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10 conseils pour une écoute active
Bien souvent, on entend sans écouter. Pourtant, lorsqu’on écoute vraiment la personne en face, on montre qu’on la considère et qu’on la comprend. Deux points très importants dans les relations.
Texte: Susanne Schmid Lopardo Illustration: Anja Wicki
Accordez du temps à la personne qui souhaite vous parler. Si vous n’en avez pas suffisamment, il vaut mieux trouver un créneau horaire plus approprié.
Montrez un intérêt réel
Cherchez le contact visuel, regardez la personne qui vous parle. Veillez à être tourné vers elle et donnez des feed-back verbaux et non verbaux. Hochez la tête de temps en temps, par exemple.
Retenez-vous de trop donner votre avis
Ne commencez pas à parler trop de vous. C’est votre interlocuteur ou interlocutrice qui est au centre de la discussion, pas vous ou ce que vous pensez.
Demandez des précisions
Si vous n’avez pas compris quelque chose, posez des questions. Si quelqu’un vous dit «je ne vais pas bien», demandez-lui de vous donner un exemple concret. Dites-lui par exemple: «Donne-moi un exemple pour que je comprenne mieux de quoi il s’agit.»
Posez des questions
ouvertes
C’est-à-dire des questions qui commencent par pourquoi et comment et auxquelles on ne peut pas répondre uniquement par oui ou par non. Par exemple: pourquoi ne t’es-tu pas senti bien?
Laissez votre interlocuteur s’exprimer
Acceptez les pauses, elles sont importantes pour que la personne qui parle puisse réfléchir.
Ne vous laissez pas déconcentrer. Éteignez votre téléphone portable ou toute autre source de perturbation.
Ne réfléchissez pas à vos propres réponses pendant la discussion.
Essayez à l’inverse de vous concentrer sur ce qui est dit.
Essayez de ne pas porter de jugement. Nous sommes habitués à juger les situations qui se présentent à nous. Lorsque nous sommes confrontés à un problème, il nous faut souvent prendre une décision rapide: la situation est-elle dangereuse ou non? Juger est une tactique de survie, mais elle n’est pas nécessaire dans le cadre de l’écoute active.
Ne donnez pas de conseils ou de recommandations. Si nous imposons nos propres idées à l’autre, cela ne fonctionne pas. La personne en face risque de se bloquer, de se refermer.
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