BasketNews 524

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échos NBA

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Lisa Blumenfeld/Getty Images

es équipes européennes en NBA, c’est le fantasme du grand gourou, David Stern, depuis déjà bien longtemps. Mais cette fois, l’idée semble prendre de l’ampleur. « C’est un sujet particulier puisqu’il y a 10 ans je disais déjà « Oh, c’est inévitable, ça arrivera dans 10 ans. » Et maintenant, je suis à nouveau devant vous, et je vous dis :« c’est inévitable, ça arrivera dans dix ans », déclarait Stern vendredi dernier. « Mais cette fois il y a une vraie volonté d’implanter des franchises en Europe. Et dans à peu près 10 ans, vous m’enverrez une carte postale ! » Concrétement, l’idée serait de créer une division propre à l’Europe, et d’y fonder cinq nouvelles franchises, sans précision sur les potentielles villes d’accueil envisagées. Et pour régler le problème des distances, chaque équipe américaine viendrait jouer tous ses matches « européens » lors d’un seul road trip. « Je pense que le Heat viendra jouer un soir à Boston. Puis l’équipe partira à Paris, passera quelques jours sur les Champs-Elysées à se relaxer et faire du shopping. Et ensuite ils iront jouer les cinq équipes. Quand ils auront terminé, il les rejoueront à nouveau. Enfin ils pourront rentrer à la maison, après un road trip sympa

en Europe, et ils en auront fini avec leurs obligations européennes. »

Changer de sujet ? Seul point de doute, le timing de l’annonce. En pleine négociation avec l’association des joueurs pour le renouvellement du CBA (« Collective Bargaining Agreement », le contrat qui régit tous les accords entre joueurs, propriétaires et ligue), David Stern crie sur tous les toits que les franchises doivent absolument se serrer la ceinture. Difficile donc, dans ce contexte, de justifier une expansion vers l’Europe aux coûts astronomiques. Raison de plus, pour ses détracteurs, de penser qu’il ne s’agit là que d’un effet d’annonce pour détourner l’attention des médias, focalisés sur l’ombre d’un probable lock-out l’été prochain. Réponse dans dix ans, donc. n

l Alors que plus personne ne s’y attendait, Tony Parker et les Spurs ont signé une extension de contrat pour le meneur frenchy. À l’issue de cette nouvelle saison, TP rentrera donc dans un nouveau deal portant sur quatre ans, jusqu’à la saison 2014-15, pour un total de 50 millions de dollars. Soit 12,5 millions par an en moyenne. Soit un poil plus que le nouveau contrat de Joakim Noah, qui lui rapportera 12 millions par an (mais sur six ans). « Ça ne m’aurait pas dérangé de laisser passer cette saison et de devenir free agent l’été prochain », expliquait Parker. « Mais la première option pour ma femme et moi a toujours été de rester à San Antonio. » Dans le même domaine, les Blazers ont levé l’option sur la quatrième année du contrat rookie de Nicolas Batum. Sans surprise, celui-ci est donc lié avec Portland jusqu’à la fin de la saison 2011-12. R.R.

Bill Baptist/NBAE via Getty Images

TP DE NOUVEAU LE MIEUX PAYÉ

Noah Graham/NBAE via Getty Images

Par Rémi REVERCHON, à Los Angeles

l Vendredi dernier, lors d’un trois-contre-trois de routine à l’entraînement, certains Celtics n’y sont pas allés de main morte. Ainsi, alors que Delonte West (ci-dessus) défendait a priori trop férocement sur Von Wafer (ci-dessous), ce dernier l’a mal pris. Et au moment de rentrer aux vestiaires, ce poète de Delonte West est alors retourné au charbon, et a envoyé une bonne vieille droite à Wafer. Bref, bagarre de vestiaire, coup de gueule de Doc Rivers, et menace de renvoi pour West. Mais rien de grave, deux jours plus tard tout allait bien : « Il n’y a rien de mal à un peu de compétition si c’est pour le bien de l’équipe », racontait tranquillement Delonte West. « On en a discuté, on s’est excusé, et on en a même rigolé ! » Tout est donc de nouveau rose à Boston. R.R.

Images

David Stern a remis ça. Une division NBA en Europe dans dix ans. Ce qu’il disait déjà il y a dix ans. C’est commode, ça permet de parler d’autre chose que des sujets qui fâchent.

C’EST BEAU L’AMOUR

NBAE via Getty

LA NBA EN EUROPE, DU SÉRIEUX ?

CELTICS

Brian Babineau/

FUTUR

FEUILLETON CARMELO ANTHONY

ÉPISODE 40, Saison 12

l La saga Carmelo Anthony continue de donner du boulot aux journalistes américains. Si la star est toujours officiellement chez les Nuggets, Melo a tout de même lâché, cette semaine, un très joli : « je garde mes options ouvertes. » De quoi faire repartir les rumeurs de plus belle. Et comme d’habitude, il s’est senti obligé de rectifier le tir le lendemain : « Je crois que les gens l’ont mal pris car je ne leur donne rien, aucune information », se justifiait-il. « Quand je dis que je garde mes options ouvertes, c’est tout ce que je veux dire, rien de plus. » Une interprétation trop poussée selon lui donc… À quand le baromètre : Melo et son départ ? R.R.


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