ARGU FLASH IMPÔTS, INSÉCURITÉ, CHÔMAGE, COMMUNAUTARISME
4 CHOCS POUR LES FRANÇAIS À RETENIR
CHIFFRE CLÉ
Le chômage reste à son plus haut historique malgré l’emploi inédit d’artifices pour masquer son niveau.
supplémentaires depuis l’élection de François Hollande
L a pause fiscale est une illusion : les Français payeront plus d’impôts en 2013 qu’en 2012. P our la première fois depuis 10 ans l’insécurité explose. L es vannes de l’immigration ont été ouvertes au risque d’affaiblir l’intégration.
0,5 million : c’est le nombre de chômeurs 12 milliards : c’est le montant minimal des nouveaux impôts qui pèseront sur les Français en 2014
1010 : c’est le nombre de cambriolages
qu’il y a eu chaque jour en France en 1 an
x 2 : c’est l’objectif de multiplication des
naturalisations fixé par Manuel Valls en 2013 (pour arriver à 100 000 naturalisations)
François Hollande est impuissant à enrayer le chômage Depuis l’élection de François Hollande il y a eu près d’un demi-million de demandeurs d’emplois supplémentaires en catégories A, B, C soit une moyenne de 1004 demandeurs d’emplois supplémentaires par jour. Le rythme d’augmentation du chômage est 1,7 fois plus rapide sous la présidence de François Hollande que sous celle de Nicolas Sarkozy. Cette hausse du chômage est d’autant plus inquiétante que d’autres indicateurs montrent que la situation est encore plus grave qu’il n’y paraît :
Le recours massif aux contrats aidés de toutes sortes (540 000 sur l’année 2013).
Les « bugs » informatiques qui faussent les chiffres. Michel Sapin a annoncé 50 000 chômeurs de moins en août avant de constater que la baisse aurait été plutôt « entre 22 000 et 29 000 » à cause d’un bug informatique. Il se trouve que 77 000 personnes en août (+ 38 % sur 1 an) avaient « oublié » de se réinscrire à Pôle emploi…
L’UNEDIC prévoit que le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A progressera de + 168 000 personnes en 2013 puis de + 75 600 en 2014.
www.u-m-p.org
8 octobre 2013 © Éditions de l’Union
ARGU FLASH Les impôts augmentent pour tous… E n 2014, les impôts vont encore augmenter d’environ 12 milliards pour les Français : hausse de la TVA et des droits de mutation, augmentation des cotisations sociales, rabot du quotient familial, fiscalisation de la majoration de pension de 10 % des retraités parents de 3 enfants… L es entreprises aussi sont concernées avec notamment 2,5 milliards de surtaxe sur l’impôt sur les sociétés. Si l’on additionne le taux de l’IS et de sa surtaxe, la contribution sur les dividendes, le taux effectif d’imposition de nos entreprises se trouve à près de 40 %, signal extrêmement négatif vis-à-vis des investisseurs. E t pourtant la dette ne baisse pas ! La dette va atteindre plus de 95 % du PIB en 2014 (contre 90 % à la fin 2012), soit plus de 150 milliards de dette supplémentaire en 2 ans. À quoi bon avoir autant augmenté les impôts si la dette continue à dériver à ce point ?
L’insécurité explose Entre août 2012 et juillet 2013 (par rapport à la période août 2011, juillet 2012 imputable à l’action de Nicolas Sarkozy) la délinquance globale a augmenté de +3,6 % ! Toutes les catégories d’infractions explosent : les cambriolages +9,3 % ; les vols à main armée contre des particuliers à leur domicile +20 % ; les vols sur des exploitations agricoles +17,2 % ; les escroqueries +5,8 % ; les trafics et revente de stupéfiants +9,7 %… Les signaux de laxisme envoyés par la gauche (la réforme pénale de Christiane Taubira notamment) ont créé un climat d’impunité qui favorise l’explosion de la délinquance.
L’impuissance face à l’immigration favorise le communautarisme Entre août 2012 et juillet 2013, l’infraction à la législation sur les étrangers (par exemple l’interpellation de clandestins) a chuté de 50 % en zone police… Les contentieux administratifs sur les étrangers ont aussi chuté : - 25 % pour les « obligations de quitter le territoire français – sans délai », - 14 % pour les refus de visas. L’expulsion des clandestins a chuté de 40 % lors des huit premiers mois de l’année 2013. Comme les flux d’immigration n’ont pas décru, cela signifie que la lutte contre l’immigration clandestine n’est plus une priorité. M anuel Valls a ouvert les vannes de l’immigration : arrêt des placements en centres de rétention administrative pour les familles de clandestins ; suppression de la franchise de 30 € pour bénéficier de l’aide médicale d’État ; baisse de plus de 50 % du coût d’un visa pour obtenir un titre de séjour ; assouplissement des critères de régularisation. Il a aussi facilité les naturalisations en donnant comme objectif de les doubler (de 46 000 en 2012 à 100 000 en 2013). L e risque est d’affaiblir nos capacités d’intégration et donc de favoriser le communautarisme.
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8 octobre 2013 © Éditions de l’Union