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Économie

Mécanique

Les bons tuyaux de Métaplast La société blésoise Métaplast, spécialisée depuis 1986 dans le travail du tube cintré et des raccords métalliques, a augmenté son chiffre d’affaires de 20 % en 2013 et ne compte pas s’arrêter là.

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nviron 400 000 € : c’est la somme qui est consacrée chaque année par Métaplast à son usine de 5 200 m² de la ZA des Arpents, à Blois. Les locaux ont ainsi été agrandis et du matériel acquis. Un laMétaplast est connu pour son process ser tube, pour réaliser des protode brasage au cuivre. types ou des petites séries, des cinLes pièces sortent treuses automatiques et des « twin » étanches et robots pour la soudure sont autotalement jourd’hui à la disposition des 44 sasolidaires du four.

lariés que compte l’entreprise créée il y a 28 ans. Si son CA a progressé de 20 % en 2013, à 7,8 M€ de CA, elle vise les 9 M€ en 2014. Métaplast traite des marchés importants en France et exporte vers les États-Unis, l’Allemagne, le Mexique, l’Argentine ou encore la République tchèque. Le processus de brasage au four, qui permet d’assembler des pièces métalliques entre elles (le résultat est appelé brasure), a construit sa réputation. « Nous avons beaucoup investi depuis 2009 et nous continuons. Nous disposons d’un bureau d’études et d’un service qualité. Nous sommes en train d’automatiser nos machines pour être plus performant et avons formé notre personnel à la pratique de l’anglais, précise le directeur Frédéric Aguenier, 48 ans, qui a racheté la société en 2005. Nous travaillons actuellement sur un rythme en 3x8 et même le samedi matin pour répondre aux différentes commandes. Sinon, cela ne passerait

pas. » Les secteurs automobile et agricole, avec des clients comme Peugeot et John Deere, constituent les principaux débouchés de l’entreprise mais Métaplast, qui sous-traite aussi pour le secteur travaux publics, vise en 2014 d’autres marchés, notamment celui de la mécano-soudure et du mobilier médicalisé (lits, meubles, bureaux, etc.). « Avec la crise de 2008, l’activité automobile a reculé. Nous essayons donc de développer cette nouvelle partie. Nos investissements vont dans ce sens », ajoute Frédéric Aguenier. Loin de s’endormir sur ses acquis, Métaplast fourmille de projets. Dans les cartons, le souhait d’obtenir un produit propre. « Nous effectuons déjà bien sûr un tri sélectif mais aimerions aller plus loin, notamment en décrochant la certification ISO 14000, confie son directeur général. Nous disposons des compétences, reste à trouver l’idée ! » Émilie Rencien

Traven Technology ajoute une corde à son arc À St-Amand-Longpré, à côté de Vendôme (41), la société Traven Technology (49 salariés, environ 6 M€ de CA), qui fabrique en petite et moyenne série des colonnes de direction pour les engins de manutention – activité qui représente la moitié de son chiffre d’affaires – et l’automobile, mais aussi des cardans et transmissions industriels, étoffe son of-fre. Dirigée par Jimmy Ravenne, l’entreprise a acquis les machines de la Stamat, un fabricant italien de crémaillères de direction, qu’elle vient de rapatrier à StAmand dans un nouveau bâtiment de 600 m². Le programme a repré-

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senté un investissement de 2 M€, dont environ le quart consacré au volet immobilier. « Cette activité est très complémentaire de la nôtre », se félicite Jimmy Ravenne, qui estime que le CA généré pourrait assez rapidement s’établir à 2 M € . Ce process industriel sera accueilli par une socié-té ad hoc baptisée Traven Steering Rack. Rap-

pelons que Traven Technology est née en 1997 de l’essaimage de deux cadres de la Nacam, l’usine vendômoise spécialisée dans la production de colonnes de direction en grande série.

Crémaillère de direction.


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