> ARGU FLASH < 24 juin 2013
VICTOIRE DE L’UMP DANS LA TROISIÈME CIRCONSCRIPTION DU LOT-ET-GARONNE Le 23 juin 2013, Jean-Louis Costes candidat de l’UMP a été élu député de la 3ème circonscription du Lot-et-Garonne par 53,76% des suffrages exprimés.
1°) La remarquable victoire du candidat de l’UMP, Jean-Louis Costes, dans la 3ème circonscription du Lot-et-Garonne le 23 juin 2013, doit beaucoup à sa personnalité, son implantation, sa campagne de terrain, sa compétence. 2°) Plus largement, cette élection permet de tirer trois enseignements. - Tout d’abord, cette élection est un avertissement sévère envoyé par les Français à François Hollande et sa majorité. Dans ce département du Lot-et-Garonne, François Hollande était arrivé en tête à la présidentielle (51,35% de voix). Dans cette circonscription, en juin 2012, le PS avait recueilli plus de 60% des voix au second tour des législatives. En juin 2013, un an après, le PS a été éliminé dès le 1er tour. Les faits sont têtus. C’est la 8ème élection législative partielle depuis 1 an : c’est la 8ème fois que le PS est défait, c’est la 4ème fois que le PS est éliminé dès le 1er tour. Jamais une majorité n’avait autant perdu d’élections partielles en aussi peu de temps dans l’histoire de la Vème République (Par exemple, dans l’année qui avait suivi l’élection de Nicolas Sarkozy, l’UMP avait emporté 4 des 6 législatives partielles). Sur ces 8 scrutins, les candidats de la majorité ont obtenu en moyenne environ 25% des suffrages au 1er tour contre 34,5% pour les candidats de l’UMP. François Hollande doit en tirer des conséquences. Il doit entendre le message de nos compatriotes. Les Français sont exaspérés par la hausse du chômage et des délocalisations, par l’explosion de l’insécurité, par la chute du pouvoir d’achat et le matraquage fiscal. Ils sont inquiets par l’incapacité du pouvoir à prendre la mesure de la crise et à prendre les décisions courageuses qui s’imposent. Le FN ne prospère que sur les insuffisances et les échecs de la gauche. Il faut immédiatement que François Hollande change de politique. S’il a le courage de mener les réformes qui vont dans l’intérêt de la nation, il nous trouvera à ses côtés. - Ensuite, cette élection est le succès de la marque UMP. La progression de l’UMP dans ce territoire est importante : en juin dernier, l’UMP avait recueilli 38,52% au second tour face au PS, 12 mois après nous l’avons emporté avec 53,76% des suffrages et progressé en nombre de voix. Sur 8 élections partielles, l’UMP compte 7 victoires. Cela montre que c’est vers l’UMP que les gens se tournent face au discrédit du gouvernement. C’est à l’UMP que www.u-m-p.org 1
les Français demandent d’incarner une alternative et un espoir. Cela montre que l’UMP est repartie de l’avant et a entamé une marche vers la reconquête du cœur des Français. - Enfin, cette victoire de l’UMP est aussi la défaite du FN. De nombreux commentateurs prédisaient un succès du FN, mais il a moins progressé (+20,24 points) que l’UMP (+25) entre les deux tours. Le FN catalyse des mécontentements, des angoisses, des peurs, des ras-le-bol qui sont d’ailleurs très légitimes. Mais, à l’inverse de l’UMP, le FN n’est pas crédible comme force de proposition car il n’a aucun intérêt objectif à résoudre des problèmes (chômage, insécurité, pauvreté, immigration incontrôlée) qui sont ses fonds de commerce. Ce n’est pas un parti de gouvernement qui peut réunir une majorité de Français. Les mythes de « l’UMPS » et du Front républicain se sont effondrés : dans le Lot-etGaronne, comme auparavant dans l’Oise, les électeurs du PS n’hésitent pas à voter en masse pour le FN. De nombreux cadres locaux du PS n’avaient d’ailleurs pas caché leur volonté de faire perdre l’UMP, comme l’adjointe au maire de Villeneuve-sur-Lot et VicePrésidente socialiste du conseil régional d’Aquitaine, Marie-Françoise Beghin, qui a jugé «inenvisageable» de voter pour l’UMP. Le PS et le FN sont, depuis les années Mitterrand, dans une alliance de fait qui vise à empêcher la droite de s’assumer pour mieux la faire perdre, comme lorsque Marine Le Pen a appelé à battre Nicolas Sarkozy. Dans ce cadre, toutes les postures du FN sur « l’UMPS » sont mensongères tandis que les appels du PS à « clarifier » notre ligne sont dérisoires. L’UMP n’a jamais fait d’alliances avec le FN : que le PS mette de l’ordre dans ses relations avec l’extrême gauche et avec l’extrême droite avant de s’ériger en parangon de vertu ! Bien sûr, le score élevé du FN est un signal à impérativement prendre en compte. Il faut répondre à cet appel des Français qui s’inquiètent pour leur avenir et celui de leur pays ! L’UMP a le devoir de répondre en incarnant une ligne claire de droite décomplexée, fière d’elle-même, et qui n’a pas peur du politiquement correct. La droite décomplexée assume de répondre sans tabou au besoin d’autorité des Français : face à l’insécurité, à l’immigration incontrôlée et aux dérives intégristes, la fermeté est la seule solution. La droite décomplexée assume le courage de réformer la France : face au chômage et aux délocalisations, il faut baisser les dépenses, les impôts et les charges, travailler plus longtemps, libérer les énergies en réduisant drastiquement les normes. La droite décomplexée assume la générosité qui ne se confond pas avec l’assistanat : notre système ne peut survivre s’il est miné par les injustices et les fraudes. La droite décomplexée est l’antidote à l’extrême droite. 3°) Alors que le PS s’effondre et que le FN n’a pas de crédibilité, c’est à l’UMP que revient la responsabilité de tracer des perspectives d’avenir. Nous sommes le premier parti d’opposition, mais nous sommes aussi le premier lieu de proposition et de construction.
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