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Prêts pour le carnaval
Que serait le carnaval de Bâle sans les célèbres gâteaux au fromage? Afin qu’il y en ait suffisamment pour tout le monde le jour du «Morgestraich», Timo Rüttnauer et son équipe redoublent d’efforts.
Texte et photos: Moritz Weisskopf
Les jours de travail habituels, les équipes des boulangeries maison Migros se lèvent déjà aux aurores. À 4 heures, ce sont généralement les premières à arriver dans les magasins, bien avant leur ouverture. Mais il est un jour de l’année qui exige de commencer plus tôt encore: le «Morgestraich», l’ouverture du carnaval de Bâle. Pile à 4 heures du matin, alors que la ville est encore plongée dans l’obscurité, les lanternes s’allument et transforment le centreville en un océan de lumières, et les fifres et les tambours donnent le coup d’envoi de l’événement. Pour beaucoup, c’est le début des «drey scheenschte Dääg», les trois plus beaux jours. Traditionnellement, on associe à cette journée et au carnaval en général l’incontournable gâteau au fromage. Salé, relevé et onctueux, ce mets se déguste aussi bien froid que chaud et cale