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Quelle année ! A la lecture de cette revue de juin, la suite du numéro de janvier, je réalise pleinement tout le travail effectué, tous les projets menés par les équipes pédagogiques et éducatives de l’ensemble des implantations du groupe Sainte-Véronique. Bravo à tous en vos qualités et fonctions, telle est la formule consacrée. Bravo tout simplement. Bienvenue aussi à nos nouveaux collègues de la crèche Saint-Jean qui viennent de rejoindre notre groupe cette année scolaire. La revue et le site web leur ouvrent leurs pages pour se présenter. Une année scolaire, c’est des émotions en tous sens, un large éventail de sentiments des plus amers comme, cette annulation, en pagaille, d’épreuves externes (quel gâchis pour le travail d’étude par nos jeunes et le travail de préparation par nos professeurs) au plus émotifs (remise des diplômes, tous niveaux confondus), voire joyeux et festifs (nos fêtes d’écoles). Merci par ailleurs aux parents. Vous nous confiez vos enfants, âgés de quelques mois à plus de 18 ans. Merci pour cette marque de confiance. Enfin, chaque année scolaire se termine immanquablement par un moment qui fait l’unanimité entre les élèves, les professeurs et les éducateurs, les parents et la direction, c’est le moment des vacances. Alors je vous les souhaite très bonnes ! Ch. Modave Administrateur-délégué Groupe Sainte-Véronique


Les 100 jours - Primaire Ste-VĂŠronique




«La Salle de la Grande Main est la plus grande des deux. Elle est très belle.» «On s’est assis dans les gradins de la salle de la Grande Main. Les gradins sont suspendus en l’air, ça faisait peur.» «On a pu voir la pièce où sont stockés les costumes. Ils étaient vraiment bien faits et il y avait aussi plein d’accessoires.» «J’ai bien aimé voir les loges et les pièces où les artistes répètent et se relaxent.» «Il y a vingt-six textes d’un poète qui sont dispersés un peu partout dans le théâtre. C’est original. On peut s’amuser à les retrouver un peu comme une chasse aux trésors.» «Le nom des salles a toujours un rapport avec le corps humain.» «On s’est assis dans les gradins de la salle de la Grande Main. Les gradins sont suspendus en l’air, ça faisait peur.» «J’ai beaucoup apprécié la visite, la guide était très sympa.»

© Marie-Francoise Plissart


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es élèves de rhéto se sont exercés à la synthèse d’un ester à l’arôme de banane, andis que les élèves de cinquième année découvraient les propriétés fascinantes des olymères.

ette activité des « Chimistes en Herbe » permet à nos élèves non seulement de écouvrir les installations de laboratoires universitaires, mais également de vivre ur intérêt pour la science en explorant différentes facettes de l’expérimentation cientifique.

oilà de quoi susciter peut-être de belles vocations !




Bonjour, nous sommes le début de l’année, nou bientôt accueillir plus d

Notre Directrice Delphin puéricultrices Claudine Claudine), nos aide-mé biance joyeuse et famil

Notre projet pédagogiq ger ou dormir quand on dire qu’on apprend à fa

Avec parfois des petits com/) sont venues nou

Nous nous étions mis « notre bonne humeur. N plus joli sourire et posé Quoi qu’il en soit, c’est

Le spectacle, et bien, c montagne puis à la mer de café, on a envie de c

Après le spectacle, nou petits légumes colorés

Nous pensons que nos soleil dans les yeux et d

Suite de nos aventures


les petits loups de la crèche Saint-Jean, une petite crèche située au cœur de la ville de Liège. Depuis us avons rejoint le groupe sainte-Véronique. Nous avons une capacité de 18 lits mais nous espérons de copains !

ne (remplacée par Ingrid car en ce moment Delphine pouponne…). Notre infirmière Anne-Marie, nos (actuellement en crédit temps), Joëlle, Christel, Virginie, Ann-Christine et Titiana (remplaçante de énagères : Danielle, Pascale et Marguerite s’occupent de nous et nous font grandir dans une amliale.

que est centré notamment sur le respect du rythme chez les tout-petits (ça veut dire qu’on peut mann en a besoin) et sur l’apprentissage de l’autonomie chez les plus grands (des mots compliqués pour aire « tout seul » comme des grands !).

s « extras » comme ce 12 mai ou 2 dames très gentilles du « Nuna théâtre » (http://nunatheatre. us présenter un spectacle magique appelé « Passagères » sur le thème du voyage.

« dans l’ambiance » : déguisés en petits « globe-trotteurs » nous les attendions avec nos bagages et Nous avions préparé de sublimes décors (des paysages de rêve ...) et chacun de nous avait fait son é en tenue de touriste pour une superbe photo-souvenir. une galerie de portraits rigolos qui décorait notre crèche… De quoi accueillir dignement nos invitées !

c’était l’histoire de Catchou et Nathalie qui partent en vacances et plantent leur tente au jardin, à la r. On voyage avec elles, on fait la connaissance du lapin de Catchou, on assiste à la danse des tasses croquer le petit biscuit caché dans son écrin, on chante des comptines et on rêve, on rêve, ….

us avons offert à nos invitées une réception digne des meilleurs chefs (jus de fruits et assortiment de et vitaminés).

voyageuses ont appréciée l’escale à la crèche Saint-Jean. En tout cas, nous, elles nous ont laissé du dans le cœur.

s au prochain numéro…..






Chaque année, le collège Sainte-Véronique organise pour les élèves de cinquième année une visite au fort de Breendonk ainsi qu’une visite au musée dédiée à l’holocauste situé à Malines. Cette démarche vise à sensibiliser les jeunes aux horreurs commises en l’encontre des juifs durant La Seconde Guerre Mondiale. La haine commune à tous les peuples. Nous avons d’abord entrepris la visite au musée de la caserne de Dossin. Aidés par le guide qui attirait notre attention sur certaines images, nous avons pu prendre pleinement conscience de l’ampleur des dégâts causés par le régime Nazi. Celui-ci faisait reposer une grande partie de sa politique sur la haine et la stigmatisation d’un groupe minoritaire pour camoufler les échecs du partie. Ce schéma semble se répéter à travers l’histoire, le guide a donc tenu à faire un lien avec des situations récentes (comme

l’Apartheid, l’islamophobie grandissante) — le nazisme n’étant malheureusement pas l’unique mouvement a véhiculer des valeurs belliqueuses et intolérantes. Cette triste observation nous a poussés à produire une réflexion personnelle et soulever une question importante. Au regard de l’islamophobie grandissante, ne serait-il pas temps d’apprendre des erreurs du passé ? Car, lorsque qu’une population a peur, bien souvent cette peur se transforme en haine. Le peuple (ou communauté religieuse) visé, se sentant marginaliser, se voit contraint de se replier sur lui-même. L’excitation des uns face aux désarrois des autres. Un couloir couvert de photos a retenu mon attention, car il suscité l’incompréhension et le dégoût. Deux


murs se faisaient face: L’un exposait des photos de juifs injustement traités et l’autre exposait desphotos de leurs bourreaux qui eux menaient une vie mondaine est paisible. Ce couloir illustre parfaitement à quel point l’homme, lorsqu’il est endoctriné et mis en groupe, est prêt à commettre des actes d’extrême barbarie sans ressentir le moindre remord. Les juifs n’incarnaient plus des êtres vivants aux yeux des soldats, ils ne servaient qu’à assouvir leurs envies perverses. Cette visite s’est conclue avec un passage devant un mur qui recensait une partie des vingt-cinq-mille juifs ayant transité par la caserne de Malines avant d’être décimés au camp Auschwitz-Birkenau. Ce mur émeut: il met des visages sur toute cette souffrance.

Et si c’était moi ? La visite au fort de Breendonk reste profondément marquante. À chaque pas, je ne pouvais m’empêcher de me dire que quelqu’un avait déjà effectué ce même parcours mais dans un toute autre d’état d’esprit et dans des conditions épouvantables. Une fois à l’intérieur de ce fort, les juifs perdaient leur droit à la vie ainsi que leur identité. Bien que ces points aient été développés dans le musée, ils gagnaient en intensité dans le fort car les événements narrés par le guide avaient pris place dans les différentes salles visitées. Cette journée est capitale pour les étudiants puisque nous allons contribuer au futur de notre société. Elle nous donne quelques clés pour que l’on puisse identifier et refuser de cautionner des orateurs ou des régimes qui se cachent derrière des discours démagogiques pour véhiculer des idées anti-démocra tiques. Nicole H. 5H (pour le cours de français sup.)








Durant la semaine consacrée à l’Esprit d’Entreprendre au collège Sainte-Véronique, 13 élèves ont eu l’opportunité de participer à une formation à la créativité. Cette formation était le prix gagné par les vainqueurs du concours de débat qui s’est déroulé le lundi 30 mai 2015 au sein de l’école.

objet que nous avions pioché au hasard dans une corbeille. Le reste de la journée a surtout été consacrée à l’aspect théorique de ce qui allait nous permettre de stimuler notre créativité. Pour assimiler cette théorie, nous avons procédé par groupe de 3 à une activité amusante qui était de représenter selon nous les différentes étapes de cette théorie à Cette activité consistait à développer respecter, sous forme de symboles et de nos idées pour, finalement, proposer des dessins. solutions atypiques à un jeune entrepreneur à la recherche d’originalité pour Le mercredi 6 mai, l’étudiant de HEC est débuter son entreprise. Cette formation venu nous présenter son projet : lancer a duré 3 jours, du 5 au 7 mai 2015, et a son propre site internet pour permettre été une expérience très enrichissante. aux étudiants de partager leurs synthèses ou de s’organiser pour les travaux Le mardi 5 mai, les gagnants du concours de groupe à l’université — ce qui, nous le de débat se sont rendus à l’Espace savons, n’est pas toujours une tâche faLemaitre. Nous étions tous curieux et cile ! Notre tâche était alors lancée: l’aicertains un peu retissant, de savoir ce qui der à trouver des idées innovantes pour nous attendait. Tout d’abord, l’animatrice attirer les étudiants sur sa plateforme de nous a très vite initiés à la formation en communication. Les résultats devaient nous demandant de nous comparer à un être présentés le lendemain, à 13 heures.


Le troisième et dernier jour, nous avons mis en place un système pour essayer d’être les plus performants que possible. Le but était de trouver 200 idées aussi farfelues les unes que les autres et de chacunes les inscrire sur un post-it. Il a fallu faire preuve d’une grande ingéniosité et nous avons du nous servir de cette théorie acquise 2 jours auparavant, tout cela dans la bonne humeur et une bonne entente entre tous les élèves. Pour trouver les meilleures idées, l’animatrice nous a proposé une activité pour nous permettre de visualiser les études comme un étudiant universitaire, car c’est avant tout pour eux que le site a été créé. Pour ce faire, toujours par groupe, nous avons caricaturé un étudiant et nous l’avons présenté aux autres; ce qui a donné lieu à des caricatures très différentes et...amusantes! Ensemble, nous avons élu les idées les plus concrètes et les meilleures. Une fois ces idées classées et remagnées, nous avons dû dessiner une représentation de la plateforme de communication avec nos propres concepts et design.

A la venue de l’entrepreneur, chaque groupe a présenté et défendu ses idées. L’entrepreneur débutant a été très satisfait et enthousiaste devant chacune de nos propositions. Cette semaine de formation à la créativité est une expérience extrêmement enrichissante et interressante que je n’oublierai pas de sitôt. Ces 3 jours ont vraiment été passionnants. J’ai appris beaucoup de choses, comme développer ma créativité, apprendre à m’organiser, savoir faire preuve d’écoute dans un travail de groupe et surtout j’ai pu utiliser tout cet apprentissage positif pour aider un entrepreneur. Je remercie l’équipe qui nous a permis de participer à la formation à la créativité, car grâce à ces animations j’ai travaillé tout en m’amusant. Cette expérience ne m’a apporté que du positif et j’espère un jour avoir l’occasion de la réitérer. Gaëlle F. 5H (pour le cours de français sup.)


les enfants de 1C ont prĂŠparĂŠ leur cadeau chez la maman de Tom


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En cette dernière semaine de l’année scolaire, après le repas des 6e, au lieu de partir en excursion à Coo comme toutes les autres classes de primaire, nous avons réalisé des plats exquis. Nous les avons cuisinés, dressés et surtout dégustés… Nous nous sommes régalés. Les élèves de 6e





Nous voici arrivés à la fin d’un cycle de 3 ou 4 ans de scolarité en maternel. Pour chacun d’eux, c’était toujours la fête car on s’amusait en apprenant plein de nouvelles choses grâce à toute l’équipe d’enseignantes.

Maintenant, il est temps d’entrer en 1ère primaire.

BON VENT A VOUS TOUS !


Partir à la découverte des secrets du collège Vous vous plaignez que le collège n’est pas assez festif à votre goût ? La fête de mai va vous faire changer d’avis ! Cette journée, organisée comme une fancy-fair, se déroule chaque premier vendredi du mois de mai depuis maintenant deux ans. Durant cet après-midi, les élèves de sixième primaire inscrits dans notre collège pour leurs humanités ont été conviés à visiter les bâtiments qui leur serviront prochainement de classe. Pendant ce temps, les élèves actuels et leurs parents ont été invités à découvrir l’école sous un jour plus festif : tombola, barbecue, vente de confiseries et boissons,... Tous les ingrédients étaient réunis pour passer un bon moment.


Loin d’être une simple distraction, la fête de main avait aussi pour but de renseigner les visiteurs sur les différents projets de l’école. Parents et enfants ont, par exemple, pu visiter l’expo des 3ème « Hello Paris, here is London! », s’informer sur la semaine d’entreprendre des 5ème et assister à des représentations de chant et de théâtre mis en scène par des élèves de 1ère dans le cadre des cours. Cette journée est donc un parfait mélange entre l’amusement et l’apprentissage. Autrement dit, la fête de mai le meilleur moyen de découvrir le collège de façon originale, entouré de ses amis, sa famille et ses (futurs) professeurs. Gaëlle F. et Sophia B., 5H


Lorsque les professeurs de Sainte-Véronique se mettent au théâtre, cela donne une farce en un acte et beaucoup de blagues ! Les professeurs de la troupe « Côté Cours » se donnaient en spectacle du 22 au 26 avril 2015. Cette année, ils ont jeté leur dévolu sur Molière et une de ses farces : Le médecin volant. Mis en scène par Catherine Bleus et Sophie Jochmans, les comédiens ont pu se défouler dans la salle SaintDamien, spécialement aménagée en théâtre. Lucile et Valère filent le parfait amour. Mais Gorgibus, le père de Lucile, veut marier sa fille à quelqu’un d’autre. Cette dernière simule une maladie dans le seul but de retarder le mariage. C’est à ce moment que Sganarelle entre en jeu ! Sous la demande de Valère, il se fait passer pour le brillant médecin qu’il n’est pas et dupe Gorgibus.


Après l’examen minutieux des urines de Lucile, le verdict tombe : la jeune femme doit se reposer dans un pavillon éloigné. C’est une chance pour Valère qui peut alors l’épouser en secret. Les professeurs ont donné de leur personne rendre cette pièce inoubliable et ils ont réussi ! Les situations plus ridicules les unes que les autres ont rendu le public hilare et quel plaisir de voir M. Tyssens et Mme Chalais plus en hauteur que d’habitude, à leurs risques et périls. Quant à l’accent paysan de Mme Pleinevaux, il en a étonné plus d’un. Pendant une heure, chacun a réussi à faire oublier le professeur qui est en lui… Marie S. 5E.




Cette année, la fête fut encore une réussite. En effet, cette ultime festivité de l’année a lieu traditionnellement lors de la dernière semaine de cours. De nombreux parents aiment beaucoup y participer car c’est un moment


un peu moins formel qui leur permet de discuter aussi avec les enseignants ou la direction dans un cadre autre que celui d’une classe ou du bureau. C’est aussi à ce moment que nous remettons les CEB. Les enfants ont, pour la première fois, l’occasion d’y poser leur signature officielle. En plus des documents légaux, ils reçoivent un diplôme de l’école signé par l’équipe pédagogique. Enfin, comme à l’université, nous y organisons le lancer de «chapeaux». Bref, une fête agréable et très conviviale.








Belgium Exchange In January 2015, I was given the opportunity to go and stay with a Belgian student of the Collège Sainte-Véronique in Liège. It was a wonderful experience and enabled me to test out my French in a real life situation. I must admit my French is not that good, but this trip helped to improve my confidence when talking in another language. There were some times when my exchange student’s parents talked to me very quickly in French and I would stare at them, having no idea what they are saying, but this helped me get used to the speed that Belgian people speak and I was able to apply this to my own speaking in lessons. Before the trip I was absolutely petrified and doubted whether I should go or not, but luckily I was able to pluck up the courage and embrace it, and I am so happy that I did, because it was probably one of the most amazing trips I have ever had. Not only did we see some beautiful sights such as La Grand Place and La Vente de Lucerne exhibition, I cannot remember a minute when I wasn’t smiling or crying my eyes out with laughter. I would fully recommend this trip and if you ever get an opportunity like this, grab and squeeze it with both hands because it is worth it. By Charlotte Draper - 2015-06-22 Rochester Grammar School for Girls







Durant le mois de février, les élèves de 5ème année du Collège SainteVéronique sont partis à Remersdeal, dans le cadre d’une retraite religieuse organisée par une équipe de différents professeurs.

Un endroit peu commun C’est au bord du Pays de Herve, qui se situe aux frontières allemandes et hollandaises, que se trouve le Château de Ramersdael. Entouré d’une forêt dense, ce château a réussi à couper les élèves du monde pendant quelques jours, au grand désespoir de certains… qui n’avaient « même pas » de réseau ! Bien que l’endroit fasse rêver sur photo, y vivre est une autre affaire… En effet, les plafonds de quatre mètres de haut ont vite fait de rappeler aux élèves que la température extérieure avoisine celle de l’intérieur. Pour ceux qui ont eu la chance de dormir au château-même, les chambres étaient (par chance) dotées de radiateurs.

Cependant, pour ceux (en l’occurrence, celles) qui dormaient dans l’annexe, malheureusement, les quatre radiateurs dans le hall n’ont pas été d’une grande aide ! Malgré ce petit désagrément, une fois lâchés dans les quatre hectares de terrain entourant le château, les élèves ont vite fait d’oublier de se plaindre.

Une retraite basée sur la confiance Lorsque les élèves ont entendu parler de « retraite » gémissements et plaintes s’en sont suivi. Personne ne veut aller passer trois jours en pleine campagne, face à soimême et au petit Jésus. Et encore moins sans sa troupe habituelle d’amis ! En effet, les professeurs ont « cassé » les clans. Un tirage au sort, toutes classes confondues, a créé des nouveaux groupes, qui seraient amenés à travailler, parler et partager ensemble durant le voyage. Ces équipes sont amenées à respecter chacun de ses membres, et de garder secret ce qu’il se dit au sein de cette dernière.


Au cours des trois jours, les élèves ont participé à differentes activités de Team Building, des veillées, mais également des temps de parole où le maître-mot était le partage. S’il y a un mot à retenir de cette retraite, c’est la confiance. Il était dans toutes les bouches, sorti à tort et à travers, mais il a vraiment pris un sens à partir du dernier jour, c’est-à-dire après un moment de partage très fort entre les élèves et le professeur responsable au sein des différents groupes. La dernière activité semble naïve, mais elle reste un bon souvenir : après s’être liés les uns les autres (interdiction d’en dire plus, à tous ceux qui voudraient en savoir plus, rendez-vous en 5ème !), chacun fait passer son petit cahier à son voisin qui écrit un petit mot, une anecdote, quoi que ce soit que la personne souhaiterait partager une dernière fois.

Ils sont presque devenus amis avec les élèves, et partagent toutes les activités auxquelles leur groupe prend part, ce qui fait d’eux un membre à part entière de ce fameux groupe !

A refaire ? On signe ! Malgré le froid, la fatigue, les conditions de vie un peu dures et le manque de réseau, (presque) tous les élèves ont quitté la retraite avec le sourire. Non pas parce qu’ils étaient contents d’être « enfin libres ! », mais parce qu’au final, ils se sont bien amusés, et surtout, ils ont apprécié les nouvelles rencontres qu’ils ont eu l’occasion de faire. Cette retraite a prouvé à plus d’un qu’avant de dire « j’aime pas », il faut essayer. Entre les attentes des étudiants et ce qu’il s’est réellement passé, il y a un monde de différence.

S’il y a bien une chose qui rend ce voyage Comme quoi, Sainte-Véronique n’a pas fini différent des autres, c’est l’implication de nous surprendre ! des professeurs. Durant la retraite, il sont Estelle H. complètement différents de ce que les étudiants voient habituellement à l’école.




Vendredi

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(Primaire Ste-Vé)

Du samedi 01 au samedi 08 février, un peti Véronique s’est rendu en Angleterre pour un semaine de folie, ces élèves ont vécu comme

12 : 00 en gare des Guillemins. Le train en élèves sont tous assis, leurs valises rangées bon train. C’est le début d’une grande aventu 16h00 : l’Eurostar arrive à destination. La joie famille d’accueil qui les attend à l’entrée du g résonnent dans tout le hall. On fait connaiss voyage et, très vite, on quitte ses professeur

Pour ma part, j’ai suivi ma correspondante, M trées en taxi. J’étais tout excitée à l’idée de d semaine ainsi que de m’ouvrir à une culture in le fait de la suivre partout où elle va. Du cou ment curieuse, je demande à Matanda comm toutes les autres », me répond-elle. Pourtant, face à ce grand bâtiment ! La superficie doit Sainte-Véronique, je n’en crois pas mes yeux réparties en différentes matières (langues, m riums, trois salles de sport, une cafétaria pa et sûrement d’autres salles plus impressionn uniforme. Pour une école « comme toutes le celles que j’aurais moi-même qualifiées de «n

Bien entendu, je ne vais pas à l’école tous le autres élèves de mon groupe ainsi que les p culturelle et éducative de cette ville si popu grands buildings comme Big Ben ou encore la tête. Les rues sont bondées, les gens cour et le bruit des moteurs résonne en écho dan fiers, tous plus grands les uns que les autres rues du centre ville et, qu’il s’agisse de vêtem monde. Tout m’impressionne et, au fur et à m

Malheureusement, toutes les bonnes choses o de se préparer au retour. Je fais ma valise, s partons direction la gare. Devoir dire au re moment très agréable. Mais je me console e direction de Liège.


it groupe de vingt élèves du Collège Saintevoyage d’échange linguistique. Durant cette e de vrais Anglais !

direction de Bruxelles ferme ses portes. Les sur les porte-bagages. Les discussions vont ure.

e envahit les élèves quand ils découvrent leur grand bâtiment. Les rires et les embrassades sance, on demande comment s’est passé le rs pour laisser place à la grande aventure.

Matanda, et sa maman et nous sommes rendevoir m’adapter à la vie anglaise durant une nconnue. Avoir une correspondante implique up, lundi matin, direction l’école ! Etant fortement est son école. « C’est une école comme , quelle est ma surprise quand je me retrouve être au moins cinq fois supérieure à celle de ! Et les salles de cours…: plus de 200 classes maths, chimie, informatique,…), deux auditoar année, des studios de danse, une piscine, nantes encore. De plus, les élèves portent un es autres », elle est bien différente de toutes normales ».

es jours. Mardi et jeudi, je me rends avec les professeurs à Londres pour une petite visite ulaire. Entre les petits pubs atypiques et les le London Eye, je ne sais plus où donner de rent dans tous les sens, le trafic est constant ns la ville. Les immeubles s’élèvent droits et s. Des magasins et des boutiques bordent les ments ou de jouets, ils grouillent toujours de mesure de la visite, je suis conquise !

ont une fin et samedi matin, il est déjà temps savoure un dernier déjeuner anglais et nous evoir à sa famille d’accueil n’est jamais un en me disant que Matanda fera le voyage en Sophia B. 5H






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