 77,4 86,4 79,4 77,2 80,4 76,3 81,1 81,9 75,9 77,2 75,0 76,6 80,8 80,9 69,0 69,3

73,5 75,3 71,6 79,3 75,1 77,4 81,8 74,2 80,0 81,2 77,1 76,9 77,2 82,8 82,8 85,8 77,7 76,7

+9,9 +2,8 +5,8 +7,1 +4,3 -0,2 -1,4 +2,1 +1,1 +0,7 -1,2 +0,3 -2,2 -6,2 -2,0 -4,9 -8,7 -7,4

2 v. 2 d. 1 d. 2 v. 3 v. 3 v. 1 d. 2 d. 1 v. 1 v. 1 v. 1 d. 1 d. 1 d. 1 v. 7 d. 1 v. 5 d.

4-1 2-3 4-1 4-1 3-2 4-1 4-1 2-3 3-2 4-1 3-2 2-3 1-4 1-4 2-3 0-5 2-3 0-5

Bourg J.Baxter* J.Delhomme* R.Chery* J.Sanchez O.Barro* J.Volcy* O.Da Silveira C.Koma Total

Min 37 35 29 20 32 28 12 7 200

Tirs 9-17 4-9 3-6 4-6 4-7 2-9 1-4 0-1 27-59

3pts 2-7 3-4 2-4 1-2 1-4 0-2 9-23

LF Rb Pd 7-8 6 4 5-6 3 5 4-4 3 2 3-3 6 2 - 10 3 3-3 4 2 - 1 - 2 22-24 35 18

In 3 1 3 1 2 10

Co Bp Pts 1 3 27 - 5 16 - 3 12 1 - 12 1 2 8 1 3 8 - 2 2 - 1 4 19 85

20/4 Châlons-Reims C.Daniels* N.Carter B.Mullins* R.Mels* K.Corre* G.Chathuant* K.Joss Rauze E.Plateau P.Beye Total Évreux M.Correa G.Costentin L.Konaté* A.Rowland* J.Wood* D.Reed* G.Florimont S.Ho You Fat* Total

Évreux bat *Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 6-9 - 8-8 6 2 26 5-10 1-4 8-9 4 1 38 4-8 1-3 1-2 2 5 30 2-5 1-4 4-6 1 21 2-6 0-1 3-4 4 2 21 2-8 1-3 2-2 3 24 1-3 1-3 - - 1 5 0-1 0-1 0-2 - 2 - - 200 22-50 5-19 26-33 20 11 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 9-12 - 4-8 8 30 6-7 5-6 - 1 1 33 6-11 0-2 1-2 3 1 36 5-10 0-1 2-2 1 4 19 3-5 - 2-2 5 21 1-3 1-1 - 4 21 0-3 - 1-2 6 4 5 0-1 0-1 - 1 1 200 30-52 6-11 10-16 29 11

In 2 1 2 2 1 8 In 1 2 1 4

76-75 Co Bp Pts 1 3 20 - 2 19 - 1 10 - - 9 - 1 7 1 - 7 - - 3 - - - - 2 7 75 Co Bp Pts - 1 22 1 3 17 - 2 13 - 4 12 - 3 8 1 1 3 - - 1 - - 2 14 76

21/4 Aix-Maurienne bat *Boulogne 95-80 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.Rouse 28 6-9 - 3-6 5 - 1 - 2 15 F.Raposo* 24 7-12 - 1-1 3 1 - - 1 15 T.Stanley 27 4-9 3-8 2-6 2 2 - - - 13 C.McCray* 26 4-9 2-6 2-2 4 3 3 - 3 12 J.Mathis 22 4-8 0-1 4-6 8 2 2 1 1 12 J.Leria* 13 3-6 - 0-2 1 1 1 - 1 6 P.Le Pellec 14 2-3 1-1 - 1 - 1 - 3 5 J.Rousselle 19 0-4 0-1 2-2 - 5 3 - 1 2 Z.Bah* 21 0-2 0-1 - 2 6 - - 2 R.Gregoire* 6 0-1 - 1 2 - - - Total 200 30-63 6-18 14-25 27 22 11 1 14 80 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts W.Brown* 27 9-13 - 5-5 6 2 1 - 3 23 D.Tucker* 27 8-14 0-3 2-4 2 4 4 2 2 18 J.Ekanga-Ehawa* 30 4-9 3-6 - 2 2 1 - - 11 B.Osby* 29 4-9 - 5 1 - 1 1 8 T.Yvrande 15 3-3 1-1 1-1 - 1 - - 2 8 G.Clerc 13 2-2 1-1 3-4 1 3 - - 2 8 S.Darnauzan* 27 2-6 2-5 - 1 4 3 - 6 6 M.Traoré 11 3-3 - 3 - - - 1 6 M.Houmounou 8 2-3 1-1 - 3 - 1 - 1 5 A.Gomis 13 1-3 0-2 - 1 2 - - - 2 Total 200 38-65 8-19 11-14 24 19 10 3 18 95 21/4 *Limoges bat Antibes Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Desroses* 26 6-10 3-5 - 3 2 C.Massie* 25 5-8 - 3-5 14 3 S.Traore* 18 6-8 - 1-2 4 2 J.Gomis 26 3-7 1-1 5-7 1 7 K.McAlarney* 30 4-10 2-6 1-1 - 3 L.Milbourne 21 5-9 0-1 - 2 J.Hoyaux 16 4-5 1-2 - - N.Boungou Colo* 19 3-11 1-4 - 4 1 F.Zerbo 16 1-3 - 4 J.Mipoka 3 - - Total 200 37-71 8-19 10-15 32 18 Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Badiane 27 6-11 0-1 1-2 8 2 S.Essart* 27 4-8 4-5 - - 3 L.Bengaber* 27 5-8 1-3 1-4 4 6 B.Monclar* 23 5-8 2-4 0-2 4 1 J.Allen* 21 6-10 - 7 F.Prenom* 16 4-6 - 2-2 1 1 M.Courby 27 3-6 0-2 3-3 4 1 C.Brown 23 1-7 0-2 - 4 4 Y.Siegwarth 9 0-2 0-1 - 1 1 Total 200 34-66 7-18 7-13 33 19 21/4 Rouen J.Siggers* A.Dunn* C.Bronchard S.Dia* K.Patiejunas* P.Poupet* T.Maizeroi L.Chelle J.Wampfler Total Le Portel R.Taylor* M.Labeyrie C.Davis* B.Mangin M.N’Diaye* N.Wyatte* J.Ludon* G.Leburgue Total 21/4 Saint-Vallier S.Barrett L.Prowell M.Toti H.Disy* F.Tortosa* D.Denave* Y.Zonnet K.Shiloh* D.Diarra* J.Péricard Total Vichy M.Guichard* M.Jefferson S.Dondon* D.Coleman* A.Eito* O.Ikuesan N.Diakite N.Faye* W.Aka V.Gelin Total

*Rouen bat Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd 40 8-15 4-8 4-4 2 5 26 6-9 - 4-4 11 19 5-7 - 6-7 5 23 5-9 1-3 3-4 6 3 26 3-6 2-4 - 5 4 40 2-7 1-4 - 3 8 12 0-2 0-2 2-2 3 8 0-1 0-1 - - 1 6 - 1 200 29-56 8-22 19-21 36 21 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 6-12 3-6 2-2 2 7 29 7-11 1-3 2-5 1 34 6-12 3-8 1-4 4 1 33 6-11 1-3 - 1 7 20 5-7 3-5 0-2 5 21 1-2 - 2-2 6 4 14 1-4 0-1 - 2 14 0-1 - 2 1 200 32-60 11-26 7-15 23 20 *Saint-Vallier bat Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd 24 6-13 2-8 4-4 5 3 22 7-11 0-1 2-2 8 1 20 5-7 2-3 2-3 3 4 21 5-7 0-1 2-2 3 1 21 5-9 1-3 - 1 1 28 3-8 1-5 - 1 7 21 2-4 - 2-7 6 2 25 2-6 1-4 - 7 4 16 1-3 - 3 5 2 0-2 0-1 - 1 200 36-70 7-26 12-18 38 28 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 29 4-10 2-6 4-4 2 3 20 6-6 - 2-5 7 15 2-6 - 6-8 4 1 29 4-10 1-3 - 2 1 29 3-7 2-4 1-2 3 6 15 2-5 2-4 - 3 12 1-3 - 2-2 4 21 1-3 0-1 - 2 15 0-2 0-1 2-2 - 3 15 0-2 - 1-2 - 1 200 23-54 7-19 18-25 27 15

In 3 1 2 4 1 11 In 3 2 3 4 12 In 1 2 1 4 In 1 3 1 2 7 In 3 2 3 1 4 1 14 In 2 3 1 1 1 2 10

92-82 Co Bp Pts - 1 15 1 2 13 - 3 13 - - 12 - 4 11 1 2 10 - 1 9 - 2 7 - 1 2 - 1 2 17 92 Co Bp Pts 2 3 13 - 2 12 - 3 12 - 1 12 - 5 12 - 2 10 - 1 9 - 2 2 - 1 2 20 82 85-82 Co Bp Pts - 1 24 - 3 16 - 2 16 - 2 14 - 2 8 - 1 5 - - 2 - - - - - 11 85 Co Bp Pts - 3 17 - 1 17 - - 16 - - 13 - 2 13 - - 4 - - 2 - 1 - 7 82 91-71 Co Bp Pts 1 5 18 - 2 16 - - 14 1 2 12 - 3 11 - 3 7 - - 6 - 1 5 - 1 2 - - 2 17 91 Co Bp Pts - 3 14 1 3 14 - 2 10 - 2 9 - 4 9 - 2 6 - - 4 - 3 2 - 2 2 - 2 1 1 23 71


13

CHIFFRES 21/4 *Quimper bat Denain Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd V.Mouillard* 34 6-9 5-7 5-5 1 3 P.Paelay 32 5-13 2-7 4-7 5 4 A.McCoy* 29 6-10 2-4 2-2 4 2 A.Salmon* 27 4-9 4-7 - 4 1 G.Lessort* 24 2-4 - 4-5 1 W.Molas* 27 2-5 0-1 2-3 5 3 N.Roche 17 2-7 - 2-2 6 B.Doumbe 10 1-2 1-2 - - Total 200 28-59 14-28 19-24 26 13 Denain Min Tirs 3pts LF Rb Pd N.Rohnert* 36 11-19 4-11 3-3 5 1 L.Kante* 37 8-20 2-5 4-5 7 3 J.James* 33 5-7 - 2-4 7 2 X.Gaillou* 33 4-7 2-4 1-1 2 9 R.Rossiter* 35 4-9 0-1 2-2 13 1 A.Aboubakar Zaki 13 0-1 - 2 M.Mubarak 7 0-2 0-1 - 1 F.Minet 6 0-1 - - Total 200 32-66 8-22 12-15 37 16

In 3 2 1 6 In 1 3 1 1 6

89-84 Co Bp Pts - 2 22 - 2 16 1 1 16 1 - 12 - 3 8 1 - 6 1 2 6 - - 3 4 10 89 Co Bp Pts - 1 29 - 2 22 - 5 12 - 2 11 1 1 10 2 1 - - - - 3 12 84

ESPOIRS 27 journée e

Samedi 21 avril

Gravelines-Dk bat *Pau-Lacq-Orthez 91-81 *Poitiers bat ASVEL 88-77 *Chalon bat Le Havre 90-68 *Le Mans bat Hyères-Toulon 88-76 *Orléans bat Nanterre 69-63 Nancy bat *Roanne 75-74 Classement : 1- Le Mans (21-5), 2- Gravelines-Dunkerque (21-6), 3Nancy, Hyères-Toulon (19-8), 5- ASVEL (18-9), 6- Strasbourg (14-12), 7- Paris Levallois (13-13), 8- Pau-Lacq-Orthez (13-14), 9- Poitiers (12-15), 10- Cholet (11-14), 11- Chalon (11-15), 12Roanne, Le Havre (11-16), 14- Orléans (8-19), 15- Nanterre, Dijon (5-21).

*Liévin bat Rueil 68-65 95-80 Saint-Quentin bat *Sorgues *Chartres bat Clermont 95-61 Challans bat *Le Puy 68-57 Orchies bat *Montbrison 94-71 Blois bat *Charleville 85-71 Classement : 1- Saint-Quentin (25-7), 2- Orchies, Souffelweyersheim (248), 4- Charleville (23-8), 5- Roche/ Saint-Étienne (22-10), 6- Blois (21-10), 7- Cognac (20-12), 8- Sorgues (18-14), 9- Brest (17-15), 10- Liévin, Challans (15-17), 12- Angers, Rueil (14-18), 14Chartres (13-18), 15- Clermont (8-24), 16- Montbrison (6-26), 17- Le Puy (5-27), 18- Centre Fédéral (2-29).

EUROLEAGUE

Final Four (à Istanbul) Demi-finales Vendredi 11 mai

CSKA Moscou – Panathinaikos Olympiakos – Barcelone

Match pour la 3e place

à 17h à 20h

Cognac bat *Angers 68-62 *Souffel. bat Roche/Saint-Étienne 78-62 *Brest bat Centre Fédéral 88-71

Finale Dimanche 13 mai (20h00)

EUROCHALLENGE

Final Four

(à Debrecen, en Hongrie)

Szolnok – Besiktas Chalon – Triumph Lyubertsy

Finale

Dimanche 29 avril

NBA : CLASSEMENTS CONFÉRENCE EST 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 13 14 15

Équipes

MJ V-D

Chicago Miami Indiana Boston Atlanta Orlando New York Philadelphia Milwaukee Detroit New Jersey Toronto Cleveland Washington Charlotte

64 48-16 64 46-18 64 41-23 64 37-27 64 38-26 64 36-28 64 34-30 63 33-30 63 30-33 64 24-40 64 22-42 64 22-42 63 21-42 63 17-46 63 7-56

%

75,0 71,9 64,1 57,8 59,4 56,3 53,1 52,4 47,6 37,5 34,4 34,4 33,3 27,0 11,1

Dom.

Ext.

Pour Contre Écart Série 10 der.

88,4 92,5 94,4 89,9 93,1 93,4 94,8 89,2 99,3 95,7 99,0 94,5 100,0 99,5 100,8

+7,9 +6,9 +3,4 +2,2 +3,2 +0,9 +2,9 +4,4 +0,5 -5,2 -5,4 -3,8 -6,7 -6,2 -14

25-7 23-9 28-5 18-13 22-9 19-14 22-9 15-18 21-10 17-16 20-12 16-16 21-11 13-19 19-14 14-16 16-15 14-18 17-15 7-25 9-23 13-19 12-20 10-22 11-21 10-21 9-22 8-24 4-28 3-28

96,3 99,4 97,8 92,1 96,3 94,3 97,7 93,6 99,7 90,5 93,6 90,7 93,3 93,3 87,1

1 v. 1 v. 1 d. 1 d. 1 d. 3 d. 1 v. 2 v. 1 v. 1 v. 4 d. 3 d. 1 d. 3 v. 20 d.

6-4 7-3 8-2 7-3 7-3 4-6 7-3 4-6 5-5 3-7 3-7 3-7 3-7 5-5 0-10

Dom.

Pour Contre Écart Série 10 der.

CONFÉRENCE OUEST 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Équipes

MJ V-D

San Antonio Oklahoma City L.A. Lakers L.A. Clippers Memphis Denver Dallas Utah Phoenix Houston Portland Minnesota Golden State Sacramento New Orleans

63 47-16 64 46-18 65 41-24 64 40-24 64 39-25 64 36-28 65 36-29 64 34-30 64 33-31 65 33-32 64 28-36 65 26-39 64 23-41 64 21-43 64 20-44

%

74,6 71,9 63,1 62,5 60,9 56,3 55,4 53,1 51,6 50,8 43,8 40,0 35,9 32,8 31,3

Ext.

27-5 20-11 103,2 25-6 21-12 102,9 26-7 15-17 97,3 24-9 16-15 97,5 24-7 15-18 94,9 20-13 16-15 103,7 23-10 13-19 95,9 23-8 11-22 99,7 19-13 14-18 98,4 21-11 12-21 98,3 20-13 8-23 97,4 13-19 13-20 97,9 12-19 11-22 98,0 15-17 6-26 98,4 11-22 9-22 89,9

96,4 96,6 95,6 94,7 93,1 101,2 94,7 99,3 98,4 98,2 97,4 99,7 101,4 104,4 93,7

+6,8 +6,3 +1,7 +2,8 +1,8 +2,4 +1,2 +0,4 0,0 +0,1 -0,1 -1,8 -3,4 -6,0 -3,8

*Vitoria bat Murcie 71-65 *Saragosse bat Fuenlabrada 80-78 Séville bat *Valladolid 77-72 *Obradoiro bat Gran Canaria 65-45 *Real Madrid bat Estudiantes 85-80 *Valence bat Bilbao 66-63 *Alicante bat Manresa 76-70 Barcelone bat *Malaga 89-57 *Saint-Sébastien bat Badalone 90-85 Classement : 1- Barcelone (25-5), 2- Real Madrid (23-7), 3- Vitoria (21-9), 4- Valence (18-12), 5- SaintSébastien, Séville, Bilbao (17-13), 8- Alicante (16-14), 9- Saragosse (1515), 10- Manresa, Malaga (14-16), 12- Badalone (13-17), 13- Obradoiro, Gran Canaria, Fuenlabrada, Murcie (11-19), 17- Estudiantes Madrid (9-21), 18- Valladolid (7-23).

Lega 30e journée

Vendredi 27 avril

32e journée

Liga Endesa 30e journée

ITALIE

Dimanche 13 mai (17h00)

Demi-finales

NATIONALE 1

ESPAGNE

7 v. 1 d. 1 v. 1 v. 4 v. 2 v. 1 d. 3 v. 1 d. 1 d. 5 d. 1 d. 1 v. 1 v. 1 d.

8-2 6-4 6-4 8-2 8-2 7-3 5-5 6-4 5-5 3-7 3-7 1-9 2-8 2-8 6-4).

*Biella bat Casale Monferrato 87-78 Crémone bat *Montegranaro 73-66 *Sienne bat Trévise 90-67 *Bologne bat Caserte 84-66 Milan bat *Avellino 90-77 *Pesaro bat Sassari 89-81 *Venise bat Rome 83-69 *Cantu bat Varèse 76-66 Classement : 1- Sienne (21-7), 2- Cantu (19-10), 3- Milan, Pesaro (18-10), 5- Venise, Sassari (17-11), 7- Bologne (16-12), 8- Varèse (14-

14), 9- Rome, Avellino (13-16), 11Biella, Trévise (12-16), 13- Crémone (12-17), 14- Montegranaro, Caserte (11-17), 16- Teramo (10-18), 17- Casale Monferrato (6-22).

Féminines LFB Playoffs Demi-finales

Bourges élimine Mondeville : 2-0 Bourges bat *Mondeville 54-53 67-47 *Bourges bat Mondeville Lattes-Montpellier – Challes : 1-1 *Challes bat Lattes-Montpellier 74-69 *Lattes-Montpellier bat Challes 78-58 Joué le mercredi 25 avril

Lattes-Montpellier – Challes, à 20h

Challenge Round Demi-finales

Nantes-Rezé élimine Tarbes : 2-0 *Nantes-Rezé bat Tarbes 86-58 Nantes-Rezé bat *Tarbes 66-54 Saint-Amand – Basket Landes : 1-1 *Basket Landes bat Saint-Amand 56-44 *Saint-Amand bat Basket Landes 60-54 Joué le mardi 24 avril

Saint-Amand – Basket Landes, à 20h

LF2 25e journée

*Perpignan bat Léon-Trégor *Calais bat Aplemont Reims bat *Armentières *Roche bat Limoges Laveyron bat *Voiron

73-60 70-64 75-70 71-64 71-61

*Centre Fédéral bat Graffenstaden 58-40 Toulouse bat *Dunkerque 69-54 Classement : 1- Perpignan (21-4), 2- Toulouse (20-5), 3- Calais (196), 4- Laveyron, Voiron (14-11), 6Armentières (12-13), 7- Roche (14-11, -2 pts), 8- Dunkerque (10-15), 9- Reims, Graffenstaden (9-16), 11- Léon-Trégor (11-14, -2 pts), 12- Limoges (8-17), 13- Aplemont, Centre Fédéral (7-18).

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PRO A e Gazuernttée 27e jo

ROANNE, CHOLET, NANTERRE, DIJON…

PLAYOFFS, LE SPRINT FINAL Après la 27e journée qui a vu la qualification de Nancy et l’élimination de l’ASVEL, il reste encore trois places à prendre pour les playoffs et six équipes peuvent y prétendre. Après avoir assuré sa place en Pro A, sur sa lancée, la JSF de Pascal Donnadieu peut rêver des playoffs.

Hervé Bellenger/IS

ers matches, les promus arrivent lancés comme une balle à l’assaut des playoffs. Nanterre peut encore revenir sur le PL (-7 à l’aller) et Roanne (-7), deux formations qu’elle jouera coup sur coup dans les dix prochains jours avant de finir sa saison en recevant Le Mans. Cholet, en revanche, s’est imposé deux fois face aux hommes de Pascal Donnadieu qui doivent donc l’emporter au moins deux fois sur les trois dernières journées pour espérer passer.

Dijon (13v-14d)

Paris Levallois (16-11) ➜ Battus par Cholet à domicile pour la deuxième fois de la saison, les Parisiens comptent néanmoins neuf doigts de pieds et demi en playoffs. Une victoire lors des trois dernières journées (à Nanterre, Gravelines et au Havre) suffirait à poinçonner définitivement le ticket d’entrée. Même en cas de trois défaites, il faudrait que Nanterre rattrape son point average ce week-end (+7 pour le PL à l’aller) tout en faisant carton plein sur les trois dernières journées. Sans compter que Roanne et Cholet peuvent encore dévisser.

Roanne (15v-12d) ➜ Les Roannais, qui restent sur huit victoires lors des dix derniers matches, comptent deux victoires d’avance sur Nanterre et Dijon et possèdent le point average sur tous leurs poursuivants hormis Strasbourg (-10) et

Nanterre (-7), qu’ils vont jouer la semaine prochaine. Le calendrier de la Chorale (Au Havre, Nanterre à domicile puis à Villeurbanne) n’est pas non plus le plus démoniaque.

Cholet (14v-13d) ➜ Les Choletais sont sur trois succès consécutifs mais n’ont gagné qu’un seul de leurs trois derniers matches à domicile et vont recevoir deux fois d’ici la fin de saison. En outre, ils n’ont pas le point average sur Dijon (-17) et Strasbourg (-3), deux poursuivants qu’ils rencontreront lors des deux dernières journées. Nanterre est également à portée de fusil, même si les Alto-Séquanais doivent gagner un match de plus que les Choletais. Il n’empêche que Cholet a les cartes en main pour s’assurer les playoffs.

Nanterre (13v-14d) ➜ Forts de cinq succès sur leurs cinq derni-

➜ En s’imposant à Strasbourg ce week-end (83-79), Dijon a réalisé la bonne affaire de la journée. Les Bourguignons affichent un point average négatif par rapport à tous ses devanciers exception faite de Cholet, battus de 17 unités à l’aller et que Dijon accueillera la semaine prochaine. Si Cholet et Nanterre perdent tous leurs matches d’ici la fin de saison et si Strasbourg n’en gagne pas plus de deux, Dijon accèderait aux playoffs quels que soient ses autres résultats.

Strasbourg (12v-15d) ➜ Mathématiquement, Strasbourg n’est pas encore éliminé de la course. Les Alsaciens, qui affronteront Hyères-Toulon, Orléans, et Cholet, sont obligés de remporter leurs trois derniers matches tout en priant pour que Nanterre en perde au moins un et que Cholet et Dijon en perdent au moins deux. Pas simple. n Florent de LAMBERTERIE

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LE

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BASKET ET

CHIFFRES 1

Dans la victoire de Chalon sur Le Havre, Michel Jean-Baptiste Adolphe a inscrit son premier tir à trois-points en carrière LNB. Auteur d’un 1/1 derrière l’arc, JBAM, qui n’avait jamais tenté un seul tir à trois-points depuis son arrivée à Chalon, affiche donc un 100% de réussite en la matière sous le maillot chalonnais. En en six ans de LNB, le Martiniquais cumule 1/6 dans l’exercice.

14

L’évaluation de Babacar Niang contre Hyères-Toulon (6 pts à 2/3 et 12 rbds en 16’), record en carrière pour le jeune Manceau. Un bémol toutefois puisque Niang n’est entré que deux fois en jeu cette saison en Pro A, à chaque fois contre Hyères-Toulon. À quand l’étalonnage face à un véritable adversaire ?

15,43

L’évaluation moyenne d’Alexis Ajinça, nouveau leader de la catégorie parmi les joueurs français du championnat. Auteur d’un match à 17 d’éval. lors de son dernier match face à Dijon (17 pts, 6 rbds et 1 ct), l’ancien NBAer passe devant Fabien Causeur (15,33), désormais deuxième.

64

Les points marqués par l’équipe de Nanterre dans sa victoire à Orléans au terme d’un match très défensif. Réputée pour son attaque, c’est la première fois que l’escouade de Donnadieu remporte un match en marquant moins de 70 points.

70,6

Le pourcentage de réussite à troispoints de Dijon lors de la victoire à Strasbourg, un record d’adresse pour les Bourguignons cette saison. Auteurs d’un impeccable 12/17 derrière l’arc (5/7 pour Dixon et 3/4 pour Mélody), les hommes de Jean-Louis Borg demeurent cependant les moins adroits de la Pro A dans l’exercice (31,7%).

F.d.L.


15

PRO A

PAU-LACQ-ORTHEZ 71 – GRAVELINES-DK 88

« 800 À 1.000 SHOOTS À 3-POINTS PAR SEMAINE » Incandescent depuis trois matches (19,3 pts à 67,7%, 22,3 d’éval.), Rudy Jomby, qui vient de battre contre Pau son record de points en carrière (21) est à l’image de Gravelines : au top.

La perspective de conserver le titre s’éloigne pour le SLUC de John Linehan.

ROANNE 83 – NANCY 75

UN CHAMPION MORIBOND Battu après prolongation à Roanne pour la troisième fois consécutive, Nancy file un mauvais coton sur cette fin de saison. À quelques semaines des playoffs, le champion n’inspire pas confiance.

E

t de trois. Après Gravelines et Chalon, ce sont cette fois les Roannais qui ont battu Nancy. Jamais, cette saison, le SLUC n’avait perdu trois fois de suite en championnat et, même si les adversaires sont tous dans une très bonne dynamique en ce moment, cette série ne dit rien qui vaille à trois journées des playoffs. « Je dis bravo à mes garçons parce que compte tenu des circonstances on a fait le maximum », préférait retenir Jean-Luc Monschau, qui a une nouvelle fois violement fustigé l’arbitrage en conférence de presse d’après match. Au crédit du technicien lorrain, on peut effectivement noter un contact non sifflé sur le dernier tir de Moerman à la toute fin du quatrième quart, tir qui aurait pu offrir la victoire au SLUC avant la prolongation. Autre circonstance atténuante, Bernard King, rapidement blessé, n’a joué que deux minutes et,

Samnick et Grant étant out eux-aussi, les rotations lorraines étaient limitées. Mais le constat est plus large que cela. Car le champion en titre souffre, et pas seulement depuis trois matches. Avec déjà onze défaites au compteur, Nancy est en train de réaliser sa plus mauvaise saison régulière depuis la saison 2004-05, la première de l’ère Jean-Luc Monschau où le SLUC avait terminé avec 14 revers, même si à l’époque, la Pro A comptait 18 équipes. Pire encore, Nancy affiche un famélique total de cinq victoires pour sept défaites sur la phase retour, dont quelques sévères roustes (-30 au Havre, -22 à Gravelines). Après un départ canon en début de saison (7-1), le champion de France n’est pas parvenu à maintenir son rang depuis le départ de Nicolas Batum pour la NBA. Nancy patine et, s’il est encore temps de relever la tête, crier sur les arbitres n’y changera rien.n F.d.L.

Le passage de deux à un match par semaine avec l’élimination en Eurocup explique cela ? Je ne sais pas si c’est le seul facteur mais avant Noël, on

gagnait avec de très gros écarts et peut-être qu’on s’est vu un peu trop beau trop vite. Le fait d’avoir un seul match par semaine nous permet aussi d’avoir de grosses séances d’entraînement, se remobiliser, retravailler nos fondamentaux… Je pense aussi que plusieurs joueurs étaient fatigués par la campagne européenne.

Jean-François Mollière

Hervé Bellenger/IS

V

ous en êtes désormais à neuf succès de suite, un record puisque vous étiez restés bloqués à huit cette saison. Le BCM joue-t-il son meilleur basket en ce moment ? Je ne sais pas si on joue notre meilleur basket mais on commence à rejouer comme on jouait en début de saison, cette série de victoires le prouve. Mais je pense qu’on peut encore mieux faire, on vient de jouer une mi-temps sans Yannick (Bokolo), plusieurs matches sans Andrew (Albicy), ça prouve que le groupe n’est pas dépendant d’un joueur.

Tu restes sur un joli 13/23 à trois-points sur les trois derniers matches, c’est quelque chose que tu as beaucoup travaillé ? Depuis mon arrivée à Gravelines, j’en shoote entre 800 et 1.000 par semaine. J’étais en train de me dire que ça n’allait jamais payer et là ça paye depuis les trois derniers matches. n Propos recueillis par F.d.L.


ANALYSE

WILL DANIELS (NANTERRE)

MONSIEUR PLUS Aussi talentueux qu’irrégulier à ses débuts, l’ailier-fort américain, aujourd’hui plus rentable, est la raison principale du superbe rush final des promus. Par Jérémy BARBIER

Q

uand Nanterre prolongea le bail de Will Daniels l’été dernier, Pascal Donnadieu avait peu de doutes quant à l’adaptation de son ailier-fort au rang supérieur. « Et en effet, ça lui convient mieux », confirme aujourd’hui l’alchimiste de la JSF. « On a vraiment en Pro A des profils de 4 et de 5 alors qu’en Pro B, c’est plus des 4 ½, des joueurs polyvalents et chiants à défendre. Il y a plus d’espaces et il en profite. » MVP officieux de la finale à Bercy contre Dijon en 2011 (15 points, 9 rebonds, 6 passes, 4 contres, 2 interceptions et 32 d’évaluation), ce rookie en Pro A a souvent puni dans l’ombre jusqu’à cette fin d’exercice, éclipsé par l’irrégularité de ses sorties. « Il est capable de passer à travers ses matches par un manque d’agressivité, d’implication », regrette son patron. Dès le premier tiers de la saison, le scoreur touche-à-tout a alterné sans préavis entre l’opulent (26 points contre Orléans, 20 points et 5 rebonds à Gravelines) et le famélique (-2 d’évaluation contre Nancy, -7 à Pau), une inconstance qui place ses absences (7 matches à 6 ou moins d’évaluation) au niveau de ses coups d’éclat (5 matches au-dessus de 22 d’évaluation). �« Il perd facilement confiance », avance son entraîneur. « Il faut le pousser, toujours lui montrer que tu as confiance en lui. Il a besoin de ça mais si tu l’installes dans un confort, il est aussi capable de s’endormir. » Pour garder le big man en éveil puis le maintenir sous pression, quelques honneurs déguisés sont parfois bénéfiques. Si le rôle intrinsèque de l’ancien sixième homme n’a pas changé par rapport à la Pro B, sa nouvelle situation de titulaire a clai-

rement stimulé son envie de bien faire. « Dans une équipe où aucun joueur n’a joué tous les matches dans le cinq majeur, je réussis à lui faire comprendre que c’est un faux débat mais pour lui, cela reste quand même relativement important. »

Un jour dominant ? Autant que le sont ses sorties contre les cadors du championnat où, à cœur de prouver sa valeur, l’intérieur a l’heureuse habitude d’en faire plus (19,8 pts, 5,6 rbds et 20,1 d’évaluation face aux équipes du Top 3). « Il a cette capacité à élever son niveau de jeu sur certains matches. Chez lui, tout découle. Le jour où il est en rythme, il fait tout : des contres, des trois-points… » Tonique et puissant, rapide, bon finisseur, Daniels possède la panoplie la plus complète du club des Hauts-de-Seine. « C’est même parfois frustrant car cette année où il fait une saison correcte, il ne se rend pas compte qu’il pourrait faire beaucoup plus. Il peut être dominant en Pro A. » Les statistiques classent le premier pointeur de Nanterre au 22e rang des scoreurs (13,5 pts), 35e évaluation de la Pro A (12,1). Bien, sans plus. Sa contribution offensive,

« Il peut être dominant en Pro A »

Pascal Donnadieu

Hervé Bellenger/IS

16

rapportée à la minute, prend pourtant une toute autre valeur (0,6 point/minute, 1er). Alors pourquoi n’a-t-on pas vu cet energizer plus de 23 minutes en moyenne chaque week-end ? « C’est un joueur qui a besoin de temps de repos et c’est souvent lui qui le demande », révèle le coach. « Il lui faut être frais pour être dans l’explosivité or il se fatigue vite. Il a besoin de récupérer pour repartir de plus fort. » Victime d’un petit coup de moins bien au début de la phase retour (10,2 points à 37% entre la 16e et la 22e journée), l’Américain est aujourd’hui la locomotive d’une fin de saison tonitruante pour les promus. Orléans vaincu sur ses terres le week-end dernier, les nouveaux trublions enchaînaient une cinquième victoire de rang dans le sillage d’un Daniels impeccable et décisif (16,0 pts à 53,0% et 5,6 rbds pour 18,0 d’évaluation). « Il est reparti comme en 40 et franchement, je n’ai pas d’explication rationnelle », sourit Donnadieu. Seule certitude, Nanterre tourne à plein régime quand son leader offensif est fourré dans tous les bons coups. « Il apporte tellement de solutions, c’est une autre équipe quand il est dans les bonnes dispositions. » Une équipe assurée de son maintien en Pro A et pouvant même fantasmer de la huitième place. « Mais sachant que l’on joue quatre équipes du Top 7, cela va être compliqué », pressentait le coach avant la victoire à Orléans. À moins que Will Daniels ne tienne la distance jusqu’au bout ? n


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Pascal Allée/Hot Sports

ANALYSE

UN CLUB, UNE QUESTION

Causeur, Kunter et Gradit : comment gagner à la Meilleraie ?

POURQUOi CHOLET est-il MEILLEUR À L’EXTÉRIEUR ? Fébrile toute la saison à la Meilleraie, la troupe d’Erman Kunter impose aisément sa loi chez ses différents hôtes. Une qualité suffisante pour faire du finaliste 2011 le trouble-fête de cette fin de championnat et des playoffs ? Par Jérémy BARBIER

«

Je ne crois pas avoir vu beaucoup de saisons comme celle-là. » De mémoire d’Erman Kunter, jamais un groupe dirigé par ses soins n’avait mieux voyagé que reçu. Le week-end dernier, sur le territoire du PL, Cholet a gagné le 14e match de sa saison, le 9e loin de ses bases. On the road, les Choletais tournent actuellement dans les mêmes standards que l’équipe sacrée championne en 2010 ou le groupe finaliste l’an passé (10-5). Le vice-champion n’est pourtant que 8e, une victoire d’avance sur deux promus aux dents longues. Alors, vraiment moins forte cette escouade 2012 ? Étrangement petits bras (5-8) dans une Meilleraie redoutée les deux saisons précédentes (25-5), elle n’a pu y vaincre que les futurs relégués de Pau et du HTV depuis le début des matches retour. Cette saison, le MSB reste l’unique représentant du Top 8 à avoir succombé dans les Mauges. Pour Erman Kunter, le problème identitaire des siens est d’abord mental. « Il y a une pression sur les joueurs, surtout sur les nouveaux.»

Une défense schizophrène L’héritage des anciens et les nouvelles attentes des

supporters pèseraient sur les épaules des nombreuses sont également du rendement offensif de la ligne recrues enrôlées cette année (6 joueurs US non conserarrière, DeMarcus Nelson en tête. L’Américain a vés). « Tout le monde attend des joueurs d’impact depuis douze matches une belle tête de baromètre : comme Sammy Mejia, Vule Avdalovic ou Antywane 17,1 points à 61,1% et 18,0 d’évaluation dans les Robinson mais c’est difficile. Je ne pense pas qu’avec victoires, 7,8 points à 31,8% et 6,2 d’évaluation notre recrutement, les joueurs soient beaucoup plus lors des revers. « C’est une pièce vraiment très faibles. » Seulement plus désunis dans l’effort. importante dans notre système », concède son À vouloir bien faire devant leur public, les Choletais coach. « Mais il faut encore qu’il passe un cap. À confondent vitesse et précipitation. « Ils essaient Paris, il commence avec une faute puis un tir raté de faire un écart tout de suite et ne font pas sous le cercle. Il refait une faute, il perd un ballon et attention. Nous travaillons il lui faut cinq minutes pour défensivement des choses revenir dans le match. » Le classiques toute la semaine week-end dernier, une fois et subitement, on oublie tout. n’est pas coutume, Cholet a On veut récupérer le ballon le raflé la mise malgré le gâchis plus vite possible, faire une du duo Causeur/Nelson (8/27 Erman Kunter interception, courir devant… aux tirs). « Shooter de cette » Des prises de risques manière et être capable de souvent stériles qui fragilisent très nettement le gagner, c’est quand même positif. On a encore une bloc défensif. Et dès que l’attaque patine, la peur de marge de progression de10 à 15% selon moi. » gagner s’installe. « La pression monte, on panique », À trois journées du classement final, l’actuel dernier regrette coach Erman. qualifié reste à la merci de Nanterre et Dijon, les hommes de Jean-Louis Borg étant les derniers Les playoffs menacés ? à accueillir le CB cette saison (29e journée). « Si La note se paie donc en défense, Cholet autorisant on gagne les trois matches, on finira septième ou 79,8 points à ses adversaires (49,5% aux tirs) depuis huitième », pressent Kunter. Deux succès suffiraient la 15e journée, 12 unités de plus qu’à l’extérieur sur probablement mais Cholet possède cet inhabituel la même période (67,8 pts à 42,5%). « On a joué désavantage de recevoir deux fois, Chalon le 12 mai davantage possession par possession en déplace(match décalé de la 28e journée) puis Strasbourg pour conclure. Deux tests après une série de trois ment. Si on ne réussit pas en attaque, on se rabat victoires de rang. « Nous sommes maîtres de notre sur notre repli défensif. » Simple mais efficace. destin », philosophe Erman Kunter. « Mais si on Depuis mi-décembre, seul le leader gravelinois a su fait les playoffs et que nous voulons aller un peu garder son terrain inviolé contre Fabien Causeur et loin, on sera bien obligé de gagner des matches à ses compères (7-1 sur la période). domicile. » n Dépendants de leur défense, les Choletais le

« On sera bien obligé de gagner des matches à domicile »


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Pascal Allée/Hot Sports

échos FRANCE

BOURGES EN FINALE

GARNIER : « LA PRESSION FAIT PARTIE DU JEU » Si les Berruyères se sont fait peur au match aller (54-53), samedi, elles ont décroché leur ticket pour la finale des playoffs en dominant Mondeville 67 à 47. Valérie Garnier revient sur cette dernière ligne droite.

Q

uelles sont les leçons apprises du match aller pour renverser la tendance au match retour ? On a trouvé des adaptations offensives pour répondre à leurs choix défensifs de contrecarrer notre façon de jouer. On a essayé d’avancer face à leur forte pression défensive. Les défier physiquement par de l’agressivité en dribble ou en mettant la balle à l’intérieur. Les filles ont été disciplinées, elles ont bien appliqué ce qu’on avait décidé de faire. On a aussi retrouvé de l’adresse (28% à la mi-temps du match aller et 48% au final, ndlr).

se doit d’avoir des résultats. Ça fait partie du jeu. Tout le monde est habitué à ce que l’équipe gagne (dix titres de champion de France, ndlr). Mais les filles ne se lassent pas et quand elles mettent un pied sur le terrain, c’est pour gagner. L’absence de Stella Kaltsidou est-elle difficile à compenser ? Jennifer Digbeu se contente de jouer à l’extérieur, elle s’en sort bien. Mais c’est un élément qui nous manque beaucoup. Les joueuses essaient de pallier son absence en apportant un peu plus. Céline Dumerc s’inscrit un peu plus dans le secteur offensif. Si Stella était là, elle prendrait peut-être moins d’initiatives. C’est bien d’avoir cette capacité de s’adapter.

« Une équipe avec beaucoup de mental »

L’expérience du groupe est-il un facteur déterminant pour faire la différence ? Ça l’a déjà fait sur la victoire d’un point contre Mondeville au match aller. On a eu beaucoup de difficultés en début de saison, liées peut-être à l’adaptation et aux blessures. On a fait le dos rond. Bravo aux joueuses pour ce qu’elles font depuis le 26 novembre puisqu’on est depuis invaincues en championnat. C’est une équipe avec beaucoup de mental. L’objectif était de revenir sur Challes et Montpellier. Quand on a réussi à repasser devant, on n’avait pas le droit à l’erreur. Il fallait tout gagner. C’est ce qui s’est passé, les joueuses ont été constantes malgré la pression.

Cette semaine de repos avant la finale est un élément primordial (*) ? Oui, pour préparer mais aussi pour gérer la fatigue. On a énormément joué, les organismes sont fatigués. On essaie d’alterner séquences de travail et de récupération, de travailler techniquement et tactiquement plus que physiquement. C’est des périodes qu’elles aiment, elles travaillent toute la saison pour être là où on en est aujourd’hui. n Propos recueillis par Claire PORCHER

Vous aussi, ressentez-vous encore plus cette pression en cette fin de saison ? J’entends que c’est la neuvième finale consécutive pour le club. Pour moi, ce n’est pas quelque chose d’habituel ! On sait que lorsqu’on est à Bourges, on

(*) Entretien réalisé avant la belle de l’autre demifinale (mercredi, hors bouclage) entre Montpellier et Challes. La finale se dispute samedi et jeudi 3 mai, belle éventuelle dimanche 6 mai.


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échos FRANCE

TILLIE ET WESTERMANN SUR LE DÉPART

20ème édition

«

Hyères-Toulon, une des équipes les plus faibles de l’Histoire de la Pro A. L’année prochaine, le club – sauf wild card – ne jouera pas de coupe d’Europe. Une première depuis 1995.

Et maintenant ? Pour l’instant, la seule arrivée annoncée est celle de l’espoir Alexandre Chassang (2,03 m, 17 ans). « C’est un jeune joueur issu de l’INSEP, à l’image de Livio Jean-Charles cette saison », a expliqué Laurent Foirest. Ses stats en N1 cette saison (6,7 pts et 4,5 rbds en 29’ en moyenne) n’en font pas pour autant un prospect de premier plan. « Il va s’entraîner avec le groupe professionnel et disputera le championnat avec les espoirs. Nous avons l’espoir, par la suite, qu’il gagne du temps de jeu avec l’équipe pro. » Le journal 20 minutes annonçait également la semaine dernière que le club souhaitait engager un nouvel assistant coach (Laurent Vila, coach à Pau cette saison ou Cédric Binauld, l’ancien assistant de Vincent à Bourges sont évoqués), recadrant ainsi Bob Sudre à plein temps sur le scouting. Toujours d’après Le Progrès, la masse salariale devrait rester inchangée pour la saison prochaine (1,48 million d’euros cette saison, 7e de Pro A). Le club devrait donc pouvoir réagir. Mais avec quelle stratégie ? Et surtout quel savoir-faire ? Le trio Parker-Foirest-Vincent a échoué dans la construction de l’équipe 2012 et n’a pas su garder ses cadres. Ils sont désormais attendus au tournant. n

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L’ASVEL ne jouera pas l’Europe pour la première fois depuis 1995

Création :

Hervé Bellenger/IS

Ce sont des gamins intelligents, j’espère qu’ils vont comprendre qu’on leur a donné plus que ce qu’ils auraient dû avoir », nous expliquait il y a un mois Laurent Foirest, le GM du club, en parlant de Westermann et Tillie. « Si on n’a pas des réponses dans les jours qui arrivent, on va changer notre fusil d’épaule. Après, tant pis pour nous et tant pis pour eux. » Il semble que ce soit tant pis pour tout le monde. Enfin surtout pour le club. Le Progrès annonçait la semaine dernière que Tillie et Westermann ne seraient vraisemblablement plus dans la Maison Verte en 2012-13. Le grand intérieur va aller tenter sa chance dans les ligues d’été NBA avant d’explorer des options européennes. Pour Westermann, ce sera très certainement en Europe. Si ces informations se confirment, cela marque donc la fin du « projet jeune ». En tout cas, la fin de ce projet-là. L’investissement pour faire progresser les joueurs en devenir a été payé très cher cette saison. Et sans Westermann et Tillie, les deux pièces essentielles et les plus prometteuses de la bande, le club ne touchera aucun dividende. Il est évidemment possible de reconstruire mais Lacombe, Fofana ou même Jackson, ne sont pas des poutres aussi solides pour bâtir l’avenir. L’ASVEL a donc sacrifié une saison pour rien. Depuis le 10 février, l’équipe n’a gagné qu’un seul match. Contre

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Kim Tillie et Léo Westermann ne devraient plus jouer pour l’ASVEL la saison prochaine. Après une saison décevante, de quoi sera fait l’avenir du club de Tony Parker ?

été 2012

FIN DE CE PROJET JEUNE

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C’est la joie pour Ruddy Nelhomme et Cédric Gomez : Poitiers reste en Pro A.

POITIERS A ASSURÉ SON MAINTIEN

MISSION ACCOMPLIE Sauvetage réussi pour le PB86, grâce à sa victoire contre l’ASVEL 73 à 62 combinée à la défaite de Pau contre le leader Gravelines (71-88). Poitiers reste en Pro A.

«

C’est un grand soulagement », résume joueurs se sont souvenus qu’on pouvait gagner, logiquement Ruddy Nelhomme. Au buzzer final, ça nous a permis de retourner au boulot avec plus la victoire contre Lyon-Villeurbanne en poche, d’envie », explique Nelhomme. La journée suivante, tout le monde a retenu son souffle pour suivre la fin de les renforts Jonathan Aka (4,3 pts et 2,6 rbds) et la rencontre entre Pau et Gravelines. « On l’a suivi tous Tony Dobbins ont intégré le groupe. L’arrière-ailier ensemble, les gens étaient restés dans les tribunes. De américain, après un temps d’adaptation, a apporté voir une situation comme ça, qui finit à trois journées beaucoup au PB86 avec une moyenne à 17,2 de la fin plutôt positivement pour nous, c’est une d’évaluation sur les six dernières rencontres (8,3 vraie fierté. Beaucoup d’émotions », raconte le coach pts, 7,2 rbds et 5,8 pds). Une victoire, des joueurs poitevin. concernés et de nouveaux Le PB86 se maintient cette apports, Poitiers a retrouvé saison à trois journées de une vraie dynamique et a la fin avec neuf victoires enchaîné sept victoires sur et un �goal-average sur treize rencontres jusqu’à Ruddy Nelhomme Pau et Le Havre alors que celle du maintien, samedi l’année dernière, l’équipe dernier. avait dû attendre le dernier match pour se sauver… « On avait fait tellement d’efforts, on voulait Avec douze victoires. Deux saisons sur le fil du rasoir. aujourd’hui terminer le travail », explique le coach. « Lutter d’année en année, c’est fatigant à la longue, Après avoir laissé passer deux occasions à domicile, surtout quand on a l’habitude de gagner dans les contre Le Mans et Paris Levallois, de se rapprodivisions en dessous », explique le coach au club cher de l’objectif, Poitiers n’a pas laissé passer sa depuis 2007-08 (Pro B). Du propre aveu du technicien, troisième chance. À présent, le maintien assuré, Poitiers est « passé près de l’explosion », au moment l’équipe veut juste prendre du plaisir. « Je souhaite des onze défaites d’affilée en championnat. « Ce n’est qu’on arrive à jouer relâché, sans se poser de quespas quelque chose de simple à vivre, même si, au sein tions. On a envie de bien terminer cette saison. » La de l’équipe et du club, il y a eu une vraie unité qui a fait tâche va être rude avec des voyages à Gravelines qu’on a pu tenir à ce moment-là. » vendredi et à Orléans pour clore la saison. Entre les deux, un dernier round à domicile face à Nancy. « On 7 victoires en 13 rencontres aura envie de remercier notre public fidèle, d’être L’équipe a trouvé des ressources mentales pour ensemble et de profiter. Parce qu’on en a peu profité stopper la spirale négative à Pau (21 janvier, pendant l’année… » n Claire PORCHER 85-84). « Ce match est un tournant pour nous. Les

« On a envie de bien terminer cette saison »

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référendum

MVP FRANÇAISE 2012

EDWIGE LAWSON RETOUR GAGNANT Jean-François Mollière

Après sept saisons passées à l’étranger, dans des clubs prestigieux, Edwige Lawson-Wade, 33 ans, a frappé fort pour son retour en France. Ce titre de MVP française s’ajoute à un palmarès extrêmement dense qui avait commencé à se dessiner avec deux titres de MVP Espoirs en 1997 et 98. Par Pascal LEGENDRE

MODE D’EMPLOI Qui vote ? Tous les coaches et capitaines de Ligue Féminine. Comment ? En classant les joueuses par ordre préférentiel de 1 à 5, avec interdiction de voter pour une joueuse de son équipe. Cinq points sont accordés à la première, quatre à la deuxième, etc. Depuis quand existe ce référendum ? Maxi-Basket a lancé le référendum féminin en 1984. La Ligue Féminine y est associée depuis 2001. BasketNews a pris le relais il y a trois ans.

FRANÇAISES

Joueuse Club Pts 1ère pl. 1 Edwige Lawson-Wade Lattes-Montpellier 54 12 2 Émilie Gomis Villeneuve-d’Ascq 52 2 3 Endy Miyem Bourges 32 4 Emmeline Ndongue Bourges 26 1 5 Gaëlle Skrela Lattes-Montpellier 25 2 6 Paoline Salagnac Tarbes 16 7 Mame-Marie Sy Diop Lyon 12 - Laetitia Kamba Mondeville 12 9 Ana Cata-Chitiga Tarbes 8 10 Aurélie Bonnan Nantes-Rezé 6 • C’est le dernier bulletin qui a fait la différence ! Deux points séparent donc Edwige Lawson et Émilie Gomis. Edwige a pour elle d’être un peu plus complète (1ère Française à l’évaluation) et d’avoir emmené LattesMontpelllier à la 2e place de la saison régulière alors que Villeneuve s’est embourbé dans la zone dangereuse. À noter que la MVP 2011, Emmeline Ndongue peut être classée car au final elle a participé à 14 matches, soit le minimum requis.

ÉTRANGÈRES

Joueuse Club Pts 1ère pl. 1 Mistie Mims Challes 75 12 2 Amisha Carter Saint-Amand 39 2 3 Cathy Joens Bourges 33 4 Jennifer Humphrey Basket Landes 29 2 5 Stella Kaltsidou Bourges 21 1 6 Nathalie Hurst Aix-en-Provence 18 7 Emilija Podrug Challes 16 8 Kristen Mann Lattes-Montpellier 10 - Olakinka Sanni Villeneuve-d’Ascq 10 10 Romy Bar Challes 8 - Nicole Page Challes 8 • Qu’elle porte son nom de jeune fille ou celui de son mari « Mistie » plane sur la Ligue Féminine. Déjà MVP 2011, l’Américaine francophile de Duke University est la top-scoreuse (19,7 pts), 8e rebondeuse (7,6), et première à l’évaluation (20,4) de la Ligue Féminine. Challes compte beaucoup sur elle (34’ de jeu en moyenne) et elle sera toujours en Savoie l’année prochaine pour défendre son trophée. Amisha Carter est une intérieure de 1,88 m qui sortait de trois saisons en Pologne (Polkowice) avant de rejoindre le Hainaut. Cathy Joens est connue pour sa propension à shooter à trois-points (un record de 123 tirs tentés pour 43,4% de réussite).


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référendum

Les 10 dernières MVP

20 CHOSES À SAVOIR SUR

Françaises

EDWIGE LAWSON

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Par sa diversité, l’Héraultaise possède le parcours le plus riche jamais réalisé par un basketteur français.

1

Edwige est née à Rennes le 14 mai 1979 et possède du côté paternel des racines béninoises. Elle porte un tattoo de ce pays africain sur son mollet.

points et 1,6 rebond en 14 minutes. Son statut n’a cessé de s’améliorer au point d’être introduite 19 fois (en 33 matches) dans le starting five lors de sa dernière saison en 2010.

2 3

11

Tout le monde dans sa famille jouait au basket, père, mère, deux grandes sœurs et deux frères.

Elle peut jouer meneuse et deuxième arrière. Elle excelle dans le jeu de contre-attaque. Elle a appris à servir les autres, à donner la balle au bon endroit et au bon moment, mais à Lattes-Montpellier elle prouve qu’elle est aussi capable de prendre le jeu à son compte. Rapide sur ses jambes elle défend avec efficacité sur des arrières plus grandes.

4 5 6

Elle dit avoir toujours été attirée par le basket masculin et principalement américain et jeune déjà elle avait les moves d’un guard US. Elle mesure 1,67 m pour 59kg. C’est la 9 joueuse la plus petite de la LFB.

e

Ses clubs successifs sont Pleumeulec, Pacé, Bourges, Centre Fédéral, Bordeaux, Aix-enProvence, Valenciennes, Samara (Russie), CSKA Moscou (Russie), Spartak Moscou (Russie), Elitzur Ramla (Israël), Ros Casares Valence (Espagne) et Lattes-Montpellier.

7

À Samara au fond de la Russie elle avait retrouvé la Belge Ann Wauters, son équipière à Valenciennes, et la Franco-Russe Ilona Korstine alors en provenance de Bourges. Au cours de sa carrière européenne et en WNBA elle a joué avec les pus grandes basketteuses du Monde, comme Diana Taurasi, Sheryl Swoopes, Becky Hammond, Amaya Valdemoro et Maria Stepanova.

8

Elle a marqué 1087 points avec les Bleues soit le 15e score. À l’Euro 2011 en Pologne, elle a obtenu 7,1 points à 32,8% et 1,7 passe en 22’ de moyenne.

Alliston Feaster Alliston Feaster Grace Daley Tamika Whitmore Hamchétou Maïga-Ba Belinda Snell Tanisha Wright Leilani Mitchell Mistie Bass Mistie Bass

Valenciennes Valenciennes Mondeville Mourenx Mondeville Bourges Tarbes Arras Challes Challes

Espoirs 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

15

Cette saison en Ligue Féminine Edwige est la 2e marqueuse française (13,6 pts), la 1ère Française à la réussite à trois-points (44,3%), la 3e aux passes décisives (4,7) et la 1ère à l’évaluation (16,6).

Sabrina Réghaissïa Élodie Godin Élodie Godin Sandrine Gruda Sandrine Gruda Endéné Miyem Marielle Amant Alexia Plagnard Esther Niamke-Moison Sara Chevaugeon

Villeneuve-d’Ascq Bourges Bourges Valenciennes Valenciennes Bourges Arras Lattes-Montpellier Mondeville Challes

Elle tourne à 81,8% aux lancers-francs en 7 saisons en LFB.

Edwige est la 7e « fille en or » (les championnes d’Europe 2001) a être élue MVP française après Isabelle Fijalkowski (97), Yannick Souvré (98), Cathy Melain (99, 00, 01), Nicole Antibe (02), Audrey Sauret (04) et Sandra Le Dréan (05).

Elle a été championne d’Europe en 2001, obtenu l’argent à l’Euro 1997 et le bronze en 2011, gagné l’EuroLeague en 2004, 05 et 07, la Coupe du Monde des clubs en 2007. Elle a été championne de France en 2002, 03 et 04, de Russie en 2005 et 06. Elle a aussi remporté 5 Coupe de France, 3 Coupe de Russie, 3 Coupe de la Fédération, un titre de championne de France de N1 et de championne de France espoirs. Elle a aussi été finaliste WNBA en 2008. Plus quantité d’accessits.

18

Edwige est mariée depuis huit ans avec James « Coco » Wade (1,77 m, 37 ans), qui a évolué dans plusieurs clubs semi-pros français (Cambrai, Sainte-Luce, Vitré, Golbey-Épinal) et qui cette saison porte le maillot de Castelnau-le-Lez en Régionale. « Je jouais à Valenciennes et lui à Cambrai. Il m’a vue en photo dans Maxi-Basket et a annoncé à un de ses coéquipiers, « voilà ma future femme », avant de récidiver avec un de ses dirigeants à la vue d’un poster de l’équipe de France » a t-elle confié récemment au Midi Libre.

19

Edwige a suivi des cours d’anglais par correspondance et grâce à son parcours de globe-trotter dans le basket, elle le parle couramment. Elle possède aussi la maîtrise de l’espagnol et des notions de russe.

20

« On aimerait s’installer ici, on y est très bien », déclare t-elle au Midi Libre. « Je me vois très bien finir ma carrière à Lattes. » n

9 10

Elle a été élue MVP Espoirs de LFB en 1997 et 98.

Elle comptabilise 141 matches en WNBA, soit un record pour une Française, avec New York, Houston, Seattle et San Antonio pour une moyenne de 4,0

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Présente à 21 ans aux J.O. de Sydney (5e) comme back-up de Yannick Souvré et Laure Savasta, elle est susceptible de faire le doublé à Londres si les Bleues se qualifient pour les Jeux Olympiques. Seuls du côté des garçons André Buffière (48 et 52), René Chocat (48 et 52), Roger Haudegand (52 et 60), Roger Antoine (56 et 60), Christian Baltzer (56 et 60), et Henri Grange (56 et 60) l’ont réussi alors que Jean-Paul Beugnot (52, 56 et 60) et Robert Monclar (52, 56 et 60) ont fait le triplé.

16 17

Aix-en-Provence Valenciennes Valenciennes Valenciennes Valenciennes Bourges Tarbes Tarbes Bourges Lattes-Montpellier

Étrangères

Elle possède 170 sélections en équipe de France, soit le 18e total. La première remonte au 22 avril 1998 et la dernière au 3 juillet 2011. Une parenthèse a duré d’octobre 2007 à mai 2011.

12 13 14

Lucienne Berthieu Audrey Sauret Sandra Le Dréan Sandrine Gruda Sandrine Gruda Céline Dumerc Isabelle Yacoubou-Dehoui Isabelle Yacoubou-Dehoui Emmeline Ndongue Edwige Lawson-Wade

P.L. Pascal Allée/Hot Sports

ESPOIRS (Nées en 1992 et après) Joueuse

Club

Pts

1ère pl.

1 Sara Chevaugeon

Challes

66

6

2 Adja Kontey

Arras

43

2

3 Romane Bernies

Bourges

37

4

4 Marie-Bernadette Mbuyamba-Tshimanga Mondeville

25

2

5 Zaynabe Diallo

Bourges

17

2

- Margaux Galliou-Loko

Bourges

17

7 Élodie Guillenteguy

Tarbes

14

8 Claire Stievenard

Nantes-Rezé

10

9 Alice Nayo

Villeneuve-d’Ascq

9

10 Sabrine Bouzenna

Villeneuve-d’Ascq

6

1

• Si Challes doit son succès à un groupe restreint et à une forte ossature étrangère, le club savoyard peut s’enorgueillir de faire jouer 11 minutes par match une jeune ailière de tout juste 19 ans (elle est née le 12 février 1993). Sara Chevaugeon appartient à la génération des cadettes médaillées en bronze au Mondial 2010. Adja Kontey (10 minutes en 15 matches) et même Romane Bernies (6 minutes en 11 matches) grappillent un peu de temps de jeu. Bourges place d’ailleurs 3 joueuses dans le Top 6, une consolation vis-à-vis du fait qu’il n’y a pas cette année de trophée individuel pour les Tango.


21

PRO B

SAMI DRISS (JSA BORDEAUX)

« ON A RETROUVÉ NOTRE ÉTAT D’ESPRIT » À l’approche des playoffs, le promu bordelais pète le feu. Vainqueurs à Boulazac ce week-end (78-72), les JSA ont remporté leur 6e victoire sur les 7 derniers matches. Le capitaine, Sami Driss (1,92 m, 29 ans), analyse l’excellente saison des siens. Propos recueillis par Antoine LESSARD

V

« Cela aurait été une grosse déception de ne pas aller en playoffs. »

endredi, vous avez bien contrôlé le match à Boulazac. Peux-tu revenir sur cette victoire ?

On était vraiment motivés pour le derby. On avait à cœur de montrer notre progression face au deuxième du championnat. On a très bien commencé, ça nous a donnés beaucoup de confiance et après, on a fait un très bon travail en défense, notamment John (Ford) qui a très bien contrôlé Monroe, leur tour de contrôle. Avec nos moyens, notre envie, on a continué, et même quand ils sont revenus dans le quatrième quart-temps, on ne s’est pas affolé. On a aussi profité de l’absence de Seidou (Njoya) qui leur fait du mal parce qu’ils ont beaucoup moins de création.

Ces dernières semaines, vous avez gagné à Châlons-Reims, êtes allé accrocher AixMaurienne (116-108 a-p), avez battu Boulazac. Ces gros matches vous donnent-ils quelques idées pour la suite ?

Si on va en playoffs, ce sera avec des ambitions. Une nouvelle compétition commencera et il faudra certainement changer des choses, être moins permissifs défensivement qu’on ne l’est en ce moment. On aura aussi la chance de retrouver Boris-Elisabeth Mesnager, qui va reprendre l’entraînement cette semaine.

L’équipe joue-t-elle de la même façon que la saison dernière ?

Non, pas du tout. L’année dernière, on dominait au niveau des individualités. À tous les postes, on avait quasiment les meilleurs joueurs de N1. Ce qui n’est pas le cas cette année. Du coup, on travaille beaucoup plus offensivement. Même si cette année, c’est toujours notre marque de fabrique d’avoir une bonne défense, offensivement notre jeu est plus riche. Les playoffs ont toujours été votre objectif ?

Pour chacun des joueurs, je pense que ça l’a été mais en tant que groupe, on ne se l’est jamais dit. Boris avait dit en début de saison qu’il aimerait bien

Pascal Allée/Hot Sports

Sur ce match, vous avez six marqueurs entre 10 et 15 points. Une statistique symbole des JSA cette saison ?

Je pense, parce qu’au-delà de ce match, si on regarde sur l’ensemble de la saison, mis à par peut-être Kurt (Cunningham, le pivot US) qui sort du lot, ce n’est jamais le même meilleur scoreur. On a toujours su trouver le mec qui avait la main chaude. C’est notre état d’esprit, le reflet de notre jeu, qui est vraiment basé sur le collectif, et pas sur deux joueurs très dominants.

retrouvé notre état d’esprit. O.D. est très responsable de cela, parce qu’il a une fraîcheur et une envie permanente. On a vraiment progressé sur nos points faibles. C’est ça aussi la clé de notre réussite. Après avoir rempli notre premier objectif, on a continué à bien travaillé et à ne pas relâcher.

que cette équipe joue les playoffs, mais l’objectif principal était vraiment le maintien. On sait que c’est difficile de monter d’un niveau. J’avais connu la descente il y a deux ans. Ensuite, l’appétit vient en mangeant. Cela aurait été une grosse déception de ne pas aller en playoffs. Comment analyses-tu votre regain de forme depuis fin février (7v-2d) qui a suivi une phase délicate (4v-8d après le départ de Diaw) ?

L’après Boris, c’est aussi et surtout une période compliquée en terme de pépins physiques. Quatre joueurs du cinq majeur se sont blessés. En janvier, O.D. Bassett s’est pété et on a dû intégrer un nouveau joueur, Chris Dunn. Ce n’est jamais évident. Depuis, on a retrouvé quasiment notre effectif, même si on bricole un peu en l’absence de nos deux numéros 4 (Dardaine et Mesnager). On a

C’est ta 4e saison à Bordeaux, tu dois mesurer le contraste par rapport à votre première saison en Pro B (2009-10), ainsi que l’évolution du club…

C’est sûr, j’ai connu les JSA, on jouait encore aux Peupliers dans une salle qui faisait à peine 800 spectateurs, où tu n’as pas le chauffage l’hiver. Au niveau de l’équipe, la différence entre nos deux saisons, ce n’est même pas un fossé, c’est un gouffre ! Il y a beaucoup plus de professionnalisme, l’effectif est beaucoup plus dense et l’apport et l’expérience de Claude Bergeaud y font énormément. Boris a su s’entourer intelligemment, avec Claude, avec Thomas Darnauzan aussi qui essaie de nous mettre dans les meilleures conditions, même si à Bordeaux ce n’est pas facile parce qu’on s’entraîne rarement dans notre salle. On a de plus en plus de partenaires, de plus en plus de monde dans la salle. Un gros travail a été effectué pour essayer d’amener le club de façon perenne en Pro B et par la suite essayer de monter encore un échelon. n


24

ANALYSE

BEAUCOUP DE « GROS »

Y A-T-IL UN FAVORI DANS LA SALLE ? On a beaucoup parlé de l’émergence d’Oklahoma City cette saison. Mais aussi de Chicago, de Miami, des Lakers, de Dallas, et même de Boston, qui ne cesse de fasciner. Dernièrement, c’est San Antonio qui fait clignoter les lumières et les mirettes. De tout ce joli monde, qui est le favori ? Y en a-t-il un, seulement ? Par Fabien FRICONNET

I

Jonathan Daniel, Stephen Dunn/Gett Images et Noah Graham, Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images

l y a plusieurs manières de lire ce qui s’est passé dimanche soir à Los Angeles, où les Lakers recevaient le Oklahoma City Thunder, pour un choc qui valait cher ; dans la perspective de la première place à l’Ouest pour Kevin Durant et ses jeunes camarades, dans la perspective de la troisième place pour les Lakers, celle qui permet d’éviter les Spurs jusqu’à la finale de conférence. Les champions

2009 et 2010 avaient également besoin de se rassurer après des mois de tumulte : la gestion de l’immature Andrew Bynum, les désaveux réguliers de Pau Gasol, le transfert de l’emblème Derek Fisher, les frustrations et bobos de Kobe Bryant, la perte de Lamar Odom, la recherche de sa juste place par Mike Brown. Et ce quelques mois seulement après avoir reçu une fessée des mains de Dallas au deuxième tour – un sweep.

LeBron James (Heat), Tony Parker (Spurs), Derrick Rose (Bulls) et Kevin Durant (Thunder) : en juin prochain, un de ces quatrelà sera sûrement champion NBA.

Que penser du match ? On peut considérer que remonter 17 points de débours dans le seul dernier quart-temps, contre une équipe en confiance, et ce sans Matt Barnes ni Metta World Peace – l’un blessé, l’autre expulsé – et s’imposer après deux prolongations (114-106), dans un Staples Center fou de joie, est un bon signe. Surtout en ayant vu des role players inattendus prendre leur part (l’ailier Devin Ebanks et l’actif intérieur Jordan Hill, 14 points, 15 rebonds et 3 contres pour lui). Surtout en ayant retrouvé le grand Kobe Bryant en fin de match, pour un récital de paniers jordanesques (3/14 après trois quart-temps, 6/12 ensuite). Bref, une victoire forte de sens pour une équipe angelina qui, en ce mois d’avril, s’était déjà offert les Spurs à San Antonio, Dallas, Denver et les Clippers. Seulement voilà, il y a un autre message possible. Cette équipe-là vit d’exploits mais n’affiche pas la constance et la force d’un champion potentiel. Cette équipe-là trouve parfois des solutions mais son banc n’inspire guère confiance. Et surtout, cette équipe-là a perdu Metta World Peace (au moment de notre bouclage, on ne connaissait pas la durée de sa suspension). Alors que Ron Artest, apparemment assagi sous sa nouvelle identité, était redevenu moteur sur le terrain, « Ron Ron » a refait surface, le temps d’un très intentionnel et très violent coup de coude à James Harden. L’attitude de MWP est une tâche. Indélébile ? Au premier tour, contre Denver, de quelle marge disposent vraiment les Lakers ?

OKC, solide comment ? Oklahoma City, grand animateur de sa conférence jusqu’à il y a un mois, allant jusqu’à entrer dans le cercle des « favoris » pour beaucoup, a d’autres problèmes. Et d’abord son mois d’avril, poussif, et qui a fini de révéler ce qui semble être des failles, certes pas rédhibitoires pour une jeune équipe en pleine


25

SPécial PLAYoffs NBA SONDAGE BASKETNEWS

POUR NOUS :

MIAMI vs SAN ANTONIO Champion de l’Est

11

2

Champion de l’Ouest

7

4

2

Champion NBA

6

5

11

Voix

montée en puissance, mais qui devront trouver leur solutions en playoffs. Ce qui s’est passé dimanche n’est pas anodin. Cela n’est pas la première fois que l’on voit le Thunder gaspiller un écart conséquent et ne plus savoir à quel saint se vouer en fin de match pour rattraper la boulette. Au Staples Center, OKC a eu plusieurs ballons pour gagner mais ni Kevin Durant ni Russell Westbrook n’ont touché la cible. Et l’on essaye toujours de savoir qui, des deux, est le go-to-guy désigné. Et l’on essaye toujours de savoir si Westbrook est le lieutenant idoine. Dimanche, ils ont combiné un terrible 14/56 aux tirs, plus de la moitié des shoots de leur équipe. Soyons clair, ces deux-là sont la plus belle paire offensive de la ligue mais, même excessivement bien entourée dans le cinq majeur – le banc est discutable sur trois postes –, ils n’ont ramené que sept succès en treize matches en avril, un seul contre une équipe de playoffs (Chicago). Les six revers sont signifiants : Memphis, Miami, Indiana, les Clippers deux fois et les Lakers. Les retrouvailles contre Dallas promettent. Danger ! En définitive, à l’Ouest, ceux qui inspirent confiance, ce sont les Spurs. S’ils ont remporté leurs derniers matches hors nos délais de bouclage (à Phoenix et Golden State), lors desquelles les stars étaient annoncées économisées, les Spurs auront terminé sur dix succès de rang. Et en beauté puisque, en plus de leur défense et de leur rigueur, ils ont régalé en attaque : 109,8 points en

avril. Sur la série, ils se sont imposés à la fois chez les Lakers et les Celtics. Toutes les pièces du puzzle sont en place. Gregg Popovich a même le loisir de maintenir de le « cinq transitoire » qui avait donné satisfaction pendant les blessures (avec Green et Leonard), ce qui lui offre un banc fabuleux (Stephen Jackson, Manu Ginobili, Boris Diaw, Matt Bonner, Tiago Splitter, etc.). Le « Big Three » rugit à l’approche des playoffs, Tim Duncan monte en flèche, les blessés sont revenus, tout le monde est gonflé d’expérience et affamé, et le tableau paraît dégagé jusqu’à la finale de conférence, à condition de ne pas se laisser piéger une deuxième fois par Memphis, comme l’an dernier.

point pour battre Philadelphie, 34 points et 10 passes pour venir à bout du Thunder ou encore 27 points, 11 rebonds et 6 passes pour s’imposer contre Chicago en prolongation. C’est une nouvelle donnée à prendre en compte. Enfin à bloc ensemble, les trois pistons de Miami peuvent devenir ingérables pour tous les adversaires. Et Chicago ? Ah… Les Bulls avaient déjà fini premiers de la ligue l’an dernier mais ils avaient calé contre Miami en finale de conférence. On s’interrogeait déjà sur leur stabilité émotionnelle, on les trouvait déjà « Rose dépendants » – comment faire autrement ? –, on se demandait déjà qui serait la deuxième arme extérieure, on se lamentait déjà de voir Luol Deng écarté de l’attaque dans les moments clés, on n’était déjà pas convaincu par la défense et les attitudes de Carlos Boozer. Rien n’a vraiment changé avec toutefois deux bémols : tout le monde, y compris le somptueux banc, a pris une belle année d’expérience, et Rip Hamilton est une véritable addition, s’il reste en bonne santé, et si on l’utilise. L’absence de Rose a en outre permis d’apprendre à compter sur John Lucas III. Mais elle a aussi apporté la preuve que sans leur maître à jouer – que l’on dit fatigué dernièrement – les Bulls étaient très vulnérables (31-7 avec Rose, 17-9 sans). Contre Philadelphie au premier tour, cela passera. En revanche, ensuite, les Bulls pourraient hériter d’un cadeau empoisonné, les « vieillissants » Celtics, équipe qui semble un peu juste pour jouer clairement le titre, mais assez forte pour cueillir d’importe qui sur une série. N’importe qui. Parce qu’attention, malgré les réserves (le banc, le poste de pivot et l’âge), Boston ne plaisante plus du tout depuis un mois. Miami deux fois, Orlando, Atlanta, Philadelphie et Indiana en témoignent. Kevin Garnett est à bloc, les C’s remontent des écarts, bouclent tout en défense et sont cornaqués par un maître, Doc Rivers. n

En définitive, à l’Ouest, ceux qui inspirent confiance, ce sont les Spurs

On attend Rose À l’Est, la lutte semble se circonscrire au binôme Chicago-Miami. Mais ceux-là, encore, suscitent des doutes. Ils sont accrochés depuis l’année dernière aux fesses du Heat, équipe mal aimée, qui ne déploie pas si souvent un jeu riche, et qui vaut essentiellement par le rendement de ses trois stars. L’escouade d’Erik Spoelstra est difficile à lire. À l’évidence, son effectif est suffisant pour dominer mais son banc s’avère souvent médiocre – moins qu’on veut bien le dire, toutefois. Miami domine par moments et s’oublie par d’autres. Et puis surtout, que penser de cette statistique : sans Dwyane Wade, le Heat a gagné 14 matches sur 15 ? Pas que Miami est meilleur sans Wade – quelle ânerie – mais que LeBron James, lui, se sent obligé d’être plus fort ; et comme, malgré tout, il est le meilleur joueur du monde ou pas loin, quand LBJ décide de porter l’équipe, il le peut. S’il n’est pas nécessairement devenu le chef du vestiaire, il s’est affirmé, ces dernières semaines, comme un leader vocal actif, positif, attentif. Et une terreur sur le terrain. En avril, LBJ est monté à 41

DEPUIS DIX ANS

LE CLASSEMENT ? MOUAIS…

• Ce que nous apprend un rapide examen des dix dernières saisons NBA ? Que finir premier au classement « scratch » (les deux conférences confondues), ou premier de sa conférence, ne garantit rien. En effet, sur ces dix années, cinq fois les deux premiers de conférence ont été absents ensemble des finales de conférence (2004, 05, 06, 07 et 2011). Et à six reprises, le champion NBA n’avait pas terminé en tête de sa conférence. En vérité, seules deux équipes ont été championnes après avoir dominé la saison régulière : San Antonio en 2003 et Boston en 2008. F.F. Saison

1er à l’Est

1er à l’Ouest

Champion (clsst « scratch »)

2001-02

New Jersey (52-30)

Sacramento (61-21)

L.A. Lakers (2e)

2002-03

Detroit (50-32)

San Antonio (60-22)

San Antonio (1er)

2003-04

Indiana (61-21)

Minnesota (58-24)

Detroit (5e)

2004-05

Miami (59-23)

Phoenix (62-20)

San Antonio (2e)

2005-06

Detroit (64-18)

San Antonio (63-19)

Miami (5e)

2006-07

Detroit (53-29)

Dallas (67-15)

San Antonio (3e)

2007-08

Boston (66-16)

L.A. Lakers (57-25)

Boston (1er)

2008-09

Cleveland (66-16)

L.A. Lakers (65-17)

L.A. Lakers (2e)

2009-10

Cleveland (61-21)

L.A. Lakers (57-25)

L.A. Lakers (3e)

2010-11

Chicago (62-20)

San Antonio (61-21)

Dallas (4e)


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ANALYSE

Issac Baldizon/NBAE via Getty Images

Shawn Marion, Brandan Wright, Jason Kidd et Dirk Nowitzki : Les Mavs vont-ils conserver leur titre ?

DALLAS MAVERICKS

SE CONDUIRE EN CHA Le titre acquis en juin dernier est encore dans toutes les têtes au moment où les Mavericks débarquent, épuisés, en playoffs. Qualifiés sur le fil au terme d’une saison chaotique, les Texans ont montré plusieurs visages en 2012 : souvent décevants, rarement étincelants, Dirk Nowitzki et ses coéquipiers font figure d’outsiders. Mais la bête blessée est toujours très dangereuse. Surtout celle-ci. Par Gaétan SCHERRER

Loin des Finals 2011

L

ors des playoffs 2011, les Mavs étaient comme intouchables. Enveloppés dans une aura les préservant de tout faux pas et les menant jusqu’au titre. Une dynamique magique encore difficilement explicable, près d’une année plus tard. « On était comme les Pistons en 2004 », expliquait alors Tyson Chandler. « Une équipe avec des joueurs critiqués, transférés, oubliés par le public. Et puis, nous nous sommes réunis pour gagner un titre. » Un étrange effectif, couronné de succès, qui n’a toutefois pas pu être conservé tel quel. Repus d’un titre qui méritait bien cinq mois de digestion, les Texans ont abordé

l’exercice 2012… renforcés. Sur le papier, en tout cas : Vince Carter, Lamar Odom et Delonte West consolidaient un roster ne jouant que pour réaliser le doublé. Mais quelque chose s’est brisé. La folie de JJ Barea manque à un effectif endormi. La hargne défensive de DeShawn Stevenson n’est pas compensée. Surtout, l’absence de Tyson Chandler pèse sur une raquette bien souvent faiblarde. En rejoignant les Knicks, le pivot survolté semble avoir rompu la carapace qui avait protégé sa franchise d’accueil le temps d’une courte saison, et qu’aucune des nouvelles recrues n’a été capable de colmater. A


27

SPécial PLAYoffs NBA pts à 35%, 4,2 rbds, 1,7 pd en 20 mn), Odom a déçu ses fans, ses coéquipiers… et Mark Cuban. Après l’avoir vu jouer quelques minutes catastrophiques contre Memphis début avril, le propriétaire des Mavs décide de lui dire ses quatre vérités à u sortir de la torpeur du lock-out, la mi-temps : « Je lui ai simplement demandé s’il la saison des Mavs démarre ainsi voulait se battre ou non. S’il était prêt. Je crois qu’il sur un non-match face au Heat, dans un pensait qu’on jouait au poker. Je n’ai pas eu l’entriste remake des dernières gagement espéré. Et c’était fini. » Après Finals. Puis se poursuit par avoir tenté de positiver la situation « les une nouvelle défaite de plus 17 premières fois », Cuban en a eu assez, de 20 points face à Denver. et a décidé de disqualifier un joueur peu Après deux rencontres, le enclin à s’impliquer pour sa franchise, Dirk Nowitzki constat de Dirk Nowtizki est devenu « une énergie négative. » « Metsans appel : « Nous avons tez-le dans la même catégorie que Tariq l’air vieux, lents et hors-de-forme. Une Abdul-Wahad, et allons de l’avant. » mauvaise combinaison. » L’Allemand est si fatigué qu’il reste sur le banc i tout n’a donc pas été rose, les Mavericks pendant tout le quatrième quart-temps ont su limiter les dégâts. Les faits sont là, à plusieurs reprises. Coach Carlisle indéniables : Dallas est en playoffs, et ce pour la assume quant à lui ses responsabilités. douzième fois en douze saisons. Une qualification « C’est de la faute de nous tous, mais notamment acquise grâce à la montée en puissance de moi plus que n’importe qui. Je dois de son leader, Dirk Nowitzki. Longtemps poussif, faire en sorte qu’ils soient prêts à l’Allemand a haussé son niveau de jeu après jouer. » Début février, après un revers plusieurs semaines de compétition, réalisant un face à Cleveland (88-91) marqué par 21 mois de mars de haute volée (25,2 pts à 47%) et pertes de balle des texans, son équipe passant la seconde après le All-Star Break comme affiche un bilan tout juste positif. en témoigne son adresse longue distance (27,8% Inconstants et dangereusement fragiles avant, 43,6% depuis). Frustré par son début de par moment, les joueurs de Dallas saison, le dernier MVP des Finals concède que ont réalisé bien trop de contre-perfor« c’était dur. » « Nous devons nous établir à mances notables. « C’était laid. […] nouveau », expliquait-il après avoir planté 40 points Tout le monde était mou », déplorait face au Jazz début mars. Pari tenu pour Dirk, qui a Nowitzki au terme d’une défaite face terminé meilleur marqueur de son équipe lors de 25 aux Nets, à la maison, juste après des 28 derniers matchs (!) de son équipe. le All-Star Break. Pas vraiment le Derrière le leadership d’un « WunderKind » sur la genre de constat digne d’une équipe pente ascendante, le collectif parfois laborieux en confiance. Souvent hésitants et laisse place à quelques bonnes surprises. Les brouillons, les Mavs n’ont pas su piliers ont répondu présent : Jason Terry toujours mettre la profondeur de l’effectif au aussi tranchant (15,1 pts en sortie de banc), Shawn profit du collectif qui manquait cruelleMarion s’est érigé en sérieux candidat au titre de ment d’alchimie. Il y a à peine plus d’un meilleur défenseur de l’année. Mais ce sont bien mois, sortant d’un revers à Sacramento, les seconds couteaux qui ont cadencé la saison texane. Brandan Wright, « bust » de la Draft 2007 (8e choix) a enfin mis son physique à la Javale McGee au profit de son basket (7,0 pts à 62%, 3,5 rbds en 16 mn). Delonte West, presque assagi, a apporté un punch offensif intéressant. Vince Carter, quoique inconstant et transparent en défense, s’est montré plus impliqué qu’à Phoenix, nous gratifiant même de quelques coups d’éclats aériens. Même le sophomore Jason Terry déclarait encore : « Il est temps de Dominique Jones, revenu changer. Nous ne jouons pas en équipe. Tant qu’on de D-League, apporte avec ne jouera pas ensemble des deux côtés du terrain, parcimonie mais efficacité une on ne sera pas bons. » Emmenés par un Jason Kidd agressivité remarquable. fatigué (6,2 pts à 36%, 4,1 rbds et 5,5 pds, la pire Et puis, comment ne pas citer ligne statistique de sa carrière), la 19e attaque de la ligue a rarement appuyé les espoirs de doublé émis notre duo tricolore, éléments incontournables de la en début de saison. « second unit » de Dallas : Rodrigue Beaubois (8,8 pts, Et puis, il y a l’épisode Lamar Odom, qui a rythmé la 2,8 rbds et 2,8 pds en 21 mn), de retour après une saison des Mavs comme un métronome mal réglé. saison de galère marquée par les blessures, redevenu L’ailier, meilleur sixième homme de la saison en précieux en sortie de banc, et Ian Mahinmi (5,8 pts et 2011, n’a jamais semblé se sentir bien à Dallas. En 4,8 rbds en 19 mn), nouveau papa comblé sportiveaffichant des statistiques indignes de son statut (6,6 ment. Bien qu’utilisés de manière fluctuante par Rick l’inverse – justement – des Pistons de 2004, qui eux, avaient su la conserver pendant plusieurs saisons.

Capables du pire…

A

« Vieux, lents et hors de forme »

AMPION

Mais capables du meilleur

S

Carlisle, le Guadeloupéen et le Nordiste de naissance ont réalisé leur meilleure saison NBA en carrière.

Jamais bons à prendre

Q

uand d’autres se reposent en vue du mois de mai, les Mavs se préparent. Quatre jours de break entre les deux derniers matchs de la saison régulière ? « Un pour me reposer, trois pour m’entraîner avant les playoffs », annonce Nowitzki. Les Texans sont fatigués, mais déterminés. Surtout, ne croyez pas qu’ils sont rassasiés. N’imaginez pas que s’ils ont mis tant de temps à se réveiller, que s’ils ont si peu convaincus cette saison, c’est parce qu’ils avaient perdu l’appétit de titre. L’accomplissement de juin 2011 était tel qu’il fallait bien un lock-out pour le célébrer, le contempler, l’assimiler et repartir en mission. La semaine dernière, Jason Terry avertissait déjà le reste de la ligue : « Comme l’an passé, beaucoup d’équipes espèrent jouer les Mavericks. Ils vont vite obtenir ce qu’ils réclament. » Avant le début de la saison 2010-11, « Jet » s’était fait tatouer le trophée Larry O’Brien sur le biceps droit. Quelques mois plus tard, il le tenait dans ses mains. Alors, croyez-le : c’est un homme de parole.

Un dernier run avant le changement ?

L

’effectif de Dallas repose depuis plusieurs saisons désormais sur une même armature, composée de Nowitzki, Kidd, Terry et Marion. Une ossature qui pourrait bien exploser dès l’été prochain pour concrétiser la formation d’un nouveau trident redoutable : Dirk Nowitzki, Deron Williams et Dwight Howard. Si les frasques de « D12 » ont quelque peu repoussé l’échéance, l’ambitieux projet est toujours d’actualité et se déroulerait en deux étapes. La première, dès l’été 2012, consiste à attirer Deron Williams. Le meneur de New Jersey, qui a grandi dans la banlieue de Dallas, est évidemment séduit par l’idée. Mais à la veille de rejoindre Brooklyn, les Nets vont tout mettre en œuvre pour le convaincre de rester. Mikhaïl Prokhorov, le fantasque propriétaire russe des Nets, a prévenu Mark Cuban qu’il est prêt à « l’écraser dans un combat de kickboxing » s’il lui vole Williams. Mais le meneur veut tester le marché, et les chances qu’il rejoigne le Texas augmentent de jour en jour. Dans un second temps, Dallas ciblera Dwight Howard : ce dernier ayant officiellement prolongé à Orlando jusqu’en 2013, « par loyauté », les Mavs devront attendre une saison supplémentaire pour compléter le « Big Three » tant espéré. Un mal pour un bien : de cette manière, la franchise devrait être en mesure d’offrir aux deux joueurs des contrats mirobolants. Pour s’offrir les services des deux superstars, la franchise est prête à chambouler son effectif actuel. Les Mavs utiliseraient sans doute l’amnesty clause afin de remercier Haywood, pourraient laisser libres Carter, West et Mahinmi, réaliser un « signand-trade » avec Terry… En bref, se séparer de la quasi-totalité de l’effectif – excepté Dirk – pour établir une marge salariale considérable. Un projet moins fou qu’il n’en a l’air. n

L’émergence inattendue de role players précieux


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LA GAZETTE DE LA NBA

EN BREF

Ron Hoskins/NBAE via Getty Images

• C’est la bonne surprise de la saison à Philadelphie et Lou Williams (15,0 points et

MARk CUBAN :

« MON PROCHAIN BUSINESS ? FOUTRE LE BORDEL AUX J.O. ! » Tout avait commencé avec Dwyane Wade et Ray Allen qui disaient vouloir toucher quelque chose pour participer aux Jeux Olympiques. Et comme souvent, c’est le propriétaire de Dallas, Mark Cuban, qui vient mettre une deuxième couche.

D

ans un peu plus de six mois, après la France, les États-Unis aussi voteront pour élire un nouveau président (ou prolonger l’actuel). Dans cette ambiance de beaux discours de campagne, c’est la question du patriotisme, si chère aux Américains, qui vient d’être relancée. En cause ? Une interview donnée par Mark Cuban, businessman affable et propriétaire des Dallas Mavericks, à nos confrères de Fox Sports. « Les Jeux Olympiques, voilà la plus grosse erreur que commet la NBA », déclare-t-il. « Si vous cherchez le mot stupide dans le dictionnaire, vous y trouverez une photo de la Dream Team qui joue gratuitement pour l’Amérique corporate pendant que le comité Olympique américain se fait des millions de dollars. » En clair, le message de Mark Cuban est le suivant : pourquoi une entreprise à but lucratif (en l’occurrence, la NBA) offrirait-elle gratuitement les services de son personnel (les joueurs) à une autre entreprise à but également lucratif (le comité Olympique) ?

Sa solution ? Des joueurs de lycée ! D’après Cuban, en bonne personne de communication, la question n’a donc rien à

voir avec le patriotisme. Sa solution dans l’état actuel des choses ? « Envoyer des joueurs de lycée, ou des moins de 21, ou de 22 ans ! » Une réponse qui en dit long sur la connaissance du niveau du basket mondial de Cuban. Rémunérer joueurs et franchises ? Une contrepartie insuffisante selon lui. Quand on lui suggère que l’image de la Dream Team à Barcelone en 1992 a certainement poussé

Mark Cuban s’est évidemment fait attaquer dans tous les sens pour son antipatriotisme après cette interview. Point par point, l’homme a pourtant quelques arguments. « Pour que ce soit vraiment dans le bon esprit, rendons les J.O. visibles à tout le monde ! Quand le président prononce un discours, c’est dans le domaine public. Si vous voulez parler de patriotisme, alors ouvrons les J.O. au domaine public, en les rendant accessibles à tous. Parce qu’aujourd’hui, si vous n’avez pas le câble, vous ne verrez pas grand chose des Jeux à la télé... » Toujours grincheux à l’idée de laisser partir ses joueurs vers les compétitions internationales, le proprio des Mavs pourrait ainsi retenir officieusement Rodrigue Beaubois dans le Texas cet été. À quelques mois à peine de l’échéance, le joueur lui-même nous confiait être encore dans le flou quant à la position de son boss. Mark Cuban est donc parti en guerre contre l’empire Olympique. « Peut-être que ce sera mon prochain business. Foutre le bordel aux J.O. ! » n

Mark Cuban s’est évidemment fait attaquer dans tous les sens pour son antipatriotisme nombres de jeunes en Europe à se mettre au basket, tels que Dirk Nowitzki, Cuban sourit. « Bien sûr, de supers joueurs européens sont arrivés après ça... Mais là, on est 18, 20 ans après la Dream Team. Et tous ces seven footers, comme Dirk... Croyez-moi, il n’allait pas se mettre au vélo ou au tennis de toute façon ! » Peu importe la levée du drapeau américain, l’hymne national qui résonne dans un stade.

Rémi REVERCHON, à Los Angeles

Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images

Jesse D. Garrabrant/NBAE via Getty Images

PAYER LES JOUEURS AUX J.O. ?

3,6 passes par match) compte bien en profiter. Candidat au titre de meilleur sixième homme, l’arrière des Sixers ne veut pas de sa dernière année de contrat en option. Il va « opt-out », sera donc free agent cet été et certainement très demandé... Dwight Howard absent des prochains J.O., c’est Tyson Chandler qui

devient le candidat numéro un au poste de pivot titulaire à Londres. Avec Andrew Bynum qui souhaite profiter de l’été pour se reposer et LaMarcus Aldridge blessé à la hanche, le pivot des Knicks va certainement retrouver le Team USA qu’il avait connu au Mondial 2010... Toujours en recherche d’un General Manager sur le long terme, Portland continue de ratisser large. Après avoir pensé à Mitch Kupchak (GM des Lakers), les Blazers tenteraient de débaucher John Hammond (GM des Bucks) ou Steve Kerr, ancien GM de Phoenix désormais consultant sur TNT... Info capitale : les Los Angeles D-Fenders et les Austin Toros s’affrontent depuis mardi soir (hors délais de bouclage) en finale de D-League. G.S.


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LA GAZETTE DE LA NBA

DWIGHT HOWARD

LA PHRASE DE LA SEMAINE

À NOUVEAU « EST-CE QU’ON SUR LE EST MAUDIT ? » DÉPART ?

Chris Trotman/Getty Images

• Après tout ce blabla autour de son possible départ, pour finalement s’engager jusqu’à l’été 2013, la saga Dwight Howard vient peut-être de redémarrer. Opéré vendredi dernier à Los Angeles d’une hernie discale, le pivot du Magic sera éloigné des parquets pendant les quatre prochains mois. Pas de playoffs ni de Jeux Olympiques pour lui donc. Mais comme l’histoire ne pouvait évidemment pas en rester là, une chaîne de télé d’Orlando annonce que Howard aurait appelé Rich Devos, propriétaire du Magic, pour lui annoncer son intention de ne plus jamais jouer pour Stan Van Gundy, l’actuel coach. Sans surprise, l’entourage du pivot s’est empressé de démentir l’info. Suffisant en tout cas pour spéculer à nouveau sur un possible départ dès cet été. R.R.

• Il y a eu les deux cas les plus évidents : Greg Oden qui n’aura jamais eu la carrière espérée et Brandon Roy qui met fin à la sienne à l’âge de 27 ans. Mais il y a aussi toute une série incroyable de blessures à répétition qui faisait vraiment réfléchir du côté de Portland. Et si chez les Blazers on refusait l’évidence, c’est Marcus Camby, transféré à Houston en cours de saison, qui a enfin

HUNTER/FISHER

Acte 2

SORGUES : Le lifting de Sorgues

prononcé le mot magique : « Personne ne l’admettra, mais quand j’étais là-bas, les gens se disaient tous : est-ce qu’on est maudit ? Au bout d’un moment, les doutes étaient vraiment là. Tout le monde essayait de rester positif, mais c’était compliqué vu que tous les joueurs en parlaient. Puis c’est difficile de dire le contraire quand ça arrive année après année ! » Enfin une voix au sein de l’équipe qui reconnaît donc cette fameuse malédiction de l’Oregon. Nicolas B., dépêche-toi de signer ton nouveau contrat ! n R.R.

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• Quatre mois après la fin du lock-out, et ses nuits entières passées à négocier dans le même camp, Derek Fisher et Billy Hunter se déchirent à la tête du syndicat des joueurs (le NBPA, National Basketball Players Association). En tant que président de la structure, Fisher lançait la semaine passée une demande d’audit pour vérifier l’utilisation des finances par le comité exécutif. Une demande refusée par Hunter, directeur de ce comité, qui exige en retour la démission de Fisher de la présidence du syndicat. « Ce n’est pas juste Billy Hunter contre moi », tente d’expliquer le meneur d’Oklahoma City. « Les enjeux nous dépassent, je fais ça pour les joueurs. Il faut se mettre en position de mieux faire notre job pour mieux défendre les intérêts des joueurs. » Officieusement, Derek Fisher pointerait du doigt la gestion despotique de Billy Hunter dont la fille, le fils et la belle-fille sont salariés du syndicat. Billy Hunter qui toucherait pour ce travail un salaire annuel de 2,4 millions de dollars. R.R.

Joe Murphy/NBAE via Getty Images

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Salut ! Ça va ?

Propos recueillis par Fabien FRICONNET mais les autres qui sont intervenus ont plutôt essayé de calmer les choses. Je n’ai pas revu les images. Ça a été un peu intense mais ça s’est bien terminé.

FABRICE

SERRANO

Cela t’est déjà arrivé dans ta carrière qu’un match soit arrêté comme ça ?

Non, c’est la première fois. Au moins, c’est arrivé. J’aurais vu plein de choses mais ça, non.

(ENTRAÎNEUR ESPOIRS ASVEL)

Des suspensions, des amendes ?

Non, pas trop de monde. Entre midi et deux heures, ça va.

En théorie, c’est possible mais comme, en fait, les arbitres ont jugé qu’il n’y avait pas de rapport à faire, ça se termine comme ça. Ça s’est passé très vite et comme ils n’ont pas vraiment vu qui était responsable, ils ont préféré sortir tout le monde du terrain et, à la rigueur, c’était la meilleure décision. L’enjeu n’était pas si important, aussi bien pour Dijon que pour nous. Ça n’est que le championnat espoirs, il faut relativiser.

Alors tu sors un livre sur le basket.

Mais en interne, vous n’avez pas tiré les

Quid ?

oreilles de vos joueurs ?

Il est parti à l’imprimeur il n’y a pas longtemps. C’est un livre qui s’appelle « Le petit ABC du basket », aux éditions Fleur de Ville. Il s’agit de cent mots qui parlent de basket, qui présentent le basket, pour les plus jeunes et pour les non connaisseurs. J’ai donc dû trouver ces cent mots, écrire sur le sujet.

Les nôtres ne sont pas rentrés sur le terrain. Après, ceux qui étaient déjà en jeu… On a tiré les oreilles à celui qui a répondu. Après, il faudrait que je revoie les images pour constater qui est intervenu. Mais bon, c’est arrivé, c’est arrivé.

S

alut Fabrice, ça va ?

Oui, ça va très bien.

Tu as voté ?

Oui, j’en viens ! C’est bien. Il y avait du monde ?

Un mot sur la saison des espoirs de l’ASVEL ?

On est dans notre projet de formation. Ça suit son cours. On est cinquième du championnat, ce qui correspond à notre place. On devrait faire le Trophée du Futur, c’est plutôt bien. On a eu des périodes plus ou moins satisfaisantes. On a eu des jeunes qui ont intégré le groupe professionnel, tels Livio JeanCharles et Théo Léon, donc ça a donné du temps de jeu à des cadets. C’est plutôt positif. On est dans ce qu’on essaye de faire. n

C’est ta première fois ?

Ça t’a pris du temps, tu as transpiré ?

C’était sympa. Il y a eu des contraintes de temps, parfois, et on est un peu occupé en saison, mais quand on m’a proposé le projet, cela m’a plu. En fait, le plus dur était de trouver les cent mots sans en oublier. Enfin, j’en ai sans doute oubliés. L’autre sujet, c’est ce qui s’est passé il y a peu, lors de la 29e journée du championnat espoirs. Le match DijonASVEL ne s’est pas terminé*. Que s’est-il passé ?

Il y a eu un incident de jeu suite à une bagarre entre deux joueurs. Ça c’est passé très vite. Il y a eu une réaction

ot Sports Pascal Allée/H

Oui, oui. De cette manière-là, oui. Bon, ça n’est pas non plus de la grande écriture. Par exemple, je parle de James Naismith, des grandes équipes, des termes techniques de temps en temps. Pour les jeunes de 7 à 11 ans. Le livre devrait sortir dans quinze jours, trois semaines, et être disponible dans les grandes enseignes.

n plus » o n e u iq g a tr s a « La bagarre, p

très vive puisque beaucoup de gens sont rentrés sur le terrain, plus du côté de Dijon que de notre côté. Le match a repris à 5 contre 3 et il ne s’est pas terminé puisque les joueurs dijonnais ont fait des fautes pour que le match ne se termine pas. Ils se sont retrouvés à un seul joueur et on ne peut pas jouer avec

un seul joueur sur le terrain. C’est peu commun mais ça n’était pas non plus tragique. Ça ne se fait pas mais il n’y a pas eu tremblement de terre non plus.

Sur la masse des matches disputés chaque saison, il faut bien que ça arrive une fois de temps en temps. C’est humain, disons…

Oui, voilà. Ça peut arriver. Il y a eu des coups échangés entre deux joueurs

(*) Côté Dijon, six joueurs ainsi que le coach ont été expulsés. Côté ASVEL, cinq joueurs l’ont été.



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