PROPRIETAIRES 83

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PROPRIÉTAIRES MAGAZINE N° 83

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PROPRIÉTAIRES

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MAGAZINE

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UN AUTOMNE

ROSE

N° 83 | TRIMESTRIEL | AUTOMNE 2020

ET SOLIDAIRE !

ÉTUDE

ASPIRATION DES FRANÇAIS EN MATIÈRE DE LOGEMENT

VIE PRATIQUE

EN FINIR AVEC L’HUMIDITÉ

VIE DU RÉSEAU

LA FONDATION L’ADRESSE SOUTIENT OCTOBRE ROSE

GROS PLAN RÉGION

L’AUDE ET LES PYRÉNÉES ORIENTALES : UNE PETITE FRANCE

L’ADRESSE A LE PLAISIR DE VOUS OFFRIR CE MAGAZINE

UN RÉSEAU NATIONAL À VOS CÔTÉS



ÉDITO UN AUTOMNE SOUS LE SIGNE DU ROSE !

SOMMAIRE

Traditionnellement, la rentrée constitue une période à part, avec son lot de bonnes résolutions mais aussi d’incertitudes liées à l’amorce d’un nouveau cycle… Et c’est peu dire que cela sera encore le cas en cet automne 2020. Une chose est sûre : le logement est et reste, plus que jamais, une valeur refuge ! Ainsi, si le besoin de se ressourcer dans un logement, cocon qui nous ressemble, modulable et respectueux de l’environnement, était déjà fort avant la crise sanitaire en général, et le confinement en particulier, comme en attestent les résultats de l’étude Harris Interactive menée pour le réseau l’Adresse que nous vous décryptons dans ce numéro, il y a fort à parier que ce besoin soit d’autant plus fort désormais. Si cette période floue pouvait donner à l’Adresse des envies de repli sur soi, nous préférons nous tourner vers la solidarité et le partage ! Ce mois d’octobre est donc, une nouvelle fois, porteur d’une belle mobilisation : celle d’Octobre Rose, temps fort, selon l’OMS, de la lutte contre le cancer du sein. Pour cette 2ème année consécutive, nos agences se parent de rose et nos collaborateurs se font une mission de vous mobiliser également, au travers d’un geste simple : accrocher un panneau, symbole de mobilisation, à votre clôture, fenêtre… Pour chaque panneau posé, l’agence* reversera 10€ de don à la Fondation l’Adresse, qui se chargera de les reverser à l’association Rose Up qui a pour mission d’informer et soutenir les femmes touchées par le cancer, ainsi que leurs proches, et de défendre leurs droits. Pour en savoir plus et vous mobiliser dès à présent, rendez-vous dans les pages de votre magazine. Vous retrouverez également vos pages actualités, conjoncture ou région, qui nous conduisent dans l’Aude et les Pyrénées orientales, à la découverte d’un concentré de France.

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BRÈVES

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CONJONCTURE

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ÉTUDE QUELLES SONT LES ASPIRATIONS DES FRANÇAIS EN MATIÈRE DE LOGEMENT ?

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VIE PRATIQUE EN FINIR AVEC L’HUMIDITÉ !

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VIE DU RÉSEAU LA FONDATION L’ADRESSE SOUTIENT OCTOBRE ROSE 14 NOUVELLES AGENCES SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE

Brice Cardi Président du réseau l’Adresse

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GROS PLAN RÉGION AUDE ET PYRÉNÉES-ORIENTALES : UNE PETITE FRANCE...

Indices clés de l’Adresse* PRIX MOYEN AU M² France : 2 857 € Province : 2 344 €

ANCIEN : FIN DE LA PARENTHÈSE NEUF : L’INCERTITUDE DEMEURE

Je vous souhaite une bonne lecture et prenez soin de vous.

* Voir modalités en agence.

ACTUALITÉS DE L’IMMOBILIER

Ile-de-France : 3 721 € Paris : 10 612 €

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COURRIER DES PROPRIÉTAIRES

* Selon les transactions du réseau l’Adresse enregistrées entre le 1er avril et le 20 juin 2020

PROPRIETAIRES, le magazine de L’ADRESSE. Editeur : L’ADRESSE DES CONSEILS IMMOBILIERS - Bateau Ouragan 53, quai du Point du Jour - 92100 BOULOGNE - 01 84 19 81 50. Directeur de publication et Rédacteur en chef : Brice Cardi. Conception/Rédaction/Réalisation : LORRA 44210 Pornic 06 87 81 17 29 - Mise en page : Gilles DUCHARNE 06 63 06 43 18. Reproduction interdite. Parution : Octobre 2020. 165 000 exemplaires.Dépôt légal à parution.  Site internet : ladresse.com

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BRÈVES

ACTUALITÉS DE L’IMMOBILIER REMANIEMENT.

Les compétences en matière de politique du logement et de la ville sont séparées depuis le dernier remaniement ministériel. Le logement est désormais placé sous l’autorité d’Emmanuelle Wargon, Ministre déléguée auprès de Barbara Pompili, Ministre de la Transition Ecologique. La politique de la ville, elle, revient à Nadia Hai, Ministre déléguée auprès de Jacqueline Gourault, Ministre de la Cohésion des Territoires.

THERMOSTATS.

L’arrêté qui instaure une nouvelle offre « coup de pouce » sur les thermostats avec régulation performante vient de paraître au Journal Officiel. Deux types d’équipements, dotés d’une programmation par intermittence, sont concernés par le dispositif. Selon les professionnels, ils permettent des économies d’environ 10 %.

RÉSEAU SOUS TENSION. L’approvision-

nement électrique n’a pas posé de problèmes particuliers pendant le confinement, mais la crise sanitaire fait naître quelques craintes pour l’hiver prochain. Selon EDF, le respect des gestes barrière oblige, en effet, les opérateurs à revoir leur planning d’opérations. Les arrêts pour maintenance programmés pour les réacteurs nucléaires dureront ainsi plus longtemps que prévu, provoquant un décalage dans le redémarrage des centrales. La production nucléaire devrait ainsi chuter d’environ 30 % pour l’année 2020 par rapport à l’an dernier. Une tension sur l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité n’est donc pas à exclure.

COUP DE RABOT.

Depuis le 15 juillet, le montant des primes distribuées par l’Anah pour aider à financer les travaux d’isolation thermique par l’extérieur a été fortement revu à la baisse. Les forfaits passent ainsi de 75 € à 60 €/m² pour les ménages modestes et de 100 à 75 €/m² pour les ménages très modestes. La surface de murs isolés éligible à l’aide est limitée à 100m² afin « d’éviter les surfacturations ». Quelques mois après le lancement du dispositif, l’Agence nationale de l’habitat (Anah) entend ainsi lutter contre l’augmentation significative des malfaçons lourdes et des fraudes. De son côté, la Fédération Française du Bâtiment (FFB) déplore un « retour en arrière ».

EN HAUSSE.

Selon son dernier rapport annuel publié fin juin, l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (Anah) a distribué plus de 970 millions d’euros d’aides l’an dernier. Dans le détail, plus de 880 millions d’euros ont été alloués aux propriétaires, dont 715,5 millions aux propriétaires occupants. Les sommes distribuées par l’Anah ont ainsi augmenté de 50 % pendant que le nombre de bénéficiaires était pratiquement multiplié par deux (128 000 contre 68 000 en 2018). L’aide moyenne attribuée par logement a, en revanche, baissé de 20 %.


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PLAN DE RELANCE.

Deux des cent milliards du plan de relance présenté début septembre par le gouvernement seront consacrés à la rénovation énergétique des logements. Ces deux milliards supplémentaires seront alloués au dispositif MaPrimeRénov, qui sera étendu à l’ensemble des ménages en 2021, sans condition de revenus, et qui concernera les rénovations globales. L’aide sera également accessible aux propriétaires bailleurs et pourra financer des travaux en copropriété. Sur les 7 premiers mois de l’année, le dispositif avait bénéficié à 70 000 ménages, loin de l’objectif des 200 000 que s’était fixé le gouvernement.

RÉORIENTATION ATTENDUE.

Le dispositif Ma PrimeRénov et l’ensemble de la politique énergétique du gouvernement avaient auparavant été sévèrement critiqués par un rapport de la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale. Selon les députés, malgré son coût élevé, cette politique n’est « pas efficace ». Ils préconisent plutôt une réorientation des financements publics pour soutenir plus massivement le logement, les transports et les énergies renouvelables.

LÉGÈRE BAISSE.

Les émissions de gaz à effet de serre ont très légèrement diminué en France en 2019 par rapport à 2018 (- 1 %), pour atteindre le niveau le plus bas enregistré depuis 1990. Selon le bilan du Centre d’études de la pollution atmosphérique (Citepa), la diminution est cependant moins nette que l’année précédente où elle avait atteint 4 %. Le secteur résidentiel (chauffage, réfrigération…) est responsable de près de 11 % de ces émissions, loin derrière les transports (31 %) et l’agriculture (19 %).

ETAT DES LIEUX.

17 % des 29 millions de résidences principales françaises peuvent être considérées comme des passoires thermiques. Une étude publiée début septembre par le Ministère de la Transition Ecologique estime en effet que 4,8 millions de logements sont classés F et G à l’issue du Diagnostic de Performance Energétique (DPE). A l’inverse, 1,9 million de logements sont classés A et B (6,6 % du parc). Les étiquettes C recouvrent 15 % du parc. Les plus nombreux sont les logements classés D (34 %) et E (24 %). Dans le détail, les logements les plus petits sont aussi les plus énergivores : plus du tiers (36 %) des logements de moins de 30 m² ont une étiquette F ou G, contre seulement 13 % des logements de plus de 100 m².

MAINTENANCE OBLIGATOIRE.

Le décret instaurant la maintenance obligatoire des pompes à chaleur a été publié fin juillet. L’obligation concerne les équipements neufs, qui devront être contrôlés dans un délai maximal de deux ans après leur installation, ainsi que les équipements existants dont la vérification devra intervenir avant le 1er juillet 2022. Le texte précise également les points que comporte l’entretien, les conseils à apporter aux clients (sur le système thermodynamique, le fluide frigorigène, les systèmes de régulation et de contrôle de température...) et la forme que doit prendre l’attestation d’entretien.

CARNET D’INFORMATION.

Successeur annoncé du carnet numérique du logement dont l’entrée en vigueur était programmée en janvier dernier mais a été annulée pour raisons juridiques, le carnet d’information du logement doit voir le jour le 1er janvier 2022. Selon le Ministère, il sera « la mémoire des caractéristiques du logement et des travaux passés dont la connaissance est indispensable à l’évaluation de la performance énergétique et à la programmation d’opérations de rénovation efficaces sur le bâti et les systèmes énergétiques (équipements de chauffage, pilotage des consommations énergétiques, ventilation, etc.) ». Etabli par le propriétaire à l’issue de la construction du logement ou de travaux de rénovation modifiant significativement la performance énergétique, il fera l’objet de mises à jour régulières et sera transmis en cas de changement de propriétaire.

ENVIE DE TRAVAUX.

Plus de la moitié des Français souhaitent s’investir davantage pour rendre leur logement plus agréable (57 %) ou plus confortable (54 %). Selon l’étude « Les Français et les travaux pendant le confinement » réalisée pour Little Worker par OpinionWay pour analyser l’impact de cet isolement prolongé sur la perception de son logement durant cette période, 60 % des Français sont même prêts à envisager une éco-rénovation de leur logement, c’est-à-dire un chantier respectueux de l’environnement.

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BRÈVES

PATRIMOINE NATIONAL. Selon son dernier

rapport d’activité, les ventes réalisées par la Direction de l’Immobilier de l’Etat (DIE) se sont élevées à 625 millions d’euros en 2019, contre 426 millions par an en moyenne entre 2015 et 2018. A elle seule, la vente de la deuxième partie de l’îlot Saint-Germain, à Paris, qui accueillait l’état-major des armées, a rapporté 450 millions d’euros. La DIE gère un parc de 191 000 bâtiments et 30 500 terrains, estimé à 66 milliards d’euros. Elle a d’ailleurs amorcé un changement de stratégie et ne souhaite désormais plus nécessairement vendre son patrimoine, mais préfère privilégier les baux de longue durée.

ENVIE DE TRAVAUX

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(BIS) Une autre étude, réalisée par CSA Research pour Cofidis, confirme la tendance. Plus de la moitié (54 %) des personnes interrogées affirment vouloir faire des travaux de rénovation prochainement et plus du tiers (37 %) avant la fin de l’année. Il s’agit même du deuxième projet après celui de partir en voyage. Pour 52 % des sondés, il s’agit de rendre leur logement plus confortable, quand 26 % veulent en améliorer les performances énergétiques. Le budget moyen des travaux envisagés s’élève à 9 550 €.

DIMINUTION ESPÉRÉE.

A en croire une étude récente de Réassurez-moi, comparateur d’assurances en ligne, la baisse des sinistres enregistrée pendant le confinement a permis aux assureurs d’économiser près de 226 millions d’euros dans le seul domaine de l’assurance habitation. La présence forcée des Français à leur domicile pendant deux mois a entraîné une diminution du nombre des incendies, dégâts des eaux, responsabilité civile et, surtout, cambriolages. Les indemnisations liées à la responsabilité civile incluse dans les contrats MRH ont également chuté. Pour Réassurez-moi, les cotisations Multirisques Habitation devraient donc baisser l’an prochain.

ESPACES VERTS. Accorder davantage d’importance aux espaces verts en ville doit être une priorité pour près

de 8 Français sur 10 (78 %). C’est le principal enseignement d’un sondage réalisé au début de l’été par l’institut YouGov pour l’Observatoire des villes vertes. Il y a quatre ans, seules 61 % des personnes interrogées plaçaient la création d’espaces verts en tête de leurs priorités. Ce sont les plus jeunes qui ont le plus souffert de la fermeture des espaces verts durant le confinement : 82 % des 18-24 ans indiquent que les parcs et jardins leur ont manqué.


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CONJONCTURE

ANCIEN : FIN DE LA PARENTHÈSE Même s’il a bien rebondi après le confinement, le marché de l’immobilier ancien ne pourra pas retrouver en 2020 le niveau d’activité, il est vrai exceptionnel puisque 2019 était une année record, enregistré l’année précédente. D’autant que la crise sanitaire a semé le trouble dans les projets des Français. Malgré les visites virtuelles et les estimations à distance, confinement oblige, le nombre des transactions réalisées entre mars et mai avait chuté de 80 % par rapport à la même période de l’année précédente.

UNE QUESTION DE CONFIANCE

Depuis, l’activité a retrouvé une densité exceptionnelle. Si le rattrapage des projets, n’ayant pu se concrétiser durant le confinement, constitue une explication, il est également important de noter l’arrivée en nombre de nouveaux acheteurs. « Depuis le 11 mai, 1 acquéreur sur 2 n’était pas présent sur le marché immobilier pré-confinement », analyse Brice Cardi, le PDG du réseau l’Adresse, avant de poursuivre : « Les deux mois de confinement imposés à la maison ont laissé aux ménages le temps de murir les projets immobiliers en cours, mais aussi d’en faire émerger de nouveaux. Ainsi, depuis la reprise, les Français sont prêts à passer rapidement à l’action puisqu’ils savent désormais plus précisément ce qu’ils veulent ou non dans leur futur logement. » Malgré ce fort rebond, la baisse du volume annuel d’activité restera conséquente, et il sera sans doute difficile d’atteindre le million de transactions cette année.

La clé de l’évolution réside d’abord dans l’attitude des ménages. Comme dans toute période d’incertitude, la pierre, valeur refuge par excellence, conserve son attrait : selon une étude commandée par la FNAIM, 62 % des ménages estiment pertinent de vouloir devenir propriétaire pour la première fois (contre 77 % en 2018 et 2019), 50 % jugent que c’est le bon moment pour investir dans de l’immobilier locatif et 46 % pour acquérir une résidence secondaire. Mais les incertitudes côté emploi ont mis sur pause les projets des Français, qu’ils soient acquéreurs ou vendeurs. Ils préfèrent souvent attendre de savoir de quoi demain sera fait : 4 personnes sur 10 qui avaient un projet d’acquisition avant la crise déclarent y avoir renoncé.

LES EFFETS DU TÉLÉTRAVAIL

Car la crise sanitaire a également amené les Français à une réflexion plus profonde sur leurs conditions de vie, qui explique aussi en partie l’attentisme du moment. Pour 18 % des personnes interrogées dans cette même étude, le confinement a inspiré des envies de changement de domicile. La proportion passe même à 27 % des sondés habitant en région parisienne. Dans la même logique,


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43 % des répondants se disent prêts à résider plus loin de leur lieu de travail en cas de développement du télétravail. La proportion passe à 51 % pour les sondés âgés entre 25 et 34 ans, et à 55 % pour les habitants d’Ile-de-France. Cette nouvelle tendance trouve une première illustration dans l’évolution des prix, qui poursuivent leur hausse inexorable et atteignaient 2 875 € le m² en moyenne nationale à la fin du premier semestre (+ 6,9 % en un an, + 3,1 % entre le 1er et le 2ème trimestre). Jusqu’à présent, ces chiffres synthétiques occultaient d’importantes disparités en faveur de la capitale et des grandes métropoles régionales, aux dépens des zones rurales. Mais il semble que l’on assiste à une forme de rééquilibrage. Ainsi, d’avril à juin, l’augmentation est bien plus

nette en province (+ 3,4 %) qu’en Ile-de-France (+ 2,4 %) et à Paris (+ 1,8 %). Depuis la sortie du confinement, mi-mai, les maisons individuelles, avec jardin et proches de la nature, paraissent avoir le vent en poupe. Un critère émerge d’ailleurs fortement depuis le confinement : la demande d’une pièce en plus, ou, à défaut de budget suffisant dans les grandes villes, d’un espace pouvant accueillir un coin bureau. Allant de pair avec l’essor du travail à la maison, les connexions à internet et téléphoniques sont au cœur des préoccupations des acquéreurs de zones rurales. La tendance se prolongera-t-elle ? Faut-il en conclure que le dynamisme des grandes villes s’en trouvera remis en question ? Le phénomène mérite en tout cas d’être surveillé d’aussi près que l’évolution du marché de l’emploi.

NEUF : L’INCERTITUDE DEMEURE Après une chute en mars et avril due au confinement, puis une reprise progressive en mai et juin, les autorisations et mises en chantier de logements se sont légèrement repliées en juillet.

Selon la dernière publication du Service des Données et Etudes Statistiques (SDES) du Ministère de la Transition Ecologique, en juillet dernier, la reprise a été plus forte pour les mises en chantier que pour les permis de construire. Ainsi, de mai à juillet, les logements commencés ont progressé de 25,2 % par rapport aux trois mois précédents (février à avril), alors que les logements autorisés ont baissé de 8,4 %. Le rebond des logements commencés est toutefois à relativiser : entre février et avril (dont un mois et demi marqué par le confinement), les logements autorisés comme les logements commencés avaient baissé de plus de 25 % par rapport aux trois mois précédents. D’autre part, le net rebond enregistré en mai et juin semble s’être tassé : en juillet, le nombre de permis de construire est encore inférieur de 28 % à la moyenne des trois mois précédant le confinement

(décembre 2019 à février 2020), et de 23 % à la moyenne des douze mois précédant le confinement (mars 2019 à février 2020). Le niveau atteint pour les mises en chantier est également en baisse, quoique plus proche de ces moyennes d’avant confinement (respectivement - 8 % et - 5 %). Finalement, 394 100 logements ont été autorisés à la construction d’août 2019 à juillet 2020, soit 54 200 de moins que sur la même période un an plus tôt (- 12,1 %). Dans le même temps, 374 700 logements ont été mis en chantier, soit 34 200 de moins (- 8,4 %) que dans les douze mois précédents. Selon la Fédération des Promoteurs Immobiliers, la baisse du nombre de permis de construire délivrés pourrait approcher 100 000 cette année, soit un quart de la production annuelle. Suite page 10

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CONJONCTURE Pour sa Présidente, « la crise de la construction pourrait, à elle seule, supprimer autant d’emplois que le Gouvernement espère en créer avec le plan de relance ». Regrettant « le manque d’ambition du plan de relance », dont elle souligne trois défauts : la portée limitée au regard des enjeux, la grande complexité de mise en œuvre et l’effet différé, Alexandra François-Cuxac milite pour des mesures complémentaires :

simplification administrative et digitalisation et, surtout, la prolongation des dispositifs de soutien (Pinel et PTZ), qui arrivent à échéance en 2021, en les faisant évoluer si nécessaire. « La construction de 2021 et les logements de 2022 dépendent des permis de construire que nous obtiendrons dans les six prochains mois. C’est donc maintenant qu’il faut agir, en aidant les maires et en soutenant les acquéreurs », conclut-elle.

CRÉDIT : LES TENSIONS S’APAISENT Après avoir légèrement augmenté à l’issue du confinement, le taux moyen des crédits immobiliers a de nouveau baissé au début de l’été. Après l’avoir fixé à 1,29 % fin juin, contre 1,12 % en novembre dernier, les banques ont ramené le taux moyen des crédits immobiliers à 1,24 % fin août*, afin de soutenir la demande. Selon les derniers chiffres du baromètre Crédit Logement/CSA, au-delà du seul taux moyen, le recul a concerné toutes les catégories d’emprunteurs, quelle que soit la durée des crédits. Les durées moyennes, justement, avaient nettement chuté, perdant 6 mois entre juin et juillet. Mais elles ont retrouvé leur niveau dès le mois suivant : 230 mois. Conséquence de l’augmentation des prix des logements anciens et du déplacement de la production de crédit vers des clientèles plus aisées, le coût des opérations réalisées par les ménages continue de progresser plus vite que par le passé : + 5 % en glissement annuel moyen sur les huit premiers mois de l’année, contre 2,5 % en 2019. Il se maintient donc à des niveaux très élevés : 4,4 années de revenus (contre 4,2 un an plus tôt). Simultanément, le niveau de l’apport personnel continue de progresser très rapidement : + 9,5 % en glissement annuel de janvier à août, après une baisse de 5,2 % sur la même période de 2019. Enfin, la finalisation des projets qui n’avaient pas pu être menés à bien pour cause de confinement n’a pas permis de compenser l’activité perdue, ni de retrouver les niveaux d’activité de 2019. En rythme annuel, la production de crédits reste donc sur une tendance négative : - 13,3 % pour l’ensemble du marché (+ 3,3 % l’an dernier à la même époque), - 19,9 % pour le neuf (+ 4,2 % il y a un an), - 8,3 % pour l’ancien (+ 8,1 %). Cette baisse de la production résulte aussi du resserrement des conditions d’octroi des crédits (moins de 33% d’endettement et pas de prêt sur plus de 25 ans) par les établissements financiers qui, pour minimiser les risques, sélectionnent désormais les dossiers les plus séduisants pour ne conserver que les plus solvables et les emplois potentiellement les moins menacés de chômage ces prochains mois : le nombre des refus a ainsi été multiplié par près de 3 par rapport à l’an dernier. Pour l’heure, les conséquences restent minimes sur le marché immobilier, car la demande était supérieure à l’offre. Qu’en sera-t-il demain ? Brice Cardi se veut optimiste : « Pendant le confinement, nous avons vu croitre fortement l’épargne des Français, probablement imputable à la fermeture des nombreux commerces et lieux de vie, agences immobilières comprises, ainsi qu’au moral économique en berne durant cette période. Les banques tendant à demander, de nouveau, un apport aux acquéreurs, cet argent a de fortes chances de servir à ces fins aux ménages désireux, plus que jamais, d’investir dans ce placement sûr, cette valeur refuge qu’est la pierre ». *Hors rachats ou renégociations de crédit et prêts relais.


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ÉTUDE

QUELLES SONT LES ASPIRATIONS DES FRANÇAIS EN MATIÈRE DE LOGEMENT ? Quel regard les Français portent-ils sur leur logement ? Dans quelle mesure l’âge influe-t-il sur cette perception ? Quelles améliorations les Français souhaiteraient-ils apporter à leur habitation à l’avenir ? Une étude* réalisée en début d’année, avant le confinement donc, par Harris Interactive pour l’Adresse livre de nombreux éléments de réponse, que la crise sanitaire que nous venons de traverser ne peut qu’avoir renforcés. et notamment leurs sorties, pour rester chez eux à ne rien faire. Encore faut-il que ce cocon soit fidèle à l’image de ses occupants. Ainsi, l’envie est grande de le personnaliser pour qu’il nous ressemble et que l’on s’y sente vraiment bien, seul, en famille ou entre amis. Pour preuve, les 79 % de répondants qui font de la personnalisation en fonction de leurs choix esthétiques (couleur des fenêtres, décoration des murs…) un critère important s’ils devaient acheter un logement dans les prochains mois. Les Parisiens (85%), les CSP + (83 %) et les femmes (81 %) y sont particulièrement sensibles.

BUREAU LE JOUR, ESPACE DÉTENTE LE SOIR

Point de repère fondamental dans la vie des Français, leur logement est l’endroit où ils mangent, dorment, reçoivent de la famille et des amis, c’est le cocon où ils viennent se ressourcer… Globalement les Français aiment y passer du temps et y consacrer de l’énergie.

UN LOGEMENT QUI ME RESSEMBLE Premier enseignement : avant le confinement, l’idée de passer du temps chez soi n’était donc pas perçue comme une contrainte pour la majorité des Français, bien au contraire. Pour près des deux tiers des personnes interrogées (64 %) et 70 % des CSP +, passer une soirée chez soi constituait même une véritable aspiration. Seuls 6% des sondés (majoritairement les moins de 35 ans) y voyaient une perspective d’ennui et 4 % le percevaient comme une obligation. Les plus jeunes proposent d’ailleurs les réponses les plus contrastées : si passer une soirée chez eux les réjouit moins (32 % vs 49 %), lorsque la perspective se présente, ils sont 20 % à attendre ce moment toute la journée, contre 9 % des plus de 50 ans. Cela constitue en effet une belle occasion de se reposer pour plus de la moitié d’entre eux (58 % contre 66 % chez les plus âgés). C’est l’illustration du « nesting » : les plus jeunes apprécient, lorsqu’ils le décident, et à condition que cela reste ponctuel, de mettre sur pause leur vie trépidante,

Avant même la crise sanitaire, les Français avaient déjà conscience que des aménagements seraient nécessaires à l’avenir, pour permettre à leur logement de répondre davantage à de nouveaux besoins et aux nouveaux enjeux qui se profilaient déjà. Le confinement n’a que renforcé cette tendance : travailler dans un bureau ou hors de chez soi n’est en effet plus forcément la norme et l’essor du travail à distance, désormais compatible avec de plus en plus de professions, ne devrait pas se démentir. Suite page 12

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ÉTUDE Dès le début de l’année, près de 8 Français sur 10 (79 %) classaient la possibilité de modifier l’agencement des pièces en fonction des besoins au rang des critères importants s’ils devaient être amenés à acheter un logement. Sans surprise, les habitants de l’agglomération parisienne, habitués aux logements de plus petite surface, plébiscitaient largement la modularité (85%), appréciant de faire la distinction entre vie privée et vie professionnelle. Ce besoin s’exprimait aussi en zone rurale (84% des sondés), mais pour d’autres raisons : la surface habitable étant plus grande, les pièces peuvent occuper plusieurs fonctions, à l’image d’un bureau susceptible de faire office de chambre d’ami ou d’une buanderie qui peut se transformer en dressing.

DURABLE, À TOUS LES SENS DU TERME Projet d’une vie pour de nombreux Français, un achat immobilier doit, en outre, être adapté à toutes les étapes de leur existence. Ainsi, s’ils doivent acheter un logement dans les prochains mois, hormis les considérations liées à la localisation ou au prix, 87 % des Français, tous âges ou catégories confondus, regardent en premier lieu la facilité d’accès aux différentes pièces (largeur des couloirs, pas ou peu d’escalier…). Les plus de 65 ans y sont naturellement encore plus sensibles (91%).

« Le logement est la valeur refuge par excellence, il est donc logique de constater que de nombreux Français apprécient d’y passer du temps et l’achètent en pensant à leurs vieux jours. Il est aussi important de noter que les sondés désirent davantage de modularité dans leur logement à l’avenir. Ainsi, dans cette société de l’ultra personnalisation, où chacun apprécie de pouvoir façonner ce qui l’entoure à son image, le logement ne pouvait pas faire exception » conclut Brice Cardi, Président de l’Adresse.

L’ÉCORESPONSABILITÉ AU PREMIER PLAN DU CHOIX DU LOGEMENT ? La dimension écoresponsable est plus que jamais un critère décisif dans le choix d’un logement comme en attestent les résultats* dévoilés à l’occasion de la dernière Semaine Européenne du Développement Durable, qui s’est déroulée du 18 septembre au 8 octobre. Aujourd’hui, l’écologie est le 2ème critère d’achat immobilier pour plus de 8 Français sur 10 ! Adapter son foyer pour le rendre le moins énergivore possible ? L’idée a fait son chemin et c’est désormais un critère de plus en plus important dans la vie immobilière des Français. Ainsi, s’ils devaient acheter dans les prochains mois, en dehors des critères de prix et de localisation, la possibilité d’adapter son logement en fonction des préoccupations environnementales est le 2ème critère le plus important pour 85% des sondés, grimpant même à 91% pour les habitants des zones rurales, juste après la question de l’accessibilité des pièces. LE LOGEMENT DE DEMAIN : FLEXIBLE, ÉVOLUTIF, ÉCOLOGIQUE… ET ÉCONOMIQUE ! Sur la question du logement de demain, les Français sont là encore très attentifs à l’écoresponsabilité de leur logement puisque lorsque l’on leur demande de se projeter dans le logement de demain, 3 items du top 4 de leurs envies sont liés à l’écologie. Ainsi, ils sont 81% à imaginer que le logement de demain sera mieux isolé thermiquement, près de 8 répondants sur 10 (79%) à le voir plus économique en consommation d’énergie et plus écologique en des proportions quasi similaires (78% des personnes interrogées). Une vision positive et engageante qui dessine un paysage immobilier de demain qui devra faire corps avec les aspirations des acheteurs et qui ne dément pas l’attrait toujours aussi important des Français pour la pierre, conscience environnementale accrue en plus ! « Au regard de l’importance de l’écoresponsabilité de leur logement pour les Français, il devient urgent de passer à l’action et de permettre une rénovation en profondeur de l’immobilier existant. Ainsi, tout ce qui va dans cet objectif et permet la concrétisation de ce besoin par le plus grand nombre va dans le bon sens. » analyse Brice Cardi, PDG du réseau l’Adresse. « Attention cependant à veiller à la mise en place de solutions faciles d’application et accessibles à tous même aux foyers les plus modestes puisque ce sont ces derniers qui en paient souvent le plus lourd tribut via d’onéreuses factures d’énergie imputables à une mauvaise isolation, des équipements hors d’âge, … » alerte le professionnel. *Etude Harris Interactive réalisée pour l’Adresse selon la méthode des quotas entre le 21 et le 23 janvier sur un échantillon de 1002 personnes représentatif de la population Française âgés de 18 ans et plus.


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VIE PRATIQUE

EN FINIR AVEC L’HUMIDITÉ L’automne est là, et avec lui le retour des éventuels problèmes d’humidité. La question est loin d’être marginale : selon la dernière enquête de l’Insee sur les conditions de logement en France, elle concerne même 21 % des habitations. Voici donc quelques conseils pour s’en prémunir. Les absorbeurs d’humidité vendus dans le commerce peuvent alors constituer un appoint, mais l’arme n° 1 contre ce type de problème reste la ventilation. Certaines VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) régulent leur débit en fonction du taux d’humidité de la pièce. Mais, s’ils n’ont pas été rénovés, on n’en trouve pas dans les logements construits avant les années 1980.

DE L’AIR !

Moisissures en bas des murs ou sur les plafonds, peintures qui cloquent, papiers peints qui se décollent, impression de fraîcheur permanente… Ces signes ne trompent pas : que cela vienne d’un mauvais état de la toiture, d’une canalisation qui fuit, d’une remontée de l’humidité du sol dans les murs, d’un problème d’infiltrations ou d’un dysfonctionnement de la ventilation mécanique, votre logement souffre d’un excès d’humidité.

Dans ce cas, quelques bons réflexes s’imposent, car la respiration de quatre personnes vivant sous le même toit suffit à produire jusqu’à 8 litres d’eau par jour ! Autant dire qu’il n’est pas utile d’en rajouter. Il est donc conseillé d’éviter, autant que possible, de faire sécher les lessives à l’intérieur. S’il n’y a pas moyen de faire autrement, il est préconisé d’aérer chaque pièce au moins cinq minutes par jour, été comme hiver. Dans la cuisine, il vaut mieux couvrir les casseroles dans lesquelles l’eau bout et utiliser systématiquement la hotte aspirante.

LA BONNE MESURE Et les conséquences néfastes sont nombreuses : dégradation du bâti, allergies, rhumes ou maladies respiratoires à répétition… Pour confirmer le diagnostic, nul besoin d’engager de grosses dépenses : on trouve des hygromètres à moins de 10 € sur le marché. Encore faut-il savoir en interpréter les résultats. D’une manière générale, le niveau d’humidité optimal est compris entre 40 et 70 %. En-dessous, l’air est trop sec et peut provoquer des gênes et des irritations. Au-dessus, il est trop humide et la vapeur d’eau va se condenser sur les surfaces les plus froides. Dans le même esprit, vérifiez que les entrées d’air situées dans les pièces de vie, en général en haut des fenêtres, en bas des murs ou au plafond, ne sont pas obstruées. Faites de même dans les pièces humides (salle de bain, salle d’eau, WC, cuisine), en plaçant une feuille de papier sur la bouche d’aération : l’aspiration doit la maintenir collée. Si vous avez repéré une fuite, faites-la réparer et laissez l’humidité se résorber avant de mettre un coup de pinceau, sous peine de l’emprisonner sous la peinture. Le cas échéant, surveillez régulièrement l’état de la toiture, des chéneaux, des joints et des gouttières pour éviter les infiltrations. Et si, malheureusement, le mal est plus profond, des travaux plus importants seront nécessaires : traitement hydrofuge de la façade, pose de drains…

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PROPRIÉTAIRES MAGAZINE N° 83

VIE DU RÉSEAU

LA FONDATION L’ADRESSE SOUTIENT OCTOBRE ROSE

Béatrice Favat-Poinsot

Au travers de la Fondation l’Adresse, l’ensemble des sociétaires et collaborateurs du réseau l’Adresse sont mobilisés tout au long de l’année pour venir en aide à l’association Rose Up, qui soutient les femmes victimes de cancer et leurs proches, ainsi que leurs droits. Pour la 2ème année consécutive, Octobre Rose constitue le temps fort de cette mobilisation. Ainsi, pendant tout le mois, les agences du réseau appellent à une mobilisation générale et gratuite pour tous : l’affichage d’un panneau sur leur clôtures, fenêtres,…. Posés sur simple demande auprès de l’agence l’Adresse la plus proche de chez vous*, chaque panneau représente un don de 10€ engagé par l’agence au profit de la Fondation l’Adresse, qui les reversera ensuite à Rose Up. OBJECTIF AFFICHÉ : faire aussi bien, voire mieux que l’année dernière, où 20 000 € avaient pu être récoltés !

Isabelle Huet

Interview croisée d’Isabelle Huet, Directrice Générale Adjointe de Rose Up, et Béatrice Favat-Poinsot, Présidente de la Fondation l’Adresse. Que représentent cette opération et ce partenariat à vos yeux ? Béatrice Favat-Poinsot : En demandant à un maximum de personnes d’apposer ces panneaux sur leurs fenêtres, façades ou clôtures, nous souhaitons donner de la visibilité à la Fondation et au soutien que nous lui apportons. Les panneaux ont le même format que les panneaux « A vendre », et la couleur rose y est très présente. En les apposant, les gens montreront qu’ils sont sensibles à la cause défendue par Rose Up.

important : pour développer des projets et assurer la pérennité d’une association, compte tenu du modèle économique assez fragile du secteur associatif, avoir une vision sur la durée est primordial, surtout dans la période que nous traversons.

Isabelle Huet : Ce partenariat est, comme souvent, le résultat d’une rencontre humaine et du partage de valeurs communes autour de nos projets respectifs. Comme à l’Adresse, nous nous préoccupons d’abord du quotidien des femmes que nous accompagnons au plus près, pour leur permettre de traverser au mieux la maladie. Dans notre action, entre aussi une dimension de défense des droits des patients, avec notamment des sujets qui touchent au logement, comme l’accès à l’emprunt, ce qui a également contribué à nous rapprocher de l’Adresse. D’un point de vue financier, l’engagement Béatrice Favat-Poinsot et Hanane Zineddaine, membre pluriannuel de l’Adresse est très du comité exécutif de la Fondation l’Adresse.

J’imagine que la crise sanitaire et le confinement ont été encore plus difficiles à vivre pour les personnes malades… IH : Depuis le mois d’avril, je ne vous cache pas qu’en termes de collecte de fonds, la situation est effectivement assez compliquée. La crise sanitaire a, par ailleurs, bouleversé nos activités puisque les malades de cancer sont considérées comme des populations à risques et ont, à ce titre, été d’autant plus protégées : des actes chirurgicaux ont été reportés ; nous avons dû décaler la publication et la distribution de notre magazine dans les hôpitaux ; les Maisons Rose que nous avons implantées à Paris et Bordeaux ont dû fermer et n’ont pu rouvrir que le 1er septembre… Pour ne pas abandonner ces femmes, nous avons dû nous remettre en question et basculer sur le web pour déployer sur notre site tout l’accompagnement qui pouvait l’être, sous forme d’articles, de webinars, d’ateliers en ligne...


PROPRIÉTAIRES MAGAZINE N° 83

BFP : Pendant plusieurs mois, il était très difficile d’obtenir des rendez-vous avec des médecins. Certaines femmes ont même dû, malheureusement, interrompre leur traitement. L’aide que nous avons apportée aux personnels soignants pendant toute cette période, en mettant à leur disposition des logements près de leur lieu de travail, nous a cependant inspiré un nouvel axe de soutien aux malades : nous allons essayer de faire la même chose pour les femmes qui doivent suivre des soins dans les hôpitaux des grandes villes, loin de leur domicile, avec parfois des échéances très rapprochées. Qu’est-ce qui vous anime aujourd’hui ? IH : Aujourd’hui, en cancérologie, 90 % des traitements s’effectuent en médecine ambulatoire sans hospitalisation, ce qui rend le sentiment d’isolement des malades encore plus criant. Notre objectif, c’est l’envie d’aider ces femmes à être actrices de leur parcours, à rester positives en leur donnant tous les outils nécessaires pour s’en sortir, dans toutes les dimensions de leur vie. Au-delà du seul aspect médical,

l’information dans le magazine et l’accompagnement dans les Maisons Rose englobent en effet toutes les problématiques de vie liées à la maladie : vie sexuelle, soins de la peau, socioesthétique et socio-coiffure pour les femmes qui ont perdu cheveux, cils et sourcils suite à une chimiothérapie, activité physique adaptée, retour à l’emploi… Ce qui nous anime, c’est la volonté farouche de pérenniser tout cela et de le développer encore, en ouvrant, par exemple, d’autres Maisons Rose. Le soutien de nos partenaires est donc capital. BFP : Je l’ai déjà dit : à mes yeux, l’humain est beaucoup plus important que le matériel. En allant aussi loin dans nos engagements, nous voulons montrer qu’aujourd’hui l’Adresse est bien plus qu’un réseau immobilier et qu’une agence de quartier peut aussi mettre ses compétences au service des autres pour incarner les valeurs de notre coopérative, son esprit solidaire, et placer l’Homme au cœur de son fonctionnement. *Voir modalités en agence.

LA FONDATION L’ADRESSE La Fondation l’Adresse, créée sous l’égide de la Fondation de France, est destinée à lutter contre les inégalités dans l’accès au logement. Depuis sa création en 2019, elle s’engage aux côtés de Rose Up, association reconnue d’utilité publique, qui a pour mission d’informer et soutenir les femmes touchées par le cancer ainsi que leurs proches et de défendre leurs droits. L’association est d’ailleurs très active sur la question du droit à l’oubli, déterminante dans le cas d’un accès au logement par l’octroi d’un prêt bancaire.

NOS DERNIERES ACTIONS

OCTOBRE ROSE 2019

COVID 19

Quelques mois seulement après sa création, la Fondation l’Adresse se mobilise déjà durant Octobre Rose !

Dès le 18 mars 2020, la Fondation l’Adresse s’est mobilisée pour mettre bénévolement ses compétences immobilières au service du personnel soignant en les installant gratuitement dans des logements mis à disposition par des particuliers.

Le réseau l’Adresse se pare de rose et mène des actions afin de récolter des fonds au profit de Rose Up. Celine Dupre et Celine Lis Raoux (Fondatrices Rose Up) et Béatrice Favat-Poinsot (Presidente de la Fondation l’Adresse

Un élan de générosité qui a reçu le soutien du Ministère du Logement, dont le relais sur de nombreux médias a permis la signature de 114 conventions.

Quelques témoignages

FEVRIER : 1 dessin = 1 soutien Plus de 20 000 dessins collectés par les agences l’Adresse ! 20 400 euros reversés à l’UNAPECLE pour aider 40 associations qui soutiennent les familles d’enfants atteints d’un cancer, notamment en les logeant à proximité des hôpitaux durant leur traitement.

« S’il n’y avait pas eu toutes ces aides et générosités extérieures, nous n’aurions pas tenu et serions tombés dans l’épuisement. Merci pour votre cœur et pour ce que vous faites. Je vous souhaite de tout cœur tout le bonheur du monde.. Heureusement, il y a encore des personnes exceptionnelles. Merci. » Mounira, soignante à Saint-Antoine « Nous étions dans une impasse et vous nous en avez sorties. Prenez soin de vous. Merci encore. » Morgan et Solène

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VIE DU RÉSEAU

14 nouvelles agences sur l’ensemble du territoire au 2ème trimestre 2020 Une quinzaine de nouvelles agences sont venues renforcer le réseau ces derniers mois. L’Adresse confirme ainsi ses ambitions de développement afin de renforcer son maillage territorial et ce avec un objectif clair : devenir la marque immobilière préférée des Français.

2 EN RÉGION OCCITANIE

• MONDONVILLE IMMOBILIER à Mondeville – 31700 • CARMAUX PATRIMOINE IMMOBILIER à Carmaux - 81400 3 EN RÉGION PAYS DE LOIRE

• SAINT PHILBERT DE GRAND LIEU – 44310 • 44 IMMO à St Nazaire – 44110 • ST PIERRE MONTLIMART – 49110 7 EN RÉGION ILE-DE-FRANCE

• LOUVECIENNES – 78430 • PRESTIGE GESTION à Bois d’Arcy – 78390 • AGENCE ARBEAU à Marly le Roi – 78160 • MENNECY-VERVILLE à Mennecy – 91540 • MENNECY-CENTRE à Mennecy – 91540 • BALLANCOURT – 91610 • SAINT LEU LA FORET – 95320 1 EN RÉGION NOUVELLE AQUITAINE

• LES CLES DE L’IMMOBILIER à Villeneuve de Marsan – 40190 1 EN RÉGION GRAND EST

• BURN & DUBICH à Ingersheim – 68040


LES ENGAGEMENTS

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L’ADRESSE S’OCCUPE DE TOUT SURTOUT DE VOUS

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Le Réseau place l’humain au cœur de ses préoccupations : Un véritable engagement pour aboutir à une transaction immobilière la plus juste et dans l’intérêt de toutes les parties-prenantes du projet.


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PROPRIÉTAIRES MAGAZINE N° 83

GROS PLAN RÉGION

AUDE ET PYRÉNÉES-ORIENTALES : UNE PETITE FRANCE… Comme chaque trimestre, « Propriétaires » vous propose de partir à la découverte d’une région ou d’un département, à travers son marché immobilier, bien sûr, mais aussi, et peut-être surtout, en nous attardant sans la moindre prétention d’exhaustivité sur ce qui fait son charme : spécialités gastronomiques, centres d’intérêt, sites remarquables… Dans ce numéro, gros plan sur l’Aude et les Pyrénées-Orientales avec trois guides occasionnels : Denis Jordan, implanté à Limoux, Yann Bureau du Colombier, basé à Carcassonne et Narbonne, et Paulette Arpajou, sociétaire aux Angles.

L’IMMOBILIER : UNE BELLE REPRISE

Denis JORDAN

Paulette ARPAJOU

Yann BUREAU DU COLOMBIER

Dans l’Aude, le confinement n’aura été qu’une parenthèse. « Avant et après cette période, le marché de la transaction est extrêmement dynamique sur Narbonne et Carcassonne, observe Yann Bureau du Colombier. La tendance s’est même un peu amplifiée après la mi-mai : nous avions beaucoup de biens à vendre, et les acquéreurs sont revenus en nombre, ce qui a équilibré le marché. D’autant que les prix restent abordables et permettent à tous les ménages de se loger. » « Le redémarrage s’est opéré à partir de la fin du mois de mai et, depuis, le marché reste actif, confirme Denis Jordan, sociétaire du réseau à Limoux. L’activité est même plus importante que l’an dernier à la même époque. Et les prix sont stables, voire en légère hausse pour les villas. Par ailleurs, avant même que notre éligibilité soit officielle, le dispositif Denormandie nous a amené des investisseurs, notamment de Toulouse. En revanche, le Brexit a porté un coup presque fatal au marché de la résidence secondaire. Nous avons conservé une petite clientèle belge et néerlandaise, mais les Anglais représentaient de loin les principaux acquéreurs. » Visites virtuelles, estimations à distance… le confinement a aussi des conséquences sur l’immobilier dans les Pyrénées-Orientales.

Pour autant, la situation n’est pas tout à fait la même que dans l’Aude. « Nous sommes un département très touristique, explique Paulette Arpajou, installée aux Angles, tant par la mer que par la montagne et le thermalisme. Les résidences secondaires y sont donc nombreuses. Finalement, c’est dans la grande ville, Perpignan, que le marché est le moins porteur. Le prix du m² y est deux fois moins élevé que dans des stations comme Canet, Saint-Cyprien ou Argelès. D’autant que, pour ce qui est de l’immobilier de loisirs, nous manquons de biens à vendre. La crise sanitaire a aussi eu des effets sur le type de biens recherchés. Les acheteurs demandent des logements plus grands, avec un jardin ». « Le télétravail a incité des gens originaires de la région de Limoux, partis à Toulouse pour leurs études ou leur vie professionnelle, à revenir ici pour profiter du cadre de vie, constate également Denis Jordan. »

LA QUALITE DE VIE : LA DOUCEUR A PORTEE DE TOUS « L’Aude, c’est une petite France, remarque Yann Bureau du Colombier. Il y a la mer, la montagne, la plaine, un terroir exceptionnel, le soleil… Ici, tout est plus doux, plus facile et, à l’exception du tabac et des carburants, moins cher ! La seule contrainte, c’est l’emploi. Pour le reste, nous avons tout : tourisme vert, vie associative et culturelle… »


PROPRIÉTAIRES MAGAZINE N° 83

« Les régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées ont été regroupées au sein de la région Occitanie, ce qui nous a placés au centre de la nouvelle entité, analyse Denis Jordan. Et la vie est d’autant plus agréable que Limoux est une petite ville très festive, où les gens se connaissent, circulent à pied, se disent bonjour dans les rues, les commerces ou aux terrasses des bars. Je n’en partirais pour rien au monde ! » « Entre la mer et la montagne, impossible de s’ennuyer ici, conclut Paulette Arpajou. Au mois d’avril, vous pouvez même skier le matin, prendre votre voiture à midi et vous baigner à 14 heures ! Mais, pour ma part, je suis davantage montagnarde : j’aime le ski, les champignons et la randonnée. »

LE(S) SITE(S) ATTRACTIFS A tout seigneur, tout honneur, comment ne pas commencer cette rubrique par un détour au pied des 3 kilomètres de remparts de la cité médiévale de Carcassonne ? Inscrite au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco, elle compte 52 tours et 2 enceintes concentriques. Sa basilique date du Xème siècle et son château du XIIème. « C’est un endroit incroyablement beau ! Autre témoignage du riche passé historique de la région, j’aime aussi beaucoup la route des Corbières, qui serpente entre châteaux cathares, grottes et abbayes, et offre des paysages à couper le souffle sur la chaîne des Pyrénées, confie Yann Bureau du Colombier. L’été, j’adore aussi aller me rafraîchir dans les lacs de la Montagne Noire ».

Carcassonne possède la particularité d’accueillir deux sites classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco, puisque c’est aussi le cas du Canal du Midi qui, sur son parcours entre Toulouse et la Méditerranée, traverse la ville et le département.

« Limoux et ses environs sont le paradis des amateurs de vélo et de VTT, souligne Denis Jordan, qui ont le choix entre les plaines du Lauragais et les premiers contreforts des Pyrénées. Chaque vallée a son identité, ses couleurs, ses dénivelés… Et l’Aude constitue aussi un formidable terrain de jeux pour les passionnés de canyoning, de rafting, de canoë ou de kayak, avec des gorges comme celles de Galamus ou de la Pierre-Lys. » Pour le ski alpin (les Angles, Font-Romeu), et aussi le ski de fond, rendez-vous chez Paulette Arpajou. « Martin Fourcade, 13 fois champion du monde et cinq fois champion olympique, est du village voisin ! » C’est également dans les PyrénéesOrientales que trône le Canigò (prononcez Canigou), du haut de ses 2 784 mètres. « C’est le Mont Fuji des Catalans, aussi mythique que le Petit train jaune, première ligne à avoir été électrifiée en 1906, alors que tout le monde misait sur les trains à vapeur. Et pour alimenter la ligne, on a construit le barrage des Bouillouses. » Impossible enfin de clore ce paragraphe sans évoquer le stade Aimé Giral, fief de l’USAP, le club de rugby de Perpignan. « L’un des clubs, corrige Paulette Arpajou, car il y a aussi les Dragons catalans, le club de rugby à 13, qui présente la particularité d’évoluer en Super League et de disputer la coupe d’Angleterre ! » Suite page 20

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GROS PLAN RÉGION

Aude et Pyrénées-Orientales : une petite France… Suite de la page 19

LES ÉVÉNEMENTS Dans les Pyrénées-Orientales comme partout ailleurs, 2020 n’aura pas été un grand millésime en termes d’activités culturelles ou sportives. Mais, en dehors de ces circonstances exceptionnelles, les rendez-vous ne manquent pas, avec notamment le festival Visa pour l’image de Perpignan, devenu en une trentaine d’années l’un des plus grands rendez-vous mondiaux du photojournalisme. Né à la même période, le festival de l’Aventure des Angles permet de découvrir l’Himalaya à pied et en parapente, de voyager en train à travers le Mexique, de s’enfoncer au plus profond de la forêt amazonienne, ou de dévaler à ski les pentes de volcans japonais… « Nous y avons accueilli de grands noms, se souvient Paulette Arpajou, d’Eric Tabarly à Patrick Edlinger, en passant par Yves Coppens, Catherine Chabaud, Jacques Maillol ou Gérard d’Aboville. » Enfin, créé il y a 70 ans par le violoncelliste et chef d’orchestre Pablo Casals, le festival qui porte son nom amène chaque année à Prades, son village d’adoption, les plus grands interprètes de musique de chambre du monde.

L’Aude n’est pas en reste. « Il y a déjà le Festival de la Citadelle qui, en temps normal, rassemble en juillet les plus grands artistes français et internationaux à Carcassonne, remarque Yann Bureau du Colombier. Danse musique, variétés, théâtre… Il se double d’un festival off, ouvert gratuitement au public ». L’édition 2020 a dû être annulée, mais la prochaine est déjà programmée, avec Madame Butterfly, la compagnie Béjart, Alain Souchon, Francis Cabrel, Ben Harper, Rodger Hodson, l’ancien leader de Supertramp, ou Patrick Bruel. Deux mois plus tard, ce sont les amateurs d’électro qui se retrouvent dans la préfecture de l’Aude, pour le festival Convenanza. « Finalement, tous les weekends, il y a quelque chose à faire, pour tous les âges et pour tous les goûts ! » Quant au carnaval de Limoux, il est tout simplement le plus long du monde ! « La tradition remonte au Moyen-Age, raconte Denis Jordan. Les festivités se succèdent autour du personnage de Pierrot, tous les weekends pendant plus de trois mois, de Noël à Pâques, et rassemblent toutes les générations. » La ville accueille aussi plusieurs festivals : Nava, acronyme de Nouveaux Auteurs dans la Vallée de l’Aude, propose depuis 20 ans de découvrir des pièces de théâtre inédites ; les Bulles sonores proposent une programmation éclectique de musiques électroniques, reggae, musiques du monde, chanson, rock, pop, hip-hop… ; enfin le Limoux Brass Festival rassemble les plus grandes stars internationales des cuivres.

CUISINE ET DEPENDANCES La querelle sur l’origine du cassoulet a déjà été évoquée dans ces pages. Mais l’Aude compte, avec Carcassonne et Castelnaudary, deux des trois communes qui en revendiquent la paternité. « J’ai même un diplôme de dégustateur de


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L’AUDE EN QUELQUES CHIFFRES

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agences à l’enseigne du réseau l’Adresse

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le numéro minéralogique

l’Académie du cassoulet, s’amuse Yann Bureau du Colombier. Nous avons d’excellents restaurants gastronomiques, avec notamment 7 étoilés Michelin, dont un trois et un deux étoiles, et plein de petits restaurants de pays où l’on mange très bien. Enfin, après avoir été longtemps moquée, l’Aude produit maintenant des vins extraordinaires à des prix incroyables, que l’on retrouve dans tous les pays du monde : les blancs de la vallée de l’Aude, les rouges du Minervois ou des Corbières… ». « N’oublions pas le vignoble de Limoux, reprend Denis Jordan ! C’est la seule appellation française sur laquelle on trouve des cépages traditionnels de la Méditerranée, mais aussi des cépages bourguignons, bordelais et du Val de Loire ». Côté spécialités, citons l’omelette aux petites asperges sauvages, la poularde de Lauragais, le confit d’oie et de canard, le civet de sanglier, l’agneau du pays cathare mais aussi les coquillages de la côte, les olives et les fromages de chèvre ou de brebis… « Il y a aussi la fricassée de Limoux, le plat

que l’on servait traditionnellement à toutes les personnes qui aidaient à tuer le cochon et préparer la charcuterie, raconte Denis Jordan. On y trouve du cou de cochon et des haricots blancs cuits à la graisse. En dessert, le Limoux est une sorte de galette des rois, fourrée de crème et de fruits confits ». « De notre côté, nous avons les anchois de Collioure pour l’entrée, conseille Paulette Arpajou, puis l’ouillade catalane, plat montagnard à base de viande de porc, de choux, haricots blancs et pommes de terre. Il y a aussi les Boles de Picolat, des boulettes de viande en sauce, les cocas catalanes, des fougasses salées ou sucrées, la bouillinade d’anguilles, le riz à la catalane, qui comprend à peu près les mêmes ingrédients que la paella. Si vous remplacez le riz par du vermicelle, vous obtenez la Fideua. Et pour ceux qui auraient encore faim, vous avez le pa d’ous, pain d’œufs en français. Il s’agit d’un flan à la vanille et au caramel. C’est le dessert préféré de ma maman ! »

433 communes 6 139 km² 62,5 % de propriétaires

171 947

résidences principales

66 216

résidences secondaires

23 016

logements vacants

370 260 habitants

LES PYRENEESORIENTALES EN QUELQUES CHIFFRES

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agence à l’enseigne du réseau l’Adresse

66

le numéro minéralogique

226 communes 4 116 km² 59,7 % de propriétaires

221 977

résidences principales

99 344

résidences secondaires

28 593

logements vacants

474 452 habitants


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PROPRIÉTAIRES MAGAZINE N° 83

COURRIER DES PROPRIÉTAIRES Parce que vendre, aménager son logement actuel ou trouver sa nouvelle adresse constituent des démarches personnelles importantes, nous répondons à vos questions, pour vous aider à mieux maîtriser tous les aspects pratiques, juridiques ou fiscaux de la propriété. Une interrogation ? Une zone d’ombre ? N’hésitez pas à interroger votre conseil immobilier l’Adresse ou écrivez-nous sur notre boîte courriel dédiée : proprietaires@ladresse.com

PRÉAVIS RÉDUIT

aux zones définies par un Plan d’Exposition au Bruit des aérodromes (PEB) prévu au code de l’urbanisme.

Est-il exact que les locataires victimes de violences conjugales peuvent désormais bénéficier d’un préavis réduit ?

Le document n’a qu’une valeur indicative. Il doit toutefois comporter :

Margaux L., Toulouse (31) ​​​​​​​​​​​ L’article 11 de la loi n° 2020-936 du 30 juillet 2020 visant à protéger les victimes de violences conjugales ajoute, désormais, aux cas de préavis réduits déjà existants : « le locataire bénéficiaire d’une ordonnance de protection ou dont le conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou concubin, fait l’objet de poursuites, d’une procédure alternative aux poursuites ou d’une condamnation, même non définitive, en raison de violences exercées au sein du couple ou sur un enfant qui réside habituellement avec lui. » La loi ELAN​ avait déjà ajouté un article à la loi du 6 juillet 1989, permettant au locataire victime de violence qui quitte le logement, de se désolidariser du bail. Pour ce faire, il doit informer le bailleur de la situation par lettre recommandée avec accusé de réception. Cette lettre doit être accompagnée de la copie de l’ordonnance de protection dont il bénéficie ou de la copie d’une condamnation pénale de l’autre membre du couple pour des faits de violence commis à son encontre ou sur un enfant résidant habituellement avec lui. Cette condamnation doit avoir été rendue depuis moins de six mois. La solidarité du locataire victime des violences et celle de la personne qui s’est portée caution pour lui prennent fin le lendemain du jour de la première présentation du courrier au domicile du bailleur, pour les dettes nées à compter de cette date. Pour mémoire, depuis la loi ALUR, le locataire souhaitant bénéficier d’un délai de préavis réduit doit préciser le motif invoqué et le justifier au moment de l’envoi de la lettre de congé. Si ces obligations ne sont pas respectées, le délai de préavis du locataire est de trois mois.

AÉRODROME Alors que le trafic aérien est réduit, comment savoir si un logement est d’ordinaire soumis aux nuisances sonores d’un aérodrome ou d’un aéroport ? Juliette P., Paris (75) ​​ Depuis le 1er juin dernier, cette information doit figurer dans le dossier de diagnostic technique, tant pour les ventes que pour les locations. Elle précise la situation du bien par rapport

- l’indication claire et précise de la zone d’exposition au bruit ; - l’adresse du service d’information en ligne permettant de consulter le plan d’exposition au bruit (une visualisation cartographique des PEB est disponible sur le site www. geoportail.gouv.fr/donnees/plan-dexposition-au-bruit-peb​) ; - la mention de la possibilité de consulter le Plan d’Exposition au Bruit à la mairie de la commune où est situé l’immeuble. Il doit être produit lors de la signature du bail ou de la promesse de vente, et à défaut de promesse, de l’acte authentique de vente. En cas de VEFA, il doit être annexé à l’acte authentique de vente et, le cas échéant, au contrat préliminaire (ou contrat de réservation). Enfin, pour les terrains non bâtis constructibles, il est annexé à l’avant-contrat ou à l’acte authentique de vente.

DÉGÂT DES EAUX Le propriétaire d’un bien loué victime d’un dégât des eaux peutil percevoir directement l’indemnité d’assurance ? Alain R., Dijon (21) ​​​​ Les textes sont sans équivoque : en application de l’article L 124-3 du code des assurances, lorsque la garantie dégâts des eaux relève de l’assurance du risque locatif, l’assureur ne peut payer l’indemnité destinée aux réparations à un autre que le propriétaire de l’immeuble endommagé. Toutefois, par dérogation, l’indemnité peut être versée au locataire lorsque celui-ci s’est engagé, avec l’accord du propriétaire, à utiliser l’indemnité versée pour effectuer les réparations. Le bailleur peut donc demander directement à la compagnie d’assurance du locataire de l’indemniser des dégradations consécutives au dégât des eaux. Et si le locataire a été directement indemnisé malgré les règles rappelées ci-dessus, il devra rendre compte de l’état du bien loué lors de sa sortie du logement.


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