Guide des mini entreprises

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GUIDE DES MINI-ENTREPRISES


RĂ©alisation graphique : dbcreation.be Textes : Les Jeunes Entreprises Tous droits de reproduction, d’adaptation ou de traduction, par quelque procĂ©dĂ© que ce soit, rĂ©servĂ©s pour tout pays sans autorisation Ă©crite de l’éditeur ou de ses ayants droit. « Mini-Entreprise » est une marque dĂ©posĂ©e de l’ASBL Les Jeunes Entreprises.


GUIDE DES MINI-ENTREPRISES TABLE DES MATIÈRES

Fiche introductive La Mini-Entreprise

TOUS   02   03   04   05   06

Constitution

08   09   10

Organigramme

12

AG Constitutive

01

07

11

Brainstorming Etudes de faisabilitĂ© Inscriptions Choix de l’activitĂ© lections aux fonctions de direction E et changement

Les actions Economie Sociale et Solidaire (ESS) Ă©minaires de formation S et RDV d’experts

Permanences comptables

14   15   16   17   18   13

Rencontre de mi-exercice CongrĂšs Rapport de gestion AG de ClĂŽture Concours Certificat du Jeune Entrepreneur

ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ   20   21   22   23   24   25   19

RĂ©unions Équipe Analyse SWOT Objectifs StratĂ©gies Indices QualitĂ© DĂ©veloppement Durable

DÉPARTEMENT RHC 26

28   29   30   31   32   33   34   35   27

ommunication interne C Compte-rendu des réunions Teambuilding Réseaux et médias sociaux Site Web EWB Registre des actionnaires Convocation des actionnaires Registre de présences Salaires Déclaration ONSS et PP


DÉPARTEMENT FINANCIER   37   38   39   40   41   42   43   36

La caisse Le compte bancaire Prix de revient et seuil de rentabilité T VA Renseignements statistiques Comptabilité Déclaration de TVA ilan comptable B et dossier de liquidation

DÉPARTEMENT COMMERCIAL & MARKETING   44   45   46   47   48   49   50

Info Etude de marché Etude quantitative Etude qualitative Charte graphique Lieux de vente Stand de vente Campagne publicitaire

DÉPARTEMENT TECHNIQUE   52   53   54   55   51

Etude technique Cahier des charges Commandes Production et Sécurité Stocks


GUIDE DES MINI-ENTREPRISES FICHE INTRODUCTIVE Bienvenue Ă  vous, Jeunes Entrepreneurs ! En recevant ce guide, vous officialisez votre participation au programme Mini-Entreprise. Dans ces pages, vous trouverez toutes les informations et les conseils utiles qui vous permettront de mener Ă  bien votre mission, en individuel et en Ă©quipe. En consultant ces fiches sans relĂąche, ainsi que le plan MĂ©tro et les fiches ressources (sur CD Rom), vous vous offrez l’opportunitĂ© de vivre un parcours passionnant et ascensionnel. N’oubliez pas que votre coordinateur, votre conseiller et le secrĂ©tariat de LJE restent Ă  votre disposition pour toute question. Que cette expĂ©rience vous apporte les meilleurs succĂšs et apprentissages !

L’ÉQUIPE LJE   COORDINATEUR

SECRÉTAIRE

Nom :

Nom :

PrĂ©nom :

PrĂ©nom :

GSM :

TĂ©l. : 02 245 13 80

E-mail :

E-mail : info@lje.be ou prenom@lje.be

CONSEILLER   Nom :   PrĂ©nom :   GSM :   E-mail :



GUIDE DES MINI-ENTREPRISES LA MINI-ENTREPRISE DÉFINITION

POUR QUI ?

COMMENT ?

Programme proposant Ă  un groupe de jeunes de se tester sans risque Ă  la crĂ©ation et la gestion d’une entreprise de petite taille en quelques mois.

Classe ou groupe de jeunes Ă  partir de 16 ans.

Le modĂšle d’entreprise s’apparente Ă  celui de la sociĂ©tĂ© coopĂ©rative (capital souscrit par vente d’actions) et invite chaque participant Ă  occuper un poste, soit de direction soit d’exĂ©cution au sein des dĂ©partements Financier, Ressources Humaines et Communication, Technique, Commercial, soit d’Administrateur DĂ©lĂ©guĂ©.

Se dĂ©couvrir et dĂ©velopper des compĂ©tences diverses : esprit d’équipe, sens des responsabilitĂ©s, confiance en soi, crĂ©ativitĂ©, sens des responsabilitĂ©s, persĂ©vĂ©rance, indĂ©pendance, motivation, communication


Etape par Ă©tape, le groupe vit le dĂ©marrage de l’entreprise jusqu’à sa liquidation : constitution de l’équipe, attribution des fonctions, brainstorming, Ă©tude de faisabilitĂ©, choix de l’activitĂ© (produit/service/ Ă©vĂ©nement
), recherche et information des actionnaires, calcul du prix de vente et de revient, du seuil de rentabilitĂ©, de la marge bĂ©nĂ©ficiaire, recherche de fournisseurs, apprentissage de techniques de vente, de la promotion, paiement des salaires, gestion de la comptabilité 

L’objet de l’activitĂ© repose, au choix, sur l’élaboration d’un produit, d’un service ou la mise sur pied d’une activitĂ© autre (sportive, culturelle, Ă©vĂ©nementielle
).

BUT

DĂ©couvrir la vie d’entreprise de l’intĂ©rieur en occupant un poste assurant son bon fonctionnement, comme dans la rĂ©alitĂ©.   Se confirmer dans un choix d’études, voire un mĂ©tier.   S’épanouir Ă  travers un projet Ă  responsabilitĂ©s.

En plus d’un encadrement professionnel (coordinateurs, conseillers, secrĂ©tariat), l’équipe bĂ©nĂ©ficie d’une sĂ©rie d’outils pratiques (plan mĂ©tro, fiches techniques, applications comptables
) et d’activitĂ©s destinĂ©es Ă  booster la mini-entreprise (sĂ©minaires de formation, journĂ©es de vente, concours
).


CONSEILS

BON À SAVOIR

Avant toute dĂ©cision, il faut voir grand !

Il n’est pas toujours Ă©vident de savoir quelle fonction nous convient le mieux, d’autant si l’on n’a jamais pratiquĂ© un mĂ©tier. La fiche ressource n°102 (CD Rom) renvoie vers des exercices pratiques de connaissance de soi. N’hĂ©sitez pas Ă  la consulter !

En Ă©largissant votre point de vue et vos champs d’action, vous vous offrez l’opportunitĂ© de porter votre choix sur un projet original, crĂ©atif et -pourquoi pas ?- durable. Pour dĂ©cider du projet de la Mini-Entreprise, prenez le temps d’appliquer une ou plusieurs des techniques de crĂ©ativitĂ© proposĂ©es dans la phase Brainstorming. Le champ des possibles ne doit pas nĂ©cessairement s’arrĂȘter Ă  la fabrication ou l’achat/vente d’un produit. Pensez Ă  chercher du cĂŽtĂ© des services qui font actuellement dĂ©faut ou Ă  une activitĂ©, un Ă©vĂ©nement que vous pourriez organiser. Pour vous aider Ă©galement Ă  faire le bon choix, n’hĂ©sitez pas Ă  consulter les fiches DĂ©veloppement Durable n°25 et Economie Sociale et Solidaire n°9. Cela peut vous aider Ă  dessiner ensemble un projet durable et responsable.


Chaque fiche se rapporte Ă  une rubrique du CD ROM

01

TOUS

CONSTITUTION DÉFINITION

BUT

PremiĂšre rĂ©union des membres fondateurs d’une entreprise au cours de laquelle ils Ă©tablissent les statuts et nomment les administrateurs, le secrĂ©taire, le trĂ©sorier et le prĂ©sident.

Officialiser le démarrage du projet et créer rapidement une dynamique de travail au sein du groupe.

DANS LE CONTEXTE DE LA MINI-ENTREPRISE

Lors de la premiĂšre rencontre des membres de la mini-entreprise.

PremiĂšre rencontre entre toutes les parties prenantes du projet : jeunes, conseillers, coordinateur. Au cours de cette rĂ©union, les dĂ©cisions administratives propres Ă  son dĂ©marrage et fonctionnement sont prises par les membres.

QUAND ?

COMMENT ? 1

Constitution d’un groupe de 10 à 12 personnes

2

PrĂ©sentation individuelle : jeunes, conseiller(s) et coordinateur

3

DĂ©cision des jour, heure et lieu de rĂ©union – une rĂ©union hebdomadaire au minimum

4

Information sur la procĂ©dure d’inscription Ă  suivre

CONSEILS 1

Nombre de participants : minimum 5 – maximum 24. En de ça et au-delĂ , une dĂ©rogation sera demandĂ©e au coordinateur

2

Pour la prĂ©sentation, le focus sera mis sur les objectifs personnels de chacun par rapport Ă  l’expĂ©rience et ses compĂ©tences (je suis bon en 
 ) ; cet exercice aidera Ă  l’affectation de chacun Ă  un poste

3

Pour s’assurer de la prĂ©sence de tous (conseillers et coordinateur compris), mieux vaut dĂ©cider d’une rĂ©union Ă  jour et heure fixes.

4

Il est prĂ©fĂ©rable de mandater une seule et mĂȘme personne en charge de la vĂ©rification des inscriptions.



02

BRAINSTORMING DÉFINITION

COMMENT ?

Technique de résolution créative de problÚmes.

Il existe diffĂ©rentes techniques de brainstorming. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, la mĂ©thode est la suivante :

BUT Trouver des idĂ©es de produits, services ou d’autres types d’activitĂ©s (Ă©vĂšnement, concours, film, exposition
).

QUAND ? DÚs la création de la mini-entreprise.

Donner un maximum d’idĂ©es   Trier, expliquer les idĂ©es puis Ă©liminer celles qui ne font pas l’unanimitĂ©, en retenir 3 Ă  5   RĂ©partir les membres autour des idĂ©es retenues (par prĂ©fĂ©rence) et demander Ă  chaque groupe de rĂ©aliser une Ă©tude de faisabilitĂ©.

TOUS RÉ UES DE C TECHNIQ

R VOIR F ICHE

ATIVITÉ,

E S S OUR C E

N° 101

TIO PRODUC

R VOIR F ICHE

N,

E S S OUR C E

N° 137a

ARTISTIQ

UE ,

RE VOIR F ICHE

S S OUR C E

N° 137b SABAM,

RE S S VOIR F ICHE

N° 138

RE VOIR F ICHE

OUR C E

S S OUR C E

N° c1o3tip9s.be

www.e


BON À SAVOIR   Il ne faut refuser aucune idĂ©e. Une idĂ©e peut paraitre farfelue et pourtant dĂ©boucher sur un concept original.   L’organisation d’évĂ©nements tels les concerts, les compĂ©titions sportives
 fait l’objet de rĂšgles spĂ©cifiques qu’il convient de consulter.

Seront d’office refusĂ©s :   Les produits dangereux   Les boissons alcoolisĂ©es   Les produits illicites   La fabrication de produits alimentaires sauf pour les mini-entreprises issues de la filiĂšre hĂŽteliĂšre ou agricole. Ces derniĂšres doivent demander l’autorisation Ă  LJE en envoyant un dossier complet sur le respect des normes HACCP et AFSCA

LJE (ou son reprĂ©sentant) s’octroie le droit de refuser un produit, un service ou un autre type d’activitĂ© mĂȘme si celui-ci n’est pas repris dans la liste ci-dessus.


03

TOUS

LES ÉTUDES DE FAISABILITÉ DÉFINITION Étude visant Ă  dĂ©terminer les conditions dans lesquelles une idĂ©e, un produit, une technique et/ou un projet peuvent ĂȘtre concrĂ©tisĂ©s ainsi qu’à dĂ©terminer les difficultĂ©s Ă  surmonter pour mener le tout Ă  bien.

DANS LE CONTEXTE DE LA MINI-ENTREPRISE L’étude de faisabilitĂ© s’applique Ă  une idĂ©e-produit, service ou autre activitĂ©. Le choix s’appliquera en fonction de la mission et des objectifs dĂ©finis par l’équipe.

BUT Vérifier que le choix porté sur un produit x, un service y ou une autre activité est à la fois cohérent (en adéquation avec un besoin, une cible
) et réalisable (faisabilité technique, viabilité financiÚre
).

QUAND ? AprĂšs le brainstorming.

COMMENT ?   CrĂ©ation d’un groupe par idĂ©e retenue   Collecte d’un maximum d’informations sur base de 3 approches :   APPROCHE TECHNIQUE :   Quelles sont les matiĂšres premiĂšres qui composent le produit ?   Qui sont les fournisseurs potentiels (pages jaunes, internet, 
) ? Quid de leur service d‘approvisionnement, des dĂ©lais de livraison, des prix
 ?   Quid de la rĂ©alisation d’un ou plusieurs prototypes ?   APPROCHE COMMERCIALE :   RĂ©alisation d’une mini-Ă©tude de marchĂ© auprĂšs d’une quinzaine de personnes :   Quel prix ĂȘtes-vous prĂȘt Ă  payer pour le produit/service ?

Que pensez-vous de l’idĂ©e ?   Quelles sont vos suggestions d’amĂ©lioration du produit ?   ENQUÊTE AUPRÈS DE LA CONCURRENCE :   Qu’est-ce qui se fait dĂ©jĂ  ?   Quels sont les prix pratiquĂ©s par la concurrence ?   Comment se diffĂ©rencier de la concurrence ? É TU D E T

E, ECHNIQU

RE S S VOIR F ICHE

N° 115

RE VOIR F ICHE

OUR C E

S S OUR C E

N° c1o3tip9s.be

www.e


APPROCHE FINANCIÈRE :   Quels sont les prix des matiĂšres premiĂšres et les frais de livraison ?   Quel sont les prix de revient et de vente (voir tableau ci-aprĂšs)   Quelle est la diffĂ©rence entre le prix de vente obtenu et le prix attendu par les clients (voir approche commerciale ci-contre).

CONSEILS   Afin d’avoir tous les Ă©lĂ©ments dĂ©cisifs en main, il est nĂ©cessaire de disposer des rĂ©sultats de toutes les Ă©tudes de faisabilitĂ© avant d’opter pour l’une ou l’autre activitĂ©   Plus l’étude de faisabilitĂ© est minutieuse, plus l’analyse de ses rĂ©sultats porte ses fruits et moins le projet choisi comporte de risques   Lors de l’enquĂȘte commerciale, diversifier les cibles de son Ă©chantillon assure la pertinence du projet (Ăąge, genre, situation sociale/financiĂšre
).

BON À SAVOIR   Dans le calcul du prix de revient, il est toujours question de prix hors TVA. Une mini-entreprise qui se fournit dans une grande surface doit îter la TVA de son prix. Comment ? En divisant le prix par 1,06 (taux de TVA à 6%) ou par 1,21 (taux de TVA à 21%)

Pour les aliments ou les textiles, Ă©tudiez la faisabilitĂ© du bio ou de l’équitable !

MATIÈRES PREMIÈRES

Le prix de revient tel que calculĂ© selon le schĂ©ma ci-contre reste une estimation, il sera dĂ©taillĂ© pour l’AG Constitutive (applications comptables : « RENTAB », voir CD ROM).

ECOTIPS Avez-vous Ă©tudiĂ© l’impact environnemental de vos matiĂšres premiĂšres ?   Le transport des matiĂšres est trĂšs polluant. Demandez Ă  votre fournisseur d’oĂč viennent leurs produits   PrĂ©fĂ©rez les matĂ©riaux naturels et recyclables   Pour le carton, le papier et le bois, il est facile de les trouver 100% recyclĂ©s ou FSC et PEFC

TOTAL : CHARGES DIVERSES (ENTRE 1,50 ET 3,00 € SELON LA DIFFICULTÉ DE PRODUCTION) TOTAL DES COÛTS (PRIX DE REVIENT) : MARGE BÉNÉFICIAIRE (MINIMUM 15 À 20%) : TOTAL HTVA : TVA : TOTAL TVAC :

PRIX (HTVA)/PIÈCE


04

TOUS

INSCRIPTIONS AU PROGRAMME MINI-ENTREPRISE DÉFINITION

QUAND ?

Enregistrement des donnĂ©es de chaque jeune participant au programme et perception d’une cotisation faisant office d’assurance individuelle.

DĂšs le choix de l’activitĂ© et l’élection des directeurs.

BUT   Officialiser la participation du jeune au programme et donc, a fortiori, le responsabiliser de son engagement vis-Ă vis de ses pairs et de LJE   RĂ©colter ses donnĂ©es en interne (en vue des Ă©changes de courriers, de la rĂ©alisation de statistiques
)   Le prĂ©munir en cas d’accident par la perception d’un droit d’inscription (assurance).

COMMENT ?   Suivi de la procĂ©dure d’inscription en ligne sur www.lje.be

CONSEILS   Parmi les membres du groupe, un responsable se chargera du suivi de la procĂ©dure d’inscription   Le conseiller peut se charger de rĂ©colter l’argent des inscriptions et les feuilles d’engagement afin d’envoyer le tout Ă  LJE

Acquittement du droit d’inscription de 7 €

Se mettre en ordre d’inscription, c’est se prĂ©munir en cas d’accident !

Envoi Ă  LJE de la feuille d’engagement complĂ©tĂ©e et signĂ©e et/ou de l’acceptation du rĂšglement LJE

Mieux vaut Ă©lire le siĂšge social de la minientreprise au domicile de l’Administrateur DĂ©lĂ©guĂ©.

Versement des droits d’inscriptions sur le compte de LJE au plus tard trois semaines aprĂšs la crĂ©ation de la mini-entreprise sur le compte BNP PARIBAS Fortis n° BE66 2100 4390 1343 (communication = n° de la mini-entreprise).

BON À SAVOIR Le secrĂ©tariat de LJE (02/ 245 13 80, info@lje.be) rĂ©pond Ă  toutes les questions sur les dĂ©marches administratives.



05

TOUS

CHOIX DE L’ACTIVITÉ DÉFINITION DANS LE CONTEXTE DE LA MINI-ENTREPRISE Etape qui consiste, par le biais de diffĂ©rentes techniques, d’enquĂȘtes et de sondages, Ă  la sĂ©lection, par la majoritĂ©, du produit, service ou d’une autre activitĂ© que la mini-entreprise souhaite crĂ©er/rĂ©aliser/ fabriquer, transformer et vendre Ă  une clientĂšle dĂ©terminĂ©e.

BUT Mettre en commun toutes les informations reçues lors des diffĂ©rentes Ă©tudes commerciale, technique et financiĂšre afin de dĂ©cider d’une activitĂ© dont on sait qu’une cible dĂ©terminĂ©e sera acheteuse et d’un prix de vente permettant Ă  la mini-entreprise d’ĂȘtre rentable.

QUAND ?

Analyse du résultat

De préférence, une à deux semaines aprÚs le brainstorming.

Choix définitif (majorité des voix, abstentions non comptées)

COMMENT ?

Fiche Ă  complĂ©ter sur le site www.lje.be (page d’accueil, menu de droite : inscription MINI)

PrĂ©sentation par groupe de travail des rĂ©sultats des recherches   Compilation des informations dans un tableau (colonnes : type d’ activitĂ©, caractĂ©ristiques, remarques et apprĂ©ciation de l’échantillon
)   Mise Ă  l’écrit dans chaque colonne (1 par type d’activitĂ©) :   Des rĂ©sultats de la faisabilitĂ© financiĂšre

CONSEILS   PrivilĂ©gier les critĂšres suivants : diffĂ©renciation*, innovation et originalité !   S’écouter les uns les autres   ProtĂ©ger vos idĂ©es et Ă©viter le plagiat (images, noms, produits
)

D es rĂ©sultats de l’étude commerciale   De la faisabilitĂ© technique : processus, Ă©valuation (simple, compliquĂ©)...

* l a différenciation (en matiÚre de produit)= se montrer différent des concurrents au niveau du choix des matiÚres premiÚres, du concept,

du procĂ©dĂ© de fabrication, de la cible, du packaging,
 afin d’éviter d’entrer en trop forte concurrence avec ce qui se fait dĂ©jĂ  ailleurs. Les risques encourus par le choix d’un produit « commun » et donc peu concurrentiel : la chute des ventes, la baisse des prix de vente, la chute du prix de revient et
 la faillite.

TÉ INT PROPRIÉ

E LLE ELLECTU

R VOIR F ICHE

,

E S S OUR C E

N° 114


BON À SAVOIR Une idĂ©e qui n’est pas choisie n’est pas mauvaise en soi ; elle ne rĂ©pond simplement pas aux attentes du groupe et de la cible.

POUR TOUTE ACTIVITÉ « AUTRE », TYPE ÉVÉNEMENT :   DĂ©partement Production, voir fiche ressource n°137a   DĂ©partement Artistique, voir fiche ressource n° 137b   SABAM, voir fiche ressource n°138


06

TOUS

ELECTIONS AUX FONCTIONS DE DIRECTION & CHANGEMENT DÉFINITION

BUT

Processus dĂ©mocratique par lequel l’on attribue/dĂ©lĂšgue la responsabilitĂ© des postes des dĂ©partements nĂ©cessaires Ă  la gestion et au dĂ©veloppement d’une entreprise.

Responsabiliser un membre de la mini-entreprise de l’ensemble de son dĂ©partement et faciliter les concertations, les prises de dĂ©cision et leur exĂ©cution en matiĂšres structurelle, de management et de gestion.

DANS LE CONTEXTE DE LA MINI-ENTREPRISE Les postes (et dĂ©partements)-clĂ©s Ă  pourvoir sont prĂ©dĂ©finis : Administrateur DĂ©lĂ©guĂ© – Directeurs RHC, Financier, Commercial et Technique. Il appartient toutefois Ă  la mini-entreprise de se gĂ©rer de maniĂšre diffĂ©renciĂ©e (direction bicĂ©phale, organisation matricielle
).

QUAND ? DĂšs le choix de l’activitĂ©.

COMMENT ?   Élaboration de la liste des postes Ă  pourvoir   Tour de table pour connaĂźtre la motivation de chacun aux postes-clĂ©s requis/ prĂ©dĂ©finis   Élections :   Par vote secret : sur base des candidatures et informations reçues lors du tour de table, de maniĂšre individuelle, chacun rĂ©alise, sur papier, l’organigramme idĂ©al pour le bon fonction-

nement de la mini-entreprise. Ce vote doit rester secret. Le comptage est effectuĂ© et selon les suffrages exprimĂ©s Ă  la majoritĂ© (abstentions non comptĂ©es), les postes sont attribuĂ©s.   Par consensus : les candidats se retirent. Les membres examinent les avantages et les inconvĂ©nients de chaque candidature, puis prennent une dĂ©cision. Un porte parole est chargĂ© de prĂ©senter aux candidats l’organigramme qui a Ă©tĂ© Ă©tabli Ă  la majoritĂ©. NOUS CONSEILLONS DE VOUS RÉFÉRER AUX POSTES DÉCRITS CI-APRÈS : ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ :   Coordonne les diffĂ©rents dĂ©partements   PrĂ©side l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale, le Conseil d’Administration et le ComitĂ© de Direction   Encourage, suggĂšre, planifie, dĂ©lĂšgue, contrĂŽle et Ă©value   Est le porte-parole du groupe vis-Ă -vis de l’extĂ©rieur et de LJE


Est le moteur et premier responsable de la mini-entreprise   Doit faire preuve de talent d’animateur, de communicateur et savoir motiver son Ă©quipe DIRECTEUR RHC (RESSOURCES HUMAINES ET COMMUNICATION) :

Se montre passionnĂ© des relations humaines, conciliant, bon gestionnaire des conflits, diplomate   Au niveau administratif, fait preuve de soin, de minutie, d’attention et de bonnes capacitĂ©s rĂ©dactionnelles. DIRECTEUR COMMERCIAL :

Assure le secrétariat des réunions

Coordonne et gÚre les études de marché

Rédige les procÚs-verbaux et complÚte la feuille des présences

Coordonne et gĂšre l’élaboration de la politique commerciale en matiĂšre de : prĂ©sentation du produit, prix, publicitĂ© et choix des canaux de distribution

Avec l’aide de son dĂ©partement, propose les Ă©chelles barĂ©miques au Conseil d’Administration et calcule mensuellement les rĂ©munĂ©rations de chaque membre   Avec l’AD, motive l’équipe, gĂšre le personnel et sa rĂ©partition dans l’organigramme   S’assure de la bonne communication avec LJE   Assure la prĂ©paration des assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales   Fait rĂ©gner une ambiance de travail bonne et efficace

Coordonne et gùre l’envoi comptables à LJE

des piĂšces

Coordonne et gĂšre l’étude financiĂšre : calcul du prix de revient, du seuil de rentabilité    Se forme Ă  la comptabilitĂ© (sĂ©minaire LJE), aime les chiffres   Fait preuve d’honnĂȘtetĂ© et de rigueur. DIRECTEUR TECHNIQUE :   Coordonne et gĂšre l’étude de faisabilitĂ© technique du produit/ service

R echerche des lieux de vente et organise les ventes

Dirige et coordonne le processus de réalisation/fabrication du produit

Aime le contact avec la clientĂšle, fait preuve d’un grand sens des affaires, de dynamisme, de crĂ©ativitĂ©, est capable de communiquer son enthousiasme Ă  son Ă©quipe de vente.

Veille à la sécurité du travail et à la qualité de la production

DIRECTEUR FINANCIER :   Coordonne et gĂšre la comptabilitĂ© et la trĂ©sorerie

S’assure de la bonne gestion des stocks   Est responsable des achats, du choix des fournisseurs   Fait preuve de mĂ©thodologie, de rigueur, d’un bon sens de la nĂ©gociation.


06

ELECTIONS AUX FONCTIONS DE DIRECTION & CHANGEMENT CONSEILS   L’organisation telle que proposĂ©e ci-contre est une base. Elle peut ĂȘtre modifiĂ©e ou complĂ©tĂ©e par d’autres fonctions.   Mieux vaut dĂ©marrer le vote lorsque chaque poste-clĂ© a reçu au moins une candidature   En cas d’égalitĂ©, l’on procĂ©dera Ă  un second tour. A l’issue de celui-ci, s’il y a toujours Ă©galité : dĂ©signer le candidat le plus jeune   Nommer les futurs successeurs aux postes de direction pour la 2Ăšme partie de l’exercice.

TOUS


LE CHANGEMENT DE FONCTIONS DANS LE CONTEXTE DE LA MINI-ENTREPRISE Procédé par lequel il est proposé aux membres de changer de fonction, notamment en renouvelant le Comité de Direction.

BUT   AmĂ©liorer sa connaissance pratique du monde de l’entreprise par la prise en charge d’une nouvelle fonction   Dissoudre certaines tensions   Amener un nouveau dynamisme, un autre regard Ă  la mini-entreprise.

QUAND ?   A mi-parcours   Quand la situation l’exige.

COMMENT ? En dressant le bilan de la premiĂšre moitiĂ© de l’exercice, chacun tire ses conclusions, Ă  titre individuel mais Ă©galement pour le groupe. S’il ressort de cette Ă©valuation des dysfonctionnements dans la rĂ©partition et l’attribution des tĂąches, l’on procĂšde Ă  un tour de table pour un Ă©ventuel changement de poste. Le vote secret n’est pas obligatoire mais conseillĂ©.

BON À SAVOIR   Le changement des fonctions peut faire l’objet d’une demande d’un seul membre   Les comptes de la premiĂšre partie de l’exercice restent sous la responsabilitĂ© du directeur financier en fonction pendant cette pĂ©riode   Il n’est pas nĂ©cessaire d’opĂ©rer au changement de toutes les fonctions.


07

TOUS

ORGANIGRAMME DÉFINITION

QUAND ?

ReprĂ©sentation schĂ©matique des liens fonctionnels, organisationnels et hiĂ©rarchiques d’une entreprise.

DĂšs l’élection des directeurs.

BUT Donner une vue claire de la rĂ©partition des tĂąches au sein de l’entreprise, des postes Ă  pourvoir et des relations de commandement existantes.

COMMENT ? Choix d’un schĂ©ma-type d’organigramme (matriciel, hiĂ©rarchico-fonctionnel, horizontal
) DĂ©finition et attribution des postes inhĂ©rents Ă  chaque dĂ©partement Distribution de l’organigramme Ă  chaque membre

EXEMPLE

D’ORGAN

VOIR F ICHE

IGR AMM

E,

RE S S OUR C E

N° 103

ME DÉPARTE

UCTIO NT PROD

RE S S VOIR F ICHE

N,

OUR C E

N° 137a

ME DÉPARTE

TIQUE, NT ARTIS

VOIR F ICHE

RE S S OUR C E

N° 137b

E SANCE D CONNAIS

R VOIR F ICHE

SOI,

E S S OUR C E

N° 102


BON À SAVOIR   Libre Ă  la mini-entreprise de concevoir son propre organigramme   En attribuant un poste et donc des tĂąches et responsabilitĂ©s prĂ©cises Ă  chaque membre de la mini-entreprise, l’on se prĂ©munit de nombreuses nĂ©gligences. Se dĂ©cider pour une fonction, quelle qu’elle soit, relĂšve parfois du challenge. Qui se connaĂźt suffisamment bien pour dĂ©cider de ce dont il est capable ou ce qu’il aime rĂ©ellement ? Il existe des mĂ©thodes permettant d’apprendre Ă  se connaĂźtre (voir fiche ressource n°102).   GĂ©nĂ©ralement, dans la rĂ©alitĂ©, l’organisation de l’entreprise se divise comme suit :   Le comitĂ© de direction constituĂ© de l’ensemble des directeurs   Le conseil d’administration constituĂ© des administrateurs de l’entreprise

L’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale d’actionnaires constituĂ©e de l’ensemble des actionnaires de l’entreprise Chacune de ces structures ayant sa propre organisation (tempo des rĂ©unions, etc.)   Dans le contexte des mini-entreprises l’organisation gĂ©nĂ©rale se divise comme suit :   Le comitĂ© de direction est constituĂ© de l’ensemble des directeurs et se rĂ©unit au moins une fois par semaine   L’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale des actionnaires est constituĂ©e de l’ensemble des actionnaires de la mini-entreprise. Elle se rĂ©unit au minimum deux fois par an (une fois pour la constitution et une fois pour la clĂŽture)


08

TOUS

LES ACTIONS DÉFINITION Titre de propriĂ©tĂ© qui correspond Ă  une part de capital de la sociĂ©tĂ©. Son dĂ©tenteur, appelĂ© actionnaire, a plusieurs droits en contrepartie du capital investi dans la sociĂ©tĂ© (droit Ă  la rĂ©munĂ©ration (dividende), droit de participation et de vote aux AG).

BUT RĂ©unir le capital de l’entreprise afin de lui permettre de lancer son activitĂ©.

QUAND ?   DĂšs le choix de l’activitĂ©   Au plus tard, trois semaines avant l’AG Constitutive

COMMENT ?   LJE remet Ă  chaque jeune entrepreneur 9 reçus d’actions* ; le jeune achĂšte 1 action et vend les 8 autres Ă  des personnes diffĂ©rentes   Une preuve de paiement (grande souche du reçu d’action) est remise Ă  l’actionnaire sur laquelle apparaitront ses nom, prĂ©nom, adresse complĂšte ainsi que la date et la signature du vendeur   DĂšs qu’une action est vendue, l’argent et les coupons sont remis au responsable de la caisse   LJE demande Ă  ce que chaque actionnaire soit porteur d’une et une seule action. * d Ă©rogation auprĂšs du coordinateur peut ĂȘtre faite pour un nombre supĂ©rieur.

DE EXEMPLE

CTION, REÇU D’A

VOIR F ICHE

RE S S OUR C E

N° 104

’ACTION, TIFICAT D R E C E D E EXEMPL

R VOIR F ICHE

E S S OUR C E

N° 105


BON À SAVOIR Le nombre d’actions « à placer» par jeune entrepreneur (entre 8 et 15) est Ă  fixer en fonction du nombre de membres de la mini-entreprise, de maniĂšre Ă  obtenir un capital raisonnable (en gĂ©nĂ©ral un total de 120 Ă  200 actions).

CONSEILS   Il est utile de dresser la liste des numĂ©ros des reçus d’action remis Ă  chaque membre   Élaborer les certificats d’actions nominatives (CD Rom/ Applications comptables/ Application RHC/ Registre des actionnaires). A remettre aux actionnaires lors de l’AG Constitutive (pour les absents : envoi par courrier)


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TOUS

ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE (ESS) ENTREPRENDRE AUTREMENT !

DÉFINITION Entreprendre autrement, c’est d’abord entreprendre ! L’entrepreneur social a aussi besoin de toutes les qualitĂ©s nĂ©cessaires pour crĂ©er un projet Ă©conomique : l’esprit d’initiative, le goĂ»t du risque, la recherche de l’innovation alliĂ©e Ă  la viabilitĂ© de l’activitĂ©. Tout en rĂ©pondant aux principes du dĂ©veloppement durable, l’innovation de l’économie sociale et solidaire se traduit Ă  travers : 1

Sa finalitĂ© sociale, la recherche d’un intĂ©rĂȘt collectif ou d’une utilitĂ© sociale Ă  l’activité :   RĂ©pondre Ă  des besoins sociaux : santĂ©, Ă©ducation, culture, transports, Ă©nergie, environnement   Contribuer Ă  lutter contre l’exclusion, la pauvretĂ©, la prĂ©caritĂ©

2

Son mode de gestion participatif et dĂ©mocratique :   Les dĂ©cisions stratĂ©giques de l’entreprise sont prises en AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale (AG), organe souverain   Tous les travailleurs de l’entreprise ont la possibilitĂ© d’ĂȘtre membres de l’AG et donc de participer activement Ă  l’établissement des politiques et Ă  la prise de dĂ©cisions   Les membres de l’AG ont des droits de vote Ă©gaux en vertu de la rĂšgle « une personne, une voix ».

BUT Mettre sa motivation et ses compĂ©tences au service d’un projet collectif Ă©conomiquement viable, socialement innovant et gĂ©rĂ© dĂ©mocratiquement.

Les principes fondamentaux de l’économie sociale et solidaire : SOLIDARITÉ

ÉGALITÉ ENTRE LES MEMBRES :

INNOVATION

CO-RESPONSABILITÉ

1 PERSONNE = 1 VOIX

VIABILITÉ

UTILITÉ SOCIALE : POUR LES MEMBRES ET/OU LA COLLECTIVITÉ BÉNÉFICES FINANCENT LE PROJET SOCIAL

AUTONOMIE DE GESTION

QUALIT INDICES

VOIR F ICHE

ÉS,

RE S S OUR C E

N° 110

MENT ER ÉGALE CONSULT

F ICHE N°T 2D5URABLE

PEMEN DÉVELOP


QUAND ?

La participation des travailleurs peut ĂȘtre dĂ©clinĂ©e sous de multiples formes. Faites preuve d’originalitĂ© pour impliquer un maximum des membres de la mini-entreprise dans les prises de dĂ©cisions importantes (tour de table, vote secret, Ă©lection sans candidat
). Une multitude d’outils et de mĂ©thodes sont possibles. DĂ©crivez les divers outils/mĂ©thodes employĂ©s dans le dossier.

Lors de la constitution de la mini-entreprise (avant l’AG Constitutive), dĂ©battre de l’opportunitĂ© de donner une finalitĂ© sociale Ă  l’activitĂ©.

COMMENT ? 1

D ÉFINIR LE PROJET SOCIAL ET L’ACTIVITÉ PERMETTANT DE LE RÉALISER :   À qui l’activitĂ© va-t-elle bĂ©nĂ©ficier ? membres de la mini-entreprise ; Ă©lĂšves (de la classe, de l’école, du quartier, etc.) ; jeunes en gĂ©nĂ©ral ; personnes sans emploi ; personnes handicapĂ©es ; personnes ĂągĂ©es
   Quelle activitĂ© permettra de rĂ©aliser le projet social ?

Exemples d’activitĂ©s/secteurs : construction, Ă©lectricitĂ©, production et distribution de produits d’agriculture biologique, promotion de jeunes artistes, production et distribution de produits du commerce Ă©quitable (du Nord ou du Sud), horticulture, contribution Ă  la protection de l’environnement, service de proximitĂ©/aux personnes, rĂ©cupĂ©ration/recyclage, cinĂ©ma... 2

DÉFINIR UN MODE DE GESTION PARTICIPATIF

3

D ÉFINIR LES DIFFÉRENTES AFFECTATIONS DES BÉNÉFICES À VENIR. CritĂšres Ă  respecter :   RĂ©munĂ©ration du capital inexistante ou limitĂ©e (maximum 6%)   Investissements pour le dĂ©veloppement du projet social   Affectation Ă  un ou plusieurs autres projets Ă  finalitĂ© sociale (au minimum 1/3).   Limitation de l’écart salarial (entre le plus haut et le plus bas salaire)

BONUS :   AmĂ©lioration des conditions de travail des salariĂ©s (rĂ©munĂ©ration, avantages
)

Pour faire valider votre dossier en ESS, jusitifiez les critĂšres ci-dessus et envoyez-le Ă  info@lje.be

BON À SAVOIR 1

U n conseiller Autre Terre peut vous guider Ă  chaque Ă©tape du projet. Contactez-nous : as.reynders@terre.be TĂ©l. : 04/240.58.63

2

A ssurez-vous de faire ratifier vos choix par l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale.

3

Q uelques sites Internet sur les entreprises d’économie sociale et solidaire :   FĂ©dĂ©ration pluraliste d’entreprises d’économie sociale (SAW-B) – www.saw-b.be   Plate-forme de Concertation des organisations reprĂ©sentatives de l’économie sociale (Concertes) – www.concertes.be   RĂ©seau d’Entreprises Sociales (RES) – www.resasbl.be   Groupe Terre : www.entreprendreautrement.be www.terre.be


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TOUS

SÉMINAIRES DE FORMATION & RDV D’EXPERTS DÉFINITION DANS LE CONTEXTE DE LA MINI-ENTREPRISE SĂ©ances formatives et/ou d’expertise, gĂ©nĂ©ralement centralisĂ©es, d’une demi Ă  une journĂ©e, destinĂ©es aux membres des mini-entreprises.

BUT   Permettre aux membres d’acquĂ©rir de nouvelles connaissances ou de les approfondir dans les matiĂšres inhĂ©rentes Ă  leurs fonction/ tĂąches, ceci afin d’augmenter leur performance et donc d’assurer la bonne gestion et Ă©volution de l’entreprise   Confronter le projet de chaque mini-entreprise au regard d’experts dans des domaines variĂ©s : Ă©tude de marchĂ©, commerce extĂ©rieur, stratĂ©gie commerciale, promotion, comptabilitĂ©, management


QUAND ? Selon les régions, de mi-octobre à mi-novembre et/ou en janvier.

CONSEILS   Communiquer les dates Ă  tous les membres   Veiller Ă  ce qu’au moins un membre assiste Ă  chaque type de sĂ©minaire   Avoir une bonne prise de notes   Avoir une liste de questions Ă  poser au confĂ©rencier/formateur/Ă  l’expert   DĂ©briefer avec les membres du groupe et partager les informations rapidement   RĂ©flĂ©chir Ă  comment intĂ©grer les nouvelles informations dans la gestion des dĂ©partements et des tĂąches.



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TOUS

AG CONSTITUTIVE (AGC) DÉFINITION Obligation lĂ©gale d’une entreprise par laquelle les fondateurs sont tenus de convoquer et rassembler les souscripteurs (actionnaires). L’AGC constate que le capital social est entiĂšrement souscrit et que les actions sont libĂ©rĂ©es du montant exigible. Elle se prononce sur les statuts de la sociĂ©tĂ© et dĂ©signe un ou plusieurs commissaires aux comptes.

DANS LE CONTEXTE DE LA MINI-ENTREPRISE L’AGC est Ă©galement le moment oĂč le comitĂ© de direction prĂ©sente les rĂ©sultats des Ă©tudes financiĂšre, comptable et de faisabilitĂ©, de mĂȘme qu’un prototype du produit/service choisi. Le montant de l’action escomptĂ© au terme du projet est annoncĂ© aux actionnaires.

BUT Informer les souscripteurs du projet de la minientreprise, de ses objectifs (humains, financiers 
) et des résultats escomptés.

QUAND ?   Dans la deuxiĂšme quinzaine de novembre.   Date fixĂ©e par le coordinateur ou avec son accord.

COMMENT ? IL EST CONSEILLÉ DE S’Y PRÉPARER TROIS SEMAINES À L’AVANCE :   Finalisation de la vente d’actions   PrĂ©paration du registre d’actionnaires   Envoi des convocations aux actionnaires par courrier ou email   Prise de parole par chaque responsable de dĂ©partement CHAQUE DÉPARTEMENT VEILLERA À LA RÉALISATION DE CES TÂCHES : DÉPARTEMENT RHC :   Inscription de la mini-entreprise auprĂšs de LJE   Mise Ă  l’écrit et distribution des comptes rendus de rĂ©union

RĂ©alisation et distribution de l’organigramme   CrĂ©ation du registre d’actionnaires   Convocation des actionnaires   StratĂ©gie de motivation du personnel et de communication DÉPARTEMENT COMMERCIAL :   RĂ©alisation de l’étude de marchĂ©   RĂ©flexion sur la prĂ©sentation du produit, la publicitĂ© et les lieux de ventes potentiels DÉPARTEMENT FINANCIER :   StratĂ©gie de gestion de la caisse (livre de caisse)   Ouverture du compte bancaire   Calcul des prix de revient et de vente du produit, du seuil de rentabilitĂ©   Estimation du bĂ©nĂ©fice distribuable, de la valeur escomptĂ©e de l’action


DÉPARTEMENT TECHNIQUE :   Recherche des fournisseurs   Organisation des premiĂšres productions LES DISCOURS DE L’AGC COMPRENDRONT : ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ :   Mot de bienvenue   Provenance des membres (Ă©cole, annĂ©e d’études)   Mission et objectifs de la mini-entreprise   Produit/service commercialisĂ© et stratĂ©gies Ă  mettre en place   Conclusions DÉPARTEMENT RHC :   Organigramme   StratĂ©gie de communication   Politique de gestion du personnel DÉPARTEMENT COMMERCIAL :   Principales conclusions de l’étude de marchĂ©

Charte graphique et projets de communication/promotion (affiches, logo, flyers 
)   StratĂ©gie commerciale   Lieux de vente DÉPARTEMENT FINANCIER :   Prix de revient, prix de vente   Seuil de rentabilitĂ©   BĂ©nĂ©fice distribuable, valeur escomptĂ©e de l’action DÉPARTEMENT TECHNIQUE :   PrĂ©sentation dĂ©taillĂ©e du produit et de son procĂ©dĂ© de rĂ©alisation/ fabrication

CONSEILS   10 minutes de prĂ©sentation pour l’ensemble du projet   Des rĂ©pĂ©titions sont nĂ©cessaires   Ordre de passage conseillé : 1. AD, 2. RHC, 3.Technique, 4. Commercial, 5. Financier, 6. AD

L’AGC est une occasion de vendre les produits dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ©s (stand de vente)   S’aider d’une prĂ©sentation (PowerPoint, Prezi,
 )

visuelle

Se prĂ©parer aux questions, remarques ou suggestions des actionnaires / du public   Lister les diffĂ©rents points qui nĂ©cessitent un vote des actionnaires (ex : finalitĂ© sociale)   L’habit ne fait pas le moine
 mais quand-mĂȘme !   Respecter les autres mini-entreprises qui passent dans la mĂȘme sĂ©ance !


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TOUS

PERMANENCES COMPTABLES DANS LE CONTEXTE DE LA MINI-ENTREPRISE Rencontre organisée par LJE au cours de laquelle chaque mini-entreprise a la possibilité de présenter sa comptabilité à un tiers en vue de la faire vérifier et approuver. Sont principalement concernés les responsables des départements RHC et financier.

BUT Permettre Ă  la mini-entreprise d’assurer sa viabilitĂ© financiĂšre et sa bonne gestion.

QUAND ?   À la mi-exercice   Avant l’AG de Clîture.

COMMENT ? PrĂ©paration des documents Ă  apporter : papiers (notamment les factures) et fichiers (comptabilitĂ© et calcul des salaires) DÉPARTEMENT RHC :   Calcul des salaires   Registre d’actionnaires DÉPARTEMENT FINANCIER :   ComptabilitĂ© (journaux achats et ventes, livres de caisse et banque)   PiĂšces justificatives PrĂ©sentation des documents comptables et administratifs Corrections, si nĂ©cessaires, selon les conseils

donnés Elaboration du bilan et du compte de résultats Enregistrement des corrections et des documents réalisés sur clé USB.

CONSEILS   PrĂ©parer et vĂ©rifier tous les documents/ fichiers nĂ©cessaires   Écouter les consignes du coordinateur/ conseiller/
   Ces sĂ©ances sont une bonne occasion pour remplir les dĂ©clarations (TVA, statistiques...)



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RENCONTRE DE MI-EXERCICE DANS LE CONTEXTE DE LA MINI-ENTREPRISE Rencontre programmée au cours de laquelle il est procédé, par le coordinateur (et/ou un expert en entreprise), à une évaluation des résultats obtenus, à mi-parcours, par le groupe.

BUT Dresser un premier bilan du projet et, sur cette base, dispenser les conseils qui permettront Ă  la mini-entreprise soit de rectifier le tir (en matiĂšre d’objectifs, de calculs, de stratĂ©gies..), soit de progresser dans un mĂȘme (et bon) sens.

QUAND ? A mi-parcours.

COMMENT ? A voir avec le coordinateur. Il conviendra de prĂ©parer la rencontre :   En apportant tous les documents jugĂ©s utiles, ainsi que :   Les publicitĂ©s rĂ©alisĂ©es   La comptabilitĂ© (ventes, achats, livre de caisse, livre de banque, journaux des salaires, bilan et compte de rĂ©sultats, inventaire des stocks, 
)   Les certificats d’Indices qualitĂ©   Un exemplaire du produit   En rĂ©pĂ©tant la prĂ©sentation afin d’éviter contradictions et doublons   En dĂ©briefant, avec le conseiller s’il Ă©tait prĂ©sent, juste aprĂšs la rĂ©union d’évaluation.

TOUS



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TOUS

LE CONGRES DANS LE CONTEXTE DE LA MINI-ENTREPRISE Il s’agit d’un week-end organisĂ© par LJE qui rassemble toutes les mini-entreprises de Bruxelles et de Wallonie en un ou plusieurs lieux de maniĂšre Ă  favoriser un esprit d’appartenance et de groupe au programme mini-entreprise. C’est un moment-clĂ© pour les jeunes entrepreneurs ! La participation Ă  cet Ă©vĂ©nement est facultative et payante.

BUT

PROGRAMME

Permettre Ă  tous les membres des mini-entreprises de vivre une expĂ©rience unique en vue de :

SAMEDI 1er FÉVRIER :

Faire connaissance avec d’autres jeunes participant au programme   Partager leurs avis, leurs expĂ©riences, leurs idĂ©es   Participer Ă  diffĂ©rents concours en se montrant motivĂ©s et performants   Convaincre des jurys   Vendre leurs produits/services – dĂ©velopper leurs techniques de vente   S’amuser !

QUAND ? Les 1er et 2 février 2014.

JournĂ©e expo/vente : stands des mini-entreprises dans des centres commerciaux   Concours : Ă©valuation par des jurys, prix Ă  la clĂ©   SoirĂ©e dansante rassemblant 800 jeunes entrepreneurs   Logement en auberge de jeunesse DIMANCHE 2 FÉVRIER :   Concours « 3 minutes pour convaincre »   Spectacle sympa et original   Remise de prix.


COMMENT ?   Une information prĂ©cise sur le congrĂšs sera envoyĂ©e par email par LJE et rappelĂ©e par le coordinateur   Toutes ces informations sont Ă  communiquer Ă  tous les membres   Les inscriptions ne seront enregistrĂ©es qu’une fois le paiement effectuĂ© sur le compte LJE.

BON À SAVOIR   C’est un des plus chouettes moments dans l’expĂ©rience mini-entreprise (dixit les anciens)   Toute inscription Ă©tant due, il vaut mieux s’assurer d’ĂȘtre libre Ă  ces dates   Respect des consignes sur place   Une mini-entreprise peut dĂ©cider de prendre en charge une partie des inscriptions de ses membres. N°compte LJE : 210-0439013-43 IBAN : BE66 2100 4390 1343


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TOUS

RAPPORT DE GESTION DÉFINITION

COMMENT ?

Document reprenant les commentaires et analyses sur les performances d’une entreprise et ses rĂ©sultats financiers.

Faire un brainstorming sur les réalisations, prix obtenus et performances de la minientreprise (contenu du rapport)

La rĂ©alisation (et l’envoi Ă  LJE) du rapport de gestion est obligatoire.

Structurer les idées

BUT Informer les actionnaires sur l’état de leur investissement et de l’entreprise.

QUAND ? A rĂ©diger pour l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de clĂŽture.

Décider de la présentation du rapport (forme)

BON À SAVOIR   Le rapport fait partie intĂ©grante du dossier de liquidation   La sĂ©lection au concours Mini-Entreprise se fait sur base de l’évaluation du rapport de gestion par un jury.

CONSEILS Il convient de viser une présentation globale de la mini-entreprise et non une suite de résumés répétitifs de chacun des départements.

FORME   Ne pas excĂ©der 10 pages A4 (couvertures non comprises)   CaractĂšre utilisé : de taille 12.   FOND   Sur la couverture : nom et n° de la minientreprise   PremiĂšre page, rĂ©sumĂ© dans lequel seront repris :   le nom de la mini-entreprise   la description du produit/ service   un rĂ©sumĂ© des rĂ©sultats financiers   un rĂ©sumĂ© des performances   une table des matiĂšres.   Ne pas oublier les comptes annuels (bilan et compte de rĂ©sultats) arrĂȘtĂ©s Ă  la fin de la mini-entreprise ou au 31 mars (au plus tard). , GESTION PORT DE P A R E D E EXEMPL

R VOIR F ICHE

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N° 106



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TOUS

AG DE CLOTURE DÉFINITION

BUT

Obligation lĂ©gale de la SC (SociĂ©tĂ© CoopĂ©rative) par laquelle les fondateurs sont tenus de convoquer et rassembler les souscripteurs (actionnaires) en vue de leur faire approuver les comptes et le rapport de gestion Ă  la fin de l’exercice.

Informer les actionnaires de tous les rĂ©sultats obtenus pendant l’exercice de la minientreprise.

DANS LE CONTEXTE DE LA MINI-ENTREPRISE Vu qu’il s’agit de clĂŽturer dĂ©finitivement le projet : le comitĂ© de direction annonce aux actionnaires la valeur finale de l’action, les bĂ©nĂ©fices engrangĂ©s ou pertes encourues ; chaque membre a la possibilitĂ© d’évaluer son travail, ses apprentissages, de partager son avis sur l’expĂ©rience mini-entreprise.

QUAND ?   Avant le congĂ© de printemps   À voir avec le coordinateur

COMMENT ? IL EST CONSEILLÉ DE S’Y PRÉPARER TROIS SEMAINES À L’AVANCE :   Liquidation des stocks   PrĂ©paration du registre d’actionnaires   Envoi des convocations aux actionnaires par courrier ou email   Prise de parole par chaque responsable de dĂ©partement

CHAQUE DÉPARTEMENT VEILLERA À LA RÉALISATION DE CES TÂCHES : DÉPARTEMENT RHC :   Calcul des salaires   DĂ©claration ONSS et PrĂ©compte Professionnel   VĂ©rification du registre d’actionnaires   Participation Ă  la permanence comptable   Convocation des actionnaires   Élaboration du dossier de liquidation avec le DĂ©partement Financier   Élaboration du rapport de gestion avec le reste de l’équipe DÉPARTEMENT COMMERCIAL :   Organisation des derniĂšres ventes pour liquider les stocks DÉPARTEMENT FINANCIER :   Participation Ă  la permanence comptable   ClĂŽture du compte bancaire   ClĂŽture de la comptabilitĂ©   Estimation du bĂ©nĂ©fice distribuable,


de la valeur escomptĂ©e de l’action   Élaboration du dossier de liquidation avec le DĂ©partement RHC DÉPARTEMENT TECHNIQUE :   VĂ©rification de l’inventaire des stocks LES DISCOURS DE L’AG DE CLÔTURE COMPRENDRONT : ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ :   Mot de bienvenue   Provenance des membres (Ă©cole, annĂ©e d’études)   Introduction aux autres dĂ©partements   Conclusions sur les apports de l’expĂ©rience (niveau individuel et du groupe) DÉPARTEMENT RHC :   Organigramme   Rappel des stratĂ©gies menĂ©es en communication et de la politique de gestion du personnel

DÉPARTEMENT COMMERCIAL :   Rappel des stratĂ©gies commerciales mises en Ɠuvre (affiches, logos, campagne media
)   PrĂ©sentation des rĂ©sultats des ventes DÉPARTEMENT FINANCIER :   PrĂ©sentation du bilan, compte de rĂ©sultats et de la valeur finale de l’action DÉPARTEMENT TECHNIQUE   Rappel du/des procĂ©dĂ©s de rĂ©alisation/ fabrication du produit et prĂ©sentation des changements opĂ©rĂ©s

CONSEILS   10 minutes de prĂ©sentation pour l’ensemble du projet   Des rĂ©pĂ©titions sont nĂ©cessaires   Ordre de passage conseillé : 1. AD, 2. RHC, 3. Technique, 4. Commercial, 5. Financier, 6. AD   S’aider d’une prĂ©sentation visuelle (Power Point, Prezi,
 )   Se prĂ©parer aux questions, remarques des actionnaires/ du public   Lister les diffĂ©rents points qui nĂ©cessitent un vote des actionnaires (ex : finalitĂ© sociale)   L’habit ne fait pas le moine 
 mais quandmĂȘme !   Faire signer le registre des actionnaires   Respecter les autres mini-entreprises qui passent dans la mĂȘme sĂ©ance que vous !


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TOUS

CONCOURS DÉFINITION Concours organisĂ© par LJE rĂ©compensant la mini-entreprise qui au terme de plusieurs sĂ©lections et aux yeux de diffĂ©rents jurys a fait le plus preuve de professionnalisme, de compĂ©tences pour l’ensemble de son activitĂ© (en terme de dĂ©cisions stratĂ©giques, de management, de gestion, d’innovation, de durabilité ). La participation au Concours est facultative.

BUT Susciter une Ă©mulation parmi les mini-entreprises, les aider Ă  garder le cap et leur donner l’envie de performer.

QUAND ?   Envoi des rapports : 7 avril 2014

1

Préparer une présentation orale de 8 minutes (avec un visuel adapté)

2

Se prĂ©parer aux questions du jury (constituĂ© de personnes issues du monde de l’entreprise)

3

Préparer un stand de présentation de la mini-entreprise

Demi-finales : 14 mai 2014   Finale : 23 mai 2014

COMMENT ?   LE CONCOURS SE DÉROULE EN 3 PHASES : 1

2

3

La sĂ©lection de 8 Ă  24 mini-entreprises sur base des rapports de gestion remis lors de l’AG de clĂŽture   La sĂ©lection en demi-finales des minientreprises sĂ©lectionnĂ©es   La sĂ©lection en finale de la Mini-Entreprise de l’annĂ©e

POUR LES DEMI-FINALES ET LA FINALE, IL CONVIENT DE :

BON À SAVOIR   Le concours est dotĂ© de prix importants : 750 € pour les gagnants et 250 € pour les autres mini-entreprises finalistes.   La mini-entreprise gagnante reprĂ©sente la Belgique francophone en juillet, lors de la finale europĂ©enne.

OURS, DU CONC T N E M E L RÈG

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CONSEILS   Ce concours entend rĂ©compenser une mini-entreprise sur l’ensemble de son parcours et non celle qui dĂ©tient le plus gros bĂ©nĂ©fice ou chiffre d’affaires   Le respect des consignes et du rĂšglement est important! Tout manquement entraĂźne une Ă©limination directe   Chaque prestation doit ĂȘtre soignĂ©e


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TOUS

CERTIFICAT DU JEUNE ENTREPRENEUR DÉFINITION

QUAND ?

Document attestant de la participation du jeune au programme Mini-Entreprise. Le certificat est reconnu par le monde des entreprises.

Au premier trimestre de l’annĂ©e acadĂ©mique suivante (via e-mail).

BUT (Faire) ReconnaĂźtre le travail effectuĂ© par le jeune pendant l’expĂ©rience Mini-Entreprise et son acquisition de compĂ©tences entrepreneuriales.

BON À SAVOIR   POUR OBTENIR LE CERTIFICAT, IL FAUT RÉPONDRE À TROIS CRITÈRES : 1

Avoir été présent au moins aux deux tiers des réunions

2

Recevoir un avis favorable des conseillers et du coordinateur

3

Dossier de liquidation de la mini-entreprise en ordre.

EXEMPLE

DE CERTIF

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ICAT,

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ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ

RÉUNIONS DÉFINITION

QUAND ?

Moment oĂč tous les membres d’une entreprise se retrouvent pour discuter des orientations Ă  prendre pour faire Ă©voluer celle-ci.

Chaque semaine ou quand l’actualitĂ© le nĂ©cessite.

BUT Faire le point, au sein de chaque dĂ©partement, de l’état d’avancement des dossiers et distribuer les tĂąches respectives.

COMMENT ?

ANIMATION - CONTENU 1

Respect du timing ! Maximum 1h30 (pour garder l’attention)

2

RĂ©daction de l’ordre du jour au tableau ou sur feuille

3

Relecture et/ou approbation du PV précédent par le département RHC

4

Élection d’un gardien du temps ; idĂ©alement, chaque point ne devrait prendre plus de 5 Ă  7 minutes

5

Introduction de chaque sujet en cédant la parole aux membres concernés

6

ClĂŽture des rĂ©unions par un point divers ; chacun peut s’y exprimer.

PLANIFICATION 1

Identification des sujets à aborder et donc des membres concernés

2

Programmation Ă  jour et heure fixes

PRÉPARATION 1

Échanges d’information avec les diffĂ©rents dĂ©partements sur l’état d’avancement de leurs activitĂ©s

2

Sur base des informations reçues, Ă©laboration d’un ordre du jour en 5 Ă  7 points maximum

3

Collecte de toute documentation/tout élément utile pour alimenter le débat.

TE  DE COMP EXEMPLE N, IO N E R ÉU RE N D U D

VOIR F ICHE

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CONSEILS   À RÉALISER : un calendrier de la mini-entreprise avec congĂ©s, examens, activitĂ©s LJE (ventes, sĂ©minaires, permanence comptable, CongrĂšs
)

P ar sa fonction, un AD a Ă©galement le pouvoir d’exiger d’un Ă©lĂ©ment perturbateur qu’il sorte de la rĂ©union. C’est un droit dont il faut savoir user


I l n’est pas aisĂ© de mener une rĂ©union, certains parlent en mĂȘme temps, d’autres n’écoutent pas
 Quelques petits trucs pour se faire entendre/ capter l’attention :

I l existe des outils gratuits de partage d’agendas sur internet (Google agenda, par exemple) ou de planification d’évĂ©nement (doodle.com, par exemple)

B aisser le ton, voire se taire et attendre   I maginer un moyen sympa pour la prise de parole de chacun   D onner deux - trois minutes au groupe pour se relĂącher, faire un tour, crier avant de reprendre le cours de la rĂ©union


BON À SAVOIR : L’administrateur dĂ©lĂ©guĂ© n’a pas pouvoir de dĂ©cision. La mini-entreprise est un travail collĂ©gial, de ce fait, les dĂ©cisions se prennent ensemble ! En cas d’indĂ©cision du groupe, il est nĂ©cessaire de procĂ©der Ă  un vote Ă  majoritĂ© (secret ou main levĂ©e). En cas d’ex-ĂŠquo, l’AD tranchera.


20

ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ

GESTION D’UNE ÉQUIPE DÉFINITION

QUAND ?

Groupe de personnes ayant le mĂȘme but ou devant rĂ©aliser un travail commun.

Tout au long de la vie de la mini-entreprise.

BUT FĂ©dĂ©rer les compĂ©tences de chacun afin d’optimiser l’atteinte des objectifs. Notion de motivation.

COMMENT ?   D Ă©finition claire des rĂŽles de chacun dans l’équipe => organigramme   DĂ©finition claire des objectifs de chacun   D escription des tĂąches et des dĂ©lais pour chaque dĂ©partement   S uivi de l’accomplissement des tĂąches auprĂšs des dĂ©partements   Rappel Ă  l’ordre en cas de manquement   D Ă©tection et gestion des conflits (en parler, les rĂ©sorber) et consultation du Directeur RHC   O rganisation rĂ©guliĂšre d’activitĂ©s de Teambuilding

ORGANIG

R A M ME ,

RE S S VOIR F ICHE

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TE A M B U

VOIR F ICHE

OUR C E

ILDING,

RE S S OUR C E

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MENT ER ÉGALE CONSULT

F ICHE N°D2IN7G IL TEAMBU


CONSEILS   Un organigramme clair et prĂ©cis   E n cas de dĂ©saccord, un AD n’a pas pouvoir de dĂ©cision   U n conflit Ă  propos de la non rĂ©alisation d’une tĂąche par un membre? Pour rappeler Ă  l’ordre : 1

Baisser le ton, voire se taire et attendre

2

I nutile de sermonner la personne devant l’équipe, un apartĂ© est bien plus sain

3

L ui demander ses raisons ; les comprendre, les Ă©valuer objectivement

4

P roposer une deadline pour la réalisation de la tùche

5

E n cas de mauvaise foi ou de refus, lui rappeler son engagement.

P as de solution ? Evoquer le problĂšme en rĂ©union et dĂ©cider d’une Ă©ventuelle sanction.

BON À SAVOIR : On a tous droit à l’erreur – Nul n’est parfait.


20

ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ

SAVOIR SUSCITER LA MOTIVATION DÉFINITION

BUT

Ensemble des facteurs dĂ©terminant l’action et le comportement d’un individu pour atteindre un objectif ou rĂ©aliser une activitĂ©. C’est la combinaison de l’ensemble des raisons conscientes ou non, collectives et individuelles, qui incitent l’individu Ă  agir au sein d’une Ă©quipe. C’est l’un des enjeux de la fonction managĂ©riale.

Permettre Ă  l’équipe d’atteindre les objectifs opĂ©rationnels dĂ©rivĂ©s de la mission de l’entreprise en travaillant sur l’individu, sur son bien-ĂȘtre, sur son sentiment d’utilitĂ© et d’intĂ©gration au sein du groupe.

QUAND ? Tout au long de la vie de la mini-entreprise. Surtout dans les moments creux (périodes post-examen, post-congrÚs
).

COMMENT ?   M OTIVER SON ÉQUIPE REQUIERT UN ÉQUILIBRE ENTRE PLUSIEURS SAVOIRFAIRE ; 1

SAVOIR FAIRE CONFIANCE

Laisser aux collaborateurs leur propre espace d’action, pour lequel ils savent qu’ils bĂ©nĂ©ficient de votre confiance. Tout collaborateur doit connaĂźtre clairement la mission qui lui incombe et les objectifs qui y sont associĂ©s. Sauf problĂšme avĂ©rĂ©, l’AD doit veiller Ă  n’intervenir dans leur mission que par des « points de contrĂŽle » prĂ©dĂ©terminĂ©s dans le planning (exemple : topo du DF sur la situtation financiĂšre et la trĂ©sorerie toutes les 2 semaines).

TE A M B U

ILDING,

R VOIR F ICHE

E S S OUR C E

N° 112


La confiance se gagne Ă©galement sur le terrain des relations humaines : se faire confiance implique une marque de respect de part et d’autre. 2

SAVOIR RESPONSABILISER

Accorder Ă  ses directeurs un pouvoir dĂ©cisionnel au sein de leur dĂ©partement permet Ă  l’équipe d’atteindre des degrĂ©s supplĂ©mentaires de satisfaction, si les objectifs sont atteints. CETTE STRATÉGIE PERMET :   D ’augmenter le degrĂ© d’implication de chacun   D e dĂ©velopper la capacitĂ© d’innovation des membres en les incitant Ă  mettre en Ɠuvre leurs idĂ©es   De transmettre sa propre motivation   D’augmenter les compĂ©tences de l’équipe   En favorisant l’autonomie des membres, de permettre la gestion de situations dĂ©licates.

3

SAVOIR ORCHESTRER

4

SAVOIR SOIGNER L’AMBIANCE

C’est Ă©viter un travail routinier qui risque de baisser la motivation de l’équipe.

La motivation de votre Ă©quipe est Ă©troitement liĂ©e Ă  l’environnement de travail.

L’AD, tel un chef d’orchestre, doit savoir transmettre des impulsions Ă  ses directeurs/ employĂ©s, en lançant de temps en temps des projets novateurs ou des « projets dĂ©fis ».

L’AD ou le DRH devra donc ĂȘtre attentif Ă  l’ambiance de son Ă©quipe ou de son service, en apprenant Ă  connaĂźtre chaque membre et en agissant sur les problĂšmes capables de perturber leur niveau de motivation.

Ces impulsions permettent de galvaniser les troupes, Ă  condition que la rĂ©ussite des projets soit clairement associĂ©e Ă  une rĂ©compense (prime, journĂ©e de repos, soirĂ©e, repas...). Attention toutefois Ă  ne pas tomber dans l’excĂšs, en enchaĂźnant dĂ©fi sur dĂ©fi. Une telle stratĂ©gie risque de dĂ©cupler audelĂ  du raisonnable l’esprit de compĂ©tition entre les collaborateurs.

Cette logique implique, bien entendu, le fait d’organiser rĂ©guliĂšrement des activitĂ©s fĂ©dĂ©ratrices (rĂ©unions, sĂ©minaires, formations, teambuilding...).

AUTRE DANGER : les collaborateurs ne s’intĂ©ressent plus qu’aux « projets dĂ©fis » et Ă  la gestion des urgences, en laissant de cĂŽtĂ© les tĂąches de fond.


21

ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ

ANALYSE SWOT DÉFINITION

FORCES

BUT

L’analyse SWOT (Strengths – Weaknesses – Opportunities – Threats) ou AFOM (Atouts (forces) – Faiblesses – OpportunitĂ©s – Menaces) est un outil d’analyse stratĂ©gique qui combine l’étude des forces et des faiblesses d’une entreprise avec celle des opportunitĂ©s et des menaces de son environnement.

Aspects positifs internes que contrîle l’entreprise et sur lesquels on peut bñtir dans le futur

Aider Ă  la dĂ©finition d’une stratĂ©gie de dĂ©veloppement.

FAIBLESSES Aspects nĂ©gatifs internes mais contrĂŽlĂ©s par l’entreprise, pour lesquels des marges d’amĂ©lioration importantes existent

Fournir une base pour la prise de décisions et la résolution de problÚmes

QUAND ? Au démarrage de la mini-entreprise.

OPPORTUNITÉS PossibilitĂ©s extĂ©rieures positives dont on peut Ă©ventuellement tirer parti, dans le contexte des forces et des faiblesses actuelles

MENACES ProblĂšmes, obstacles ou limitations extĂ©rieures qui peuvent empĂȘcher ou limiter le dĂ©veloppement de l’entreprise ou le dĂ©partement.

EXEMPLE

ANALYSE

R VOIR F ICHE

SWOT,

E S S OUR C E

N° 113


COMMENT ?   C haque dĂ©partement procĂšde Ă  l’analyse SWOT des activitĂ©s de son dĂ©partement

CONSEIL Il est indiquĂ© de procĂ©der Ă  l’analyse SWOT sous forme de tableau :

(organisationelle)

S uivi des activitĂ©s de l’entreprise en fonction de l’analyse SWOT de chacun des dĂ©partements

(origine = environnement)

Analyse SWOT gĂ©nĂ©rale de l’entreprise

ORIGINE EXTERNE ORIGINE INTERNE

D ébriefing de ces analyses et mise en commun idées

POSITIF

NÉGATIF

(pour atteindre l’objectif)

(pour atteindre l’objectif)

FORCES

FAIBLESSES

STRENGTHS WEAKNESSES OPPORTUNITÉS MENACES OPPORTUNITIES

THREATS


22

OBJECTIFS (DÉFINITION DES) DÉFINITION

QUAND ?

RĂ©sultat(s) prĂ©cis Ă  atteindre dans un dĂ©lai dĂ©terminĂ© que l’on se fixe.

DĂšs le choix de l’activitĂ© et l’élection du comitĂ© de direction.

BUT

COMMENT ?

Se donner une vision claire de ce que chacun doit faire pour arriver Ă  un rĂ©sultat et dĂ©finir les stratĂ©gies (voir fiche 23 de ce guide) Ă  mettre en place pour parvenir Ă  l’objectif fixĂ©.

DĂ©finition des objectifs Ă  terme de la mini-entreprise

« Il est nĂ©cessaire de travailler ensemble Ă  la rĂ©alisation d’objectifs communs (et d’éviter la poursuite d’intĂ©rĂȘts divergents Ă  tous les niveaux de l’organisation) afin d’atteindre l’excellence en termes d’efficacitĂ© et d’accomplissement. » Dave Packard (cofondateur de HP).

Débriefing des objectifs déterminés par chaque département

Définition des objectifs de et par chaque département (AD inclus)

Communication sur les objectifs (notamment vers les actionnaires)   Suivi des actions mises en Ɠuvre pour atteindre les objectifs.

ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ



23

STRATÉGIES DÉFINITION

QUAND ?

Selon Michael Porter (professeur de stratĂ©gie d’entreprise de l’UniversitĂ© de Harvard) : « la rĂ©alisation des choix d’allocation de ressources (financiĂšres, humaines, technologiques, etc.) qui engagent l’entreprise dans le long terme et la dotent d’un avantage concurrentiel durable, dĂ©cisif et dĂ©fendable »

DĂšs l’élection du comitĂ© de direction

BUT Envisager et dĂ©cider du « comment faire » pour qu’une entreprise atteigne ses objectifs.

COMMENT ?   Il existe diffĂ©rents types de stratĂ©gie : 1

StratĂ©gie de gestion d’équipe

2

Stratégie de la communication

3

Stratégie SWOT (voir fiche 21)

Chaque dĂ©partement (AD inclus) dĂ©termine la maniĂšre dont il va/veut atteindre ses objectifs   Analyse des stratĂ©gies dĂ©terminĂ©es par les dĂ©partements   Analyse de la progression des rĂ©sultats et modification/ adaptation des stratĂ©gies si nĂ©cessaire   Communication sur les stratĂ©gies (notamment vers les actionnaires).

ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ



24

ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ

INDICES QUALITÉ (IQ) DÉFINITION Normes dont l’information permet d’identifier l’évolution (ou la dĂ©gradation) d’une entreprise en regard des objectifs qualitĂ©s qu’elle s’est fixĂ©s.

DANS LE CONTEXTE DE LA MINI-ENTREPRISE : L’on rĂ©pertorie trois IQ et donc trois niveaux :    N IVEAU 1 : 7 critĂšres portant sur la pĂ©riode de dĂ©marrage, en particulier sur les dĂ©marches administratives   N IVEAU 2 : 8 critĂšres portant notamment sur la gestion financiĂšre, comptable de la mini-entreprise, sur les stratĂ©gies commerciales et promotionnelles mises en place   N IVEAU 3 : 12 critĂšres portant notamment sur l’émulation du groupe, sur sa motivation et donc sur une vision plus ambitieuse des objectifs Ă  atteindre (participation au congrĂšs, concours, au programme EwB
)

QUAND ?   P AR L’OBTENTION DE CES IQ,  LA MINI-ENTREPRISE S’ASSURE DE/DU : 1

L’obtention de certificats de qualitĂ©

2

Droit de faire mention du niveau atteint, de reproduire le logo de l’IQ sur tout support

L’acquisition des IQ favorise Ă©galement sa prĂ©-sĂ©lection au concours de la Mini-Entreprise de l’annĂ©e.

BUT   C rĂ©er en interne une dynamique d’évolution positive et qualitative.   F aire reconnaitre le travail de la minientreprise par ses pairs et par le monde extĂ©rieur (Ă©cole, parents, actionnaires, clients, fournisseurs, media
).   Obtenir des avantages financiers.

D Ăšs que les critĂšres d’un niveau sont remplis et validĂ©s par LJE, obtention d’un IQ   A vant le 12 mars 2014 (date limite de l’envoi des dossiers).

COMMENT ?   L ecture et comprĂ©hension des critĂšres Ă  respecter   Respect des rĂšgles :   Le passage d’un IQ Ă  l’autre se fait dans l’ordre numĂ©rique croissant   Pour accĂ©der Ă  un niveau supĂ©rieur, le prĂ©cĂ©dent doit ĂȘtre franchi selon le pourcentage fixĂ© ÈS AUX RE D’ACC , U D É C O PR QUALITÉ INDICES

RE S S VOIR F ICHE

N° 110

OUR C E


Collecte des preuves   C onstitution d’un dossier dĂ©crivant chaque rĂ©alisation par type de critĂšre avec preuves en annexe   E nvoi du dossier Ă  LJE par e-mail info@lje.be ou par courrier   V Ă©rification, validation et accord de LJE par mail de retour.

CONSEILS N’attendez pas l’obtention officielle d’un niveau pour entamer la procĂ©dure suivante.

BON À SAVOIR   I l appartient Ă  la mini-entreprise de faire les recherches, solliciter les attestations, rĂ©aliser les copies, collecter les preuves nĂ©cessaires et photos pour rĂ©pondre aux diffĂ©rents critĂšres (voir dĂ©tail pour chaque critĂšre) ; exemples de preuves : documents, photos, ticket de caisse.   I l est interdit d’utiliser le logo IQ ou de faire Ă©tat d’un niveau atteint avant rĂ©ception officielle de l’avis de validation dudit niveau   L a mini-entreprise se verra notifier l’octroi ou le retrait de son IQ par mail ainsi que le certificat d’obtention du niveau par le secrĂ©tariat de LJE.


24

ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ

INDICES QUALITÉ (IQ) CRITÈRES D’ÉVALUATION PAR NIVEAU NIVEAU 1

NIVEAU 2

REMPLIR 7 CRITÈRES

REMPLIR AU MINIMUM 7 CRITÈRES SUR LES 8

1

CrĂ©er une carte d’identitĂ© pour la mini + organigramme

RĂ©pondre aux critĂšres de l’IQ 1

2

Enregistrer la Mini-Entreprise ainsi que les jeunes sur la plateforme LJE (www.lje.be), envoi des autorisations et paiement des frais d’assurance

1

L ancer une publicité (moyen quelconque de promotion)

3

Rechercher activement des souscripteurs au capital

2

Organiser un Ă©vĂ©nement suscitant la motivation de l’équipe

4

Mettre en place les outils d’une bonne gestion financiùre

3

Participer à 2 ventes supplémentaires

5

Joindre l’étude de marchĂ© initiale, justifier tout changement

4

Actualiser le seuil de rentabilité et le prix de revient

6

RĂ©diger un rapport pour la 1Ăšre AG

5

Eviter les amendes

7

Avoir participé à 1 vente

6

Participer aux séminaires organisés par LJE, minimum 4 participants

7

RĂ©diger des procĂšs-verbaux

8

Payer l’ONSS, prĂ©compte et TVA


NIVEAU 3 REMPLIR AU MINIMUM 9 CRITÈRES SUR LES 12 RĂ©pondre aux critĂšres de l’IQ2 1

Utiliser un mĂ©dia pour promotion (pas journal scolaire !)

2

Créer une page ou un site Internet

3

Participation au concours 3’ pour convaincre

4

Participer au congrĂšs

5

Trouver «4» lieux de vente (autres que ceux de l’ASBL LJE)

6

Organiser un 2Ăšme Ă©vĂ©nement suscitant la motivation de l’équipe

7

Entreprendre une démarche internationale (congrÚs, vente, partenariat, EWB
)

8

Avoir 80% des jeunes de la mini prĂ©sents durant l’annĂ©e

9

Actualiser seuil de rentabilité et le prix de revient

10

Parité homme / femme dans le comité de direction

11

Avoir menĂ© une collaboration avec une mini-entreprise issue d’une Ă©cole diffĂ©rente. Moyen de preuve : invitations + photos. PrĂ©ciser le type de collaboration (date, attestation du conseiller prĂ©sent Ă  l’évĂ©nement).

12

Avoir consultĂ© un professionnel du monde de l’entreprise (un commercial, un responsable technique, un responsable de management, un financier
 Moyen de preuve : carte de visite, compte-rendu sur la rencontre, photo(s)



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ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ

DÉVELOPPEMENT DURABLE Devenez des entrepreneurs responsables !

DÉFINITION Mode de dĂ©veloppement qui permet aux populations actuelles de subvenir Ă  tous leurs besoins fondamentaux sans empĂȘcher les gĂ©nĂ©rations futures de pouvoir rĂ©pondre aux leurs.

Si on l’a en tĂȘte, il est possible de rĂ©flĂ©chir chacun de nos gestes ou de nos choix :

Le dĂ©veloppement durable cherche Ă  prendre en compte simultanĂ©ment l’équitĂ© sociale (1), l’efficacitĂ© Ă©conomique (2) et la qualitĂ© environnementale (3).

P ermet-il à d’autres humains de vivre dignement ?

1

2

3

Assurer une gestion saine et durable, sans prĂ©judice pour la planĂšte et l’Homme ;   Satisfaire les besoins essentiels de l’humanitĂ© en logement, alimentation, santĂ© et Ă©ducation, en rĂ©duisant les inĂ©galitĂ©s entre les individus, dans le respect de leurs cultures ;   PrĂ©server les ressources naturelles Ă  long terme, en maintenant les grands Ă©quilibres Ă©cologiques et en limitant des impacts environnementaux.

G aspille-t-il des ressources de l’environnement ?

POUR QUI ? Tout le monde ! Les Ă©lus, les industriels, les agriculteurs, les banquiers... et tous les citoyens. Chacun Ă  son niveau doit faire de son mieux pour contribuer Ă  un dĂ©veloppement plus durable. Un jeune (entrepreneur) aussi, alors ? Oui, le schĂ©ma au dĂ©veloppement durable n’est pas qu’un dessin. On est tous dedans !

P ousse-t-il les gens Ă  trop consommer par rapport Ă  leurs vrais besoins ? PAR EXEMPLE, si tu achĂštes des baskets fabriquĂ©es au Vietnam, l’énergie qu’il faut pour les importer en Europe a un impact sur l’environnement, et ton achat peut influencer les conditions de vie des ouvriers qui les ont fabriquĂ©es. MENT ER ÉGALE CONSULT

F ICHE NS°O0C9IALE

IE ÉCONOMLIDAIRE & SO


Tous nos gestes, mĂȘme Ă  petite Ă©chelle, ont un impact sur l’ensemble de la planĂšte ! Bonne nouvelle, nous pouvons changer ça ! EXEMPLE : une mini-entreprise vend des tee-shirts en coton biologique Ă©quitable, imprimĂ©s Ă  base d’encre Ă  eau.

ÉQUITABLE DONC PERMET À DES PERSONNES DU SUD DE VIVRE DIGNEMENT DE LEUR TRAVAIL

COTON BIOLOGIQUE ET ENCRE À EAU : MOINS DE POLLUTION DANS LA PRODUCTION DU PRODUIT

PERMET DE DÉVELOPPER UNE ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE VALORISANT DES PRODUITS ÉTHIQUES

BUT Il en existe diffĂ©rents mais tous sont complĂ©mentaires   M ettre en valeur les rĂ©percussions positives que la mini-entreprise peut avoir pour la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral   D Ă©velopper un potentiel de diffĂ©renciation du produit et/ou service par rapport Ă  la concurrence et attirer une nouvelle clientĂšle sensible Ă  une dĂ©marche responsable   S aisir l’opportunitĂ© d’ĂȘtre innovant: apporter une rĂ©ponse inĂ©dite Ă  un besoin issu des enjeux de dĂ©veloppement durable   P ersonnaliser le projet : il reflĂšte les valeurs et stimule la motivation de la mini-entreprise.

QUAND ? 1

Lors du brainstorming et lorsque la question de l’activitĂ© est abordĂ©e : quelles sont l’éthique et les valeurs vĂ©hiculĂ©es par la mini-entreprise ?

2

Lors de l’étude technique et la recherche de fournisseurs : quels critĂšres de dĂ©veloppement durable et d’écolabel prendre en compte dans les stratĂ©gies ?

3

Tout au long du projet, en remettant en question les choix et modes de fonctionnement conventionnels pour faire Ă©voluer le projet continuellement.

4

Lors de la constitution des dossiers « indices-qualité ».


25

ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ

DÉVELOPPEMENT DURABLE COMMENT ?   I L EXISTE DEUX PORTES D’ENTRÉES POUVANT ÊTRE FRANCHIES INDÉPENDAMMENT, ET DONT LA COMPLÉMENTARITÉ FAIT LA FORCE :   En amont du projet de la mini-entreprise. Lorsque la dimension durable est abordĂ©e dĂšs la naissance de l’idĂ©e du projet, celle-ci n’en est que mieux intĂ©grĂ©e. DĂšs le dĂ©but du projet, choisir un produit ou un service dont le core-business est par essence durable (aspect social et/ou environnemental). EXEMPLES :   RĂ©cupĂ©ration de papiers comme matiĂšre premiĂšre pour la fabrication d’allumefeux et utilisation d’une colle naturelle pour aider Ă  leur compactage   Fabrication de produits nettoyant multiusage Ă  partir de produits naturels   CrĂ©ation de cosmĂ©tiques Ă  partir de produits bio

Fabrication d’un chargeur solaire pour lecteur MP3 et IPhone   Dans la gestion du projet de la minientreprise. Pour rĂ©pondre aux enjeux du DD, des choix peuvent ĂȘtre faits au niveau de la gestion quotidienne de la mini-entreprise, notamment en visant une dĂ©marche responsable : veiller Ă  la provenance des produits et de leurs conditions de production, rĂ©flĂ©chir Ă  la consommation Ă©nergĂ©tique, minimiser la quantitĂ© de dĂ©chets gĂ©nĂ©rĂ©e par la mini-entreprise... MĂȘme avec des amĂ©liorations minimes, l’important est de lancer la dĂ©marche par un aspect qui motive l’équipe, qui a du sens par rapport Ă  l’activitĂ© de la mini et de s’amĂ©liorer de maniĂšre continue. EXEMPLES :   Opter pour l’achat de matiĂšres premiĂšres au niveau local plutĂŽt qu’en provenance d’un pays qui nĂ©cessite le transport en avion   Opter pour un produit rĂ©alisĂ© dans un pays oĂč l’on sait que la main d’Ɠuvre n’est pas exploitĂ©e.

Collaborer avec un centre de tri pour soit recycler les chutes, les excĂ©dents de matiĂšres utilisĂ©es pour la rĂ©alisation d’un produit ,soit trouver un sous-produit/ une utilitĂ© Ă  partir de ces « dĂ©chets ».   La certification via les Ecolabels : au mĂȘme titre que la finalitĂ© sociale, ces certifications sont de belles opportunitĂ©s pour mettre les efforts de dĂ©veloppement durable en valeur, de maniĂšre objective, face au jury. OÙ SE PLACENT LES GRANDES ÉTAPES DE DÉCISIONS CLÉS DU DD SUR LE PARCOURS DE VOTRE MINI ? ÈS  RE D’ACC PROCÉDU ABELS, L AUX ECO

VOIR F ICHE

RE S S OUR C E

N° 111

R VOIR F ICHE

E S S OUR C E

N° c1o3tip9s.be

www.e


ÉTAPES CLÉS

CHOIX

FICHES

CHOIX FINALITÉ

GESTION DE LA CERTIFICATIONS CHOIX ACTIVITÉ MINI-ENTREPRISE

FINALITÉ SOCIALE

S UIVI COMPLET OU PARTIEL DES CONSEILS ECOTIPS

P RODUIT / FINALITÉ CLASSIQUE SERVICE DURABLE F INALITÉ ARTISTIQUE

P RODUIT / SERVICE CLASSIQUE

FICHES GÉNÉRALES

F ICHES RESSOURCES ECOLABELS

DD ET EES

MINI-ENTREPRISE D’ECONOMIE SOCIALE ECOLABEL

GESTION SANS SUIVI ECOLABEL + DD PARTICULIER A UCUN LABEL F ICHES RESSOURCES F ICHES RESSOURCES ECOLABELS ET ECOLABELS ECOTIPS

EXEMPLES DE PARCOURS POSSIBLES : FinalitĂ© sociale

produit durable

suivi Ecotips

obtention Ă©colabel + DD et valorisation du statut d’économie sociale

Finalité classique

produit durable

suivi Ecotips

obtention de l’Ecolabel

Finalité classique

produit non durable

non suivi Ecotips

aucun label

Finalité classique

produit durable

non suivi Ecotips

obtention de l’Ecolabel


DÉPARTEMENT RHC COMMUNICATION INTERNE DÉFINITION La communication interne regroupe l’ensemble des actions de communication au sein d’une entreprise ou organisation Ă  destination de ses salariĂ©s. La communication interne s’inspire de plus en plus souvent des techniques de communication marketing et publicitaire, le but Ă©tant de « vendre » aux salariĂ©s les objectifs et stratĂ©gies de la direction.

QUAND ?   A u quotidien, au travers des Ă©changes opĂ©rationnels   À moyen terme, par exemple sur l’organisation et les prioritĂ©s Ă  venir du dĂ©partement   À long terme, sur la stratĂ©gie globale de l’entreprise

COMMENT ?   Communication verticale, descendante et montante, afin de permettre aux collaborateurs de s’exprimer auprĂšs de la hiĂ©rarchie et vice et versa   Communication horizontale entre collaborateurs au sein d’un ou plusieurs dĂ©partements Tous les canaux de communication interne peuvent ĂȘtre explorĂ©s : rĂ©union, lettre d’information, intranet, blog, entretien individuel, conversation informelle.

BON À SAVOIR La communication est Ă  la base de toute stratĂ©gie motivationnelle !



26

DÉPARTEMENT RHC

COMPTE-RENDU DES RÉUNIONS DÉFINITION

QUAND ?

BON À SAVOIR

Acte Ă©crit (approuvĂ© et signĂ©, s’il s’agit d’un PV), retranscrivant officiellement les propos tenus au cours d’une sĂ©ance, d’une assemblĂ©e, d’une rĂ©union.

A établir pour chaque réunion organisée.

Les interventions individuelles n’y sont rapportĂ©es que sur demande expresse.

BUT

Il est rédigé par le département RHC (ou une personne désignée à cet effet)

T Ă©moigner fidĂšlement des dĂ©bats et dĂ©cisions, et de servir de rĂ©fĂ©rence, voire d’archive   I nformer ou (re)prĂ©ciser l’état d’avancement du projet : « qui - fait quoi - pour quand ? ».

COMMENT ?   Il comprend :   La date et l’heure de dĂ©but et de fin de la rĂ©union   L’ordre du jour (affichĂ©, communiquĂ© au prĂ©alable ou distribuĂ© par l’Administrateur dĂ©lĂ©guĂ©)

CONSEILS   À communiquer au plus vite, à tous les membres du groupe et au conseiller   À publier sur internet via Google, Facebook,
 de maniùre à le partager facilement avec les membres et à le rendre accessible à tout moment.

Les décisions prises et les personnes désignées pour certaines tùches.

S DE CO EXEMPLE

MPTE-RE

R VOIR F ICHE

NDU,

E S S OUR C E

N° 109



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DÉPARTEMENT RHC

TEAMBUILDING (ACTIVITÉS DE) DÉFINITION

COMMENT ?

ECOTIPS 229 (CD ROM)

Ensemble des activitĂ©s ludiques propices Ă  la cohĂ©sion d’un groupe et donc Ă  l’amĂ©lioration de ses performances.

DiffĂ©rents types d’activitĂ©s de teambuilding existent. Certaines sont simples Ă  rĂ©aliser, d’autres nĂ©cessitent des moyens financiers et humains plus consĂ©quents.

Pourquoi pas organiser un Ă©vĂšnement ZĂ©ro DĂ©chet ou Carboneutre ou Écoresponsable ?

BUT   Apprendre Ă  mieux se connaĂźtre   F avoriser la motivation de groupe   C rĂ©er une bonne cohĂ©sion, entente, Ă©nergie de groupe   S usciter un bon esprit d’équipe   R Ă©vĂ©ler les compĂ©tences de chacun en vue d’atteindre les objectifs fixĂ©s par la mini-entreprise.

QUAND ?   Au dĂ©marrage de la mini-entreprise   En cours d’annĂ©e.

Un dĂ©briefing de l‘activitĂ© et de ce qu’elle a pu rĂ©vĂ©ler est primordial. Il permettra notamment d’assainir les tensions, Ă  chacun de s’exprimer de maniĂšre dĂ©tendue, de repĂ©rer les capacitĂ©s de l’un ou l’autre pour la prise de fonction au sein de l’organigramme.

CONSEILS

TE A M B U

ILDING,

RE S S OUR C E

Il est nĂ©cessaire de fixer au prĂ©alable les objectifs Ă  atteindre (par exemple : crĂ©er une cohĂ©sion de groupe, relancer la motivation de la mini-entreprise, rĂ©vĂ©ler les compĂ©tences de chacun
), puis seulement d’envisager l’activitĂ© de teambuilding la plus appropriĂ©e par rapport au but recherchĂ©.

VOIR F ICHE

L’idĂ©al Ă©tant que tout le groupe soit prĂ©sent,  il convient d’utiliser un outil de planification (type doodle.com) pour fixer la date de l’activitĂ©.

R VOIR F ICHE

N° 112

E S S OUR C E

N° c1o3tip9s.be

www.e



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DÉPARTEMENT RHC

RÉSEAUX ET MÉDIAS SOCIAUX DÉFINITIONS

BUT

RÉSEAUX SOCIAUX : communautĂ©s d’individus ou d’organisations en relation directe ou indirecte, rassemblĂ©es en fonction de centres d’intĂ©rĂȘts communs, comme par exemple les goĂ»ts musicaux, les passions ou encore la vie professionnelle. Sur Internet, de nombreux sites sont Ă  la source de la crĂ©ation de ces rĂ©seaux.

Permettre de communiquer en interne (actionnaires, professionnels,
) et en externe (se faire (re)connaĂźtre vis-Ă -vis de l’extĂ©rieur).

MÉDIAS SOCIAUX : ensemble des sites internet permettant une mise en contact entre individus partageant des intĂ©rĂȘts sociaux et/ou professionnels communs. Ces media fournissent Ă  leurs membres des outils et interfaces d’interactions, de prĂ©sentation et de communication.

T out au long de l’activitĂ© de la mini-entreprise.

QUAND ?   Dùs que le nom de la mini-entreprise est connu

COMMENT ? Le responsable TIC (Technologies de l’Information de Communication) se charge de la mise Ă  jour des informations Ă©manant des dĂ©partements RHC et Commercial.   EN COMMUNICATION EXTERNE :   C rĂ©ation d’une page publique   Envoi d’invitation Ă  se connecter Ă  un maximum de personnes   Alimentation rĂ©guliĂšre et attractive des pages de la communautĂ©

EN COMMUNICATION INTERNE :   CrĂ©ation d’un groupe privĂ© via le menu « Groupes » du profil   Envoi d’invitation Ă  se connecter Ă  tous les membres, au conseiller et au coordinateur   Alimentation rĂ©guliĂšre des pages du groupe.   EXEMPLES DE RÉSEAUX SOCIAUX :

Facebook¼ Twitter¼ LinkedIn¼ Youtube¼ Foursquare¼ 


L JE A ÉGALEMENT SES RÉSEAUX SOCIAUX, DÉVELOPPEZ VOTRE NOTORIÉTÉ À TRAVERS EUX :

FacebookÂź (Groupe + Page) TwitterÂź LinkedInÂź YoutubeÂź


RESPONSABLE (N)TIC Il est amenĂ© Ă  gĂ©rer les techniques utilisĂ©es au sein de l’entreprise dans le traitement et la transmission des informations, principalement de l’informatique, de l’Internet et des tĂ©lĂ©communications. DANS LE CONTEXTE DES MINI-ENTREPRISES, il n’est pas rare de voir le responsable TIC mettre ses connaissances au service de la crĂ©ation d’un groupe/d’une page sur les rĂ©seaux sociaux, d’un support visuel, tel PowerPoint ou Prezi



29

DÉPARTEMENT RHC

SITE WEB DÉFINITION Ensemble de documents structurĂ©s, nommĂ©s « pages web » stockĂ©s (hĂ©bergĂ©s) sur un ordinateur (serveur) connectĂ© au rĂ©seau mondial (Internet). Une page web contient essentiellement du texte, et est souvent enrichie d’images, de sons, de vidĂ©os et de liens vers d’autres pages web.

BUT Les objectifs peuvent ĂȘtre multiples :   S e faire connaĂźtre et/ou faire connaĂźtre ses compĂ©tences

P rĂ©senter l’activitĂ© de son entreprise   AmĂ©liorer son image de marque et sa notoriĂ©tĂ©   Diffuser des conseils ou proposer des services   Diffuser des informations sur ses produits   ConquĂ©rir de nouveaux clients et marchĂ©s   Vendre ses produits en ligne   


QUAND ? DÚs que les stratégies de votre mini-entreprise ont été établies.

COMMENT ?   SĂ©lection de la personne en charge de l’élaboration du site (en interne (TIC) ou en externe)   DĂ©finition du graphisme et du contenu du futur site (avec les dĂ©partements RHC et Commercial)   RĂ©alisation de tests de fonctionnement du site.

CONSEILS   L ’achat d’un nom de domaine permet d’éviter une adresse web trop longue   L a crĂ©ation d’un site est aussi importante que la mise Ă  jour des informations qui y figurent   L a rĂšgle des 3 clics reste d‘application (accĂšs rapide Ă  l’information)

BON À SAVOIR   Il existe des hĂ©bergeurs gratuits, de mĂȘme que des outils de crĂ©ation de site (avec version mobile pour Smartphones et tablettes (exemple : weebly)   Les mini-entreprises qui ont leur site internet rĂ©fĂ©rencĂ© sur www.lje.be participent automatiquement au concours du meilleur site internet.   Un jury spĂ©cialement constituĂ© de professionnels dĂ©terminera les trois meilleurs sites.



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ENTERPRISE WITHOUT BORDERS DÉFINITION Programme qui propose une mise en rĂ©seau des mini-entreprises europĂ©ennes afin de leur permettre de rĂ©aliser des partenariats de tout type (joint-venture) tels : Ă©change d’informations, de conseils, d’idĂ©es sur les projets respectifs, rencontre d’une minientreprise partenaire, Ă©change ou import/ export de produits /services/matiĂšres premiĂšres


BUT Appréhender les notions propres au commerce international dans un environnement socio-économique différent.

DÉPARTEMENT RHC

WWW.EWB.JA-YE.ORG

QUAND ?   D Ăšs que le nom de la mini-entreprise est connu   D e prĂ©fĂ©rence avant fin janvier (laps de temps nĂ©cessaire Ă  la concrĂ©tisation d’un partenariat).

COMMENT ?   En guise de facilitateur d’échanges et de visibilitĂ©, la plateforme www.ewb.ja-ye.org est dĂ©diĂ©e Ă  toutes les mini-entreprises   Chaque mini-entreprise peut s’y enregistrer   Une fois inscrite, chaque mini-entreprise dispose d’une messagerie accessible via son compte EwB   La communication se fait en anglais (langue du commerce international) ou dans une langue commune vĂ©hiculĂ©e au sein des deux Ă©quipes.

CONSEILS   I l est prĂ©fĂ©rable de choisir une mini-entreprise partenaire en fonction d’affinitĂ©s ou objectifs communs : produit similaire ou complĂ©mentaire, dĂ©couverte culturelle, voyage scolaire, prix des matiĂšres premiĂšres
   U ne fois prĂ©inscrit (login et mot de passe), il est nĂ©cessaire de complĂ©ter rapidement la deuxiĂšme partie de l’enregistrement afin de cumuler un maximum de points et devenir Ă©ligible au concours EwB (voir aussi fiche Indices QualitĂ©)   I l est plus simple d’élire un(e) responsable des relations internationales au sein du dĂ©partement RHC. Disposant de notions de base en anglais, il/elle assure la promotion de la mini-entreprise sur le site et communique sur les demandes et offres de partenariats. R PROCÉDU

RIPTION E D’INSC

VOIR F ICHE

,

RE S S OUR C E

N° 116


BON À SAVOIR   L es mini-entreprises participantes dĂ©pendent d’organisations-membres de Junior Achievement (JA-YE), comme LJE, situĂ©es en Europe, en Afrique et aux USA (voir liste complĂšte sur la page d’accueil)   L a compĂ©tition EwB rĂ©compense le meilleur partenariat lors de la finale europĂ©enne de la Mini-Entreprise de l’annĂ©e   P our toute question, s’adresser Ă  Fabienne au 02 245 13 80  ou Ă  fabienne@lje.be


31

DÉPARTEMENT RHC

REGISTRE DES ACTIONNAIRES DÉFINITION Document lĂ©gal dans lequel sont reprises toutes les donnĂ©es concernant les actionnaires de l’entreprise (noms, prĂ©noms, adresses) ainsi que leur signature. Celui-ci doit ĂȘtre disponible lors des AssemblĂ©es GĂ©nĂ©rales.

BUT   S avoir qui est actionnaire d’une entreprise   L e/la tenir informĂ©/e Ă  propos de l’évolution et la gestion de l’entreprise (convocation, rĂ©sultat, changement, envoi d’un rapport de gestion
)

QUAND ?

CONSEILS

D Ús la clÎture de la vente des actions, édition et vérification du registre

I l est nĂ©cessaire d’utiliser le fichier fourni par LJE et de veiller Ă  sa mise Ă  jour

L ors de chaque assemblée, signature du registre

I l est important d’avoir toutes les coordonnĂ©es complĂštes de tous les actionnaires, notamment en prĂ©vision du remboursement des actions.

A vant la fin novembre, envoi du registre Ă  LJE   U ne semaine avant l’AG de ClĂŽture, vĂ©rification et envoi des modifications du registre Ă  LJE.

COMMENT ?   E n rĂ©cupĂ©rant tous les coupons des reçus d’action   E n encodant toutes les coordonnĂ©es des actionnaires dans le fichier prĂ©vu (CD Rom/ Applications comptables/ Application RHC/ Registre des actionnaires) EXEMPLE

TR E , DE REGIS

RE VOIR F ICHE

S S OUR C E

N° 117



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DÉPARTEMENT RHC

CONVOCATION DES ACTIONNAIRES DÉFINITION

QUAND ?

Invitation officielle envoyĂ©e aux actionnaires d’une entreprise les informant de la date, de l’heure, du lieu et de l’ordre du jour de leur assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale.

2 Ă  3 semaines avant l’AssemblĂ©e

BUT   P ermettre aux actionnaires d’ĂȘtre tenus au courant des dĂ©cisions et dispositions prises par le conseil d’administration d’une entreprise   P ermettre aux actionnaires de voter les mesures, dispositions et comptes annuels.

COMMENT ?   R echerche du lieu oĂč se dĂ©roulera l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale (Ă  voir avec le coordinateur)   Mise Ă  jour du registre d’actionnaires   D Ă©finition de l’ordre du jour de l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale   RĂ©daction de la lettre de convocation   E nvoi des convocations aux actionnaires, par lettre ou email.

OCATION DE CONV TIVE, U EXEMPLE IT T CONS POUR AG

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OCATION DE CONV U RE , EXEMPLE DE CLÔT POUR AG

VOIR F ICHE

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DÉPARTEMENT RHC

REGISTRE DES PRÉSENCES DÉFINITION

QUAND ?

Document dans lequel sont repris les prĂ©sences et absences des membres du personnel d’une entreprise sur le lieu de travail, lors des rĂ©unions ou d’assemblĂ©es.

Lors de chaque réunion ou activité de la mini-entreprise.

DANS LE CONTEXTE DE LA MINI-ENTREPRISE

Sur base des comptes rendus des rĂ©unions, l’on indiquera, dans les colonnes adĂ©quates, les prĂ©sences de chaque membre de la minientreprise ainsi que la durĂ©e de la prĂ©sence.

T oute participation Ă  une activitĂ© de la mini-entreprise d’un ou plusieurs membres doit faire l’objet d’une mention d’au minimum une heure de prestation dans le registre

CONSEILS

L e registre de prĂ©sence fait foi en matiĂšre d’assurance (jeunes et conseillers).

Ce registre permet notamment Ă  LJE de vĂ©rifier si le membre a participĂ© Ă  au moins 2/3 des rĂ©unions (condition requise pour l’obtention du Certificat du Jeune Entrepreneur).

BUT

COMMENT ?

BON À SAVOIR   U n membre absent Ă  plus de trois rĂ©unions consĂ©cutives peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme jeune entrepreneur dĂ©missionnaire par le conseil d’administration

A noter également, la présence du(des) conseiller(s).

Permettre d’établir le calcul des salaires des travailleurs. T R E  DE REGIS EXEMPLE ENCE, DE PRÉS

VOIR F ICHE

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DÉPARTEMENT RHC

SALAIRES DÉFINITION

QUAND ?

COMMENT ?

Somme d’argent versĂ©e Ă  un salariĂ© en contrepartie de son travail.

P our le 20 janvier (présences de septembre à décembre)

U tilisation de l’application RHC du CD ROM fourni par LJE

BUT

P our le 20 mars (présences des mois de janvier et février)

M ise à jour du registre des présences (voir fiche n°33)

Permettre à tout travailleur de financer ses activités et obligations privées.

À la clîture de la mini-entreprise pour tous les autres mois.

R espect du barĂšme de salaires minimum (2,50 €/h pour les heures de production et les employĂ©s ; 3,00 €/h pour les directeurs et AD)

L  DE CALCU EXEMPLE , E IR DE SAL A

VOIR F ICHE

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N° 120


BON À SAVOIR   I l y a obligation de comptabiliser au moins une heure de travail rĂ©munĂ©rĂ© par semaine pour tout jeune actif dans la mini-entreprise, sauf s’il n’y a eu aucune activitĂ© ou si le membre n’a pas travaillĂ© pour la mini-entreprise   L es taux de cotisation ONSS applicables dans les mini-entreprises sont calquĂ©s sur ceux en vigueur dans de nombreuses entreprises : 13,07% du brut pour le travailleur ; 40% pour l’employeur   D ans le calcul du prĂ©compte professionnel, on applique un taux adaptĂ© aux mini-entreprises : 20%.   l es paiements s’effectuent en mĂȘme temps que le calcul, de prĂ©fĂ©rence via compte bancaire   l es salaires nets qui n’ont pas Ă©tĂ© versĂ©s aux jeunes entrepreneurs exclus de la mini-entreprise ou dĂ©missionnaires restent acquis Ă  la mini-entreprise   dans les entreprises rĂ©elles, les salaires

nets doivent ĂȘtre payĂ©s pour une date fixĂ©e dans une convention collective de travail, un rĂšglement de travail ou, Ă  dĂ©faut, pour le 4e jour ouvrable qui suit la pĂ©riode de travail. Les mini-entreprises qui le souhaitent, peuvent Ă©tablir une convention collective dans laquelle seront reprises les dates de paiement des salaires   QUELQUES TERMES :   SÉCURITÉ SOCIALE Toute personne qui travaille en Belgique est soit salariĂ©e du secteur privĂ©, salariĂ©e du secteur public (statut de fonctionnaire), soit indĂ©pendante. Elle bĂ©nĂ©ficie d’une sĂ©curitĂ© sociale, sur le principe de l’assurance et de la solidaritĂ©, alimentĂ© par les cotisations des travailleurs et des employeurs.   O NSS  (OFFICE NATIONAL DE SECURITE SOCIALE) L’ONSS perçoit et gĂšre les cotisations sociales patronales et personnelles par lesquelles il finance les diffĂ©rentes

branches de la sĂ©curitĂ© sociale. Il rĂ©colte et distribue les donnĂ©es de base administratives Ă  l’usage des autres institutions de sĂ©curitĂ© sociale   PRÉCOMPTE PROFESSIONNEL Paiement anticipĂ© des impĂŽts des personnes physiques. Il se calcule sur base du salaire imposable.


35

DÉPARTEMENT RHC

DÉCLARATIONS ONSS ET PRÉCOMPTE PROFESSIONNEL DÉFINITION Documents Ă©tablis pĂ©riodiquement qui permettent de communiquer Ă  l’Etat les montants (et calculs) d’ONSS et PrĂ©compte Professionnel dus.

BUT Permettre Ă  l’Etat de connaĂźtre les sommes dues par les entreprises en ONSS et PrĂ©compte Professionnel.

QUAND ?   P our le 20 janvier (mois de septembre Ă  dĂ©cembre)   P our le 20 mars (mois de janvier et fĂ©vrier)   À la clĂŽture de la mini-entreprise (pour tous les autres mois).

COMMENT ?   C alcul des salaires Ă  l’aide de l’application RHC du CD ROM   R echerche du tableau des dĂ©clarations dans cette mĂȘme application   S ur le site www.lje.be, rubrique « MiniEntreprise » => « DĂ©claration Ă  l’ONSS » ou « PrĂ©compte Professionnel », il convient de complĂ©ter les zones nĂ©cessaires et d’envoyer le formulaire.

BON À SAVOIR   P our tout envoi tardif ou absence de dĂ©claration, LJE peut infliger une amende de minimum 10,00€   D ans les entreprises rĂ©elles, les choses se passent diffĂ©remment :   S auf exception et selon la taille de l’entreprise, le prĂ©compte professionnel doit ĂȘtre payĂ© pour le 15 du mois ou du trimestre qui suit   L’ONSS doit ĂȘtre payĂ© pour le dernier jour du mois qui suit le trimestre ; certaines entreprises doivent Ă©galement payer des provisions pour le 5 de chaque mois.

IONS  ÉCL AR AT D E D E L E X EM P PP, ONSS ET

VOIR F ICHE

RE S S OUR C E

122 N° 121 & N°


N°compte LJE : 210-0439013-43  IBAN : BE66 2100 4390 1343


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DÉPARTEMENT FINANCIER

LA CAISSE DÉFINITION   CAISSE : espĂšces que l’entreprise dĂ©tient.   FONDS DE CAISSE : liquiditĂ© permettant de rendre la monnaie Ă  l’acheteur lors d’une vente de produits/services.   GESTION DE LA CAISSE : comptabilitĂ© en partie simple permettant l’enregistrement des entrĂ©es et sorties d’argent rĂ©alisĂ©es dans l’instant.

V ENTES SPÉCIFIQUES (MARCHÉ DE NOËL, VENTE À L’ÉCOLE 
)

BUT VĂ©rifier, en un regard, la nature des flux de la caisse et donc Ă©viter les pertes, les abus ou les vols Ă©ventuels.

QUAND ? 1

DÚs le démarrage de la mini-entreprise

2

À chaque entrĂ©e ou sortie d’argent, quel que soit le montant

COMMENT ? Ecriture de tous les mouvements d‘argent dans un carnet ou sur les feuilles fournies sur le CD ROM (en PDF). Les colonnes Ă  remplir portent les intitulĂ©s suivant :   VENTES GÉNÉRALES

Date de la vente Type de mouvement (ce que c’est) Colonne + (entrĂ©e d’argent) Colonne - (sortie d’argent).

D ate de la vente   Montant du fonds de caisse   Liste des ventes avec type de produit, nom du vendeur, nombre de produit(s), total des entrĂ©es d’argent   DĂ©penses Ă©ventuelles dans le cadre de la prĂ©paration de cette vente   VĂ©rification du solde de la caisse (fond de caisse + ventes - dĂ©penses)   Report du montant dans le livre de caisse gĂ©nĂ©ral. Pour toute entrĂ©e d’argent, remise d’un reçu dont on garde copie.

LIVRE CA

É ISSE GÉN

R VOIR F ICHE

R AL ,

E S S OUR C E

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E CAISSE FEUILLE D PÉCIALE, NTE S P O UR VE

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CONSEILS Il est prĂ©fĂ©rable de dĂ©lĂ©guer la responsabilitĂ© de la caisse Ă  une seule et mĂȘme personne. Il/elle vĂ©rifiera rĂ©guliĂšrement si le montant rĂ©el et les mouvements notifiĂ©s correspondent. Mieux vaut privilĂ©gier l’usage du compte bancaire de la mini. Trop d‘argent en caisse = risque de perte consĂ©quente en cas d’oubli ou de vol de la caisse. Toute sortie d’argent fera l’objet d’une facture, note de frais ou d’un reçu signĂ©.


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DÉPARTEMENT FINANCIER

LE COMPTE BANCAIRE DÉFINITION Compte crĂ©Ă© et tenu par une banque afin de donner la possibilitĂ© Ă  chacun d’effectuer des opĂ©rations de dĂ©pĂŽt et de retrait d’argent, d’épargner, de rĂ©aliser des paiements, des placements...

BUT Eviter les pertes d’argent et mettre les liquiditĂ©s de l’entreprise en sĂ©curitĂ©. Permettre de retracer les mouvements financiers au sein d’une entreprise.

DANS LE CONTEXTE DE LA MINI-ENTREPRISE   VIA LE COMPTE BANCAIRE, IL EST UNIQUEMENT POSSIBLE DE :   DĂ©poser de l’argent   Effectuer des paiements (achats, salaires, etc.)   Retirer de l’argent

QUAND ? 1

Ouverture du compte dÚs la création de la mini-entreprise (voir procédure)

2

Utilisation Ă  tout moment : retraits et dĂ©pĂŽts d’argent, paiements (fournisseurs, salaires, etc.)

3

2

Uniquement par le mandataire qui a la charge de la carte bancaire en utilisant l’appareil « Cash Deposit » de l’espace Self d’une agence BNP Paribas Fortis. 3

ClĂŽture du compte Ă  la fin de la minientreprise

OUVERTURE DU COMPTE

Prise de rendez-vous par tĂ©lĂ©phone exclusivement au numĂ©ro central suivant de la BNP Paribas Fortis : 02/433 41 75, pour trois membres de votre groupe (appelĂ©s aussi mandataires). Mieux vaut prĂ©ciser l’objet de la rencontre lors de l’appel. Les mandataires recevront une carte bancaire, un lecteur de carte et un contrat PC banking. Voir la procĂ©dure d’ouverture dans le document explicatif du fonctionnement du compte bancaire.

RETRAITS D’ARGENT   E n cas de retrait de moins de 125,00 € : le mandataire qui a la charge de la carte bancaire se rend dans un espace Self et effectue le retrait. Montant maximum du retrait par jour : 125,00 €. Montant maximum du retrait par semaine : 250,00 €

COMMENT ? 1

VERSEMENTS D’ARGENT

E n cas de retrait de + de 125,00€ : deux des trois mandataires passent Ă  l’agence, munis de la carte bancaire, du numĂ©ro de compte de la mini et de leurs cartes d’identitĂ©. 4

PAIEMENTS

Uniquement par le mandataire qui a la charge de la carte bancaire via le PC Banking en utilisant le lecteur de carte. Les


montants maximums des ordres en cas de retraits s’appliquent aussi aux paiements. 5

E XTRAITS DE COMPTE  DEUX POSSIBILITÉS :   I nsĂ©rer la carte bancaire dans un appareil qui dĂ©livre les extraits de compte, gĂ©nĂ©ralement situĂ© dans l’espace Self d’une agence BNP PF.   I mprimer via PC Banking les extraits de compte

6

C LÔTURE DU COMPTE BANCAIRE  DEUX DES TROIS MANDATAIRES :   DĂ©posent la totalitĂ© de l’argent de la caisse   Veillent Ă  ce que l’agence ait effectuĂ©/effectue :   Le paiement des salaires sur les comptes des jeunes entrepreneurs

Le paiement de la TVA, ONSS et PrĂ©compte professionnel sur le compte de LJE   Le paiement des achats non encore payĂ©s ou remboursĂ©s sur le compte des fournisseurs (ou des jeunes entrepreneurs)   Le transfert de la totalitĂ© du solde du compte de la mini-entreprise sur le compte de LJE.

CONSEILS Mieux vaut effectuer les versements le plus rapidement possible sur le compte de la mini-entreprise. La mise Ă  jour de la comptabilitĂ© requiert l’impression rĂ©guliĂšre des extraits de compte.


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DÉPARTEMENT FINANCIER

PRIX DE REVIENT ET SEUIL DE RENTABILITE PRIX DE REVIENT DÉFINITION

MARGE BENEFICIAIRE BRUTE DÉFINITION

Somme des coĂ»ts supportĂ©s pour la production et la distribution d’un bien ou d’un service.

DiffĂ©rence, HTVA, entre le prix de vente et le prix de revient de biens ou de services. Par extension, diffĂ©rence entre le chiffres d’affaires et tous les coĂ»ts de revient au cours d’un exercice comptable.

IL TIENT COMPTE DES :   CoĂ»ts variables : charges qui varient en fonction de la production ou de la vente (par exemple : matiĂšres premiĂšres, Ă©nergie, commissions aux vendeurs) ;   CoĂ»ts fixes : charges qui ne varient pas en fonction de la production ou de la vente (par exemple : amortissements, salaires du personnel administratif, loyers).

BUT Éviter la vente Ă  perte et adapter la stratĂ©gie marketing Ă  la clientĂšle-cible.

COMMENT ? Se calcule en retranchant le prix de vente (HTVA) du coût de revient (HTVA).

SEUIL DE RENTABILITE DÉFINITION Niveau d’activitĂ© minimum Ă  partir duquel une entreprise devient rentable pour ellemĂȘme par ses Ă©conomies d’échelle, c’est-Ă dire lorsqu’elle cesse de perdre de l’argent sur cette activitĂ©. Il est exprimĂ© en chiffre d’affaires et/ou nombre de produits.

BUT Savoir avec exactitude Ă  partir de quel niveau de chiffre d’affaires l’entreprise assure son Ă©quilibre financier.

QUAND ?   Avant de commencer toute production et mise sur le marchĂ©   Pendant l’activitĂ© de la mini-entreprise et/ou lors du changement d’un des paramĂštres   Lors de la clĂŽture de la mini-entreprise afin de comparer prĂ©visionnel et rĂ©alisĂ©.

EXEMPLE

DE CALCU

R VOIR F ICHE

L,

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COMMENT Le seuil de rentabilitĂ© est obtenu lorsque la marge entre le chiffre d’affaires de l’entreprise et les coĂ»ts variables qui lui incombent devient supĂ©rieure Ă  la somme des frais fixes immobilisĂ©s pour le produire.

ETAPES À SUIVRE

7

Calcul du seuil de rentabilité

BON À SAVOIR   Les coĂ»ts variables seront chiffrĂ©s unitairement alors que les coĂ»ts fixes forment un montant global Ă  rĂ©partir selon les objectifs de vente tels que dĂ©finis dans l’étude de marchĂ©.

1

Prise de décision commune sur un objectif de vente (voir fiche n°44)

LE PRIX DE VENTE SERA FIXÉ DE MANIÈRE À CE QUE :

2

Calcul du taux de marge bénéficiaire

1

3

Calcul du taux de TVA applicable aux matiĂšres premiĂšres et au produit fini

Le prix de vente TVAC soit inférieur ou égal au prix maximum acceptable par le marché

2

4

Identification du prix des matiĂšres premiĂšres (HTVA) et des autres charges variables pour la production d’1 unitĂ©

Le prix de vente HTVA soit supérieur au prix de revient en incluant une marge bénéficiaire suffisante (idéalement au minimum 20%).

5

Identification des charges fixes applicables Ă  la mini-entreprise pour l’annĂ©e entiĂšre

6

Evaluation des prix de revient et de vente du produit

Toute autre situation est dangereuse et malsaine pour la mini-entreprise.


39

DÉPARTEMENT FINANCIER

TVA (TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE) DÉFINITION La TVA est un impĂŽt sur les biens et les services qui est supportĂ© par le consommateur final ; il est perçu par Ă©tapes successives, Ă  savoir Ă  chaque Ă©tape dans le processus de production et de distribution.

BUT La TVA, en tant que recette du budget gĂ©nĂ©ral de l’État, contribue au financement de la collectivitĂ©.

DANS LE CONTEXTE DE LA MINI-ENTREPRISE Cette contribution prend la forme d’une participation financiĂšre quasi-totale de LJE dans les activitĂ©s proposĂ©es Ă  la communautĂ© des mini-entreprises telles le CongrĂšs, les RDV d’experts, les sĂ©minaires de formation, l’organisation de concours, de ventes gĂ©nĂ©rales


et 2 (appareils ménagers électriques, parfumerie
).

COMMENT ? 1

2

La mini-entreprise majore son prix de vente du montant de la TVA qu’elle facture Ă  son client et qu’elle reverse Ă  LJE aprĂšs dĂ©duction des montants de TVA qu’elle a dĂ» payer Ă  ses fournisseurs lors de ses achats.   Le montant de la taxe est proportionnel au prix de vente hors taxe. Trois taux sont d’application selon la nature des biens et services produits :   6% sur les biens de premiĂšre nĂ©cessitĂ© et les prestations de service Ă  caractĂšre social : la majoritĂ© des produits alimentaires, le transport de personnes, les services agricoles. Divers : fleurs, plantes.   12% sur les biens/services qui d’un point de vue Ă©conomique ou social sont importants (comme par exemple : le charbon, la margarine, la nourriture servie Ă  table, etc.)   21% sur tous les biens/services qui n’entrent pas dans les catĂ©gories 1

Dans une grande majorité des cas, les minientreprises doivent appliquer un taux de TVA à 21%.

BON À SAVOIR 1

Dans ce mĂ©canisme, LJE joue le rĂŽle de l’Etat :   Les mini-entreprises effectuent les versements de la TVA sur son compte   LJE effectue les Ă©ventuels remboursements sur le compte de la mini-entreprise. L A T VA LCUL DE A C E D E EXEMPL ACHATS, SUR LES

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E L A T VA ALCUL D C E D E L E X EM P VENTES, SUR LES

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2

3

Si la mini-entreprise est crĂ©anciĂšre de LJE au niveau de la TVA, le solde est reportĂ© sur la pĂ©riode suivante ; la rĂ©gularisation dĂ©finitive se faisant, au besoin, lors de la liquidation de la mini-entreprise.   Ni LJE (ASBL), ni les mini-entreprises ne sont assujetties Ă  la TVA (dĂ©cision de l’administration de la TVA n° E.T. 60.276 du 20 dĂ©cembre 1989). Pour Ă©viter toute distorsion de concurrence ainsi que tout dĂ©calage par rapport Ă  la vie Ă©conomique rĂ©elle, les mini-entreprises calculent une TVA fictive, et sont Ă©galement tenues d’établir une dĂ©claration TVA Ă  pĂ©riodes rĂ©guliĂšres.

4

Vente Ă  des professionnels (dĂ©taillant, grossiste,
) : les entreprises qui passent commande auprĂšs d’une mini-entreprise ne peuvent pas rĂ©cupĂ©rer de TVA (contrairement Ă  la rĂ©alitĂ© Ă©conomique). Le prix Ă  leur facturer sera donc majorĂ© d’un montant fictif correspondant Ă  la TVA.

5

Lors des ventes nĂ©cessitant l’écriture et remise d’une facture (exemple : ventes Ă  des professionnels), il faut veiller Ă  remettre le volet C au client (voir application « Facture » sous Excel sur le CD ROM).

6

Bien que non assujetties Ă  la TVA, les mini-entreprises doivent payer la TVA sur leurs achats. S’y soustraire serait illĂ©gal.

7

Dans la rĂ©alitĂ©, la TVA doit ĂȘtre payĂ©e pour le 20 de chaque mois. Les entreprises tenues au dĂ©pĂŽt d’une dĂ©claration trimestrielle versent des acomptes mensuels

8

La TVA sur les achats n’est normalement pas rĂ©cupĂ©rable sur prĂ©sentation d’un simple ticket de caisse ; il faut prĂ©senter une facture. Toutefois, pour faciliter les transactions des mini-entreprises et ne pas leur faire perdre d’argent, LJE accepte que le ticket de caisse fasse office de facture.


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DÉPARTEMENT FINANCIER RENSEIGNEMENTS STATISTIQUES (DÉCLARATION DES) DÉFINITION

QUAND ?

Déclaration propre à LJE dans laquelle chaque mini-entreprise présente le calcul de ses prix de revient, de vente et son seuil de rentabilité.

Pour le 20 novembre au plus tard.

BUT

Une fois le prix de revient , de vente et le seuil de rentabilitĂ© connus, il conviendra d’envoyer le fichier RENTAB (CD Rom) complĂ©tĂ© Ă  info@lje.be, en mentionnant votre numĂ©ro de mini-entreprise.

Renseigner LJE sur les donnĂ©es de base de la mini-entreprise (taux de TVA appliquĂ© sur le produit, la marge bĂ©nĂ©ficiaire, le prix de revient, le seuil de rentabilitĂ©, etc.) et ainsi prĂ©munir les mini-entreprises d’une banqueroute.

COMMENT ?

BON À SAVOIR Pour tout envoi tardif ou toute absence de dĂ©claration, LJE se rĂ©serve le droit d’infliger une amende de minimum 10,00 €.



41

DÉPARTEMENT FINANCIER

COMPTABILITÉ DÉFINITION

QUAND ?

Discipline consistant Ă  rĂ©pertorier et enregistrer les donnĂ©es chiffrĂ©es permettant de reflĂ©ter et de qualifier aussi bien l’ampleur de l’activitĂ© Ă©conomique d’une entreprise que ses consĂ©quences sur l’inventaire de son patrimoine.

Au fur et Ă  mesure de l’activitĂ© de la mini-entreprise mais surtout :

BUT   Faire connaitre le montant et l’origine des rĂ©sultats

Pour le 20 janvier (mois de septembre Ă  dĂ©cembre)   Pour le 20 mars (mois de janvier et fĂ©vrier)   À la clĂŽture de la mini-entreprise pour tous les autres mois

COMMENT ?

Vérifier le bien-fondé des décisions prises (outil concourant à la gestion et à la prévision)

LE DÉPARTEMENT VEILLERA À SUIVRE LES RÈGLES DE BASE :

Faire connaĂźtre la valeur du patrimoine concernĂ© et l’ampleur de ses engagements vis-Ă -vis des tiers.

La tenue correcte de la caisse (notifier toutes les entrĂ©es et sorties dans le livre de caisse)   La conservation de tous les justificatifs des dĂ©penses (tickets et factures)   La notification de tous les achats et toutes les ventes dans les journaux d’achats et de ventes

Le report de toutes les opérations bancaires dans le livre de banque.

CONSEILS   À chaque dĂ©pense son justificatif   Veiller Ă  l’évolution de la caisse et donc Ă  la correspondance entre ce qui est calculĂ© et les liquiditĂ©s rĂ©ellement disponibles   Informer rĂ©guliĂšrement (toutes les deux rĂ©unions) les membres de l’état financier de la mini-entreprise Ă©quivaut Ă  (re)fixer des objectifs Ă  court terme pour chacun, notamment en matiĂšre de stratĂ©gie commerciale et donc Ă  soutenir la motivation et l’implication de tous.

NCIER  UM FINA ILITÉ), A D D END AB T P E DE COM (EXEMPL

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DÉPARTEMENT FINANCIER

DÉCLARATION DE TVA DÉFINITION

COMMENT ?

Document, Ă©tabli pĂ©riodiquement, par lequel l’assujetti fait notamment connaĂźtre Ă  l’administration :

Dans ce contexte, les mini-entreprises introduisent via internet leur(s) dĂ©claration(s) TVA telle(s) qu’éditĂ©e (s) par l’application Excel du CD ROM ou du logiciel SAGE.

l e montant des opĂ©rations effectuĂ©es avec la clientĂšle (opĂ©rations Ă  la sortie) et la TVA due sur ces opĂ©rations   l e montant des opĂ©rations rĂ©alisĂ©es avec les fournisseurs (opĂ©rations Ă  l’entrĂ©e) et la TVA due et dĂ©ductible sur ces opĂ©rations.

BUT Dégager la différence entre les taxes dues et les taxes déductibles.

QUAND ?   Le 20 janvier pour les opĂ©rations du premier trimestre (septembre Ă  dĂ©cembre).   Le 20 mars pour les opĂ©rations de janvier et fĂ©vrier   À la clĂŽture de la mini-entreprise pour les opĂ©rations des derniers mois d’activitĂ©.

BON À SAVOIR   MĂȘme s’il n’y a pas eu d’opĂ©rations, la dĂ©claration reste obligatoire. Il conviendra d’inscrire « 0,00 ₏ » dans les cases vides.   Les paiements de la TVA due seront effectuĂ©s sur le compte de LJE aux mĂȘmes dates que celles des dĂ©clarations.   Dans les entreprises rĂ©elles, les dĂ©clarations TVA doivent ĂȘtre dĂ©posĂ©es le 20 du mois qui suit le mois ou le trimestre des opĂ©rations ; les entreprises Ă©tablissent des dĂ©clarations mensuelles ou trimestrielles selon l’importance de leur chiffre d’affaires   Pour tout envoi tardif ou toute absence de dĂ©claration, LJE se rĂ©serve le droit d’infliger Ă  la mini-entreprise une amende de minimum 10,00€. R ATION DE DÉCL A EXEMPLE DE T VA ,

VOIR F ICHE

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N°compte LJE : 210-0439013-43  IBAN : BE66 2100 4390 1343


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DÉPARTEMENT FINANCIER

BILAN COMPTABLE & DOSSIER DE LIQUIDATION BILAN COMPTABLE DÉFINITION Photographie de la situation financiĂšre d’une entreprise Ă  un instant « t ». Le bilan se compose de deux colonnes : Ă  gauche, celle de l’actif ; Ă  droite, celle du passif. Le total de chaque colonne doit ĂȘtre rigoureusement identique pour que le bilan soit juste.

COMPOSITION   Tableau rĂ©capitulatif   Compte de rĂ©sultats   Bilan   Liste des crĂ©anciers restant Ă  payer   Liste des actionnaires   T otalitĂ© de l’argent de la mini-entreprise (Ă  verser Ă  l’ASBL LJE)

BUT RĂ©aliser l’évaluation de l’entreprise, et plus prĂ©cisĂ©ment savoir aprĂšs retraitement combien elle vaut et si elle est solvable.

DANS LE CONTEXTE DE LA MINI-ENTREPRISE Permettre la publication des comptes auprĂšs des actionnaires lors de la clĂŽture.

DOSSIER DE LIQUIDATION DÉFINITION Ensemble des documents comptables, financiers, des rapports Ă  produire et remplir par l’entreprise en vue de sa liquidation/clĂŽture forcĂ©e.

DANS LE CONTEXTE DE LA MINI-ENTREPRISE La liquidation s’apparente Ă  une cessation d’activitĂ©s anticipĂ©e et programmĂ©e Ă  une date prĂ©cise, connue de tous.

BUT   RĂ©aliser l’évaluation comptable de l’entreprise   Établir les comptes finaux de la mini-entreprise   ConnaĂźtre la valeur finale de l’action   Permettre Ă  LJE de clĂŽturer le dossier de la mini-entreprise. IER  DE DOSS EXEMPLE N ATIO , DE LIQUID

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QUAND ? Au moins deux semaines avant l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale de ClĂŽture.

COMMENT ? UNE PROCÉDURE EN PLUSIEURS ÉTAPES : 1

L a liquidation des stocks (au besoin en bradant les prix, en offrant des promotions les derniĂšres semaines). L’invendu est comptabilisĂ© Ă  0 €

2

L ’amortissement des Ă©ventuelles immobilisations et l’application des rĂ©ductions de valeur sur les crĂ©ances commerciales (rare dans le cadre des mini-entreprises)

3

E tablissement du bilan et du compte de résultats

4

V ersement de l’argent liquide sur le compte bancaire de la mini-entreprise

5

C lîture du compte bancaire de la minientreprise et versement de l’argent sur le compte de LJE

N°compte LJE : 210-0439013-43

6

Envois Ă  LJE :   Factures et tickets des achats (sans quoi la TVA est non dĂ©ductible)   Bilan et compte de rĂ©sultats   Formulaire de liquidation   Tableau rĂ©capitulatif   La comptabilitĂ©   Les documents relatifs aux calculs des salaires (registre des prĂ©sences et journaux de paie)   Une copie du registre d’actionnaires (corrigĂ© et Ă  jour !)

BON À SAVOIR   L’impĂŽt sur le bĂ©nĂ©fice est de 33,99%. Exception : 24,9775% lorsque le coĂ»t (ONSS employeur compris) des rĂ©munĂ©rations attribuĂ©es aux jeunes entrepreneurs au cours de l’annĂ©e, augmentĂ©es des tantiĂšmes Ă©ventuels, dĂ©passe 60 €, multipliĂ© par le nombre de jeunes. A dĂ©faut d’une dĂ©cision commune, le solde sera investi dans l’organisation du programme MiniEntreprise.

Si le solde de la valeur de l’action est infĂ©rieur Ă  3,50 €, le remboursement individuel des actionnaires n’est pas effectuĂ© (coĂ»ts de remboursement trop Ă©levĂ©s). Il est possible de dĂ©cider dĂšs la premiĂšre AG de l’action sociale ou humanitaire Ă  laquelle le solde de liquidation pourrait ĂȘtre versĂ© (Ă  notifier sur le formulaire de liquidation). A dĂ©faut d’une dĂ©cision commune, le solde servira Ă  doter les prix des concours de l’annĂ©e suivante.

CONSEILS IntĂ©grer dans le dossier les frais de photocopies du rapport Ă  remettre aux actionnaires le jour de l’assemblĂ©e.

ECOTIPS 247 (CD ROM) Vous avez fait des bĂ©nĂ©fices ? Pourquoi ne pas compenser vos Ă©missions de CO2 ? Compenser 1 tonne de C02 ne coĂ»te qu’environ 30 € ! L’argent investi dans un projet de rĂ©duction des Ă©missions de CO2, ailleurs dans le monde, compensera celles Ă©mises par les activitĂ©s de la mini.


DÉPARTEMENT COMMERCIAL & MARKETING INFO COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE OU D’ENTREPRISE DÉFINITION Ensemble des actions de communication qui visent Ă  promouvoir l’image de l’entreprise vis-Ă -vis de ses clients et diffĂ©rents partenaires. La communication d’entreprise se distingue classiquement de la communication de marque dans la mesure oĂč c’est l’organisation qui est promue et non directement ses produits ou services.

COMMUNICATION EXTERNE DÉFINITION

MARKETING DÉFINITION

La communication externe regroupe l’ensemble des formes et processus de communication d’une organisation envers le monde extĂ©rieur et les groupes cibles. Quelle que soit la taille de l’entreprise, la communication externe joue un rĂŽle fondamental pour son image et sa notoriĂ©tĂ©. C’est suite Ă  des actions de communication externe que les partenaires, les clients et les prospects forgent leur opinion et leur attitude vis-Ă -vis de l’entreprise.

Science qui consiste Ă  concevoir l’offre d’un produit en fonction de l’analyse des attentes des consommateurs (consumer marketing), et en tenant compte des capacitĂ©s de l’entreprise ainsi que de toutes les contraintes de l’environnement (sociodĂ©mographique, concurrentiel, lĂ©gal, culturel
) dans lequel elle Ă©volue.

Outil de construction de la notoriĂ©tĂ© de l’entreprise, le plan de communication donne sens et cohĂ©rence Ă  la multiplicitĂ© des actions de communication externe : lobbying et relations publiques, relations mĂ©dias, Ă©vĂ©nementiel, sponsoring, mĂ©cĂ©nat, site Internet, e-communication, publicitĂ©, promotion des ventes, marketing direct. Les supports de communication sont nombreux : vidĂ©o, CD-Rom, DVD, newsletter, site internet, rĂ©seaux sociaux


NIQ COMMU

UÉ DE PR

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ESSE,

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DOSSIER

D E SP O N

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SORING,

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Le marketing est une aide à la décision, il permet de définir la combinaison (mix) optimale des caractéristiques du produit, pouvant répondre à ces attentes des consommateurs, de la maniÚre la plus profitable possible. Il favorise enfin le contrÎle des résultats au regard des objectifs initiaux.

BON À SAVOIR La diffusion de CommuniquĂ©s de presse aux moments-clĂ©s de la Mini-Entreprise peut s’avĂ©rer utile et booster ses activitĂ©s. our dĂ©marcher des sponsors potentiels, rien P de tel qu’un bon dossier de sponsoring. Attention, seul le sponsoring en nature est autorisĂ© pour tous ; le sponsoring financier Ă©tant uniquement acceptĂ© pour les activitĂ©s « autres » (type Ă©vĂ©nement).


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DÉPARTEMENT COMMERCIAL & MARKETING

ÉTUDE DE MARCHÉ DÉFINITION

COMMENT ?

Travail d’exploration en vue de mesurer, analyser et comprendre le fonctionnement rĂ©el d’un marchĂ©.

RECHERCHE DES INFORMATIONS DISPONIBLES :

BUT Analyser le milieu extérieur pour mieux adapter les politiques de marketing (prix, produit, promotion, place).

QUAND ?   Avant de lancer un nouveau produit   Pour analyser une chute inattendue des ventes   


Les informations internes (exemples : budgets, prix de revient, fichiers clients, rapports des vendeurs
)   Les informations externes   Les Ă©tudes quantitatives (voir fiche n°45) :   Les objectifs de l’étude   L’échantillon reprĂ©sentatif   Le questionnaire   Exploitation du questionnaire   Les Ă©tudes qualitatives Analyse des informations disponibles, projets d’actions commerciales Tests des 4P pour les mini-entreprises : Prix, Produit, Promotion, Place.



DÉPARTEMENT COMMERCIAL & MARKETING ÉTUDES QUANTITATIVES : SONDAGES ET ENQUÊTES 45

DÉFINITION

QUAND ?

Etude rĂ©alisĂ©e Ă  travers un questionnaire auprĂšs d’un Ă©chantillon d’individus appartenant au marchĂ© qui intĂ©resse l’entreprise afin d’obtenir leur avis sur un produit, un service, ou plus gĂ©nĂ©ralement connaĂźtre leurs attentes, leurs habitudes, leur Ă©tat d’esprit Ă  un moment donnĂ©.

Lorsqu’on souhaite disposer d’informations statistiques fiables.

DANS LE CONTEXTE DE LA MINI-ENTREPRISE L’on prĂ©conise un Ă©chantillon d’individus de +/- 100 personnes.

BUT Mesurer des phĂ©nomĂšnes de marchĂ©. Leur rĂ©sultat est donnĂ© en chiffres, gĂ©nĂ©ralement en pourcentages. Ces enquĂȘtes permettent de rĂ©partir les consommateurs en groupes homogĂšnes : par tranche d’ñge, catĂ©gorie socioprofessionnelle, consommateur occasionnel ou rĂ©gulier, adepte de telle ou telle marque, lieu d’achat, frĂ©quence d’achat, budget moyen consacrĂ© Ă  cette dĂ©pense


COMMENT ? DÉFINITION DES OBJECTIFS DE L’ÉTUDE. EXEMPLE, OBTENIR DES INFORMATIONS SUR :   Les attentes sur le prix   Le produit/ le service   L’emballage du produit   La promotion   L’image/ le positionnement du produit/ service   Le(s) mode(s) de livraison   Les produits/services dĂ©rivĂ©s   Les lieux de vente   Les habitudes d’achat   Les raisons de l’achat (ou refus)   


SÉLECTION D’UN ÉCHANTILLON REPRÉSENTATIF DE LA POPULATION : la population est « l’ensemble des personnes possĂ©dant les informations dĂ©sirĂ©es pour rĂ©pondre aux objectifs d’une Ă©tude »   SĂ©lection d’un Ă©chantillon d’environ 100 personnes dans l’entourage, dans la rue, via le net
 ELABORATION D’UN QUESTIONNAIRE :   Liste de l’ensemble des Ă©lĂ©ments que l’on souhaite mesurer   Traduction en questions   Organisation du questionnaire.

NNAIRE E QUESTIO TITATIVE, D LE P M E EX É QUAN E MARCH D’ÉTUDE D

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MODE D’EXPLOITATION DU QUESTIONNAIRE :   Face Ă  face (dans la rue, par tĂ©lĂ©phone)   Auto-administrĂ© (par la poste, dans les magasins, Internet) EXPLOITATION DES RÉSULTATS :   DĂ©gagement des statistiques exprimĂ©es en pourcentages   Prise de dĂ©cisions stratĂ©giques en lien avec l’analyse des rĂ©sultats

CONSEILS COMMENT ABORDER L’INDIVIDU INTERROGÉ ? EXPLIQUER :   Le but du questionnaire   La durĂ©e   L’anonymat ou non du questionnaire   Le mode de remplissage   Stipuler qu’il n’y a ni bonnes ni mauvaises rĂ©ponses.


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DÉPARTEMENT COMMERCIAL & MARKETING

ÉTUDES QUALITATIVES DÉFINITION Collecte d’informations permettant de comprendre l’attitude et les motivations des individus d’une population. Elle repose le plus souvent sur des entretiens individuels ou sur des entretiens de groupe (10-15 personnes).

BUT   Étudier les comportements et motivations d’un groupe restreint de consommateurs.   Comprendre les attitudes et sentiments, sans extrapolation des rĂ©sultats obtenus Ă  l’ensemble de la population.

QUAND ?   Recherche d’idĂ©es nouvelles pour le produit/service   Recherche de message Ă  vĂ©hiculer   Test de message publicitaire ou de prototype produit

Connaissance des comportements de consommateurs   Recherche de nouveaux modes de consommation

COMMENT ?

2

ENTRETIEN INDIVIDUEL Comme leur nom l’indique, les entretiens individuels se passent entre un consommateur et le chargĂ© de l’étude. Ce dernier suit un guide d’entretien pour diriger la discussion, mais il ne doit en aucun cas influencer l’interviewĂ©.

Une Ă©tude qualitative est le plus souvent rĂ©alisĂ©e par des entretiens collectifs ou individuels. TROIS PROCÉDÉS : 1

RÉUNION DE GROUPE Egalement appelĂ©es focus group, ces Ă©tudes sont des animations sous forme de discussion dirigĂ©e regroupant au plus une dizaine de consommateurs. Le chargĂ© d’étude a pour rĂŽle d’animer le dĂ©bat en visant Ă  rĂ©colter le plus d’idĂ©es.

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OBSERVATION Ce type d’étude consiste Ă  suivre et Ă©tudier de façon mĂ©thodique les comportements des consommateurs dans leur environnement (Ă  un stand, par exemple) L’observation doit se faire de façon invisible. C’est-Ă -dire que le consommateur ne sait pas qu’il est observĂ© car cela fausserait l’étude.

Une fois l’animation terminĂ©e, on se penche sur l’analyse des rĂ©sultats afin de tirer les recommandations par rapport au produit/service et/ ou aux autres sujets en questionnement.

ECOTIPS 255 (CD ROM) Connaissez-vous la perception du dĂ©veloppement durable de votre clientĂšle ? Cela peut pourtant vous aider dans votre stratĂ©gie de vente !


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DÉPARTEMENT COMMERCIAL & MARKETING

CHARTE GRAPHIQUE (RECHERCHE D’UNE) DÉFINITION

COMMENT ?

Ensemble de documents de rĂ©fĂ©rence qui pose les rĂšgles de mise en page et dĂ©finit l’aspect graphique des documents et supports (internes et externes) d’une entreprise.

DÉFINITION   Logo   Polices de caractùre   Couleurs   Illustrations

QUAND ? Lorsque le produit est choisi, le public ciblé et la stratégie commerciale définie.

BUT Le but de la charte graphique est de conserver une cohĂ©rence graphique dans les rĂ©alisations graphiques d’un mĂȘme projet ou d’une entreprise.

EXEMPLE DE SUPPORTS   Cartes de visite   Signature Ă©lectronique   Papier Ă  lettre   Site web   Stand   Template de PPT   Affiches/ flyers   Tenue de travail   


CONSEILS   La charte graphique est un guide de reprĂ©sentation visuelle de l’entreprise. Plus elle sera intĂ©grĂ©e par chacun de ses membres et au sein de chaque dĂ©partement, plus l’entreprise sera (re)connue de ses publicscibles.   ProtĂ©gez vos idĂ©es et Ă©vitez le plagiat (logos, slogans, code couleurs,
).

TÉ PROPRIÉ

INTÉLECT

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DÉPARTEMENT COMMERCIAL & MARKETING LIEUX DE VENTE (RECHERCHE ET PLANIFICATION DES) 48

DÉFINITION

COMMENT ?

ECOTIPS 114 (CD ROM)

Lieu de commercialisation de biens et/ou de services.

Recherche de lieux de vente en adéquation avec le produit et le public cible :

BUT

Marchés, shopping, ventes à domicile (type réunion Tupperware), dépÎt vente en boutique


Le transport est une activitĂ© trĂšs polluante ! Pensez Ă  choisir un emplacement facilement accessible en transport en commun.

Réaliser toutes les opérations de promotion et de vente associées.

QUAND ?   DĂšs la mise sur marchĂ© du produit (idĂ©alement avant fin novembre dans le cadre d’une mini-entreprise classique)

Planification des ventes en coordination avec le département Production pour la gestion des stocks et avec le département RHC pour le planning des présences aux ventes.

Non seulement cela facilitera vos déplacements, mais également celui de vos fournisseurs/clients/partenaires.

Jusqu’à la clîture.

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DÉPARTEMENT COMMERCIAL & MARKETING

STAND DE VENTE (RÉALISATION D’UN) DÉFINITION

QUAND ?

Lieu de commercialisation temporaire de biens et/ou de services.

ÈGLE DES 5B : le Bon produit au Bon endroit R en Bonne quantitĂ© au Bon moment avec la Bonne information.

DĂ©coration du stand : respect de la charte graphique et des couleurs de la mini-entreprise

COMMENT ?

Mise en évidence du produit par un éclairage adéquat, des couleurs, un décor, une mise en scÚne

BUT Garantir une bonne visibilitĂ© sur un produit/ service en vue d’augmenter ses ventes.

PrĂ©sence marquĂ©e pour attirer l’attention des passants   Influence sur leur progression et leur curiositĂ©   Invitation au stand en leur facilitant l’accĂšs

CONSEILS

Code vestimentaire homogùne   Planification du tour de rîle à la vente   Sourire, aller vers le chaland, ne pas s’assoir ni manger derriùre le stand.

Interactions pour susciter leurs questions sur le produit ou l’activitĂ©.

ION D’U RÉALISAT

, N STAND

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DÉPARTEMENT COMMERCIAL CAMPAGNE PUBLICITAIRE (MISE SUR PIED D’UNE) DÉFINITION

QUAND ?

Ensemble cohĂ©rent d’actions publicitaires visant Ă  promouvoir un produit ou un service.

Le plus tĂŽt possible aprĂšs l’étude de marchĂ©.

BUT Fixer l’attention du consommateur afin de l’inciter Ă  adopter un comportement souhaitĂ©. EXEMPLE : achat du produit/ service.

COMMENT ? DÉMARCHE GÉNÉRALE :   DÉFINITION DE LA STRATÉGIE PUBLICITAIRE :   Cibles : qui sont les personnes concernĂ©es ? (Voir fiche n°44)   Objectifs : augmenter la notoriĂ©tĂ© ? amĂ©liorer l’image ? vendre ?
   ÉLABORATION DU CONTENU DU MESSAGE :   Trouver un thĂšme, un axe, une idĂ©e de nature Ă  motiver la cible visĂ©e   Quel message dĂ©livrer au public ? Quels arguments prĂ©senter ?   RÉDACTION DE LA STRATÉGIE CRÉATIVE :   Elaboration du plan media : Ă©tudes mĂ©dias/supports, sĂ©lection, plan mĂ©dia et planning   LANCEMENT

BON À SAVOIR   L’annonce publicitaire se compose de plusieurs Ă©lĂ©ments qui peuvent ĂȘtre visuels, Ă©crits ou sonores   Les principaux Ă©lĂ©ments sont : l’accroche (jingle qui annonce la pub), les titres, le texte, le slogan, la marque, le logo et la signature publicitaire   S upports mĂ©diatiques : tĂ©lĂ©vision, radio, presse Ă©crite, Internet   S upports non-mĂ©diatiques : affichage, publipostage, distribution de prospectus, catalogues, Ă©chantillons et cadeaux promotionnels, annonces sonores, caravanes publicitaires, stades, salles de sport, maillots sportifs, people


N COMMU

IQUÉ DE

PRESSE,

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ÉTUDE TECHNIQUE DÉFINITION

QUAND ?

Mise au point du procédé de fabrication ou de transformation du produit.

Avant le lancement de la production et la mise sur le marché.

BUT

COMMENT ?

Concevoir et/ou spĂ©cifier ce qui doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© ou fabriquĂ© pour crĂ©er le produit final c’est Ă  dire les Ă©tapes du processus de crĂ©ation d’un produit/ service et les moyens matĂ©riels et humains nĂ©cessaires Ă  cette mise en Ɠuvre (on rĂ©dige Ă©ventuellement un cahier des charges).

CrĂ©ation d’un prototype   Recensement de toutes les matiĂšres premiĂšres nĂ©cessaires Ă  la crĂ©ation du produit et/ou des compĂ©tences s’il s’agit d’un service   Recherche des fournisseurs   Mise au point d’un procĂ©dĂ© de fabrication.

DÉPARTEMENT TECHNIQUE



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DÉPARTEMENT TECHNIQUE

CAHIER DES CHARGES DÉFINITION

QUAND ?

ECOTIPS 103 (CD ROM)

Document dĂ©finissant de façon complĂšte les spĂ©cifications de base d’un produit ou d’un service Ă  rĂ©aliser.

avant le lancement de la production et de la mise sur le marché.

Avez-vous rĂ©flĂ©chi Ă  l’impact environnemental de vos matiĂšres premiĂšres ?

BUT Sert Ă  formaliser les objectifs, les besoins et les Ă©chĂ©ances et Ă  les exprimer de maniĂšre claire et simple aux diffĂ©rents acteurs afin de s’assurer que tout le monde soit d’accord sur la mise en Ɠuvre.

COMMENT ? LE CAHIER EST COMPOSÉ DE PLUSIEURS ÉLÉMENTS CORRESPONDANT AUX DIFFÉRENTS ASPECTS DU PROJET :   La description du projet et ses objectifs   L es modalitĂ©s d’exĂ©cution du projet (les dessins techniques, les fiches de fabrication,
)

PrĂ©fĂ©rez les matĂ©riaux naturels recyclables comme le bois, le mĂ©tal, le carton et le papier 100% recyclĂ©   Pour le carton, le papier et le bois, il est facile d’acheter des matiĂšres labellisĂ©es FSC et PEFC !   Pour les aliments, pensez aux produits locaux, voire aux labels bio ou Ă©quitable !

L es ressources et le nombre de personnes Ă  mobiliser pour sa rĂ©alisation ;   Le planning : l’échĂ©ance souhaitĂ©e par le maĂźtre d’Ɠuvre ainsi que les Ă©tapes Ă  respecter ;   L es contraintes techniques : Ă©conomiques (budget), environnementales, humaines (contraintes particuliĂšres dans le cas d’un objet pour enfant...), industrielles et matĂ©rielles.

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DÉPARTEMENT TECHNIQUE

COMMANDES DÉFINITION Ordre de demande de marchandises ou de services auprĂšs d’un fournisseur dans un dĂ©lai dĂ©terminĂ©.

BUT S’approvisionner en matiĂšres premiĂšres, se fournir en Ă©quipement...

QUAND ? AprĂšs avoir Ă©tudiĂ© les diffĂ©rentes offres des fournisseurs et effectuĂ© un choix tenant compte des critĂšres suivants : AU NIVEAU DU PRODUIT/ DE LA MATIÈRE PREMIÈRE   Prix   QualitĂ©   Empreinte Ă©cologique   QuantitĂ©

AU NIVEAU DE L’ENTREPRISE/ DU FOURNISSEUR   RapiditĂ© de rĂ©ponse   DegrĂ© de confiance   CaractĂšre durable (Ă©conomie sociale, produit/matiĂšre durable
)   Mode et dĂ©lais de livraison   Reprise de marchandise non utilisĂ©e = service aprĂšs vente ?   Situation gĂ©ographique (droit de douane, empreinte Ă©cologique
)   ...

COMMENT ? La recherche des fournisseurs s’effectue via internet, les pages jaunes, les chambres de commerce, les informations rĂ©coltĂ©es via les entreprises complĂ©mentaires/concurrentes, l’entourage, nos sponsors, les anciens minientrepreneurs... Le directeur technique veille Ă  consigner par Ă©crit les accords qu’il conclut avec les fournisseurs.

BON À SAVOIR   F ournisseurs hors U.E. ? Valider le fournisseur en envoyant une « charte Ă©thique d’entreprise » au secrĂ©tariat LJE avant la premiĂšre commande   T oute commande de plus de 125 € (TVA comprise) non payĂ©e d’avance, doit ĂȘtre passĂ©e via le bon de commande ad hoc (jamais celui du fournisseur) et doit ĂȘtre signĂ©e au prĂ©alable par un conseiller. Interdiction d’engager une commande d’une valeur supĂ©rieure au disponible de la mini-entreprise, toutes dettes et engagements dĂ©duits.

DE BO NS EXEMPLE ANDE , M DE COM

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DÉPARTEMENT TECHNIQUE

PRODUCTION (ORGANISATION DE LA) DÉFINITION Ensemble des moyens qui aboutissent à une transformation des ressources en biens ou en services.

BUT Permettre la planification de la production en fonction des ressources en personnel, en matiĂšres premiĂšres, en machines et en fonction du temps, par rapport Ă  un besoin en prĂ©vision d’une date de vente/ de livraison ou d’un besoin de stock.

RĂ©alisation d’un procĂ©dĂ© de fabrication   D Ă©finition d’une cadence de production impliquant tous les jeunes entrepreneurs  : « qui - fait quoi - oĂč et (pour) quand ? »   Veille Ă  la bonne sĂ©curitĂ© du travail   P lanification des commandes (journĂ©es de vente, commandes de particuliers...)   ContrĂŽle de la qualitĂ© des produits   Suivi rigoureux.

QUAND ?

BON À SAVOIR

DÚs que le prototype est validé et que les fournisseurs sont identifiés.

Pour se différencier des concurrents, les entreprises développent de plus en plus des services associés aux biens produits, afin de satisfaire les besoins de leurs clients.

COMMENT ? Pour produire, l’entreprise consomme des biens (matiĂšres premiĂšres, fournitures), emploie de la main d’Ɠuvre (ouvriers) et utilise des Ă©quipements.

EXEMPLES : la maintenance du produit vendu (SAV : service aprĂšs-vente), la prĂ©sence d’une hot-line (assistance tĂ©lĂ©phonique)


HYGIÈNE ET SÉCURITÉ   Port de gants, charlotte et tablier lors de la manipulation de denrĂ©es alimentaires   Respect de la chaĂźne du froid depuis l’achat des matiĂšres premiĂšres jusqu’à la livraison auprĂšs du client   Port de gants, casque et lunettes de sĂ©curitĂ© lors de l’utilisation des machines fixes et portatives (coupe de bois, mĂ©tal etc).   EnlĂšvement de tout objet pouvant s’accrocher Ă  une machine en marche : montres, bijoux, fils d’écouteurs, Ă©charpes etc. Les manches longues doivent ĂȘtre enroulĂ©es, les cheveux longs attachĂ©s.

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Travail ordonnĂ©, dans un environnement adaptĂ©. Avant de quitter l’atelier, rangez votre table de travail et les outils ; mettre les dĂ©chets dans les containers appropriĂ©s.   Travail en prĂ©sence d’une autre personne afin d’ĂȘtre assistĂ© en cas d’incident ou d’accident.   Demande de conseils ou d’assistance auprĂšs de professionnels Pour plus d’infos : http://www.espace.cfwb.be/sippt/portail.htm.

ECOTIPS 23 (CD ROM) Comment rĂ©duire ses dĂ©chets ? Optez pour les 3 R, par ordre de priorité :   RĂ©duction de la production de dĂ©chets : Ă©vitez les mini-portions, le suremballage, les emballages non-consignĂ©s, les gobelets Ă  usage unique.   RĂ©emploi : prĂ©fĂ©rez les produits rĂ©utilisables aux produits jetables   Recyclage : achetez de prĂ©fĂ©rence des matĂ©riaux recyclables et assurez-vous qu’ils sont triĂ©s et recyclĂ©s !


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DÉPARTEMENT TECHNIQUE

STOCKS (GESTION DES) DÉFINITION

COMMENT ?

ECOTIPS 163 (CD ROM)

Ensemble des marchandises, des matiĂšres premiĂšres, des produits semi-ouvrĂ©s, des produits finis et des emballages commerciaux qui sont la propriĂ©tĂ© de l’entreprise

Le directeur technique ouvre un livre d’inventaire pour chaque type de stock (matiĂšres premiĂšres, fournitures, produits finis
). Il contrĂŽle et note les entrĂ©es et sorties des matiĂšres et des produits finis dans cet inventaire, son principal outil de gestion.

Si vous appliquez le principe First-In, First-Out (premier acheté, premier utilisé) au stock, vous pourrez éviter, ou en tout cas limiter, le gaspillage de produits. Vous pouvez aussi limiter les produits qui ont une date de durabilité relativement courte.

BUT La « bonne » gestion des stocks permet de disposer des quantitĂ©s suffisantes pour honorer les commandes de la clientĂšle, sans tomber dans l’excĂšs pour Ă©viter des frais (de production, de main d’Ɠuvre
) qui peuvent peser lourd dans la balance.

QUAND ? Dùs la premiùre commande auprùs d’un fournisseur.

N LORISATIO ES DE VA ), P D O M P H , T É O M (LILO, FIF S K C O T DES S

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GUIDE DES MINI-ENTREPRISES BLOC-NOTES


Les Jeunes Entreprises asbl Rue Dr. Elie Lambotte 10 - 1030 Bruxelles TĂ©l. : +32 (0)2 245 13 80 - Fax : +32 (0)2 245 01 87 info@lje.be - www.lje.be Retrouvez-nous sur :

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