Manu Association - Dossier 2009

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le journal régional a fait réagir des témoins qui l’avaient vu errer plusieurs jours. Si un appel à témoins avait été diffusé dans la presse, cet évènement aurait peut-être pu se terminer d’une autre façon… En 2007, un dossier de disparition s’est tout simplement…égaré ! ! Parti de Ste Geneviève des Bois (91) à la fin de Février, il devait parvenir à la gendarmerie d’Étretat. Fin Avril, la famille, s’enquérant de l’évolution du dossier auprès de la gendarmerie d’Étretat, a découvert avec stupéfaction qu’il n’était pas arrivé à destination. Aucune communication n’a eu lieu entre les deux gendarmeries. Le dossier devait-être certainement « bloqué » quelque part, endormi sur un bureau quelconque. Il a fallu l’intervention de la D.A.V pour faire procéder à l’envoi de quelque pages, sans pour autant que ce soit le dossier dans son intégralité…Le 12 Mai, les quelques pages parviennent enfin à la destination finale. Toujours est-il que plus de 2 mois se sont écoulés, plus de 2 mois ou tant de choses peuvent se produire, ou tant d’indices ou de témoignage peuvent s’effacer à jamais… Le 14 Mai on apprend qu’un corps sans vie avait été retrouvé en mer au mois de mars au environ de MONTREUIL SUR MER. l’enquête aboutira à la conclusion qu’il s’agissait effectivement du jeune recherché !. En 2007, un gendarme refuse de vérifier si un disparu figurait sur le fichier des personnes recherchées (FPR). « Ce n’est pas moi qui suit l’enquête » annonce t-il à la famille. L’accès au fichier est à ce point si réglementé que la famille doive rester dans le doute ? Ce gendarme fait-il correctement son métier ? Les exemples sont nombreux, les conséquences peuvent être capitales, les familles sont oubliées, rejetées, ignorées, parfois méprisées. Certes, et fort heureusement, cela ne se passe pas toujours comme cela, mais une fois, une seule fois, c’est une fois de trop lorsque l’on vit le drame d’une disparition. D’une manière générale, force est de constater que les « enquêteurs », dans le cadre d’une recherche de personne majeure, ne posent pas les bonnes questions. Comment le pourraient-il au demeurant, puisque les procès verbaux sont établis en fonction du lieu de résidence d’un éventuel témoin, auprès d’un fonctionnaire qui n’est pas au courant du dossier dans sa globalité ?. Il en découle que les fonctionnaires sont réduits à acquérir de l’information, de façon mécanique, sans pouvoir faire une corrélation ou une analyse précise des témoignages. Ils deviennent des simples opérateurs de saisies, incapables par les faits de discerner l’intéressant de l’inutile. Comment, dans ces conditions, une « enquête » peut-elle progresser ? Peut-on d’ailleurs vraiment parler d’« enquête » devant tant d’incohérence ?

Janvier 2009

Le Dossier de MANU association

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