Netsources_les clés d'accès aux sources d'informations stratégiques

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PANORAMA

Blogs corporate : source d’information stratégique ou simple instrument de com ? Carole Tisserand-Barthole

Les blogs font partie de notre quotidien depuis maintenant des années et plus personne ne conteste leur intérêt en tant que sources d’information. Il est évident que tous ne se valent pas et qu’il convient de regarder précisément qui en est l’auteur pour en évaluer la fiabilité, mais ils apportent généralement un éclairage différent de celui que l’on peut trouver sur des sources plus classiques comme la presse notamment.

O

r quand on pense blog, on pense généralement aux blogs d’experts, de particuliers, d’associations, de journalistes, etc. et on a souvent tendance à oublier les blogs d’entreprises (appelés en anglais corporate blogs). Ces ressources peuvent-elles permettre d’identifier des informations stratégiques, peut-il être intéressant de les surveiller dans le cadre d’une veille ? Et si oui, est-ce valable pour tous les domaines ? Cet article répondra donc à ces différentes questions et présentera différents éléments de méthodologie pour les

identifier facilement. Enfin, nous présenterons une liste des blogs corporate des grandes entreprises françaises. En entreprise, on trouve deux types de blogs : les blogs internes destinés uniquement aux salariés de l’entreprise (ce qui n’a donc aucun intérêt pour la veille puisqu’il n’existe aucun moyen d’y accéder de manière légale) et les blogs externes, des blogs mis en place par l’entreprise à destination des internautes (professionnels ou particuliers) à des fins de communication. Ces blogs peuvent émaner de différents services (marketing, communication, direction informatique, etc.) et peuvent donc aborder des thèmes très divers. Certains s’en serviront comme d’un simple canal de publicité avec des communiqués de presse ou des actualités glorifiant les actions de l’entreprise (notamment l’engagement vers le développement durable, l’aide aux populations défavorisées, etc.), d’autres viseront exclusivement un public non professionnel (recettes de cuisine, guides pratiques pour l’isolation de sa

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N°120 Janvier / Février 2016 S O M M A I R E Panorama • Blogs corporate : source d’information stratégique ou simple instrument de com ?, pp. 1-4 Méthodologie • Quand la presse se contente de reprendre une dépêche ou un communiqué : comment faire le tri ? , pp. 5-6 Dossier « veille médias sociaux » • Un radar hi-Tech pour surveiller le web social, pp. 7-10 A lire • La revue du web de janvierfévrier 2016, pp. 11-12 Agenda • Créativité et Innovations dans les pratiques de veille et recherche d’information (Conférence I-Expo – le 24 mars), p. 12 L’actu en bref • L’actualité des moteurs et du Web 2.0, p .14


PANORAMA

Blogs corporate : source d’information stratégique ou simple instrument de com ? suite maison, etc.) et enfin, d’autres (et c’est bien là le plus intéressant) proposeront des analyses poussées sur différents sujets.

Blogs corporate vs blogs de syndicats Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est important de préciser un point. Les blogs corporate sont mis en place par l’entreprise et font partie de sa stratégie de communication. Or quand on recherche sur le Web le blog d’une entreprise, on découvre généralement plusieurs blogs créés par les syndicats de ces mêmes entreprises. Ces sources sont très intéressantes car derrière leur aspect « fait maison » et généralement un peu daté, on trouve parfois des informations précieuses comme les plans sociaux à venir, des chiffres précis sur la taille d’un site, le nombre de salariés sur un site ainsi que d’autres données chiffrées tout aussi intéressantes. Ce sont des sources à ne pas négliger mais on ne peut en aucun cas les assimiler à des blogs corporate car ils ne sont nullement mis en place par la direction ou ses différents départements et l’entreprise n’a nullement la main sur ce qui y est écrit. C’est pour cette raison que nous les avons exclus du périmètre de l’article.

Quelle valeur ajoutée par rapport à d’autres sources ? Y-a-t-il un intérêt à suivre des blogs corporate ? Y trouve-t-on des informations non publiées ailleurs ou de manière payante ? Il est évident qu’il y a extrêmement peu de chances de trouver sur un blog corporate des données sensibles, confidentielles ou très stratégiques sur une entreprise.

Le blog étant géré et contrôlé par cette même société, la publication d’éléments sensibles pourrait être uniquement le fait d’un impair commis par un des salariés. Mais en même temps, l’entreprise qui se lance dans l’aventure d’un blog a tout intérêt à se dévoiler un minimum pour attirer la curiosité de ses lecteurs et les fidéliser. L’un des buts de ces blogs devrait être de mettre en avant l’expertise de la société et de ses salariés. Lors de la rédaction de cet article, nous avons répertorié les blogs des grandes entreprises françaises (voir plus bas). Certes, ils sont peu nombreux et certains ne présentent aucun intérêt pour des professionnels. Mais les autres mettent bien en avant cette expertise et revêtent ainsi de la valeur. Beaucoup proposent ainsi des analyses poussées, des articles sur les tendances du domaine ou des opinions, tout cela présenté par des professionnels a priori compétents (le directeur financier, un analyste marché, l’équipe supply chain, etc.). Ces professionnels ne s’expriment pas ou peu via d’autres canaux (dans la presse par exemple) et ces analyses ne se retrouvent pas ou en partie seulement sur certaines publications de l’entreprise. Dans le secteur financier par exemple, les blogs corporate permettent notamment d’avoir accès à des analyses et prévisions macroéconomiques, éléments qui sont habituellement discutés en interne ou bien fournis aux clients de l’entreprise. De fait, les blogs corporate (du moins, ceux qui ont pour vocation d’être autre chose qu’une simple vitrine) présentent une réelle valeur ajoutée et sont particulièrement précieux quand on cherche à obtenir des analyses ou des éléments comme des prévisions ou des tendances. Ils sont com-

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plémentaires à d’autres sources (presse, bases de données de rapports d’analystes, études de marché, etc.).

Comment les identifier ? Les blogs d’entreprises ne sont pas si faciles à identifier et sont finalement peu mis en avant sur les sites des entreprises concernées. C’est moins le cas pour les TPE ou PME qui disposent généralement d’une rubrique « blog » depuis leur page d’accueil mais c’est très rarement le cas pour les grandes entreprises. Le plus simple consisterait à se rendre sur le site institutionnel de l’entreprise et à chercher une rubrique du même nom. Bien souvent sur les sites des grandes entreprises, l’arborescence ne permet nullement d’accéder aux blogs. On constate d’ailleurs que certains sites hébergent les blogs qui disposent du nom de domaine de l’entreprise alors que d’autres semblent se distancer de leur blog et les hébergent avec un nom de domaine à part et une simple mention de l’entreprise (parfois en très petit comme si l’entreprise ne souhaitait pas trop être reliée au blog en question). Deuxième possibilité : utiliser le moteur de recherche interne du site de l’entreprise (à notre grande surprise, certains sites Web de grandes entreprises ne disposent toujours pas d’un moteur de recherche interne comme le groupe Auchan par exemple). Bien souvent, le moteur n’est pas performant et surtout ne permet d’effectuer la recherche que sur les pages du site Web en question (ce qui ne permet donc pas d’identifier des blogs qui ne seraient pas hébergés sur le site et qui ne disposent pas du même nom de domaine). En revanche, cela permet parfois de détecter des actua-


PANORAMA lités du site parlant du lancement d’un blog ou pointant vers un billet de blog. On se tournera donc naturellement, comme souvent, vers Google, soit en premier lieu soit après avoir testé les différentes possibilités évoquées ci-dessus. Après nos tests, nous avons fait le constat qu’on ne tombe pas sur un blog corporate à moins d’avoir fait une recherche très spécifique. Ainsi lorsque l’on a besoin de surveiller une entreprise ou des informations spécifiques sur une entreprise et que l’on suppose qu’un blog corporate pourrait répondre à notre question, il est nécessaire de vérifier dans un premier temps si l’entreprise dispose d’un ou plusieurs blogs corporate et deuxièmement d’explorer les blogs identifiés. Par exemple, lors de nos tests pour la France, nous avons identifié plusieurs blogs intéressants proposés par BNP Paribas Fortis : l’un rédigé par Peter De Keyzer, Chief Economist (https://blogs.bnpparibasfortis.com/ peterdekeyzer) et l’autre par Philippe Gijsels, Chief Strategy Officer (https://blogs. bnpparibasfortis.com/philippegijsels). Ces blogs ne sont pas identifiables via le site mondial de BNP Paribas car ils sont hébergés sur le site de la banque belge de BNP Paribas. D’ailleurs une recherche sur le site belge ne permet pas non plus de les trouver. Seule une recherche Google a permis de les identifier.

De même pour le groupe Bouygues. On arrive à identifier une page citant les différents sites du groupe ainsi que les blogs. Or cette page ne recense que deux blogs là où nous en retrouvons six en passant par une recherche Web. Il faut ainsi en conclure que ce n’est pas parce que le site Web d’une entreprise ne mentionne pas l’existence d’un blog corporate que celui-ci ou ceux-ci n’existent pas.

Une étude sur les blogs corporate aux Etats-Unis Lors de nos recherches, nous avons eu l’occasion d ‘identifier un rapport tout à fait intéressant publié par le Center for Marketing Research de l’Université de Dartmouth aux Etats-Unis en 2015 : « The 2015 Fortune 500 and Social Media: Instagram Gains, Blogs Lose » (Les entreprises du classement Fortune 500 et les médias sociaux : Instagram en hausse, les blogs en baisse). Il est accessible à l’adresse suivante : bit.ly/1MRW4Ke. Ce rapport s’intéresse aux entreprises américaines citées dans le fameux classement « Fortune 500 » (qui liste les 500 plus grosses entreprises américaines) et à leur présence sur les médias sociaux. Ce rapport souligne que l’existence de blogs corporate pour les grandes entreprises américaines est en baisse depuis maintenant 2 ans. Elle avait atteint son apogée en 2013 avec 34% des entreprises du Fortune 500 disposant d’un blog corporate contre 31% en 2014 et 21% en 2015

On pourra utiliser les stratégies suivantes :

■■ L’opérateur inurl: qui permet de

■■ Nom de l’entreprise AND blog OR blogs

inurl:nom de l’entreprise AND blog OR

■■ On pourra également utiliser l’opérateur site: qui permet de rechercher dans les pages indexées par Google d’un site Web. A noter que parfois, les pages d’un site Web sont mieux référencées dans Google que dans le moteur interne du site. site:url (site principal de l’entreprise ainsi que site des filiales) AND blog OR blogs

■■ L’opérateur related: qui permet

rechercher des termes au sein d’une url. blogs

de trouver des sites jugés similaires à celui indiqué. Une fois un blog d’entreprise

identifié,

on

pourra

utiliser cette fonction pour essayer de repérer d’autres blogs corporate réalisés par cette même entreprise. related:www.blog-entrepriseX.com

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(soit 103 entreprises sur 500). Le rapport indique que les secteurs d’activité les plus représentés sont les suivants : ■■ semiconducteurs et autres composants électroniques ■■ secteur du divertissement ■■ distributeurs généralistes ■■ télécommunications ■■ banque ■■ assurance ■■ énergie (gaz et électricité) ■■ distributeurs spécialisés. A l’inverse, les entreprises du secteur aéronautique/défense, pipelines, produits domestiques, métaux, et activités de services pour le secteur de l’énergie ne disposent d’aucun blog. Même si ce rapport ne concerne que les entreprises américaines (mais ce qui s’y passe est souvent précurseur de ce qui va arriver en Europe), il montre bien qu’il s’agit d’une source en perte de vitesse et met en évidence les secteurs où l’on a le plus de chance d’identifier des blogs corporate.

Focus sur la France Nous avons voulu voir ce qu’il en était pour la France. Pour cela, nous avons répertorié les entreprises du CAC40 ainsi que les entreprises françaises listées dans le classement du Financial Times 2015, FT 500 et dans le classement international de Fortune 500 appelé Fortune Global 500. Cela nous donne une liste de 51 entreprises. 29 disposent d’un ou plusieurs blogs plus ou moins intéressants. Certains se limitant à un simple site qui diffuse leurs communiqués. On constate que très souvent, ce sont les filiales à l’étranger qui se sont lancées dans l’aventure du blog corporate. Et à l’image des résultats publiés par l’étude américaine, on retrouve bien en majorité les secteurs de la banque/assurance, consulting, télécoms et énergie. Voici donc la liste des blogs corporate des grandes entreprises françaises, qui pourra être réutilisée dans le cadre de projets de veille ou de recherche d’informations.


PANORAMA

Liste des entreprises françaises du CAC40 ou listés au FT 500 ou Fortune Global 500 disposant ou non de blogs corporate

La Poste Lafarge Legrand

Accord Hotels NON Air France KLM NON Air liquide NON Un live blog lors d'un événement (Paris AirShow) – plus Airbus mis à jour http://blog.cybersecurity-airbusds.com/ http://alstomfoundation.tumblr.com/ (concerne la Alstom fondation) http://blog.arcelormittal.com/ Arcelor Mittal http://blog.germany.arcelormittal.com/en http://usa.arcelormittal.com/News-and-media/blog Auchan NON https://www.dircomaxafrance.fr/ http://blog.axa.ie/ https://blog.axa.ch/fr/ Axa https://www.axawealth.co.uk/adviser/news-and-views/ blogs/ https://icasworld.com/fr/blog http://blog.axa-im.it/ http://investors-corner.bnpparibas-ip.com/fr/ https://blogs.bnpparibasfortis.com/PhilippeGijsels/fr https://blogs.bnpparibasfortis.com/peterdekeyzer/fr BNP Paribas http://ecoblog.bnpparibas.com/fr/ http://www.atelier.net/ http://swissinsights.bnpparibas.com/en/

Bouygues

BPCE

https://www.daniel-karyotis.fr/ https://www.lesellesdebpce.fr/

Capgemini

https://www.uk.capgemini.com/blogs/uk-blogs https://www.capgemini.com/blogs https://www.fr.capgemini.com/blogs https://www.capgemini-consulting.com/blogs https://www.fr.capgemini-consulting.com/blog/ the-voices-of-capgemini-consulting

Carrefour CNP Assurances Crédit Agricole Danone EDF ENGIE (ex GDF Suez) Essilor International Finatis Hermes International Kering Klepierre L'Oréal

LVMH

https://www.nowness.com

Michelin

NON https://blog.networks.nokia.com/ http://company.nokia.com/en/careers/life-at-nokia/ employee-blogs

Nokia Numericable SFR

Pernod Ricard Peugeot

http://www.pleinphare-leblog.fr/

Publicis

http://netintelligenz.net/ https://group.renault.com/actualites/blog-renault/ http://blog.alliance-renault-nissan.com/ http://rnconsulting.co.uk/blog/

Renault Safran

NON

Saint Gobain

http://www.saint-gobain.co.uk/blog/ http://blog.plastics.saint-gobain.com/ http://architecture.in.saint-gobain-glass.com/ http://www.isover.co.uk/blog http://www.saint-gobain.de/blog/

Sanofi

http://blog.sanofi.us/

Schneider Electric

http://blog.schneider-electric.fr/ http://blog.schneider-electric.com/

SNCF

http://www.sncf.com/fr/dialogue/blogs-communautes

Société Générale

http://www.tousuniques.fr/

Sodexo

http://blog.uk.sodexo.com http://www.sodexousacareersblog.com/

Solvay

NON

Technip

NON

Total

NON

UnibailRodamco Valeo Veolia Environnement

NON NON http://www.credit-agricole.fr/blog/ (principalement publicité) http://ca-blogmecenat.fr/(idem) http://downtoearth.danone.com/ http://www.edfenergy.com/large-business/talk-power/ blogs http://leblog.particuliers.engie.fr/ http://www.gdfsuezenergyresources.com/blog

https://blog.numericable.fr/ http://www.orange-business.com/fr/blogs https://recherche.orange.com/ http://www.popoutmag.com/en/ NON

Orange

http://www.bouyguesdd.com/ http://www.demainlaville.com/ http://blog.bouygues-construction.com/ http://www.giiks.com/ https://www.bouyguestelecom.fr/blogs/bboxmiami/ http://blog.bouyguestelecom.fr/

NON http://buildingbettercities.ca/news/index/cat/lafargeblog http://www.dialoguedexperts.fr/ http://blog.legrand.com.au/ http://www.monprojetdomotique.fr/ (pour les particuliers)

NON NON http://www.veolia.com.au/blog http://www.parlonsensembleduclimat.veolia.com/fr

Vinci

NON

Vivendi

NON

Les blogs corporate, bien qu’en perte de vitesse représentent néanmoins une source intéressante notamment lorsque l’on cherche des analyses poussées ou des prévisions sur un secteur donné. Bien souvent, ces blogs ne parlent pas de l’entreprise elle-même mais plutôt du marché ou du secteur dans lequel elle évolue. Ils permettent d’avoir accès à l’opinion et l’analyse de professionnels qualifiés au sein de ces entreprises, qui ne s’expriment pas ou peu via d’autres canaux, tout du moins pas sur des sources librement accessibles. Leur identification pourra être réalisée en analysant et en effectuant des recherches sur les sites des entreprises mais devra être complétée par une recherche Google.

NON NON NON NON NON http://lorealprofessionnel.co.uk/blog/

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MÉTHODOLOGIE

Quand la presse se contente de reprendre une dépêche ou un communiqué : comment faire le tri ? Carole Tisserand-Barthole

Que ce soit pour une veille ou une recherche d’informations, la presse reste une source privilégiée. Néanmoins, on constate fréquemment que de nombreux articles de presse se contentent de reprendre le contenu d’une dépêche ou d’un communiqué de presse soit à l’identique, soit en modifiant le titre et en reformulant quelques phrases.

nouvelle est en premier lieu diffusée par l’entreprise sous forme d’un communiqué de presse :

O

r, s’il peut être intéressant pour un service communication de visualiser l’ensemble des retombées sur un sujet (événement, actualités de l’entreprise, etc.), dans la majorité des autres cas, il n’y a aucun intérêt à visualiser des dizaines voire des centaines d’articles répétant strictement la même chose. C’est même une perte de temps… Alors comment faire pour éliminer ces articles sans valeur ajoutée et comment repérer ceux qui vont plus loin dans l’analyse et apportent des informations complémentaires ? Pour cela, nous avons décidé de prendre un exemple concret : le rachat par Orange de la société Millicom (marque Tigo) en République Démocratique du Congo. Nous nous limiterons ici à la presse francophone. Le but est de repérer des données sur le montant de la transaction, la stratégie envisagée derrière ce rachat ainsi que toute autre donnée stratégique. Comme dans la majorité des informations orientées business, la

■■ Sur le site Orange.com, on trouve un bref communiqué indiquant que le marché mobile en RDC est en pleine croissance (40 millions d’abonnés), qu’il s’agit donc d’un marché intéressant pour Orange et qu’il envisage de devenir leader dans ce pays. Cette transaction doit encore être validée par les autorités compétentes. ■■ On trouve sur le site de Millicom un communiqué de presse en anglais. Celui-ci indique que l’entreprise va vendre 100% de ses parts à Orange pour un montant de 160 millions de dollars. Le CEO de Millicom indique que l’entreprise préfère se réorienter sur ses marchés les plus prometteurs et que cette vente leur permettra de réinvestir sur leurs marchés existants en Afrique et en Amérique Latine. Les agences de presse sont bien souvent les premières à diffuser l’information : ■■ L’AFP a publié une dépêche intitulée : Télécoms: Orange rachète les activités de Millicom en RDC. Cette dépêche mêle les informations publiées dans les deux communiqués (montant de la transaction, stratégie d’Orange et stratégie de Millicom). Seuls éléments complémentaires : on apprend qu’Orange est présent en RDC depuis 2012 et qu’il a également racheté récemment deux entreprises télécoms

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au Burkina Faso et en Sierra Leone à son concurrent indien Airtel. ■■ Reuters publie quant à lui une très brève dépêche qui apporte moins d’informations que celle de l’AFP. ■■ AOF (Agence Option Finance) a également publié une dépêche. Elle n’apporte pas d’élément supplémentaire Pour effectuer une recherche presse, deux options s’offrent à nous : utiliser Google et plus précisément Google Actualités (ou un autre moteur) ou bien interroger un agrégateur ou une base de données de presse qui permet d’entrer des stratégies plus complexes, et qui donne accès à des articles de la presse écrite qui ne sont pas en libre accès sur le Web mais cela nécessite bien entendu d’avoir un abonnement auprès de ces services. Une recherche sur Google News en croisant les termes Orange et Millicom nous ramène une trentaine de résultats. On remarque en bas de la page une indication de Google : « Afin d’afficher les résultats les plus pertinents, nous avons omis quelques entrées qui sont très similaires aux 32 entrées actuelles. Si vous le souhaitez, vous pouvez relancer la recherche pour inclure les résultats omis. ». Et si on relance la recherche sur ces résultats omis, on arrive alors à près de 200 articles ! Google effectue donc déjà un premier tri en supprimant les articles strictement identiques.


MÉTHODOLOGIE

Google avait en effet indiqué il y a plusieurs années qu’il souhaitait mettre en avant l’article ou la source originale et éliminer les articles qui se contentent de reprendre à l’identique un autre article. Il est malheureusement impossible de savoir comment fonctionne l’algorithme de dédoublonnage de Google et s’il exclut uniquement les articles identiques ou bien également ceux qui sont similaires. Malgré ce premier tri (qui élimine déjà plus de 150 articles !), on a toujours le sentiment que, parmi les résultats, certains n’apportent pas de réelle valeur ajoutée et ont au mieux reformulé quelques phrases. L’article du Point porte le même titre que celui de l’AFP ; en le consultant, on constate qu’il est très court (à peine 3 lignes) et que ces quelques lignes ne sont qu’un copiécollé de la dépêche de l’AFP (qui est d’ailleurs mentionnée). Pour Challenges, c’est la dépêche de Reuters à l’identique. Bref, il reste encore du tri à effectuer. La difficulté étant de trouver un juste milieu entre trop de tri (au risque de supprimer des articles qui disposaient d’informations complémentaires) et pas assez (la recherche et la consultation des articles est alors chronophage). Du côté des agrégateurs de presse, nous avons interrogé Pressedd, Europresse (réputés pour leur couverture de la presse française) ainsi que Factiva et LexisNexis (presse internationale mais bonne couverture de la presse francophone et française). Voici les résultats : ■■ Pressedd : 53 articles ■■ Europresse : 14 articles ■■ Factiva : 40 articles ■■ LexisNexis : 19 articles

Astuces sur les moteurs de recherche ■■ Eliminer les articles avec un titre identique en utilisant l ‘opérateur NOT (symbolisé ici par le signe –). exemple : Orange Millicom –« Télécoms: Orange rachète les activités de Millicom en RDC »

■■ On peut supprimer les portails et

■■ Eliminer de la requête des morceaux de phrases présentes dans la dépêche ou le communiqué .

■■ Les dépêches indiquent parfois

agrégateurs d’informations ainsi que les sites financiers type boursorama, zone finance, etc. qui ne diffusent que des communiqués et dépêches.

le nom d’un auteur. On peut donc supprimer les articles qui citent ces noms car ils ne feront que

■■ Les journaux qui reprennent une dépêche doivent en principe citer leur source. On peut donc éliminer les articles citant les agences. exemple : Orange Millicom –AFP – Reuters –AOF On descend alors à 21 articles.

La quasi-majorité des articles identifiés sont bien dans le sujet. Mais à première vue, on a également le sentiment que certains articles ne font que reprendre la dépêche ou le communiqué. Au final, en utilisant ces différents éléments de stratégie et en

reprendre le contenu de la dépêche. Exemple : dans notre cas, la dépêche Reuters citait 2 auteurs et pour la dépêche AFP, on avait le nom du photographe ayant pris la photo illustrant la dépêche. consultant dans le détail les articles qui nous semblaient potentiellement intéressants (mais ils ne l’étaient pas tous), nous n’avons conservé que quelques articles (cinq tout au plus) proposant une analyse approfondie ou des

informations

complémentaires.

C’est finalement bien peu comparé aux 200 du départ !

Astuces sur les serveurs et bases de données presse ■■ On peut réutiliser les astuces présentées pour Google news (en pensant bien à adopter la syntaxe spécifique du serveur). ■■ Certain serveurs proposent des options pour dédoublonner les articles identiques ou similaires grâce à un algorithme propriétaire. C’est le cas de Factiva (élimination des articles identiques ou similaires) et LexisNexis (élimination des articles avec une similarité moyenne ou élevée).

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■■ Tous les serveurs indiquent la taille des articles (en nombre de mots). On peut donc utiliser cette indication pour déterminer quels articles vont plus loin dans l’analyse. Exemple : la dépêche de l’AFP fait environ 300 mots. Tous les articles avec un nombre de mots bien supérieur ont des chances de fournir des informations complémentaires comme par exemple l’article du Figaro intitulé « Orange poursuit son expansion en Afrique » qui compte 720 mots.


DOSSIER « VEILLE MÉDIAS SOCIAUX »

Un radar hi-Tech pour surveiller le web social Aurélie Vathonne

Radarly est un outil de surveillance du web qui a vu le jour en 2012. Il a été conçu par la société Linkfluence qui depuis 2006, s’est fait connaitre en tant qu’institut d’étude « 2.0 », pionnier de l’analyse sociologique du web, à une époque où le concept-même de web social était encore balbutiant.

R

adarly arrive régulièrement dans le top des meilleurs outils de social monitoring. Certains blogueurs l’ont même qualifié de « Rolls-Royce de la veille sur le web social »1 Et de fait, l’un des principes qui ont présidé à sa conception est d’extraire « le meilleur de la veille et de l’IE » pour la collecte et l’analyse des données et « le meilleur du web » pour l’interface et le design. Après le rachat de son concurrent Trendy Buzz 1 h t t p s : / / a t e l i e r c a r t o g ra p h i e . w o r d p r e s s . com/2014/05/15/linkfluence/

en 2014, Linkfluence a dévoilé en 2015 la V2 de Radarly, avec notamment des fonctionnalités évoluées d’analyse.

seront consultables et analysables au sein de tableaux de bord dynamiques (dashboards) (voir fig.1)

Pour bien comprendre comment fonctionne Radarly, il faut prendre conscience du fait qu’il ne s’agit pas d’un « Google des réseaux sociaux ». Au démarrage d’un projet, la première étape consiste d’abord à délimiter en fonction de critères assez larges, un ou plusieurs périmètres de données qui vont se mettre à jour en temps réel avec les nouvelles publications, et qui vont constituer le matériau de base du projet. C’est d’ailleurs la volumétrie de ce périmètre qui détermine une partie du prix de facturation.

COUVERTURE

Une deuxième étape va consister à paramétrer l’outil en construisant notamment des requêtes au sein de ce corpus de départ, dont les résultats

Typologie des sources du corpus de Radarly : ■■ Réseaux sociaux (voir détails plus bas) ■■ Medias en ligne ■■ Autres sites web ■■ Blogs ■■ Vidéos ■■ Forums ■■ Commentaires : considérer les commentaires (publiés à la suite de billets de blogs ou d’articles) comme un type de source à part entière est une originalité de Radarly.

Figure 1 : Vue de la page d’accueil de Radarly, avec ses tableaux de bord (ici projet « Nike ») © BASES / NETSOURCES • N°120 • Janvier / Février 2016

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DOSSIER « VEILLE MÉDIAS SOCIAUX »

Nombre de sources : En tout, 300 millions de sources dont 80 à 100 000 sources medias Sources gratuites / payantes : Gratuites uniquement Quels médias sociaux sont surveillés ? 2 Facebook (pages publiques) , Twitter, Instagram, Google+, Youtube, Dailymotion, blogs. Nombre de langues couvertes : 60 langues Nombre de pays couverts : Tous pays Réseaux sociaux locaux : peuvent être ajoutés à la demande et sur devis

PARAMETRAGE DE LA VEILLE Types d’accès : Il existe quatre types d’accès qui vont du simple lecteur au propriétaire du radar (super administrateur), en passant par l’administrateur et l’éditeur (avec des droits de lecture/écriture). Un même utilisateur peut gérer ou avoir accès à plusieurs projets étanches, et au sein de chacun des projets, l’administrateur peut donner accès à certains tableaux de bord et pas à d’autres. Qui peut créer les requêtes ? L’utilisateur, pour peu qu’il ait au moins les droits d’éditeur, est autonome dans la création de requêtes au sein du corpus de départ. L’administrateur a en outre la main sur la « requête-mère » c’està-dire celle qui détermine le corpus de données. 2 Pour pallier la fermeture récente de l’API search de Facebook, les concepteurs d’outils de social media monitoring ont cherché des solutions : alors que Synthesio a développé un partenariat avec Datasift qui récupère les données des profils/pages privées, les anonymise, les agrège et fournit des statistiques, Linkfluence a de son côté développé une technologie maison : un large échantillon pertinent et qualifié des groupes et pages Facebook en accès public (représentatif par secteurs et pays).

Fonctionnalités de recherche : Par type de sources, pays, langue. On peut préciser que la recherche textuelle doit se faire sur le titre uniquement ou sur le texte (quand cette précision a du sens, ce qui n’est pas le cas par exemple pour une recherche sur les tweets), ou encore que la recherche d’un mot doit se faire au sein des hashtags uniquement. On peut inclure dans une requête le flux provenant d’un compte Twitter ou d’un compte Instagram ou encore d’une page Facebook spécifiques. Enfin on peut rechercher l’information provenant d’un site web particulier. Opérateurs disponibles Les opérateurs sont très nombreux et sophistiqués : on trouve bien sûr les classiques opérateurs booléens AND OR NOT, la recherche d’expression exacte « entre guillemets », les troncatures * et ? mais aussi, ce qui est déjà plus rare, des opérateurs de proximité entre deux mots (en utilisant le tilde) ou entre deux groupes de mots (en utilisant NEAR). exemple : « danone yaourt »~3 -> recherche les mots danone et yaourt éloignés de 3 mots au maximum (mot1 OR mot2 OR mot3 OR mot4) NEAR10 (mot5 OR mot6 OR mot7 recherche l’un des mots du groupe 1 éloigné de 10 mots au maximum de l’un des mots du groupe 2 On peut même spécifier l’ordre des mots, avec les chevrons (opérateur <<), assorti d’une possibilité de préciser le nombre de mots minimum entre chaque terme. exemple : mot1 <<5 mot2 <<6 mot3 Mais ce n’est pas tout, puisque Radarly offre également un opérateur quorum (permettant d’exiger la présence de n mots au sein d’une liste de mots définis),

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ainsi qu’un opérateur permettant de spécifier la casse (majuscule ou minuscule) sur la totalité du mot ou seulement la première lettre. C’est à notre connaissance, le seul outil de veille sur les médias sociaux à proposer ce type d’opérateurs. Dossiers / classement par thématique : Oui, la catégorisation des publications s’effectue automatiquement grâce à la fonction clusters qui repose sur la technologie du « fuzzy matching » et qui permet de regrouper les publications suffisamment similaires, mais aussi de les quantifier, et de les qualifier (tonalité). Cette fonctionnalité est particulièrement efficace sur de grands sujets médiatiques. En revanche, elle n’est pas encore opérationnelle sur les «back data» (historique de données qui peut être chargé dans l’outil au démarrage d’un projet). Fonctionnalités d’alertes : Oui, sur le volume ou l’auteur. Il s’agit plutôt d’une notification qui va permettre d’alerter l’utilisateur lorsqu’une requête génère des résultats dépassant un certain volume ou encore lorsqu’un auteur sur Twitter (ou n’importe quelle autre plateforme), préalablement identifié comme « à surveiller », publie quelque chose. En revanche il n’existe pas d’envoi d’alerte avec des contenus. Peut-on désambiguïser des termes de recherche ? (exemple orange/ Orange) ? Oui, avec l’opérateur qui permet de préciser la casse. Peut-on sélectionner un corpus précis de sources ? On peut sélectionner des types de sources (Twitter, médias en lignes, blogs …), ou encore sélectionner précisément dans la requête un ou plusieurs comptes Twitter ou Instagram ou pages Facebook, ou encore certains sites web spécifiques.


DOSSIER « VEILLE MÉDIAS SOCIAUX »

Ajout manuel de sources : C’était possible dans l’ancienne version de Radarly. Cette fonctionnalité a été supprimée dans la V2 mais devrait être rétablie courant 2016, au moyen d’un bookmarlet. Nombre d’accès utilisateurs : illimité. Radarly est facturé au projet, quel que soit le nombre d’utilisateurs. Nombre de requêtes : au sein d’un tableau de bord, l’utilisateur peut créer autant de requêtes qu’il le souhaite. Néanmoins, pour des impératifs de lisibilité, il est recommandé de ne pas dépasser une dizaine de requêtes par dashboard, et au-delà de créer de nouveaux dashboards.

filtres standard tels que le type de source (plateforme), le pays, la langue, la restriction aux seules images/vidéos, mais aussi des filtres plus originaux tels que la tonalité (négative, positive, neutre, mitigée), les mots-clés (tags), les influenceurs, le genre de l’auteur (masculin/féminin) … On peut également ajouter des filtres manuels (c’est-à-dire construits par l’utilisateur), mais cela suppose que chaque donnée soit qualifiée manuellement par l’utilisateur au préalable.

ANALYSE DES RESULTATS

Fonctionnalités d’analyse (graphiques, cartographie, nuages de mots-clés) et statistiques Toutes ces fonctionnalités se retrouvent dans l’onglet Analytics d’un tableau de bord. Cette partie Analytics peut être consultée sous forme de synthèse ou dans sa forme détaillée. Dans les deux cas, une réglette verticale sur la gauche de l’écran permet de modifier de façon dynamique la période de temps analysée.

Filtres disponibles pour visualiser les résultats : Très nombreux filtres : des

Dans la synthèse (voir fig. 2), l’utilisateur peut accéder à une courbe du volume

Fréquence de mise à jour : Temps réel à la seconde.

Figure 2 : vue de la page synthèse des Analytics © BASES / NETSOURCES • N°120 • Janvier / Février 2016

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de données générées au cours de la période et pour chaque requête au sein du tableau de bord, on retrouve notamment le nombre de publications, leur répartition sur les différents types de plateforme, et leur tonalité (dont l’écrasante majorité est souvent neutre). Dans la vue détaillée, on trouve en outre un nuage de mots-clés, la répartition par type de plateforme au jour le jour, la répartition géographique (sous forme de carte) et par langue, ainsi qu’une vue globale de la tonalité (sur l’ensemble des requêtes). Analyse automatique du sentiment : Oui (tonalité positive, négative, neutre, mitigée) Possibilité de corriger / supprimer des éléments manuellement : On peut corriger l’analyse du sentiment, la langue, ajouter différentes catégories de tags ou supprimer complètement des publications.


DOSSIER « VEILLE MÉDIAS SOCIAUX »

Comment l’outil traite les données dupliquées (retweets par exemple) ? Les retweets sont inclus par défaut dans les calculs mais un bouton on/off accessible depuis tous les écrans, permet de les exclure de façon dynamique. Rank/algorithme propriétaire pour évaluer l’influence et la fiabilité d’une source : L’influence est évaluée au moyen de plusieurs indicateurs : le score d’engagement d’un compte, c’est-à-dire sa capacité à générer une action (like, commentaire…), un score de viralité (capacité à se diffuser), et le reach (nombre estimé d’internautes ayant vu la publication, calculé à l’aide du nombre de followers + followers des gens qui suivent ce compte). Identification d’influenceurs : Oui, dans l’onglet Influenceurs. Ces derniers peuvent être qualifiés en outre de façon personnalisée (tags, annotations). Diffusion de la veille / export de données Il existe de nombreuses fonctions d’export : les statistiques peuvent être exportées dans un tableur excel, mais il existe aussi une fonction de génération de rapport automatique mais néanmoins personnalisable (powerpoint) permettant de produire un livrable clé en main. Enfin, il est possible de créer une revue du web digitale au sein de laquelle on peut classer les publications par rubrique puis exporter le tout au format PDF, ou la consulter en ligne ou encore la partager par e-mail. Tarifs Il n’existe pas de formule standard car chaque projet fait l’objet d’un devis précis, en fonction du volume de données, du nombre de dashboards souhaités ou nécessaires, du degré d’autonomie des utilisateurs qui auront plus ou moins besoin d’encadrement et

de services rendus. Le prix de démarrage se situe aux alentours de 1 000 € HT / mois. Recherche ponctuelle / antériorité Les données sont collectées à partir du moment où le paramétrage de l’outil sur un projet/thème précis s’effectue. Néanmoins, il est possible d’acquérir des « back data » c’est-à dire des données d’archives (toujours sur ce même projet ou thème), avec une antériorité qui peut remonter à 4/5 ans. Au sein du corpus de données défini, on peut réaliser autant de recherches ponctuelles que souhaité.

Autres Personnalisation de la plateforme : la plateforme n’est pas disponible en marque blanche. Partenariats/Liens/intégration avec d’autres outils : plusieurs partenariats sont en cours de mise en place mais Linkfluence ne communique pas encore dessus. Formation, maintenance : Oui, inclus dans les services de l’account manager qui est la personne de contact principale.

Notre sentiment sur l’outil Les possibilités de recherche et de filtres offertes par Radarly sont parmi les plus puissantes du marché sur ce type d’outils. Cette avance technologique se retrouve également dans la capacité à traiter en temps réel de gigantesques corpus de données, ou des fonctions de clustering automatique. Le design est en outre très réussi, nous avons beaucoup apprécié la timeline verticale qui permet de modifier la période de données analysées et de générer de nouveaux graphiques / statistiques de façon dynamique. Les possibilités d’export sont particulièrement abouties, notamment avec l’ajout récent de la fonction « génération de rapport automatique

» et d’autre part avec la possibilité de réaliser une revue du web digitale. Autre atout : la possibilité de charger des « back-data » (historique de données) avec une antériorité assez grande, pouvant remonter à 4 ou 5 ans. Radarly peut s’adresser aussi bien à des utilisateurs « finaux » (responsables communication, marketing etc…) qu’à des utilisateurs plus aguerris aux systèmes de veille. Tous ces points forts ont un coût, puisque Radarly est également l’un des outils les plus chers que nous ayons testés (à partir de 1 000 € / mois d’utilisation).

Pour plus d’informations |http://linkfluence.com/produits/radarly/

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A LIRE

La revue du web de janvier-février 2016 Hélène Hudry

Infocom

destination des professionnels de l’information, faisant ainsi entrer Facebook en concurrence frontale avec Twitter.

Que disent les chercheurs en info-com sur Twitter ? CaddEreputation, 20 janvier 2016 http://cadderep.hypotheses.org/188 En tentant de résoudre cette problématique, Camille Alloing revient sur l’aspect interactif d’Infomous (outil permettant de générer des cartes sémantiques) et sur la manière dont il structure en « clusters sémantiques » les données des flux. Il met d’ailleurs à disposition une cartographie sémantique et interactive nourrie de près de 96 comptes d’enseignants, chercheurs, doctorants et docteurs en science de l’information et de la communication, personnalisable à cette adresse : http://infomous.com/node/59371. Il évoque toutefois les limites de l’outil, en particulier un algorithme sémantique calibré seulement pour la langue anglaise ou encore l’ignorance de l’utilisateur sur la fréquence de mise à jour des flux. Il présente également sa méthodologie de recherche, sans omettre ses limites, dont les principales étapes sont : la sélection des comptes, l’utilisation de TwitRSS.me pour générer un flux RSS et la fusion des flux en un seul grâce à l’outil RSSfusion.org qui est utilisé par la suite dans Infomous.

Le virage media de Facebook séduira-t-il les professionnels de l’information ? Diplomatie Digitale, 7 janvier 2016 http://www.diplomatie-digitale. com/featured/communication/ virage-media-facebook-2016 Facebook sera dorénavant “media-centré”. Les nouvelles fonctionnalités proposées par le réseau social sont principalement à

L’article revient sur les récentes innovations du réseau : Instant Articles qui permet d’accéder à un article en un clic ; Signal, instrument de veille réservé aux journalistes, et le moteur de recherche renommé Search FYI. Après avoir évoqué les différentes implications de ce virage media pour les professionnels de l’information, l’auteur prévient qu’il y aura des réticences profondes du fait du choc des cultures : Facebook est avant tout un réseau social passif face à l’information. De plus, il est ici question d’informations relatives à la vie privée et non pas publiques comme c’est le cas sur Twitter.

Méthodologie Comment filtrer les contenus d’une liste pour affiner sa veille sur Twitter ? Keep it Simple, 12 janvier 2016 http://www.keepitsimple.fr/ filtrer-liste-twitter-1582 L’article aborde la façon de trier des listes Twitter grâce à l’opérateur “list:” inscrit dans la barre de recherche. Cet opérateur permet de ne rechercher que les tweets des comptes d’une liste et, combiné à d’autres opérateurs, d’affiner la recherche, faisant ainsi gagner un temps précieux. A l’appui d’impressions écran, l’auteur présente les différentes étapes pour sa mise en application. Il explique ensuite les différents cas où son usage peut être bénéfique, entre autres surveiller des influenceurs, suivre un sujet spécifique traité par des experts, suivre une actualité précise à travers une liste de médias et de journalistes ou encore suivre une liste publique sans s’y abonner.

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Médias sociaux : Comment qualifier un influenceur et l’approcher ? Le blog du Communicant, 15 décembre 2015 http://www.leblogducommunicant2-0. com/datavisualisation/medias-sociauxcomment-qualifier-un-influenceur-etlapprocher/ L’article présente une infographie qui reprend les critères essentiels que doit présenter un influenceur sur les médias sociaux selon l’éditeur de logiciel SproutSocial, http://sproutsocial.com/, l’authenticité, la fréquence de publication, l’engagement, l’expertise ou encore le leadership sont par ailleurs nécessaires pour détecter un bon influenceur. Après avoir défini ce qu’était un influenceur et cité les différentes catégories qui existent sur la Toile, l’article énumère les bénéfices que peut tirer une entreprise d’une relation avec un influenceur : plus de crédibilité, accès à un large public, du contenu généré par les utilisateurs, de l’influence sociale ou encore de nouvelles opportunités et de nouveaux clients. L’article aborde ensuite deux manières d’entrer en contact tout en en citant les avantages ainsi que les inconvénients.

Big Data Le Big Data est-il aussi bénéfique aux petites entreprises qu’aux Grands Comptes ? Dynamique entrepreneuriale, 26 décembre 2015 http://www.dynamique-mag.com/ article/big-data-petites-entreprisesgrands-comptes.8218 Il serait faux de penser que le Big Data n’est réservé qu’aux grandes structures. C’est d’ailleurs cette représentation


A LIRE

qui freine beaucoup de petites entreprises qui hésitent à se lancer dans son utilisation. Différentes solutions à des prix abordables permettent d’accéder au Cloud. Il s’agit ensuite à l’entreprise d’exploiter au mieux les données en fonction de ses besoins. L’article cite les différents avantages que peuvent y puiser les petites entreprises afin d’être plus productives et de gagner de l’argent. Il s’agit de garder en tête que le plus important est de savoir ce que l’on recherche et d’user ensuite de sa capacité d’interprétation. Il est alors essentiel de bien définir son projet en amont afin de connaître l’attitude à adopter face aux différentes informations que l’on va obtenir.

Le Big Data remplacera-t-il un jour les sondages ? OVH, 21 décembre 2015 https://www.ovh.com/fr/a2055. idees-big-data-remplacer-sondages L’article nous livre l’avis de L. Noleto, Data Scientist, G. Pataut, mathématicien, et G. Fouetillou de la startup Linkfluence sur le lien entre Big Data et sondages. Le Big Data possède l’avantage de ne rien supposer contrairement au sondage, du fait qu’il permet d’explorer des données collectées sans but prédéfini.

Il ressort toutefois que les sondages et le Big Data sont complémentaires. Le Big Data est particulièrement intéressant lorsqu’il s’agit de capter les tendances émergentes et il permet de passer d’une catégorisation par CSP à une classification par affinité, plus proche de la réalité. Cependant il faut veiller aux corrélations peu pertinentes. Les méthodes statistiques, quant à elles, facilitent le repérage d’indicateurs pertinents. Concernant le cas particulier des sondages politiques, il est important de souligner que les internautes ne constituent pas un échantillon représentatif de la population et une analyse quantitative révélerait plus des actes militants que de véritables opinions. Enfin le Big Data représente des défis techniques, intellectuels et éthiques.

et se demande ainsi comment il serait possible de cultiver l’art de trouver ce que l’on ne cherche pas. L’une des études de Sanda Erdelez, une scientifique qui tente de répondre à cette question, différencie la population en trois groupes distincts : les “droit au but” qui ont un spectre de vue restreint et qui ne tendent pas à vagabonder lors de leurs recherches d’informations ; les “découvreurs occasionnels” qui font parfois des découvertes inattendues et enfin les “champions de la sérendipité” qui découvrent des surprises partout où ils regardent. L’auteur insiste sur le fait que les découvertes sont le produit de l’esprit

Autres

humain. Il cite l’étude PatVal (enquête

Comment cultiver l’art de la sérendipité ? The New-York Times, 2 janvier 2016 http://www.nytimes.com/2016/01/03/ opinion/how-to-cultivate-the-art-ofserendipity.html?_r=1

réalisée auprès de titulaires de brevets) des inventeurs européens, publiée en 2005, qui a mis au jour le fait que 50% des brevets sont issus d’un processus fortuit. En conclusion, l’auteur explique le bienfondé de la mise en place d’un nouveau champ interdisci-

L’auteur explique combien nombre d’inventions ont été le fruit du hasard

plinaire qui porterait sur l’étude de la sérendipidité.

Créativité et Innovations dans les pratiques de veille et recherche d’information Pour fêter les 30 ans de BASES, nous vous invitons à une table-ronde intitulée « Créativité et Innovations dans les pratiques de veille et recherche d’information » qui se tiendra lors

AGENDA

du prochain salon I-Expo le 24 mars 2016 de 11h à 11h50.

La conférence sera suivie d’un cocktail sur notre stand (F47).

■■ Apports et importance des revues professionnelles pour les professionnels de l’information. (intervenant à confirmer) ■■ Tendances et innovations en matière de veille et de recherche d'information (Anne-Marie Libmann) ■■ Réflexion sur l’avenir de Bases en adéquation avec les modes de recherche et de diffusion de demain (Carole Tisserand-Barthole) Détails :

Au programme : ■■ Evolution des systèmes de bases de données depuis 30 ans (François Libmann)

I-Expo 2016, Parc des Expositions, Paris Porte de Versailles, Pavillon 4.2 Jeudi 24 mars 2016 de 11h à 11h50 - Salle : ZOLA

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L’ACTU EN BREF

L’actualité des moteurs et du Web 2.0 Carole Tisserand-Barthole

Google La guerre entre Google et la presse ne semble pas être terminée, du moins pas en Allemagne. Un groupe d’éditeurs allemands a déposé une plainte en janvier dernier contre le géant américain. Il lui reproche de ne pas respecter la loi sur le copyright des éditeurs de presse « Leistungsschutzrecht für Presseverleger » votée en 2013 en Allemagne. Cette loi prévoit de faire payer les moteurs de recherche et agrégateurs d’actualités dès lors qu’ils affichent des articles de presse (même une partie seulement) dans leurs résultats. Jusqu’à présent, Google proposait plusieurs API autour de la recherche permettant ainsi aux développeurs d’utiliser et d’intégrer certains services de Google à d’autres sites et applications. Mais à partir du 15 février prochain, Google a annoncé la fermeture des API suivantes : recherche brevets, Google News, recherche dans les blogs, recherche vidéos, recherche images

actualités publiées sur les sites des

également affichés. Les résultats ne

journaux.

sont pas personnalisés en fonction des

Twitter

Le « 2016 Edelman Trust Barometer », un sondage mené par la société Edelman a récemment montré que 60% des personnes sondées (33 000 personnes dans 28 pays différents) faisaient plus confiance aux informations publiées dans Google News qu’aux mêmes

car aucune donnée personnelle n’est conservée.

L’une des principales caractéristiques de Twitter, c’est sa limitation à 140 caractères pour la publication de chaque message. Et pourtant, il se pourrait que cela change. Selon plusieurs sources, Twitter envisage en effet d’augmenter cette limitation à 10 000 caractères (autant que pour les messages privés). Cela pourrait prendre effet au premier trimestre 2016. Autre nouveauté : Twitter vient de lancer ce qu’il appelle une « timeline améliorée ». Il s’agit d’un nouvel algorithme se basant sur l’activité récente de l’internaute sur Twitter pour déterminer des contenus qui seront mis en avant (en haut de la timeline). Le classement ne serait plus complètement chronologique. Twitter a fait savoir que cette fonctionnalité pourrait être désactivée à tout moment.

Moteurs de recherche

Etonnant

goûts et de l’historique de l’internaute

Les moteurs de recherche respectant la vie privée des utilisateurs ont la cote en ce moment. Un petit nouveau sur ce créneau vient de voir le jour en GrandeBretagne. Il s’appelle Oscobo et utilise la technologie de Bing. Les résultats s’affichent sous forme de vignettes et les tweets répondant à la requête sont

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Seule

la

version

disponible

pour

britannique

le

moment

est mais

une version française devrait voir le jour dans les prochains mois. https://oscobo.co.uk/ Pour écouter de la musique à la demande, on pense souvent à utiliser des services comme Spotify, Deezer ou encore YouTube. Il existe également un moteur de recherche de radios Onradio (http://onrad.io/) tout à fait intéressant. Il indique sur quelle radio passe à ce moment précis le morceau ou l’artiste de son choix puis se connecte à la radio sélectionnée. Il est également possible d’être alerté lorsqu’un morceau sera prochainement diffusé sur une radio. Enfin, cela permet d’obtenir des statistiques sur le nombre de fois par jour où une chanson est jouée et le nombre de radios qui l’ont diffusée. Yandex,

le

moteur

de

recherche

russe vient d’annoncer le lancement de

Vladivostok,

son

moteur

de

compatibilité mobile, qui favorisera les sites qui s’affichent correctement sur la version du moteur destinée aux smartphones. Selon l’entreprise, seuls 18 % des sites russes sont compatibles mobiles pour le moment.


Besoin d’informations sur des pays ou des sources qui vous sont peu familières ? Découvrez les derniers dossiers parus dans BASES (la revue sœur de Netsources) avec des listes de sources et méthodologies prêtes à l’emploi. Tarif Les appels d’offres français et Internationaux ■■ En quête d’appels d’offres ■■ Focus sur la France ■■ Sélection des sources d’information d’appels d’offres

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Open Data : une mine d’or brute pour les professionnels de l’information ■■ Open Data : Fondamentaux ■■ Quels types de données et qui les produit ? ■■ Focus sur la France (Liste des établissements publics et autorités publiques indépendantes au niveau national proposant des données en open data)

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■■ Exemple de méthodologie de recherche : identifier les gares de fret et de voyageurs dans plusieurs pays européens ■■ L’actualité des derniers mois

Sources et Ressources pays ■■ Les sources locales (bases de données généralistes, presse et médias, données économiques et statistiques, grands projets et appels d’offres, bases de données entreprises, rapports et études, publications scientifiques et thèses) ■■ Les ressources disponibles sur les serveurs d’information professionnels (Factiva, LexisNexis, Pressedd, Europresse, EMIS, Proquest, EBSCO, etc.) ■■ Les autres banques de données avec une couverture mondiale (les grandes organisations internationales, les bases de données généralistes payantes…) Les pays couverts pour le moment sont les suivants : Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Angola, Arabie Saoudite, Amérique Latine (Argentine, Colombie, Chili, Pérou,) Australie

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• Janvier 2012

I R E S O M M A

Panorama

en ligne : ?, • Presse française à la presse papier un substitut pp.1 4

e en ligne : Presse français la presse tà un substitu papier ? -Barthole

Web invisible

de Biz.de : un portail • Open.Econ en littérature scientifique 7 économie, pp.6 sur les : pour tout savoir travail, • Normlex ales du normes internation pp.8 9 : le portail et • Data Publica.com données publiques français des pp.10 11 de l’open data,

Carole Tisserand

la presse (soi disant) veille qui intègre ne surveille

qui, en réalité, La Tribune française mais le quotidien sites de presse A l’heure où gratuite des de sa version que la partie annonce la disparition d’actualités. de son édition ou des sites papier au profit de nous avons choisi journalistique de la numérique, nous le contenu de Même si l’univers nébuleux nt sur des sites pencher sur et des sites disponible gratuitemeconsidérablement presse en ligne s’est plus clair sur presse afin d’y voir des dernières d’actualités, il de au cours à développé proposés (s’agit pas de passer les contenus risque t on s et du même contenu années, ne ions pertinente contenu propre, les moyens et d’informat papier…) côté sur les sites qu’une édition valeur ajoutée pour y accéder. existe t il une rapport à mis à disposition de presse par

web des titres nous ? de cet article, l’édition papier ans le cadre à la presse et sites nous limiterons certaines mais Presse en ligne bon vouloir française, : au abordés ici d’actualités et constats à la éditeur… remarques de chaque aussi bien s’appliquer peuvent tout contenu ale. à savoir si le presse internation Quand on cherche est l’équivalent de nel de presse un profession souvent d’un site de pour rare ou il n’existe bien Il n’est pas des usagers vérifier l’édition papier, n de croiser de solution : l’informatio qu’une seule articles de qui ont le sentiment que certains collaborateurs recherches ent les toutes manuellem le site web ant se retrouve sur pouvoir effectuer l’édition papier assez rare mêmes en n’interroge Il est en effet presse par eux souhaite un client qui et vice et versa. affichent de presse que le Web gratuit, la presse web car il à que les titres la matière. politique en limiter sa recherche presse papier – ou clairement leur la de a déjà interrogé prestataire un ou bien S 2012 l’inverse –, PUBLICATION réservés BASES © Tous droits

BBOONN DDEE CCOOMMMMAANNDDEE

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