Migros Magazine 43, 25 octobre 2010
VOTRE RÉGION MIGROS GENÈVE
Professions Migros
Collaboratrice au département des ressources humaines, Francette Giboz préside également la Commission du personnel.
A
près avoir travaillé comme assistante de direction chez un grossiste automobile, Francette Giboz quitte la France pour suivre son mari nommé à la Tribune de Genève. Elle est engagée au Musée du Petit Palais, avant de rejoindre le Service culturel Migros, puis l’Ecole-club et enfin le Service de formation de Migros Genève. Aujourd’hui elle travaille au Support Ressources Humaines de l’entreprise. Elue vice-présidente de la Commission du personnel en 2002, elle en devient présidente en 2003.
Francette Giboz: «A la Commission du personnel, nous faisons en sorte que les accords signés sur le papier s’ancrent dans la réalité.»
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Données personnelles
Mariée et mère de 2 enfants adultes, Francette Giboz travaille à Migros Genève depuis 1989. Quelle a été la journée la plus intense de votre vie? Le 16 avril 2009, quand j’ai appris la naissance de mon petit-fils. Et la plus difficile? Le 11 septembre 2001, mes enfants étaient sur la route pour New York. Quelles sont les clés d’un entretien réussi? Etre disponible, spontanée et suivre son intuition. J’ai une petite boussole intérieure qui me dirige assez bien dans ma vie, tant sur le plan privé que professionnel. En ce moment, vous lisez? «La voie toltèque» de José Luiz Miguel. Pour vous ressourcer? Le yoga à l’Ecole-club et le chant.
«Nous vérifions l’application des accords sur le terrain»
Pourquoi vous être présentée à l’élection de la Commission du personnel?
Migros possède une excellente convention collective nationale de travail mais j’ai souhaité m’engager au quotidien pour d’autres améliorations. Il manquait aussi une sensibilité féminine à la tête de cette Commission.
Photo Christian Marchon
Comment est organisée la Commission?
Pour représenter les 3639 collaborateurs de Migros Genève, nous avons 39 délégués et commissaires: des personnes dévouées, solidaires, à l’écoute, qui nous transmettent les informations sur le fonctionnement dans les magasins, entrepôts ou bureaux. Nous avons une séance formelle par mois et avons plusieurs contacts informels.
Vos engagements au quotidien?
Avec la vice-présidente Maria Rede, nous effectuons des visites dans les différentes unités, selon un planning établi et communiqué en début d’année. Nous contrôlons le bon équilibre des horaires, la diffusion des informations utiles sur les panneaux d’affichage, le confort des salles de pause, le respect des conditions d’hygiène, de santé et de sécurité. Nous traitons aussi les demandes spécifiques. J’assiste également les employés qui le souhaitent lors d’entretiens avec leur supérieur. Je m’occupe des relations et formalités avec nos partenaires externes, notamment des abonnements à prix réduits négociés avec les TPG. Enfin, en ce moment, toute la commission se mobilise pour fêter Noël avec les 1600 enfants des collaborateurs.
Vos relations avec la direction de l’entreprise?
Nous avons établi une relation de confiance et de respect mutuel. Nos séances ont lieu tous les deux mois. Un procès-verbal, publié sur le portail intranet, donc accessible à tous, rappelle les points traités. La direction a également souhaité que nous nous présentions à tous les nouveaux collaborateurs lors d’une journée intitulée «Migros aujourd’hui», organisée plusieurs fois par année. Les sujets d’actualité?
Pour mieux informer les employés n’ayant pas de PC, nous avons fait installer trois bornes intranet accessibles au plus grand nombre. Le 23 octobre, nous avons participé aux négociations salariales. La nouvelle loi qui prévoit d’ouvrir les
commerces jusqu’à 20 heures en semaine et jusqu’à 19 heures le samedi est un sujet brûlant! Quels aménagements avez-vous négociés pour le personnel?
L’ouverture jusqu’à 20 heures sera appliquée dans nos dix plus grandes unités seulement. Les parents avec des enfants jusqu’à 15 ans seront dispensés de travailler jusqu’à 20 heures. Les autres collaborateurs ne travailleront au maximum que trois soirs par semaine jusqu’à 20 heures et, dans ce cas, ne reprendront le travail qu’à 9 heures le lendemain. Les équipes seront renforcées par du personnel d’appoint en fin de journée. Pour le maintien d’un bon équilibre entre vie familiale et professionnelle, d’autres adaptations seront peutêtre nécessaires. Isabelle Vidon