BasketNews 543

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Robertas Dackus, Roberto Serra, Ales Fevzer, Nikos Paraschos /EB via Getty Images

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De gauche à droite : Teletovic (Vitoria), Schortsanitis (Maccabi), Navarro (Barça), Diamantidis (Pana), Rodriguez (Real), De Colo (Valencia), Teodosic (Olympiakos) et Zizis (Siena).

LES QUARTS DÉCORTIQUÉS

RIEN QUE DU LOU Place aux playoffs en Euroleague, avec les quarts de finale disputés au meilleur des cinq matches. En tête d’affiche de cette distribution somptueuse, un petit Barça-Pana. Première levée mardi ! Par Antoine LESSARD

En saison régulière, les deux équipes n’ont pu se départager (94-78 à Vitoria, 81-70 à Tel-Aviv). La série promet d’être longue. Très longue. VITORIA – MACCABI TEL-AVIV

SHOWTIME !

LE PROGRAMME Quarts de finale

• Match 1 et 2 chez les premiers nommés les 22 et 24 mars. • Match 3 et 4 (éventuel) chez les seconds nommés les 29 et 31 mars. • Match 5 (éventuel) chez les premiers nommés le 6 ou 7 avril.

FINAL FOUR

(à Barcelone les 6 et 8 mai)

• Les demi-finales opposeront le vainqueur de Vitoria-Maccabi à celui de Barça-Pana puis celui de Real-Valencia à celui d’Olympiakos-Siena.

On peut s’attendre à un feu d’artifice entre les deux meilleures attaques de l’Euroleague. Le Maccabi de David Blatt raffole du jeu rapide à partir de sa propulsion arrière Perkins-Pargo. Le Caja Laboral de Dusko Ivanovic vit et meurt par son jeu au large. L’équipe basque regorge de shooteurs: Huertas, Logan, San Emeterio et ce forcené de Teletovic. Lorsqu’ils trouvent la mire, comme ce fut le cas lors du Top 16 (42,7%), Vitoria n’est pas bonne à prendre. En revanche, cette dépendance et, il faut bien le dire, ses carences défensives (76,3 pts encaissés) ne la mettent pas à l’abri de grosses défaillances. Voir son éclat le week-end dernier à Fuenlabrada (84-68) après avoir encaissé un 34-7 dans le troisième quart-temps. Si l’équipe espagnole a nettement redressé la barre depuis son départ catastrophique en Euroleague (2v-5d puis 7v-2d), elle reste fébrile. Le Maccabi peut en profiter. Il faudra impérativement s’imposer à la Fernando Buesa Arena. Le club nation sait y faire à l’extérieur (victoires dans les salles chaudes du Partizan, de Kaunas ou de Ljubljana) et se montre quasi-intraitable dans sa Nokia Arena. Une seule défaite, après prolongation, contre le Barça. Il aura des atouts à faire valoir, notamment dessous, avec Schortsanitis. Un vrai casse-tête pour Dusko Ivanovic.

L’œil de Vincent Collet « Je pense que Vitoria va s’imposer. Ce n’est pas facile de s’imposer à Vitoria, même si cela ne l’est pas non plus au Maccabi. Justement, le fait d’avoir l’avantage du terrain me paraît important. Les joueurs clés ? Mirza Teletovic, parce qu’il a des coups de folie, des passages où il met des paniers importants (15,6 pts, 2e scoreur de l’Euroleague). L’autre joueur qui me paraît avoir pris beaucoup d’importance dans cette équipe, c’est Fernando San Emeterio (14,4 pts à 59,7%, 5,6 rbds, n°1 au ranking de l’Euroleague). Cela me paraît être les deux joueurs clés qui peuvent faire basculer. Cela dit, ce sont deux équipes que je n’ai pas vues énormément cette année.»

tives, Euroleague, ACB et Copa del Rey incluses, avant de chuter à Fuenlabrada le 6 mars. Alan Anderson n’apporte pas exactement le même volume de jeu que Pete Mickeal, mais l’ancien du Maccabi s’est très vite acclimaté (MVP de la Copa del Rey en février). « Juanca » Navarro s’est bien remis de ses petits pépins physiques, la Bomba a terminé meilleur scoreur du Top 16 (20,0 pts). Seule équipe invaincue du Top 16, le Barça s’est ouvert un chemin royal vers le Final Four qu’il accueillera. Sauf que, sauf que… le champion en titre a hérité d’un adversaire pas commode. Le Pana est peut-être en léger déclin mais ce grand carnassier de Zeljko Obradovic (7 titres, 4 rien qu’avec le Pana) sait y faire lors de ces rendez-vous de fin de saison. Moins forte sur le papier que celle du Barça, son équipe sera préparée pour aller au feu, c’est une certitude. La Green Team est l’équipe la plus agressive de l’Euroleague : numéro 1 aux fautes provoquées, aux lancers-francs tentés, la meilleure défense du Top 16 aussi, avec de grands spécialistes : Diamantidis, Batiste, Sato. Les Barcelonais peuvent s’attendre à un combat.

BARCELONA – PANATHINAIKOS

CHOC DE GÉANTS

Les champions d’Europe vont bien, merci pour eux. Passé un début de saison un rien poussif, entâché par quelques blessures, les Barcelonais ont trouvé leur rythme de croisière. Leur dernière défaite en Euroleague remonte au 16 décembre : 87-88 à Vilnius. Ensuite ? 21 victoires consécu-

L’œil de Vincent Collet « Avantage aux Espagnols. Le Pana a eu du mal, pour l’instant, à compenser les départs de Spanoulis et Pekovic. C’est quand même lourd. Personne ne s’en remettrait facilement. Après avoir perdu chez eux contre Vilnius, il ont attendu la dernière journée pour


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