Le Magazine de l'Union - 55

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LE POINT SUR

ÉDITORIAL

JEAN-FRANÇOIS COPÉ SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’UMP  P. 3

CONVAINCRE

EMPLOI DES JEUNES PRIORITÉ À L’APPRENTISSAGE  P. 8

BUDGET 2012 VERS LA RÉDUCTION DES DÉFICITS PUBLICS P. 11

magazıne

Le

www.u-m-p.org

Numéro 55 I 4e trimerstre 2011 I 5 euros

de l’Union

PRÉSIDENCE DU G20

FACE À LA CRISE, LE PRÉSIDENT TIENT LE CAP  P. 4

PROJET 2012

Nicolas Sarkozy lors du sommet de Cannes, le 3 novembre dernier.

COURAGE, RASSEMBLEMENT ET AMBITION  P. 12

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Numéro

55 I Cahier 1


Courrier des lecteurs www.u-m-p.org

Vous avez la parole Par lettre ou par courriel, par téléphone ou sur le site Internet, tous vos messages contribuent à faire avancer l’UMP.

« Les Verts n’ont aucune politique réaliste de remplacement du nucléaire. C’est une idéologie dangereuse et coûteuse pour notre avenir. » G.C. – Loix « J’ai pu mesurer, en tant que responsable d’un organisme HLM, combien l’activité de ma société était freinée par une absence de régulation du marché foncier. Aussi est-ce avec beaucoup d’intérêt que j’ai constaté que la réforme de l’impôt foncier

était reprise par votre convention logement. » A.L. – Vaucresson « La fermeture de presque la moitié des réacteurs nucléaires par un gouvernement de gauche signifierait l’annonce que la France a décidé de sortir du nucléaire. Nous en connaissons les conséquences désastreuses pour notre pays à court et à long terme. » L.F. – Hauts-de-Seine « Nous voterons pour Nicolas Sarkozy, n’envisageant pas une seconde François Hollande à la tête de la France. » N.R. – Vauhallan « Je vous adresse mes félicitations pour votre contribution à la clarification du grand débat démocratique

permettant à nos concitoyens de bien comprendre le danger que représentent les dérives politiques des extrêmes, de droite et de gauche, et surtout du PS. » D.G. – Sainte-Anne « Je ne sais pas qui seront, à droite, les candidats aux élections législatives, mais je reste convaincu qu’ils devront chercher, sur le sujet de l’emploi, des solutions valables sur le plan économique, comme dans le domaine social et tout simplement humain. » P.R. – Paris « Du fait que la crise de la dette n’a pas uniquement pour cause le déficit budgétaire, mais aussi le déficit de notre commerce extérieur, c’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai entendu mettre en avant, pour la première fois,

LE COIN DU LIVRE POLITIQUE « LE SYSTÈME GUÉRINI » Dans ce livre, Renaud Muselier relate deux années de sa lutte pour dénoncer la mise en place, à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône, d’un véritable système politicomafieux mettant en cause les frères Guérini. On découvre, effarés, comment une poignée d’hommes semble faire main basse sur la deuxième ville de France. Mais on se demande aussi pourquoi le PS n’a-t-il rien vu ? « Le Système Guérini », de Renaud Muselier, éd. JC Lattès, octobre 2011, 268 p., 17 ¤.

« UN HOMME POLITIQUE PEUT-IL DIRE TOUTE LA VÉRITÉ ? » Bernard Accoyer, président de l’Assemblée nationale, sort pour la première fois de sa réserve pour livrer sa réflexion et sa vérité sur l’exercice du pouvoir, ses grandeurs, sa noblesse, ses zones d’ombre, ses petitesses, ses impuissances et ses renoncements. Il livre quelques

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exemples de mensonges en politique et des propositions, comme la limitation du cumul des mandats. « Un homme politique peut-il dire toute la vérité? », de Bernard Accoyer, éd. JC Lattès, octobre 2011, 200 p., 17 ¤.

me semble-t-il, la promotion d’une filière made in France. […] La proposition de reprise et de développement de la production nationale est la première proposition crédible pour sortir de la crise. » Serge G. – Toulon « Il est nécessaire d’intégrer les jeunes dans le monde du travail. Il faut donc augmenter les liens entre les entreprises et l’enseignement, pour que la formation soit mieux adaptée aux besoins des entreprises. Il serait peut-être utile que les entreprises interviennent dans les CIO, afin d’aider à l’orientation des jeunes dès le lycée. » H.T. – Internet « Il faut rétablir l’uniforme à l’école. Objectif : rétablir l’autorité et le principe d’égalité. » Aldric – Internet

Clin d’œil

« Nous sommes toujours, ma femme et moi, très fidèles à l’UMP et nous voterons assurément pour Nicolas Sarkozy à la présidentielle. Nous savons qu’il gagnera malgré la mauvaise foi d’une part importante des médias. » J.-G. – Boulogne

« LA LUTTE DES CLASSES MOYENNES » Les classes moyennes sont les grandes oubliées de nos politiques, tel est le constat de Laurent Wauquiez qui propose de renouer avec elles un pacte républicain. Engagé et personnel, ce livre apporte une contribution intéressante à la prochaine campagne présidentielle. « La Lutte des classes moyennes », de Laurent Wauquiez, éd. Odile jacob, novembre 2011, 222 p., 18,90 ¤.

« LE BON SENS EN POLITIQUE » Préfacé par Jacques Chirac, cet abécédaire révèle les valeurs qui animent Christian Jacob, ainsi que ses propositions pour 2012. L’auteur s’appuie sur son expérience acquise au gré d’un parcours singulier. Christian Jacob offre au lecteur la réflexion iconoclaste et constructive d’un homme porté par une conviction : une décision n’a de valeur que forgée au feu de l’expérience du terrain. « Le Bon Sens en politique », de Christian Jacob, éd. Eyrolles, septembre 2011, 182 p., 14 ¤. NUMÉRO 55 n 4e TRIMESTRE 2011


Éditorial www.u-m-p.org

Jean-François Copé SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’UMP

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Une « certaine idée de la France »

L

’année 2012 est une année décisive pour notre pays. pendance énergétique dans un monde où les matières Décisive parce que la France fait face à l’une des premières sont de plus en plus rares. Régulariser massivement crises économiques les plus graves de son histoire. les sans-papiers, fermer les yeux sur la montée des intéDécisive parce que du choix que vont faire les Français lors grismes, privilégier le laxisme plutôt que la fermeté, c’est des élections présidentielle et législatives dépendra l’avenir menacer notre pacte républicain. Supprimer le 14 Juillet, le de notre pays. 11 Novembre et donner le droit de voter Tout sépare Nicolas Sarkozy, qui se bat et d’être élu aux étrangers, c’est tirer un Dans ces heures avec détermination et courage pour sortir trait sur une part de notre mémoire décisives pour notre pays, la France de la crise et protéger les Français, collective et remettre en cause les fonded’un François Hollande qui se caractérise ments de la citoyenneté. chacun d’entre vous a une par une inconstance et une ambiguïté telles Nous refusons ce projet de la gauche grande responsabilité. Vous que, dans ses propres rangs, on en vient à qui revient à faire sortir la France de l’hisêtes les fers de lance de se demander si la primaire a désigné le toire ! Nous refusons une France déclasmeilleur candidat ou non. Tout sépare nos sée, rabougrie, repliée sur elle-même. l’UMP. Votre engagement, partis qui portent deux visions de la France votre force de conviction sont Pour que le choix du déclin ne s’imdiamétralement opposées. pose pas à la France en 2012, nous devons D’un côté, à l’UMP, nous croyons indispensables pour emporter gagner. Ce sera une bataille difficile parce toujours à une « certaine idée de la que les Français sont inquiets de la crise la décision finale. France ». Nous croyons que la France porte et déboussolés par la mondialisation. une histoire, une culture, des valeurs universelles, qui font sa En 2012, c’est le courage qui fera la différence. Courage grandeur et qu’elle ne peut renier. Nous croyons que la France de dire la vérité sur la gravité de la situation que nous travern’est pas un État à ranger parmi l’anonymat des nations sons. Courage de dire aux Français que nous allons devoir moyennes, mais qu’elle doit rester une puissance de tout dépenser moins et travailler plus. Courage de continuer à premier ordre, forte et respectée dans le monde entier. réformer la France contre la tentation de l’immobilisme. De l’autre côté, au PS, l’irresponsabilité et le cynisme élecCourage de défendre sans concession les valeurs qui fondent toral tiennent lieu de projet pour la France. Le marchandage notre pacte républicain – liberté, égalité, fraternité, mais aussi électoral PS-Verts – fermeture de réacteurs nucléaires contre sécurité et laïcité. Courage de remettre la logique des droits sièges de députés – en est l’illustration la plus choquante. et devoirs à tous les étages de notre République. Courage de Quand l’UMP veut renforcer l’indépendance nationale prendre des décisions impopulaires si elles sont bonnes pour pour préserver l’avenir des enfants de France, la coalition l’intérêt général. rose-verte est prête à brader l’intérêt général afin de gagner C’est ce choix du courage que nous assumons et qui nous une élection. Refuser de réduire nos dépenses, revenir sur mènera à la victoire. Dans ces heures décisives pour notre les réformes du quinquennat, c’est mettre la France sous la pays, chacun d’entre vous a une grande responsabilité.Vous coupe des marchés financiers et enfoncer notre pays dans êtes les fers de lance de l’UMP. Votre engagement, votre force la crise. Renoncer à notre siège permanent au Conseil de de conviction sont indispensables pour emporter la décision sécurité de l’ONU, c’est affaiblir notre puissance diplomafinale. Je compte sur vous, la France a besoin d’un second tique. Démanteler le nucléaire, c’est amoindrir notre indémandat de Nicolas Sarkozy. I

SOMMAIRE Page 2 : Courriers des lecteurs Page 3 : Éditorial de Jean-François Copé

Le

magazıne de l’Union

Pages 4 à 7 : Dossier Face à la crise, le président tient le cap Page 8 : Le point sur Emploi des jeunes

Pages 9-10 : Convaincre Budget 2012 : vers la réduction des déficits publics Page 11 : Actualité. Nucléaire : la responsabilité

contre l’aveuglement idéologique Pages 12-13 : Vie du mouvement Projet 2012 : courage, rassemblement et ambition Pages 14 et 15 : Défendre et agir

Société d’édition : Les Éditions de l’Union, 216, boulevard Saint Germain, 75007 Paris. Directeur de la publication : Éric Cesari ; rédacteur en chef/conception graphique : Xavier Jacobi. Ont participé à ce numéro : direction des Études, Jean-Michel Lefèvre, Benoît de Villeneuve. Service abonnements : 01 40 76 61 48. Courriel : umpmagazine@club-internet.fr Abonnement annuel : 10 euros. Dépôt légal : 4e trimestre 2011. Commission paritaire : 0413 P 11080. ISSN 2117-0991. Imprimerie de Compiègne : 2, avenue Berthelot, ZAC de Mercière - 60205 Compiègne Cedex

Ce numéro comporte deux cahiers intitulés cahier 1 et cahier 2 et un encart jeté.

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Dossier I Présidence française du G20

FACE À LA CRISE, LE PRÉSIDENT TIENT LE CAP ‚Le G20, lancé à l’initiative du président de la République, a posé les bases d’une nouvelle gouvernance mondiale. Alors que le monde est traversé par des turbulences économiques et géopolitiques majeures, la France assurait la présidence de cette nouvelle instance jusqu’au sommet de Cannes, les 3 et 4 novembre derniers. Retour sur une présidence décisive…

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n prenant la présidence du G20 pour la période 2010-2011, Nicolas Sarkozy avait formulé des engagements ambitieux pour réduire les grands déséquilibres économiques mondiaux. La crise économique et budgétaire extrêmement grave qui frappe l’ensemble de nos économies a prouvé l’urgence d’une meilleure coordination des politiques économiques des principales puissances. De l’aveu de tous les leaders politiques, c’est grâce à l’engagement personnel et au volontarisme de Nicolas Sarkozy que les questions de long terme, liées à la gouvernance mondiale et à la réforme du système monétaire internationale, ont pu être traitées sans être éclipsées par les décisions prises en urgence afin de répondre à la crise. Les réunions ministérielles préparatoires organisées par la présidence française ont permis d’explorer l’ensemble des problèmes politiques, économiques et environnementaux appelant une réponse globale.Après cette année de travail, le sommet de Cannes a fixé les principaux acquis du G20.Trois axes se dégagent des réflexions menées grâce à l’impulsion de la France : d’une part, l’urgence d’offrir des réponses adaptées à la crise financière qui touche l’Europe et le monde ; d’autre part, l’ambition de mieux réguler le système monétaire international et les mécanismes de marché dont 4

Je pense que les idées du de la France, à la fois prési Présider le G20 Le rôle du pays chargé de présider les réunions du G20 est aujourd’hui largement reconnu, notamment à travers la « troïka » (rassemblant les présidences actuelle, passée et future). La France continuera donc de jouer un rôle particulier dans l’organisation des débats du G20 en 2012. Pour la période 2011-2012, la présidence sera assurée par le Mexique, puis par la Russie en 2012-2013.

dépendent nos économies ; enfin, la nécessité de poursuivre la concertation entre grands blocs économiques afin de relancer l’activité mondiale. Les principaux axes de la coopération internationale fixés Alors que le G20 a pour vocation d’offrir un cadre informel de discussion des enjeux économiques de long terme, la crise a imposé un nouvel agenda aux chefs d’État et de gouvernement des plus grandes puissances mondiales. Ainsi, lors du sommet de Cannes, le chef de l’État a-t-il pu organiser, en marge des échanges avec le président américain et les représentants des grandes économies émergentes (Chine, Inde, Brésil), une riposte commune des principaux pays de la zone euro aux perturbations financières causées par la crise budgétaire en Grèce. Dans un contexte de plus en plus incertain, la priorité pour l’Europe consiste à stabiliser la zone euro. De ce point de vue, la réaffirmation du soutien à la Grèce a montré que le couple franco-allemand pouvait assurer un vrai leadership européen, notamment en imposant des conditions strictes au gouvernement grec en échange du versement d’un prêt de 8 milliards d’euros. Malgré l’urgence liée à la crise de la dette en Europe, le président de la République a su amener des partenaires parfois récalcitrants (États-Unis, Chine) à avancer sur des dossiers NUMÉRO 55 n 4e TRIMESTRE 2011


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Le président de la République lors de l’ouverture du sommet de Cannes, le 3 novembre.

XXe siècle ne suffisent plus au XXIe siècle, et ce sera toute la responsabilité dente du G8 et du G20, que de porter ces nouvelles idées. Nicolas Sarkozy décisifs pour l’économie mondiale. Le sommet de Cannes a ainsi débouché sur la formulation d’un « plan d’action pour la croissance », qui définit les grands axes des politiques de relance qui devront être mises en œuvre au sein des pays du G20 durant les mois à venir. Ce plan vise en premier lieu à favoriser l’investissement et les échanges commerciaux. Ceux-là sont indispensables à la reprise économique, qui constitue une nécessité vitale pour nos économies. De ce point de vue, l’OCDE a clairement mis en évidence le déficit de création d’emplois dont souffrent les pays développés, en rappelant que 80 millions d’emplois devraient être créés d’ici à 2013, à seule fin de compenser les effets de la crise. Une régulation plus efficace pour le système monétaire international et les marchés La crise actuelle est aussi une invitation à mieux anticiper et à prévenir les risques de déséquilibre à venir. Dans cette perspective, la stabilisation du système monétaire international est une priorité. Cela suppose en premier lieu de redéfinir le rôle de la Chine dans les échanges de capitaux à l’échelle du monde. De ce point de vue, les déclarations conjointes de Nicolas Sarkozy et de Barack Obama en faveur d’une plus grande souplesse de la politique de change chinoise devraient favoriser l’évolution du système monétaire international vers plus NUMÉRO 55 n 4e TRIMESTRE 2011

de flexibilité pour les monnaies des pays exportateurs. Étant donné l’ampleur des efforts attendus de la part de la Chine et des autres grands pays émergents, le président de la République a souhaité, lors des débats du G20, que les nouveaux équilibres économiques soient pris en compte dans l’organisation des institutions financières internationales. C’est pourquoi le sommet de Cannes a explicitement prévu que les monnaies émergentes (dont le yuan chinois) soient désormais incluses dans le panier de

ZOOM SUR

Qu’est-ce que le G20 ? Regroupant les dirigeants des 19 principales économies mondiales et la Commission européenne, le G20 a acquis une dimension politique déterminante en 2008 lorsque, à l’initiative de la France, il s’est substitué au G8 comme principale instance de coordination des chefs d’État et de gouvernement. Les pays du G20 représentent 85 % de l’économie globale et près des deux tiers de la population du monde. Actuellement, le G20 se réunit dans trois formations différentes : celle des chefs d’État et de gouvernement ; le « G20 finances » regroupant les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales ; et, depuis la présidence française, des G20 ministériels consacrés à des dossiers de coopération technique (notamment en matière sociale, avec la réunion des ministres de l’Emploi). Des instances de surveillance et de coopération économique permanentes ont été également mises en place autour du G20, telles que le Conseil de stabilité financière (créé en 2009).

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Dossier I Présidence française du G20 ‰

Le président de la République a reçu les ministres de l’Agriculture des pays du G20 réunis à Paris à l’occasion d’une réunion ministérielle, le 22 juin dernier.

Autre sujet de préoccupation majeure pour le G20 : la régulation du secteur financier. Depuis la crise des subprimes jusqu’aux actuelles attaques spéculatives contre les pays européens trop endettés, l’instabilité financière démontre que les variations des marchés peuvent neutraliser les effets de politiques économiques vertueuses et entraîner des conséquences dramatiques, notamment pour les pays en développement. Dans cette perspective, la présidence française du G20 a fortement appuyé le projet d’une surveillance accrue des établissements bancaires susceptibles de déstabiliser l’ensemble de l’économie mondiale. Cette surveillance, qui portera notamment sur quatre banques françaises, sera assurée par le Conseil de stabilité financière dépendant du G20 et constituera une sécurité supplémentaire pour les épargnants et les entreprises. Au-delà de la seule régulation du secteur financier, le président de la République a engagé

PROPOSITION

Fusionner le G8 et le G20 ? Malgré la création du G20, nous vivons encore avec des institutions internationales du milieu du XXe siècle, largement inadaptées à la situation mondiale actuelle et au développement des échanges internationaux. Il y a trop d’organismes spécialisés, sans vision globale, et sans réel pouvoir de décision. Le passage du G8 au G20, sous l’impulsion du président de la République, a été une grande avancée de la gouvernance mondiale. À terme, il faut aller encore plus loin, en proposant une fusion du G8 et du G20. Ce nouveau G20 devra devenir une instance formelle, avec un secrétariat permanent pour gagner en réactivité et en efficacité. C’est une des propositions défendues par l’UMP dans son projet pour le prochain quinquennat. La France doit continuer de promouvoir l’émergence d’une gouvernance mondiale plus efficace.

Nouvelle réunion de travail sur la Grèce et la zone euro et conférence de presse conjointe de Nicolas Sarkozy et de Angela Merkel. DR

La stabilité de la zone euro est une condition essentielle au redressement économique mondial. L’Europe est, en effet, un marché considérable pour les principales puissances. La participation de plusieurs pays émergents aux différents mécanismes de stabilisation de la zone euro reflète cette nécessaire solidarité internationale : bien que l’apport de capitaux envisagé un temps par la Chine au bénéfice du Fonds européen de stabilité financière (Fesf) ne se soit pas encore matérialisé, on doit noter que plusieurs banques centrales, dont celle du Japon, ont annoncé leur intention de soutenir financièrement le Fesf.

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Tous pénalisés par la crise de l’euro…

devises servant de base aux interventions du FMI. Les pouvoirs de surveillance dévolus au FMI devraient également connaître un renforcement significatif grâce aux négociations engagées dans le cadre du G20. Ainsi, le contrôle exercé sur l’Italie par le FMI démontre qu’aucun État ne peut désormais se considérer comme exonéré des responsabilités économiques qui le lient à l’ensemble de ses partenaires.

le G20 dans une voie nouvelle. Cette approche globale s’est traduite en particulier par un souci nouveau d’encadrement des marchés de produits agricoles. C’est un sujet d’importance vitale pour de très nombreux pays en développement, régulièrement frappés par des émeutes de la faim. Les marchés agricoles ont connu des variations très fortes au cours des années 2010 et 2011. Cette incertitude constitue un obstacle majeur au développement de la production. Or les ministres de l’Agriculture du G20 réunis les 22 et 23 juin 2011 à Paris se sont accordés sur la nécessité d’augmenter de 70 % les rendements mondiaux d’ici à 2050, afin de tenir

Le président Sarkozy a fait preuve d’un leadership impressionnant sur le l’Union européenne a avancé vers une solution globale. Cela n’aurait pas 6

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FOCUS

Les six priorités de la présidence française du G20 Coordonner les politiques économiques des grandes puissances et réduire les déséquilibres économiques mondiaux. Renforcer la régulation financière et améliorer la transparence des marchés financiers. Réformer le système monétaire international pour réduire la volatilité du cours des monnaies. Lutter contre l’instabilité des prix des matières premières, notamment agricoles, pour renforcer la sécurité alimentaire des populations. Améliorer la gouvernance mondiale, en approfondissant les synergies entre le G20 et les Nations unies. Favoriser le développement des pays pauvres.

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Nicolas Sarkozy, Barack H. Obama, président des ÉtatsUnis, Angela Merkel, chancelière de la République fédérale d’Allemagne, et David Cameron, Premier ministre britannique, lors du sommet de Cannes, le 3 novembre dernier.

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compte des évolutions démographiques. C’est pourquoi la France a défendu l’idée d’étendre progressivement aux marchés de produits agricoles les règles destinées à limiter les effets de la spéculation, notamment par l’encadrement des ventes à découvert et des produits dérivés. Signature de la convention de lutte contre l’évasion fiscale par le G20 (régulation financière, agriculture, énergie, climat, lutte contre la corruption, dimension sociale de la mondialisation), lors du sommet de Cannes, le 4 novembre dernier.

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De nouveaux défis pour la France Les grandes ambitions définies par la France pour le G20 ont bien évidemment une portée qui excède la simple durée de la présidence française. Elles exigent, de la part des grandes économies mondiales, une mise en œuvre progressive et concertée. Le ralentissement économique mondial auquel nous sommes aujourd’hui confrontés constitue de ce point de vue un défi supplémentaire et nécessite un renforcement de la solidarité internationale. Pourtant, les efforts attendus des nations européennes, notamment en ce qui concerne la baisse des dépenses

publiques et de l’endettement, ne doivent pas ralentir la mise en œuvre des diverses initiatives portées par la France et l’Union européenne. La question de l’environnement apparaît comme l’un de ces enjeux, décisifs à long terme mais risquant d’être négligés du fait des incertitudes actuelles. C’est pourquoi le chef de l’État a mis à profit la présidence française pour maintenir parmi les dossiers prioritaires du G20 le projet d’une Organisation mondiale de l’environnement et encourager son inscription à l’ordre du jour de la conférence sur le climat qui se tiendra à Rio en juin 2012. Par ailleurs, grâce au volontarisme de Nicolas Sarkozy, le principe d’une taxe sur les transactions financières – qui a vocation à s’appliquer à l’ensemble des marchés financier – a franchi avec le G20 une première étape sur la scène internationale. Approuvée par l’Union européenne (son entrée en vigueur est prévue pour 2014), cette taxe a été encouragée par plusieurs acteurs de premier plan (Brésil, Afrique du Sud, Allemagne) lors du sommet de Cannes. En dépit des réserves formulées par les États-Unis et la Grande-Bretagne, cette taxe, dont le produit à l’échelle de l’Union européenne atteindra 55 milliards d’euros, ne constituera pas un frein au dynamisme du secteur financier. Au cours des années à venir, elle permettra aussi bien de renforcer les capacités d’intervention financière de la Commission que le décollage économique des pays en développement. Cette contribution répond au défi de la crise tout en préparant un avenir plus stable pour l’économie mondiale. À ce titre, elle peut apparaître comme une initiative emblématique des réformes portées par le président de la République dans le cadre du G20. I

La lutte contre les paradis fiscaux continue Pour garantir l’efficacité de ces régulations nouvelles, les grandes puissances doivent s’assurer qu’elles ne peuvent être contournées grâce à des artifices juridiques. Une des priorités défendues par la France a donc été la poursuite de la lutte engagée contre les paradis fiscaux. Le président de la République a ainsi déclaré que « les pays qui demeurent des paradis fiscaux seront mis au ban de la communauté internationale » et a annoncé que le G20 publierait à chaque sommet une liste des pays non coopératifs (11 paradis fiscaux sont actuellement identifiés).

dossier de la crise financière et je suis d’accord avec lui pour dire que été possible sans le travail sans relâche de Nicolas Sarkozy. Barack Obama NUMÉRO 55 n 4e TRIMESTRE 2011

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Le point sur www.u-m-p.org

EMPLOI DES JEUNES

PRIORITÉ À L’APPRENTISSAGE ‚ L’État se mobilise quotidiennement pour l’emploi des jeunes, qui sont les premières victimes de la tourmente économique et financière que nous traversons. Face à la crise, le plan d’urgence dédié à l’emploi des jeunes annoncé par le président de la République le 24 avril 2009, est en cours d’application. Doté de 1,3 milliard d’euros, il a pour objectif de mettre ou remettre 500000 jeunes sur les « rails de l’emploi ». lusieurs mesures majeures ont été supplémentaires d’hébergement pour prises dans le cadre du plan d’ur- jeunes travailleurs hors les murs des gence pour l’emploi des jeunes centres de formation et la construction afin de soutenir l’alternance. L’objectif est d’internats de l’alternance rattachés à un de porter le nombre de contrats en alter- centre de formation. nance de 600 000 actuellement à 800 000 L’alternance répond particulièrement à horizon 2015. Près de 12,5 % bien aux besoins des jeunes et des 15-25 ans seraient ainsi en des entreprises. En effet, notre formation en alternance (17 % système de formation est parfois en Allemagne). Cela implique C’est le trop théorique et les entreprises d’engager des dépenses d’avenir pourcentage sont réticentes à recruter des pour promouvoir cette voie d’ex- d’apprentis jeunes sans expérience profescellence et de lever les obstacles qui travaillent sionnelle. De leur côté, les jeunes à son développement. Dans dans des peinent à acquérir cette expéentreprises le cadre du grand emprunt, de moins de rience, faute de pouvoir ac500 millions d’euros d’investis- 50 salariés. céder au monde de l’entreprise. sements ont été décidés pour L’alternance est la meilleure financer la création de nouveaux centres réponse pour sortir de ce cercle vicieux. de formation en alternance ou l’extension – Pour le jeune, c’est l’assurance de centres existants ainsi que des places d’accéder à une formation débouchant

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80%

sur un diplôme, d’acquérir de l’expérience et de percevoir une rémunération. – Pour l’entreprise, c’est la possibilité de former elle-même des salariés à ses métiers et aux compétences qui lui sont nécessaires, et de fidéliser des jeunes dans le cadre de sa politique de recrutement. – Pour la collectivité, le jeune et l’entreprise, c’est un taux élevé d’insertion dans l’emploi à l’issue de la formation (plus de 80 % pour l’apprentissage). I

3 QUESTIONS À

Nadine Morano,

ministre chargée de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle Le Mag : Quels sont les avantages de l’apprentissage, notamment en période de crise économique et de chômage des jeunes ? Nadine Morano : L’apprentissage est un véritable « prêt-à-l’emploi », antidote au chômage, puisque 80 % des jeunes trouvent un emploi à son issue. L’apprentissage garantit aussi la réussite pour tous et à tous les niveaux de formation, du CAP jusqu’au niveau d’ingénieur. Visant 100 % des jeunes bien formés, le gouvernement a fait de son développement une priorité. Le Mag : Comment atteindre cet objectif de 800 000 contrats d’ici à 2015 ? N.D. : Pour y arriver, plusieurs nouveaux décrets ont été pris pour inciter les entreprises à faire appel

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à la formation en alternance grâce à : – une exonération de charges pendant un an pour toute embauche supplémentaire d’un jeune en alternance, que ce soit en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, dans les entreprises de moins de 250 salariés ; – une aide à l’embauche d’un montant de 2 000 ¤, pour tout contrat de professionnalisation supplémentaire concernant un demandeur d’emploi de plus de 45 ans, cette aide étant cumulable avec l’aide déjà versée par Pôle emploi. Par ailleurs, le gouvernement a décidé de consacrer 500 millions d’euros, issus des investissements d’avenir, à la modernisation de son outil de formation.

Les quatre premiers projets retenus concernent 1 500 places d’apprentissage. Avec l’adoption par le Parlement, le 13 juillet dernier, d’une proposition de loi UMP pour développer l’apprentissage, les jeunes apprentis sont dotés des mêmes avantages que les étudiants (restauration, hébergement…) depuis la rentrée 2011. Enfin, une nouvelle étape a été franchie avec la signature, entre le gouvernement et le président de l’Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat (APCMA), Alain Griset, d’une convention d’objectif pour le développement de l’apprentissage, afin d’atteindre l’objectif ambitieux de former 10 000 jeunes apprentis supplémentaires par an, soit

50 000 apprentis en plus dans l’artisanat d’ici à 2015. Le Mag : Comment changer l’image de l’apprentissage, qui n’est pas toujours très valorisé ? N.D. : Aujourd’hui, il faut en finir avec l’idée reçue et particulièrement tenace que l’apprentissage serait une formation de second rang vers laquelle les jeunes sont toujours orientés par défaut. Au contraire, le rôle du gouvernement, c’est d’aider les jeunes à s’épanouir dans toutes les filières dont nous avons besoin. Le 5 mai dernier, une grande campagne de communication sur l’apprentissage a été lancée à destination du grand public pour inciter les jeunes et leurs parents à se tourner davantage vers ce type de formation.

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Convaincre WWW.LEMOUVEMENTPOPULAIRE.FR

BUDGET 2012

Vers la réduction des déficits publics LA TRAJECTOIRE DE RETOUR À L’ÉQUILIBRE Pour atteindre un déficit zéro en 2016, nous sommes engagés dans une baisse progressive du déficit public. Voici les objectifs à atteindre :  En 2011 : 5,7 % du PIB  En 2012 : 4,5 % du PIB  En 2013 : 3 % du PIB  En 2014 : 2 % du PIB  En 2015 : 1 % du PIB

Pour garantir l’indépendance budgétaire de la France, le gouvernement s’est engagé sur une trajectoire de baisse progressive du déficit public, qui nous permettra de retrouver l’équilibre en 2016. Pour tenir cette trajectoire, tous les acteurs de la dépense publique doivent faire des efforts : l’État, la Sécurité sociale, mais aussi les collectivités locales. L’année prochaine, le déficit de l’État baissera de 15 % et celui de la Sécurité sociale, de 40 %. Historique.

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e budget de l’État pour 2012, c’est d’abord 366 milliards d’euros de dépenses, qui serviront à instruire nos enfants, à assurer la sécurité de notre pays ou à faire fonctionner la justice… Ainsi, l’année prochaine, 62 milliards d’euros seront consacrés à l’enseignement scolaire, c’est la première dépense de l’État. Quarante milliards d’euros financeront notre effort de

défense, 26 milliards iront à l’enseignement supérieur et à la recherche, et 17 milliards, à la sécurité. Mais il faut aussi souligner que 49 milliards d’euros sont consacrés au remboursement des intérêts de notre dette ! Pour financer ces dépenses, près de 290 milliards d’euros d’impôts sont prélevés par l’État : 58 milliards au titre de l’impôt sur le revenu, 46 milliards pour

RÉDUCTION DES DÉFICITS

Les plans des 24 août et 7 novembre 2011 Dans un souci de justice sociale et d’efficacité économique, le gouvernement a veillé à ce que les mesures prises n’affectent pas les dispositifs de soutien à l’emploi et les personnes les plus fragiles. On retiendra notamment :  un nouveau « coup de rabot » de 15 % sur les niches fiscales, qui seront plafonnées à 4 % du revenu pour un foyer, dans la limite de 18 000 ¤ ;  la hausse du taux réduit de TVA de 5,5 à 7 %, qui ne s’appliquera pas aux produits alimentaires, à l’énergie et aux biens et services destinés aux handicapés ;  la suppression à la fin de l’année 2012 du dispositif « Scellier » sur l’investissement locatif, du dispositif « Censi-Bouvard » et un recentrage du prêt à taux zéro sur le logement neuf sous conditions de ressources ;

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 la majoration jusqu’en 2013 de 5 % de l’impôt sur les sociétés pour les entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 250 millions d’euros ;  la hausse de 19 à 24 % du taux du prélèvement forfaitaire libératoire sur les dividendes et les intérêts afin que convergent la fiscalité du capital et celle du travail ;  le gel des barèmes de l’impôt sur le revenu, de l’ISF et des droits de succession à son niveau actuel jusqu’en 2013 ;  la mise en place d’une contribution exceptionnelle sur les très hauts revenus ;  la réduction des crédits des ministères, du remboursement des dépenses électorales par l’État et de la dotation pour les partis politiques.

CHIFFRE

44 milliards d’euros

 Ce sont les économies que la révision générale des politiques publiques aura permises pour l’État entre 2009 et 2013. Le principe de la révision générale des politiques publiques (RGPP), c’est d’améliorer partout où c’est possible l’efficacité de l’administration. Pour que chaque euro soit dépensé à bon escient. Ce sont des mesures de simplification pour l’usager, avec la création de guichets uniques : DGFIP, Pôle emploi, etc. Ce sont aussi des mesures de réorganisation : réforme de la carte judiciaire, réorganisation ‰

l’impôt sur les sociétés et 137 milliards de TVA. Les dépenses de sécurité sociale devraient, quant à elles, s’élever à environ 500 milliards d’euros, dont 170 pour la seule assurance maladie. Quant aux collectivités locales, elles dépensent chaque année environ 200 milliards d’euros. Au total, la sphère publique engage plus de 1 000 milliards d’euros de dépenses chaque année ; c’est plus de 50 % de notre PIB.

1. L’É’

TAT DONNE L EXEMPLE Pour la première fois depuis 1945, les dépenses de l’État, hors dettes et pensions, baissent en valeur. En 2012, le déficit de l’État est encore évalué à près de 82 milliards, mais il sera réduit de 15 milliards d’euros par rapport à 2011. Cette amélioration résulte des engagements forts pris par le gouvernement pour redresser les finances publiques : maîtrise des dépenses grâce à la règle de progression à « zéro valeur » qui stabilise en euros courants les crédits à leur niveau de 2011, et augmentation des recettes

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Convaincre WWW.LEMOUVEMENTPOPULAIRE.FR

POUR 2012 : UN PROJET À COÛT ZÉRO Notre projet pour 2012 respecte l’engagement du retour à l’équilibre en 2016. Les mesures de réduction du déficit annoncées par le gouvernement seront appliquées ; toutes les nouvelles propositions pour le prochain quinquennat seront financées par une baisse des dépenses au moins équivalentes. Les deux priorités budgétaires seront l’éducation et la consolidation du pacte républicain (notamment la construction de nouvelles places de prison). Cela représentera 30 milliards d’euros sur tout le quinquennat, intégralement compensés par des économies également réparties entre l’État, les collectivités territoriales et la Sécurité sociale. Côté PS, le chiffrage du projet s’élève à 255 milliards. Avec des hausses d’impôts mais sans économies en contrepartie…

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grâce à la croissance et aux nouvelles mesures annoncées par le Premier ministre le 24 août et le 7 novembre (voir l’encadré). De plus, la politique poursuivie depuis quatre ans de réduction du nombre de fonctionnaires (non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite) permettra de supprimer 30400 postes cette année.

2. L

A SÉCURITÉ SOCIALE : PRÉSERVER NOTRE MODÈLE SOCIAL EN GARANTISSANT SON ÉQUILIBRE FINANCIER

Les dépenses sociales représentent près de 50 % des dépenses publiques. Il est donc nécessaire de les associer à l’effort de rigueur budgétaire. En baisse cette année, le déficit de la Sécurité sociale s’élève encore à 13,8 milliards d’euros. Pour 2012, l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam), qui fixe l’enveloppe totale des dépenses, a été réduit de 2,8 à 2,5 % : son montant sera de 170 milliards d’euros. Cet objectif devrait être respecté pour la deuxième année consécutive, alors qu’aucun autre gouvernement n’y était parvenu depuis sa création, en 1997. Ce résultat est le fruit des réformes de structure engagées depuis 2007 : réforme de l’hôpital avec la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST), création des agences régionales de santé (ARS), réforme du système du médicament… La réforme des retraites contribue également à un meilleur équilibre de nos comptes sociaux. Les nouvelles mesures adoptées pour 2012 s’inscrivent dans cette même logique qui a permis de

réduire le déficit du régime général de 40 % entre 2010 et 2012. On retiendra notamment dans le budget pour 2012 : n l’application anticipée de la réforme des retraites, puisque l’âge légal d’ouverture des droits à la retraite passera à 62 ans à compter de la génération 1955, au lieu de 1956. Cette mesure permettra un gain cumulé de 4,4 milliards d’euros au cours de la période 2012-2016 sur l’ensemble des régimes de retraite. La même accélération est prévue pour les régimes de retraite des fonctionnaires ; n la moindre revalorisation des prestations familiales et de logement qui seront désormais indexées sur la croissance et non plus sur l’inflation; n le renforcement de la lutte contre les fraudes fiscales et sociales qui représentent, selon certaines estimations, plus de 50 milliards d’euros. Il s’agira notamment de mettre en place le Répertoire national commun de la protection sociale (RNCPS) qui permettra d’identifier les incohérences et les doublons pour toutes les prestations de Sécurité sociale. Cet effort sur la dépense ne nous empêche pas de tenir des engagements essentiels du président de la République : par exemple, les moyens consacrés aux personnes âgées et aux personnes handicapées vont continuer à progresser à un rythme soutenu (+ 4,2 %, contre + 3,8 % en 2011), ce qui permettra de financer un plan d’aide à l’investissement dans les établissements et les services médico-sociaux.

‰ des bases de défense. Ce sont encore de simples mesures de bonne gestion : regrouper la commande publique pour faire des économies d’échelle et de gestion, réduire les surfaces utilisées par les administrations publiques, etc. C’est enfin l’application du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite grâce à laquelle les effectifs de l’État auront baissé de 7 %, soit 150000 postes de fonctionnaires de moins. Les effets de ces mesures d’« hygiène de vie » pour l’État montent progressivement en puissance : à partir de 2013, elles lui feront économiser 15 milliards d’euros par an. Mais, sans attendre, ce sont 44 milliards d’euros supplémentaires de dette qui ont été évités depuis 2009.

3. L

ES COLLECTIVITÉS LOCALES : ENCORE DES MARGES DE PROGRESSION L’effort de réduction de la dépense doit être fourni par tous : les collectivités locales représentent plus de 20 % de la dépense publique, et leurs dépenses augmentent plus vite que le PIB. Par exemple, entre 2003 et 2007, la dépense locale a augmenté de 40 milliards d’euros en dehors de tout transfert de compétences. De plus, l’État finance également les collectivités sous forme de dégrèvements ou d’exonérations : au total, son effort financier en faveur des collectivités territoriales est bien supérieur au budget de l’éducation ou de la défense, puisqu’il s’élève à près de 100 milliards d’euros par an. Le gouvernement souhaite donc que les collectivités territoriales partagent l’effort que l’État s’impose à lui-même, dans le respect des principes constitutionnels de libre administration des collectivités locales et d’autonomie financière. Les dotations de l’État sont donc stabilisées en valeur en 2012, comme en 2011, en cohérence avec la règle du « zéro valeur » qui s’applique aux dépenses de l’État. Par ailleurs, pour accompagner en toute transparence la baisse des dépenses de fonctionnement des collectivités, les régions, les départements et les communes de plus de 10 000 habitants devront dorénavant publier l’évolution de leurs situations financières et de leurs dépenses de fonctionnement, notamment de « train de vie ». ❙ NUMÉRO 55 n 4e TRIMESTRE 2011


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NUCLÉAIRE

La responsabilité contre l’aveuglement idéologique

L

a question de l’énergie est primordiale pour l’avenir de la France : elle conditionne la compétitivité de notre industrie et le pouvoir d’achat des ménages, qui consacrent plus de 8 % de leur budget aux dépenses énergétiques. Elle a aussi des répercussions écologiques et géopolitiques majeures. Notre priorité est d’assurer pour les Français une énergie bon marché, en quantité suffisante, de façon écologiquement supportable et sans risque de rupture brutale d’approvisionnement. En réaction aux chocs pétroliers, la France a lancé en 1974 un ambitieux plan de construction de centrales nucléaires : entre 1978 et 1998, 19 centrales nucléaires, comprenant 58 réacteurs, ont été construites. Comme l’a rappelé le président de la République en visite à la centrale nucléaire du Tricastin, le 25 novembre dernier, l’énergie nucléaire dépasse de loin les clivages

Une sortie précipitée du nucléaire ne peut pas être financièrement et écologiquement neutre ; elle ne peut donc qu’être irresponsable. François Fillon politiques. Les décisions cru- François Fillon nucléaire française fait partie de ciales pour le développement de lors de la visite de nos fleurons industriels, reconnue l’Institut de radiola filière civile ont été confirmées protection et de dans le monde entier pour son tout au long de la Ve République sûreté nucléaire excellence et pour la sûreté de par Georges Pompidou, Valérie (IRSN), à ses installations. Giscard d’Estaing, mais aussi par Fontenay-auxCe choix du nucléaire n’emRoses, lundi François Mitterrand. pêche en rien le développement 19 décembre 2011. Environ 75 % de l’électricité des énergies renouvelables qui produite en France est d’origine nucléaire est aujourd’hui une priorité pour la et, grâce à cette production, nous bénéfi- France : elles représenteront 23 % de notre cions d’une énergie entre 30 et 40 % moins production en 2020. Par exemple, notre chère que la moyenne européenne. Notre majorité s’est fortement engagée pour taux d’indépendance énergétique se situe tirer profit des énergies marines. Pour l’exautour de 50 %, contre moins de 25 % en port, c’est un marché estimé à 30 milliards 1973. Enfin, la production électrique fran- d’euros d’ici à 2018. À la clé, 12 000 çaise rejette six fois moins de gaz à effet de emplois potentiels en France pour le seul serre que celle de nos voisins. La filière éolien en mer…

L’ACCORD PS-EELV

Un plan de licenciement massif pour la France Vingt-cinq députés verts contre la fermeture de 24 réacteurs nucléaires : c’est, en substance, le résultat des accords entre le PS et Les Verts. L’emploi et l’indépendance énergétique de la France sont sacrifiés sur l’autel d’arrangements électoraux irresponsables. La filière nucléaire représente au total 400 000

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WITT/SIPA PRESS

‚« Le nucléaire n’est ni de droite ni de gauche. Il est de l’intérêt supérieur de la France. » C’est ce qu’a rappelé Nicolas Sarkozy, alors que Les Verts et le PS avancent des propositions totalement irresponsables qui remettent en cause toute la politique énergétique française.

emplois directs, indirects et induits. Mais il faut aussi prendre en compte l’augmentation de la facture d’énergie pour les particuliers et pour les entreprises. Une augmentation des coûts de production qui risque de favoriser des délocalisations dans l’industrie, grosse consommatrice d’énergie… Quant au

résultat écologique d’une sortie du nucléaire, il serait désastreux : les énergies renouvelables ne pouvant pas compenser celle du nucléaire, cette décision se traduirait surtout par une augmentation sensible des rejets de gaz à effet de serre, à cause des nouvelles centrales thermiques (gaz, fioul, charbon).

Les objectifs du Grenelle de l’environnement Le choix du nucléaire n’empêche pas non plus la recherche d’une plus grande sobriété énergétique : les économies d’énergie sont un objectif majeur du Grenelle de l’environnement. L’affichage énergétique de l’électroménager ou de l’habitat, l’interdiction progressive des ampoules à incandescence, l’entrée en vigueur de nouvelles normes de construction pour avoir des bâtiments basse consommation…, cela représente des sources d’économies et des opportunités pour construire de nouvelles filières industrielles créatrices d’emplois en France. I 11


NE ER m uli pti SC T, F AV nge BU ME LIO BO hilip n-Ba SCAG AIEF, P BUFFE ascal P k GAUB ISSE, J ARIE, E DOU, I ndreas , Achim Valérie CALLEN de FRO S D P T R A M ic e lo , arce assila L uillaum LOUIS, H, Patr ale SOU ALLIOT- ilippe O ILLER, e JOYAL SSEUR belle LE Bernard Y, Jean U h C a U W G , e A c H A g RG, RNIER, , Philipp UREVIT IN, Pas Michèle YNKA, P rre LEQ TE, Ser belle V OULT, Is ECQUE CONC LAUFO U a , t L O c ie A S TAVE IGNARD Paul G k MOU OUBON nt PETR ROT, P VANNE ISET, Is , Eric RA an de B Frédéri , Rober e ROUA c n i T R re n a R, IN UE AR A, pp st QU tri cel G OINI, Je UD, Pa Jacques RE, Lau lrike G Christia e MAR lain DIN Y, Chri SYROT laudy SI C, Phili TESSIE r U , BAR n LAHO MELIN, DEPIER ERCH, GOHIN Delphin FFET, A çois RE , Jean ANT, C de RISA , Michel RRE, Jé , d r a S r A M NF UX D BU ran CA eB au ie w Mar anuel H T, Berna e GROM X, Oliv AMBAU is-Noël Jean-F FREMA thalie FA AS, Cl uis RIBE Olivier ristoph m Emm aël HUE NI, Ann ACHEU laude R , Franço -KRIEF, njamin IN, Na ie PRIM Jean-Lo FARIN, ADE, Ch G, Cou e F M h a E W R, C A nh RRE ORDON ART, B iel MAXI E, Sop HAMP, ierre RA nne LEV ida REZ O, Benj IULI rédéric 2012 E A Gué ue GPROJET D C L r C U G A D T E ,A -P ie ,F an OM d q AN am mini VOGEL nnick N LIE, Oliv D, Davi islain G STES, D lie PASC ne MON R, Jean RQUES SSE, H e MOR ophie PE a E A n J s R h E n L I i é Loui AND, Y ard MA OUCHA IEU, G laine CO C, Aur Marie-A MEUN tophe M e PÉCR D, Nad ANN, S IHOUS, i E R s R LEF YE, Rich Pierre B ilia DU RIA, Yo NEDEL LOUX, Philippe U, Chris D, Valér ERTRAN i LACHM déric N Françoi c r é O A , A T L M E Y, ar Fr R rB ier en AU an Cé ue B RD, Je CIER, Paul VIC RT, Did léonore SSETET ichel CA RAMB B, Xavie ROM, H EDON, e GRES Jean-M t t y A , É R R E t r O S T M EGN e COU C, René e LAMB QUES, ise GR , Jean- T, Thier an JACO OLMS l MONT R, Brigi ABINET RDIN , o H L A a m C B E N O ti Jérô is BUD hristian rand JA F, Franç -BRUZE ia BAD T, Chris ALI, Per Y, Pasc i GRENI , Gilles Jean LA n PARA C u i t m F N , N r R Z O a o N a , m l E S e U E L E O L S é A R V B S H R ,A my- HERTH EES, B ude GR li BODO OUR, COU , Tarik G ascale G RIELLI, ric BES re BREN LDMAN Iris KNO OV e a a H M l e l g o n A C i E E r r a I L E , B P O , o a , D ie t T DN S M , s A ART ARRAUD LUCCI, Françoi RON, C UBRES ENNEC e DE G LANCAR Jean-P abrina G ONGUE es GIVA vid B L L A , D - année, a rl A S L V L plus d’une in ‚ Pendant aul G na BE IN, Jean ouis GO ilippe D nick FA N, Anto enjamin BEULIN TINEZ, Gérard G, Cha ONT, D NIER I N n L h r toute la France, des M , R B I an-P I, Sabàritravers D UD, Marc-P ON, Ya le COTO OYER, T, Xavie me MA AZNAR rd ELB nick DU e COFF RELGAU de A N I e B T a B dizaines milliers de militants d , ô n U N u I-B ES SO erh An sca MA Jér , An aria ERIE s RO IGNpar -Cla çoiparticipé tien RD, Pa LUCIANCRAEYN ICHOT, Jose M ERE, Eb -DEVIF NHOFF, , Malika RICE, le biais s a Jean -Franont A b I B A H T e , Sédébats, MEH ISE,de scal rd VAN cques B LEWIS nuel RIV ERKLO HOCKE URKAR , Alexis ernade ERN d’ateliers, a B re réunions, Jean Pierde P l , a SC T ma ,B ER , Ja lian BRO , Pascà l’élaboration mB YER erna ge K D, conventions, AM IEST EAU, B AUBERT SSE, Ju RIE, Em DOU, In Andreas L, Achi lérie BO ENNEC ROMEN V H AUL uettede R K k U c E O projet YA LL D G RI soumis eF Va MA R, VAIlGsera ARnotre Hug e Bde Fran a2012. PAadhérents ,de trick ale SOU LLIOT- hilippe O QUILLE erge JO SEUR, le LE CA ernard d phane D n T l a E p P au vote tous les c F p , A o S é St LE UF S, Pas ,P ,B E, bel VAS ast CH , Pasc ichèle Phili me Bde I en janvier NKA , Pierre NNEST sabelle ULT, Isa ECQUE Y, Jean- ULU, G ean N EVIT prochain. l’UMP I M U Y u L R , R O a l U U N I l T L T A ui BA T, ,J CH OA AO GO ick MO OUBO ent PE UERO stian V pe UISE , Eric R istian de ric CON rt LAUF OUAULT UPPÉ i r de ke G hilip an Paul Ppeine r élu secrétaire T général r t u Q P h s a a R , e C L D cqu ERRE, H, Ulri OHIN, ine MA DININ Y, Chr , Frédé , Robe lippe R , Alain J TIE amouvement I, Je HOUD, notre J N I , convention nationale intitulée i R en novemC G R O N TA RE PI ARPremière lph lain E R , Ph ESdu SIcourage DEJean-François CHA uge n LA AMELIbrear2010, MER ,Copé livier UD, De FFET, A rançois n SYRO audy SI IS «A LeC rendez-vous », a d e M O w T r m H O l E n ô , R -F Cl ea Ma anuel T, Ber ne GR UX AMBA ël BU iche RE2011, , JéàrLambersart. Mnovembre BIER KHA Jean AUX, J NFANT, , Claude ESle, 22 CHE de route o R R , Afeuille An fixéicune N F A e R E W d U B Emm aël HUE IANI,avait A I s M E R sensibilités, FA r famille lau RIB de r C tophe ba DIO HAD çoi à Il’ensemble notre lesASencore dépenses lie multiplié nh édé UL , Frde in FR athaont RIM livie R, C E, Fran RDON-K jnos ouis plus P E n O risa oum m L a , Gué que G D e i L n N N U n I et de h E dansNl’objectif politique des Une dettes jami DER , Ch »,G , débats, C E pateliers. RR vid GO T, Be réunions, ea publiques R n i G E , N J o A I A e n D i O , S F k C B P M V A E F , Z om ouisélections XI nic EV ier etDla, Da OMAR MAtrentaine ECopé PED LEconventions AMthéma- RAsouligné de Jean-François O, L Oli:vl’unité l , Yan deIE2012 R SCA ONTCH -Pierre , Anne L amida R ORAN Sophie Jacque e G , i D A A n n i H P IAL, RAN a L a mobilisation. tiques nationales a été organisée à Lambersart (Nord), réunions M le l MAL re BOUC U, Ghis STES, D , Aurélie Anne M R, Jean RQUES SSE, H adine MANN, IHOUS, GUEG EF N de toutes les sensibipour faire émerger sans tabou 22 novembre dernier, E E A r uy L ichard Unité sur le projet I E e O , C e I R i i C M N ise r E C D R ic N a A H où U e L -Pnotreafamille ÉC près R N U L e h E E n M , P i A D n p i a r , D M E édér , Franço rc TASS R e o a e n lités de au service idées et propositions, et donner de 1500 militants ont X r i E l i t dans les T l e r e i F s o U N AY RD, J i é R p c , l H Y r O Y a , a er BE Ch Uprojet IA,nos,valeurs. , Cé idéal, LAL E, Philip corps DON Gdes D, V politique. 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Le courage de remobiliser i A t S B N O r t , O IE lé RIS T-MAR ODD R, And OYAL, DEV UBE SOUgétique FRde LLdeE l’emploi, guecontribution AU, de technocrates Vaau UKH anck R A A e , e E n O e G d C R G tat d’un travail de la France, maîtrise des dépenses les énergies service la O J E O a I p R d A E ck scale éph aston T ALL , Prôle , Fr alenfermés hilipde ElaQFrance UILL en erge VASSEU becompétitivité PAV , P lle L , Bernaetr den-laStjustice e BA FFETparisiens atrileurs e S l a , è dans bureaux. Il publiques, P A c E L h a G s H lS ST Jea ULU, IN, N, Mic elle , Is CQUE Avec TCpréparé YNK ,etPdans , Pa qu’il ierrele Amonde… e BU UISvoulait iche M TREurope HY, une direct avec NNE ET, Isab AOULT BAEsociale. 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Valéde croissance s i E , Céc TORIA etierfédérations N , B h D RD, IER, circonscriptions e rig ,S UX hilipp MU, C MBAU Xavier OM, H TRED C d BABplusDIN poli-E, Pconventions qui comme parvenir de T, Brun R, B Gilàlescréer ALO ul VIégalement , pas, S A Ane s’appuie R le MON« Pour T, Di desreclubs R E L URC é-Pamais I B T R C R A N l N L O E y T , E B no de al richesses, n LM ascsur an TE -Mnationales iche , Thierr proposent moins, ON , Jà edépenser GR plus JAC rles ARA , Chris Osocialistes, Sd’emplois, i P SEtoutes n LAM etS,think H , Re ane tiques Éléotanks S a S P m n i n i E T S t é , e a O NY OCH hris ha I, P GR UE I, R ADA , Ala ENA ric B sti , Je Chri d JACQ nçoise RUZEL amia B VERT, C HEZAL ale GRU BRIELL CAR, E ierre BR LDMAN KNOBL ITCH, C H n is4 TRIMESTREV2011 55rn , Fra DON-B OUR, S le COU , Tarik G C, Pasc DE GA in LAN Jean-P ina GO NUMÉRO ertra REFF12 ET, I IVADINO BENEC IG U r m o M O E , e r E b a G j A n a B d S a N i i N G B n I N de Magali nçois L RON, C UBRES FAVEN , Anto ER, Be BEUL NEZ, S ard LO arles G T, Dav aurent t A ra D I, k ON I-BOY Xavier RTI R, Gér NG, Ch UMON IER, L , Dimi UCC Jean-F uis GO lippe D Yannic COT I D N A IN T, e MA ER

Vie du mouvement

Courage, rassemblement et ambition

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S RRE illes lbert r ONG ane OVE rnar OUR ART GIDO téph aston T el SERR ASSOU LLE, Be ROIN, G , Ranjit RIN-CH laire CA ne BRU ichel F Hervé N ARZ, A D, Olivie E E i M I G M C I h M E A , O L N , V c A A D I ULU ean-Mi Alain L l FASQU ançois B r LEMO abeth M N, Marie , Marie- E, Jean DURIEU ncis KR ique DA he TAR J , R r N I s D p n e i a ie ULT, JUPPÉ R, Dan SARE, F NI, Xavi EAU, El ille BED ERRAN RAUDIE , Cécilia EUX, Fr I, Domi Christo PERIFA H n , E T I E N e i I A S D m IL I A A T L s Z a A T a I l A R L A HAR genio N rry MAR UGOU ELOT, C déric M ure de RDONC X de BE ANDRE GATCH T, Atana idier GAWA C e A N e D é nt ELE DRA, rôm IER, Eu NE, Thi arles T BACH ER, Fr ALI, La is BOU y ROU ascale rnaud aure , Ph P o ARD SENwww.u-m-p.org o h e F R A L r B , ç A f n F D C , f , O R n y N H E l o I o U K a A n M A e r K r B IOU AD, Jea N, Ros el SCHA onique DINI, F LOZ, Ge DANJE n CHEN PE, Brun , Xavie ris PAC EONETT ER, D a r Z o R L L d VI o D U tie is CO mb HADD ue TIA n-Mich KI, Vé MBA e DA Arnau ALO t SO, LOU Jean o ébas iq amin , Domin IER, Jea MILEWS xime LO -Christin SSIER, LON, S n-Franç Ghani Y tine MA ERRA, hierry P N, Chris e B T , s a I L a i E e T I T , R i r H E e a e h BET e PERB RIZET, Norparticipants, DDE es SAVA rançois NRYB, MOY, Mar , Guy T el HERB RES, J MADIO RIN, C13000 A , A N N t C u R c r O N U acqu EGOT, F runo VA viève R SGUEN AT, Mich çois SE Z, Mar OSPER nnel L393 orbe Dominiq SKO-M aël YA u , Nintervenants E e A R I o n G q B S U i L n U I , O a , I G R c , L L e r I G T R a E SC DRAS se SSETO SE, G aude G s CHO Jean-F ric TH cques JANE, O N, J GO SSI55 MOUdont K % d’experts O A N l s é e S a a i E T , l e l A A N d J C U LM dis Y, UR sd n S er BRE atrick Fré rc T n BRO UET, MO , Nathaduuprojet r no Xa2012 L, La arc LE F ICARD, EOFFRO trice CA -Jacque ernard L’élaboration O vi a été E a E B B h H E, P rsula V , N R p G a D notre A , é A B M R Imouvement RLde Yl’occasion P G an Rpour B , , E S o , A e U Y L A y Y O n P J O ,U C A H A u H , u , N O d TR Bexprimée NC n laESvolonté OUS va par TIEU CHIZZA traduire T, Br hristine JOUAN I, Arnau ROS, G EOFFR ERIAUD DELANN ébastien e PE c a i n i c r l U C G e élecT é depuis BES , Rober hrist , FrédCopé , Ch son CH, , Chanta ERDOA atrick D hérèse , Alain H Arnaud CIER, S arie-Lu R, CJean-François I o n K u S Y tionSà de mouvement Sla tête B -T H ,M ER Wnotre H TE IE O, ,P . Br RO:UGÉ -Pierre TO T Aportes VITC CH, Eric ORGNE LI, Marie SSETE SISSOK ichel M SSELIN e FROG is CH«Oouvrir I R les et les fenêtres an N OE atthieu »Let O o A E rr ,M G GO W E, Je TTE, M el PO Elors c i de nos débats, ateliers, M L r I BEN urent BI itri CAS nçoise Maurice r BEBIN hilippe G UT, Pie n-Franç N, Axaccueillir, , , TEL les , EMA ilbert CE L, Ma m e a ra P conventions, toutes Dexpressions VRE CHA IRA D, Jea ARITO EB H e t R, L TER, Di OOR, F DAMON N, Xavi NANT,Deuxième T t i F convention nationale intitulée c l ME R g M R E O rassemblement Lu et ,expertes he R, GlesrsuO T Bri Rsur Utous d HA uise FO Eaucun ervé édér»,ic L RGpolitiques UI, travaillés. N DEB du -SU -Pierre D , Julien ie VALT ge POIG red-M«icLe rendez-vous I a H r U , U jets Ce, sans tabou é O E r Fr n RE à Villeurbanne. RO l MES RE, G arie-Lo CHE le S 29Snovembre sD Jean LGORN U, Virgi LE, –Se DINE, F rie RO MAI 2011, RE, , Joël M nçoiet a priori. E E I aou e COR UX, M l PLAN ER, L D A L E R A é I l a o U e ainsi tque ic l’UMP IS, R TO constituée tte M DUSSE d’ABOV r KAMA RIN, Va E, Brun LA RA ierre RIV IER, Fr DAVC’est As’est F2011 Mich LARCH , E Pa r année s D e u , c i T P H ï n e toute cette en véritable d o d E R o r o a U C p s n E ç E e rd G autour OU T, L , Géra , Man ine VA LLOU , Laure éraFaS, JLe IMaire, Fran deOBruno , Jea Agnès V R, Philip RERE-ruche G , U OSS r DA r E M E , G I U D e L S G L E N ‚ Un prêtre, un rabbin et un pasteur qui partagent leur point de vue sur la laïcité O h R G E S A , e t L R I I H A r D A R a t I r E H T A V S e E, C N r R vie U et Valérie V Rosso-Debord. R G bienneFKeller ie G NG-auEXXI NOles Albe Vlo, Oli IEU, l Ode rtoutes R siècleURE, P nard GE illes BER G. SIN IN-CHA -Claire Cne BRU cAu-delà O , é e D R I T v Z h initiatives n S Une S jit témoigneRde son bonheur AR e DA er G RD He AM rie Mi jeune de, trisomie 21,nqui de vivre -Li SO femme hel ‚ théu E, Batteinte e TA AN, An R de conventions , Ra beth MO DIN, Ma , Marie , Jean- Ucales, IEUla, trentaine OINuneIentreprise q Ltravailler h MA i E K R R L p n -Mic in LetAde sa joie de dans i N E A s o E RE ND Dl’avenir RIF U QU çois Bdes grandes a D matiques MO , Elisasyndicales anci ont Dom ,enCune la hristannée ASreprésentants I,accueilli échangent ille Bqui RRA RAsur e PE AILHAG n U IE , Cécili UXplus , Fr13000 r LE EAcentrales N U É, A nie‚l FDes s E m a A e A r i a a participants venant de méT H v F E n T C ta E, Xa laRdémocratie TC T, Ade DR d’outre-mer. Da de RD ELOT, éric MI de LA ONCLE BEZIE tropole , sociale ier G AUQU 400 idinSA NGA ELEPrès ER, NAS‚ IANIallemande e e AN auet d son e D GOUquiAC l D la politique H W r d d R é Une A ministre évoque enFfrançais admiration pour , a U R r u A c D a A X U T R se sont R55 % d’experts , L tervenants U as B O rent hilippe rn o dont , A D R s I O P u B A e E e D N L a rry M hde enio hiefamiliale l , R , n notre pays s F r E L i A y U exprimés, a n R AN I, P ço r S patrons K, ou reroysignes, AEFlevé ,T osel C MOtraduction viesoient n-Cdéputée ETT IER, Gé , Bru , qu’ils NJE n CHEN PE auHpied ades eoffdes Franen,langue e une , Rassurant PACsyndicats A N X eaUne , S G u ANE D, J‚ N I s D l O présentants principaux i q e V i A r Z N e i O E I I Z n st D duLdispositif les rodernière ich , Véde n Lsociétés LO Arprévu , Do Jeade LOU toph W bapersonnes LOU d’associations, naudpour ue T d’une Mdéfaillance ARminute ois C i YA P é O français, A ç DDA minen iqraison B n S S y I n D , r , a , M A s a r K malentendantes S o LO ine IER ILLON ean-Fr , Ghan privées, , Je e M d’instituts, RRA d’universités, Chri ervé L Thie Nde n E , i , t T B R, D VATIER e MILEW axime e-Christ TEISS‚ Des T s B J élus calédoniens arrivant i E H E a r , R r y i M A ESdes s HE ADIO IN, Ch professions NAB eetPvariées, ERB RdeIZET, YANN R , No berdiverses t M groupe avec superbes R A es S Françoi NRYB, OY, Mar EN, Gu Michelen c E C R O r deinclubs iqu politiques, LU mouvements, ER -M de, Gaël s C Ma à l’Assemblée U A , , Nor om ois S IEde R Z, paille KOgouvernee OSP Lionnel UTtrès IS, nombreux S Sdu membres GOT Bruno V eviève GOASG HOLLAT n-Françchapeaux R D U R I I , G C H , R O ment, nationale DRA , Jacqu aul s n T S , E Eparlementaires, a e N e C I e M O O e N c d u i A S élus régionaux s G s J r T u A N K q P S S a , e é , c la sl d ‚ Un R E n EJallemand, SE lie oublier TO HET, E es d MONAetNlocaux… Y, Japsychologue Ladi T, C , Fré USS runo ieministres atha Sans ALlaMsolitude, E FU BRE etk diB Cde r cququi GO DER L d , , spécialiste r a e a E J D v BRO RBOUE BANEL, , Marc L RICARD EOFFRO c c i n i a H r R r plomates de pays étrangers qui nous r n N t t X e A G a e a e A H L P E parti politique SI, Ldes UY , Pa sula VO Philipp , Jqu’un NCpermis AY, B uno istine A UANNO rnaud P , Guy G FROY, s’émerveille Nde UDs’empare TRàOchacune R E conventions en H ce PEont i A N , I S t A E Ur avec français ce sujet A r F S s E O R C L A h a J O O E point IZZA obert L Lu ristd’avoir EU, CH US deacomparaison éb ian un DE niveau I S e T O H, C hantal DOATI, ck DUR rèse GE Alain H auaplus i d haut , r B u a R S R h v G c , i E E n l’international. Sans copier aveuglén M C C I r i , R e B dé IN,capteGIER, , Frément Chse UGÉ n-Pierre CH, Eric BE E, Patr arie-Thé ETETE KO, Ar‚ lUn ERC SELqui runoailleurs, Méconomiste ce passe KI,qui ROnous B O O Y S S N e , S . u R S S S M h G H e l’attention du public avec des W O H F i , S c S , Jea ichel DID R O tout e th inspirer O LI E GO ice SI IN, Mi ppe G EC r R T t O avons àT gagner à nous des r A L H A a E e G I e L S i I C s I O i M N A B pourtant A , IR ili is ,M , P très ur ço hschémas EB çocompliqués ic W HApratiques TEL tteétrangères. rent imitri C Troisième el PO E, Ermeilleures DEM CETTE artin H AUT -Fde , Ma nationale xfinit Fran convention er B ANT, P ‚ ranl’UMP Rdirigeant Un qui i N I , A v D , i H C R O R a t M , R r n g Toutes ces personnes, au travers de T N X N « Le rendez-vous de l’ambition uc N, Bri AM N, EL, uise FO ilberemarques, TER rre DOO ieintitulée discours en s’inspirant D ITO EBV UI, Lleurs OIG -Mi», , Jea enAvers, chel sonRD O Gleurs M R F n P I T , A E expériences, de L le 6 décembre 2011, à Paris. R U e l L o L e H G A M i g u L d O fable P d éde La Fontaine EU éraraprès RO ont Upermis, ric ER an-P ORN, J irginie V E, –Ser NE, Fre O-DEBd’une arie- Michel C nous Herv , Frédé Joël M nçois D S R E, pierre Mpierre, G , E , I L V E S R G X M L , D n I L R S , A E l a u construire MA SSEAU ’ABOV AMAR rie RO LE MAI UDIER e RIVE IER, Fr , Raode Jea érard L , TOUpour ORRnotreFAprojet ,prépaC S K e é r U d s l U S r A U rer et protéger l’avenir de nos enfants, i D c G I r a O V tri rd ou modèle unoquee Llisé c D Géràapréserver A Rpareleancommunautarisme nço U -Pie ès VER pou LLI, GOSSO R RG DAexcès Paen aappuyant nsnotre il rfaut les B IN, Vsocial, r E , e a , nous sur le considérable R F V E O E d T , , M A R J n O F , re AU OUC»,Hsouligne G, soyons Ag -GE OU de hilip IMl’individualisme. SSE SAN hel nous lbert livier DA eu rvé N Zpar icréformes ANicolas eimpulsé HEde L , Lau JeanGH, TIER, P RRERE RUGIDtravail ine V rassemblés , M r L H N D N e I , E G R n R h R S L thi U ,O E la t G. À Paris, a A l’objet depuis at 6 décembre, IE 2007. ON E, CFrançois AR rre C’était ERtout R Hle e CAaue-Rendez-vous ine B RE, JeSarkozy AMA DAVID EU, Mat e-S i r es B dean ieCopé. j U G i l L C l R P i a D l d R K , r i G N I e a C parti I IE de, synthèse, celle deRl’ambition, l’ambiD nn RE Beconvention qu rna ROIN cili rancis SER SOUdeuxième E, R Mara porté UD arie-notre TARannée N, A ET, D,France , CéPS aux mini toute , RAgagne FabonnésDabsents OIN beth MO IN, Mtion e A A N o E S E , h F M B A I L A L du rassemblement, qui s’est d’une qui et cette A X p U E L L R , R C s U M QUE to e r L , Elisa e BED TTER NI dses çoi avie(Rhône), ONdansBlaEZIE risfond, Ales HAG ean nVilleurbanne hde e PE avant, D E L e a s I S l r I C r R l R tenue à le porte haut valeurs 2011 sur débats déchiré U a i A u A , X F M U D n A J e a F , l N E, HA T, Ata NI, URdes DEthèmes er G sa Cam édéric ALmondialisation. I, L ois BOUneOFrance UX d sforte UIEZ IN, M ATC et après SAR29 novembre, ale Apendant E l’organisation Didi de r sur O OT, votes ARIA UGautour ç c R O Q G , L R F L n U E N les A a , a E y V r NAS ierrydeMl’éducation, A D R d P o R H de D , laC laïcité, du sa seule obnubilation. e JU de P ue M DINI,etF protectrice, s TA ede nt W« Notre FFlaE propositions DAR EN h ANpointe rnauprimaire, eoffr JàEla p q BA e e i E l S A r p G o r i n A , r l u n , i a R o n e E, T -Csécurité, r H r u OZ dpour , La négocié mobilisation n’est un éra d EKI DANuneCH ENU PE, Brprojet I, Phsur Kprojet XavipasAun n h , Rosedelyla justice, MBAenDALLcombat , Vé Lmises l SCde Sl’immiG T I , a C e , O T K u Z e h R T E a J c U n P , N O de table, COesprit Lei pacteILrépublicain, par Arn barenforcée EW axime débat WIT E T stie ço tinesurER, équitable, EON LOcontre is un UVIE arrêt oris circonscription ALcoin n-M TIAgration… s h L i Y a D r e p i e M , n é h M u L I o n n J a C , « cet e raconquête. SO y P unCprojet centrale ise niq TIERc’est N, S anet-Fde Ade YB,valeurs rrmais , Jnucléaire, Gha Une hrist bâti EISS ILLOd’audace ervé , Fr e Rdes çoensemble , A i arie-www.projetM T H T n N h R , e A M , e a y O T A r R T I n V N J , E O E une certaine T, convictions, Gu HERB RFrance qui unissent rayonne sur des sti , Fnous o V eetRqui BEdes idées, SA AD etCqui OYdessiES, qui hridéfend ABE e PERB -MORIZ ël YANN ARL EN, hump.fr oravision l GOTnent R ses rc MdansIN Brun de , monde. v pays N e U N E a , E è t i , G r U S l’avenir notre », note intérêts le que nous avons de l’avenir de la c O v M u C i A a O e S R T G ene e GOA LAT, M ançois IRIEZ, SPER el LUC , Norb ominiq CIUSK AS, G cques SSE E, G JE PremièreRpour politique, France O unionprojet n Fr TH , D », remarque-t-il. OL enous TIS IER OS SANDR ON, Ja T, Paul rc TA OUClaude SS Guéant. n-avons audÀ Villeurbanne, c H G l U i K a r L C s C O é e , i e J s S l , de deOtous , la ETvote G HE LEYEN NE dzéro réd J« anotre haprojetrusera AS NatLe cqu projet Rau nonsoumise es Meuro. URréconcilier n BR BOmanifesté NToute UET , Lnotre disvolonté , FréusJAcoûtera B F a E O D r s , B k , R e E R e M Y M i , c être résultat A R siteNindividuelle L O nouvelle av , P2012. RD SIà, laXmi-janvier atri Le O GHE nos ard compensée CAL ndépense N DE ippe BIL FRen arcetL réussite acqudevra Amilitants RICcollective, n Y A E O, M F no A LBinvestissant J r e E H U e c V O E P i C H l r l’éducation de E nos enfants », précise Bruno d la natioA RLpremier ea NAd’une uconseil EN sera annoncé Y, Bautre TRO Slors Phi Adu Pat par OU NN , Adans ,laJréduction C uyceGpacte, stien uavec rnau S, Gde Adans DMaire, acontraste stine JOU ce PuntiannalES , Urs 28 N OY,fragiZA, eI rt LEC S U b U U A I et le renforcement Le soulignant le de 2012, à Paris, le samedi janvier. Z A R é I L I O L T E F S I O H R B A E l e F is anta BERDO ick DUR se GEO Alain HE rnaud D RCIER, IN, Mari R, Chr rédéric henva T o BESC GÉ, Rob GORGE E E r F I è L t c , A r i , I, C a M r E G , E run é Y OU l erre DIER, D h , P 55 ,E ET SOKO T 2011 iche e GOSS rre FRO CHOSS TOWSK RTH. B tthieu R Jean-Pi e13 NENUMÉRO ien-4TTRIMESTRE E r S F M G a l DI S , S I R GO SALI, M ise GO urice S BEBIN Philipp UT, Pie ançois l PONIA ic WOE EL, Ma AILLE, , Mich IRSCH, G r , r r A E o e H A T a T tri C , Franç ON, M N, Xavie IGNAN el THIR , Jean-F ON, Ax BVRE, E uc CHA itte DEM rt CETT Martin RT, Guy A , h e g OOR DAM ARIT LTO uy V EFE UI, L e PO e FO ORD Gilb , Bri -Mic MEL WITT/SIPA PRESS

Choses vues aux conventions UMP

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Défendre et agir DROIT DE VOTE DES ÉTRANGERS

L’opportunisme du PS ‚ Alors que le président de la République affronte la crise de l’euro et de la dette, quelle est la première urgence pour la gauche au Sénat ? Accorder le droit de vote et d’éligibilité aux étrangers aux élections locales ! Retour sur une manœuvre politicienne qui remet en cause un fondement du pacte républicain.

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ne nouvelle fois, le PS est prêt à brader la force du lien qui unit citoyenneté et nationalité. Une nouvelle fois, le PS donne un nouveau droit sans devoir. Une nouvelle fois, le PS démontre son opportunisme.Tout cela pour tenter par tous les moyens de conserver ses élus locaux et donner un « coup de pouce » au Front national. La fondation Terra Nova, think tank du PS, a d’ailleurs rédigé une note invitant la gauche à ne plus se focaliser sur un électorat populaire qu’elle n’arrive plus à convaincre à cause de ses positions sociétales, mais à « travailler » le vote communautaire, considéré comme plus rentable

électoralement ! Cette vision clientéliste qui sacrifie l’unité de notre nation est scandaleuse ! L’argument avancé est que les étrangers en situation régulière paient des impôts. Et alors ? Ils bénéficient des services publics financés par l’impôt, comme tous les contribuables. Il n’y a pas de rapport entre impôt et droit de vote. À moins de revenir au suffrage censitaire… Autre argument du PS : favoriser l’intégration des étrangers. Le risque est au contraire de poser les bases d’un vote communautaire qui fragiliserait gravement le pacte républicain. D’ailleurs, la première raison pour laquelle des étrangers installés durablement en France veulent devenir

français, c’est pour participer aux élections. Enlever les liens entre nationalité et droit de vote, c’est donc rendre moins attractive la citoyenneté et ralentir le processus d’assimilation. Dernier argument socialiste : « d’autres pays l’ont déjà fait ». De façon générale, un tel argument est bien faible : les pays en question ne sont pas toujours des références en matière d’intégration et, pour la plupart, ils n’offrent pas les mêmes possibilités de naturalisation. Ce que dit la loi, ce que propose l’UMP Aujourd’hui, le droit de vote en France est clairement défini dans la Constitution. Au titre de la souveraineté nationale, l’article 3 indique : « sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi,

tous les nationaux français majeurs des deux sexes jouissant de leurs droits civiques ». Le traité de Maastricht a posé les bases d’une citoyenneté européenne que l’article 88-3 de notre Constitution souligne : « Sous réserve de réciprocité […], le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales peut être accordé aux seuls citoyens de l’Union résidant en France. » Notre mouvement est attaché au maintien de ce lien unique qui unit citoyenneté et nationalité depuis 1789. Il n’y a aucune idée de rejet dans notre démarche. L’étranger présent sur notre territoire depuis des années et qui souhaite participer aux grands choix démocratiques a une solution : demander la naturalisation et devenir français. Avec des droits et des devoirs. I

ÉDUCATION

Les 60000 emplois de M. Hollande ‚ Il faut tordre le cou à cette idée reçue chère au PS qu’il y a un lien entre augmentation des moyens et amélioration des résultats scolaires. Si 20 % des enfants ne savent pas lire en sortant du CM2, ce n’est pas faute de moyens financiers.

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ecruter les 60 000 enseignants, comme le propose François Hollande, 14

c’est tout d’abord techniquement impossible, car il n’y aura pas assez de candidats. Cette année, l’Éducation nationale a recruté 17 000 enseignants et les députés socialistes n’ont cessé de dire qu’il n’y avait pas assez de candidats, que la sélection était trop faible. Qu’en serait-il s’il fallait en recruter trois fois plus ? La proposition de François Hollande de recréer en cinq ans les 60 000 postes

d’enseignement supprimés depuis 2007 coûtera 7,5 milliards d’euros sur l’ensemble du quinquennat 2012-2017, et non 2,5 milliards d’euros, comme il le prétend : la conséquence logique sera un gel des salaires, car, sans marge de manœuvre budgétaire, on ne peut recruter massivement tout en augmentant les salaires. Les professeurs verraient donc leur pouvoir d’achat se

réduire au rythme de l’inflation. Les enseignants ont vécu un grave déclassement depuis cinquante ans. La priorité, c’est qu’ils retrouvent statut social, considération et autorité. Pour y parvenir, il faut des enseignants qui soient valorisés, qui soient beaucoup mieux payés pour travailler mieux au service des élèves, alors que François Hollande veut plus d’enseignants paupérisés. I NUMÉRO 55 n 4e TRIMESTRE 2011


www.u-m-p.org

LUTTE CONTRE LA FRAUDE

Pour sauvegarder notre système social ‚ Le 15 novembre dernier, à Bordeaux, Nicolas Sarkozy a montré sa volonté de poursuivre avec détermination la politique de lutte contre les fraudes engagée depuis le début de son quinquennat, avec un objectif prioritaire : la sauvegarde de notre modèle social. Le travail dissimulé, les arrêts de travail abusifs ou la fraude aux prestations sociales et familiales sont autant de coups portés à la solidarité nationale.

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créé un fichier national des fraudeurs sociaux, pour lutter contre la récidive et aggraver progressivement les sanctions. Enfin, l’UMP veut aller plus loin en créant un « FBI » de la lutte contre les fraudes sociales et fiscales, corps d’inspecteurs des contrôleurs rattaché à la Délégation nationale à la lutte contre la fraude, qui aurait compétence sur toutes les fraudes sociales et fiscales.

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es Français ont un droit, celui d’être protégés et de bénéficier de la solidarité nationale lorsqu’ils sont fragilisés. Mais ils ont aussi un Frauder, c’est voler devoir, celui de respecter les règles de la solidarité natioLa lutte contre la fraude, c’est nale et de ne pas abuser d’un la lutte contre toutes les fraudes, système social parmi les plus sociales comme fiscales. C’est généreux au monde. C’est la raison pour laquelle la lutte dans cette logique que contre la fraude et l’évasion Nicolas Sarkozy a mené fiscale est également une durant son quinquennat priorité du gouvernement une lutte sans merci contre depuis 2007. En effet, face à ceux qui cherchent à la nécessité de réduire notre profiter du système. dette publique, des efforts Si la fraude aux cotisadoivent être demandés tions sociales est estimée à à tous les Français. Le prési10 milliards d’euros par an, dent de la République la fraude aux prestations l’a montré, en faisant de la sociales se situerait entre France l’un des pays les La fraude, c’est la plus terrible et la plus 2 et 3 milliards d’euros plus investis dans la lutte insidieuse des trahisons de l’esprit de 1945. par an, selon une évaluacontre les paradis fiscaux. C’est la fraude qui mine les fondements tion de la Cour des Depuis 2007, la lutte mêmes de [la] République sociale. Nicolas Sarkozy comptes de (en) 2010. contre la fraude fiscale a véritable culture de la lutte contre la Certaines estimations font d’ailleurs ainsi permis à l’État français de récufraude, qu’il convient d’approfondir. état de préjudices plus élevés. pérer 50 milliards d’euros de droits Pour lutter contre la fraude fiscale En période de crise et dans et de pénalités, dont 16 milliards l’an et sociale qui mine la cohésion un contexte de nécessaire maîtrise dernier. Dans ce cadre, en 2010, sociale, l’UMP souhaite la création de nos finances publiques, la fraude la Direction générale des finances d’une carte sociale sécurisée qui constitue ainsi une perte de recettes publiques a saisi la justice pour regrouperait les informations ouvrant et des dépenses supplémentaires 37 dossiers, actuellement traités par des droits (état civil, situation familiale une brigade de police spécialement indues pour notre modèle social. et professionnelle, etc.). Elle permetcréée à cet effet. Renforcer les contrôles trait à son titulaire de percevoir des Cette lutte contre les fraudes prestations et de les faire évoluer en Depuis 2007, le gouvernement a sociales et fiscales est une nécessité cas de changeintensifié la lutte contre la fraude, en Voulons-nous d’un système qui ne serait ment de renforçant les contrôles, en se dotant qu’un guichet auquel chacun pourrait situation. Elle de nouveaux outils plus efficaces se servir comme bon lui semble ? Nicolas Sarkozy limiterait la et en créant la Délégation nationale fraude en supprimant les possibilités à la lutte contre la fraude, chargée de morale et une source d’économies de versement de pensions incompaticoordonner les actions des adminisindispensables en cette période de bles et en facilitant les contrôles et les trations publiques et des organismes crise. À l’heure où la France est rapprochements de données avec de protection sociale. touchée par la crise, jamais l’équilibre Tous ces outils ont contribué à faire l’administration fiscale et Pôle emploi. entre droits et de devoirs n’aura été L’UMP veut également que soit émerger dans l’administration une plus impératif. I NUMÉRO 55 n 4e TRIMESTRE 2011

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« LA FRANCE MÉRITE VOTRE ENGAGEMENT »

JEAN-FRANÇOIS COPÉ, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’UMP

Pour voter sur le projet 2012, renouvelez dès aujourd’hui votre adhésion POUR ADHÉRER PAR COURRIER En retournant ce bulletin d’adhésion et votre règlement à : TSA 51558 75901 PARIS CEDEX 15 FRANCE

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n Cotisation simple 25 €

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n Cotisation couple 35 €

soit 11,90 € après réduction d’impôt *

n Cotisation réduite 10 €

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OUI JE FAIS UN DON SUPPLÉMENTAIRE POUR AIDER

L’UMP À GAGNER LES ÉLECTIONS EN 2012

n 60 €, soit 20,40 € après réduction d’impôt * n 30 €, soit 10,20 € après réduction d’impôt * n 15 €, soit 5,10 € après réduction d’impôt * n Autre montant : ...................................€

*   Votre adhésion tout comme votre don vous donnent droit à une réduction d’impôt sur le revenu pour 66 % de leur montant, dans la limite de 20 % du revenu imposable. Pour les adhésions ou les dons effectués cette année, un reçu à joindre à votre déclaration de revenus vous sera adressé l’année prochaine.

❏ Mme ❏ Mlle ❏ M. N° adhérent (facultatif) ����������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� Nom *  :................................................................................................................................ Prénom * : ���������������������������������������������������������������� Adresse *  : ������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������ Code postal * : Ville *  :....................................................................... Pays *  : ����������������������������������������������������������� Né(e) le * : .......... /............ /.................. E-mail : ......................................................................................Tél. portable : si adhésion couple :

❏ Mme ❏ Mlle ❏ M. N° adhérent (facultatif) ����������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� Nom du conjoint * :..................................................................................Prénom du conjoint * : ����������������������������������������������������������������������������� Adresse *  : ������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������ Code postal * : Ville *  :....................................................................... Pays *  : ����������������������������������������������������������� Né(e) le * : .................... /........... /...................... E-mail : ........................................................................Tél. portable : Chèque à l’ordre de l’ANFUMP p

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Les dons à un parti politique sont plafonnés à 7 500 € par personne et par an, conformément à l’article 11-4 de la loi n° 88-227 du 11 mars 1988. Les informations que vous nous communiquez sont nécessaires à la gestion de vos adhésions, dons, et de nos relations. Elles sont exclusivement réservées à l’usage de l’UMP et de l’ANFUMP (Association nationale de financement de l’UMP) et en retournant ce formulaire, vous autorisez celles-ci à utiliser vos données pour des opérations de communication politique et de dons. Vos informations ne pourront être communiquées qu’à des cocontractants qui, en leur qualité de sous-traitants de l’UMP, n’agiront que sur les instructions de cette dernière et seront soumis à une stricte obligation de confidentialité. Certains de ces partenaires peuvent avoir des activités dans des pays situés en dehors de l’Union européenne, notamment aux fins d’hébergement des données. Vos données ne seront toutefois transférées que dans des pays présentant une protection adéquate au regard des garanties imposées par la loi du 6 janvier 1978 ou, en ce qui concerne les États-Unis, à des entités adhérant aux principes du Safe Harbor. En application des articles 38 et suivants de la loi du 6 janvier 1978, vous bénéficiez des droits d’accès, de rectification, de suppression et d’opposition aux informations vous concernant. Vous pouvez exercer ces droits en nous écrivant à l’adresse : fichiers@u-m-p.org ou à UMP-Relations extérieures, TSA 51558 - 75901 PARIS CEDEX 15 - FRANCE

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