Communication au comité stratégique de l'UMP

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Réponses aux allégations mensongères du journal Le Point

1. Ce que dit Le Point : « Copé se retrouve aujourd’hui avec une dette record de 96 millions d’euros sur les bras » Cette affirmation est fausse et fallacieuse. 1. Fallacieuse : elle agrège des prêts qui correspondent au fonctionnement du parti d’une part, et des emprunts immobiliers adossés à un actif d’autre part. Cette méthode n’a pas de sens, surtout si l’on ne met pas en regard la valeur de l’actif immobilier de l’UMP (le siège du 238, rue de Vaugirard). 2. Fausse  : si le chiffre indiqué correspond à la situation comptable des comptes d’ensemble­ au 31 décembre 2012, il ne correspond pas à la dette de l’UMP à la date de publication de l’article.

Fin 2012, correspondant aux comptes établis par le cabinet d’expertise comptable et validés par les deux commissaires aux comptes, la dette bancaire du siège national s’élevait à 55 millions de prêts bancaires correspondant au fonctionnement de l’UMP, (autorisés par le bureau politique du 18 juillet 2012) et de 28 millions d’euros, portés par une SCI et correspondant à un emprunt immobilier pour l’achat du siège de la rue de Vaugirard (autorisé par le bureau politique du 7 juillet 2010). Le 4 avril 2014, la situation a évolué favorablement notamment quant à la structure de la dette bancaire de l’UMP : ● 44 millions de prêts bancaires (11 millions remboursés à cette date). ●2 5,4 millions d’emprunts immobiliers pour l’achat du siège rue de Vaugirard (2,6 millions remboursés à cette date) Ce montant est à mettre en regard de l’actif immobilier de l’UMP : le siège de la rue de Vaugirard est estimé à 45,3 millions TTC d’euros. La différence entre la dette bancaire restante (69,4 millions d’euros) et l’actif immobilier (estimé à 45,3 millions d’euros) s’élève donc à 24,1 millions.

À titre de comparaison, à l’issue de la campagne présidentielle de 2007, la situation nette de trésorerie du siège national de l’UMP s’élevait le 31 décembre 2007 à 42,6 millions d’euros, et l’UMP n’était pas propriétaire de son siège, ce qui signifie que ces 42,6 millions relevaient exclusivement du fonctionnement de l’UMP.

2. Ce que dit Le Point : « Entre 2010 et 2012… les finances de l’UMP sombrent dans le rouge, passant d’un solde positif de 4,5 millions d’euros à un déficit abyssal de 40 millions d’euros » Cette affirmation n’a aucun sens et elle est mensongère. 1. Cette affirmation n’a aucun sens, car il est absurde de comparer deux années qui n’ont rien à voir. L’année 2012 était marquée par l’élection présidentielle et l’élection législative. Il est normal que les dépenses d’un parti politique soient liées au calendrier électoral : organisation des meetings, mobilisation des militants, diffusion de tracts, d’affiches, renforcement des équipes, soutien financier aux campagnes des candidats à la députation…

Ainsi, l’UMP a par exemple accordé environ 4 millions d’euros de contribution à ses candidats aux élections législatives de 2012. © Éditions de l’Union

MARDI 8 AVRIL 2014

www.u-m-p.org

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