Ping au feminin 2

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L'image de soi Lorsque nous jouons au ping, en compétition ou non, nous devons avoir à l'esprit deux valeurs importantes : 1 l'image du sport que nous véhiculons 2 notre image personnelle, ou image de soi. Tous les sportifs, y compris les pongistes, que nous apprécions le plus, sont reconnus parce qu'ils incarnent une idée du sport dans laquelle nous aimerions nous reconnaître. Pourquoi ? Parce qu'ils donnent une image d'eux-mêmes qui correspond aux valeurs de fair play, de générosité dans l'effort, et de profond respect de l'adversaire. Nous respectons ces athlètes, que l'on appelle "gentlemen" dans le langage courant. Christine Aaron, Amélie Mauresmo, Jean Philippe Gatien, Roger Federer, Teddy Rinner, Stéphane Diagana et beaucoup d'autres ...L'adversaire n'est pas un ennemi; c'est même grâce à lui que "je suis là". Jouer à fond, tout donner, ne rien lâcher, mais reconnaître la valeur de mon adversaire. Et pour transmettre ces valeurs, notre comportement derrière la table doit être exemplaire, comportement qui est observé par nos proches, par les entraîneurs, par le public en général. Il ne s'agit pas de cacher ses émotions. Rester humble (ne pas se la jouer) et faire preuve de fair play vous rendront sympathique aux yeux de ceux qui vous regardent. Eviter les mots grossiers et les gestes déplacés. Donner une "bonne" image de soi est primordial pour être reconnu et apprécié, et valoriser l'image du ping. Annie Le Roy

Connaissez-vous les sports les plus pratiqués par les femmes ? GymnastiqueFitness = 77% Danse = 77% Equitation = 74% Marche = 57% Patinage = 55% Natation = 54 % … Tennis de table : 16 %


L'arbitrage c'est aussi pour les filles !!! Véronique Milhe-Pontingon (TT Saint Genis-Laval, 69) était déjà Juge Arbitre des épreuves régionales. Elle vient d'ajouter à sa palette le diplôme d'Arbitre Nationale !!! Cette validation est intervenue lors des titres nationaux par équipes le dimanche 10 mai 2015 à Pont-à-Mousson. Bravo à elle qui a toujours été très impliquée dans l'arbitrage. A propos d’arbitrage, comment sont représentées les femmes ? Les cadres en arbitrage sont au nombre de 5931 hommes, et de 860 femmes, soit moins de 13% de féminines. Entre la saison 2011/12 et 2012/13, la fédération a perdu 34 cadres en arbitrage féminin. Entre 2012/13 et 2013/14 elle en a regagné 254.

Dates au féminin : 1912 : Les femmes participent aux épreuves de natation 1928 : Elles participent aux épreuves d’athlétisme puis retirées la même année 1960 : Réintégration des femmes aux épreuves d’athlétisme 1964 : Elles participent aux épreuves de volley-ball 1984 : Elles participent aux épreuves de cyclisme. De Rome à Pékin : En 1960, aux Jeux Olympiques de Rome, 611 femmes prenaient part aux compétitions, soit à peine 11,5 % des athlètes inscrits. En 1980, à Moscou, la participation féminine avait fait un bond pour atteindre les 22 % ou presque. Aux Jeux de Sydney en 2000, le nombre de concurrentes représentait plus de 38 % des 10 651 athlètes en lice. À Athènes, quatre ans plus tard, 4 306 femmes étaient présentes, sur un total de 10 568 athlètes. En 2004, les femmes tenaient la vedette dans 135 épreuves et 26 des 28 sports olympiques. À Pékin, elles concourent dans le même nombre de sports, mais dans 137 épreuves.

Anne Heggtvert championne olympique de descente 1960

Zang Yining championne olympique 2008


Interview de Bernard Dusserre, entraîîneur du club de Privas

Depuis combien de temps entraînes-tu au club de Privas ? 30 ans As-tu toujours eu des filles dans tes groupes d'entraînement ? OUI

Bernard Dusserre est un entraîneur, bénévole qui depuis de nombreuses années écume les salles de tennis de table rhônalpines. Il présente la particularité d’avoir formé de nombreuses joueuses qui ont souvent fait les beaux jours des sélections régionales.

Qui sont les filles avec lesquelles tu as obtenu des résultats ? Audrey Dusserre, Julie Robert, Alexia Chareyre, Laurelyne Marron, Mailyse Jouanguy et mes espoirs Carla Chay, Lorine Chareyron, Elyne Grima et Romane. A ton avis, existe-t-il une manière de fidéliser les féminines au club ? OUI, en les considérant de la même façon que les garçons et en faisant un effort d'intégration au club, ensuite en les valorisant. Au niveau technique, as-tu une approche différente pour entraîner filles et garçons ? OUI, les filles ont moins de force, le jeu est plus tactique. Au niveau mental, as-tu une approche différente pour entraîner filles et garçons ? OUI, il faut plus de patience avec les filles, par contre elles sont plus bosseuses. Que peux-tu dire aux filles en général pour qu'elles viennent s'inscrire dans un club de ping ? Que c'est un sport de combat sans contact physique Quels sont les atouts de cette activité qui pourraient attirer les féminines ? Que c'est un sport mixte, elles peuvent jouer en équipe avec les garçons. …/...

Mieux vaut en rire… Lors d'une compétition organisée pour les joueurs séniors, les jeunes et les filles, je vois que les filles sont cantonnées au fond du gymnase. Il y a deux JA, un jeune et un moins jeune. Le jeune JA propose de faire tourner féminines et messieurs sur toutes les tables. Et le JA moins jeune de répondre : "Non, tu n'as qu'à prendre une table de JA et t'installer au fond, en face des filles".

Ecole et mixité... La mixité à l’école date de 1963. La mixité dans les cours d’EPS a été instaurée à partir de la fin des années 60 mais surtout dans les années 70.


…/... Que faudrait-il faire, à ton avis, pour développer le tennis de table féminin ? Il faut comprendre que si les clubs ne désirent pas développer le tennis de table féminin, c'est en partie à cause de deux freins : - Le premier point est d'ordre financier, dès qu'une fille commence à avoir des résultats, les déplacements sont très onéreux (critérium fédéral) et lorsqu'elle est sélectionnée en stage de Ligue, il faut rajouter le coût des stages régionaux. Je proposerai donc un dédommagement des frais kilométriques payés au club ou au joueur. Par exemple : déplacements régionaux pris en compte par les CD, Zone par la ligue et N1 par la FFTT. - Le deuxième point est d'ordre sportif, il faut autoriser les filles à jouer en garçons jusqu'en R1 sans limitation du nombre sinon les petits clubs n'ont aucun intérêt à former des filles. Ceci permettrait d'augmenter le nombre de filles dans les clubs. On pourrait créer aussi des équipes de comité qui se retrouveraient sur 4WE dans l'année avec un championnat classique (plusieurs rencontres dans le WE) : national, Zone, régional. Merci ! Annie Le Roy

Soirée "Plus belle le ping" vendredi 22 mai 2015, Une idée originale : mettre les garçons au service des pongistes féminines, le temps d’une soirée. Elles ont donc été 37 à participer à cette action et se sont laissé servir et chouchouter par les pilotes de l’Ain au magnifique gymnase de SaintDenis-Lès-Bourg. L'organisation a été menée de bout en bout par les garçons qui ont arbitré, cuisiné, servi, tenu le bar, et veillé à la bonne marche de la compétition. Tournoi où la bonne humeur a régné tout au long de la soirée. Formule de compétition très simple entrecoupée de pauses cocktails, pâtisseries et fous rires. Les photos témoignent de la bonne ambiance et du plaisir des filles autour de la table. Bilan : roses et boîtes à bonbons remises à toutes les filles qui ont été ravies et se disent prêtes pour une seconde édition. Florian Truchot- Annie Le Roy

Et n’oubliez pas : le ping se vit aussi au féminin

Bonnes Vacances !!!

Bulletin de la commission féminine de la Ligue Rhône-Alpes Juin 2015


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