Le chômage baisse... pas le nombre de chômeurs !

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ARGU FLASH EMPLOI

LE CHÔMAGE BAISSE… PAS LE NOMBRE DE CHÔMEURS ! À RETENIR

CHIFFRE CLÉ

 Le chômage a certes baissé en catégorie A, ce qui est positif, mais cela n’occulte pas le fait qu’il ait fortement augmenté au total.

+ 55 900

 La situation du marché du travail est très difficile : jamais la France n’a compté autant de chômeurs. La baisse du chômage en catégorie A s’explique par une politique de recours aux emplois aidés et non par une reprise économique.

C’est le nombre de demandeurs d’emploi supplémentaires au mois d’octobre en catégories A, B, C, D, E

 La politique de François Hollande est en échec. Il faut en changer. L’UMP propose de réduire les impôts et les charges, d’encourager le travail et de mieux former les travailleurs, notamment les apprentis.

Le chômage baisse en catégorie A, mais augmente dans les autres (B, C, D et E)  Au mois d’octobre 2013, le chômage a baissé de -0,6 % soit 20 500 demandeurs d’emploi en moins pour la catégorie A. C’est une bonne nouvelle pour toutes les personnes concernées.  Mais au total, sur l’ensemble des catégories de demandeurs d’emploi A, B, C, D, E, le chômage a fortement augmenté de + 1 % (+55 900 personnes). L a communication de François Hollande à ce sujet, entre autosatisfaction et reniement, est incompréhensible. Cette façon de communiquer dans le flou ajoute du trouble et de la confusion dans notre pays déjà fragilisé par la crise. Derrière ces chiffres qu’il manie avec ambiguïté, il y a des hommes et des femmes en souffrance.  Le pari politicien de communication qui vise à obtenir à tout prix une inversion ponctuelle de la courbe du chômage n’a pas de sens. Cette promesse de François Hollande est d’ailleurs non tenue depuis longtemps. Il s’était engagé à inverser « la courbe du chômage d’ici 1 an » pour la première fois le 3 mai 2012, il y a plus d’un an et demi… Ce qui compte c’est d’arriver à une baisse forte et durable du chômage.

La situation du marché de l’emploi demeure très inquiétante  La baisse du chômage en catégorie A n’est pas le signe d’une reprise économique. Elle est essentiellement due à un recours massif à des emplois aidés (près de 600 000 en 2013), précaires pour leurs bénéficiaires et coûteux (plus de 2 milliards par an) pour les finances de l’État.

www.u-m-p.org

29 novembre 2013 © Éditions de l’Union


ARGU FLASH  Pour le reste, tous les signaux sont au rouge : Deux tiers des emplois créés sont des CDD de moins d’un mois, octobre étant propice à l’activité saisonnière. 

Sur les catégories A, B, C : les reprises d’emplois ne représentent que 20,7 % des sorties de Pôle Emploi contre près de 70 % de maladies, stages, défauts d’actualisation etc. 

 Les radiations administratives explosent dans des proportions considérables +34,5  %

sur 1 an. 52 600 radiations pour le seul mois d’octobre, soit l’équivalent d’une ville comme Carcassonne. Ces personnes sortent des statistiques, mais restent sans emploi et sans ressources. Et c’est ainsi tous les mois depuis 1 an, en juillet 2013 par exemple, 54 000 personnes (« record » historique) avaient été radiées.

Le chômage de longue durée est en explosion de +17,6 % et celui des plus de 50 ans de +11,4 % sur 1 an en catégories A, B, C. 

L es prévisions de l’Unedic sont alarmantes : en 2014, il devrait y avoir 75 600 nouveaux inscrits à Pôle Emploi en catégorie A.

Le gouvernement doit changer de politique de l’emploi pour réduire durablement le chômage  Le niveau inédit du chômage dans notre pays montre que la politique économique de François Hollande est en échec.  I l faut donc au plus vite changer de cap. L’UMP propose notamment de mener 3 batailles prioritaires pour l’emploi : La baisse de dépenses publiques de 10 % pour réduire la pression fiscale. Les charges sociales doivent baisser pour redonner aux entreprises les moyens d’embaucher. 

La libération du travail, en faisant confiance à la négociation pour définir le temps de travail par branche ou par entreprise plutôt que fixer la même durée pour tout le monde ; en simplifiant drastiquement le code du travail ; en supprimant les effets de seuils ; en unifiant les contrats de travail pour en finir avec le dualisme CDD et CDI ; en renforçant l’accom­pa­gnement des demandeurs d’emploi en regroupant tous les services publics de l’emploi dans un guichet unique dont les moyens seront renforcés pour que chaque demandeur d’emploi puisse bénéficier d’un suivi individualisé. 

La formation, qui est la meilleure assurance contre le chômage. Cela commence à l’école : chaque enfant de la République doit savoir lire, écrire et compter, c’est ce qui lui permettra ensuite de construire son parcours. C’est ensuite le développement de l’apprentissage : les Allemands ont deux fois plus d’apprentis que nous (1,6 million contre 600 000) et un taux de chômage des jeunes 5 fois plus faible alors que nous y consacrons davantage de moyens. C’est enfin la formation tout au long de la vie : il faut concentrer les moyens de la formation professionnelle sur ceux qui en ont le plus besoin (demandeurs d’emploi, travailleurs peu qualifiés ou travaillant dans des secteurs en difficulté). 

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29 novembre 2013 © Éditions de l’Union


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