Opéra paris 2017 2018

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OPÉRA

DON CARLOS

OPÉRA

BALLETs

ROMÉO ET JULIETTE

OPÉRA

MARDI 27 FÉVRIER au Liceu de Barcelone

PITE / PÉREZ / SHECHTER

MARDI 12 DéCEMBRE

OPÉRA

BORIS GODOUNOV

JEUDI 19 OCTOBRE

LA BOHÈME BALLET

LE CORSAIRE

JEUDI 11 JANVIER au Wiener Staatsoper (enregistré)

BENVENUTO CELLINI

JEUDI 12 AVRIL au DNO d’Amsterdam (enregistré)

JEUDI 24 MAI OPÉRA

JEUDI 7 JUIN

OPÉRA

DON PASQUALE MARDI 19 JUIN


JEUDI 19 OCTOBRE 2017 À 18H00 Présenté par Alain Duault à partir de 17h45 En direct de l’Opéra Bastille 4h50 dont 2 entractes (30 mn et 20 mn) En langue française, sous-titré en français

DON CARLOS

Opéra en cinq actes (1867) Musique de Giuseppe Verdi Livret de Joseph Méry, Camille du Locle D’après Friedrich Schiller, Don Carlos, Infant von Spanien Nouveau spectacle

Direction musicale : Philippe Jordan Mise en scène : Krzysztof Warlikowski Décors et costumes : Małgorzata Szczęśniak Lumières : Felice Ross Vidéo : Denis Guéguin Chorégraphie : Claude Bardouil Dramaturgie : Christian Longchamp Chef des Chœurs : José Luis Basso Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris

S’il est un opéra qui se joue des frontières à tous les niveaux, dramatiques et dramaturgiques, c’est bien le Don Carlos de Verdi, œuvre d’un Italien créée en français, où le climat de guerre avec l’Espagne et la mélancolie des êtres conduisent à porter le regard vers les Flandres. Les thèmes politiques, religieux, historiques, psychanalytiques, s’imbriquent les uns aux autres, resserrant toujours plus étroitement peurs et tabous entre

Philippe II, Ildar Abdrazakov Don Carlos, Jonas Kaufmann Rodrigue, Ludovic Tézier Le grand inquisiteur, Dmitry Belosselskiy Élisabeth de Valois, Sonya Yoncheva La princesse Eboli, Elīna Garanča Thibault, Eve-Maud Hubeaux Députés flamands, Tiago Matos Michal Partyka · Mikhail Timoshenko · Tomasz Kumiega · Andrei Filonczyk · Daniel Giulianini Une voix d’en haut, Silga Tīruma Le comte de Lerme, Julien Dran Un héraut royal, Hyun-Jong Roh Le moine, Krzysztof Baczyk

les protagonistes. Krzysztof Warlikowski dépouille cette tragédie hantée par les fantômes, et fait advenir l’intime au cœur d’une fresque imaginaire – dont la vérité s’avère plus vraie que celle des historiens. Avec Philippe Jordan, il fait découvrir au public la toute première version de ce grand opéra en cinq actes : celle que Verdi avait lui-même amendée pour la création de l’œuvre en 1867.


MARDI 12 DÉCEMBRE 2017 À 19H30 Présenté par Alain Duault à partir de 19h15 En direct de l’Opéra Bastille 2h35 dont 1 entracte (30 mn) En langue italienne, sous-titré en français

LA BOHÈME

Opéra en quatre tableaux (1896) Musique de Giacomo Puccini Livret de Giuseppe Giacosa, Luigi Illica D’après Henry Murger, Scènes de la vie de bohème Nouveau spectacle

Direction musicale : Gustavo Dudamel Mise en scène : Claus Guth Décors : Étienne Pluss Costumes : Eva Dessecker Lumières : Fabrice Kebour Chorégraphie : Teresa Rotemberg Dramaturgie : Yvonne Gebauer Chef des Chœurs : José Luis Basso Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris Maîtrise des Hauts-de-Seine / Chœur d’enfants de l’Opéra national de Paris

Est-ce parce que Murger avait lui-même connu cette existence au cours de sa jeunesse ? Nul autre que lui ne sut décrire avec plus de justesse, dans ses Scènes de la vie de bohème, ces artistes fauchés, crève-la-faim, prêts à brûler un manuscrit contre un peu de feu mais qui rêvaient une autre vie à l’âge de la bourgeoisie matérialiste triomphante. En s’emparant de ces scènes, Puccini nous

Mimì, Sonya Yoncheva Musetta, Aida Garifullina Rodolfo, Atalla Ayan Marcello, Artur Ruciński Schaunard, Alessio Arduini Colline, Roberto Tagliavini Alcindoro, Marc Labonnette Parpignol, Antonel Boldan Sergente dei doganari, Florent Mbia Un doganiere, Jian-Hong Zhao Un venditore ambulante, Fernando Velasquez

livre, à travers la relation du poète Rodolfo et de la fragile Mimì, une histoire d’amour bouleversante et quelquesunes de ses plus belles pages d’opéra. La mise en scène de cette nouvelle production est confiée à Claus Guth qui situe le drame dans un futur sans espoir où l’amour et l’art deviennent la dernière transcendance.


JEUDI 11 JANVIER 2018 à 19H30

LE CORSAIRE

Ballet en trois actes Chorégraphie de Manuel Legris D’après Marius Petipa Musique d’Adolphe Adam

Enregistré au Wiener Staatsoper 2h00 plus 1 entracte

Dramaturgie et livret : Manuel Legris et Jean-François Vazelle Décors et costumes : Luisa Spinatelli Lumières : Marion Hewlett

Depuis sa première en 1856 à l’Opéra de Paris, Le Corsaire compte parmi les ballets d’action les plus impressionnants du XIXe siècle. Inspiré par le poème épique de Lord Byron, Le Corsaire narre les aventures dans l’ancienne ville turque d’Andrinople du fougueux corsaire Conrad amoureux de la belle Médora, pupille du marchand d’esclaves Lankedem et convoitée par le très puissant Pacha. Isaac, un compagnon de Conrad, et Gulnare, la belle esclave amoureuse du Pacha, s’invitent dans l’intrigue. Le Corsaire est un ballet classique qui multiplie les tableaux spectaculaires et féeriques. Objet de

Wiener Staatsballett Direction musicale : Valery Ovsianikov Orchester der Wiener Staatsoper

multiples versions, Le Corsaire est surtout devenu familier grâce à Jules Perrot puis à Marius Petipa et a acquis une célébrité mondiale au début des années 60 avec Margot Fonteyn et Rudolf Noureev qui rendront légendaire son fameux pas de deux. Le Corsaire n’avait encore jamais été représenté dans son intégralité au Wiener Staatsoper avant que le directeur du ballet de l’Opéra de Vienne Manuel Legris n’entreprenne de redonner à cette œuvre une place à la hauteur de son importance dans l’histoire de la danse.


ROMÉO ET JULIETTE

Opéra en cinq actes (1867) Musique de Charles Gounod Livret de Jules Barbier et Michel Carré D’après Shakespeare

MARDI 27 FéVRIER 2018 à 20H00 En direct du Liceu de Barcelone 3h00 dont 1 entracte En langue française, sous-titré en français

Direction musicale : Josep Pons Mise en scène : Stephen Lawless Décors et costumes : Ashley Martin Davis Lumières : Mimi Jordan Sherin Chorégraphie : Nicola Bowie Chef des Chœurs : Conxita Garcia Orchestre symphonique et Chœurs du Gran Teatre deI Liceu

L’histoire d’amour la plus célèbre de la littérature a été adaptée dans une version fidèle à la tragédie originale de Shakespeare par Charles Gounod, un des plus grands représentants du drame lyrique français. Roméo et Juliette est de retour sur les planches du Gran Teatre del Liceu après 32 ans d’absence. Cette coproduction avec l’Opéra de Santa Fe, dirigée par Josep Pons, met

Juliette, Aida Garifullina Stéphano, Tara Erraught Gertrude, Susanne Resmark Roméo, Saimir Pirgu Tybalt, David Alegret Benvolio, Beñat Egiarte Mercutio, Gabriel Bermúdez Pâris, Issac Galán Gregorio, Germán Olvera Le comte Capulet, Ruben Amoretti Frère Laurent, Nicola Ulivieri Le Duc, Stefano Palatchi

en vedette Saimir Pirgu et Aida Garifullina dans les rôles-titres. La mise en scène de Stephen Lawless inscrit l’action dans le contexte de la Guerre Civile aux Etats-Unis (1861-1865). Les amoureux évoluent dans un mausolée, telle une préfiguration qui conditionnera fatalement leur destin dès les prémices de leur histoire d’amour.


JEUDI 12 AVRIL 2018 À 19H30

BENVENUTO CELLINI

Opéra en deux actes (1838) Musique d’Hector Berlioz Livret de Léon de Wailly et Auguste Barbier

Enregistré au DNO d’Amsterdam 3h00 plus 1 entracte En langue française, sous-titré en français Coproduction avec l’Opéra national de Paris

Direction musicale : Sir Mark Elder Mise en scène : Terry Gilliam Mise en scène associée et chorégraphie : Leah Hausman Décors : Terry Gilliam et Aaron Marsden Costumes : Katrina Lindsay Lumières : Paule Constable Création vidéographique : Finn Ross Chef des Chœurs : Ching-Lien Wu

Benvenuto Cellini, John Osborn Giacomo Balducci, Maurizio Muraro Fieramosca, Laurent Naouri Le Pape Clément VII, Orlin Anastassov Francesco, Nicky Spence Bernardino, Scott Conner Pompeo, André Morsch Le Cabaretier, Marcel Beekman Teresa, Mariangela Sicilia Ascanio, Michèle Losier

Rotterdams Philharmonisch Orkest Koor van De Nationale Opera

Orfèvre et sculpteur florentin, Benvenuto Cellini a vite joui d’une renommée dépassant les frontières de l’Italie. Son tempérament flamboyant, la conscience exacerbée qu’il a de son talent, la liberté d’esprit dont il fait preuve au plus près des puissants sont autant de traits qui inspirent Berlioz, lecteur de ses Mémoires. Jamais loin des intrigues, des cabales et des rixes, Cellini doit fondre une grande sculpture de Persée commandée par

le souverain pontife. Il est aimé de Teresa, mais celleci est promise à Fieramosca, un artiste académique qui n’a pas eu la faveur de recevoir la commande papale. L’univers exubérant déployé par Terry Gilliam entraîne les protagonistes dans un monde tout à la fois délirant, jubilatoire, claustrophobique et mégalomane : l’embrasement d’une folie communicative.


JEUDI 24 MAI 2018 À 19H30

PITE / PÉREZ / SHECHTER

Nouveau spectacle The Seasons’ Canon Musique : Max Richter (Recomposed : Antonio Vivaldi The Four Seasons) Chorégraphie : Crystal Pite Décors : Jay Gower Taylor Costumes : Nancy Briant Lumières : Tom Visser

Présenté par Aurélie Dupont, Directrice de la Danse de l’Opéra national de Paris, à partir de 19h15 En direct du Palais Garnier 1h45 dont 1 entracte (20 mn)

Création Chorégraphie : Iván Pérez The Art of Not Looking Back

Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l’Opéra national de Paris Musique enregistrée

Nouvelle version Musique : John Zorn, Johann Sebastian Bach, Nitin Sawhney Chorégraphie : Hofesh Shechter Costumes : Becs Andrews Lumières : Lee Curran

Trois chorégraphes contemporains sont réunis pour ce programme et entraînent les danseurs de l’Opéra dans une nouvelle forme de modernité où les corps vibrent avec intensité. La Canadienne Crystal Pite revient avec The Seasons’ Canon, création éblouissante qui avait enthousiasmé le public du Palais Garnier la saison

dernière. L’Espagnol Iván Pérez investit pour la première fois la scène de l’Opéra avec une création pour dix hommes. Pour clore cette soirée, l’Israélien Hofesh Shechter, régulièrement salué pour ses danses telluriques aux états de transe, offre une nouvelle version de sa pièce The Art of Not Looking Back.


JEUDI 7 JUIN 2018 À 20H00

BORIS GODOUNOV

Opéra en trois actes, un prologue et sept tableaux (Version 1869) Musique et livret de Modeste Petrovitch Moussorgski D’après Alexandre Pouchkine, Nicolas Karamzine Nouveau spectacle

Présenté par Alain Duault à partir de 19h45 En direct de l’Opéra Bastille 2h10 sans entracte En langue russe, sous-titré en français

Direction musicale : Vladimir Jurowski Mise en scène : Ivo Van Hove Décors et lumières : Jan Versweyveld Costumes : An D’Huys Dramaturgie : Jan Vandenhouwe Chef des Chœurs : José Luis Basso Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris

Lorsqu’en 1824, Pouchkine entreprit avec Boris Godounov l’élaboration de son premier drame historique, il ne savait que trop à quel colosse il s’attaquait. C’est armé d’une lecture de Shakespeare qu’il se mesura au règne fulgurant du Tsar de toutes les Russies (1598-1605). De fait, il y a du Macbeth dans cette fable politique, où Boris voit ressurgir, sous la forme d’un imposteur, le spectre de l’enfant qu’il avait fait assassiner pour conquérir le trône. S’emparant

Boris Godounov, Ildar Abdrazakov Fiodor, Evdokia Malevskaya Xenia, Ruzan Mantashyan La nourrice, Alexandra Durseneva Le prince Chouiski, Maxim Paster Andrei Chtchelkalov, Boris Pinkhasovich Pimen, Ain Anger Grigori Otrepiev, Dmitry Golovin Vaarlam, Evgeny Nikitin L’aubergiste, Elena Manistina L’innocent, Vasily Efimov Mitioukha, Mikhail Timoshenko Un officier de police, Maxim Mikhailov Un boyard, voix dans la foule, Francisco Simonet Misail, Peter Bronder

de ce poème épique, Moussorgski compose une réflexion sur la solitude du pouvoir, un drame populaire dont le véritable protagoniste est le peuple russe, avec son lot de souffrances éternelles. Déjà, Pouchkine s’interrogeait : « Qu’est ce qu’une âme ? Une mélodie, peut être… ». Ivo Van Hove, habitué des grandes fresques politiques, signe sa première mise en scène pour l’Opéra de Paris.


MARDI 19 JUIN 2018 À 19h30 Présenté par Alain Duault à partir de 19h15 En direct du Palais Garnier 2h35 dont 1 entracte (25 mn) En langue italienne, sous-titré en français Coproduction avec le Royal Opera House, Covent Garden, Londres

DON PASQUALE

Dramma Buffa en trois actes (1843) Musique de Gaetano Donizetti Livret de Giovanni Ruffini, Gaetano Donizetti Nouveau spectacle

Direction musicale : Evelino Pidò Mise en scène : Damiano Michieletto Décors : Paolo Fantin Costumes : Agostino Cavalca Lumières : Alessandro Carletti Chef des Chœurs : Alessandro Di Stefano

Don Pasquale, Michele Pertusi Dottor Malatesta, Florian Sempey Ernesto, Lawrence Brownlee Norina, Nadine Sierra Un notario, Frédéric Guieu

Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris

« Bien idiot est celui qui se marie en grand âge. » Ainsi se termine Don Pasquale : sur un sage dicton qui ne manque pas d’ironie et qui résume les déboires de son héros, riche célibataire désireux de se marier et trompé par son neveu Ernesto et sa jeune promise Norina. Créé à Paris en 1843, à la charnière de plusieurs époques, Don

Pasquale, œuvre composite et variée, est l’apothéose du genre buffa. Donnée pour la première fois à l’Opéra national de Paris, elle est confiée au metteur en scène italien Damiano Michieletto qui fraie la voie de la sincérité et de la profondeur dramatiques au cœur d’une œuvre en apparence légère.


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