p13 – Un créateur de mouvements belge conquiert le monde
p22 – HANNOVER MESSE tourne de nouveau à plein régime
p44 – Comment CRISPR va réécrire notre avenir
Suivez 2 ateliers et économisez 75 € (hors TVA) !
L’industrie s’automatise chaque jour davantage. Et vous voulez/devez suivre le mouvement pour être en mesure de produire de la manière la plus efficace et flexible possible. Aujourd’hui et demain. C’est pourquoi vous voulez continuer à actualiser vos compétences – de préférence avec la même efficacité. La solution ? Participez à nos nouveaux ateliers pratiques de mars à juin, pour maîtriser les derniers développements – sans perdre de temps ni grever votre budget –grâce aux nombreux exercices qui accompagnent la théorie.
C’est une manière particulièrement rapide et économique de faire le plein d’informations sur
1. Automatisation dans TIA Portal V18
2. Premiers pas dans la visualisation avec WinCC Unified V18
3. Conduite des procédés révolutionnaire : SIMATIC PCS neo
4. Dimensionnement et configuration des entraînements en Motion Control
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À l’heure où vous lisez ces lignes, la saison des festivals bat son plein en Belgique, Rock Werchter, Pukkelpop, Graspop Metal Meeting, Tomorrowland, Couleur Café, Dour Festival, Suikerrock, Les Ardentes … Autant de noms qui sonnent le carillon.
Malgré sa petite taille, la Belgique possède une scène musicale dynamique et diversifiée qui attire des artistes et des mélomanes du monde entier. Notre pays – surtout en été –est une destination de choix pour les amateurs de musique. Les Belges apprécient les genres musicaux, de la musique électronique et dance au rock, jazz et classique, de l’éclectique Gent Jazz Festival au prestigieux concours Reine Elisabeth et Tomorrowland, élu meilleur festival du monde par les lecteurs de DJ MAG en début d’année.
une croissance structurellement plus rapide qu’en Europe et cette avance devrait se poursuivre. La population en Europe va se contracter dans les prochaines décennies alors qu’elle va continuer de croître aux Etats-Unis. Les diverses crises – financière, le coronavirus, la guerre … - nous font prendre conscience que l’Europe doit poursuivre son autonomie stratégique dans différents domaines. Nous avons des entreprises technologiques fortes mais elles comptent peu à l’échelle mondiale. Dans le top 100 des plus grandes entreprises technologiques, il n’y a aujourd’hui que 9 entreprises européennes contre 62 américaines. Savoir que l’Europe fabriquera dans l’avenir des micropuces est assurément une sage intention.
Le succès de la Belgique dans le domaine des festivals de musique peut également être attribué au savoir-faire disponible en termes de logistique et de support. Vous pourrez lire tout cela dans le dossier de cette nouvelle édition d’Automation Magazine où nous vous présentons quelques entreprises qui sont des acteurs mondiaux dans le support aux concerts et aux scènes musicales.
Automation Magazine s’est également rendu à la Foire de Hanovre pour prendre le pouls de l’industrie européenne. Un élément frappant de cette édition est que tous les stands affichaient des offres d’emploi. Nous sommes curieux de savoir comment cela va évoluer car la croissance de l’emploi dans les PME belges a stagné au cours des quatre premiers mois de l’année. C’est ce que révèlent les chiffres du prestataire de services RH SD Worx. Un ralentissement particulièrement marqué dans les PME industrielles. Sur le plan économique, nos entreprises ressentent les conséquences de l’indexation automatique des salaires.
Y aura-t-il une croissance en Europe en 2023-2024 ?
L’économie aux Etats-Unis connait depuis plusieurs années
Alors que les préoccupations mondiales sur le changement climatique et la durabilité environnementale s’amplifient, la Foire de Hanovre 2023 a inspiré les visiteurs avec des solutions et des technologies respectueuses de l’environnement comme les systèmes d’énergie solaire, les véhicules électriques, les machines économes en énergie, les solutions pour la réduction des déchets et l’économie circulaire.
Une autre évolution importante est que la technologie sans fil de cinquième génération (5G) a le potentiel de changer radicalement l’industrie en permettant une connectivité ultra-rapide et fiable. Les exposants ont montré comment les réseaux 5G peuvent améliorer la communication en temps réel, permettre la surveillance et le contrôle à distance des machines et soutenir les systèmes autonomes. L’intégration de la 5G et de l’IoT (Internet of Things) promet de libérer de nouvelles opportunités pour les usines intelligentes, la logistique et les chaînes d’approvisionnement.
Il est également clair que les innovations en matière d’intelligence artificielle (IA) et d’apprentissage automatique (ML) se développent à un rythme effréné. Le salon a dévoilé des solutions avancées notamment en robotique intelligente, des systèmes de vision par ordinateur et des outils de maintenance prédictive et d’analyse de la qualité qui vont révolutionner les processus de production. Nous vivons des temps incertains mais ô combien passionnants !
« Nous vous présentons quelques entreprises qui sont des acteurs mondiaux dans le support aux concerts et aux scènes musicales. »
Compatibles avec SEW, Siemens, Bosch Rexroth, Lenze, Heidenhain, Beckhoff, B&R, Baumüller et plein d’autres
INDUMOTION
InduMotion asbl est l’association professionnelle des entreprises spécialisées dans l’automatisation d’industrie et des systèmes d’entraînement (électriques, hydrauliques, mécaniques, pneumatiques), actives comme fabricant, importateur officiel ou distributeur sur le marché Belge.
Membre du Comité européen CETOP.
asbl InduMotion
Provinciesteenweg 9 – 3150 Haacht
TVA BE0431 258 733
Secrétariat : Gerda Van Keer, tél. +32 471 20 96 73 gerda.vankeer@indumotion.be info@indumotion.be
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Hugues Maes (SMC Belgium) : Président
Bart Vanhaverbeke (Voith Turbo) : Vice-Président
Marcel De Winter (Service-Hydro) : Secrétaire général
Guy Mertens (Act in Time) : Trésorier
Vincent De Cooman (WITTENSTEIN): Administrateur
Luc Roelandt (Stromag) : Administrateur
Jean-Marc Orban (Festo) : Administrateur
Pieter Vansichen (Cobotracks): Administrateur
VÉRIFICATEURS AUX COMPTES
Adriaan De Potter (Protec)
Maciej Szygowski (Doedijns Fluid Industry)
P3 EDITO L’Europe doit poursuivre son autonomie stratégique
P5 CONTENU
P7 DOSSIER « La technique dans le divertissement »
P13 Un créateur de mouvements belge conquiert le monde
P17 PRG Projects développe un spinit rotatif pour les artistes de haut niveau
P20 WITTENSTEIN : Le « chandelier publicitaire » attire bien l’attention
P22 HANNOVER MESSE tourne de nouveau à plein régime
P28 INTERVIEW Tsarina Vandekerckhove : ‘Toujours trop peu de femmes dans notre métier.’
AUTOMATION MAGAZINE
Automation Magazine est un périodique trimestriel de l’association InduMotion asbl. Le magazine paraît quatre fois par année (mars, juin, septembre et décembre).
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Automation Magazine verschijnt ook in het Nederlands.
© InduMotion 2023
Photo de couverture © Adobe Stock
P33 BECKHOFF : Programmation de commandes plus productive grâce à l’ingénierie assistée par l’IA
P34 Imprimante 3D métal de ValCUN disponible en précommande
P37 Posez votre candidature au concours Automation Magazine Award
P38 AGORIA Peu de mouvement dans le baromètre de l’industrie technologique
P39 Laissez-vous masser par un bras robotisé
P40 EDUCATION : Le job de vacances comme tremplin vers une carrière
P42 Cinquième anniversaire de Siemens Industry Academy
P44 Comment CRISPR va réécrire notre avenir
P46 PRODUITS
P49 TECHTELEX
P50 CONCLUSION
Avez-vous eu dernièrement la chair de poule lors d’un concert de Coldplay, Bruce Springsteen, Ed Sheeran, Rammstein, David Guetta, Dimitri Vegas & Like Mike … ? Il y a alors de fortes chances que la technologie y ait contribué car, dans les coulisses, la technique est largement déployée pour submerger le public. Les cordes et les treuils utilisés par les Romains dans l’Antiquité pour déplacer le décor du Colisée ont depuis longtemps fait place à des systèmes de haute technologie.
Qui ne se souvient pas de son premier concert ? J’avais à peine 15 ans quand, dans ma plus belle tenue – des bottes de combat, un jeans déchiré et une casquette vissée à l’envers sur la tête – je me suis rendu dans la commune voisine. C’était en 1993 et on y organisait un festival de rock où le grand Arno était notamment présent. Un événement inoubliable pour quelqu’un qui sortait de la puberté.
Aujourd’hui, 30 ans plus tard, je vais moins souvent dans ce genre de lieux ou une salle de concert. Mais dernièrement, j’avais une raison particulière : le groupe de métal allemand bien connu et controversé Rammstein jouait à Ostende. Un spectacle de 2 heures, un voyage pour les yeux et les oreilles.
En rentrant chez moi, j’ai repensé à quel point les concerts avaient changé en 30 ans. Arno montait sur scène, interprétait une dizaine de chansons … et s’en allait. La simplicité fait la beauté. Le contraste avec le concert de Rammstein n’aurait pas pu être plus grand car il s’est passé bien des choses entretemps.
Au pied levé, je mentionnerai quelques effets spéciaux de ce show de deux petites heures : un immense écran de 5 m de large sur 9 m de long et des effets visuels spectaculaires, qui montait jusqu’à une hauteur de 27 mètres et descendait sur la scène. Un guitariste jouait dans une marmite chauffée au lance-flammes. Un autre membre du groupe a disparu dans la scène via un ascenseur sous des jets de feu. Des feux d’artifices fusaient régulièrement. Le public a eu droit à une pluie de confettis noirs. Les membres du groupe ont vogué
dans un bateau pneumatique au-dessus du public. Cela n’en finissait pas. Un spectacle son et lumières inégalé, avec des stroboscopes et des projecteurs mobiles dirigés sur le public. Enfin, une plateforme élévatrice a soulevé le groupe à 30 mètres au-dessus de l’hippodrome d’Ostende. Le public ne s’est pas ennuyé une seconde.
La technologie pour divertir le public Vous vous demandez peut-être si vous êtes bien en train de lire Automation Magazine ou une critique de concert, mais nous allons rapidement en venir au fait. Pourquoi les performances musicales ont-elles autant changé au fil des ans ? Les mauvaises langues pourraient dire que les jeunes internautes d’aujourd’hui n’ont plus la ‘capacité d’attention’ nécessaire pour écouter de la musique pendant une heure …
Voyons les choses autrement: c’est la technologie qui permet au public de se divertir différemment. Comme l’explique le CEO de WICREATIONS plus loin dans ce magazine : « Jadis, il y avait deux grands moments d’extase à un concert : quand le groupe montait sur scène et quand il la quittait. Entre les deux, l’ambiance était uniforme, sans véritables moments d’apogée. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Les grands groupes et les artistes comme Rammstein, Coldplay et Ed Sheeran font appel à des architectes de spectacles qui insufflent des effets spectaculaires. Le public passe constamment d’un sommet à l’autre, le voyage donne la chair de poule en permanence. »
Qu’est-ce que cela a à voir avec Automation Magazine ? Et bien, c’est la technologie d’automatisation qui facilite ces
IEC
IEC
L'Europe propose la norme EN 17206 fondée sur les normes industrielles connues pour suivre une politique de sécurité uniforme.
moments d’exception. Des entraînements performants déplacent les éléments scéniques, des guidages linéaires supportent les éclairages qui montent et qui descendent, des systèmes de levage sûrs hissent des membres du groupe ou des écrans, des treuils envoient des guitaristes fous dans les airs, … la liste est longue.
Si la technologie est peut-être à l’origine de nouvelles opportunités, cela ne veut pas dire qu’elle est appliquée sans retenue. Les esprits créatifs très nombreux dans ce secteur osent voir grand et se heurtent parfois à une approche plutôt industrielle pour laquelle des équipements et des systèmes sont conçus. La sécurité est bien entendu évidente mais d’autres facteurs rendent le travail dans ce secteur au moins aussi difficile que dans les branches ‘traditionnelles’ de l’industrie.
Chaque groupe musical veut se démarquer, souhaite un show avec des effets exclusifs qui n’ont jamais été vus auparavant. Il faut émerveiller le public, créer un effet de surprise. Dans
la pratique, cela se traduit par des installations spécifiques, dont une seule exemplaire est généralement fabriquée. L’automatisation n’est pas évidente dans le secteur car elle se limite souvent au développement d’un seul prototype. Cela affecte le prix de revient et l’approche de la sécurité. Et ce n’est pas tout. Les groupes en tournée se produisent souvent dans plusieurs salles par semaine. Les installations doivent être aisément montables et démontables.
Dans cette idustrie, le slogan " The show must go on " est à prendre au sens littéral. Il n’y a pas de seconde chance, l’installation doit fonctionner au moment du show. De plus, les concerts sont fixés plusieurs mois à l’avance. Impossible de repousser les délais ! En outre, certains artistes comme Ed Sheeran, Coldplay et Rammstein se produisent sur d’autres continents, ce qui implique généralement des différences dans les permis de sécurité requis.
Une scène sûre selon EN 17206
En Europe, jusqu’à récemment, il n’existait pas de
La norme de sécurité avance plusieurs ‘cas d’utilisation’ définis par contexte (machines au sol, machines en l’air, mouvements de hissage, déplacements horizontaux, … )
réglementation spécifique concernant la sécurité sur scène. La porte était donc ouverte aux pratiques douteuses et aux risques pour la sécurité. Depuis 2020, il y a une lumière dans le tunnel avec l’entrée en vigueur de la norme EN 17206. Cette norme européenne aborde une approche unifiée de la sécurité sur scène. La méthode de travail est similaire à celle des lignes directrices appliquées dans l’industrie.
Le grand avantage d’une norme EN est que l’application est valable dans les 34 pays utilisant les normes EN (les 27 pays de l’UE plus l’Islande, la Macédoine du Nord, la Norvège, la Turquie, la Serbie, la Suisse et le Royaume-Uni). En d’autres termes, plus besoin d’adapter les systèmes dès qu’ils franchissent une frontière.
Un élément essentiel de ce document est l’introduction de ‘cas d’utilisation’ qui décrivent les paramètres d’utilisation de l’équipement dans des cas concrets. Ainsi, plusieurs cas d’utilisation sont définis par contexte (machines au sol, machineries en l’air, mouvements de levage, déplacements
Verrou de sécurité avec codage à transpondeur
Design très compacte 135 mm
Tête métallique (3 000 N Fzh)
Catégorie 4 / PL e selon ISO 13849-1 / SIL3
Haut niveau codé ISO 14119
Configurable par FlexFunction
Diagnostic complet avec IO-Link
Résistant aux fluides et à la poussière IP69
horizontaux, …). Sur cette base, on peut en déduire les exigences de conception d'une commnande particulière. Ces cas d’utilisation sont un outil important dans la spécification d’un nouveau système pour un site. On dispose désormais d’un outil permettant de spécifier un système destiné à être utilisé dans un environnement particulier, sans entrer dans le détail des fonctions de sécurité requises à tel ou tel niveau de sécurité (SIL).
La simple phrase ‘le système doit répondre aux exigences UC1 selon la norme EN 17206’ définit les fonctions de base du système de commande et les exigences de sécurité correspondantes. Pour le levage, cela va, par exemple, de la norme UC-LSL1, qui décrit un simple ascenseur à contrepoids avec un déplacement limité, à UC-LSL6 qui concerne plusieurs grandes plateformes avec une charge commune, fonctionnant à grande vitesse et avec des personnes dans la zone dangereuse. La catégorie horizontale décrit six catégories, allant du simple mouvement rotatif (UC-LSH1) aux chariots de scène transportant une charge commune avec des personnes dans la zone dangereuse (UC-LSH6).
Dans l’industrie, des méthodes de travail sont appliquées pour atténuer le risque. Le surdimensionnement ou la création d’une redondance sont deux voies couramment suivies.
C’est également le principe de base de la EN 17206. Mais il y a des différences dans les approches. Le hissage et levage de charges au-dessus de personnes en est un bon exemple. Dans l'industrie, pour le hissage et le levage, les dispositifs sont dotés d’une capacité de charge maximale. La EN 17206, chapitre 5.1, indique : ‘elle peut être obtenue en doublant le coefficient de fonctionnement dans les calculs (concevoir pour deux fois la charge caractéristique) ou par redondance.’
En d’autres termes, une machine qui peut soulever 1.000 kg dans la construction selon l’approche SWL (Safe Working Load) ne peut être utilisée dans le secteur du divertissement que pour soulever des personnes jusqu’à 500 kg. Il en va de même pour les freins. Alors que les équipements industriels n’en ont généralement qu’un, on impose qu’il y en a deux dans le divertissement pour créer une redondance. Cette combinaison de surdimensionnement et de redondance est assez fréquente dans cette norme.
Pour définir les fonctions de sécurité à utiliser, une évaluation du risque s’avère nécessaire. L’annexe A de la norme contient une liste exhaustive de risques généraux pouvant résulter de l’utilisation de machines et de l’automatisation. Cette liste s’inspire étroitement de la norme ISO 12100: Sécurité des machines – Principes généraux de conception – Appréciation du risque et réduction du risque. Bien qu’elle soit très longue, elle n’est pas exhaustive. Il est toujours possible que des risques supplémentaires doivent être pris en compte.
La définition du niveau de sécurité requis, que le système de commande doit garantir, se reflète dans la valeur SIL pour les fonctions de sécurité individuelles. Elle peut être réalisée en appliquant diverses normes industrielles (IEC 61508, IEC 62061
ou ISO 13849) à l’aide de leurs graphiques de risque respectifs. Chaque fonction de sécurité individuelle se voit attribuer une valeur SIL ou PL minimale. Il y a toutefois une mise en garde importante. Les normes listées ont été élaborées en fonction d’un contexte industriel.
Le défi consiste donc à traduire les mesures à prendre en des dispositifs dans un contexte de divertissement. Il faut également répertorier les indicateurs associés à une fonction de sécurité déployée. Cela concerne par exemple des facteurs comme le temps de réaction, la décélération maximale, le déplacement maximal jusqu’à l’arrêt complet. De plus, les systèmes doivent fonctionner dans divers contextes : le jour 1 dans un hippodrome en bord de mer, le jour 2 dans un stade de football, le jour 3 dans une salle de concert. C’est une question délicate pour les charges dynamiques. Dans l'exemple de l'hippodrome en bord de mer : un écran de 5 mètres sur 9 sur une guidage de 27 mètres de haut devra en moyenne supporter une charge au vent plus importante que la même installation dans un stade de football fermé situé à l’intérieur des terres.
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Ed Sheeran, Rammstein, Rolling Stones, Simply Red, Bon Jovi, Genesis, Muse, Scorpions, Coldplay. Ce ne sont là que quelques noms connus qui ont travaillé avec WICREATIONS ces dernières années. Cette entreprise belge de Heist-opden-Berg est assurément innovante dans l’automatisation de mouvements scéniques. Nous avons rencontré le CEO, Hans Willems.
« La technologie a changé la donne dans notre industrie. Il suffit de comparer un spectacle musical datant des années ’80 à un d’aujourd’hui. L’expérience est totalement différente. Jadis, un concert connaissait deux grands moments d’extase: lorsque l’artiste entrait en scène et à l’apothéose en fin de concert. Entre les deux, il n’y avait souvent pas grand-chose à vivre », déclare Hans Willems.
« Au fil des ans, le contrôle de l’éclairage a fait son apparition avec des lumières tournantes, des couleurs variées, adaptées à la musique, des effets spéciaux stroboscopiques, etc. Dans le sillage, la vidéo a fait l’objet de nombreuses expérimentations à partir des années ’80. La combinaison des deux a apporté un pigment supplémentaire à l’expérience des spectateurs, mais ces techniques ont entretemps bien évolué. Le mouvement sous toutes ses formes est la ‘dernière nouveauté’. Il peut être varié : un système d’ascenseur sortant de scène, des systèmes de levage, des mouvements linéaires, le déplacement d’éléments scéniques, des écrans et des éclairages mobiles et rotatifs. »
« Pour la comédie musicale 14-18 de Studio 100, nous avons fait en sorte que les gradins des spectateurs se déplacent vers l’action. Pour l’édition 40-45, nous sommes allés plus loin avec 8 tribunes de 200 personnes qui se déplaçaient dans chaque direction du studio. Chaque tribune pesait 20 tonnes et on pouvait les piloter sans fil. On peut dire que nous avons utilisé la technologie au maximum. »
L’entreprise belge WICREATIONS travaille pour les plus grands groupes musicaux au monde. En photo : un aperçu de la tour ascenseur de Rammstein.
Des prototypes à volonté
« Les meilleurs groupes et leur management se rendent compte que le public a plus d’attentes dans ce domaine et ils engagent des spécialistes pour concevoir leur performance. Ce sont les architectes du show. Ces esprits créatifs imaginent de beaux concepts grâce au mouvement, que l’on combine à la lumière, au son et à la performance de l’artiste. C’est là que nous intervenons : nous traduisons cette créativité en
Le grand défi consiste à transformer les idées créatives de l’artiste en un système fonctionnel sécurisé.
une réalité technique. En d’autres termes, nous sommes une entreprise d’ingénierie qui réalise des prototypes presque en permanence. Cela génère des défis spécifiques. Au niveau de la fonctionnalité, par exemple. Il arrive parfois qu’un client recherche sur notre site la vitesse maximale d’un entraînement linéaire. Il pense alors ‘je dois franchir 12 mètres, la vitesse maximale indiquée est de 0,5 m/s, je peux donc transférer l’élément scénique en 24 secondes’. Mais dans la réalité, il faut tenir compte de l’accélération et de la décélération, du poids de la charge, etc. C’est là que réside notre expertise. »
« La sécurité est plus au premier plan. Là aussi, il faut passer les mêmes étapes et se conformer aux obligations appliquées dans d’autres secteurs. CE/UL, évaluation de la sécurité mécanique, sécurité électrique et fonctionnelle, rédaction d’un manuel, nous sommes aussi tenus à cela. De plus, il faut suivre ce processus à chaque fois que nous réalisons une nouvelle composition ou que nous modifions un système. »
« Des éléments comme un arrêt sécurisé, une vitesse sécurisée, un mouvement sécurisé ne sont pas uniquement appliqués dans l’industrie, ils sont aussi abordés dans les normes de
sécurité spécifiques à notre secteur. Par exemple, l’IEC 17206 comprend de nombreuses exigences SIL3. Cela va parfois si loin que la norme impose des choses qui ne sont pas encore techniquement réalisables ! »
Un écran halo de 23 mètres pour Ed Sheeran
« Je vous cite l’exemple du Mathematics Tour d’Ed Sheeran, avec lequel l’artiste est actuellement en tournée. La demande portait sur la mise au point d’un écran vidéo en forme de halo pouvant être déplacé verticalement. La première chose à faire est de dresser la liste des exigences : le diamètre de l’écran de 23 mètres, le poids de 42 tonnes, la longueur verticale de 23 mètres sur laquelle l’ensemble est déplacé, où et quand il faut actionner l’écran vers le haut et vers le bas, etc. »
« Inutile de vous dire que la conception d’un tel système n’est pas à prendre à la légère. La sécurité doit être garantie. Par ailleurs, il s’agit d’une tournée mondiale avec à chaque fois d’autres normes de sécurité. Et les structures doivent pouvoir être montées et démontées rapidement, parfois en 24 heures. »
Plateforme WIMOTION
« Notre approche de la sécurité a été bouleversée par la pandémie de Covid-19. À l’époque, nous préparions la tournée indoor de Genesis, le groupe de Phil Collins. Nous avons notamment fourni le système de plancher et la grille mère. Cette dernière est une structure qui abrite les moteurs et permet de monter et de démonter la scène rapidement. C’est à ce moment-là que nous avons créé le système WIMOTION pour y intégrer les mouvements. Il y a un lien direct avec la
‘Just dream big’. Hans Willems l’a toujours fait. Avec sa formation en électromécanique, un grand talent pour la conception technique et l’innovation, et une riche expérience dans l’ingénierie en tant qu’ancien responsable du département de développement chez Stageco, Hans a fondé son entreprise WICREATIONS en 2005.
« J’étais déjà actif dans le secteur et j’avais remarqué que les exigences sur scène devenaient plus complexes. Les restrictions des solutions standardisées étaient une frustration, j’ai donc proposé des solutions plus avancées. »
Ce qui a démarré comme une passion pour la créativité et la technologie est devenu un nom clinquant dans le secteur, qui réalise des projets de A à Z dans le domaine de la technologie de mouvement. Le slogan de l’entreprise sur le site web en dit assez : ‘When motion becomes e-motion.’
Au cours de son cheminement dans le monde du divertissement, Hans Willems a su s’entourer de spécialistes en ingénierie, fabrication et automatisation. Aujourd’hui, plus de cinquante collaborateurs travaillent chez WICREATIONS. Ils transforment des idées créatives d’un concept en une installation sur site. Hans a acquis une renommée internationale avec son entreprise établie à Heist-op-den-Berg et reçoit des demandes de solutions techniques et personnalisées du monde entier.
www.wicreations.com
sécurité : le système WIMOTION est homologué, conforme aux normes de sécurité en vigueur comme la nouvelle IEC 17206 (Entertainment Industry Functional Safety) et nous le proposons sous forme de projet. »
« C’est une étape logique vers la normalisation du secteur du divertissement où nous voulons jouer un rôle de pionnier. Mais je préfère laisser parler la pratique. Le bien-fondé de ce système ne peut être mieux illustré que par notre collaboration avec Rammstein. Les personnes qui ont assisté au concert ont été servis en images, en son, en effets spéciaux, feux d’artifice, etc. Au centre de la scène, il y avait une tour de pratiquement
30 mètres sur laquelle un écran vidéo HD de 5 m de large sur 9 de haut montait et descendait sur 27 mètres. »
« L’écran se positionnait via des guidages verticaux qui résistaient à une charge au vent de 15 m/s. Pour couronner le tout – avec ce groupe, tout peut être pris au sens propre – nous avons créé une plateforme élévatrice qui a emporté les 6 membres du groupe à 26 mètres au-dessus de la scène principale. Au total, 10 treuils Wihoist ont été nécessaires pour déplacer l’écran vidéo et la plateforme. Les deux pouvaient se déplacer à des vitesses maximales de 0,4 mètres par seconde. Notre expertise nous est toujours utile », conclut Hans Willems.
WICREATIONS: ‘When motion becomes e-motion.’
Festivals, tournées musicales, salons professionnels, événements sportifs, productions théâtrales et entreprises : tous font confiance à l’expertise de PRG pour offrir l’expérience la plus optimale et la plus spectaculaire aux visiteurs. Quelques noms ? Coldplay, Stromae, Metallica, Beyoncé, Bon Jovi et U2 ont notamment fait appel à l’entreprise. PRG a également développé des écrans led rotatifs pour le DJ Etienne de Crécy.
Victor Claeys est project manager chez PRG et nous présente son activité dans l’entreprise : « Je supervise les projets de A à Z, de la demande initiale du client à la livraison. Nous proposons un concept en fonction des souhaits et du budget avancé, nous sélectionnons la technologie appropriée et nous élaborons un ensemble pratique. Une de nos spécialités est l’intégration de la vidéo dans les installations. »
« Notre fichier clients est très varié. Nous fournissons tant des sociétés sœurs du groupe que des entreprises externes. Nos produits trouvent leur place dans toutes les applications de divertissement possibles : festivals, groupes de musique, événements d’entreprise, etc. »
Un écran led rotatif pour Etienne de Crécy
Le Spinit est un bel exemple de projet : un cadre circulaire tournant, développé pour PRG France qui avait reçu une demande de concept spécifique pour le Space Echo Tour du DJ Etienne de Crécy. Le stage designer Alexandre Lebrun et l’artiste ont eu l’idée d’entourer l’artiste avec des écrans transparents, une sorte de cage mobile et transparente.
Le Spinit consiste en une motorisation rotative à + 180° et -180° commandée par DMX*, montée sur des chariots roulants. De tels projets sont réalisés sur mesure mais nous pouvons puiser dans un large arsenal d’innovations issues de projets antérieurs. Dans ce cas-ci, nous sommes partis sur les écrans
PURE10. Ils ont été développés à l’origine pour une tournée de U2. La particularité est qu’ils offrent 70% de transparence. Les spectateurs peuvent profiter à la fois des images diffusées sur les écrans et de l’artiste en action, sans perte de qualité sonore. »
Les besoins spécifiques d’un groupe en tournée
« Le développement d’un système pour une entreprise industrielle est différent que de celui d’un groupe en tournée. Il y a plus d’aspects pratiques à prendre en compte : les temps de montage et démontage limités, les contraintes logistiques, etc. Dans le cas présent, nous voulions une commande via le programme de contrôle d’éclairage DMX. »
« Il s’agit d’un système répandu dans le secteur du divertissement et accessible à tout technicien d’éclairage. Si nous devions travailler avec des solutions de contrôle de mouvement standard, ce serait moins évident pour les opérateurs de faire fonctionner l’ensemble. Ce serait aussi plus coûteux. La commande via DMX nécessitait des composants adaptés. Voilà pourquoi nous avons opté pour les servomoteurs MAC1200 de JVL. »
Le choix du moteur s’est fait en concertation avec le distributeur de JVL, Act In Time. Le directeur commercial Pieter Van Overbeke nous explique : « Avec ce type de commande, chaque moteur se voit attribuer une adresse spécifique. La commande DMX passe ensuite par 4 canaux par moteur : un canal pour la vitesse, l’accélération, la position et un canal de sécurité spécifique pour le débogage d’erreurs. Ce dernier n’est pas sans importance car il évite que quelque chose ne dérape, notamment lors d’une performance en live.
La commande DMX s’effectue par l’attribution d’une valeur de 0 à 255. Si l’opérateur veut créer une rotation complète, il lui suffit de piloter le moteur via la console de mixage. Toutefois, pour ce type de spectacle, l’opération est programmée à l’avance. Le mouvement est ensuite transmis au Spinit via un réducteur à vis sans fin où le mouvement, associé aux visuels et à la musique, donne un beau résultat final. Le réducteur à vis sans fin est une version standard mais il est parfait pour cette application grâce à la hauteur d’encastrement limitée. Rien n’est perceptible sur scène. De plus, l’ensemble est autofreinant, dès qu’une personne appuie sur un arrêt d’urgence,
L’un des défis fut le protocole DMX, très populaire dans le secteur du divertissement.
le cadre s’arrête automatiquement par la friction dans le réducteur à vis sans fin. En principe, vous pouvez y monter ce que vous voulez, tant que la charge ne devient pas trop importante. »
« Le protocole DMX fut pour nous l’un des plus grands défis. Dans l’industrie, nous travaillons généralement avec des protocoles qui fonctionnent selon le principe envoi/réception, comme Ethernet ou un système de bus sériel. Le DMX ne fonctionne que dans un sens : vous donnez un ordre à un moteur mais vous n’obtenez aucun retour d’information sur
le résultat de l’opération. Cette simplicité a d’ailleurs aussi un avantage, car pour piloter les variateurs, l’alimentation et la liaison au signal DMX suffisent, que nous envoyons à l’un des moteurs via un interrupteur. »
Victor Claeys: « L’histoire de Spinit ne s’est pas terminée après la tournée d’Etienne de Crécy car nous l’avons utilisé pour une autre tournée et nous le proposons entretemps dans notre catalogue. Ces unités peuvent être utilisées à d’autres tâches que la rotation de cadres led. »
Le Chandelier est composé de 12 écrans d'une surface totale de 24 m² sur trois niveaux de rotation. Cette structure mobile attire l'attention de tous les voyageurs de l'aéroport de Rome.
Pesant 10 tonnes, il est pourtant gracieux : ScreenFLITE® établit une nouvelle norme en tant que système médiatique (publicitaire) pour les scènes de théâtre et de concert, les halls d'aéroport ou de gare, les centres commerciaux, les entreprises, les hôtels ou les musées.
« Le Chandelier » est le nom du système médiatique spectaculaire que vous voyez dans le terminal 3 de l'aéroport Leonardo da Vinci de Rome-Fiumincino. Le savant médiéval universel aurait certainement apprécié le système de publicité numérique qui attire l'attention de chaque voyageur de passage.
Nous vivons dans un monde visuel où le "divertissement" quotidien est assuré par une multitude de stimuli. Non seulement les écrans LED sont utilisés sur les grandes scènes de rock pour ajouter au plaisir du public, mais l'industrie de la publicité évolue également vers un monde avec des messages d'image "dynamiques".
Les 12 grands écrans LED mobiles - d'une surface totale de 24 m² - de l'aéroport de Rome se positionnent - en partie grâce aux réducteurs planétaires à faible jeu et rigides en torsion de WITTENSTEIN alpha - avec une grande précision dans des espaces publicitaires mobiles de différentes tailles. Les réducteurs planétaires à faible jeu de la série TP+ de WITTENSTEIN répondent aux exigences essentielles de
la société Simtec Systems GmbH, basée à Braunschweig, inventeur et fabricant du gigantesque système publicitaire numérique.
« La grande rigidité torsionnelle des réducteurs minimise les vibrations même en cas de dynamique de mouvement élevée et, associée au faible jeu torsionnel, garantit une synchronisation et une précision de positionnement optimales des différents grands écrans LED », explique Anne Kaufmann, responsable de la gestion des projets d'affichage numérique chez Simtec Systems GmbH. « De plus, la conception peu encombrante des réducteurs nous a permis de les intégrer idéalement dans les espaces d'installation étroits de la structure rotative. »
Outre les réducteurs planétaires TP+ à faible jeu, les servoactionneurs rotatifs TPMP+ ont été le premier choix pour équiper la cinématique ScreenFLITE®.
En outre, Simtec a posé les plus hautes exigences en matière de conception des réducteurs planétaires pour la cinématique avec ses 12 écrans sur trois niveaux rotatifs annulaires. Comme le système est librement programmable et que toutes les séquences de mouvement des 20 degrés de liberté sont possibles, Simtec a créé neuf cycles de mouvement caractéristiques différents. Ceux-ci ont servi de base au dimensionnement des différents réducteurs. L'outil de conception cymex® 5, dans lequel les simulations de mouvement programmées par Simtec ont été lues, s'est avéré très utile.
La dynamique ScreenFLITE® ouvre de nouvelles dimensions pour attirer l'attention
La publicité statique, même avec des panneaux d'affichage à LED, n'atteint que de faibles niveaux de perception. Ils génèrent donc peu de revenus pour les annonceurs. Par contre, dès que l'image est en mouvement, dans un système en 3 dimensions, les regards sont attirés et les messages publicitaires sont donc beaucoup mieux perçus.
ScreenFLITE® - la marque de Simtec du système publicitaire interactif installé à l'aéroport de Rome - garantit notamment un effet d'attraction maximal. « Nous regardons instinctivement les objets en mouvement lorsqu'ils apparaissent dans notre champ de vision. Notre ScreenFLITE® tire parti de cet effet et met en mouvement la publicité, les informations et les messages, ce qui permet d'attirer l'attention des passants », déclare Bernd Kaufmann, directeur général et propriétaire de Simtec.
Simtec Systems fait confiance aux réducteurs TP+ Simtec Systems GmbH fait confiance aux solutions d'entraînement de WITTENSTEIN alpha depuis de nombreuses années. « S’appuyant sur la bonne expérience acquise avec les servoactionneurs TPM+ dans les simulateurs de vol, les réducteurs planétaires TP+ à faible jeu de la gamme alpha
Advanced Line et les servoactionneurs rotatifs TPMP+ ont été le premier choix pour équiper la cinématique ScreenFLITE®’, explique Andreas Stickel, directeur du développement commercial.
Des couples de sortie et des vitesses maximales élevés ainsi qu'une large gamme de rapports de réduction caractérisent les réducteurs et les servoactionneurs. Ceux-ci conviennent donc parfaitement aux applications exigeant une grande précision de positionnement et un fonctionnement cyclique très dynamique.
Les critères de choix de Simtec Systems étaient les suivants: la densité de puissance élevée des réducteurs, la conception peu encombrante, le jeu de torsion inférieur à quatre minutes d'arc et une rigidité de torsion élevée qui minimise les vibrations possibles. Tous ces qualités des réducteurs permettent des déplacements optimisés de la structure de la colonne mobile ScreenFLITE®.
« Aucun autre réducteur ne pouvait offrir ces caractéristiques dans cette taille d'installation », confirme Anne Kaufmann. De plus, grâce à leur engrenage hélicoïdal spécial, les réducteurs sont agréablement silencieux : même à des vitesses de 3 000 tr/min, ils atteignent tout au plus le volume d'une conversation. « Les spectateurs dans la salle n'entendent donc aucun bruit de mouvement lors de la rotation des surfaces annulaires ou de l'extension des bras de ciseaux. »
Simulations de mouvement lues dans le logiciel de conception cymex® 5
Le système publicitaire se compose de trois anneaux rotatifs qui peuvent être tournés l'un avec l'autre ou l'un contre l'autre à volonté - grâce à des réducteurs TP+ d'une grande dynamique et précision. Quatre écrans LED sont montés sur chaque anneau, qui sont déployés et rétractés par des bras en ciseaux.
Au total, 17 réducteurs TP+ de différentes tailles et trois servoactionneurs TPMP+ sont utilisés dans la structure interactive du ScreenFLITE® avec ses anneaux, ses bras en ciseaux et ses possibilités infinies de mouvements combinés.
Simtec avait créé des simulations avec des profils de déplacement et des forces pour les neuf cycles de mouvement caractéristiques de cette installation. « Ces simulations ont été importées sous forme de fichiers ASCII dans l'outil de conception cymex® 5 de WITTENSTEIN alpha », explique Anne Kaufmann. Les réducteurs et les servomoteurs de WITTENSTEIN ont ensuite été sélectionnés sur la base des suggestions calculées par le programme, ce qui a considérablement simplifié la conception et l'a rendue très sûre.
www.wittenstein.biz www.simtec.de
Les exposants de la Foire de Hanovre et l’organisateur Deutsche Messe sont ravis que le plus grand salon industriel au monde ait clairement indiqué lors de cette édition que des technologies pour une production industrielle climatiquement neutre sont déjà disponibles.
Les grands thèmes de la HANNOVER MESSE 2023 étaient notamment l’intelligence artificielle, l’hydrogène, la gestion de l’énergie, la fabrication connectée et intelligente et le nouvel écosystème de données Manufacturing-X (pour les modèles d’entreprise numériques des PME industrielles). Plus de 4.000 exposants ont présenté leurs solutions pour une industrie connectée et durable et accueilli 130.000 visiteurs du monde entier.
« La protection du climat a besoin de l’aide de l’industrie en tant que fournisseur et utilisateur de technologies permettant une production neutre en CO2 », a déclaré l’organisateur. Jochen Köckler, président du salon : « Il n’a jamais été aussi urgent de partager les connaissances et les idées. Des solutions technologiques pour une production climatiquement neutre sont déjà disponibles. Cependant, pour garantir la compétitivité de l’industrie et notre prospérité à long terme, il faut surmonter les obstacles bureaucratiques, favoriser les opportunités et conclure des accords de coopération transnationaux. »
Cette année, la participation internationale était élevée : 43 pourcents des visiteurs venaient de l’étranger pour voir comment pérenniser leur production. Après l’Allemagne, les pays les plus représentés étaient les Pays-Bas, la Chine, la Corée, la Pologne et les Etats-Unis. Un élément particulier pendant les cinq journées du salon : pratiquement tous les
stands annonçaient des postes vacants. L’industrie recherche massivement des techniciens. WAGO avait stationné un camion à l’extérieur qui reprenait 221 bonnes raisons de postuler pour l’entreprise. Outre des horaires de travail flexibles, un salaire attractif, le message ‘We Love Nerds’, une alimentation saine à la cantine et un pack ‘Baby Welcome’, WAGO propose des séances de massage gratuites.
J&M Manufacturing remporte le Golden Manus award 2023
Igus était présent avec deux stands : un stand ‘numérique’ au Hall 17 et un autre au Hall 6 dédié à l’innovation motion plastics®. La remise des Manus awards a eu lieu le 19 avril. L’entreprise a réceptionné 480 dossiers présentant des solutions innovantes et inhabituelles de paliers lisses en plastique. C’est l’entreprise américaine J&M Manufacturing qui a remporté le Golden Manus award 2023. Elle a su convaincre le jury avec une utilisation durable et économique de paliers lisses en polymère sans lubrifiant dans une nouvelle structure pour les engins agricoles. L’entreprise française Aufratech a remporté le Silver Manus award avec son exosquelette.
Fiedler Maschinenbau est arrivé troisième avec un nettoyeur haute pression télescopique pour les véhicules communaux. L’entreprise allemande Rockinger Agriculture GmbH a reçu le Green Manus award pour un accouplement à boule sans lubrifiant.
J&M Manufacturing a reçu le prix de 5.000 euros d’igus. L’entreprise a développé un soc de charrue ‘para-linkage’ (un élément de charrue). Les agriculteurs utilisent ce système pour épandre de l’engrais azoté liquide sur des sols cultivés, notamment le maïs, les pommes de terre et le blé. Le problème, jusqu’à présent, est que les socs conformes à la norme industrielle n’ont qu’un seul point de pivot. Le couteau se trouve derrière le soc et sort du sol plus vite que la lame. Cela peut entraîner une volatilisation de l’engrais azoté qui est alors perdu.
Les ingénieurs de J&M ont mis au point un système à ressort. Une structure parallèle maintient le couteau et la lame au même niveau du sol lors de l’engagement, ce qui permet d’épandre correctement l’azote. Les ingénieurs utilisent les paliers en polymère lisses d’igus dans les cinq points d’articulation du soc. Ces paliers ne corrodent pas au contact de l’engrais azoté liquide et résistent aux mouvements oscillants. Ils permettent un fonctionnement à sec avec peu de frottement, sans la moindre goutte d’huile lubrifiante. Il en résulte des économies de lubrifiant et une machine fiable.
La sécurité énergétique durable est une priorité Schneider Electric a présenté à la Foire de Hanovre une série de nouvelles technologies et des solutions logicielles pour aider les industries à répondre aux priorités mondiales que sont la sécurité énergétique, l’usage efficient des ressources et le développement durable. « Nous nous trouvons à un moment unique de l’histoire, où l’objectif mondial de la neutralité carbone va de pair avec la nécessité d’atténuer la crise énergétique à court terme », a déclaré Barbara Frei, Executive Vice President Industrial Automation chez Schneider Electric. « Nous avons une opportunité sans précédent de résoudre ces problèmes, mais cela demande un changement
de mentalité et les bons outils. Il faut adopter une vision holistique des investissements énergétiques, en tenant compte à la fois de l’efficience et de la transition vers une production d’énergie propre. » L’innovation chez Schneider Electric comprend notamment l’architecture et plateforme EcoStruxure interopérable, ouverte, plug & play et basée sur l’IoT, qui vise à stimuler l’efficience dans les industries.
Chez Siemens, le slogan ‘Accelerate Transformation’ mettait également l’accent sur des solutions pour une industrie plus intelligente et plus durable. Les visiteurs ont pu découvrir au Hall 9 le prototype de l’infrastructure 5G de Siemens et en apprendre davantage sur les spécifications techniques. La communication sécurisée entre la technologie opérationnelle (OT) et la technologie d’information (IT) est l’épine dorsale de la digitalisation dans l’industrie. Dans l’industrie des processus ou chez les fournisseurs d’énergie, la technologie mobile 5G industrielle et les réseaux 5G privés vont jouer un rôle important. Siemens développe actuellement une infrastructure 5G industrielle privée qui va permettre aux entreprises de construire leurs propres réseaux 5G locaux.
Chez WITTENSTEIN, plusieurs innovations étaient présentées sous le thème ‘Shaping the world of cybertronic motion’. Il y avait notamment la nouvelle gamme de réducteurs miniatures Galaxie® au principe de fonctionnement axial et le cyber® iTAS® system 2 avec une architecture de sécurité intelligente pour les véhicules à guidage automatique (AGV). Il y a 40 ans, en 1983, WITTENSTEIN dévoilait le premier réducteur planétaire à faible jeu au monde à la HANNOVER MESSE. Le système d’entraînement Galaxie® en 2015 fut une autre innovation révolutionnaire dans le domaine de la technologie d’entraînement au cours de cette période.
Aujourd’hui, c’est le réducteur miniature Galaxie® qui fait ses débuts à la HANNOVER MESSE 2023. Avec sa petite taille et son rapport de démultiplication élevé, ce réducteur ultra rigide et précis représente une alternative techniquement et technologiquement supérieure aux réducteurs à ondes de tensions couramment utilisés en robotique médicale et de précision. Une brève comparaison : 40% de compacité et de densité de couple en plus, une rigidité torsionnelle trois fois supérieure, un double couple d’arrêt d’urgence, un jeu parfaitement nul pendant toute la durée de vie et un diamètre d’arbre creux presque 50% plus grand - une nouvelle dimension de performance pour les réducteurs de 90 et 110 mm, compatibles sur le marché. Avec les servomoteurs de la gamme cyber® kit line de WITTENSTEIN cyber motor, le réducteur miniature Galaxie® forme une combinaison moteur/ réducteur parfaite, bien que les moteurs à arbre creux d’autres fabricants puissent également être intégrés si nécessaire
Le fabricant de servomoteurs et de moteurs pas à pas JVL a présenté à la Foire de Hanovre une extension de ses servomoteurs intégrés en acier inoxydable - le MAC231 –développant une puissance continue jusqu’à 320 W et une puissance de crête de 750 watt.
Nous avons rencontré le fondateur, Mads Vernon Jørgensen, au Hall 6. Après des études d’ingénieur en électrotechnique à l’Université de Copenhague, il a créé JVL en 1990 avec un ami. « Dès la sortie de l’école. Nous étions jeunes et stupides. Nous ne pensions pas aux risques mais nous avions beaucoup d’énergie », se souvient Mads Jørgensen à propos de cette période pionnière. Avec le co-fondateur Bo Valeur Jessen,
il crée JVL avec un capital propre. Après la fabrication de variateurs et de servomoteurs simples, la conception de modèles plus complexes est lancée. En 2000-2001, l’entreprise familiale lance le premier servomoteur AC intégré. JVL est aujourd’hui un leader mondial dans le développement et la production de servomoteurs intégrés et de moteurs pas à pas intégrés efficients et puissants.
« Ce n’est pas facile de fabriquer des moteurs intégrés. Nos séries de moteurs englobent des moteurs, des codeurs, une électronique d’entraînement, une électronique de commande avec ePLC™ et Ethernet en option dans une unité compacte », détaille Mads Jørgensen. « Les principaux protocoles Ethernet industriels comme Profinet, EtherNet/IP, EtherCAT, SERCOS, ModbusTCP/UDP et Powerlink sont disponibles. Parmi les options, il y a des codeurs absolus multitours, STO (safe torque off, SIL3) et des freins. »
« Notre production se trouve au Danemark, all-in-one, avec des composants fabriqués dans le monde entier. Le département R&D de JVL compte 11 ingénieurs. La sélection d’applications de contrôle de mouvement comprend le moteur JVL MAC, une série de servomoteurs sans balais intégrés (allant jusqu’à 4500 W et 13,5 kW de puissance crête), la JVL ServoStep, une série de moteurs pas à pas intégrés (jusqu’à 25 Nm) ainsi que les contrôleurs de servomoteurs AC, les motovariateurs (DC, AC et pas à pas), les freins, les boîtes à engrenages, les tables rotatives à arbre creux et les écrans tactiles HMI. »
L’entreprise danoise possède trois divisions de vente : au Royaume-Uni, aux USA et en Allemagne. « Nous n’avons peur de personne », lance Mads Jørgensen en riant. « Ces dernières années, nous avons enregistré des chiffres de croissance de 20
pourcents. Et le nouveau MAC231 est prometteur: il est deux fois plus puissant et encore plus compact. L’objectif est d’en vendre environ 5.000 pièces, principalement dans les secteurs de l’emballage, de l’impression, de l’étiquetage, etc. »
« Outre notre qualité scandinave, nous accordons une grande importance au soutien aux clients. Pour le Benelux, nous travaillons avec Act in Time. Nous avons délibérément choisi un distributeur expérimenté qui est une expert dans le contrôle de mouvement et qui accorde de l’importance au service », poursuit Mads Jørgensen. Un beau compliment pour Guy Mertens et Pieter Van Overbeke, les propriétaires d’Act in Time, qui sont venus saluer JVL à la Foire de Hanovre.
Rittal et EPLAN automatisent la construction d’armoires électriques
Sur le stand de Rittal, il était clair que l’intégration avec la société sœur EPLAN n’apporte que des avantages. « EPLAN aide à trouver des solutions pour automatiser un peu plus la construction d’armoires électriques. Tout est fait sur mesure pour les clients via le logiciel EPLAN qui permet de concevoir un jumeau numérique et de vérifier si le projet peut fonctionner dans la pratique », explique Danny Forré, Team leader Product Management chez Rittal.
Rittal est un fabricant allemand d’armoires de commutation industrielles. Le nom provient du lieu où l’entreprise a été fondée en 1961 - Rittershausen à Dietzhölztal. Le siège social se trouve à 30 km de Herborn (Hessen). La société sœur EPLAN a été fondée en 1984. Elle utilise un logiciel d’ingénierie pour préparer les projets électrotechniques et élaborer des schémas de commande. Rittal et EPLAN font partie du Friedhelm Loh Group actif dans le monde entier avec 12 sites de production et 95 filiales internationales. L’entreprise familiale emploie 12.000 collaborateurs.
Koen Wolfcarius, Managing Director de Rittal Belgium, a présenté les dernières nouveautés à la Foire de Hanovre et notamment le Rittal Wire Terminal WT C10. Cette machine de conditionnement des câbles permet de produire de manière automatisée, sans intervention manuelle, jusqu’à 36 fils différents dans la plage de sections de 0,5 mm² à 6 mm². Koen Wolfcarius: « En fait, tout commence par un ‘problème’ de ressources humaines. La croissance d’une entreprise qui fabrique des armoires électriques dépend de sa capacité à trouver assez de personnel qualifié. Or, outre les coûts salariaux élevés, il n’y a actuellement pas assez de personnes ayant un profil technique sur le marché du travail. »
« Chaque entreprise veut organiser sa production le plus efficacement possible. Autrefois, un électricien qualifié était embauché pour construire les armoires. Les employeurs du secteur ont aujourd’hui abandonné certains critères car les profils techniques sont rares. La tendance est désormais à l’embauche de personnes non qualifiées mais motivées. Voilà pourquoi les processus de construction sont démantelés. L’ingénierie complexe devient plus facile. »
« Rittal apporte une aide avec une machine qui conditionne les fils sur mesure de l’armoire. Chaque fil est identifié et sa longueur est coupée à la bonne dimension. Le traitement des fils est automatisé et inclut la coupe, le dénudage, le sertissage et le marquage. Le constructeur d’armoires gagne du temps et peut travailler avec des personnes non expérimentées. »
La préparation peut avoir lieu chez EPLAN, hors de la production. EPLAN Smart Wiring fournit le logiciel et les outils pour vérifier les schémas de production et l’ingénierie au préalable. « Avec le jumeau numérique, la préparation est minutieuse. Quelle est la quantité de fil nécessaire ? Le produit est conçu et testé numériquement au préalable. Il est ensuite
possible d’exécuter le projet conformément à une ingénierie parfaite. Les instructions sont claires pour l’/les exécutant(s). L’interaction est permanente. Un raccord est incorrect ? Un fil est trop court ? Avec une information un-sur-un, on obtient une ingénierie correcte et les adaptations sont immédiates dans tous les plans et les dossiers. »
« La liste est envoyée au Wire Terminal qui veille à ce que chaque fil soit composé dans le bon matériau et que l’impression soit correcte pour la désignation. Le Wire Terminal réalise 4 à 5 fils à la minute dans la bonne longueur et avec l’indication de la fonction et l’ordre de succession comme indiqué dans le schéma. Qu’il s’agisse d’un opérateur qualifié ou non, les instructions sont claires. Cela réduit la marge d’erreur, augmente l’efficience et limite les coûts en termes d’utilisation des matériaux », conclut Koen Wolfcarius.
Produire à partir de la biomasse devient important Chez Festo, le PhotoBionicCell était au centre de l’attention. Ce bioréacteur permet une photosynthèse efficiente à partir d’algues. L’air est purifié des émissions de CO2. Festo fait la démonstration d’une approche possible de la ‘biologisation industrielle’ de demain. L’entreprise vise la neutralité climatique et s’inspire des processus de la nature.
Même à l’état naturel, les algues sont des photosynthétiseurs efficaces qui absorbent dix fois plus de dioxyde de carbone (CO2) que les plantes terrestres. Dans les bioréacteurs équipés de capteurs adaptés, d’une technique de régulation et d’une automatisation, l’efficience des algues peut être multipliée jusqu’à cent fois par rapport aux plantes terrestres. Elles ont un potentiel important dans une économie circulaire climatiquement neutre.
Dans le cadre de leurs processus métaboliques, les algues produisent des acides gras, des pigments de couleur et des agents tensioactifs. Ces éléments peuvent être utilisés comme matière première dans la production de médicaments, d’aliments, de plastiques ou de cosmétiques. Contrairement aux produits pétroliers, les produits finis biosourcés sont généralement biodégradables et, conformément à une économie circulaire globale, leur recyclage est toujours neutre sur le plan climatique. Festo s’attend à ce que la production à partir de biomasse gagne en importance dans l’avenir.
Beckhoff fête les 20 ans d’EtherCAT
À la Foire de Hanovre, Beckhoff a fêté les 20 ans d’existence d’EtherCAT. Lancé en 2003 au salon, le système de communication a depuis fait ses preuves en tant que technologie Ethernet performante en temps réel. Beckhoff s’est toujours distingué par la puissance de ses commandes et le fait de repousser les limites de la performance dans le monde de l’automatisation. Les réalisations partent toujours du principe de la technologie de commande basée sur PC, permettant d’utiliser tous les avantages d’un pc – en particulier la puissance de calcul élevée – sur la machine.
L’un des arguments de vente uniques d’EtherCAT est que la technologie n’a jamais eu besoin d’être modifiée depuis plus de 20 ans. Le protocole de base de la puce est resté le même et n’a été étendu qu’avec une rétrocompatibilité totale. Il en va de même pour Safety d’EtherCAT où la rétrocompatibilité est toujours garantie. Même les appareils à 100 Mbit/s peuvent encore être intégrés et utilisés dans les réseaux EtherCAT G. Un appareil EtherCAT actuel fonctionnera donc encore dans une installation vieille de 20 ans. La technologie
EtherCAT n’entraîne donc pas de goulots d’étranglement dans l’architecture de commande, ce qui est également le cas pour la plupart des applications à 100 Mbit/s. EtherCAT G offre un potentiel technologique pendant les 20 prochaines années.
Beckhoff a également accordé de l’attention au nouveau système ATRO (automation technology for robotics), un système modulaire qui permet de construire sur mesure la structure de robot idéale pour chaque application, offrant une grande flexibilité. Des interfaces mécaniques et électriques définies permettent un assemblage rapide, précis et sans outil de la cinématique du robot. La mécanique modulaire est soutenue par un logiciel modulaire qui, outre le mouvement de robot, offre des fonctions comme le traitement d’image, l’intelligence artificielle ou l’automatisation scientifique.
ATRO a été nominé au Hermes Award 2023 et a décroché l’iF Design Award 2023. Avec ATRO, les utilisateurs peuvent créer presque n’importe quelle conception de robot parfaitement adaptée à leur application à partir des modules fournis –d’une simple application sur table d’indexation rotative à 1 axe et à la cinématique delta aux robots articulés à plusieurs axes. L’approche holistique de la technologie Beckhoff joue un rôle essentiel dans la convivialité de la mise en service et de l’utilisation, précisément parce que l’intégration directe du système de robot dans la plateforme de commande sur
base pc est la seule façon de créer une solution complète et réellement optimisée pour une machine ou une installation. Cela réduit le nombre de commandes nécessaires à un seul pc industriel, même avec plusieurs robots.
La prochaine HANNOVER MESSE aura lieu du 22 au 26 avril
2024
www.igus.nl/manus
www.se.com
www.siemens.be
www.wittenstein.biz
www.actintime.be
www.jvl.dk
www.eplan.be
www.rittal.be
www.festo.be
www.beckhoff.com/atro
www.beckhoff.com/ethercat
www.hannovermesse.de
PAROLE DE FEMME INGÉNIEURE:
TSARINA VANDEKERCKHOVE DE STEEN ELEKTRICITEIT
Une grande entreprise familiale qui a de belles ambitions : voilà comment on peut décrire Steen Elektriciteit de Zedelgem. L’entreprise a bien évolué depuis sa fondation en 2000 et la seconde génération est aux commandes. Il y a notamment Tsarina Vandekerckhove, ingénieur industriel en électromécanique. Portrait d’une femme dans un bastion masculin dédié à l’électrotechnique.
À la fin de sa sixième année secondaire en Latin-Sciences, Tsarina Vandekerckhove se retrouve comme les autres étudiants face à un choix important. « Les mathématiques et la physique m’intéressaient plus que le Latin mais j’hésitais entre des études d’ingénieur civil ou industriel en Electromécanique. Lors d’une visite à la KHBO d’Ostende, l’aspect pratique m’a beaucoup plu et j’ai posé un choix final. Les études se sont bien déroulées et j’ai poursuivi avec un second Master, cette fois en Economie d’entreprise. Ensuite – et ce ne fut pas un hasard – j’ai été engagée chez Steen Elektriciteit. Mon partenaire est le fils du fondateur, c’était donc écrit dans les étoiles. »
Le marché des projets industriels au-delà des frontières « L’histoire de l’entreprise a commencé en 2000 avec des projets d’installation pour le marché résidentiel, mais les fondateurs Geert Steen et Ria Degrauwe – mes beauxparents – se sont rapidement demandés s’il serait intéressant d’approcher aussi les projets industriels dans cette Flandre occidentale animée. Ils ont relevé le défi avec succès car 23 ans plus tard, l’entreprise est un acteur à part entière sur le marché
PAR SAMMY SOETAERT
des projets industriels. Notre rayon d’action ne se limite plus à la Flandre occidentale mais va au-delà des frontières provinciales. »
Nous reviendrons sur les nombreux projets dans un instant. Nous lui avons d’abord posé une question pertinente auxquelles de nombreuses entreprises familiales sont confrontées : comment fonctionne la structure ? Tsarina Vandekerckhove : « Nous sommes cinq propriétaires: les fondateurs Geert Steen et Ria Degrauwe, leur fille Delphine et le fils Laurens et puis moi en tant que belle-fille qui a rejoint l’entreprise. La répartition des tâches s’est faite de manière assez organique. Au début, tout le monde effectuait à peu près les mêmes tâches et cela fonctionnait bien car nous avions une vision similaire de la direction que nous voulions prendre. Cependant, ces tâches ont évolué au fil du temps. Delphine suit les projets et la planification et réalise les schémas électriques, Laurens s’occupe du back office et des nouveaux projets et contacts, Geert est le polyvalent pratique que l’on rencontre souvent sur le terrain pour nous assister et Ria veille à ce que la comptabilité et la facturation soient en ordre.
« Il est important d’avoir un contact avec la pratique sur le terrain. »
J’effectue moi-même les calculs et les offres mais depuis que j’ai reçu de l’aide pour ces tâches, j’ai plus de temps pour suivre les projets. Je garde ainsi un doigt sur le pouls de la pratique sur le terrain. »
« Je peux dire que l’approche des femmes dans notre secteur a évolué dans un sens positif. Auparavant, on pensait parfois lors d’une réunion de chantier que j’étais l’assistante qui servait le café mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Quand j’arrive pour la première fois à une réunion, les interlocuteurs comprennent tout de suite que je connais mes dossiers techniques et les préjugés disparaissent. Le fait d’avoir grandi dans un bastion masculin – je n’ai que des frères et des neveux - aide aussi à gérer cela. Le secteur de l’électrotechnique n’est pas immense dans notre pays. La plupart des gens me connaissent
aujourd’hui. Je remarque également qu’il y a plus de femmes architectes sur les chantiers, c’est acquis et généralement accepté. S’il y a des jeunes femmes qui hésitent à suivre une formation technique, je n’ai qu’un mot à leur dire : foncez ! »
Des projets de A à Z avec un nom et une notoriété « Aujourd’hui, l’entreprise se concentre sur les projets industriels et nous voulons nous positionner à côté des ‘mastodontes’ du secteur. C’est un secteur où la notoriété est très importante car elle inspire confiance aux clients potentiels. Les entreprises veulent évidemment avoir l’assurance que leur projet de construction sera réalisé dans les règles de l’art. Si vous pouvez présenter quelques projets réputés, ils serviront de levier pour attirer des nouveaux chantiers. Nous pouvons nous charger de n’importe quel projet. Nous pouvons dessiner
et calculer une installation complète, et la pure fonction exécutive ne pose aucune problème. »
« En outre, nous passons de la très basse tension à la haute tension absolue et du câblage de données à la protection incendie. Cette approche porte ses fruits et nous pouvons présenter des projets prestigieux. Quelques exemples : Alheembouw, WDP Barry Callebaut, Volvo Automobilia. Group Delrue, Soenen Golfkarton, Moderna, North Sea Paints, Dezeure, … »
« WDP Barry Callebaut, en particulier, a été une étape importante pour notre entreprise. C’est notre carte de visite pour ceux qui ont des projets similaires. C’est très important car dans notre segment, il y a des acteurs bien établis. Il est arrivé dans le passé que des clients potentiels se désistaient parce qu’ils ne nous connaissaient pas bien. Des projets comme celui-ci ouvrent des portes qui étaient auparavant fermées. »
Recrutement du personnel : priorité à la mentalité
« Aujourd’hui, l’entreprise compte 25 collaborateurs auxquels s’ajoutent une dizaine de travailleurs externes. Nous pourrions utiliser des forces supplémentaires mais, comme tout le monde dans le secteur, nous sommes confrontés à une pénurie de profils techniques sur le marché du travail. »
« Cette recherche difficile de personnel a un impact sur les exigences que nous fixons aux nouveaux profils. Auparavant, il fallait effectivement être un électricien diplômé. Aujourd’hui, nous nous intéressons davantage à la mentalité : la personne est-elle désireuse d’apprendre, a-t-elle les bonnes attitudes au travail, est-elle ambitieuse, … ? La formation a lieu sur le terrain où nous la mettons en relation avec un collègue expérimenté. Nous essayons également de maintenir les lignes de communication entre les travailleurs sur le terrain et la direction aussi courtes que possible afin qu’ils puissent nous faire part de leurs doléances. »
« Comme tout le monde, nous avons été confrontés à des hausses de prix et à des délais de livraison trop longs. Ce n’est pas une partie de plaisir, mais tous les secteurs sont dans le même état. Les installateurs de sanitaires, les couvreurs et les peintres sont confrontés aux mêmes problèmes. Comme la problématique touche tout le monde, il y a une grande compréhension dans le secteur de la construction. Cela dit, nous faisons tout notre possible pour minimiser le fardeau pour les clients. Par exemple, nous avons actuellement un énorme stock d'échelles à câbles. Cela représente évidemment un capital que l’on ne peut pas utiliser pour d’autres investissements, mais cela nous donne une plus grande certitude de pouvoir tenir nos promesses. Cette certitude est aussi la raison pour laquelle nous préférons garder certaines choses en interne. Par exemple, nous achetons nos tables élévatrices à ciseaux et nos nacelles élévatrices plutôt que de les louer afin de rester indépendant par rapport à l’entreprise de location. Il en va de même pour la construction de panneaux de commande, une activité qui est souvent
sous-traitée. Nous choisissons délibérément de travailler comme cela afin de pouvoir réagir rapidement en cas de besoin. »
« Nos investissements continus montrent clairement que nous brûlons d’ambition. Nous aimons notre travail, nos collaborateurs viennent travailler avec plaisir et l’ambiance est bonne. En outre, nous sommes dans un flux positif grâce aux projets qui entrent régulièrement. Le fondateur Geert Steen est bien avancé dans la cinquantaine mais il ne pense pas un seul instant à sa pension. Pourquoi arrêter de faire quelque chose que l’on a créé et que l’on aime ? Personnellement, j’espère que nous pourrons atteindre progressivement les 40 collaborateurs fixes et que nous pourrons continuer à étendre notre portefeuille de projets afin que celui de WDP Barry Callebaut devienne la norme. Continuer à fournir de la qualité est une condition absolue, nous ne nous contentons pas de moins. »
www.elektriciteit-steen.be
Automatisation sur base-PC : La solution pour les applications intralogistiques de toute taille Intégration et synchronisation de toutes les fonctions de commande sur une seule plateforme matérielle et logicielle Interfaces ouvertes pour une flexibilité maximale dans la conception du système et une connectivité facile en amont/aval
Des choix de systèmes d’exploitation flexibles avec des fonctions évolutives sur des processeurs multi-cœurs
Architecture système qui protège contre l’obsolescence et la réingénierie
Bus de terrain EtherCAT – temps réel pour une communication ultra-rapide entre les process
Outils intégrés d’analyse et de contrôle temps réel offrent des options de maintenance prédictive pour un temps de fonctionnement maximal
Beckhoff a développé le TwinCAT Chat Client pour l'environnement d'ingénierie TwinCAT XAE.
Cela permet d'utiliser de grands modèles de langage (LLM), tels que ChatGPT d'OpenAI, de manière pratique dans le cadre du développement d'un projet TwinCAT, afin d'accroître la productivité de la programmation des commandes. Cela offre également un potentiel d'optimisation pour l'assistance directe.
Les grands modèles de langue sont créés sur la base d'un réseau neuronal et formés d'un grand nombre de textes. Les LLM se sont largement répandus ces dernières années et sont utilisés pour toute une série de tâches, notamment comme base pour les chatbots ou les outils de traduction de langues.
Le TwinCAT Chat Client permet à l'ingénierie assistée par l'IA d'automatiser des tâches telles que la création ou l'ajout
d'un code de bloc de fonction, voire l'optimisation, la documentation et la restructuration (refacturation) du code.
Implémenté dans TwinCAT XAE, ce client se connecte au nuage hôte du LLM respectif (par exemple, Microsoft AzureTM dans le cas de ChatGPT), fournit une interface utilisateur et assure la communication avec l'environnement de développement PLC via l'interface d'automatisation.
Cela est disponible via une fenêtre de chat correspondante dans Visual Studio, dans laquelle la fonctionnalité LLM a été optimisée spécialement pour les utilisateurs de TwinCAT 3, c'est-à-dire qu'elle a été largement complétée par des contenus spécifiques à TwinCAT.
www.beckhoff.com/twincat-chat
Il y a quelques années, vous avez pu lire dans le numéro 218 d’Automation Magazine l’histoire de ValCUN, cette startup prometteuse dans le secteur de l’impression 3D. A l’époque, l’entreprise se focalisait sur une technologie innovante d’impression 3D métal. Elle est aujourd’hui au point et l’entreprise gantoise veut désormais
Jonas Galle, co-fondateur et CEO : « Lors de la publication du premier article fin 2019, nous avions prévu de lancer notre premier système d’impression en 2021. Cependant, nous avons dû surmonter pas mal d’obstacles techniques car l’impression 3D est bien plus qu’une superposition de couches. »
Établie à Oostakker (Gand), l’entreprise a développé une technologie de fabrication additive métallique révolutionnaire et annonçait début mai au salon RAPID + TCT 2023 à Chicago que les clients peuvent passer des précommandes pour son imprimante Minerva ValCUN tant attendue.
Introduction de la technologie MMD révolutionnaire
Exploitant toute la puissance de sa technologie de dépôt de métal en fusion (MMD), Jonas Galle affirme que l’imprimante Minerva va révolutionner le marché de la fabrication additive métallique (FAM) en permettant une production efficiente et rentable de pièces à la demande. Pour ce faire, ValCUN se consacre dans un premier temps aux alliages en aluminium. L’imprimante est conçue pour les environnements de production et l’entreprise est convaincue que son approche va redéfinir l’avenir de la fabrication additive métallique.
Dans le monde agité d’aujourd’hui, pouvoir produire rapidement des pièces à la demande offre une opportunité unique de transformer la chaînes d’approvisionnement et la logistique. La fabrication additive métallique a un énorme
potentiel pour perturber les processus de production traditionnels en permettant une production locale en interne et une plus grande liberté de conception. Les technologies existantes de fabrication additive métallique ont été confrontées à des défis importants comme des risques de sécurité, un post-traitement à forte intensité de main d’œuvre et des coûts d’investissement et d’exploitation exorbitants. Des obstacles qui ont freiné une adoption plus large.
La technologie MMD brevetée de ValCUN s’attaque aux limites des méthodes conventionnelles en utilisant un fil comme matière première et un dépôt continu de métal en fusion. Cette approche innovante ouvre la voie à une imprimante déployable, sûre et conviviale qui produit des pièces métalliques de forme réticulaire. En éliminant les obstacles associés aux techniques de fabrication additive métallique, ValCUN propose aux utilisateurs de l’imprimante Minerva une expérience d’impression 3D transparente et efficace. Des armatures d’éclairage sont par exemple déjà entièrement imprimés sur mesure pour les clients.
Soutien de l’Agence spatiale européenne (ESA) « Nous sommes ravis d’annoncer le début des précommandes de notre imprimante 3D métal », déclare Jonas Galle. « Les clients ont souligné le besoin d’une solution conviviale et déployable qui réduit les temps de post-traitement et de fabrication tout en restant rentable. Avec notre technologie
MMD, nous proposons précisément cela et nous sommes impatients d’aider nos clients à maximiser leur utilisation de la fabrication additive métallique. »
Soutenue par des investisseurs privés et financée par l’Agence spatiale européenne (ESA), l’Union européenne et le gouvernement flamand, ValCUN a déjà attiré l’attention de l’industrie. L’entreprise a reçu plusieurs lettres d’intention d’instituts de production et de recherche en Europe et au-delà, renforçant ainsi sa position sur le marché.
« Notre imprimante Minerva est sur le point de créer un impact substantiel sur le marché et de répondre aux besoins des universités, des instituts de recherche et des entreprises axées sur l’innovation. Focalisée sur l’aluminium et ses alliages à haute résistance, l’imprimante va permettre à ces organisations d’exploiter de nouvelles opportunités dans le
domaine de la fabrication additive, révolutionnant ainsi le marché de l’aluminium industriel », affirme l’entreprise avec optimisme.
Piet D'Haeyer, CEO de Hogedrukgieterij Pedeo à Oudenaarde et vétéran du moulage de l’aluminium, est enthousiasmé par la technologie innovante de ValCUN : « Je suis la technologie d’impression 3D de l’aluminium depuis plus de 20 ans et avec la méthode de ValCUN, je suis convaincu pour la première fois que cette technologie d’impression 3D va perturber le marché de l’aluminium industriel. »
www.pedeo.be
www.smc.be
www.valcun.be
Connectée Connectivité simple et rapide via Multipôle, EtherNet/IP, PROFINET, EtherCAT et IO-Link
En savoir plus norgren.com
Économies d’énergie
Bobines de faible puissance (0,4w de consommation) avec indicateurs LED
La flexibilité et la modularité ont atteint de nouveaux niveaux avec la gamme d’îlot de distribution VR de chez Norgren.
Une conception simple de type embase enfichable permet de remplacer facilement les distributeurs pour une installation et une maintenance aisée. L’extension simple “plug and play” de la taille et des fonctionnalités de votre îlot de distribution permet de répondre aux exigences changeantes de votre application. Disponible en deux tailles de corps - 10mm et 15mm, la série VR10/15 peut être utilisée sur un large éventail de marchés de l’automatisation industrielle.
Modulaire
Un système modulaire offrant un large éventail de possibilités de configuration
Facile à configurer Configurateur en ligne BEST IN CLASS
Installation facile Aucune restriction dans l’installation car les connecteurs peuvent être horizontaux ou verticaux. L’îlot de distribution peut être monté directement ou monté sur un rail DIN.
Quelle est la personne, l’organisation ou l’entreprise qui succèdera à Lieven Scheire, Jasna Rokegem, Luc Van Thillo et le Solar Team? Le journaliste scientifique populaire, la techdesigner, l’entrepreneur de Robotland et les KU Leuven étudiants étaient les gagnants en 2019, 2020, 2021 et 2022 de l’Automation Magazine Award.
Vous êtes-vous – ou votre organisation, institution ou entreprise – distingué récemment dans le domaine de l’hydraulique, de la pneumatique, des techniques d’entraînement et/ou de l’automatisation industrielle ? Notre magazine recherche le lauréat du concours Automation Magazine Award 2023.
L’asbl InduMotion est la fédération professionnelle des entreprises spécialisées dans l’automatisation industrielle et les techniques d’entraînement (électrique, hydraulique, mécanique et pneumatique) qui, en tant que producteur, importateur officiel ou distributeur, sont actives sur le marché belge. InduMotion est aussi l’éditeur d’Automation Magazine et l’organisateur du concours annuel Automation Magazine Award.
Vous pouvez participer à l’édition 2023 du concours Automation Magazine Award en vous inscrivant par e-mail. En plus d'un trophée robot original, le gagnant reçoit un dîner pour deux dans un restaurant étoilé, transport compris. Si le prix est décerné à une équipe, une organisation ou une entreprise, il s'agit d'un prix en espèces d'une valeur de 500 euros. Le comité de rédaction de la revue sélectionnera le
gagnant. La remise du prix aura lieu de la journée annuelle Automation Magazine Day, un événement exclusif réservé aux membres d’InduMotion asbl.
Posez votre candidature au concours Automation Magazine Award et envoyez votre mail à gerda.vankeer@indumotion. be avant le 1er août 2023. Aucune autre formalité n’est exigée. En 2022, l'équipe Agoria (aujourd'hui Innoptus) Solar Team a remporté le prix Automation Magazine.
L'Innoptus Solar Team travaille actuellement à la construction de la dixième voiture solaire belge. Dans les mois à venir, ces (anciens) étudiants de la KU Leuven travailleront dans le hall de production d'Indupol International à Arendonk en Campine. Ensuite, la voiture solaire sera testée de manière approfondie afin qu'elle soit complètement prête pour le championnat du monde en Australie en octobre.
En septembre, la Solar Team se rendra à Darwin, où elle poursuivra ses préparatifs pour le Bridgestone World Solar Challenge, qui se déroulera du 20 au 27 octobre 2023. La dernière édition du championnat du monde date de 2019, lorsque l'équipe belge pris la première place. Avec leur toute nouvelle voiture solaire, ils doivent parcourir 3 021 km à travers l'Outback australien dans l'espoir d'être à nouveau les premiers à arriver à Adélaïde.
www.indumotion.be www.solarteam.be
En avril, on constate peu d'évolution des indicateurs avancés de la conjoncture. À quelques exceptions près, les situations sont restées comparables à celles de mars, tant au niveau global que sectoriel.
En avril, le baromètre BNB pour les secteurs manufacturiers de l’industrie technologique a peu évolué. Le très faible mouvement à la baisse ne l’éloigne pas sensiblement de la moyenne de long terme. La conjoncture de nos secteurs reste évaluée comme modérément défavorable.
Les 4 indicateurs individuels qui composent le baromètre ont également peu évolué au cours du mois.
Un mouvement le plus marqué caractérise toutefois l’appréciation des stocks de produits finis. La courbe de l’indicateur s’est encore redressée. Elle est à un niveau élevé au regard des dernières années. Cela signifie que de plus en plus d’entreprises considèrent leur stocks comme trop élevés et révèle des difficultés grandissantes à écouler la production.
Les prévisions de la demande ont rebondi pour retrouver leur niveau de février. La tendance défavorable entamée mi2021 s’est interrompue depuis le début de l’année.
En revanche, l’indicateur des perspectives d’emploi pour les trois prochains mois s’est dégradé. Il s’agit de son premier repli depuis le milieu de l’année passée. La courbe brute reste au-dessus de sa moyenne de long terme.
Enfin, l’appréciation du carnet de commandes est à nouveau stable, quelques points au-dessus de la moyenne de long terme. A l’exception de novembre 2022, cet indicateur est au même niveau depuis août de l’année passée. L’interprétation de cette situation reste liée à l’importance des pénuries de personnel et de composants/matières premières qui empêchent la pleine utilisation des capacités de production (toujours à moins de 80%). Le niveau jugé élevé du carnet de commandes apparait ainsi toujours comme un reflet de retard dans l’exécution.
Au niveau sectoriel, seules les évolutions, positives, des baromètres de la mécanique et des produits métalliques sont plus marquées en avril. Pour la mécanique, c’est une confirmation de la hausse de mars et du retour à une conjoncture favorable. Pour les produits métalliques, le baromètre reste irrégulier mais avec une évaluation toujours en-dessous de la moyenne de long terme.
Ailleurs, seul l’IT-manufacturing confirme une conjoncture porteuse. Pour les autres secteurs, les baromètres sont proches de la moyenne de long terme (électro, auto, IT-services) ou plus nettement en retrait (non-ferreux et plastiques & caoutchouc).
www.agoria.be
Flexiv, le fabricant sino-américain de robots, a présenté dernièrement un système de massage entièrement automatisé. L’entreprise espère à l’avenir rendre les massages plus rentables et disponibles à la demande dans les salles de sport, les cliniques de bien-être et les spas.
Ce leader mondial spécialisé dans les solutions robotisées universelles et dont le laboratoire R&D est basé à Santa Clara en Californie a développé une application de massage entièrement automatisée pour son robot Rizon 4. Alimenté par une intelligence artificielle, une vision par ordinateur et un retour de force, le robot effectue un massage qui, selon l’entreprise, équivaut aux gestes d’un masseur humain.
Capable de cibler des zones spécifiques du dos ou des zones plus larges, l’outil souple en silicone du robot peut imiter avec précision la course de glissement et la pression profonde couramment utilisée dans le Tui Na, ou le massage chinois des tissus profonds.
Grâce à une sensibilité de force de classe mondiale de 0,03 Newton, l’intégration de la vision par ordinateur en 3D et une propre intelligence artificielle, le système de Flexiv s’adapte automatiquement afin de toujours offrir une expérience de massage optimale. En permettant au robot de ‘sentir’ son environnement par le toucher et la vue, l’application est absolument sûre et elle peut proposer des massages sur mesure à des personnes petites ou grandes, sveltes ou bien portantes.
D’après Flexiv, ces massages seront toujours de la plus haute qualité car le robot est infatigable, il n’est jamais distrait et
ne se blesse pas. « Cela garantit de la cohérence et élimine la variabilité des compétences que l’on rencontre souvent chez les masseurs humains », souligne le fabricant.
Yunfan Gao, directeur marketing chez Flexiv : « Nous pensons qu’à l’avenir, la robotique fera partie intégrante de notre vie quotidienne et démocratisera l’accès à des services souvent inabordables à l’heure actuelle. J’espère qu’un jour notre robot masseur sera présent dans chaque clinique, spa, salle de sport et club de la santé pour offrir une alternative efficiente et moins chère aux massages humains traditionnels. »
« Chez Flexiv, nous visons à généraliser le massage robotisé en réduisant les coûts tout en augmentant la disponibilité. Les gens n’hésitent pas à acheter de la nourriture ou des boissons dans un distributeur automatique, nous espérons qu’ils auront le même réflexe dans l’acquisition d’un robot masseur. »
Flexiv est un pionnier dans l’implémentation de la robotique dans de nombreuses industries et développe en permanence des nouvelles manières de mettre l’automatisation au service de l’humanité. L’entreprise se consacre au développement et à la fabrication de robots adaptatifs, intégrant des technologies de contrôle de la force industrielle, de vision par ordinateur et d’intelligence artificielle. Elle fournit des solutions et des services innovants prêts à l’emploi fondés sur ses systèmes robotiques à des clients de diverses industries. Fondée en 2016, Flexiv possède des bureaux dans la Silicon Valley, à Shanghai, Pékin, Foshan, Taiwan et Singapour.
www.flexiv.com
La technologie AP de Festo CPX-AP
Grâce à cette nouvelle technologie de communication, vous vous connectez à un automate de votre choix et vous pilotez jusqu’à 79 appareils avec 1 seul nœud de bus de terrain. Les avantages d’une architecture modulaire et décentralisée sont ainsi combinées de manière flexible sans modules d’interface supplémentaires coûteux.
Servodrive multi-protocole CMMT-AS-MP
Passez à la dernière génération de servo drives sans risque ni complexité. Ce servodrive multiprotocole peut communiquer avec votre PLC via Profinet, EtherCat, EthernetIP et Modbus et supporte les profils de mouvement et d’entraînement Profidrive et CiA402.
Servodrive multi-protocole CMMT-AS-MP
L’année dernière, 1 pme sur 3 a proposé des jobs d’étudiants d’après le sondage réalisé par le groupe de services HR Liantis auprès de plus de 30.000 employeurs. Le job de vacances est souvent un tremplin vers un plus. C’est ce que montre l’histoire de Ruben Cams qui est entré comme étudiant chez Vansichen Linear Technology à Hasselt et qui bénéficie aujourd’hui d’un contrat fixe.
Le nombre de jobs d’étudiants par entreprise continue d’augmenter, fait savoir Liantis. Rien d’illogique à cela vu la pénurie sur le marché du travail et les nombreuses entreprises qui recherchent du personnel qualifié sans en trouver. Elles se tournent alors vers les étudiants et cela offre plusieurs avantages. Les étudiants sont déployés de manière flexible et l’employeur perçoit après un temps à qui il a affaire. C’est la ‘période d’essai’ idéale qui permet ensuite de proposer un travail fixe à l’étudiant fraîchement diplômé et de le lier à l’entreprise.
Autre évolution: le gouvernement a augmenté le nombre d’heures que les étudiants peuvent prester en bénéficiant de cotisations réduites à 600 heures par an (475 heures en 2022). Le nombre d’entreprises faisant appel aux étudiants augmente d’année en année. En 2019, elles étaient 30,7 pourcents contre 32,6 pourcents l’année dernière. En moyenne, cela concerne 5,7 jobs d’étudiants par employeur contre 4,7 en 2021. Autre fait marquant : le job n’est plus exclusivement réalisé l’été mais toute l’année. Le terme ‘vacances’ n’est donc plus totalement approprié.
Ruben Cams est entré chez Vansichen en novembre 2020 pour un job d’étudiant à temps partiel. Il suivait des études d’ingénieur industriel en Electromécanique, spécialisation Conception & Production. « J’étais en avant-dernière année et bien que j’habite à Hasselt pas très loin de Vansichen, je ne connaissais pas l’entreprise. Une offre d’emploi avait attiré mon attention mais il s’agissait d’un travail à plein temps comme ingénieur et je ne remplissais pas toutes les conditions pour solliciter. Mais j’ai quand même eu un entretien qui a porté ses fruits. J’ai travaillé pendant deux années très enrichissantes en tant qu’étudiant et j’ai même finalisé ma thèse chez Vansichen. Une situation win-win pour les deux parties : l’entreprise a trouvé le profil qu’elle recherchait et j’avais un job financièrement intéressant. »
Fin avril 2022, Ruben signait son contrat pour un travail à temps plein à partir du 1er septembre 2022 en tant que Component Engineer. Il fait aujourd’hui le bilan : « Ce qui me frappe chez Vansichen, c’est que tout le monde, même moi quand j’étais étudiant, se voit immédiatement confier des responsabilités. Pour les jeunes, ce n’est pas évident de bénéficier d’une telle autonomie dès le départ et cela génère
de la confiance. L’équipe se compose de jeunes motivés dont la plupart ont déjà 10 ans d’expérience en technologie linéaire. »
« Mon travail comporte deux volets : il y a le volet ingénieur et le volet commercial via lequel j’ai énormément de contacts avec les clients. Cette combinaison me plaît beaucoup. En tant que Component Engineer, je conseille les clients et je recherche avec eux la/les meilleure(s) solution(s). Un client a besoin d’un mouvement d’un point A vers un point B, avec une force et une vitesse spécifiques. Nous recherchons alors les guidages linéaires les plus appropriés. Nous travaillons avec plusieurs fournisseurs et il y a énormément de composants. » « Vansichen propose également des produits de propre conception qui sont une extension de la gamme de marques que nous distribuons. En 1998, l’entreprise s’est lancée dans la conception des septièmes axes et l’offre standard est aujourd’hui étendue à des solutions sur mesure pour les rails de robot. J’oriente les clients dans la bonne direction et je tire une grande satisfaction de voir comment les projets sont ensuite intégrés. »
Dans les années à venir, Ruben veut grandir avec l’entreprise. « Beaucoup de choses se sont passées au cours des cinq dernières années chez Vansichen. Nous allons bientôt déménager vers un nouveau bâtiment. En Allemagne, le collègue sectoriel SimKon a été repris et nous voulons également le développer. Il y a vraiment une dynamique et de nombreux et beaux défis à relever. Je ne me lasse pas du monde fascinant de la technologie linéaire », conclut Ruben.
www.vansichen.be
ACADEMY : LE PARTENARIAT CONTINUE D’ŒUVRER
SORTANT DES TALENTS
Cette année, la Siemens Industry Academy, collaboration structurelle entre le monde des entreprises et le monde académique reliant les étudiants flamands en ingénierie et les acteurs industriels, souffle ses cinq bougies. À l’occasion de cet événement, les différents partenaires se sont réunis au centre de démo et d’innovation Log!Ville à Niel, pour revenir sur l’impact que le partenariat a déjà eu dans l’enseignement et sur le marché de l’emploi. Par ailleurs, on a débattu sur la manière dont l’Academy, en tant que pont unique entre l’enseignement et le terrain, peut continuer à contribuer à un nombre croissant d’élèves dans des formations STEM et dans la préparation des talents en ingénierie à une carrière prometteuse dans la technologie.
Depuis la création de la Siemens Industry Academy en 2019, l’initiative est devenue un écosystème structuré et mature, qui rassemble l’industrie et l’enseignement supérieur. Le réseau compte aujourd’hui plus de soixante partenaires industriels issus de domaines de spécialisation divers et variés.
Grâce à des collaborations avec la KU Leuven, l’UHasselt, l’UGent et l’Universiteit Antwerpen, et à l’aide des technologies Siemens les plus récentes, ces entreprises trouvent une connexion avec des talents en ingénierie, qui se préparent à leur tour à une carrière dans cet univers. Grâce aux partenariats avec le monde académique, 90 % des étudiants flamands en ingénierie industrielle peuvent aujourd’hui participer à la Siemens Industry Academy.
Flux entrant et sortant
En tant qu’initiateur de la Siemens Industry Academy, Siemens ouvre les yeux sur les défis actuels du marché, avec le recrutement difficile de jeunes talents et la diminution du nombre d’étudiants issus de l’enseignement lié aux STEM. Avec ses partenaires, Siemens veut mettre tout en œuvre avec SIA pour relever ces défis. Lors de l’événement on a donc beaucoup débattu sur la manière dont SIA peut contribuer à combler le fossé entre les formations et le marché de l’emploi, en plus des efforts qu’elle fournit déjà actuellement.
« D’une part, avec SIA, nous tentons de contribuer à la qualité de la formation et du flux sortant », témoigne Bart Demaegdt, Business Developer Digitalization chez Siemens. « C’est pourquoi SIA se concentre en premier lieu sur les étudiants de fin d’année et les projets sur lesquels ils travaillent dans le cadre de leur thèse de master. Dans ce contexte, ils expérimentent plus rapidement la pratique chez l’un de nos partenaires industriels et sont plus rapidement employables sur le marché de l’emploi dès la fin de leurs études. »
« D’autre part, nous voulons également augmenter l’afflux dans les formations STEM. Au plus tôt nous stimulons les jeunes, au mieux. Avec Siemens Little Innovators, Siemens sensibilise donc depuis onze ans les enfants de ses propres collaborateurs aux STEM et à une carrière dans la technologie. Le temps d’un après-midi, nous organisons, en collaboration avec l’UCLL, des ateliers sur différents thèmes en ligne avec l’ensemble de tâches d’un ingénieur. Nous voulons également introduire ce concept auprès de nos entreprises partenaires afin qu’elles puissent à leur tour inciter de jeunes talents à suivre les traces de leurs parents. »
Afin de mieux préparer les ingénieurs de demain à leur carrière, Siemens mise aussi avec SIA de plus en plus sur le développement et l’élargissement des soft skills. Cet aspect a été mis en avant aujourd’hui à Log!Ville par un débat entre
différents représentants RH des partenaires professionnels, qui a approfondi le profil moderne de l’ingénieur et des compétences de demain.
« Les formations en ingénierie se concentrent toujours principalement sur les connaissances techniques, mais le contenu de la fonction a fortement évolué. Les tensions entre généralisation et spécialisation ne cessent de croître, tandis que les organisations deviennent de plus en plus minces et horizontales. Ainsi, les ingénieurs se mettent aujourd’hui plus que jamais à table avec le client. Il est tout aussi important d’affûter les aptitudes sociales et les soft skills telles que fournir du feed-back, déléguer, communiquer, etc., de même qu’accorder de l’attention à l’apprentissage tout au long de la vie sur le lieu de travail », explique Thierry Van Eeckhout, Vice President Sales de Siemens Digital Industries.
Impact positif
« L’une des priorités de Siemens est de créer de l’impact sur nos clients, nos collaborateurs et la société, via la technologie et l’innovation. Une rétrospective de ces cinq dernières années nous apprend que nous y sommes parvenus avec notre Academy. Jusqu'à présent, 113 étudiants ont travaillé sur 93 projets auprès de 50 entreprises, notamment en vue de la numérisation, de la gestion de l'énergie ou de la durabilité. Nous voulons rendre la technologie accessible et proposons donc à nos partenaires du matériel et des logiciels qui sont déterminants sur le terrain aujourd’hui et demain. De cette manière, nous avons également un impact sur le programme de nos partenaires académiques. Nous remarquons que les portefeuilles des universités sont systématiquement élargis en accordant de l’attention aux nouvelles technologies ou tendances, comme le digital twinning, une technologie précieuse sur laquelle nous misons fortement avec Siemens », conclut Thierry Van Eeckhout.
www.siemens.be
InduMotion a invité la scientifique Hetty Helsmoortel à prendre la parole lors du petit-déjeuner annuel des membres de l’organisation professionnelle. Sa présentation portait sur CRISPR, une technique révolutionnaire permettant de modifier rapidement et à moindre coût l’ADN de n’importe quel organisme.
Vous, votre voisin, votre mère, tout le monde doit comprendre la méthode CRISPR, explique Hetty Helsmoortel dans son livre ‘De geknipte genen’. Le génie génétique est en train de remodeler notre alimentation et notre corps. Cela n’arrive pas tous les jours qu’une découverte bouleverse la société. Auparavant, il y a eu la maîtrise du feu ou les débuts de l’agriculture, plus récemment la voiture ou internet. Aujourd’hui, la méthode CRISPR est l’invention du siècle. Vous ne le saviez peut-être pas, jusqu’à aujourd’hui.
Qu’est-ce que la méthode CRISPR ? La réponse courte : une technique révolutionnaire permettant de modifier l’ADN de n’importe quel organisme. Les membres d’InduMotion ont pu entendre une réponse plus détaillée le 15 mars lors de la conférence donnée par Hetty Helsmoortel.
Dans un style limpide et convaincant, Hetty a d’abord rafraîchi les connaissances préalables des participants sur l’ADN, avec ce qu’il faut savoir pour comprendre la méthode. Elle a ensuite détaillé ce qui est scientifiquement possible et ce qui existe déjà. Convaincue qu’il faut comprendre la méthode CRISPR, elle rend le sujet accessible à tous.
Pourquoi devons-nous savoir cela ? Parce que la méthode CRISPR offre de merveilleuses opportunités mais il y a des
dangers et des dilemmes éthiques. À l’heure où la modification génétique humaine devient possible, Hetty pense qu’il est grand temps de se poser des questions.
Des bébés qui ne peuvent plus contracter le VIH ? Une nouvelle thérapie contre le cancer ? Et si l’intelligence ou l’orientation étaient génétiquement influencées ? Que faire de cette technologie ? Les personnes présentes à la conférence ont pu répondre à ces questions de manière anonyme via un vote numérique. Les réponses étaient déconcertantes et ont suscité davantage de questions et de discussions.
Hetty Helsmoortel est biologiste moléculaire et docteur en sciences de la santé. Aujourd’hui, en tant qu’observatrice scientifique, elle inspire le monde par sa passion pour les sciences. Elle participe à des spectacles, écrit des livres, réalise des podcasts, fait de la radio et de la télévision pour parler des sciences et des technologies. Elle est également directrice artistique du Nerdland Festival. Lors du petit-déjeuner, les membres d’InduMotion ont été sensibilisés par sa mission : expliquer les sciences de manière claire et transparente au plus grand nombre et de la manière la plus variée possible.
CRISPR signifie Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats ou en français Courtes répétitions en palindrome regroupées et régulièrement espacées. Cette méthode fonctionne au niveau microscopique et utilise une sorte de modèle pour repérer un fragment spécifique d’ADN dans une cellule. Le système CRISPR-Cas supprime, remplace ou insère un fragment d’ADN, qui peut également être utilisé pour adapter une caractéristique particulière d’un organisme.
Le traitement des gènes via CRISPR est donc une technique de manipulation génétique en biologie moléculaire qui peut modifier le génome d’organismes vivants. Elle est fondée sur une version simplifiée du système de défense antivirale bactérien Cas9.
En délivrant le complexe nucléase Cas9 avec un guide synthétique ARN dans une cellule, le génome de la cellule peut être coupé à l’emplacement souhaité, permettant la suppression de gènes existants ou l’ajout de nouveaux. Il s’agit d’une technique très importante parce qu’elle est précise, bon marché et facile à mettre en œuvre. Elle peut être utilisée dans le développement de nouveaux
médicaments, de produits agricoles et d’organismes génétiquement modifiés ou comme moyen de lutte pour les agents pathogènes et les parasites.
Les maladies génétiques héréditaires et les maladies résultant de mutations somatiques, comme le cancer, peuvent être traitées avec cette méthode. La nucléase Cas9 agit comme un ciseau génétique, ouvrant les brins d’ADN pour introduire la modification de deux manières. Il est possible de réparer les dommages causés à l’ADN. Cependant, la perspective d’utiliser la méthode CRISPR pour ‘améliorer’ les embryons humains suscite la controverse.
L’observatrice scientifique Hetty Helsmoortel (33) est une femme en mission. Biologiste moléculaire, elle a été chercheuse en cancérologie à l’Université de Gand pendant huit ans. Aujourd’hui, elle veut inspirer le monde et partager sa passion pour les sciences, de la manière la plus diverse qui soit.
Elle travaille avec Lieven Scheire pour le Podcast Nerdland et ils sont les fondateurs du Nerdland Festival, le plus grand festival scientifique de Belgique en plein air. Le duo vient d’annoncer une nouvelle édition qui aura lieu pendant les vacances de Noël. Le 27 décembre 2023, tout le monde à partir de 8 ans sera le bienvenu à ‘Nerdland voor Kleine Nerds’ au Lotto Arena (Anvers).
Ce show familial est dédié aux sciences, aux expériences et il accueillera des invités spéciaux. Ceux qui n’aiment pas les sciences n’ont peut-être jamais été servis de manière appétissante. C’est exactement l’objectif de ce show familial : faire découvrir l’univers merveilleux des sciences et de la technologie avec Lieven et Hetty. Vous voyagerez dans le temps et dans l’espace, parmi d’infimes particules et les immenses galaxies.
Le show proposera des expériences spectaculaires, des nombreux moments waouh et des invités spéciaux. Qui sait, peut-être que Lieven et Hetty trouveront le prochain Einstein, Hawking ou Tesla dans la salle. Les tickets pour cet événement sont déjà disponibles.
www.hettyhelsmoortel.be www.nerdland.be
La connectivité du distributeur au cloud : la CPX-AP-A technologie de Festo permet la connectivité à tous les grands réseaux et équipements.
Via ce système, les utilisateurs peuvent utiliser les mêmes blocs numériques et analogiques, les mêmes maîtres IO-Link et les mêmes terminaux de distributeurs, quel que soit le réseau industriel choisi. L’utilisateur ne sélectionne qu’un nœud de réseau de bus requis et peut ensuite connecter jusqu’à 80 modules d’E/S différents tout en maintenant un débit de données de 200 MBaud en temps réel.
La transition vers la numérisation ne s’arrête pas aux systèmes d’E/S ! Le nouveau système modulaire CPX-AP-A est le second produit doté de la technologie de communication AP à être lancé sur le marché, à côté du système décentralisé CPXAP-I. Après 20 ans de succès, le système CPX de Festo est remplacé par le nouveau système CPX-AP-A plus puissant et nettement plus flexible. En intégrant la nouvelle technologie de communication AP dans notre terminaux de distributeurs comme le VTSA, l’encombrement utile est réduit par rapport aux système modulaire CPX Classic et vous bénéficiez d’une communication en temps réel et de nombreux autres avantages jusqu’au cloud.
Une nouvelle norme est établie : cette nouvelle technologie vous offre la plus grande flexibilité pour les E/S déportées et les terminaux de distributeurs grâce à la combinaison de nos terminaux centralisés (AP-A) et nos systèmes d’E/S déportées décentralisés (AP-I) sur la même technologie dorsale.
www.festo.be
La série AZ d’Oriental Motor est améliorée et bénéficie d’un connecteur à clipser, verrouillable et IP66. Une nouvelle connexion pratique, rapide et plus fiable pour connecter moteur et driver.
Les avantages qu’offrent les moteurs pas à pas AZ sont éprouvés de nos clients. Néanmoins, quelques nouvelles fonctionnalités ont été ajoutées. Le nouveau connecteur pour les tailles 42 mm et 60 mm offre les avantages suivants :
• Installation plus rapide et facile grâce au clip-on.
• Connecteur verrouillable et IP66 côté moteur.
• Trois directions pour la prise de câble possibles.
• Un seul et même câble pour l’alimentation, signal, frein et terre.
• La longueur du câble entre le moteur et le driver jusqu’à 10 mètres
Ce connecteur est utilisé depuis un certain temps déjà pour les BMU et BLE2 Brushless DC d’Oriental Motor et il est désormais disponible pour les moteurs pas à pas AZ avec ou sans frein électromagnétique et pour la taille 42mm et 60mm.
La longueur du câble entre le moteur et le driver peut atteindre 10 mètres. La communication par bus via PROFINET, ETHERCAT ou Ethernet/IP est désormais également disponible pour la version AZ ce qui garantit une intégration dans votre système existant.
www.actintime.be
La section Factory Automation de Yamaha Robotics présentera de nouveaux robots et applications à l’occasion du salon Automatica 2023, organisé du 27 au 30 juin à Munich (stand 314 hall B5), afin de mettre en avant la flexibilité, la productivité et la qualité supérieures de ses produits en matière de production de batteries automobiles et autres processus industriels.
Les robots SCARA seront mis à l’honneur avec l’YK1200X, doté d’une grande précision, avec une longueur de bras allant jusqu’à 1 200 mm et une charge utile maximale de 50 kg. Les visiteurs pourront voir l’YK1200X en action dans le cadre d’une application codéveloppée avec l’intégrateur systèmes JP Industrieanlagen, où il manipulera des cellules prismatiques pour les véhicules électriques.
« Cette démonstration montre aux fabricants de batteries comment augmenter leur rendement, leur rentabilité et la qualité de leur production », commente Jumpei Ninomiya, directeur des ventes de la Section FA de Yamaha en Europe. « Notre solution tombe à point nommé pour ce marché où les échéances des nouvelles normes automobiles se rapprochent ».
Deux démonstrations comprenant les modules linéaires LCMR200 montreront la possibilité de déplacer simultanément des pièces dans les directions x, y et z, vers l’avant et vers l’arrière, en programmant électroniquement la vitesse, l’accélération et les positions d’arrêt. Ce système de transport particulièrement flexible permet de surmonter les contraintes d’espace, de gagner en agilité et de faire évoluer et adapter rapidement la production au sein d’une usine.
Par ailleurs, Yamaha lèvera le voile sur son dernier cobot lors d’une présentation qui ne manquera pas de susciter l’intérêt des visiteurs, en leur offrant un chocolat d’une marque bien connue. Enfin, les visiteurs pourront découvrir le dernier logiciel graphique RCX-Studio destiné à la programmation de systèmes à un ou plusieurs robots.
www.yamaha-motor-robotics.eu
Vansichen Linear Technology et SimKon by Vansichen ont récemment ajouté des positionneurs à leur gamme de produits.
Ces positionneurs vienne étoffer la gamme déjà étendue d’axes de transfert de robots. Cette gamme de positionneurs permet en outre de trouver des solutions individuelles pour des projets devant répondre à des critères particuliers : pièces à usiner lourdes, vitesses de rotation élevées, précisions de positionnement élevées ou environnements très poussiéreux. Les positionneurs se caractérisent par leur conception économique, une automatisation efficace et une qualité de produit optimale. Tous nos produits sont fournis avec une documentation conforme à la norme CE. Sur demande, vous pouvez recevoir des plans en format 2D et 3D, ainsi que toutes les descriptions et les programmes de maintenance. Outre un montage professionnel sur site et un service complet, nous offrons également la possibilité de démarrer votre système chez nous. Les positionneurs Vansichen utilisent des servomoteurs commandés directement par le contrôleur. Tous les positionneurs peuvent être combinés avec nos axes de transfert de robot.
www.vansichen.be
Le gaspillage d'énergie dans les usines de production et de traitement est largement dû à des facteurs tels qu'une mauvaise surveillance de la consommation, des fuites non détectées et des processus qui ne sont pas optimisés pour les temps de veille et d'arrêt. Cela peut entraîner non seulement des coûts plus élevés, mais aussi des problèmes inattendus dus à une planification et à des actions de maintenance sousoptimales.
Avec l'introduction de son système innovant de gestion de l'air de la série AMS20/30/40/60, SMC répond à la nécessité d'optimiser la consommation d'énergie et de réduire les émissions de CO2. Grâce à ce système révolutionnaire, les entreprises peuvent réduire leur consommation d'air comprimé jusqu'à 62 %.
Une technologie qui change la donne Grâce à l'interaction optimale entre le régulateur, le hub wireless et la vanne de mise à l’échappement, la série AMS20/30/40/60 permet aux entreprises de surveiller non seulement la consommation d'air comprimé, mais aussi la pression et la température de leurs conduites d'air comprimé. Cela permet de détecter les anomalies, d'éviter les gaspillages et de définir les paramètres de base des machines et des installations. L'AMS20/30/40/60 utilise des temps de réduction de pression et d'arrêt automatiques programmables, ce qui permet aux utilisateurs de réduire la consommation d'air comprimé et d'énergie. Il en résulte non seulement une amélioration de l'efficacité des processus, mais aussi une réduction significative des émissions de CO2 liées à la production d'air comprimé.
La série AMS collecte toutes ces données et leur analyse peut servir de base à la définition d'actions préventives et de tâches de maintenance. Les stratégies de maintenance prédictive et de surveillance conditionnelle peuvent bénéficier de l'AMS20/30/40/60, car la collecte des données permet de détecter les fuites et de créer une empreinte numérique des conditions de fonctionnement souhaitées. Le système surveille également l'état de l'équipement afin d'analyser les variations et de réduire ainsi les temps d'arrêt, les gaspillages et les actions correctives.
En utilisant une technologie sans fil innovante, facile à intégrer et éliminant le besoin de câbles de communication, la série AMS offre des avantages exceptionnels. Elle permet d'économiser du temps et de l'argent lors de l'installation et de la mise en service, et nécessite moins de câblage. Le système décentralisé est compatible avec OPC UA pour
Le système de gestion de l'air (série AMS20/30/40/60) de SMC est une solution durable qui réduit la consommation d'air comprimé jusqu'à 62 %.
une communication directe des données sans API, et est disponible avec des protocoles de communication série tels que Ethernet I/P, Profinet et Ethercat. Via IO-link, il est possible d'intégrer un autre capteur externe supplémentaire. Avec un seul AMS-hub, les clients peuvent connecter jusqu'à dix unités distantes sur une distance de communication maximale de 100 mètres.
La série AMS offre une solution durable aux entreprises utilisant de l'air comprimé, quel que soit leur secteur d'activité. Qu'il s'agisse de fabrication générale, d'automobile, d'ingénierie mécanique, d'électronique, d'emballage, de textile, d'alimentation, de sylviculture/papier ou de lifesciences, la série AMS offre une solution globale pour optimiser la consommation d'énergie et réduire les émissions de CO2. De plus, le système de gestion de l'air de SMC offre une excellente protection vis-à-vis de son environnement, avec un indice de protection IP65 ou IP67, selon le type de contrôleur.
www.smc.be
Ce 22 mars, Sirris, Agoria, POM West-Vlaanderen et PTI Kortrijk ont présenté en réalité virtuelle la House of Manufacturing et le Technicum à Courtrai. Lieu de rencontre de l’industrie manufacturière, la House of Manufacturing veut stimuler l’innovation technologique durable. Les entreprises pourront y trouver de l’inspiration, un soutien, des conseils, une mise en réseau et un développement de talents adaptés à leurs défis d’Industrie 4.0. Le Technicum attenant accueillera 600 élèves de l’enseignement secondaire technique et professionnel pour les préparer aux métiers de l’industrie manufacturière. L’ouverture de la House of Manufacturing est prévue en avril 2024. (www.sirris.be) Excellente édition de MACHINEERING 2023 à Brussels Expo. 6.552 professionnels ont rencontré les 115 exposants de MACHINEERING. Le secteur belge de l’usinage des métaux et les constructeurs de machines jouent clairement la carte de la vague du ‘reshoring, onshoring et nearshoring’ qui déferle en Europe. Les visiteurs provenaient principalement des secteurs de la production, l’assemblage, la construction, la distribution et la transformation, la construction de machines – systèmes de haute technologie et mécatronique – le prototypage et la conception de produits et le secteur automobile. 32% des visiteurs appartiennent à la direction générale ou sont propriétaires/administrateurs de leur entreprise. Ceux qui n’ont pas pu venir à Brussels Expo peuvent visiter la plateforme en ligne MACHINEERING DIGITAL et découvrir les technologies des exposants, les contacter et suivre ou revoir les Expert Classes ‘à la demande’. Il suffit de s’enregistrer sur www. machineering.eu via le bouton MACHINEERING DIGITAL. Notez déjà les prochains événements d’Industrialfair à Courtrai Xpo : Abiss le 5 octobre 2023, INDUMATION.BE le 31 janvier et 1 et 2 février 2024 et Design 2 Manufacturing les 27 et 28 mars 2024. (www. machineering.eu) En 2022, Bosch Rexroth a réalisé un chiffre d’affaires de 7 milliards d’euros, un record dans l’histoire de l’entreprise. Par rapport à l’année précédente (6,2 milliards d’euros), le chiffre d’affaires a augmenté de 14,1 pourcents. Fin 2022, Bosch Rexroth employait 32.100 collaborateurs dans le monde, soit une augmentation de 3 pourcents. La région de l’Amérique du Nord et du Sud a connu la plus forte augmentation (+ 34,8 pourcents) avec un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros. En Europe (hors Allemagne), le chiffre a augmenté de 16,5 pourcents à 2,4 milliards d’euros. En Allemagne, le chiffre d’affaires a augmenté de 11,3 pourcents à 1,4 milliard d’euros. La croissance la plus faible est enregistrée en Asie/Afrique/Australie avec un chiffre d’affaires de 1,8 milliards d’euros. La raison à cela est que le chiffre d’affaires en Chine, le plus grand marché de la région et l’un des plus importants pour Bosch Rexroth dans son ensemble, a chuté de plus de 9 pourcents suite à la pandémie de coronavirus. L’année dernière, Bosch Rexroth a cessé ses activités en Russie. Bosch Rexroth a reçu un total de commandes d’une valeur d’environ 7,3 milliards d’euros, soit 2,1 pourcents de moins que le record de l’année dernière. (www.boschrexroth.com) En lançant une ligne d’assemblage flambant neuve de camions électriques à Eindhoven, DAF vise le transport électrique de marchandises sur de courtes distances. Les modèles XD et XF Electric de DAF peuvent parcourir jusqu’à 500 kilomètres. L’élément innovant est que cette nouvelle génération peut recharger 80 pourcents de la batterie en 45 minutes. Un avantage car ces camions doivent faire en moyenne une recharge deux fois par jour. Mais DAF n’abandonne pas totalement le moteur à combustion. Un camion électrique coûte deux à trois fois plus cher qu’un modèle diesel. Le transporteur s’attend à ce que son camion puisse rouler 1,6 millions de kilomètres avant d’être amorti. DAF s’engage donc dans le développement de moteurs à l’hydrogène. Car outre le poids des batteries, il y a un problème d’infrastructure partout en Europe. Actuellement, on s’active à construire un réseau de bornes de recharge publiques. Les camions doivent pouvoir manœuvrer aux bornes. À l’usine d’Oevel, les camions électriques DAF sont équipés de cabines adaptées et notamment d’un nouveau type de tableau de bord. La production des cabines n’est pas en augmentation pour le moment car DAF n’en produit qu’un petit nombre (2 par jour) selon la demande du marché. (www.daf.be) Maintenance, M+R et Worksafe Flanders 2023 clôturent en hausse avec 5% de visiteurs en plus soit 5.398 personnes et 300 exposants. Il est frappant de constater à quel point ces trois salons se renforcent mutuellement. Les techniciens spécialisés dans la mesure et la régulation ont besoin d’EPI. Les conseillers en prévention sont responsables de la sécurité de l’équipe de maintenance. Et la maintenance prédictive est impensable sans instruments intelligents. Les pollinisations croisées ne manquent pas. Plusieurs Awards ont été décernés. À Maintenance, le jury composé de la fédération sectorielle BEMAS a choisi le Loctite Pulse de Henkel, une solution IIoT digitale qui contribue à la fiabilité d’un site. Le M+R Innovation award, décerné par l’association des ingénieurs ie-net, est allé au commutateur de terrain Ethernet-APL de Pepperl+Fuchs. Les prix du public sont allés respectivement à I-Care et Elscolab. Agristo a également été mis à l’honneur. Le spécialiste de la pomme de terre compte désormais dans ses rangs l’Equipe technique de l’Année. Le prix du public est allé à A&S pour la haute disponibilité de ses installations. (www.maintenance-expo.be)
Qui n’est jamais allé à Rock Werchter ? Le festival est organisé depuis 1975 par Hermand Schueremans et plusieurs festivals ont vu le jour depuis. Comment perçoit-on l’innovation dans le secteur du divertissement ?
« On dit parfois qu’en Belgique, le monde des spectacles et des festivals a changé sous l’influence de l’innovation dans d’autres secteurs. Je ne vais pas nier l’évidence, mais j’aimerais souligner que l’innovation n’est pas une voie à sens unique. Il n’est assurément pas vrai que nous n’adoptons que les innovations d’autres secteurs, cela fonctionne aussi dans l’autre sens. Il suffit de se référer aux innombrables entreprises créées dans le sillage de Rock Werchter. »
« Stageco est probablement le nom le plus connu et c’est aujourd’hui un leader mondial dans le domaine de la construction de scènes. Elle propose une technologie de pointe, tant sur le plan de l’ingénierie que de la logistique. D’autres secteurs se sont intéressés – et s’intéressent toujours – aux activités de l’entreprise. »
exemple, l’entreprise courtraisienne Geodynamics a testé avec succès un système de suivi et de localisation permettant aux collaborateurs de la Croix Rouge de consulter la position de chacun en temps réel. La sécurité fait donc également partie de l’expérience du festival. Et auparavant, nous étions un précurseur en proposant internet sur le site/champ du festival. De telles innovations naissent dans notre giron et trouvent ensuite leur voie dans d’autres applications. »
« C’est ce que j’entends par un écosystème qui s’autorenforce. Il s’agit avant tout d’un secteur composé souvent de personnes jeunes et créatives qui viennent du monde entier. Rassemblez-les et vous obtenez un modèle de collaboration très intéressant, innovant et inspirant. Si vous déplacez les balises, vous obtenez une pollinisation croisée entre des entreprises et cela conduit à plus d’innovation. À son tour, cela génère de l’enthousiasme envers ces entreprises. La dynamique perdure. »
« Je pourrais citer d’autres noms, comme le spécialiste de l’éclairage et du son EML, qui a ensuite trouvé refuge chez PRG, et The Power Shop, spécialisé dans les groupes électrogènes. En d’autres termes, un écosystème est créé. Là encore, ce phénomène est similaire à ce qu’il se passe dans d’autres secteurs. Quand l’automatisation et l’innovation sont appliqués dans l’industrie pour répondre aux demandes des clients, il n’en va pas autrement chez nous. La seule différence, c’est que chez nous, c’est d’abord l’expérience du public qui compte. »
« Nous nous sommes toujours efforcés d’être à la pointe de l’innovation. Cela se reflète dans des changements évidents comme le passage d’un festival d’un jour à une expérience de plusieurs jours, mais aussi dans des choses moins visibles. Par
Herman Schueremans est l’un des fondateurs du double festival Torhout-Werchter et Rock Werchter. Il est aujourd’hui promoteur de concerts pour le groupe Live Nation. Il a également été actif au sein de l’Open Vld en tant que député flamand de 2004 à fin 2012.
« Nous nous sommes toujours efforcés d’être à la pointe de l’innovation. »
Régulateur de mise en veille commutation entre pression de fonctionnement et pression de veille
À combiner avec les systèmes sans fil SMC
Air Management Hub détection du débit, de la pression et de la température. Fonction de commutation
Électrodistributeur de coupure à purge de pression résiduelle. Commutation entre alimentation en air secondaire ou échappement (fermeture).
SMC présente son système innovant de gestion de l’air de la série AMS20/30/40/60 qui permet aux entreprises d’économiser de l’énergie et de réduire les émissions de CO2. Ce système révolutionnaire vous permet de réduire la consommation d’air comprimé jusqu’à 62 %*
• Économisez de l’énergie et améliorez le développement durable - Réduction automatique de la pression et temps d’arrêt programmables
• Optimisez vos possibilités de maintenance - Mesure et surveillance du débit, de la pression et de la température
• Numérisez votre système d’air comprimé - Contrôle virtuel des paramètres avec collecte de données par bus de terrain ou OPC UA
• Réduisez le temps de travail et de câblage - Connexion sans fil avec une portée allant jusqu’à 100 mètres et connexion d’un maximum de 10 unités distantes
Caractéristiques :
• Compatible avec OPC UA, Ethernet/IPtm, Profinet et Ethercat
• Haute sécurité grâce à un cryptage unique
• Débit jusqu’à 4000l/min à 0,7mpa
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