4 Le livre des Tehilim Ohel Yossef Its’hak Présentant tous les Psaumes, répartis en cinq livres, sous une forme qui en facilite la lecture, au cours des sept jours de la semaine ou bien des trente jours du mois Avec une traduction française commentée On trouvera, en annexe, un recueil de lettres de Rabbi Yossef Its’hak Schneersohn, précédent Rabbi de Loubavitch, relatives à la lecture des Tehilim, des extraits de causeries et de lettres de Rabbi Mena’hem Schneerson, le Rabbi de Loubavitch sur le même thème Les éditions du Beth Loubavitch Avant-propos La tradition juive, en général et l’héritage ‘hassidique, en particulier, ont largement répandu la pratique d’une lecture régulière et même, dans la mesure du possible, quotidienne des Tehilim, les Psaumes qui sont à la base de la liturgie d’Israël. C’est pour contribuer à la diffusion de cette pratique que les éditions Kehot, de New York, publièrent, peu après que le Rabbi de Loubavitch ait pris la direction des ‘Hassidim ‘Habad, dans les années cinquante, le livre de Tehilim Ohel Yossef Its’hak, agrémenté d’un bref commentaire sur la portée de chaque Psaume, de quelques prières et de différents textes, rédigés par Rabbi Yossef Its’hak, le précédent Rabbi de Loubavitch, qui soulignent la valeur des Tehilim et l’importance de les lire. En 5761 (2001), est parue l’édition anglaise des Tehilim Ohel Yossef Its’hak et c’est maintenant l’édition française qui en est présentée ici. Le livre des Psaumes, des Tehilim, fut rédigé par le roi David, mais celui-ci en emprunta cependant quelques passages à dix Justes des générations qui le précédèrent, comme le rapporte le traité Baba Batra 14b, mentionnant Adam le premier homme, Malkitsédek, notre père Avraham, Moché notre maître, Heman l’Ezra’hi, Yedoutoun, qui était le chef des chantres dans le Temple, Assaf et les trois fils de Kora’h. On sait, en effet, que ces derniers s’écartèrent de leur père et parvinrent à la Techouva. Certains Psaumes font, en outre, référence à Etan l’Ezra’hi, mais nos Sages considèrent qu’il s’agit de notre père Avraham. Les cent cinquante Tehilim sont répartis en cinq livres et le traité Bera’hot 34b dit, à ce propos : “ Moché donna à Israël les cinq livres de la Torah, puis David lui transmit les cinq livres des Tehilim ”. Ils sont, par ailleurs, divisés en sept parties, qu’on lit pendant les sept jours de la semaine et en trente passages, lus durant les trente jours du mois. De fait, le roi David demanda à D.ieu et il obtint que la lecture de ses Psaumes soit considérée comme l’étude des passages les plus ardus de la Torah, ceux qui traitent de la pureté et l’impureté des plaies, de même que de la transmission de cette impureté dans l’espace. Dans le premier Temple, puis dans le second, ces Psaumes étaient à la base des chants des Leviim, accompagnés par des instruments de musique. Ceux-ci pouvaient être entendus pendant que les Cohanim offraient les sacrifices. Par la suite, après la destruction du second Temple, plusieurs Tehilim furent intégrés au rituel de la prière. En outre, les Juifs ont adopté la coutume de les lire sans cesse, à titre individuel ou bien par groupes, afin de louer D.ieu et de Lui rendre grâce. Ils le font également pour purifier l’atmosphère. De fait, cette lecture reçoit une valeur particulière, au