Welcome To Fabulous Los Angeles

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H31 - ENSAV - 2012 Louis Rambert - Delphine Roque

MAKE ME BEAUTIFUL

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C OM E T L E O

BU L O U S FA


INTRODUCTION


Hello, L.A...

Partons de LAX, survolons Los Angeles, sa «banlieue» si tant est que l’on puisse l’individualiser, nous voilà alors dans un laboratoire urbain, où l’on étudie ce tissus vaguement organique, vaguement ordonné. C’est comme un microscope, depuis lequel nous observons un bout de chair soumis à un drôle de processus, quasiment tumoral et presque observable in vivo tant il semble se construire, là, sous nos yeux... Cette croissance qui mange tout, c’est l’Urban Sprawl, ou étalement urbain. Ce développement de la ville doit son apogée à la diffusion d’un mode de vie vendu par le capitalisme, incarnant l’idéal d’un American Way of Life, la vie en banlieue, l’accession à la propriété, la consommation de masse. Il donne lieu à un espace fortement ségrégué (zones résidentielles, commerciales, professionnelles...) et auto-dépendant (le lobby automobile fut l’un des vecteurs de cet Urban Sprawl...). Nous tenterons dans un premier temps de comprendre Los Angeles comme ville-mythe productrice d’un idéal américain, puis nous nous demanderons en quoi elle est le paroxysme de l’étalement urbain et enfin, nous verrons quel est son impact sur le modèle mondial, ses répercussions environnementales, et comment auto-définitelle ses propres limites.


1. COMPRENDRE LOS ANGELES Los Angeles est la deuxième ville plus importante des Etats-Unis, après New York. Située en Californie, elle attire de nombreuses populations. Elle est «une ville toute en étendue mais sans profondeur» selon Reyner Banham. Sʼétendant sur 1290 km2, et dessinant un périmètre de 550 km, Los Angeles est une «ville-territoire». La ville est divisée en quartiers, sans statut légal, mais qui importent pour les habitants, car ils sont définis par la ségrégation des populations. On distingue Little

Armenia, Thai Town, Historic Filipinotown, Little Ethiopia... À une autre échelle, Los Angeles est divisée en grandes régions : Downtown L.A., Eastside, Northeast, South L.A., Harbor Area, Hollywood, Wilshire, Westside, vallées de San Fernando et vallées de Crescenta. Los Angeles est encadrée par des frontières naturelles: au Nord la montagne San Gabriel, à lʼOuest et au Sud, lʼocéan Pacifique. Elle est riche en écosystèmes: plages, collines, montagnes et rivières la traversent.


LOS ANGELES : un lifestyle, une culture mondiale contemporaine Comprendre Los Angeles ne se réduit pas à énumérer ces informations de type géographique et administratives. Los Angeles est une métropole complexe, qui dessine avant tout un modèle urbain, et «lifestyle» mondialement connu. Los Angeles est la ville qui concilie forme et culture urbaines. Reyner Banham redéfinit les formes contemporaines de recherches et de compréhension des villes, grâce à

des études urbaines (dans «Los Angeles, architecture of four ecologies») ou par le biais de la culture populaire (avec le film «Reyner Banham loves L.A.»). De la même façon, la série de photo ci dessous tente de définir Los Angeles, ville-mythe qui produit et exporte à la fois un mode de vie spécifique : celui du «rêve américain»


2. UN MODELE URBAIN, OU LE PAROXYSME DE LʼURBAN SPRAWL

«une ville toute en étendue mais sans profondeur»

QUATRE ÉCOLOGIES DE BANHAM, UN LIEU UNIQUE

Los Angeles est caractérisée par une topographie unique, qui rend possible un certain type dʼurbanisme: lʼétalement illimité de la ville. Reyner Banham, dans «Los Angeles, architecture of four ecologies» définit quatre «écologies», qui expliquent la géographie et lʼurbanisme de Los Angeles. Dans un premier temps, il parle de «Sufurbia», pour évoquer les plages de Los Angeles, seul endroit où tous les habitants «se retrouvent sur un pied dʼégalité». Reyner Banham parle ainsi dʼune «franc-maçonnerie des plages qui semble représenter une réelle alternative à la tendance générale au compartimentage»*. Sʼalternent les plages publiques et les plages privées, selon la topographie du lieu. Nous pouvons évoquer ici lʼexemple de Malibu, dont la façon dont elle se développe la rend physiquement inaccessible. A lʼutopie égalitaire des plages sʼoppose la ségrégation des collines. Elles sont marquées par un urbanisme propre à Los Angeles, qui prend la forme «de routes résidentielles et tortueuses qui desservent des parcelles escarpées». Se succèdent alors de grandes maisons de riches propriétaires, dont le désir est de sʼéloigner des quartiers pauvres, et se rapprocher de la nature. Habiter dans les collines de Los Angeles est la quintessence du rêve suburbain.

munautés. Les grandes plaines sont une «étendue sans fin marquée dʼune grille sans fin de rues sans fin et saupoudrée jusqu’à lʼinfini de maisons de pacotilles rassemblées en quartiers distincts mais indiscernables, balafrée en tous sens par des freeways interminables qui ont détruit a jamais ce quʼil pouvait exister dʼesprit de communauté, et ainsi de suite, à lʼinfini...» Elle permettant de relier les collines aux plages. Enfin, Reyner Banham accorde une importance quasi originelle à lʼautomobile, principal moyen de transport à Los Angeles. Il définie ainsi la quatrième «écologie» comme celle des freeways, ou autoroutes urbaines. Cʼest ce réseau efficace de voies qui détermine la forme de Los Angeles, et lʼexpérience urbaine des habitants, Reyner Banham va jusquʼà affirmer que «comme les axes de Sixte Quint pour la Rome baroque, les Grands Travaux du baron Haussmann pour le Paris de la Belle Epoque, les freeways semblent avoir fixé la forme canonique et monumentale de Los Angeles.»* Ainsi Los Angeles se compose: de plages publiques mais dont la topographie les rend parfois privées, de collines résidentielles, de grandes plaines qui unifient le territoire, et dʼun réseau efficace dʼautoroutes qui en devient le «lifestyle» des habitants. Cette géographie unique explique en partie la tendance Mais ce qui constitue lʼidentité de la ville, ce sont les à la ségrégation sociale et spatiale, et donc lʼapparition grandes plaines du centre. Cʼest là où se trouvent les infinie par lʼétalement urbain, de nouveaux quartiers différents quartiers, «îlots» propres à chacune des com- pour accueillir les nouveaux arrivants.


«une franc-maçonnerie des plages qui semble représenter une réelle alternative à la tendance générale au compartimentage»*


RAILWAY

PRIMARY ROAD

SECONDARY ROAD

FREEWAY


«Sʼéloigner des quartiers pauvres, et se rapprocher de la nature. Habiter dans les collines de Los Angeles est la quintessence du rêve suburbain.»


Pour mieux comprendre ce phénomène, il est néanmoins nécessaire de se pencher sur lʼhistoire de la formation de Los Angeles.

LʼORIGINEDELOSANGELES,LELIEUDUCAPITALISME. ville on peut également voir de quelles façon les idéaux

1781 est lʼannée de la création du «pueblo» par deux missions espagnoles venues du Sud. Quarante ans plus tard, le village devient indépendant et mexicain. Ce nʼest quʼen 1870 que le territoire sʼaméricanise. Dans la foulée, le chemin de fer se développe. La ville, fondée depuis lʼintérieur, se met à avancer «par bonds» vers la côte, créant une série d’agglomérations secondaires. En les reliant entre elles, le chemin de fer permet la croissance de Los Angeles. Los Angeles continue de se développer de façon polycentrique, sans avoir de réel centre ville (le Dowtown District, quartier le plus ancien de la ville, ne rassemble pas exclusivement les propriétés dʼun centre). Par cette croissance polycentrique et lʼabsence de centre

dʼune société capitaliste et individualiste marquent le territoire urbain : lʼaccession à la propriété, à la liberté mobile, mais aussi volonté de se séparer des autres communautés (noires, mexicaines, asiatiques). En effet, à leur arrivée, les nouvelles populations WASP (pour White Anglo Saxon Protestant) tiennent à se démarquer des populations hispanophones déjà présentes, et la marque que ces dernières ont imprimées à la ville historique. Ces nouveaux habitants construisent alors des quartiers à faible densité, afin de garder une proximité avec les espaces naturels et de centrer la vie sociale sur la cellule familiale. Cette conception de lʼorganisation urbaine créée une logique de croissance illimitée, rendue possible à mesure que les moyens de transports se multiplièrent et sʼaméliorèrent. Nous lʼavons vu, Los Angeles sʼest dʼabord développée


grâce aux voies ferrées. Plus particulièrement grâce aux «Big Red Cars» de la Pacific Electric Railroad, transport urbain rapide. Lʼinfrastructure, pourtant très efficace, sʼest vue détruite, selon Reyner Banham par deux facteurs : lʼimmobilier et lʼautomobile. Ajouté à la construction de nouveaux logements, la création continuelle dʼintersections et de passages à niveaux ont entrainé une perturbation de la circulation ferroviaire.

Aujourdʼhui, les «autoroutes urbaines» dominent et parcourent lʼensemble du territoire. Nʼétant pas adaptés à la faible densité du territoire, les transports en commun sont peu utilisés et lʼautomobile détient le quasi monopole des déplacements. Los Angeles revêt ainsi une nouvelle forme de croissance urbaine, basée sur la mobilité individuelle. Reyner Banham ajoute: «à Los Angeles, la mobilité lʼemporte sur la monumentalité».


«à Los Angeles, la mobilité lʼemporte sur la monumentalité»


LE LIEU CONTEMPORAIN DE LA «CONDITION URBAINE»

«Los Angeles, la quintessence de la ville post-moderne ?»

À travers lʼanalyse de la topographie de Los Angeles, et de lʼhistoire de sa formation, nous avons vu quʼelle était la ville de lʼétalement urbain. Nous allons voir ici en quoi lʼurban sprawl, donc par extension Los Angeles, correspond à une réalité contemporaine. Lʼétalement urbain a un impact sur lʼarchitecture de la ville, qui perd en partie sa fonction de repère spatial. Lʼurbanisme prend le dessus sur lʼarchitecture, celle-ci est désacralisée, elle nʼa plus besoin de marquer un temps, mais un espace. Elle est flexible, ponctuelle, neutre. «le bâtiment nʼoccupe plus seulement un site physique, il est relié à un réseau de fonctionnalités que lʼarchitecte doit prendre en compte»*: ses fonctions sont dématérialisées. Serge Watcher, article web «la ville numérique, quels enjeux pour demain ? » Ainsi à lʼère numérique, lʼespace perd sa fonction: la proximité nʼa plus de raison dʼêtre puisquʼil y a mobilité et connexion. Le mélange spatial, lʼespace public non plus, puisquʼil y a mélange virtuel. Los Angeles, comme modèle de la ville contemporaine est plus une «condition» quʼun assortiment dʼédifices, comme le dit Rem Koolhaas. Vivre à Los Angeles signifie adopter tout un mode de vie, une expérience urbaine. Los Angeles est le lieu de la «condition urbaine». Selon Michael Dear*, Los Angeles serait la quintessence de la ville «post-moderne». En établissant une analogie entre pensée post-moderne et urbanisme post-moderne, il ancre Los Angeles dans une réalité contemporaine. Ville post-moderne qui «donne du pouvoir qui sont en marge des institutions scolastiques, marquée par une vulgarisation et une perte de rationalité», Los Angeles ressemble à une ville anarchique, où règnent les ex-

trêmes: pauvreté et luxe, libéralisme et surveillance. Michael Dear analyse cela comme la conséquence du déclin dʼune politique officielle pour une politique officieuse. Le pouvoir est donné à de nouveaux acteurs ont les entreprises, par la privatisation des espaces: «En fait, la dichotomie Premier Monde / Tiers Monde est peut être la principale caractéristique de cet urbanisme qui est en train dʼémerger à Los Angeles. Cette dichotomie résulte de lʼextraordinaire ouverture de lʼéconomie régionale au postfordisme et de lʼavènement dʼune classe économique pauvre et informelle. Cela a été facilité pour le déclin dʼune politique officielle et la dissolution de lʼEtat providence. La prolifération de politiques locales officieuses a incité à la privatisation». Par cette passation de pouvoir, cette perte de rationalité, Los Angeles est une ville post- moderne. Elle est le modèle dʼune société. Ainsi, nous avons vu que la topographie et lʼhistoire de la formation de Los Angeles se prêtent particulièrement à une ségrégation sociale et spatiale, et à lʼétalement urbain de la ville. Enfin, à travers une réflexion dʼune part sur la ville à lʼère numérique et dʼautre part sur lʼanalogie avec la pensée post-moderne, nous avons compris que Los Angeles est le modèle dʼune réalité contemporaine. Los Angeles est le paroxysme de «lʼurban sprawl», par là, elle est la forme aboutie de notre société contemporaine capitaliste et individualiste. De cette façon, elle en montre aussi les limites.

* Michael Dear, article «prendre Los Angeles au sérieux: temps et espace dans la ville postmoderne» revue Multitudes, septembre 1995


3. RECONSIDERER LOS ANGELES, RECONSIDERER UN MODÈLE ?

Berlage institute

RECONSIDÉRER LʼIMPACT SUR LʼENVIRONNEMENT

Lʼétalement urbain, ajouté à une faible densité du bâti et une utilisation extensive de la voiture entraîne une importante pollution de lʼair. Un nuage de pollution surplombe constamment la ville. Se dessine la première limite de Los Angeles: lʼimpact de son urbanisme et des modes de vies sur lʼenvironnement. Des mesures ont été mises en place, en signant à lʼU.S. Mayors Climate Protection Agreement («lʼaccord des maires des Etats-Unis sur la protection du climat»), soit atteindre ou dépasser les objectifs de réduction de gaz à effet de serre fixé par le protocole Kyoto; en met-

tant en place des mesures fiscales encourageant les entreprises et les particuliers à installer des panneaux solaires et autres systèmes producteur dʼénergie; ou en développant les moyens de transport «doux». De plus, dès quʼun certain seuil est dépassé, un avis dʼalerte est lancé par les autorités de la ville; les déplacements en voiture y sont alors limités au strict nécessaire, et les usines doivent cesser de bruler les hydrocarbures. Cela amène à se demander si Los Angeles peut-être durable? Car reconsidérer Los Angeles écologique et durable revient à reconsidérer un modèle urbain.


LA QUESTION DU CENTRE VILLE

Outre les limites environnementales, nous pouvons voir à travers lʼurbanisme de Los Angeles les limites dʼun modèle sociétal. En 1997, Cynthia Ghorra Gobin part de lʼobservation dʼun exemple de dysfonctionnement de la société américaine: les émeutes interraciales de 1992 à Los Angeles. Elle y voit la conséquence du manque de centre urbain et dʼespace public, dans une ville où lʼespace privé privilégie la banlieue, plus proche de la nature. Les limites de cette conception «puritaine du cadre de vie idéal» dessinent ce quʼelle appelle «le mythe américain inachevé». Car ce choix favorise la ségrégation résidentielle, et dévalorise lʼespace public, lieu social indispensable. Par là, Cynthia Ghorra Gobin pointe du doigt lʼinadaptation de Los Angeles aux défis actuels posés par une société multi-ethnique. Cette problématique liée au centre ville est également posée par Jérome Monnet dans son étude sur «les dimensions symboliques de la centralité». Il définit dans un premier temps la centralité comme devant être politique (dans lʼimmense quartier du Civic Center à Los Angeles, proportionnel à lʼimportance démographique de la ville), économique (dispersée dans une multitude de edge cities), et commerciale (là aussi dispersée). Jérome Monnet revient sur lʼévolution dʼun éventuel centre à Los Angeles. Pendant le vingtième siècle, la ville semble être «monocentrée» autour du Civic Center, et du quartier des affaires de Broadway. Néanmoins, à partir des années cinquante, il relève un déclin du Civic Center, du à une volonté politique et une pression

de lobbies, de développer le réseau autoroutier et de disperser les complexes aéronautiques et militario-industriels. Los Angeles devient une ville sans centre réel, une nonville, puisque selon la définition de Roland Barthes, une ville est constituée dʼun centre. Néanmoins, Jérôme Monnet voit une revalorisation du «centre-ville» de Los Angeles dès 1980 par les pouvoirs publics et les entreprises ayant des intérêts immobiliers dans le secteur. De nouveaux gratte-ciel et équipements sont construit. Cette requalification du centre-ville passe selon lui avant tout par le symbole: prestige de lʼarchitecture des équipements publics (à lʼimage du Disney Hall Center de Franck Gerhy), forte médiatisation. Par le symbole, il y a hiérarchie entre les espaces, donc développement dʼune centralité. Quand à Mike Davis, il montre lui aussi dans «City of Quartz, Los Angeles capitale du futur» les limites du mythe américain, à travers la multiplication des gated communities, quartiers résidentiels fermés et sous surveillance pour ceux qui peuvent se le payer, engendrées par lʼurban sprawl. Il les voit comme témoin dʼune société ségrégationniste et raciste, en parlant de «muraille blanche» ou de «cellules fortifiées de la société dʼabondance». Cʼest cette planification à petite échelle qui empêche la création dʼune entité «ville». En distinguant ceux qui participent au mythe de Los Angeles -le surf la vie facile, le commerce florissant- de ceux qui la démystifient -le racisme, la violence, la pauvreté- Mike Davis présente Los Angeles comme étant à la fois «lʼutopie et la dystopie du capitalisme avancé».


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«Los Angeles devient une ville sans centre réel, une non-ville, puisque selon la définition de Roland Barthes, une ville est constituée dʼun centre.»


CONCLUSION


Ainsi, Los Angeles représente toute une culture populaire qui dessine le rêve américain. Son urbanisme en est lʼexpression directe. Et nous lʼavons vu, sa topographie unique et lʼhistoire de sa formation expliquent ce phénomène dʼétalement urbain. La réflexion sur la ville à lʼère numérique, ainsi que lʼanalogie avec la pensée post- moderne nous on fait comprendre que lʼétalement urbain était lʼexpression de la ville contemporaine, un phénomène produit par notre société. Los Angeles étant le paroxysme de cet urbanisme, elle sʼinscrit dans le présent comme modèle et réalité contemporaine, et devient le miroir de cette société. Si elle est pour certains la ville du futur, elle en montre déjà les limites. Son impact sur lʼenvironnement par sa croissance infinie et la problématique autour de la violence, comme conséquence dʼun manque de centre ville et dʼespace public en font une ville vulnérable qui ne tend pas à être durable. Survient alors la nécessité de reconsidérer Los Angeles comme modèle dʼétalement urbain, de reconsidérer des modes de vie, de reconsidérer les idéaux et les mythes qui constituent la société contemporaine.


RÉFÉRENCES

Reyner Banham - Los Angeles, Architecture of Four Ecologies.

Cynthia Ghorra Gobin - Le Mythe Américain Inachevé - 1997

Serge Watcher - La ville numérique, quels enjeux pour demain ?

Jérôme Monnet - Les Dimensions Symboliques de la Centralité - dans les Cahiers de Géographie du Québec, Volume 44, n° 123, décembre 2000

Michael Dear - Prendre Los Angeles au sérieux: temps et espace dans la ville postmoderne - dans la revue Multitudes - 1995

Mike Davis - City of Quartz, Los Angeles, capitale du futur

L.A. Stranger than fiction - Berlage institute



EncadrĂŠ par Elke Mittmann ENSAV - 2012



Louis Rambert Delphine Roque



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