Migros Magazin 31 2009 f BL

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VOTRE RÉGION MIGROS BÂLE parents doivent aussi saisir l’occasion de prendre part à la planification et à l’achat et montrer aux enfants comment procéder. Toni Bussmann, en vrai professionnel, donne des directives claires. «Les feux d’article exigent les mêmes règles que la circulation routière. Sans consommation d’alcool, les accidents sont rares. Une réalité confirmée par des exemples relevés en Allemagne où, le 31 décembre, de nombreux pétards sont allumés à minuit par des personnes en état d’ébriété. Mais la Fête nationale suisse est, elle, un événement à connotation plus familiale et les feux montent dans le ciel bien avant que ne retentissent les douze coups.»

Volcans et feu d’artifice

Un beau feu d’artifice, c’est, pour des milliers de spectateurs, rien que du plaisir.

En Suisse, le plus apprécié reste le volcan à la forme de pain de sucre. La gent féminine l’achète volontiers car il ne fait que peu de bruit. Il offre par ailleurs un rapport qualité-prix optimal. Il constitue un tiers des produits distribués par Bugano SA et est fabriqué à Neudorf dans le canton de Lucerne. Toni Bussmann est le fondateur et le propriétaire de cette entreprise située sur un terrain spécial réservé à la branche. Elle dispose d’une infrastructure et d’une technique sécuritaire ultra-moderne. Trente employés y travaillent à plein temps et un nombre pratiquement équivalent de personnes

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y viennent à temps partiel. La majorité des feux d’artifice provient de Chine. Toni Bussmann y entretient depuis plus de vingt ans une collaboration avec les mêmes fabricants. Son influence est donc d’autant plus importante sur la production et l’offre mise à disposition pour la Suisse. Les batteries d’artifices qui pulvérisent, scintillent et durent entre trente secondes et plusieurs minutes font partie des favoris des Helvètes. Elles relèguent presque à l’arrière-plan les très classiques fusées. «Freude bereiten» (offrir de la joie), c’est le slogan de Toni Bussmann. Depuis des années, il observe avec plaisir les gens qui, après un feu d’artifice, s’en retournent chez eux calmes et satisfaits en compagnie de milliers d’autres spectateurs. Cela, sans qu’aucune agression ne survienne. Son point de vue, il l’a partagé avec les responsables du tourisme de Bâle lors d’une rencontre à l’occasion de l’organisation du feu d’artifice sur le Rhin. On y attend cette année, si le temps est au beau, quelque 120 000 personnes. Priska M. Thomas Braun Vendredi 31 juillet, dès 23 heures: wwww.baseltourismus.ch

Le trio de divers volcans coûte cette semaine Fr. 19.- au lieu de Fr. 27.-, jusqu’à épuisement du stock.

Attention danger pour les petits!

Repères historiques

Le Cipi (Centre d’information pour la prévention des incendies) donne, avant la Fête nationale, des conseils pour prévenir les accidents. Les enfants plus particulièrement sont fascinés par les feux d’artifice et ne peuvent pas évaluer le risque que ceux-ci impliquent. Les parents aussi sous-estiment le danger, bien que certaines mesures simples réduisent les dangers et en cas de blessures en limitent les conséquences graves. Les pétards («grenouilles») ne doivent par exemple pas être mis dans la poche du pantalon, car ils peuvent prendre feu par simple frottement. Les cierges magiques ne doivent pas être remis aux enfants, car les étincelles peuvent bouter le feu aux vêtements. Quant aux plus petits, il vaut mieux ne pas les laisser en contact avec des articles de ce genre, alors que les plus grands doivent les mettre à feu sous la surveillance d’adultes. Infos: www.bfb-cipi.ch

Tout a commencé avec l’invention de la poudre noire par les Chinois, bien avant l’an mille. Vers la fin du XIIIe siècle, des marins probablement hollandais ont ramené le secret de la fabrication de cette matière magique en Europe. Toujours au XIIIe siècle, un moine anglais, Roger Bacon, en décrit les caractéristiques et fait, lui aussi, des essais. Un autre homme d’Eglise, Berthold Schwarz, semble avoir été le premier à l’utiliser en Europe pour lancer un projectile. Bientôt, la poudre apparut dans tous les affrontements guerriers. En 1379, la noblesse se mit à raffoler de ces étoiles filantes d’un nouveau genre. A l’époque où le style baroque régnait en maître sur le Vieux Continent, le plus grand feu d’artifice fut tiré sous Louis XV en 1770 dans le parc du château de Versailles. Une façon pour le roi d’accueillir dignement sa belle-fille, Marie-Antoinette. On y tira 20 000 fusées, 6000 pots à feu et volcans, ainsi que 80 grands soleils. Les volcans mentionnés dans ce texte sont en vente à Migros. Trois pièces coûtent cette semaine 19 francs au lieu de 27 francs et cela jusqu’à épuisement du stock.


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