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Akin Savci a terminé son apprentissage à Migros Vaud et se voit déjà grimper les échelons.
«Les responsabilités me motivent»
À la Migros de Pully, Akin Savci livre son bilan après ses trois années d’apprentissage au sein de Migros Vaud.
Texte et photo: Frédérique Rey
L’ œil est franc et le sourire se devine sous le masque. Akin Savci, apprenti fraîchement diplômé, raconte son parcours au sein de la coopérative vaudoise. Après avoir œuvré ces trois dernières années comme apprenti dans le domaine de l’alimentation, ce sportif de 25 ans, turc d’origine, s’est récemment vu proposer un contrat de travail à Migros Vaud, tout comme certains de ses collègues apprentis. Dans un premier temps, il effectuera une mission dans le domaine du merchandising et intégrera ensuite un poste de gestionnaire de vente dans un supermarché. Une réussite pour ce jeune homme, dont les débuts furent quelque peu chaotiques. «Il a fallu que je m’adapte aux exigences de l’entreprise. En termes de productivité de travail, je me comparais sans cesse aux autres.» Il avoue même avoir songé à mettre un terme à son apprentissage.
Une évolution constructive Il finit cependant par surmonter ses craintes. «En deuxième année, j’ai eu l’opportunité d’effectuer un stage à Migros Romanel et cela m’a remotivé. Le déclic est arrivé à ce moment. Petit à petit, grâce aux cours professionnels et à ma formation sur le terrain, j’ai senti que je pouvais gérer un rayon de façon autonome.» Se verrait-il un jour aux commandes d’un magasin? Il ne s’en cache pas: «Je souhaiterais effectuer un brevet pour devenir gérant, car cela me motive d’endosser des responsabilités. Durant la période de la pandémie, plusieurs collègues étaient absents et il a bien fallu se débrouiller avec un personnel réduit. Je me sentais ‹comme un petit chef› et ça m’a plu!» (rires)
Donner la parole aux apprentis Akin Savci évoque également sa participation au concours «Engageons-nous ensemble! Pour notre monde de demain!» dans le cadre de l’entreprise. Les apprenties et apprentis de la coopérative vaudoise ont enregistré sur une plateforme trente-trois idées pour améliorer l’entreprise. «Je trouve formidable de prendre en compte la parole des jeunes. Nous avons développé un projet en relation avec la protection de l’environnement afin d’inciter les clients à trier leurs déchets dans les magasins. Notre groupe est parvenu jusqu’en demi-finale», déclare-t-il fièrement.
Durant ces trois années, le jeune homme s’est distingué par la qualité de son dossier de formation. Brendalee Salazar, adjointe du gérant à la Migros de Pully et responsable des apprentis, souligne le sérieux de sa préparation: «Son document a été pris en exemple par la Gestion des Talents qui s’occupe de l’encadrement et de la formation des apprentis.» Et Akin Savci de conclure: «Malgré des débuts difficiles, il vaut la peine de s’accrocher.» MM
«Ce sont de vrais moments de bonheur»

Madeleine Merminod est contemporaine de la coopérative vaudoise, toutes deux ayant vu le jour en 1946. Fidèle cliente et membre du club de seniors Sixty+ Club Migros, cette fringante septuagénaire raconte son lien particulier avec l’enseigne vaudoise.
Texte et photo: Christel Grin MigrosVaud
Madeleine Merminod est une adepte inconditionnelle du Sixty+ Club de Migros Vaud, qu’elle compte bien fréquenter encore de longues années.
Madeleine Merminod, quel est votre lien avec Migros Vaud? J’ai appris récemment que je suis née la même année que la coopérative, mais ça n’est pas ce qui est le plus important. En revanche, ce qui l’est, c’est que Migros Vaud, grâce à son Pour-cent culturel, propose des services à la population qui ont une vocation sociale ou culturelle, comme le Sixty+ Club. C’est un club d’aînés qui organise toutes sortes de sorties durant l’année ainsi qu’un voyage de quelques jours. J’en suis une membre assidue.
Qu’est-ce que cela vous apporte? L’ambiance est vraiment super. La responsable, Sylvie, a toujours le sourire. Avec le chauffeur du car, ils sont exceptionnels et aux petits soins avec nous. Tout est toujours parfaitement organisé. Ça me met du baume au cœur, vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point. Je participe à chaque course et j’attends le voyage avec impatience. L’an dernier, j’ai commencé à préparer ma valise dix jours avant le départ tellement j’avais hâte d’y être. Ce sont de vrais moments de bonheur et de partage. Est-ce que cela fait de vous une fidèle cliente des magasins Migros? Comme tout le monde, il y a des produits que j’adore à Migros et d’autres que je ne trouve que chez la concurrence. Mais j’habite à Chavannes-près-Renens depuis quarante-deux ans. J’ai donc connu le premier magasin Migros qui a été ouvert sur la commune, avant qu’il ne soit déplacé et agrandi. J’aime bien aussi le Centre Métropole de Renens. C’est très pratique. On trouve tout ce dont on a besoin au même endroit. Et, depuis qu’il a ouvert l’an dernier, je vais aussi régulièrement au magasin de la gare de Renens. Il est tout près de chez moi, je peux donc facilement m’y rendre à pied. Qu’est-ce qui vous plaît dans ces magasins? Ils sont très beaux et surtout tellement propres! C’est nickel. J’admire aussi beaucoup les gens qui y travaillent parce qu’ils sont toujours très serviables alors que leur tâche n’est pas facile tous les jours. Parfois, ils ont affaire à des situations compliquées et ils gardent quand même le sourire. En ce qui concerne les produits, j’aime particulièrement les yogourts au bifidus et le pain. Je trouve que les boulangers Migros le cuisent spécialement bien. Si l’on remonte un peu dans le passé, quel souvenir associez-vous à Migros? Bien sûr, je me rappelle les camions-magasins Migros. À l’époque, il y en avait un qui faisait sa tournée dans le Jorat une fois par semaine, il me semble. Il s’arrêtait à Mézières. C’est dommage qu’ils n’existent plus parce que c’était très pratique et on y trouvait tout ce dont on avait besoin. MM